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Achever Clausewitz. Edition revue et augmentée

Lorsqu'au printemps 2006, René Girard et Benoît Chantre décidèrent d'écrire un livre sur Carl von Clausewitz (1780-1831), la perspective d'une catastrophe nucléaire s'était bien éloignée des esprits. La Guerre froide semblait révolue. Quant à la "vieille Europe" , elle feignait de penser qu'elle avait exorcisé ses conflits séculaires. Lancé en octobre 2007, Achever Clausewitz fut très bien accueilli et traduit en de nombreuses langues : un succès que ne garantissait pas a priori la violence de son propos. Délibérément apocalyptiques, ces entretiens sur la destruction de l'Europe, l'échec du christianisme historique et le crépuscule de l'Occident s'achevaient sur un plaidoyer pour la relation franco-allemande et les figures qui l'incarnèrent. Or personne n'attendait sur le terrain géopolitique un auteur qu'on croyait plus préoccupé par les origines de l'humanité que par la fin de l'histoire occidentale. L'intérêt que ce livre continue de susciter, quinze ans après sa parution, tant dans les cercles militaires et stratégiques qu'auprès des littéraires, des philosophes ou des anthropologues, est l'occasion d'en publier une version revue et augmentée. Mais le contexte a beaucoup changé. En 2007, c'était les actes suicidaires du djihad que Girard et Chantre interrogeaient en relisant De la guerre. L'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, en février 2022, tout en s'inscrivant dans la brèche ouverte par le 11-Septembre, laisse présager un conflit d'une ampleur inédite depuis 1945. Nous voici entrés dans une nouvelle ère de la violence où se profile, avec une part de hasard beaucoup plus grande que dans les années 1960 et 1970, la possibilité d'une "guerre absolue" , plus encore que d'une "guerre totale" . Ces entretiens riches et denses n'ont donc malheureusement pas pris une ride.

11/2022

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Sociologie

Histoire sociale haute Loire n 5

La France commémore le début de la Première Guerre mondiale. Ici, comme ailleurs, l'histoire sociale questionne celle qui devait être "la der des ders" (René Dupuy). Didier Bourdelin, a retrouvé les journaux de l'été 1914 et se pose la question d'une mobilisation générale "la fleur au fusil" ? La vie dans les écoles de campagne (Anna Philippon) et l'antagonisme entre l'école publique et l'école catholique, au temps des béates (René Dupuy), nous replongent dans le très difficile débat en Haute-Loire entre enseignement laïc et enseignement privé. L'occupation allemande, lors de la Seconde Guerre mondiale, au Puy-en-Velay, notamment, fait ressurgir la question de la nature de la Wehrmacht : armée de garnison ou armée d'un occupant dominé par l'idéologie nazie ? (Jean-François Arnould). Cette idéologie barbare, Mela Volle, née Berger l'a combattue toute sa vie, depuis son Autriche natale. Elle veut, aujourd'hui, s'engager pour un devoir de mémoire (propos recueillis par Renée Vaggiani). Mais l'histoire de la Haute-Loire est aussi parsemée de littérature. Marie-Christine Baquès compare les écrits de Jules Vallès et de George Sand, pour décrire, au XIXe siècle, un pays rude, pauvre, enclavé, misérable. La littérature rejoint l'histoire sociale ! Au sommaire d'Histoire sociale Haute-Loire 2014, des textes de René Dupuy : "A l'occasion de sa commémoration, l'histoire sociale questionne la Guerre de 14-18" ; Didier Bourdelin : "L'été 1914 en Haute-Loire" ; Marie-Christine Baquès : "De George Sand à Jules Vallès : regards littéraires sur la société du XIX¬e siècle en Haute-Loire" ; Renée Vaggiani : "Une femme de l'ombre : Mela Volle, née Berger" ; René Dupuy : "Guerre scolaire au temps des béates à Saint-Privat-d'Allier" ; Jean-François Arnould : "Le Puy-en-Velay, 1942-1944, les occupants : armée allemande ou armée nazie ? " ; Anna Philippon : "Mes petites écoles de campagne" .

03/2014

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Littérature française

Le vent de la liberté

Pierre Langlois n'était qu'un adolescent de 17 ans lors de la mobilisation générale de la seconde guerre mondiale. Le coeur serré, il voit partir son père, ses amis et de ce jour une idée ne quittera plus son esprit. Il savait déjà qu'il ferait tout pour retrouver son père sur les champs de bataille. Il s'engagea dès qu'il le put. La vraie guerre, il la connut rapidement en étant envoyé comme convoyeur où il découvrit les yeux horrifiés, les premiers prisonniers de guerre morts et entassés pêle-mêle les uns sur les autres, servant de rempart contre le froid pour les officiers allemands. Il connut le martèlement terrifiant de l'artillerie allemande meurtrir tout sous son passage. Il connut une peur indescriptible en faisant face aux vagues d'assauts d'un adversaire puissamment armé. Il se retrouva à combattre dans des endroits très exposés. Pis quand les armées allemandes commencèrent à se désagréger, il connut les cruelles batailles contre les partisans plus sauvages et plus impitoyables encore. Avec ses camarades, il se retrouva lancé dans des combats désespérés qui lui firent perdre la raison. Démobilisé, et rapatrié, peu de temps avant la fin définitive des combats, il se refit une santé physique et mentale, dans un hôpital militaire avant de pouvoir se consacrer à sa petite amie Hélène, et faire des projets d'avenir où la guerre et ses souffrances resteraient éloignées. Personne ne doutera de son courage au combat, dans la peur, la misère ainsi que dans l'horreur, chaque jour renouvelé. Cette histoire appartient à Pierre et à tous ses compagnons de combat pour que leurs souffrances, leurs sacrifices ultimes ne soient jamais oubliés, et pour que chacun se souvienne longtemps à travers le temps que tous ces soldats qui combattirent jusqu'au bout de leurs forces luttèrent pour notre liberté et notre identité.

10/2021

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Publicité

40s. All-American Ads, Edition français-anglais-allemand

Au début de la décennie, l'Amérique était en guerre. Le patriotisme faisait partie intégrante de la vie quotidienne, et ce sentiment se reflétait dans la publicité. Quand l'Amérique est sortie victorieuse en 1945 des ténèbres de la Seconde Guerre mondiale, le boom économique de l'époque a favorisé l'augmentation la plus spectaculaire de la qualité de vie, de l'excès et du consumérisme. La fin de la guerre a également apporté une fierté et une prospérité sans précédents au peuple américain, et rien ne reflète mieux la nouvelle vague de consumérisme et de progrès que les publicités de l'époque. Le pouvoir d'achat a considérablement augmenté au cours de la seconde moitié de la décennie, avec un marché du travail florissant et des salaires plus élevés. Grâce au nouveau projet de loi G. I. Bill, des logements abordables ont été pour la première fois mis à la disposition des anciens combattants de retour au pays. Les gens étaient prêts à adopter l'idée du rêve américain. L'après-guerre a supposé un flot de produits et de services pour tous les besoins et toutes les occasions, parvenant à chaque recoin de la société. Tout, du divertissement aux voyages et aux automobiles, en passant par l'alcool et le tabac, la mode et la beauté, la nourriture et les boissons, était très demandé et à portée de main. Cette période a ouvert les vannes des achats, les annonceurs cherchant à répondre aux besoins d'une population qui se remettait d'années de rationnement. Cette collection captivante éditée par Jim Heimann plonge dans la période frénétique, intense et lumineuse de la vie et de la publicité américaines dans les années 1940.

06/2023

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ouvrages généraux

La cavale des collabos

Trois quarts de siècle après son naufrage, la Collaboration continue de faire l'objet d'articles, d'ouvrages et de films. Mais la fuite des collaborateurs après-guerre constitue un angle mort de la recherche historique. Quelles ont été les attitudes des hommes de Vichy à partir du grand tournant de la guerre, en février 1943, après la bataille de Stalingrad, quand les plus lucides ont compris que le Reich ne pouvait plus l'emporter, et surtout en juin 1944, après le débarquement de Normandie ? Quelle trace ont-ils laissé dans la mémoire collective ? Le 20 juin 1944, la fin du régime de Vichy et le départ du Maréchal Pétain, puis la Libération de Paris le 25 août, marquent la fin d'un monde et donnent le signal de la dispersion pour ceux qui vont devenir les "maudits" de l'après-guerre. Nombre d'entre eux choisiront la fuite et la clandestinité pour échapper à l'épuration, en attendant des jours meilleurs... D'abord en Allemagne, et ce jusqu'à la fin du conflit, dans une véritable ruée vers l'est direction Sigmaringen, Ulm, Mainau, Mengen. Après-guerre, l'histoire de cette "grande évasion" suivra d'autres itinéraires : en Italie, via les réseaux du Vatican, en Suisse, théoriquement neutre mais véritable plaque tournante du fascisme européen, en Argentine ou au Canada. François Broche dresse ici le tableau chaotique et sanglant de cette France de Vichy après Vichy, de ces destins individuels dont beaucoup ont finalement abandonné les ambitions du fascisme français, quand d'autres tentèrent sans relâche de les faire revivre. Grand historien français, spécialiste de l'armée française sous l'Occupation, de la France Libre et de la collaboration, François Broche a notamment publié Le Bataillon des guitaristes (Fayard, 1971), Histoire de la collaboration (avec Jean-François Muracciole, Tallandier, 2017) et La Cathédrale des sables (Belin, 2019).

10/2023

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Décoration

La pub est déclarée ! 1914-1918

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. La publicité ne restera pas insensible à cet événement : mieux, elle va incorporer le conflit dans son discours. Elle saura progressivement attendrir l'arrière, galvaniser la fibre patriotique, ou encore fustiger l'ennemi. Mais si la pub choisit son camp et s'unit derrière le drapeau, la guerre deviendra son formidable prétexte pour vendre tout et n'importe quoi. Très vite, il ne sera plus surprenant de faire cohabiter dans la presse une réclame pour un masque à gaz antiasphyxiant avec de la poudre de cacao, tandis que les mérites de tel ou tel savon côtoieront un encart pour une jambe de bois articulée, évidemment 100% française. La pub est déclarée raconte l'épopée de la Grande Guerre du point de vue de cette réclame. À travers un florilège d'illustrations, ce livre nous permet d'entrevoir les années 1914-1918 comme celles d'un marché publicitaire florissant. Pour suivre le fil du conflit, Didier Daeninckx invente le personnage d'une jeune dactylo de l'agence Siècle publicité qui va devoir redoubler d'ingéniosité pour trouver les slogans les plus prompts à vendre la guerre. La pub est déclarée nous documente sur l'avènement de la publicité dans l'ère de la modernité. Celle d'une réclame au génie cynique, soignée, et confiée à de grands illustrateurs. Après Le Der des der, illustré par Tardi, et Cannibale, Didier Daeninckx poursuit son travail d'écrivain inspectant les remous du XXe siècle. Sa plume fait état des traits d'une époque clé de notre histoire, puisqu'elle nous plonge au plus près de la vie quotidienne de millions de Français.

10/2013

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Sciences historiques

Monclar. Le Bayard du XXe siècle. Mémoires relatés par ma fille

"Héros légendaire, guerrier tel qu'on en a connu seulement dans les récits populaires ou sur les images d'Epinal, un héros fait pour le baroud et pour la gloire". Ainsi les journalistes annonçaient-ils la disparition de l'officier le plus décoré de France, à une époque où tout le monde connaissait le général Monclar (1892-1964) qui signait autant de photos dédicacées que la môme Piaf et que BB. Car, pour les anciens combattants du XXe siècle de la France libre comme de la Résistance intérieure, il restait leur "héros national", ce chevalier d'un autre temps qui guerroya partout, sans épouser aucun parti politique. Raison pour laquelle il disparut de l'Histoire de France. Appelé par les poilus l'As des As, il termina la Grande Guerre avec sept blessures et onze citations. Du Maroc au Levant en passant par l'Asie et la vieille Europe, le lecteur revit le corps à corps des tranchées, les campagnes africaine et tonkinoise du Légionnaire et la seule victoire de 40, jusqu'à l'épopée coréenne. A partir d'archives inédites, sa fille relate la vie de ce soldat chrétien, stratège, meneur d'hommes vénéré par ses soldats qu'il aimait comme ses enfants, et de ses officiers qui le prirent pour modèle. De son récit historique qui se lit comme un roman d'aventures, jaillit le caractère bien trempé de ce soldat rompu à tous les pièges de la guerre, ceux de la guerre révolutionnaire et ceux des politiques ou des assassins de l'opinion. Une vraie leçon de maintien, d'honneur et de fidélité d'un gentilhomme de guerre, à méditer par les nouvelles générations en proie au doute ou au découragement face aux assauts des ennemis de la France et de notre civilisation chrétienne.

11/2014

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Histoire internationale

1914-1918 : les juifs dans la tourmente à travers la carte postale

Au début de la Grande Guerre, la nation devient une valeur supérieure aux classes sociales comme aux religions. Partout, le curé, le pasteur, le rabbin et l’iman des colonies bénissent ensemble les troupes mobilisées. Tant et si bien que la guerre va opposer les juifs des deux camps. Patriotes en chacun des pays belligérants, ils n’expriment pas de pensée propre sur la guerre. Ils ne se distinguent que dans les pays où ils subissent des persécutions. Néanmoins, l’antisémitisme que les unions sacrées avaient relégué au second plan revient rapidement tandis qu’en Russie, et surtout en Ukraine, la guerre civile qui annonce la révolution d’Octobre 1917 s’accompagne de pogroms. En Allemagne et dans la petite Autriche réduite à elle-même, la défaite et les convulsions qui en découlent préparent directement le nazisme. Le Parlement allemand réuni à Weimar proclame la République et celui de Vienne fait le même choix. Dans les deux nations germaniques, les juifs placent leurs espoirs en ces nouveaux régimes fondés sur la démocratie. Ils accèdent à des responsabilités politiques. Il s’en trouve, aussi, à la tête des mouvements révolutionnaires qui tentent d’établir une jonction entre la révolution russe, la révolution allemande et les insurrections qui éclatent dans l’Empire austro-hongrois. Les conséquences seront tragiques. Radicalisés par la défaite, des officiers et sous officiers forment des Corps Francs. Ils enlèvent et assassinent Rosa Luxemburg à Berlin et se chargent à Munich de liquider Kurt Eisner, président d’une éphémère République des Soviets de Bavière. Ces Corps Francs, tolérés par les dirigeants sociaux démocrates et libéraux de la République de Weimar préfigurent l’avenir. On y trouve le capitaine Rhöm, fondateur du parti nazi, Rudolf Hess, Reinard Heydrich et Martin Borman.

11/2014

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Littérature étrangère

Dobryd

J'ai écrit Dobryd parce que je ne me retrouvais pas dans tous les textes écrits sur les enfants dans la guerre. Ce qui manquait, c'est cet étrange mélange de terreur et d'euphorie qui a caractérisé ma propre expérience. J'ai abordé l'écriture de ce livre comme de la fiction, une fiction fondée sur mon histoire personnelle. Et surtout, je voulais éviter la sentimentalité et le pathos. A. C. " À cinq ans, j'avais passé la moitié de ma vie cachée dans le fenil d'une grange. " Dès la première phrase, le ton est donné. Juive polonaise, la narratrice est née pendant la guerre. En 1944, l'armée allemande recule devant les Russes, les villages polonais sont libérés, et, enfin, les occupants du grenier revoient le jour. La petite fille découvre le monde, dans un festival de sensations et de petits bonheurs quotidiens, alors qu'autour d'elle tout n'est que ruines et désolation. Sa mère et sa tante, après une étape dans un campement militaire, s'installent à Dobryd, leur ville d'origine, dans deux pièces épargnées par les tirs. Les trois survivantes peu à peu organisent leur retour à la vie. Par la voix de la tante, émerge le monde englouti d'avant la guerre, temps béni où le grand-père, propriétaire terrien cosmopolite, régnait sur une famille prospère et éclairée. Passent aussi, comme des ombres, les destins tragiques des premiers persécutés. Les conditions matérielles devenant de plus en plus difficiles, et l'antisémitisme de plus en plus insupportable - l'opportunisme des paysans est ici remarquablement évoqué -, la famille finira par émigrer au Canada, où Ann Charney vit aujourd'hui encore. De son enfance dans la guerre, l'écrivain a tiré une formidable leçon de vie. Pour preuve, ce livre lumineux.

02/2003

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Littérature française

Mado Dondedieu. Tome 1

Publié dans les années 1970 par Régine Deforges, Mado Dondedieu étonne par la légèreté de son ton, son immoralité et la hardiesse de ses mœurs pour un texte écrit au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Connu de rares collectionneurs qui en parlaient avec fougue, ce roman méritait d'être porté à la connaissance d'un plus large public afin qu'il devienne un véritable classique du genre. L'intérêt de ce texte, outre sa franche et candide impudeur, réside dans le destin de ses protagonistes que nous suivons du mariage de Mado jusqu'à l'apaisement de ses sens. Mais, plus encore, il couvre une large période qui commence dans les années trente pour s'achever dans une France de l'Après-guerre en pleine reconstruction. Profitant de la naïveté et de la faiblesse d'un mari amoureux qu'elle sait mener à sa guise, Mado Dondedieu pour qui les strictes conventions du mariage ne sont pas faites va se construire un monde dédié à son plaisir et à l'assouvissement de ses sens. D'une plume allègre, ce roman est un régal pour les amateurs de textes érotiques et les curieux qui vont revivre une France lointaine où les Panhard emportent de jolies jeunes femmes en vichy rose et bas couture. On sait peu de chose sur Henriette d'Épernay, si ce n'est le souvenir qu'en a Régine Deforges : " je me souviens d'un vieux monsieur très élégant au regard polisson. " Publié en 2 tomes en raison de l'importance du texte, le premier couvre les fiançailles de Mado jusqu'aux prémisses de la guerre. Le deuxième tome nous emmène des années noires de la guerre à la Libération, seconde partie plus grave, mais où les sens et le désir restent toujours en éveil comme s'ils étaient un rappel permanence à la force de la vie.

02/2005

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

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Littérature française

Il pleurait des larmes de sang

Pierre Langlois n'est qu'un adolescent de 17 ans, lors de la mobilisation générale, de la Seconde Guerre mondiale. Le coeur serré, il voit partir son père, ses amis et de ce jour une idée ne quittera plus son esprit. Il savait déjà qu'il ferait tout pour retrouver son père sur les champs de bataille. Il s'engagea dès qu'il le put. La vraie guerre, il la connut rapidement en étant envoyé comme convoyeurs où il découvrit les yeux horrifiés, les premiers prisonniers de guerre morts et entassés pêle-mêle les uns sur les autres, servant de rempart contre le froid pour les officiers allemands. Il connut le martèlement terrifiant de l'artillerie allemande meurtrir tout sous son passage. Il connut une peur indescriptible en faisant face aux vagues d'assaut d'un adversaire puissamment armé. Il se retrouva à combattre dans des endroits très exposés. Puis quand les armées allemandes commencèrent à se désagréger, il connut les cruelles batailles contre les partisans plus sauvages et plus impitoyables encore. Avec ses camarades, il se retrouva lancé dans des combats désespérés qui lui firent perdre la raison. Démobilisé, et rapatrié, peu de temps avant la fin définitive des combats, il se refit une santé physique et mentale, dans un hôpital militaire avant de pouvoir se consacrer à sa petite amie Hélène, et faire des projets d'avenir où la guerre et ses souffrances resteraient éloignées. Personne ne doutera de son courage au combat, dans la peur, la misère ainsi que dans l'horreur chaque jour renouvelée. Cette histoire appartient à Pierre et à tous ses compagnons de combats pour que leur souffrances, leurs sacrifices ultimes ne soient jamais oubliés, et pour que chacun se souviennent longtemps à travers le temps que tous ces soldats qui combattirent jusqu'au bout de leurs forces luttèrent pour notre liberté et notre identité.

12/2014

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Littérature française

Des millions de vies pour la liberté

Pierre Langlois n'était qu'un adolescent de 17 ans lors de la mobilisation générale de la seconde guerre mondiale. Le coeur serré, il voit partir son père, ses amis et de ce jour une idée ne quittera plus son esprit. Il savait déjà qu'il ferait tout pour retrouver son père sur les champs de bataille. Il s'engagea dès qu'il le put. La vraie guerre, il la connut rapidement en étant envoyé comme convoyeurs où il découvrit les yeux horrifiés, les premiers prisonniers de guerre morts et entassés pêle-mêle les uns sur les autres, servant de rempart contre le froid pour les officiers allemands. Il connut le martèlement terrifiant de l'artillerie allemande meurtrir tout sous son passage. Il connut une peur indescriptible en faisant face aux vagues d'assaut d'un adversaire puissamment armé. Il se retrouva à combattre dans des endroits très exposés. Pis quand les armées allemandes commencèrent à se désagréger, il connut les cruelles batailles contre les partisans plus sauvages et plus impitoyables encore. Avec ses camarades, il se retrouva lancé dans des combats désespérés qui lui firent perdre la raison. Démobilisé, et rapatrié, peu de temps avant la fin définitive des combats, il se refit une santé physique et mentale, dans un hôpital militaire avant de pouvoir se consacrer à sa petite amie Hélène, et faire des projets d'avenir où la guerre et ses souffrances resteraient éloignées. Personne ne doutera de son courage au combat, dans la peur, la misère ainsi que dans l'horreur, chaque jour renouvelé. Cette histoire appartient à Pierre et à tous ses compagnons de combat pour que leurs souffrances, leurs sacrifices ultimes ne soient jamais oubliés, et pour que chacun se souvienne longtemps à travers le temps que tous ces soldats qui combattirent jusqu'au bout de leurs forces luttèrent pour notre liberté et notre identité.

10/2017

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Histoire internationale

Les grands capitaines. D'Alexandre le Grand à Giap

Les portraits hauts en couleur de 15 génies de la guerre, de l'antiquité à nos jours et de la France aux steppes d'Asie. Jusqu'à une époque récente, l'histoire fut associée à la guerre, la guerre fut associée aux grandes batailles, et les grandes batailles furent associées aux "grands capitaines", selon l'expression consacrée. Que le capitaine reste au milieu de ses troupes, épée à la main, qu'il soit à quelques centaines de mètres du front à donner des ordres à ses chefs de corps ou à des dizaines de kilomètres à réordonnancer la marche de milliers de chars et de dizaines de milliers d'hommes, il reste celui par qui se joue le sort de la bataille. Mais si le grand capitaine, pour Arnaud Blin, est bien celui qui dirige les armées et élabore ses stratégies, il est surtout celui dont le rare talent le place dans une catégorie à part parmi les chefs militaires. En fin de compte, seule une poignée de personnalités d'exception peut se targuer de faire partie de cette élite. Dès lors, et si l'on considère que la guerre est un art, les quinze hommes dont ce livre dresse le portrait ont porté celui-ci à son apogée, chacun usant de moyens et de techniques propres à son environnement culturel, avec un style et une touche personnels qui font toute la singularité de leur talent individuel. De l'âge classique – Alexandre le Grand, Hannibal, César – au monde contemporain – Napoléon, Joukov, Giap – en passant par le Moyen Age et l'époque moderne – Saladin, Gengis Khan, Tamerlan, Turenne... –, ce sont ainsi quinze styles de commandement et de génie militaires qui se trouvent ici brillamment analysés et racontés.

05/2018

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Histoire internationale

Les incertitudes de la nation en Angola. Aux racines sociales de l'Unita

Comment analyser le nationalisme en situation coloniale sans céder au déterminisme du grand récit de la Nation ? Comment rendre compte de ses fondements culturels sans en offrir une vision linéaire et mécanique ? L'histoire du nationalisme en Angola est une histoire de divisions. La guerre d'indépendance (1961-1974) n'a en effet pas seulement opposé la puissance coloniale aux nationalistes angolais ; elle a également conduit à une lutte fratricide entre deux, puis trois mouvements rivaux. Cette lutte s'est ensuite prolongée, dès l'indépendance du pays en 1975, en une guerre civile sanglante qui allait durer jusqu'en 2002. Afin de comprendre les racines de ces divisions, ce livre se penche sur l'histoire sociale et politique du planalto central de l'Angola, la région qui a vu naître l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita). Il offre une analyse inédite du rôle social et politique des missions et Eglises chrétiennes qui, dans le contexte du colonialisme portugais, ont représenté l'unique voie d'ascension sociale pour la très faible proportion d'Angolais parvenus à sortir des marges politiques, sociales et économiques dans lesquelles le système colonial les avait confinés. Les imaginaires négociés au sein des missions chrétiennes ont ainsi joué un rôle central dans l'histoire de l'Unita et dans les dynamiques historiques des divisions du nationalisme angolais comme de la guerre civile. En interrogeant les modalités de leur ' passage au politique", ce livre met également en évidence le caractère contingent et indéterminé des liens entre un imaginaire social et son utilisation à des fins de mobilisation politique. Par-delà le cas angolaiss cet ouvrage est une contribution majeure à l'étude des nationalismes et/à la réflexion sur les rapports entre religion, guerre et formation de l'Etat.

07/2015

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Wall Street et l’ascension de Hitler

En mettant au jour un cloaque de mensonges, de tromperies et de duplicités, Antony Sutton révèle l'un des faits le plus marquant, et pourtant jamais rapporté, de la Seconde Guerre mondiale : que des banques de Wall Street et des grandes entreprises nord-américaines ont soutenu l'ascension de Hitler vers le pouvoir, en finançant l'Allemagne nazie et en faisant des affaires avec elle. En suivant minutieusement la piste de ce secret bien gardé, grâce à des documents et des témoignages incontestables, Sutton parvient à la conclusion que la catastrophe de 1939-45 bénéficia surtout à un groupe privilégié d'initiés financiers. Il donne le compte-rendu détaillé, preuves à l'appui, du rôle abject que jouèrent les Morgan, les Rockefeller, les frères Warburg ou les Ford, directement ou à travers leurs entreprises, et tous ceux qui financèrent les préparatifs de la guerre la plus sanglante et la plus destructrice de l'Histoire. " Wall Street et l'Ascension de Hitler " est le troisième volume d'une trilogie consacrée à l'implication directe des financiers new-yorkais dans la révolution Lenino-trotskiste en Russie, l'élection de Franklin D. Roosevelt aux Etats-Unis et la montée du nazisme en Allemagne. "La contribution du capitalisme nord-américain aux préparatifs de guerre allemands a été phénoménale et, sans elle, l'Allemagne n'aurait jamais eu la capacité militaire qui conduisit au massacre de millions de personnes innocentes. (...) Non seulement ces banquiers et hommes d'affaires nord-américains avaient conscience de la nature du nazisme, mais ils assistèrent le nazisme à chaque fois qu'ils y avaient intérêt – en sachant parfaitement que la conséquence probable serait une guerre impliquant l'Europe et les Etats-Unis."

03/2021

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Histoire de France

Un évêque aux armées en 1916-1918. Lettres et souvenirs de Mgr de Llobet

Les écrits laissés par les acteurs de la Grande Guerre sont innombrables et chaque année l'édition en tire de nouveaux de l'oubli. Ceux de Mgr de Llobet ne seraient pas exceptionnels si leur auteur n'avait été, avec Mgr Ruch, l'un des deux évêques aux armées, les seuls que leur âge ait permis de mobiliser. Ses nouvelles qu'il donne du front à son diocèse de Gap sont publiées au fur et à mesure dans la Quinzaine religieuse locale ; elles font ainsi de lui, à partir du 15 mars 1916, date de son incorporation, un véritable correspondant de guerre ; elles donnent aussi le contexte de ses manuscrits : lettres de 1917 et souvenirs du front de l'Aisne (mai-septembre 1918). Ces documents permettent d'esquisser la personnalité de l'auteur, son nationalisme de droite, sa spiritualité. Ils évoquent aussi l'action de l'aumônier militaire et celle, plus spécifique, de l'évêque avec l'administration du sacrement de confirmation à de nombreux poilus, sa participation à l'action du Comité catholique de propagande auprès des pays neutres présidé par Mgr Baudrillart... Le 19 novembre 1917, Rome le charge avec Mgr Ruch de la direction spirituelle des ecclésiastiques aux armées. Mais le gouvernement français se méfie ; cet essai de hiérarchisation de l'aumônerie s'avère prématuré. Après la guerre, la position de Mgr de Llobet est significative de la formation de l'esprit ancien combattant dans l'épiscopat. Il est d'autant plus déçu par les traités de paix qu'il a participé, au début de 1920, à la mission du cardinal Dubois affirmant la présence française au Proche Orient et dans les Balkans. Ses fortes amitiés consolidées par la guerre ou nouées au front avec de futurs collègues, P. Rémond, J.-G. Saliège... dépassent les clivages politiques et durent jusqu'à sa mort (1957).

12/2003

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Décoration

Agit-tracts. Un siècle d'actions politiques & militaires

Qui n'a jamais eu de tract entre les mains ? Difficile d'imaginer que ce modeste bout de papier, tout juste bon à être jeté, fut pendant longtemps une arme capable de provoquer des séismes politiques. Depuis qu'il existe sous la forme de libelle, de mazarinade ou de pamphlet, son pouvoir de nuisance n'est plus à démontrer. Si l'affiche couvre les murs, le tract occupe la rue où il circule facilement de main en main. Grâce à son petit format et à son impact visuel, il devient à l'approche du xxe siècle un outil essentiel pour mener des actions politiques et militaires. Information, contre-information, désinformation, guerre psychologique, propagande électorale et manifeste, la bataille du tract se joue sur tous les fronts. Pourtant, le rôle de cette "littérature de rue" reste encore largement sous-estimé voire méconnu. A travers l'étude de centaines de documents, souvent inédits, Agit-tracts nous fait découvrir autrement un siècle de batailles idéologiques. De l'affaire Dreyfus à Mai 68, en passant par la Grande Guerre, le Front populaire, la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Indochine ou encore celle d'Algérie, le tract est un moyen de diffuser des vérités souvent crues et affranchies de toute censure. S'il comble jusque dans les années 1970 les vides d'une information sous contrôle, il abreuve aussi d'illustrations une société dans laquelle les images sont rares. Or, à l'instar de l'affiche, le tract constitue un important support de création graphique. Pour appâter, convaincre ou informer, les mots ne suffisent pas, il faut aussi des idées et de bons visuels. Toutes les techniques sont mobilisées pour amadouer l'homme de la rue : bandes dessinées, caricatures, photomontages, illustrations à la plume, au fusain ou à la gouache, rien n'est trop bien pour l'intox, rien n'est trop beau pour triompher.

11/2015

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Sciences historiques

L'enfer dans les cieux

L'action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale alors que l'US Air Force bombarde l'Allemagne. L'appareil chargé de ces missions est un B-17... Aux commandes se trouvent deux hommes : Werner Goering, le pilote et Jack Rencher, le copilote. Tous deux sont des patriotes américains, issus du peuple et excellents professionnels. Pourtant... le copilote a reçu l'ordre d'abattre le pilote si jamais leur avion devait se poser en catstrophe sur le territoire allemand. L'ordre est " TOP SECRET ". Il émane du FBI qui se méfie de Werner Goering qu'il prend pour le neveu de Hermann Göring, le patron de la Luftwaffe... Mais cet ouvrage est également un témoignage passionnant sur la vie difficile des petites gens dans l'Amérique profonde des années 40. Jack Rencher est un exemple parfait de " l'american way of life " à cette époque. Quant à Werner Goering, il est l'incarnation de l'autre face de l'Amérique, celle du devoir, de la religion et du dévouement dont ont fait preuve les immigrés envers le pays qui les a accueillis en si grand nombre. C'est un tableau d'une Amérique contrastée qui n'existe plus aujourd'hui. Par ailleurs, cet ouvrage est une description remarquable de l'état d'esprit des militaires américains tout au long de la guerre. On suit l'évolution de la politique de défense des USA, son efficacité mais aussi son côté obscur lorsqu'il s'agit de pertes humaines. Les chiffres fournis par l'auteur permettent de se faire une idée de l'ampleur de l'effort de guerre américain et de l'abnégation des hommes qui partaient pour des missions dont ils n'étaient absolument pas certains de revenir. Un véritable " tableau vivant " pour tous ceux qui n'ont jamais connu la guerre autremment que par le cinéma.

03/2016

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De la Révolution à nos jours

Le débarquement

Un livre à hauteur d'enfant, pour tout savoir sur le débarquement, événement crucial de la Seconde Guerre mondiale ! Dans la collection "Mes p'tites questions Histoire". Seize questions d'enfants pour un panorama complet du débarquement en Normandie du 6 juin 1944 C'est quoi, le débarquement en Normandie ? Il s'est passé quoi, avant le débarquement ? Pourquoi on a fait le débarquement ? Qui a construit le Mur de l'Atlantique ? Pourquoi les Alliés ont choisi la Normandie ? Les Alliés ont tous débarqué par la mer ? Pourquoi les plages du débarquement ont des noms anglais ? Comment s'est passé le débarquement ? Qui sont les soldats du débarquement ? Il s'est passé quoi, à Sainte-Mère-Eglise ? Il y a eu d'autres débarquements ? Pourquoi on appelle le 6 juin 1944 "le jour le plus long" ? C'est vrai qu'il y avait des messages codés ? Après le débarquement, la guerre est finie ? Les soldats ont peur pendant le débarquement ? Il reste quoi, du débarquement en Normandie ? Des informations précises, validées par un historien, accessibles aux enfants On récapitule ce qu'il s'est passé avant le débarquement, pour poser le contexte historique. Puis on apprend pourquoi cette date et ce lieu ont été choisis, quelles ont été les étapes du débarquement, pourquoi cela sonne le début de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Puis on explique comment la guerre se termine. Un livre conçu pour aider le lecteur dans ses apprentissages Des réponses pédagogiques et documentaires, via des explications courtes et ludiques, des images vives et précises qui immergent au coeur du débarquement. Des pages protégées et maniables. Et, surtout, une frise dépliable qui accompagne le lecteur dans sa prise de connaissance de la période.

04/2024

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Sculpteurs

Un atelier dans la Marne

La monographie sur le sculpteur Patrice Alexandre rend compte de la démarche d'un artiste confronté à l'implantation de son atelier dans la Marne (entre les batailles napoléoniennes et les premières batailles de la Guerre 14-18) au territoire et à l'esprit des lieux. " Ce n'est pas le but qui intéresse, ce sont les moyens pour y parvenir ". Georges Braque- Le jour et la nuit - cahiers de Georges Braque 1917-1952 Gallimard NRF De son atelier situé dans la Brie Champenoise, les sculptures généralement modelées en terre interprètent les malheurs de la Guerre, se penchent sur les mythes, la ruine et le règne animal. Actuellement, la mise en scène théâtrale lui ouvre de nouveaux cheminements à la rencontre de l'autre. Parmi ses commandes publiques, on peut citer le monument à Saint John-Perse au muséum d'histoire naturelle Paris, l'oeuvre d'art monumentale pour le réservoir Aube près de Troyes, l'Artothèque de Cayenne : Guyane française, le monument aux victimes de la Gestapo à Reims, à l'église de Cormicy : la sculpture à Sainte Julitte et St Cyr, le monument à la fraternité à Soizy au bois, le mémorial de l'hommage de la France à l'Irlande à Dublin cimetière de Glasnevin : mise en oeuvre avec la participation de l'école des beaux arts de Paris. Quelques expositions personnelles : musée royal de l'armée et d'histoire militaire Bruxelles, la base sous marine de Bordeaux, le musée Gajac à Villeneuve sur Lot, nombreuses manifestations autour des interprétations des monuments aux morts de la Grande Guerre en France. Co mise en scène des lettres de guerre de Fernand Léger : Léger au front jouée en France, en Allemagne et en Autriche.

12/2023

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Histoire internationale

Les luttes armées en Amérique latine

Ce continent a toujours connu la violence. Aujourd'hui la fin de la guerre froide contribue à l'apaisement. Mais il reste quelques foyers de lutte dont on ne voit pas bien la fin prochaine.

10/1991

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Littérature étrangère

Le pré-printemps

Cezary, jeune citoyen polonais d'un Etat fantôme, voit sa vie bouleversée par la Grande Guerre et la Révolution bolchevique. Il entame sa longue marche vers le remembrement de son âme et de son pays.

02/2020

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Poésie

Du sable à la mer

Dans une langue épurée, Nelly Froissart s'empare poétiquement des images pour dire la douleur, la guerre et la beauté des exils. Ce sont de courts poèmes, très forts, à la fois limpides et ténébreux.

08/2023

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12 ans et +

L'empreinte de cinq

Nous pensions qu'une fois réunis nous serions vainqueurs. Mais nous ne sommes pas prêts. La garde doit être au complet. Nous avons perdu des batailles, mais pas la guerre ! Rien n'est encore joué...

04/2014

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Policiers

Monsieur Majestyk

Ancien du Vietnam, il rêvait d'une vie paisible et faisait pousser des melons. Mais la malchance voulut que la compagnie d'un Mafioso lui soit imposée. Et ce fut bien pire que la guerre.

05/1989

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Poésie

Le temps si long

Journal anonyme d'une jeune fermière attendant le retour de son amour ayant rejoint les troupes juste à la fin de la guerre de 1945. Ce texte "brut" est annoté de poèmes d'Edith Azam.

04/2018

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BD tout public

Laowai Tome 2 : La bataille de Dagu

"Lao-Wai", c'est par ce terme que les Chinois désignent les étrangers à l'empire du Milieu. François Montagne en est assurément un - lui, le soldat français plongé en pleine guerre de l'opium...

01/2018

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Littérature française

Jeannine

C'est le récit d'une traversée de la guerre par une adolescente, dans un village alsacien de montagne. Violence, peine, joie, amitié, conscience. Quand les histoires de tous les jours racontent la grande Histoire.

05/2021

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Sciences historiques

De l'épopée vénitienne aux révolutions corses. Engagements militaires et combats politiques insulaires (XVe-XVIIIe siècles)

De la fin du XVe siècle à sa chute en 1797, la république de Venise employa des milliers de mercenaires corses pour servir son expansion territoriale dans le nord de la Péninsule, intervenir lors de ses conflits avec l'archiduché d'Autriche et l'Espagne, et participer à toutes les grandes guerres qui l'opposèrent à l'Empire ottoman : Chypre (1570-1573), Candie (1645-1669) ou les deux guerres de Morée (1684-1699 et 1714-1718). Cet exil massif qui toucha près de 10% de la population insulaire en âge de porter les armes ne fut pas sans conséquences pour la société corse, et notamment sur le mode de représentation politique des élites corses qui en avaient fait l'expérience. La bonne administration et la tradition militaire de Venise, dernier Etat italien réellement indépendant, contrastaient en effet avec celles de Gênes. Ce modèle inspira naturellement les propositions réformatrices de Luigi Giafferi, capitaine au service de Venise lors de la première guerre de Morée et, après son retour dans l'île, Noble Douze et orateur de la Corse. Précoces partisans de la rupture totale avec Gênes, hostiles à toute concession aux démarches de soumission exigées sous la pression des interventions militaires impériales et françaises, les Corses de Venise jouèrent un rôle politique original jusqu'au ralliement du colonel Marc Antonio Giappiconi au gouvernement national, en août 1764, devant la menace de la conquête française. S'appuyant sur de nombreuses sources inédites, l'ouvrage apporte sa contribution à la connaissance des phases fondatrices de la révolution de Corse. Il rappelle que, dès 1731, le peuple corse a rompu avec Gênes et qu'en 1736 il s'est érigé pour la première fois en Etat libre et indépendant doté de lois fondamentales, d'une monnaie et d'une armée. Ce faisant, il rend justice aux rôles précurseurs de Luigi Giafferi, Erasmo Orticoni, Sebastiano Costa, mais aussi à celui de Théodore de Neuhoff, aristocrate rebelle, injustement caricaturé et qu'il convient de replacer dans le faisceau des soutiens napolitains, hollandais et anglais à la Corse insurgée, ainsi qu'à celui du maréchal Schulemburg, chef des armées vénitiennes.

01/2018