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Patagonie dernier refuge

Extraits

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Fantasy

Les contes de Yava Gowen. Tome 1 l'Arbre Monde

[... ] La sorcière arrêta son tri méticuleux pour lever les yeux vers lui. Son regard glacial le transperça. " C'est exactement ce que je dis. Nous sommes à présent tous là. Le dernier est arrivé il y a quelques minutes. Depuis, il se promène sur les poutres. " Les trois autres levèrent brusquement le nez pendant qu'elle trouvait une nouvelle poussière à enlever. Une ombre tomba du haut plafond, se réceptionnant en souplesse et sans aucun bruit, tandis que Gaudéric dégainait son épée et qu'Iowen poussait un cri de surprise. " Vani Verdana, soyez le bienvenu dans mon château, déclara le roi avec amusement. Oh, inutile d'en venir aux mains, reprit-il pour le chevalier, voici le dernier membre que nous attendions. " Le semi-elfe eut un sourire carnassier pour le grand blond qui rangea son arme à regret. [... ] Initialement prévu pour être l'introduction d'un jeu de rôle, l'Arbre Monde a vu le jour en temps que roman fantaisie presque malgré moi. Depuis, Yaenna, Vani, Gaudéric et Iowen n'ont cessé de me surprendre : puissent leurs premières aventures vous étonner aussi.

12/2022

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Correspondance

Souvenirs et correspondance

"J'ai écrit ce que je ressentais, ce que je pensais et que je ne pouvais pas ne pas écrire. J'ai écrit sur l'amour des hommes, la foi en l'homme. J'ai écrit la vérité de mes sentiments, la vérité de mon âme". En 1937, sous la menace des purges staliniennes, Vassili Grossman adopte Fiodor Guber et son frère, les enfants de sa seconde épouse, pour leur éviter l'orphelinat. Dès lors, Guber devient l'un des rares témoins de la vie et de la carrière de l'écrivain, vivant à ses côtés jusqu'à la mort de ce dernier, en 1964. De cette époque demeurent des lettres, des carnets et des documents d'archives, dont des extraits sont réunis dans cet ouvrage, certains publiés pour la première fois. Agrémenté de souvenirs personnels de Fiodor Guber, ce livre témoigne de la résilience extraordinaire de Vassili Grossman malgré la violence effroyable de son époque. Il retrace l'évolution de l'auteur et la désillusion du citoyen face aux barbaries du système soviétique. Avant tout, il nous offre un portrait singulier et intimiste d'un romancier incontournable du siècle dernier.

02/2023

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Restauration

La vie brisée du duc de Berry

Il était jeune, il aimait la vie qu'il dévorait à pleines dents , il aimait la France, qu'il voulait belle et grande ! Charles Ferdinand d'Artois, duc de Berry, fils du roi Charles X, incarnait l'espoir de la monarchie restaurée. Et pourtant, un soir d'hiver de l'année 1820, sa vie bascule. Alors qu'il sortait de l'Opéra, un homme jaillit de l'ombre, et le frappe au coeur. Le sang jaillit. "Je suis assassiné ! Cet homme m'a tué ! " Brusquement tout s'effondre. Ce n'est pas seulement la mort d'un homme, c'est aussi la fin d'un projet pour la Nation. Soudain, coup de théâtre ! A l'instant de rendre le dernier soupir, Charles Ferdinand murmure a sa femme : "Gardez-vous pour l'enfant que vous portez". Quel est ce prince, fils du dernier roi de France ? Il n'est ni un habile politique ni un conquérant prestigieux, mais un excellent militaire⦠mais aussi un amateur d'Art éclairé⦠Un homme à découvrir ou à redécouvrir⦠et avec lui une nouvelle page de l'histoire de notre pays.

04/2022

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Policier-Espionnage

XIII Mystery Tome 14 : Traquenards et sentiments

Sous la plume de Jean Van Hamme, ce quatorzième tome propose plusieurs courtes histoires dessinées par un panel de dessinateurs hors pair. En effet, pour cet opus, Jean Van Hamme est accompagné aux pinceaux par Philippe Xavier, Iouri Jigounov, Joël Callède, Gontran Toussaint, Mikaël et Alain Henriet. Dans quelles circonstances Eleanor Davis-Brown, l'agent XX, a-t-elle été démasquée ? Quelle a été la vie de Lullaby, entre le Minneapolis Hot Dance et son propre établissement au Mexique ? XIII en aura-t-il appris davantage sur son passé après une discussion avec un de ses anciens amis d'université ? Et ce dernier est-il réellement ce qu'il prétend être ? Ce tome, contrairement aux treize précédents, ne se concentre pas sur un seul personnage mais balaie un horizon bien plus vaste de la saga XIII... Un cahier supplémentaire, réalisé par de grands noms du dessin, a été ajouté à ce dernier tome. Enrico Marini, Eric Henninot, Alcante, Boucq, Richard Guérineau, Dominique Bertail, TaDuc, Olivier Grenson, Colin Wilson, Jean-Pierre Pécau, Corentin Rouge... Tous ont tenu à rendre hommage au célèbre héros amnésique, en quête de son passé depuis déjà 40 ans.

01/2024

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Seinen/Homme

To a New You Tome 4

2014, encore et toujours... La boucle temporelle s'est à nouveau refermée sur la lycéenne Aki Aioi... Mais cette fois, grâce à la photographie prise par Satoru à Kyoto, elle a enfin un moyen d'intercepter l'énigmatique homme au masque à gaz ! Tout porte à croire que ce dernier est membre de l'inquiétante secte Tsukuyomi. Qui se cache derrière cette organisation ? Quel est son but ? Shinji Mito est un auteur bien connu des lecteurs français du fait que toutes ses oeuvres ont été publiées dans l'hexagone. Il a débuté sa carrière avec Ex Nihilo, et c'est avec Alma (publié aux éditions Panini Manga) qu'il s'est fait un nom. Il revient dans notre catalogue avec son dernier projet : To a New You, qui est encore en cours de publication au Japon. Il y raconte le désespoir d'un homme trompé qui va être tenté par une relation avec une jeune fille. Mais loin d'être sentimentale, l'intrigue de Shinji Mito exploite d'autres thèmes tels la pandémie et le terrorisme biochimique puisqu'en arrière-plan se propage sur le Japon un mystérieux virus...

04/2024

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Romance sexy

Sex/Life Tome 5 : Suit

Au début des années 2000, mes goûts étaient bien établis. Un panneau sur lequel aurait été écrit "indisponible aux nice guys" au-dessus de ma tête n'aurait pas été plus clair. C'est exactement pour cela que j'avais "friend-zoné" Ken Easton. C'était une ancienne star du football, il sentait la lessive et avait plus de cravates dans ses tiroirs que de tatouages sur ses muscles. Pff... d'un ennui mortel. Mais, plus je le fréquentais, plus je me posais de questions à son sujet. L'élève de psychologie en moi est vite devenue obsédée par l'idée d'entrer dans la tête de Ken, tandis que l'enfant gâtée que j'étais a voulu entrer dans son coeur. Cette année-là, j'ai découvert la seule chose que j'aimais plus que les bad boys : le challenge. BB Suit est le dernier des spin-off de la saga Sex/Life, la conclusion du récit de la vie sentimentale et sexuelle de BB Easton. Elle raconte ici comment elle a rencontré le dernier de ses amants, celui qui est devenu son mari. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Arnold Petit.

05/2022

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Cyrlane Park Tome 3 : Jeux de pouvoir

Ma vie est loin d'être un long fleuve tranquille, mais ça me va. Qu'elle se transforme en tsunami incontrôlable, beaucoup moins. Premier problème : les humains connaissent désormais notre existence, et deux camps s'opposent : les pros et les antis surnaturels. Inutile de vous faire un dessin, cette situation est loin d'être idéale... Deuxième problème : au revoir les pactes immémoriaux... Un grand nombre de mes congénères ont décidé d'agir comme bon leur semble, en volant et tuant. Pas super, vu le contexte. Et dernier problème (trois, ça suffit, non ? ) : alors que ma relation avec Malcolm est bien installée, dans le boulot et dans le privé, voilà que le Barn repointe le bout de son nez. Avec un ultimatum. Oui, encore un... Officiellement, c'est pour éviter une guerre inter-espèces. Et officieusement ? J'ai un mauvais pressentiment. Comme si l'Univers était déterminé à tout faire pour que ça nous explose à la gueule et que l'histoire se termine dans le sang et les larmes. On lance les paris ? Si c'est le cas, eh bien, faites vos jeux, parce que rien ne va plus ! Dernier tome de la saga ! Faites vos jeux !

02/2024

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Ouvrages généraux

Brutalisme

Alors que tout pousse vers une uni ? cation sans précédent de la planète, le vieux monde des corps et des distances, de la matière et des étendues, des espaces et des frontières, persiste en se métamorphosant. Avec le devenir-arti ? ciel de l'humanité et son pendant, le devenir-humain des machines, une sorte d'épreuve existentielle est donc engagée. L'être ne s'éprouve plus désormais qu'en tant qu'assemblage indissociablement humain et non humain. La transformation de la force en dernier mot de la vérité de l'être signe l'entrée dans le dernier âge de l'homme, celui de l'être fabricable dans un monde fabriqué. A cet âge, Achille Mbembe donne ici le nom de brutalisme, le grand fardeau de fer de notre époque, le poids des matières brutes. La transformation de l'humanité en matière et énergie est le projet ultime du brutalisme. En détaillant la monumentalité et le gigantisme d'un tel projet, cet essai plaide en faveur d'une refondation de la communauté des humains en solidarité avec l'ensemble du vivant, qui n'adviendra cependant qu'à condition de réparer ce qui a été brisé.

02/2023

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

La ferme

- Un petit documentaire de 28 pages sur un thème qui fascine les petits : la ferme. - La 11e et dernière double-page propose des jeux sur le thème de l'ouvrage.

09/2023

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Imagiers, premiers dictionnair

Je mange comme un grand

Apprends à manger comme un grand, grâce à des mécanismes simples et faciles à activer ! Sur la dernière page, amuse-toi à deviner ce qui se cache sous le flap.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

La liste des regrets

Dans la vie de Clover, tout tourne autour de la mort. Son travail de thana-doula consiste à aider des inconnus à aborder leurs derniers jours avec grâce. Entre deux missions, quand elle ne fréquente pas les thana-cafés, Clover passe son temps recluse dans l'appartement de Manhattan où son grand-père l'a élevée - et qui reste rempli de ses affaires une décennie et demie après son décès soudain. Son meilleur ami était aussi celui de son grand-père et il a plus de 90 ans. Mais tout est sur le point de changer quand Clover se voit confier les derniers souhaits d'une vieille dame pleine de fougue qui vit ses derniers instants, Claudia. Pour aider sa cliente à tourner la page d'une ancienne histoire d'amour, Clover accepte de sortir de sa zone de confort et entreprend de partir sur les traces de l'amoureux perdu. En chemin, pour la première fois en 36 ans, Clover apprendra à faire confiance et à aimer. Et surtout, elle découvrira par elle-même que " le secret d'une belle mort est de vivre une belle vie. "

11/2023

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Littérature anglo-saxonne

Shy

En 1995, quelque part dans la campagne anglaise, un garçon surnommé Shy mène la bataille la plus éprouvante qui soit, celle de la dernière chance. Violent, décrocheur scolaire, il est envoyé dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir du XVIIe siècle, classé au patrimoine, et que dirige une équipe de jeunes travailleurs sociaux. L'Ecole de la Dernière Chance, victime des promoteurs, va bientôt fermer. Shy décide de s'évader au milieu de la nuit, de laisser derrière lui cet endroit peuplé de jeunes diables - tantôt amis d'infortune, tantôt tortionnaires - et de s'enfoncer dans la mare voisine lesté de plusieurs kilos de pierres accrochées au dos. Au bout de la nuit, Shy se retourne alors sur sa courte vie. Max Porter plonge, avec son écriture si singulière, dans la spirale d'un gamin que la société rejette, mettant à nu, avec une lucidité poignante - et bouleversante -, cette triple fracture à l'origine de l'échec à répétition, de la souffrance profonde et tenace, qui vous colle comme une deuxième peau. Un livre saisissant sur cette façon dont les mots nous sauvent ou nous tuent. Comment survivre lorsqu'on vous retire votre dernière chance ?

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Thrillers

Jude Fontaine Tome 2 : Amoncellement de cadavres

L'autrice best-seller du New York Times nous offre ici la suite glaçante de Passé trouble, qui a remporté le Thriller Award. Quelques mois après avoir découvert le responsable de son propre enlèvement, l'inspectrice Jude Fontaine gère le passé de la seule façon qu'elle connaît : en l'explorant de fond en comble. Mais une nouvelle série de massacres de plus en plus fréquents devient sa dernière lubie à la Criminelle. Au début, Jude et son partenaire, l'inspecteur Uriah Ashby, ne voient aucun schéma dans les méthodes, les scènes de crime ou les victimes apparemment aléatoires, jusqu'à ce qu'un professeur de mathématiques brillant, mais obsessionnel, les contacte. Il pense que le prochain coup de ce fou furieux n'est pas imprévisible ; en fait, tout ferait partie d'une énigme numérique séquentielle et ingénieuse. Sa théorie se vérifie. Le nombre de morts augmente. Mais, lorsque la dernière victime est retrouvée dans l'appartement de Jude, l'enquête prend une tournure personnelle qui mettra à l'épreuve la santé mentale déjà fragile de cette dernière. Pour ce qu'elle en sait, son compte est peut-être bon. #Thriller #TueurEnSérie #Profiler #Enigme

12/2023

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Comics

Rapture

Sur une plaine meurtrie, deux armées venues d'une autre dimension se préparent pour leur dernière bataille. Leur objectif : une tour gigantesque nommée dans une langue depuis longtemps interdite. Une des armées est dirigée par une force primitive, Babel, prête à tout pour accéder au Paradis. La seule chose lui barrant la route est un vieux guerrier barbare, plein de rage et de remords. Un homme pour qui cette bataille est sa dernière occasion de rédemption. Mais il sait que ses forces diminuées ont peu de chances de vaincre, à moins que des alliés ne lui viennent en aide... Voici Tama : une jeune fille, la dernière représentante des géomanciens, une lignée de mystiques qui protègent la Terre. Elle a prédit cette bataille et sait que des millions périront si elle ne l'empêche pas. Tama compose alors une équipe aussi étrange qu'hétéroclite : Ninjak, Shadowman et Punk Mambo. Ensemble, ils devront vaincre un dieu ancestral déterminé à percer les cieux. Ce récit complet, mêlant magie noire et heroic-fantasy dans le terrifiant Monde des Morts, est mené de mains de maîtres par Matt Kindt (Divinity, X-0 Manowar) et CAFU (Rai).

06/2018

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Non classé

Shy

En 1995, quelque part dans la campagne anglaise, un garçon surnommé Shy mène la bataille la plus éprouvante qui soit, celle de la dernière chance. Violent, décrocheur scolaire, il est envoyé dans une résidence pour mineurs délinquants implantée dans un manoir du XVIIe siècle, classé au patrimoine, et que dirige une équipe de jeunes travailleurs sociaux. L'Ecole de la Dernière Chance, victime des promoteurs, va bientôt fermer. Shy décide de s'évader au milieu de la nuit, de laisser derrière lui cet endroit peuplé de jeunes diables - tantôt amis d'infortune, tantôt tortionnaires - et de s'enfoncer dans la mare voisine lesté de plusieurs kilos de pierres accrochées au dos. Au bout de la nuit, Shy se retourne alors sur sa courte vie. Max Porter plonge, avec son écriture si singulière, dans la spirale d'un gamin que la société rejette, mettant à nu, avec une lucidité poignante - et bouleversante -, cette triple fracture à l'origine de l'échec à répétition, de la souffrance profonde et tenace, qui vous colle comme une deuxième peau. Un livre saisissant sur cette façon dont les mots nous sauvent ou nous tuent. Comment survivre lorsqu'on vous retire votre dernière chance ?

03/2024

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 12, Livre XVII, Guerres civiles Livre V, Edition bilingue français-basque

Le récit se divise en deux grandes parties. La première couvre la période allant des lendemains de Philippes jusqu'à la conclusion de la paix de Baïes (novembre 42-39 avant J-C). Ces années furent marquées par la guerre de Pérouse, qui opposa le jeune César à Lucius Antonius, frère d'Antoine (II, 4 - LXXVI, 324). La seconde période, allant de la rupture de cette paix jusqu'à la mort de Sextus Pompée (39-35 avant J-C), est centrée sur la guerre de Sicile, qui opposa César au dernier fils du Grand Pompée (LXXVII, 325 - CXLIV, 600). Dans une conclusion tout aussi brève (CXLV, 602), Appien rappelle que les guerres menées ensuite par le jeune César en Illyrie avaient été traitées séparément dans le livre Illyrien, appendice du Livre Macédonien. Le Livre V étant le dernier de la série des Guerres Civiles, Appien prend soin d'avertir son lecteur de l'approche du dénouement. La bataille d'Actium est annoncée à plusieurs reprises. Ainsi, à la fin de la guerre de Sicile, les ambassadeurs de Sextus Pompée conseillent à Antoine d'accepter les services du vaincu, en faisant valoir qu'il disposera ainsi d'un "parti suffisamment puissant pour la guerre à venir, laquelle était imminente". Négociant avec Furnius les conditions de sa reddition, Pompée expliquait lui-même que, si Antoine faisait l'erreur de le combattre, c'était qu'il "ne prévoyait pas la guerre qui le menaçait". Dès la préface, Appien suggérait d'ailleurs les conséquences désastreuses de la rupture en qualifiant de fatale la passion d'Antoine pour Cléopâtre. Par de telles prolepses, le livre V annonce et prépare les Egyptiaques, livres perdus dans lesquels étaient relatées les opérations qui avaient abouti à la réduction de l'Egypte en province romaine et à l'instauration de la monarchie. L'ensemble du livre V est placé sous le signe du Destin. Maintenu dans l'attente du combat final entre César et Antoine, le lecteur voit les triumvirs conclure entre eux des accords éphémères et assiste à l'agitation inutile de personnages en sursis. Pour Appien, l'Histoire est un processus linéaire dans lequel les événements s'enchaînent et s'orientent vers un résultat prédéterminé par le Destin : le retour de la monarchie, annoncé par les devins étrusques dès l'époque de Sylla, approche enfin et le jeune César, quoi qu'il fasse, en sera l'instrument, la fin concomitante de la monarchie des Lagides, la dernière héritière d'Alexandre, confirmant sans doute que l'Empire du monde était définitivement passé des Macédoniens aux Romains. Ancienne élève de Paul Goukowsky, éditeur de sept tomes de l'Histoire romaine publiés à dans la CUF, Maud Etienne-Duplessis est membre de l'équipe de recherches Hiscant-Ma (Histoires et cultures de l'Antiquité et du Moyen Age) de l'université Nancy-II.

09/2013

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Littérature française

Correspondance. Tome 1, 1787-1804

4 août 1787 , à Dinan, en Bretagne, une rencontre s'ébauche et se poursuivra jusqu'en 1809. Pierre-Joseph de Clorivière, descendant de corsaires malouins, poussé par une mystérieuse injonction, refuse la brillante carrière dans laquelle voulait l'engager sa famille, pour entrer dans la Compagnie de Jésus. Après la suppression de la Compagnie de France, il termine sa formation religieuse en Belgique, , puis revient en France où il est nommé supérieur du collège de Dinan. Marie-Adélaïde de Cicé est la dernière-née d'une famille aristocratique de Rennes. Demeurée seule à la mort de sa mère, passionnée de Dieu, elle se demande comment Le servir dans ses pauvres. Venant à Dinan "prendre les eaux" , c'est là qu'elle rencontre le P. de Clorivière. "... Versatile, impressionnable, en proie à l'activité naturelle qui l'inquiète" (G. D.), elle trouvera celui qui sera pour elle un guide lucide et ferme. Leur correspondance, "journal à deux voix" , ne reflète pas la lumineuse paix du cloître ; elle arrive accompagnée du fracas d'un monde qui s'écroule dans la violence et la mort. La spiritualité qui s'en dégage, loin d'être "désincarnée" , se fonde sur la recherche de la volonté de Dieu en toute circonstance. Cette attention à l'événement considéré dans la foi les conduira à fonder une double Société, Les Prêtres du Coeur de Jésus et Les Filles du Coeur de Marie, dont les membres, avec une souplesse surnaturelle, sauront vivre en tout et partout un authentique engagement religieux. Ce premier volume éclaire et prépare la voie à ceux qui vont suivre. Il s'achève sur la lettre du 8 janvier 1804. Pierre de Clorivière est enfin de retour à Paris. Au soir du 4 mai, il sera arrêté par la police de Fouché, depuis longtemps sur ses traces. Il est incarcéré dans la prison du Temple, puis transféré en 1808 dans la maison du Dr Dubuisson et enfin libéré le 11 avril 1809. De ces prisons et par des voies détournées, il adressera à Adélaïde de Cicé environ 550 lettres qui feront l'objet d'une prochaine publication.

04/1997

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Histoire de France

La Grande Guerre à cheval. Le rêve brisé de la cavalerie française

La Grande Guerre à cheval n'est pas un livre d'Histoire, mais un livre qui raconte une histoire : celle de la cavalerie française pendant la première Guerre mondiale, dont l'action à cheval constitue l'un des volets les plus oubliés, voire méconnus, du conflit. La terrible légende de la Grande Guerre a bien été écrite, pour l'essentiel, par les grandes vagues de poilus, arcboutés dans les tranchées fangeuses ou envoyés au feu pour des attaques sans retour. Malgré tout, des dizaines de milliers d'hommes sont partis pour la guerre à cheval, armés de la lance ou du sabre, souvent avec une cuirasse et un casque à crinière. Même réduite, la cavalerie montée restera présente jusqu'à la fin de la guerre. Au début, le XIXème siècle est encore dans les armes, les conceptions de combat, mais aussi dans les curs. Si les conscrits suivent leurs officiers, ceux-ci, surtout les plus jeunes, veulent être les dignes héritiers des glorieux sabreurs de l'Empire. Ils brûlent de venger leurs aînés de la cavalerie sacrifiée de 1870, ne rêvent pour la plupart que de charges et de chevauchées victorieuses. Mais peu à peu, le rêve se brise. La cavalerie allemande refuse le combat à l'ancienne. Les erreurs initiales du commandement dilapident la cavalerie. L'installation de la guerre de position, l'échec des offensives sanglantes imposées à l'infanterie, rendent inopérantes les qualités premières de l'arme : vitesse, mobilité, surprise, capacité de choc. L'irruption massive de l'artillerie bouleverse la manière de faire la guerre, tandis que la motorisation et l'aviation naissante détrônent la cavalerie, en partie démontée. Les hommes ne sont pas en cause : la valeur militaire de la cavalerie est reconnue au combat… à pied. Ainsi les cuirassiers démontés deviennent des troupes d'élite qui s'illustrent notamment au Chemin des Dames. Mais jusqu'au bout, des cavaliers mènent à cheval et au sabre des actions brillantes. Après la fin de la guerre, ni l'Allemagne, ni la France ne suppriment leur cavalerie. Mais celle-ci n'est plus qu'une infanterie portée, même si les manèges de Saumur ne désemplissent pas. La guerre de 14 aura bien été la dernière charge de la cavalerie française.

12/2014

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Policiers

L'impasse

Danny Callaghan vient de passer huit ans en prison pour avoir tué Brendan Tucker dans une rixe qui a mal tourné. En liberté conditionnelle, il cherche à mener une vie tranquille et à éviter les problèmes. Mais à Dublin, est-ce possible ? Un soir, dans le pub de son ami Novak, deux types débarquent pour abattre Walter Bennett, un voyou de seconde zone. Callaghan s’interpose : il se retrouve à nouveau, malgré lui, pris dans un engrenage de violence. Car il va devoir payer pour s’être mis sans le savoir en travers des affaires de Mackendrick, un des parrains de Dublin. Il est ainsi « recruté » s’il refuse, son ex-femme subira les derniers outrages avant de mourir. Son job : voler les voitures qui serviront au plan de Mackendrick. Ce plan est en fait un baroud d’honneur. Trois semaines plus tôt, Frank Tucker, cousin de Brendan et étoile montante du crime organisé, a tué le bras droit de Mackendrick et proposé un marché : soit il quitte gentiment le business, soit toute sa famille y passe. Le vieux lion ne s’imagine pas rentier en Espagne et décide de faire front. Suivant les préceptes de L’Art de la guerre de Sun-Tzu, il fait semblant de céder pour mieux préparer sa contre-attaque. C’est ainsi que Callaghan se retrouve embarqué dans l’opération coup de poing visant à éliminer Frank Tucker et tous ses lieutenants. Lorsque le plan millimétré de Mackendrick déraille, Callaghan, pris dans un noeud de vengeances, de tueries et de trahisons, fait l’impossible pour protéger ses proches et s’en sortir vivant… Comme le conseille Sun-Tzu, Gene Kerrigan ne va pas là où on l’attend. Grâce à une construction habile et parfaitement maîtrisée, il fait bifurquer son intrigue, et sans en avoir l’air réussit un tour de force. On passe ainsi d’un roman noir « classique » (un type se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, et doit faire face) à un thriller sur une guerre de pouvoir entre gangsters impitoyables et machiavéliques. En jouant savamment des archétypes pour mieux les dépasser, L’impasse est un roman noir qui vise juste.

10/2011

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Poches Littérature internation

Lucy Gayheart

À l’âge de 18 ans, Lucy Gayheart part étudier le piano à Chicago. Elle est belle, impressionnable, avec un tempérament ardent, ce qui attire l’attention de Clément Sebastian, célèbre ténor plus âgé qu’elle qui décide de la prendre comme accompagnatrice en remplacement de son pianiste habituel, en convalescence.Très vite se noue entre eux une relation qui dépasse le cadre de la simple collaboration. Il voit en elle une fraîcheur qu’il n’a plus, et exerce sur elle la sinistre fascination de celui qui sacrifie tout pour retrouver la gloire une dernière fois. Tendu vers ce but, il accepte une tournée en Europe puis une série de concerts à New York où Lucy le rejoindrait. Malheureusement, il trouve la mort dans un tragique accident. Laissant Lucy inconsolable.De retour chez son père, Lucy n’a plus goût à rien. Les voisins jasent, et son ami d’enfance, Harry Gordon, ne lui adresse plus la parole depuis qu’elle a refusé sa demande en mariage. Pourtant Lucy aimerait avoir quelqu’un à qui parler. Ses relations avec sa sœur Pauline sont de plus en plus difficiles. Un jour, après une violente altercation avec elle, Lucy fuit la maison pour aller faire du patin à glace. La glace, trop molle, cède sous Lucy qui meurt dans l’eau gelée.Dans ce roman écrit en 1935, Willa Cather signe une série de variations sur les thèmes récurrents de son œuvre : la perte de l’innocence, la dichotomie ville/campagne, et toujours ce même sentiment d’exaltation qu’éprouve une jeune fille en quittant sa petite ville de province pour conquérir le monde avec son art.Willa Cather a obtenu en 1922 le Prix Pulitzer pour L’Un des nôtres (BER nº285). Son art d’éprouver et d’exprimer l’éveil d’un être et d’une conscience l’a consacrée comme l’une des grandes romancières du XXe siècle, à l’instar de Virginia Woolf, d’Eudora Welty et d’Edith Warthon.Tous les ouvrages de Willa Cather disponibles en français sont publiés chez Rivages.

01/2011

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Critique littéraire

Journal 1954

A la mort de Staline, Leopold Tyrmand, 32 ans, travaillait comme chroniqueur au sein la dernière revue jouissant d'une certaine liberté d'expression dans la Pologne communiste, le Tygodnik Powszechny. Il était heureux, il était aimé, il faisait des papiers sur le sport, le théâtre et, surtout, le jazz, dont il était un peu l'apôtre. Ayant refusé de pleurer en une la disparition du "Petit Père des Peuples", toute la rédaction fut limogée, la revue confisquée, et Tyrmand se retrouva sur le carreau. Quelques mois plus tard, alors qu'il fait déjà figure de perdant pathétique ou de parasite sournois, il amorce la rédaction d'un journal intime – qu'il poursuivra pendant à peine trois mois. Au final, plus de six cents pages qui nous révèlent, comme peu de documents, le quotidien d'une démocratie populaire, les aspirations de la jeunesse, les souffrances du peuple, la "fausse parole" omniprésente, les contorsions de la mauvaise foi, en particulier chez les intellectuels, mais aussi le sexe et les sentiments (sa petite amie, Bogna, est une lycéenne de 18 ans), le dandysme conçu comme une protestation (Tyrmand, avec ses chaussettes de couleur et ses cravates issues du marché noir, est un modèle pour les zazous varsoviens, les "bikiniarz")... Le lecteur familier de la culture polonaise y croisera une foule de visages connus ; pour les autres, les portraits psychologiques brossés par Tyrmand auront d'emblée une valeur universelle (et peu importe que les noms soient difficiles à prononcer). S'il vit dans une chambre de neuf mètres carrés et ne mange pas tous les jours à sa faim, Tyrmand a conservé ses entrées dans les lieux à la mode, là où se mêlent et s'encanaillent les détenteurs de toutes les formes de pouvoir, y compris celui de faire rire ou de séduire. Mais plus encore, il est attentif à ce qui se joue et se dit aux arrêts de tram, dans les réunions de locataires, dans la queue pour le beurre, avec les artistes aux abois, les ouvriers, les ménagères, les agents de la police politique, les voyous et les demi-mondaines.

01/2019

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Romans historiques

La valise jaune. Le cercueil des illusions

Dans la nuit du 15 août 1851, profitant de la foule qui se presse dans les rues et sur les places de Collioure à l'occasion de la fête de Saint Vincent, le saint patron du lieu, une balancelle déjoue la surveillance de la police bonapartiste et quitte clandestinement le petit port de pêche. Democ-soc convaincu, un maître saleur l'a affrétée pour fuir la répression qui, depuis des mois, s'est abattue sur cette ville républicaine résolument hostile au prince-président. Malgré son inexpérience des choses de la mer, il veut tenter de rallier Oran où il compte s'installer. Une dizaine de jours plus tard, ils mouillent lui, sa femme, ses deux plus jeunes fils et sa fille aînée, Angélique dans la rade de Mers-el-Kébir. Alors que, comme son père le lui avait proposé, cette dernière aurait pu demeurer auprès de son frère aîné resté au pays, la jeune femme, poussée peut-être par un vague goût d'exotisme tiré de ses lectures, a tenu à être de l'aventure. Trente-huit ans plus tard, la républicaine qu'elle est toujours restée a connu tant de graves déceptions qu'elle en est arrivée à craindre de perdre la raison. Le jeune médecin métropolitain du village, désormais son unique confident, à qui elle s'en ouvre un soir, lui pose une question apparemment sensée : "Pourquoi ne retourneriez-vous pas à Collioure où vous êtes toujours propriétaire et où vous ne craignez plus rien maintenant que nous sommes en République ?" A quelques jours de là, il se verra opposer une fin de non-recevoir tragique et sanglante. Quand, en 1982, la nièce d'Angélique, Julie, accepte enfin de quitter Oran pour rejoindre, sans en avoir vraiment conscience, la patrie de ses ancêtres maternels, elle refuse de se séparer de la petite malle de cuir mordoré dans laquelle elle a retrouvé, soigneusement conservés, les Cahiers où cette tante dont sa famille lui avait caché l'existence a consigné les péripéties heureuses et malheureuses de sa vie. Elle oblige son neveu Guy Ballangé, l'auteur de ce roman, à emporter dans leurs bagages La Valise Jaune, véritable cercueil des illusions.

09/2017

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Littérature française

Carnets. En un mot comme en quatre

Samuel Taylor Coleridge a commencé à tenir un carnet de notes en 1794 dans sa vingt deuxième année, lors d'une randonnée au Pays de Galles. Il devait en garder l'habitude quarante ans durant, jusqu'aux dernières semaines de sa vie. Ces carnets, le poète les qualifia lui-même de "carnets de poche" , de "confidents" , "d'amis" ou de "compagnons" . C'est dire le rôle et l'importance que ces notations au fil de la plume revêtent pour celui qui dit encore de ces "confidents" qu'ils sont sans doute les seuls qui ne "l'ont point trahi" et de ces "compagnons" que devant eux il n'avait "pas honte de se plaindre, de languir, de pleurer". Ces Carnets constituent une masse considérable de manuscrits, Coleridge tenant simultanément plusieurs carnets, parfois sans date, parfois entrecoupés de pages blanches que le poète remplissait parfois après de longues années. Mais la vitalité de cette pensée, l'acuité de l'observation font de cet ensemble bien davantage qu'une simple introduction à l'oeuvre poétique de l'auteur du Dit du Vieux marin. Il suffit de feuilleter les Carnets, dans la merveilleuse traduction de Pierre Leyris, pour être saisi par l'urgence poétique de cette écriture : "Mardi matin, 10heures et demi, 17 avril 1804 : La nuit dernière, bourrasques, ballottements sans merci, mes rêves pleins de peine et de larmes amères". Puis : "Souvent il pleurait dans soin sommeil et il s'éveillait pour trouver/Son oreiller, sous sa joue, froid de larmes/Et pour trouver ses rêves/Si fidèles au passé, ou si prophétiques". Décrire un ciel, une lumière, un arbre, c'est à la fois apaiser la fièvre de la pensée et lui donner une direction. Les Carnets sont l'expression même de l'incandescence d'une pensée qui donnera par la suite les poèmes les plus bouleversants. Suivis de "En un mot comme en quatre" par Antonin Artaud (1896 - 1948) "En un mot comme en quatre, Samuel Taylor Coleridge, comme un certain nombre de poètes notoires à qui comme à lui il fut ordonné de se taire par tels moyens de brimade occulte auxquels il serait temps enfin d'apprendre à résister, Coleridge, dis-je, avait eu vent d'une vérité qu'il n'a pu transmettre à personne et qu'il n'a pu faire passer dans ses poèmes que de très loin (...)" Ainsi commence cet étonnant commentaire des Carnets par Artaud, en 1947, lequel poursuit un peu plus loin : "Car ce qui reste de Coleridge dans ses poèmes est encore moins que ce qui de lui-même est resté dans sa propre vie". Ces quelques lignes disent assez la proximité profonde, intime, presque indicible en réalité, qui, à un siècle distance, lie Coleridge à Antonin Artaud. Peu de temps après le retour d'Antonin Artaud de Rodez, Henri Parisot lui demanda d'écrire une préface pour une traduction qu'il préparait de poèmes de Coleridge. Entre juillet et octobre 1946, Antonin Artaud entreprit à plusieurs reprises d'écrire cette préface sans parvenir à un texte qui le satisfasse. Finalement il envoya en novembre un texte à Henri Parisot sous forme de lettre à laquelle il donna le titre de "Coleridge le traitre". Texte sur lequel Artaud pratiqua par la suite nombreuses corrections manuscrites. Ecrit en juin 1947, au moment où il apportait les derniers remaniements de son texte, le dernier fragment présenté ici, constitue vraisemblablement l'un de ces adendas. Les deux oeuvres ont été publiées ensemble dans la revue L'Ephémère (n° 17) à l'été 1971.

03/2024

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Sciences historiques

La justice des seigneurs abbes de saint-ferme

Située aux confins du Bordelais et de l'Agenais, au nord de la Garonne, l'abbaye bénédictine de Saint-Ferme relevait du diocèse de Bazas. L'abbé commendataire placé à sa tête était seigneur haut justicier ; il percevait tous les revenus de l'abbaye, les rentes, les droits seigneuriaux et les dîmes. Il encadrait et réglementait la vie des habitants de sa juridiction qui s'étendait sur les paroisses de St-Ferme, Dieulivol, et Le Puy. A partir de l'étude des archives de la justice seigneuriale, l'auteur apporte un éclairage inédit sur l'histoire de ce pays de l'ancienne Guyenne. Il dresse les portraits des trois derniers abbés et révèle les contours de cette seigneurie ecclésiastique. Il énumère les principaux droits seigneuriaux et décrit les modalités de gestion de la seigneurie dont la perception des revenus était confiée à des fermiers. La justice seigneuriale était une justice subalterne, déléguée par le roi, et l'abbé ne l'exerçait que par l'intermédiaire d'officiers qu'il nommait pour le faire en son nom. L'auteur précise les compétences de la justice seigneuriale ainsi que le droit et la procédure applicables. L'organisation et le fonctionnement de l'institution sont exposés dans la deuxième partie de l'ouvrage : il y évoque les principaux lieux où s'exerçait la justice du seigneur et étudie l'ensemble du personnel judiciaire. Il explique le fonctionnement du tribunal, le déroulement des audiences et le calendrier judiciaire. La dernière partie sert à décrire l'activité de la justice seigneuriale de St-Ferme. Les différentes affaires et procédures conservées dans les archives illustrent l'ensemble de ses attributions.

06/2019

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Religion

Manuel de théologie fondamentale

Ce traité de théologie fondamentale n'a pas d'équivalent en langue française. Sur la base d'une documentation remarquable aussi bien d'ordre philosophique qu'exégétique et théologique, il aborde les questions les plus centrales d'une théologie fondamentale classique, à savoir la connaissance de Dieu, la Révélation, le Jésus historique, le mystère de la Résurrection, la structure de l'Eglise, la Tradition... En même temps, conformément à la dimension apologétique de toute théologie fondamentale, il entend bien fournir une justification rationnelle de la foi chrétienne dans le contexte du monde actuel. Ce souci de contextualité (cf. le titre allemand : Kontextuelle Fundamentathelogie) donne sa note propre à tout l'ouvrage et explique l'importance accordée au dialogue œcuménique, à la nouveauté du dialogue judéo-chrétien, à la rencontre avec les grandes religions du monde (hindouisme, bouddhisme, Islam) ainsi qu'au dialogue avec les idéologies athées. Cette volonté d'écoute du monde d'ouverture avec " l'autre " du christianisme va de pair avec le maintien de l'axe central de la foi chrétienne : la révélation du Père et son Fils qui se communique à l'Eglise. On a donc affaire à une véritable somme de théologie divisée en trois parties : 1. Le donné de base : Dieu parle ; 2. La voie : Jésus-Christ ; 3. Le lieu : l'Eglise. La dernière partie, " La connaissance de foi à la lumière de l'Evangile " veut être une ultime synthèse de la structure même de la théologie fondamentale. Il s'agit donc d'un ouvrage de base qui constitue un instrument de travail indispensable pour tous ceux qui veulent prendre conscience des derniers développements de la théologie chrétienne.

10/1990

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Science-fiction

Le derrière des okapis

Le lotissement "Les Flots Bleus" fraîchement inauguré et construit en bordure de la forêt vierge dans un pays indéterminé, est victime d'un surprenant court-circuit général qui va provoquer les incendies des pavillons et l'affolement de ses habitants au point de forcer ces derniers à fuir dans la jungle. Rien ne semblait prédisposer les rescapés, caricatures de nous-mêmes, totalement inadaptés à la vie de Robinsons Crusoë à pouvoir survivre dans l'Enfer Vert. Ils vont vivre pendant trois longues années pour échapper à de méchants terroristes dans des maisons cabanes perchées dans les arbres démunis d'eau courante et d'électricité et sont organisés en deux groupes bien distinctes : les chasseurs et les maraichers des écologistes purs et durs dont une ancienne star de cinéma est la porte-parole. Mais les choses vont sérieusement se dégrader lorsqu'une invasion de mystérieux insectes menacent les cultures appartenant à la collectivité et surtout lorsqu'un gourou d'une communauté hippie voisine baptisée " Harmonie city " va entrainer ses adeptes dans des actions illégales et radicales pour changer le monde. Le ton est drôle et libre. Le récit est d'une incroyable énergie et mené tambour battant grâce à l'utilisation d'une bonne vingtaine de personnages qui interviennent dans l'histoire et dont leurs rôles dépassent la simple figuration. Le principal théâtre de l'action demeurant d'abord la jungle. Les parties de chasse sont haletantes et particulièrement originales. De nombreuses situations loufoques et surprises se succèdent jusqu'à la toute dernière page. Le Derrière des Okapis est un premier livre alliant aventure et comique, à l'imagination débordante et très originale.

04/2009

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Littérature étrangère

Contes russes et ukrainiens

Ils se désolaient, mais c'était au moins ensemble ; quand tout à coup tomba sur eux la catastrophe la plus inattendue: le pane se mit en route pour Moscou, en emmenant avec lui Ivan Zolotarenko. Celui-ci eut beau lui demander de ne pas y aller, le pane était tellement cruel, impitoyable, qu'il aurait fallu seulement s'incliner bien bas sans rien obtenir. - Adieu, les enfants ! dit Ivan en quittant sa famille, adieu mes clairs faucons ! Honorez votre mère, vivez en bonne entente entre vous, n'offensez personne. Adieu mes enfants chéris ! Et toi, chère femme, ne garde pas un mauvais souvenir de moi, malheureux que je suis, qui t'ai plongée dans un abîme, et qui maintenant t'abandonne. Je serai châtié pour faire couler tes larmes ! Olessia ne pleure pas, reste immobile, blanche comme un linge, sans détourner les yeux d'Ivan, sans se dégager de ses bras. Le pane se met à crier : - Plus vite, plus vite ! Ivan serra Olessia une dernière fois contre son cœur et partit en courant. Alors Olessia se ressaisit : il n'est plus là, il est déjà loin... seul un tourbillon de poussière marque sa trace. - Mes enfants, s'écria-t-elle, mes enfants ! Maintenant nous n'avons plus un seul défenseur, personne pour nous aider ; nous restons seuls au monde ! Cet ouvrage rassemble un choix de contes russes écrits par Alexandre Afanassiev, ainsi que le recueil des contes ukrainiens de Marko Vovtchok, traduits en russe par Ivan Tourguéniev et présentés ici en français pour la première fois. Ces derniers peignent la vie difficile, voire insupportable, d'Ukrainiens soumis à la toute puissance des propriétaires polonais.

11/1999

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Napoléon

Ecrits clandestins de Sainte-Hélène

Anonymes, inconnus ; mais surprenants, entraînants, éclairants : voici les derniers textes par lesquels le captif de Sainte-Hélène fait encore, dans le monde, entendre sa voix, la seule arme qui lui reste. Quand le prisonnier le plus gardé de l'histoire réussit l'incroyable exploit de publier sous anonymat trois manuscrits en Angleterre, se jouant de ses geôliers de la plus belle des manières. 1816. A Londres, le docteur Warden, chirurgien du navire qui convoya l'Empereur jusqu'à Sainte-Hélène, publie des lettres sur ses prétendues conversations avec lui. Grand succès. Napoléon comprend le parti qu'il peut en tirer. Le voici qui, en 1817-1818, rédige clandestinement et fait paraître en anglais trois écrits successifs - les Lettres du Cap, les Lettres d'un capitaine de bateau, enfin le Manuscrit de l'île d'Elbe -, chez le même éditeur londonien, à la barbe du gouverneur Hudson Lowe et du cabinet britannique qui ne surent jamais par quelles complicités ces textes étaient parvenus en Angleterre. L'écho fut retentissant, mais jamais le nom du véritable auteur ne fut découvert avant sa mort en 1821. Changeant de style d'un livre à l'autre, Napoléon traite successivement d'épisodes de son épopée, des conditions de sa détention et du caractère imprescriptible de la légitimité impériale, et révèle son génie exceptionnel de la communication sur le seul champ de bataille qui lui demeurait, celui de l'opinion. Il en sortit une dernière fois vainqueur. Ces textes largement oubliés retrouvent vie et signification grâce à l'édition établie par Pierre Branda dans ce nouveau volume de la " Bibliothèque de Sainte-Hélène ", fondée et dirigée par Thierry Lentz.

05/2021

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Littérature française

Déconnectons-nous !

Le mouvement de Mai 1968, au 21e siècle, aura été la dernière révolution sociale. Elle émanait du peuple. Y en aura-t'il une autre ? Probablement pas. Une autre révolution est venue la remplacer, celle du " numérique ". Elle n'émane pas du peuple, mais d'une poignée de technocrates qui prétend que c'est de cette révolution que viendra le progrès social. Et pour ces derniers, ça marche très bien. Ne plus pouvoir distinguer une révolution sociale d'une révolution technologique était justement et intentionnellement un des objectifs majeurs du capitalisme mondial : mettre au point des stratégies de manipulation et d'endoctrinement des masses, qui ne sont pas sans rappeler les récits prémonitoires des deux plus grandes oeuvres de science fiction, " 1984 " de Georges Orwell et " Le meilleur des mondes " d'Aldous Huxley. Le premier mettant en place un système de surveillance globale du comportement des individus soumis à une dictature terrifiante, le deuxième une société hiérarchisée dans laquelle chacun, préparé biologiquement en laboratoire, sera entièrement satisfait de son statut social, devenu incapable de penser et d'agir librement, et surtout dans l'impossibilité de se soucier du sort de tous les peuples du monde. N'est-ce pas en fait ce que pourrait être le monde de demain ? Encore une fois après " l'Héritage humain " où l'auteur proposait de larges extraits des textes fondateurs de " La nature humaine ", ici il passe en revue les textes les plus éloquents, révélateurs des projets les plus sournois des acteurs dominants de cette prétendue révolution, dont les conséquences seront fatales, parce que nous dépossédant de notre humanité.

05/2022

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Histoire internationale

Treblinka 1942-1943. Une usine à produire des morts juifs dans la forêt polonaise

" Auschwitz ce n'était rien [après Treblinka], Auschwitz c'était un camp de vacances. " Ainsi s'exprimait Hershl Sperling, l'un des très rares survivants du plus effroyable centre de mise à mort de l'Aktion Reinhard. Son propos peut sembler sacrilège au lecteur peu informé de la réalité de Treblinka. En effet si le nom de ce site est connu, son histoire, comme celle de Belzec et de Sobibor, l'est beaucoup moins, les nazis ayant pris grand soin d'effacer les traces de leur entreprise barbare, de liquider les derniers témoins et de raser les vestiges qu'ils abandonnaient. D'où le défi que pose cette " impossibilité de rendre compte " . Ainsi, dès 1943, le site de Treblinka avait-il déjà repris l'aspect d'une exploitation agricole. Dernière halte d'un chemin noir tracé depuis Berlin, Treblinka, parmi tous les centres de mise à mort, devança Auschwitz en efficacité. C'est là que la destruction des Juifs fut le plus " expéditive " : près d'un million de personnes y furent assassinées en 400 jours. S'appuyant sur des sources inédites, Michal Hausser Gans décrit en détail, depuis sa genèse, le fonctionnement du camp, soulignant les transformations entreprises pour perfectionner la machine de mort. Jusqu'à la révolte du 2 août 1943, relatée par certains des survivants qui, contre toute attente, parvinrent à gripper la machine de ce modèle insurpassé de l'industrie génocidaire. Cette étude exhaustive permet pour la première fois de rendre accessible à un large public la confrontation avec " le pire du pire " et avec ce cheminement vers l'horreur que l'Europe échoua si longtemps à déchiffrer.

06/2019