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Lauren Walker

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Histoire des religions

La grande Marie ou le luxe de sainteté

Imaginons une barque qui remonte le fleuve Saint-Laurent, entre ses rives escarpées, depuis Tadoussac et accoste à Québec le 1er août 1639 après une escale à l'île d'Orléans. Dans cette barque, éprouvées par trois mois de traversée depuis Dieppe, trois religieuses ursulines, dont l'une, ayant quitté son couvent de Tours, dotée d'un fort tempérament, aussi bien tournée vers l'action que vers la mystique, apparaît déjà comme une figure centrale : Marie de l'Incarnation. N'imaginons plus. A quatre siècles de distance, c'est son portrait que brosse ici, d'une main leste, d'un oeil admiratif, l'écrivain Carl Bergeron, séduit par la force de caractère, les qualités d'organisatrice et le grand talent d'épistolière d'une femme portée par un désir d'absolu et celui, tout aussi impérieux, qui la poussera à faire corps avec ce pays de froid dément, de rochers austères et de forêts implacables, à apprendre les langues autochtones, à y bâtir un monastère, à enseigner, à s'abandonner à l'Amour avec des élans que nous savons plus comprendre. Ce faisant, Carl Bergeron tend à la religieuse de fer et de chair un miroir qui fera paraître étriquées notre époque, ses lâchetés, son amnésie souvent. Il prend la mesure de son legs, interroge la société québécoise issue de la Nouvelle-France. D'un même coup de fleuret, il égratigne l'université quand elle n'est que refuge, l'esprit bourgeois quand il n'est que calcul. Plus que tout, son chant d'amour à la "Grande Marie" , aussi beau que nécessaire, est tourné vers l'avenir : "N'allons pas croire, naïfs que nous sommes, que Marie est morte en 1672 et qu'elle s'est arrêtée là. [... ] Il se pourrait que le XXIe siècle fasse de Marie de l'Incarnation une contemporaine, et la ressuscite plus proche et vibrante à notre conscience qu'un Proust, un Céline ou un Joyce".

08/2021

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Correspondance

Lettres à Pierre Monnier. 1948-1952

Septembre 1948 : la Providence a pour nom Pierre Monnier, caricaturiste sous le nom de Chambri, qui profite de la tournée d'un groupe folklorique auvergnat pour rencontrer Louis-Ferdinand Céline. Après dix-huit mois de prison, ce dernier vit exilé au Danemark dans une chaumière prêtée par son avocat. Menacé d'extradition, en conflit avec son éditeur Denoël, il n'a rien publié depuis Guignol's band et enrage de voir ses livres indisponibles. Pendant ce temps, le simple "ouvrier" travaille sans relâche à Féerie pour une autre fois. De retour à Paris et bien que le milieu soit exsangue depuis l'épuration, Pierre Monnier compte mettre fin par tous les moyens à ce scandale éditorial. Céline l'encourage de ses invectives : d'abord avec Charles Frémanger (l'éditeur de Jacques Laurent et d'Antoine Blondin) la republication sous le manteau de Voyage au bout de la nuit (1949), puis la création par le novice Monnier de sa propre Maison - les Editions Frédéric Chambriand - pour mettre en circulation Casse-pipe et Mort à crédit. La détestation de Céline pour les éditeurs et ses logorrhées d'homme meurtri ne l'empêchent pas d'accorder sa confiance à Pierre Monnier, qui rejoint le petit cénacle des fidèles composé de Marie Canavaggia, Jean-Gabriel Daragnès, Albert Paraz ou Marcel Aymé. L'éditeur de fortune lui sert également de courroie de transmission avec Tixier-Vignancour qui tente à Paris d'obtenir son amnistie (procès en 1950). Bien que malmené à son tour, le valeureux Monnier parvient à organiser l'arrivée de Céline chez Gallimard, qui acceptera toutes ses conditions. Une fois le non-lieu prononcé (1951), l'écrivain maudit revient discrètement en France : la saison au purgatoire est loin d'être terminée. Ce douzième volume de la "Série Céline" corrige, approfondit par des notes et complète par des inédits les 313 lettres (ici 325) que Pierre Monnier avait divulguées dans son récit Ferdinand furieux (L'Age d'homme, 1979). On trouvera également en annexe des témoignages de Pierre Monnier et une précieuse documentation sur son aventure éditoriale.

11/2015

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XIXe siècle

Julie, matricule 247

Entre fidélité aux faits historiques et fiction, l'auteure nous livre le destin brisé de Julie Binay. De son enfance au crépuscule de sa vie, en passant par les années de bagne, nous découvrons sa vie, ses aspirations, ses rencontres et son courage. En 1864, Julie naît dans une famille ouvrière, en Normandie. Trente ans plus tard, le bonheur pourrait être à portée de main. Elle est montée à Paris, elle travaille et s'est mariée. Mais la misère finit par causer sa perte. Elle accumule les petits larcins tandis que son époux la pousse à vendre ses charmes. Sa descente aux enfers la conduira jusqu'en prison. En 1895, Julie voit son existence bouleversée par une condamnation à la relégation collective, alors qu'elle a pourtant déjà achevé de purger sa peine. Chassée de France, séparée des siens, elle est envoyée en exil définitif et internée à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane. Commencent alors la survie dans le monde impitoyable du bagne et un combat contre l'asservissement. Sous un climat suffocant, livrée aux maladies, astreinte à des travaux pénibles et privée de la moitié de son maigre salaire, elle fait face aux mornes journées, à l'hostilité de quelques camarades d'infortune, et à l'autoritarisme arbitraire des religieuses. Mais la solidarité et les liens d'affection reviendront éclairer l'existence de Julie. Un destin émouvant qui souligne les ravages de l'exclusion et nous enseigne le courage et la compassion. " Julie et moi sommes nées dans cette même ville de Bolbec ; elle, cent ans avant. Selon John, son arrière-petit-neveu, Julie a vécu durant toute son enfance dans le même quartier que moi ; elle était la fille d'une mère tisserande, comme moi. Toutes ces similitudes entre nous deux m'ont émue et rapprochée de Julie, qui me semblait désormais familière. Ecrire pour redonner vie à cette jeune femme, condamnée si injustement et cruellement à la relégation et à l'exil à vie, ainsi que pour réhabiliter sa mémoire, prenait dès lors tout son sens. " Muriel Meunier

08/2021

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Littérature française

La nostalgie de l'aile

Voici l'histoire d'une non-histoire, celle d'un homme qui aurait pre ? fe ? re ? ne pas e^tre. A uble ? d'un corps qui n'a pour lui que peu de re ? alite ? , il peut sans di culte ? exister a` co^te ? de son enveloppe charnelle. Il devient alors observateur de sa propre identite ? et revient a` la source, celle de son enfance. Une enfance marque ? e par un double manque : la relation avec un fre`re ai^ne ? qui habitait sous le me^me toit, mais qui e ? tait exclu du noyau familial, et la pre ? sence-absence d'un troisie`me enfant dont il occupe la place dans l'imaginaire familial. En grandissant, il recherche le fre`re manquant. Il l'a de ? couvert jeune adulte en la personne d'un e ? tudiant qui semblait exister a` sa place. Cet Uriel moderne, archange solaire, ne t qu'accentuer la solitude mortelle cause ? e par l'e acement de sa personne. Une seconde rencontre, celle d'un chanteur tout aussi ange ? lique, creuse cette disparition de soi comme programme ? e de`s l'enfance Ce re ? cit d'une construction malgre ? soi, traverse ? par une nostalgie sans fond, tempe ? re ? par la pre ? sence bienveillante de la famille actuelle du narrateur et par la re ? ve ? lation de la radio - ou` le son prend la place du corps - emme`ne le lecteur dans un univers a` l'e ? criture singulie`re et sensible. Une expe ? rience de lecture proche de l'apne ? e ou` Pascal Go aux nous emme`ne dans l'intimite ? de son enfance, avec un humour noir, mordant, a` la limite de l'autosabotage. Laurent Quillet explore cette non-pre ? sence au monde dans un travail d'e acement volontaire de sa personne sur d'anciennes photos de famille. Les univers de ces deux hommes se rejoignent et se re ? pondent. Dans leur démarche d'absence et de retrait du monde, ils ont trouvé leur alter ego.

10/2021

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Histoire de la mode

Rébé, broderies haute couture

René Bégué (1887-1987), est à l'origine de Rébé, dont les broderies vont alimenter les créateurs dans le domaine de la haute couture pendant plus d'un demi siècle. René Bégué est un dessinateur de grand talent et un coloriste génial, animé par le goût du faste qui a appris son métier auprès de Poiret et Paquin. Andrée Pichard, que René rencontre au début des années 1920 et qui deviendra son associée et sa femme, a commencé sa carrière comme modiste et possède une excellente connaissance des tissus et a un don particulier pour un agencement et désinhibé des matières. Ensemble ils forment un duo exceptionnel qui va irriguer les plus grandes maisons de haute couture de créations éblouissantes. Rébé est une véritable pépite de la haute couture et du patrimoine textile français, encore inconnu du grand public mais dont le nom résonne comme un mythe chez les couturiers, plus de cinquante ans après la fermeture de l'atelier. En étudiant les croquis, échantillons, les photographies, les modèles conservés dans les archives privées et publiques, l'auteur, Nadia Albertini, retrace pour nous cette histoire fascinante. Pour cela, elle a puisé ses sources dans les magazines de mode de l'époque (Vogue, L'Officiel de la Mode, Harpers' Bazaar, etc.), dans les archives laissées par Rébé au musée des Arts Décoratifs de Paris, au musée du Pays rabastinois, dans celles conservées par les maisons Balenciaga, Dior, Fath, Givenchy, Lanvin, Roger Vivier, Swarovski, Yves Saint Laurent... Nadia Albertini est historienne de la Mode. Elle-même brodeuse, elle collabore avec les plus grandes maisons de couture actuelles... Les recherches qu'elle a menées sur Rébé depuis presque vingt ans l'ont également conduite à rencontrer neuf des anciens collaborateurs du maître brodeur. Leurs témoignages nous plongent dans l'ambiance des ateliers des métiers d'art de l'époque et nous éclairent sur les méthodes et techniques uniques en usage alors.

10/2021

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Histoire de Lyon

A la recherche d'un Lyon disparu. Vie et mort des édifices religieux du IVe au XXe siècle

Les églises médiévales lyonnaises ont connu une vie mouvementée. Nombre d'entre elles furent détruitent lors des confits armés, des guerres de Religion et à la Révolution, mais aussi du fait de l'évolution des pratiques religieuses ou architecturales, ou du développement d'espaces urbains nouveaux. Certaines ont totalement disparu : les anciennes basiliques funéraires Saint-Just et Saint-Laurent de Choulans, Saint-Etienne et Saite-Croix du groupe épiscopal, des chapelles et recluseries. D'autres ont été reconstruites comme Saint-Irénée, Saint-Martin d'Ainay, Saint-Nizier et les premières cathédrales sous Saint-Jean. Grâce à l'intérêt pour le patrimoine, surtout médiéval, qui se développe durant le XIXe siècle, les églises qui étaient encore debout ont été sauvées, mais souvent transformées. A partir de la seconde moité du XXe siècle, l'étude du patrimoine religieux lyonnais connaît un nouvel élan, avec l'essor de l'archéologie du sous-sol et de l'archéologie du bâti. L'auteur brosse ici un portrait de la ville au cours des siècles, en replaçant les données archéologiques dans leur cadre historique et topographique. Il s'appuie sur les recherches archéologiques qu'il a menées à partir des années 1970 et dont il avait publié une synthèse des édifices antérieurs à 750 dans Lugdunum christianum (1998). Le présent ouvrage a pour vocation de compléter ces analyses en fournissant les données plus récentes concernant les époques carolingienne, romane, gothique et moderne. Il traite également des églises construites par les ordres mendiants et qui ont presque toutes disparu, comme celle des Cordeliers de l'Observance, la seule à avoir été l'objet d'une étude avant sa destruction. Ce travail auquel, au fil de l'ouvrage, ont été associés d'autres chercheurs, était d'autant plus nécessaire que les vestiges des édifices de culte ont livré des renseignements de première main sur les périodes les plus anciennes, non seulement sur la vie religieuse mais également sur la topographie urbaine, l'acide économique et la société.

11/2021

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Sociologie politique

Politiques de la violence. Organiser la lutte de la Colombie au Pakistan

Si les violences politiques sont parfois le fait d'individus isolés, elles sont le plus souvent des actions organisées, c'est-à-dire inspirées, parfois planifiées, prises en charge, voire produites par des organisations dont les objectifs sont politiques. Les violences d'origine étatique sont, de loin, les plus meurtrières, mais celles des groupes non-étatiques demeurent une composante essentielle des dynamiques politiques contemporaines, partout dans le monde. Cet ouvrage met, plus particulièrement, l'accent sur ce deuxième type de violences, que la théorie politique considère, par principe, comme illégitime, mais qui, du point de vue des acteurs qui la perpétuent, peut se justifier, notamment quand il s'agit de protéger le statut d'un groupe dominant ou, à l'inverse, d'imposer les revendications d'un groupe marginalisé. Les enquêtes présentées dans cet ouvrage proviennent de chercheur-e-s ayant une longue familiarité avec leur terrain, que ce soit en Afghanistan, en Algérie, au Burundi, en Colombie, en Libye, au Pakistan, en Turquie et, plus largement, au Moyen-Orient. Elles témoignent toutes qu'il ne manque pas d'individus prêts à passer à l'action violente. Cependant, la compétence individuelle dans l'exercice de la violence ne peut devenir une ressource pour l'organisation dont elle émane que si celle-ci est utilisée de manière disciplinée, relativement mesurée, et fidèle au sens que l'organisation lui confère. Le problème central des organisations qui y recourent n'est donc pas tant de produire de la violence que de la moduler, la canaliser et lui donner sens, d'où l'intérêt de se pencher sur les processus de rationalisation de son usage. Par ailleurs, les modes d'action violents produisent des effets durables et spécifiques sur les sociétés, qui compliquent souvent le retour à une expression pacifiée des conflits politiques. Cet ouvrage a été dirigé par Amin Allal (CERAPS-CNRS), Gilles Dorronmro (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Olivier Grojean (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Ont également contribué : Valeria Alfieri, Amélie Blum, Laurens Gayer, Jacobo Grajeles, Arthur Quesnay et Nedjib Sidi Moussa.

11/2021

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Urbanisme

La ville, matière vivante. Grand Prix de l'urbanisme 2021

Matière vivante, la ville en mouvement ne doit se laisser enfermer ni par les carcans juridiques, réglementaires ou financiers ni par les pensées dominantes d'une époque contemporaine exposée à moult turbulences. Accompagner plutôt qu'imposer l'évolution d'un lieu, s'inspirer de la vitalité de ses habitants et aborder l'architecture par l'observation minutieuse des usages jusqu'à l'échelle de la métropole : autant de constantes pour l'AUC, équipe lauréate du Grand Prix de l'urbanisme 2021. Ceux qui, pour avoir été la plus jeune équipe de la consultation du Grand Paris, pourraient passer pour les "enfants terribles" de l'urbanisme, ont choisi un nom révélateur : Ab urbe condita ("Depuis la fondation de la ville"). Une formule qui claque comme un étendard et affiche l'ambition que partagent François Decoster, Djamel Klouche et Caroline Poulin de s'emparer de la question urbaine de manière exigeante, précise et libre de tout dogme ou héritage pesant. Une locution valant aussi programme, leur action se déploie des projets d'architecture aux projets urbains, voire métropolitains, qu'ils mettent en parole et en dessin d'une façon souvent peu orthodoxe. Cet ouvrage retrace également les parcours des personnalités nominées. L'économiste Laurent Davezies qui, avec son livre au titre provocateur L'Etat a toujours soutenu ses territoires, a stimulé la sphère de l'urbanisme en 2021. Mais aussi le duo TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler), dont le talent de jongler avec les infrastructures de la modernité a trouvé un aboutissement dans "La Terre est une architecture" : une installation exposée à la Biennale de Venise 2021, qui explore les modalités d'établissement de médiations fertiles entre sociétés humaines et monde naturel. Cette année encore, le Grand Prix souligne combien, en s'enrichissant constamment d'une diversité d'approches, l'urbanisme contribue à l'invention et à la réalisation d'un futur vivable, et, mieux encore, désirable !

01/2022

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Beaux arts

Marie Cuttoli. Myrbor et l'invention de la tapisserie moderne

La vie de cette femme ambitieuse et instinctivement férue d'avant-gardisme se déroule comme un roman. Née à Tulle en 1879 d'un père limonadier, Marie Bordes épouse en 1920 Paul Cuttoli, maire de Philippeville en Algérie, devenue Skikda. Vivant alors entre Paris et l'Algérie, où Paul Cuttoli a construit pour elle le palais Dar Meriem ("la maison de Marie"), elle monte des ateliers de tapisserie, d'abord à Sétif puis, en France, à Aubusson. Rénovant cet art particulier en demandant à des artistes tels que Lurçat, Rouault, Coutaud, Picasso, Dufy, Braque, Laurens... des cartons qu'elle transforme en chef-d'œuvre textiles, elle ouvre la boutique de mode et de décoration Myrbor : MYR(iam) BOR(des). En 1924, la route de Marie Cuttoli prend un tournant inattendu : sa rencontre avec le jeune physiologiste, savant et collectionneur, Henri Laugier, est le départ d'une vie sous le signe d'un double passion partagée, affective, certes, mais aussi centrée sur les collections d'oeuvres d'art. Leur duplex rue de Babylone, écrin rêvé pour leurs tableaux et leurs fabuleuses tapisseries, et à Antibes la villa Shady Rock sont les lieux de rendez-vous de personnalités aussi diverses que Léon Blum, Man Ray, Pablo Picasso ou Helena Rubinstein. Avec l'aide du célèbre docteur Barnes, Marie organise des tournées dans les capitales étrangères, où elle expose et vend ses tapisseries. Elle s'allie à Jeanne Bucher pour créer la galerie Jeanne Bucher-Myrbor et, après la guerre, à Lucie Weill. En 1963, Henri Laugier et Marie Cuttoli lèguent une partie de leur collection au Musée national d'art moderne, dont vingt-quatre papiers collés de Picasso. Ils se retirent à Shady Rock, où ils disparaissent tous les deux, à trois mois d'intervalle, en 1973. Cet ouvrage est une promenade artistique entre Tulle, l'Algérie du début du XXe siècle, le Paris des avant-gardes, Aubusson rajeuni et les Etats-Unis.

06/2010

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Tourisme étranger

Peuples d'Iran. Une mosaïque d'ethnies

Jeune étudiant en " archi " à Paris, le voilà qui rencontre Jean Raspail. Avec l'écrivain- voyageur, il va partager en 1949 une vraie aventure, un voyage de 5 000 km en canoë, de Trois-Rivières sur le Saint-Laurent jusqu'à La Nouvelle-Orléans sur le Mississipi, pour suivre parcours des explorateurs français du XVIIe siècle. Cap sur le Maroc : il va y passer quatre ans comme collaborateur d'un architecte à Rabat. De retour en France, il opte pour les rives de la Dordogne où, par un curieux hasard, il avait passé trois mois pendant la guerre en 1940 (en tant que réfugié). " J'ai dit à ma femme : je resterai trois ans à Bergerac. " C'était fin 1956, il y a tout juste demi-siècle. Pendant vingt ans, il travaille avec Edmo Pierson, l'architecte qui fait référence à l'époque à Bergerac. En 1976, il monte avec Denis Teillet une société d'architecture qui signera quelques-unes des réalisations les plus marquantes des années 1980-1990 à Bergerac. Mais la passion du voyage est toujours là et son association lui permet de se libérer pour parcourir le monde avec sa femme, adoptant le camping-car il y a vingt ans, à une époque où ce n'est pas encore la mode. Le Proche et le Moyen-Orient ont la préférence couple. Adepte de la photographie depuis longtemps, il a obtenu son diplôme d'architecte avec une étude " La photographie au service de l'architecte ". Il amasse des documents au gré de ses voyages. A sa retraite il y a onze ans, un coup de coeur pour le Taj Mahal lui donne l'idée de réaliser une encyclopédie de l'architecture de l'islam. Il y consacre trois années, le livre sort en 1997 aux éditions ACR sous le titre L'architecture sacrée de l'Islam. Deux autres livres ont ensuite été publiés chez le même éditeur, Maroc aux multiples visages et Iran aux multiples images (avec son épouse Thérèse). Jean-Pierre DR.

02/2010

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Droit

Les enjeux de la transmission entre générations. Du don pesant au dû vindicatif

Transmission de gènes et de biens, transmission d'une identité et de valeurs familiales, le législateur vient d'investir ou de remodeler ces objets de la transmission des parents aux enfants par les lois de 2001 sur les successions, de 2002 sur l'accès aux origines, sur la condition des malades, sur l'autorité parentale, de 2002 et 2003 sur le nom de famille. Grâce aux progrès de la biologie, l'enfant revendique un patrimoine génétique transparent (une filiation de naissance) et sain (à défaut il recourt contre ses auteurs). Et avec l'évolution des mœurs, les parents revendiquent l'égalité de leur sexe dans la transmission du nom et de l'éducation, et les enfants leur égalité successorale quelle que soit leur filiation juridique. Dès lors, les enjeux de cette transmission ne sont plus seulement au cour du droit de la famille mais aussi au centre du droit des personnes. Chaque individu revendique des droits fondamentaux, faisant naître des conflits inédits dans les familles, où les nouveaux équilibres à trouver entre vérité et volonté, liberté et égalité voire équité doivent aussi satisfaire la société toute entière pour nourrir sa culture (transmission des valeurs) et son économie (transmission des biens) et maintenir son bien-être (transmission de la filiation juridique). En philosophe du droit, Charles Coutel inaugure ces travaux en montrant qu'il est urgent de réaffirmer le rôle structurant du " paradoxe de la transmission " qui est de " transporter tout en transformant ", car son oubli par notre société est la cause de notre difficulté à penser la famille. La conclusion de Laurent Leveneur sépare le bon grain de l'ivraie, inventoriant de main de maître les difficultés non négligeables et les multiples intérêts de cette transmission dont l'auteur veut lui aussi nous faire prendre toute la mesure : " "Le mort saisit le vif"... Quelle formule !... On ne peut mieux illustrer l'importance de la transmission transgénérationnelle. Elle est au cœur de notre condition humaine, où la vie et la mort sont consubstantielles ".

07/2005

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Développement durable-Ecologie

No steak

Bientôt, nous ne mangerons plus de viande. Nous cesserons définitivement de tuer des êtres vivants - 60 milliards d'animaux chaque année - pour nous nourrir.D'abord parce que notre planète nous l'ordonne : en 2050 nous serons près de 10 milliards, et nos ressources en terres et en eau seront insuffisantes pour que le régime carné continue à progresser.Mais au-delà des raisons économiques et écologiques, le passage au végétarisme va faire partie d'une nouvelle phase de notre évolution. La science nous prouve en effet un peu plus chaque jour que, contrairement à ce que nous avons longtemps prétendu, les animaux que nous exploitons sont des êtres sensibles, intelligents et sociaux. Dès lors, avons-nous encore le droit de les manger ? Le développement de l'éthique animale nous oblige aujourd'hui à reconsidérer nos devoirs vis-à-vis des autres espèces.Aymeric Caron a mené l'enquête pour décrire, avec verve et humour, tous les aspects de notre étrange rapport à la viande. Pourquoi les chats et les chiens ont-ils un palace qui leur est dédié au Canada alors qu'en Chine ils peuvent finir au fond d'une casserole ? Pourquoi avons-nous choisi de manger en priorité des cochons, des poulets et des boufs ? Comment ces animaux de consommation sont-ils produits ? Pourquoi Bill Clinton, Carl Lewis et Bryan Adams ont-ils décidé d'arrêter la viande ? Les végétariens vivent-ils vraiment plus longtemps que les carnivores ? Comment peut-on remplacer les protéines animales ?Lui-même végétarien depuis plus de vingt ans, Aymeric Caron nous fait partager son expérience. Se gardant de tout prosélytisme et refusant les catéchismes de tout bord, il nous explique de manière limpide pourquoi, un jour, la viande disparaîtra.Aymeric Caron est journaliste. Il a été grand reporter, a travaillé à Canal + et Europe 1. Depuis septembre 2012, il fait partie de l'équipe d'On n'est pas couché, animée par Laurent Ruquier sur France 2.

01/2013

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Droit

Un avocat pour l'Histoire. Mémoires interrompus 1933-2005

C' est le récit d'une vie, celui d'un grand avocat et de sa passion pour le droit, pour la justice imparfaite des hommes, pour ces voix qui s'élèvent dans le prétoire, et défendent, et convainquent, et libèrent. Ce sont aussi, retracées par un témoin et un acteur majeur, cinquante ans de notre histoire judiciaire et politique : où l'on revit les grands procès de l'Algérie " française " - celui du général Challe, du général Salan, des conjurés du Petit-Clamart, du lieutenant Pierre Guillaume plus connu sous le nom de "crabe-tambour" -, mais aussi d'étonnantes affaires de presse où se côtoient Jacques Laurent, François Mauriac, Raoul Girardet, Michel Droit. Ce sont mille anecdotes et portraits en pied, de Tixier-Vignancour à Roland Dumas, en passant par Maurice Garçon, Vladimir Boukovsky, François Léotard et Bob Denart... Enfin, bien sûr, c'est la défense inspirée et obstinée de Maurice Papon, lors d'un procès spectaculaire par sa portée symbolique et qui reste à ce jour le plus long de l'histoire de France. À ce titre, ce livre est aussi une réflexion éclairée sur une société aux prises avec son histoire, sa culpabilité, ses aveuglements, ses obsessions. Toute sa vie, Jean-Marc Varaut aura ainsi combattu les menaces exercées sur ce que doit toujours être un procès équitable. Il n'aura fait, selon la méthode très simple qu'il explique, que " dire l'irréductible valeur, ou saveur, de tout homme ". Sa conviction nous emporte : quelle mission pour l'avocat, sinon d'" être celui qui dit quand il le faut : "on ne passe pas" " ? " Il y a des principes qui sont des conquêtes de la civilisation juridique, ils constituent la charge de la dignité humaine. L'espace où vit l'homme, c'est la petite plage d'ombre et de lumière que dessine et qu'enclôt le droit, opus incertum, que tente d'ajuster le juge. "

03/2007

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Psychologie, psychanalyse

Quarto N° 124, printemps 2020 : Noces avec l'Un

L'oeuvre de Gabriel Belgeonne, artiste peintre et graveur belge, est tissée de ses gestes "libres et sauvages" . Il la décrit comme une "sorte d'écriture1" au service de sa peinture du monde où il souhaiterait vivre, rêver, voyager, et se tenir à distance de l'insupportable. Nous avons choisi l'une de ses toutes premières oeuvres pour illustrer le numéro de Quarto que vous tenez entre vos mains. G. Belgeonne en évoque la genèse avec précision : "A la côte bretonne, j'avais été frappé par la manière dont l'eau s'engouffrait sauvagement dans les rochers, sa façon de s'écraser et de se transformer en gouttelettes. C'est sauvage et imprévi-sible. [... ] Ce n'est pas directement l'eau qui m'avait fasciné, mais son oeuvre. Ce qui explique le titre : ressac, le retrait de l'eau qui dénude son oeuvre. 2" Lacan use, lui aussi, de la métaphore de l'eau, dans sa "Conférence à Genève sur le symptôme" , pour parler du langage : "Le fait qu'un enfant dise peut-être, pas encore, avant qu'il soit capable de vraiment construire une phrase, prouve qu'il y a en lui quelque chose, une passoire qui se traverse, par où l'eau du langage se trouve laisser quelque chose au passage, quelques détritus avec lesquels il va jouer, avec lesquels il faudra bien qu'il se débrouille. 3" C'est avec ces débris de l'eau du langage que chacun se construit sa lalangue dont le noyau inaltérable d'inconscient réel porte les traces. Cet inconscient où se rejoue inlassablement l'itération brute du symptôme, que Jacques-Alain Miller a inscrit au fondement même de l'existence, se lit dans l'analyse et se dénude à sa fin. Il conduit celui qui s'y voue à un nouveau rapport au vivant qui l'habite, à un nouvel amour, qui, loin d'une nouvelle exaltation fantasmatique, se révèle être, selon la belle formule d'Eric Laurent "l'amour du nouveau mariage avec la pulsion, en tant qu'elle accroche aussi l'Autre"

04/2020

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Critique littéraire

La beauté du monde

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre : le lecteur retrouvera dans l'épaisseur de ce volume le Starobinski qu'il aime et qu'il recherche - "l'oeil vivant", le lecteur impeccable, sachant allier la délicatesse du toucher et la maîtrise de l'explication, mais il découvrira aussi un Starobinski arpentant pour lui des terres peut-être nouvelles - non pas celles du siècle des Lumières, ni celles de l'histoire des idées médicales, mais celles de la poésie, de la peinture et de la musique. Ces trois muses se donnent la main et forment une ronde que le critique n'a jamais quittée. Au total, c'est une centaine d'études composées sur plus de soixante ans qui se trouvent rassemblées sous le titre "La beauté du monde". Car la littérature et les arts répondent à la beauté du monde et le critique, premier lecteur, spectateur et auditeur, célèbre la réponse de ceux-là pour chanter celle-ci. Le lecteur comprendra mieux sans doute ce qui continue d'animer celui qui a fait de la critique une forme d'art - ses obsessions, ses décisions de méthode, son exigence de clarté et de partage. Les textes sont escortés par des intelligences critiques soucieuses de tourner cette oeuvre vers un public nouveau (Michel Jeanneret, Laurent Jenny, Georges Starobinski, Julien Zanetta). Chaque ensemble se voit replacé dans son histoire. Une postface ("Pour tout l'amour du monde") essaie de saisir les grandes options de la critique de Jean Starobinski pour la situer dans le siècle. Pour la première fois, le lecteur découvrira aussi un essai biographique accompagné de documents iconographiques susceptibles d'éclairer "L'oeuvre d'une vie". Dans la tourmente du siècle, Jean Starobinski n'aura cessé de montrer que la force des oeuvres est d'attester la décence de l'existence humaine contre les puissances de la destruction. Dire oui à la beauté du monde, telle est l'une des leçons constantes de Jean Starobinski.

06/2016

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Sports

Le cheval en Normandie. 1665-1965, du Carrossier noir au Selle français

Le cheval normand entre dans l'histoire avec la conquête de l'Angleterre en 1066. Figuré sur la Tapisserie de Bayeux, il entretient déjà un rapport étroit avec l'homme du Moyen Age. Grâce aux initiatives royales et nobiliaires, la Normandie conforte sa prédisposition pour l'élevage des chevaux. Louis XIV crée les haras publics en 1665 ; son fils, le Grand Dauphin, installe à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans le Cotentin, son propre établissement en 1693 avant la création du haras du Pin en 1715 ; Honoré III Grimaldi-Matignon construit à Torigni ses prestigieuses écuries à partir de 1768. Ces implantations contribuent à bonifier très tôt la jumenterie normande. Terre d'excellence et d'innovation, la Manche élabore grâce à l'intuition d'hommes tels qu'Ephrem Houël, Pierre-Etienne Joseph-Lafosse, la race Trotteur et pose, au XIXe siècle, les fondations du cheval de selle. Les guerres jalonnent l'histoire d'un cheval à vocation d'abord militaire, puis de carrosse ou de service. L'armée recrute en Normandie les chevaux dont elle a tant besoin. Ainsi, le dépôt d'étalons de Saint-Lô, créé en 1806, connaît un développement considérable au XIXe siècle, après la défaite de Sedan en 1870. Les deux guerres mondiales meurtrissent les Normands et leurs chevaux les obligent à inventer de nouveaux modèles pour de nouveaux usages, tel le cob artilleur puis le cob civil. Un autre visionnaire, Paul de Laurens, directeur du dépôt de Saint-Lô, grâce à la volonté et la passion de la jeune génération des éleveurs-cavaliers de la Manche et du Calvados, conçoit à la Libération le nouveau métier d'éleveur de chevaux de sport, en sauvant le demi-sang ancêtre du Selle français. C'est une galerie d'hommes et de chevaux - anonymes mais aussi célèbres - de la circonscription du haras de Saint-Lô, dans le Calvados et la Manche, que ce livre vous invite à rencontrer.

08/2014

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Littérature française

Une légion d'anges

Lamoricière, 12 mai 1956. À l'heure du couvre-feu, Lancelot est agressé par un inconnu, lui-même à la solde de la gendarmerie locale. Protégé par "une légion d'anges", Lancelot le Prophète échappe à la mort. Il sera trépané dans une annexe de l'hôpital Mustapha à Alger. Son coup manqué, l'agresseur, Tahar Khallil, se voit refuser par les gendarmes le prix du meurtre : 15 000 francs qui devaient lui permettre d'acheter les faveurs d'une prostituée, Maria. Apprenant que sa victime, peut-être fraîchement convertie à l'Islam, bénéficie de sympathies jusque dans le maquis algérien, Khallil tente de se réfugier dans le lupanar que dirige à Tlemcen sa mère, Mme Jamila. Ne pouvant fournir les 15 000 francs promis à Maria, il est chassé de cet asile et voué à une peur parfois proche de la panique. De son côté, Lancelot apprend qu'Antar, naguère son disciple, aujourd'hui à la tête du maquis tlemcénien, a l'intention de le venger. Malgré sa récente trépanation, il se portera au secours de son meurtrier, négligeant Cécile, son ex-fiancée, laquelle, en proie aux démons de la dépression, risque de sombrer dans la folie. Il négligera également Rachid l'Apôtre, poursuivi par la rage meurtrière de "son ami, son frère" : Laurent Schwartzkopf. Sera-t-il capable pour autant d'arracher Tahar Khallil à la poursuite des "j'noun armés de poignards et de grenades, nés de l'incantation des sorcières" ? Dans ce roman, plus concret, plus directement autobiographique que les précédents, Jean-Pierre Millecam porte jusqu'à des sommets mystiques le dessein qui soutenait la vaste fresque inaugurée avec Sous dix couches de ténèbres et poursuivie avec Et je vis un cheval pâle et Un vol de chimères. Sa trame profonde repose sur la Rédemption vécue à travers une illumination qui peut paraître aussi bien chrétienne qu'islamique - à moins qu'elle ne soit tout simplement humaine.

09/1980

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BD jeunesse

Il s'appelait Ptirou. Edition de luxe

C'est une surprenante et dramatique histoire que celle qui fut contée le soir de ce Noël 1959, dans une demeure de la banlieue de Charleroi. Réunis auprès de leur oncle Paul, trois enfants impatients réclament un récit, lequel sera inspiré d'un épisode vieux de presque trente ans... La Grande Dépression fait rage à cette époque malmenée : tensions sociales, grèves et conflits sont le lot quotidien des entreprises industrielles. Celle de Henri de Sainteloi, grand patron de la Compagnie Générale Transatlantique, ne fait pas exception à la règle. Poussé par ses actionnaires à renégocier les frais de locations des quais, Monsieur de Sainteloi doit se rendre à New York et en profite pour y emmener sa fille unique, Juliette, ravissante enfant atteinte d'une grave insuffisance cardiaque. A des kilomètres de Paris, sur les rives pluvieuses de la Seine, le cirque Marcolini est en deuil : Madly, sa trapéziste vedette, est victime d'un tragique accident qui force Ptirou, son fils, à quitter les saltimbanques pour tenter sa chance en Amérique, là où dit-on tout est possible à qui poursuit ses rêves. Sur le paquebot en partance pour le Nouveau Continent, voici l'histoire d'une improbable rencontre, d'une aventure bouleversante. Laurent Verron, le digne héritier de Roba, Peyo et Franquin, et Yves Sente le scénariste aux mille visages se sont immergés dans l'atmosphère de ces années grises afin d'en restituer brillamment l'essence. Le trait enlevé de Verron magnifie ce panorama plein de caractère d'une époque en proie à la lutte des classes, sur fond d'immigration et de vastes traversées. Cette épopée transatlantique, que colorent les romans de Dickens, fait se côtoyer la grande Histoire avec la petite à travers les destinées de ses deux jeunes héros. "Il s'appelait Ptirou", ou les origines du personnage de Spirou créé par Rob-Vel, réinvente l'aventure romanesque.

01/2018

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Influenceurs/web & TV réalité

J'avais toutes les excuses

Tu assumes, tu gardes tout pour toi. J'ai peur mais je sais aussi de quoi je suis capable. Après deux années de combat pour être debout je ne suis plus le même. Un enfant est entré dans cette clinique sur un brancard. Un adolescent en ressort debout, confiant en son avenir. La vie, je vais la dévorer. Je vais tellement bien la réussir que le jour où je partirai, je n'aurai aucun regret. A 36 ans, Steves Hounkponou est entrepreneur et dirige l'agence qu'il a créée pour accompagner les marques dans la création et le développement de leur identité visuelle. Il est aussi influenceur Instagram où son look et sa philosophie de vie ont fédéré une communauté grandissante. Mais son parcours n'a pas été sans entraves. Né au Bénin, Steves rêvait de mode et de football. Repéré par des entraîneurs, il débarque en France à l'adolescence pour intégrer un centre de formation. A peine un mois après son arrivée, un tacle fatal le cloue au sol. Les médecins prédisent qu'il ne marchera plus jamais. D'hôpitaux en centres de rééducation, son rêve s'envole. Il découvre alors le couturier Yves Saint Laurent dans les pages d'un magazine. Sa passion refoulée pour la mode renaît. Après des années d'efforts, il marche à nouveau. Sa créativité et son audace font des étincelles dans le monde du luxe, même si son parcours est semé d'embûches. Jusqu'au jour où il croise la route d'un chapeau, dont l'aura l'attire depuis une vitrine du Marais. Chapeau vissé sur la tête, il se découvre aplomb et assurance. C'est le début du succès. L'histoire de Steves témoigne d'une volonté de fer de s'en sortir, d'avancer à contre-courant ; de surmonter les épreuves, le handicap et la discrimination, d'entreprendre malgré les échecs pour finalement réussir.

02/2021

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Policiers

Play Boy

Play Boy, c'est un titre qui se veut aventureux. Une référence au célèbre magazine un temps si sulfureux ? Oui et non. La vie elle-même n'est-elle pas une aventure, un long combat pour une existence dont le but est plutôt incertain ? Mais si la vie est difficile, elle est surtout courte, et donc précieuse, et donc belle. Et c'est justement pour laisser une trace de leur passage que certains ne veulent périr sans avoir crié témoignage. Il y a des guerres, des enfers, des famines, des violences. Le monde est triste, négatif. L'homme est dualité : bon et mauvais. La nature est brute, et s'exécute. Mais il y a aussi de la lumière sur les ombres du temps. Une lumière qui éclaire notre passage, et qui parfois l'éclabousse. Les hommes sont des messagers intemporels. Parce qu'il faut bien croire en quelque chose, parce qu'il faut bien rêver que tout cela ne soit pas vain... L'Art, donc, nous y voilà. L'art comme un goût tout à chacun : moderne, ancien, old school, futuriste. Oui, c'est bien pour laisser une empreinte que nous peignons, écrivons, photographions, bref, que nous illustrons les détails de l'illusion finale : la vie. Pascal Pacaly Livre illustré par la fine fleur de la création contemporaine de France, des USA, du Mexique, du Japon... des artistes du monde entier dans un livre unique ! Charlélie Couture, Robert Waldo Brunelle Jr, Jérémy Magnin, Abraham Orozco, Mike Rimbaud, Carlos Olmo, Éric Fleury, François Maigret, Virginie Bathory, Niko Kko, Toto Pissaco, Stéphane Zoz, Laurent Fièvre, Wendy Develotte, Mikaël Petit, Elliot Feldman, Alexandre Miralles, Éric Viou, Jean-Louis Orozco Medina, Fofy, Ludovic Fevin, Jym Factory, Toshiya Trash Tsudura, Senyphine, Bianca Olson, Emmanuel Grange, Bulbe Bulbe, Romain Lubière, Robert David Elwood, Peter Skull, Richard J Frost, Lou Rusconi, JR Williams, Dadu Phoenix, Patrice Woolley, Sylvain Tentaculesque, Ludovic Sallé, Régis Gonzalez, Alexis Chomel

10/2015

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Celtes

Vercingétorix

Sa vie fut une épopée suffisamment épique pour que ses pairs lui attribuent le titre de " Vercingétorix " alors qu'il avait à peine 20 ans. Pourtant, en dépit de cette célébrité méritée, Vercingétorix reste largement un inconnu. C'est à une lecture croisée de tout ce qui caractérisait la société gauloise du Ier siècle avant J. -C. dans laquelle est né, a grandi et vécu le premier des héros de l'Histoire de France, que nous convie Alain Deyber. Héros d'une cause qui le dépassait, certes il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, reflet de son temps, admiré par ses amis, comme son fidèle Lucterios, et même par son plus puissant adversaire, César, qui voyait en lui un chef de grande valeur. On ne peut espérer recevoir plus grand hommage que celui décerné par son ennemi. Homme politique d'une grande finesse, diplomate habile, chef militaire intelligent, reconnu et redouté, il possédait de nombreux talents ... et une grande fortune. Son existence est emblématique d'une époque en pleine effervescence dont les affrontements gigantesques avaient pour enjeu la liberté de la Gaule attaquée au Nord et à l'Est par les Germains, et au Sud par les Romains. Vercingétorix fut finalement battu par César, mais son ascension fulgurante et sa chute vertigineuse révèlent les derniers soubresauts d'une Gaule indépendante dont Alésia signa l'acte de décès. C'est ce Gaulois fascinant qui nous est dévoilé avec ses qualités et défauts dans une enquête quasi policière. Et, cet ouvrage livre, à la fin, l'explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Vercingétorix. Docteur d'Etat en histoire de la Sorbonne, Alain Deyber est spécialiste d'histoire militaire. Ancien officier, il a été rédacteur au Service historique de l'Armée de terre et professeur d'histoire militaire aux Ecoles de Saint-Cyr - Coëtquidan. Parmi ses nombreuses publications, Les Gaulois en guerre. Stratégies, tactiques et techniques. Essai d'histoire militaire (IIe - Ier siècles av. J. -C.), Errance, 2009. Préface de Michel Reddé et postface de Laurent Olivier

05/2023

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Acteurs

Al Pacino. Le grand jeu

Al Pacino - Le grand jeu Al Pacino, c'est d'abord une intensité, une présence unique, un magnétisme hors du commun qui capte toute l'attention du spectateur. A l'écran, cette "chimie" particulière se révèle à l'orée des années 70, avec le succès planétaire du Parrain (Coppola), elle occupe depuis une place de choix dans nos imaginaires. Le grand jeu car Al Pacino au fil de ses rôles a amené l'art de l'acteur à des sommets inégalés. En 7 chapitres, le livre retrace la trajectoire hors-norme de cet enfant new-yorkais, issu d'une famille italo-américaine modeste vivant dans le quartier du South Bronx, qui soulèvera en 1993 l'oscar du meilleur acteur. Au fil des pages, il est proposé au lecteur d'entrer dans les coulisses souvent surprenantes des films qui ont forgé son mythe - la trilogie du Parrain, Scarface, l'Impasse, Heat, entre autres - mais aussi de lui faire découvrir des aspects moins connus de sa carrière - son parcours théâtral, sa traversée du désert dans les années 80, ses films auto-produits en tant que réalisateur. Des événements privés sont également abordés - une série d'épreuves dans sa jeunesse, une célébrité mal acceptée, son refuge dans l'alcool, son rapport à la paternité - pouvant éclairer sa personnalité. Publiée en 1999, la biographie française de Ludovic Girard a connu un vif succès en librairie. Cette nouvelle édition comprend un texte enrichi de plus de 250000 signes et un cahier photos réactualisé, intégrant notamment ses deux collaborations avec Martin Scorsese et Quentin Tarantino. Ouvrage de référence en France, Al Pacino, Le grand jeu propose un portrait sensible et précis de l'acteur, depuis ses premiers pas à New-York jusqu'à son statut d'égérie d'Yves Saint-Laurent en 2022. Al Pacino, Le grand jeu sera publié en octobre 2022, à l'occasion du 50ème anniversaire de la sortie du Parrain.

05/2024

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Instruments de musique

Miss Daisy. Le Graal de la Fender Stratocaster

Miss Daisy est une guitare électrique particulièrement exceptionnelle, une Fender Stratocaster extrêmement rare, modèle de préproduction datant du printemps et été 1954. Commercialisée quelques mois plus tard, la Stratocaster allait révolutionner à jamais la guitare électrique, et la musique rock, qui naît au même moment. Objet de convoitise des collectionneurs du monde entier, Miss Daisy a été mise à l'honneur dans plusieurs livres, expositions, articles, documentaires, et voit même son poster et son plexiglas grandeur nature vendus en galerie d'art, notamment celle du Musée du Louvre. Elle fut même reproduite grandeur nature en... chocolat ! Une rose a également été baptisée à son nom. Elle est aussi désormais l'unique Stratocaster à laquelle un livre soit consacré. Estimée à plus de 300 000 euros, cette guitare aux qualités musicales hors-normes a aussi un destin singulier depuis qu'elle a quitté en 2007 le musée japonais où elle était exposée, pour atterrir entre les mains du guitariste français Jean-Pierre Danel, également collectionneur internationalement réputé. Elle l'a suivi sur ses albums disques d'or, dans ses hits en France ou aux Etats-Unis, au mythique Studio 2 d'Abbey Road (où les Beatles enregistraient), sur la scène de L'Olympia ou encore à la télévision. Á l'occasion de duos enregistrés par le musicien français, Miss Daisy s'est aussi trouvée entre les mains de guitaristes aussi prestigieux que Brian May (du groupe Queen), Hank Marvin (The Shadows), Albert Lee ou, en France, Laurent Voulzy ou Michael Jones, qui témoignent tous dans cet ouvrage. Pour la première fois, voici le parcours exhaustif de ce Stradivarius du rock, à travers son histoire racontée par son heureux propriétaire, des dizaines de photos inédites, et les témoignages de ceux qui ont eu la chance de l'avoir entre les mains, comme le luthier de Fender ou le directeur musical de Jean-Pierre Danel. Jamais on n'aura approché un instrument d'exception d'aussi près...

09/2024

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Entre deux guerres

Les années trente en Touraine. Tome 1, Au nord de la Loire

Qui n'a pas rêvé de découvrir la vie de son village cent ans auparavant ? .. Revenir sur les pas de nos ancêtres, pousser les portes des commerces et métiers oubliés, se souvenir des noms de nos maires, médecins, curés, et de ceux et celles qui faisaient vivre nos villages dans les années trente. Du cantonnier à l'instituteur, en passant par le maire, le tambour-de-ville de Gizeux, le crieur-public de Semblançay, l'allume-feux de Cléré-les-Pins, le sonneur de Saint-Laurent-de Lin, personne n'est oublié dans cet inventaire exhaustif à la Prévert listant plus de 300 couturières et 560 épiciers. Chaque lecteur y retrouvera sans doute un de ses ancêtres ayant vécu au nord de l'Indre-et-Loire, car son patronyme figure sûrement dans cet ouvrage. Il y découvrira aussi de quelle commune était maire M. Maffray qui signera les pleins pouvoirs à Pétain, où vécurent les constructeurs de T.S.F. M. Pautré et M. Gody, où habitaient les héritiers des recettes de la Jouvence de l'abbé Soury, les descendants du créateur du célèbre petit LU. Dans les années trente en Touraine, afin d'obtenir une guérison, on se rend en pèlerinage dans une chapelle, on visite sources et fontaines listées dans cet ouvrage, on consomme l'apéritif fabriqué par Ernest Bourin à base d'écorces de quinquina dont la molécule a fait l'objet de débats passionnés dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en 2020. Mais l'histoire de la Touraine est aussi jalonnée d'évènements dramatiques durant cette décennie : l'éboulement de Cinq-Mars-la-Pile en 1931 dont sera victime le général américain Dunlop ; celui de 1933 qui a fait trois morts à Rochecorbon ; et aussi l'accident d'aviation de Parçay-Meslay en 1939 avec ses neuf victimes. Avec cet ouvrage inédit, l'auteur nous permet de découvrir l'Indre-et-Loire de l'entre-deux-guerres et de retrouver des ancêtres ayant vécu cette période en Touraine.

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

La vie mouvementée de Michal K.

Sur fond de lutte pour survivre des Juifs polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale, ce roman évoque amours de jeunesse, questionnements sur l'identité religieuse et nationale et, au lendemain de la libération soviétique, intrigues politiques de la Guerre Froide et mouvements d'émigration vers le Nouveau Monde à travers l'obsession d'une vengeance. Dans les derniers jours d'août 1939, Michal Klein, 14 ans, ses parents et sa soeur, montent à bord d'un train en direction de l'Est, abandonnant leur vie confortable de Kalisz, en Pologne, pour fuir le conflit imminent avec l'Allemagne. Pour le jeune adolescent juif, contraint de vivre sous l'occupation allemande meurtrière de sa patrie polonaise, c'est le début d'un parcours long et difficile. Il vit d'abord avec sa famille chez sa tante et son oncle à Lublin, puis il part se cacher avec sa soeur à la campagne, dans une ferme près de Lublin. Lorsque les Nazis entreprennent sérieusement l'extermination des Juifs, il rejoint les partisans juifs dans les forêts polonaises pour combattre les Allemands et protéger la population juive. Michal devient progressivement un tueur endurci, cherchant à se venger de l'anéantissement de son peuple. Il rencontre et tombe amoureux d'une femme fascinante, un des leaders de l'aile socialiste de la Résistance polonaise, et cette histoire d'amour façonne le reste de sa vie. Tout en cherchant sa soeur, disparue dans le chaos des migrations d'après-guerre, Michal s'engage à régler ses comptes avec d'anciens Nazis et collaborateurs polonais. Son parcours le mène, d'étape en étape, à travailler pour le gouvernement de la Nouvelle-Pologne puis à errer dans les camps de personnes déplacées en Allemagne et enfin, au Mexique et aux Etats-Unis. "Une fresque comme seule la mémoire de la Seconde guerre mondiale peut en produire. Martin Carnoy s'inscrit dans la lignée d'Imre Kertesz et d'Art Spiegelman". Laurent Binet

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Littérature anglo-saxonne

La vie mouvementée de Michal K.

Sur fond de lutte pour survivre des Juifs polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale, ce roman évoque amours de jeunesse, questionnements sur l'identité religieuse et nationale et, au lendemain de la libération soviétique, intrigues politiques de la Guerre Froide et mouvements d'émigration vers le Nouveau Monde à travers l'obsession d'une vengeance. Dans les derniers jours d'août 1939, Michal Klein, 14 ans, ses parents et sa soeur, montent à bord d'un train en direction de l'Est, abandonnant leur vie confortable de Kalisz, en Pologne, pour fuir le conflit imminent avec l'Allemagne. Pour le jeune adolescent juif, contraint de vivre sous l'occupation allemande meurtrière de sa patrie polonaise, c'est le début d'un parcours long et difficile. Il vit d'abord avec sa famille chez sa tante et son oncle à Lublin, puis il part se cacher avec sa soeur à la campagne, dans une ferme près de Lublin. Lorsque les Nazis entreprennent sérieusement l'extermination des Juifs, il rejoint les partisans juifs dans les forêts polonaises pour combattre les Allemands et protéger la population juive. Michal devient progressivement un tueur endurci, cherchant à se venger de l'anéantissement de son peuple. Il rencontre et tombe amoureux d'une femme fascinante, un des leaders de l'aile socialiste de la Résistance polonaise, et cette histoire d'amour façonne le reste de sa vie. Tout en cherchant sa soeur, disparue dans le chaos des migrations d'après-guerre, Michal s'engage à régler ses comptes avec d'anciens Nazis et collaborateurs polonais. Son parcours le mène, d'étape en étape, à travailler pour le gouvernement de la Nouvelle-Pologne puis à errer dans les camps de personnes déplacées en Allemagne et enfin, au Mexique et aux Etats-Unis. "Une fresque comme seule la mémoire de la Seconde guerre mondiale peut en produire. Martin Carnoy s'inscrit dans la lignée d'Imre Kertesz et d'Art Spiegelman". Laurent Binet

06/2024

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Canada - Québec

Québec et Ontario

Cette nouvelle formule des guides Evasion vous invite à voyager autrement. Guidés par nos auteurs, experts de chaque destination, vous partirez à la découverte des plus beaux lieux, en prenant le temps d'explorer des régions moins connues, en séjournant dans nos adresses "coups de coeur" ou en testant de nouvelles activités, en lien avec la culture du pays. Dans ce titre Québec et Ontario, suivez les conseils de Maud Coillard-Simon, Canadienne d'adoption follement amoureuse des grands espaces et de la culture du Canada, au point d'y avoir consacré plusieurs livres et articles de presse. Elle vous propose un voyage authentique et dépayasant, de Montréal à la Pointe de la Gaspésie, en passant par la ville de Québec, les rives du Saint-Laurent, le Charlevoix, la lac Saint-Jean, sans oublier des recoins plus confidentiels, comme les Cantons-de-l'Est ou l'archipel de la Madeleine. Etablie dans la province de l'Ontario, toute proche, Maud vous propose par ailleurs une découverte de cette région surprenante, avec les pépites que sont Toronto, les chutes du Niagara, Ottawa ou le parc Algonquin. Retrouvez ses meilleurs conseils et coups de coeur pour un voyage au coeur du Québec authentique : - Des séjours sur mesure pour ne rien manquer des incontournables, mais aussi des coins encore préservés du tourisme. Coup de coeur garanti ! Egalement un circuit en hiver pour découvrir une facette étonnante de la province. - Ses meilleures adresses, à la fois simples et authentiques : restaurant traditionnels, artisans passionnés, chambres d'hôtes de charme... - Des balades et des randonnées pour découvrir les grands espaces ou pour s'immerger dans la culture locale : une balade à vélo sur l'Isle-aux-Coudres, une rando entre les lacs du parc national de la Mauricie, une excursion sur le mont Tremblant... - Et bien sûr, toutes les activités nature pour partir à la rencontre du Québec sauvage : les meilleurs spots pour voir les baleines, les plus belles balades en kayak, les randos à ne pas manquer...

03/2024

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 164, novembre 2023 : Le pouvoir financier public : lieux de décision, lieux d'influence, lieux de rencontre

SOMMAIRE - RFFP N° 164 - Novembre 2023 - Editorial : Gestion financière publique / gouvernance financière publique : sortir d'un quiproquo fatal à la soutenabilité des finances publiques, par Michel BouvieLIC : Le pouvoir financier public : Lieux de décision, lieux d'influence, lieux de rencontre Le pouvoir financier public : un système hypercomplexe dans un monde hyperfragile, par Michel Bouvier La complexité du cheminement du processus de décision : contraintes et aléas, par Guillaume Robert Le rôle de l'expertise sur la prise de décision en finances publiques, à la lumière des transformations numériques contemporaines, par Marine Michineau Les questions soulevées par la simulation comme instrument d'aide à la décision budgétaire, par Jean-Marie Monnier Le rôle de la Direction générale des finances publiques dans l'élaboration de la loi fiscale, par Antoine Magnant Le facteur temps dans le processus de décision législatif en finances publiques, par Michel Bouvard Le poids des lobbies en finances publiques, par Jean-Pierre Camby L'influence des avis du Conseil d'Etat dans le domaine des finances publiques, par Philippe Josse Quel rôle du Conseil constitutionnel ? , par Gérald Sutter Les sources d'informations dont disposent les Assemblées parlementaires et leur influence, par Charles Guené Le coin de table et le couloir, véritables lieux de pouvoir ? , par Fabien Bottini L'influence de la doctrine universitaire en finances publiques, par Jean-Raphël Pellas L'influence des groupes de pression en finances publiques, par Noureddine Bensouda La Cour des comptes, un lieu d'accompagnement de la décision ? , par Gilles Miller Lieux de rencontre entre secteur privé et services de l'Etat en matière de fiscalité, par Philippe Thiria Concertation, confrontation, négociation : les clairs-obscurs de la relation entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux, par Philippe Laurent Le pouvoir financier public au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue - CHRONIQUE FISCALE La fiscalité directe des personnels diplomatiques, consulaires et des organisations internationales, par Julien Sordet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La doctrine ouest-africaine francophone en finances publiques, par Abdoulaye Hamadou - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE Vient de paraître

11/2023

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Policiers

Obia

Clifton Vakansie court dans les rues de Saint-Laurent, sa ville natale, sur les rives du Maroni, en Guyane. Il court dans un paysage de tôles et de parpaings, en direction de Cayenne et de son aéroport, dont le séparent des fleuves qu'il faudra franchir à la nage, des barrages de gendarmerie, des pistes tracées à travers la forêt. Il court pour l'avenir de sa petite Djayzie, sa fille qui vient de naître, lui qui est à peine un homme. Il court à travers sa peur et des jeunes de son âge tombent autour de lui. Mais plus tu es déchiré, plus les chiens te déchirent, c'est ce qu'on dit. Et Clifton a beau être sous la protection de l'obia, rendu invincible par la magie des Noirs-Marrons, à sa poursuite il y a le major Marcy, un Créole, un originaire comme on dit, colosse né ici qui sait tout des trafics et des hors-la-loi, homme emporté qui n'a pas volé sa réputation de tête brûlée. Et il y a aussi le capitaine Anato, un Ndjuka comme Clifton, un type étrange, aux yeux jaunes, dont personne pas même lui ne sait d'où il vient vraiment. Clifton l'ignore encore, mais dans sa fuite vers l'est il ne va pas tarder à croiser des fantômes. Ceux de la guerre du Suriname. Des fantômes qui tuent encore. Qui ne cessent pas de tuer. En ranimant les souvenirs de la guerre civile qui provoqua à la fin des années 1980 le passage de milliers de réfugiés sur les rives françaises du Maroni, Colin Niel nous plonge dans une Guyane qui voudrait tout oublier des spectres de cet oppressant passé. Alors qu'au Suriname les gros bonnets de la drogue ont remplacé les Jungle Commando, le destin de trois jeunes hommes va se trouver pris dans le double piège des cartels de la cocaïne et des revenants d'une guérilla perdue.

10/2015

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Théâtre

L' Impresario de Smyrne. Adapté par Agathé Mélinand

Un hôtel, à Venise aux lendemains du carnaval. Le brouillard fume sur la lagune. Lucrezia, jeune chanteuse florentine "qui ne connaît pas grand-chose à la musique" - c'est elle qui le dit - est arrivée la veille. Elle dort encore même si "l'odeur du canal la dérange" . Carluccio le castrat cherche un nouveau contrat. L'argent manque. Il y a des agents, des impresarios, des protecteurs. On apprend qu'un Turc-marchand a été convaincu par ses amis de ramener à Smyrne le mieux de ce qui se fait sur la scène vénitienne et qu'il n'y connaît rien. Qui sera engagé ? Madame Tognina, soprano d'expérience est chez elle avec le ténor, son amant. La compagnie les retrouve. Il y a un poète accommodant qui ne travaille pas dans le génie, une petite chanteuse bolognaise, l'impresario, l'agent. La Florentine et le castrat les rejoignent. Ils sont tous à fond pour le projet turc. Chaude ambiance. Qui sera la prima donna ? Le Turc méprise les castrats. Ce sont gens de sérail. Lui, il aime les filles et la musique gaie. Les artistes défilent entre exigences démentes et fausses modesties. Qui sera la Prima donna ? Au moment de signer les contrats, les artistes s'écharpent, les salaires augmentent. On prévoit de partir à soixante-dix, en Turquie. Dans la lumière froide du matin du grand départ pour l'Orient, les filles sont venues avec leur mère ou leur chien. Il y a même un perroquet. Le castrat est botté et joue de la cravache. On attend le Turc qui ne vient pas, il s'est embarqué à la première heure. Il a laissé de l'argent en dédit. La troupe l'utilisera pour autoproduire son prochain spectacle. A partir de L'Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo Goldoni Traduction et adaptation Agathe Mélinand Mise en scène et costumes Laurent Pelly

10/2023