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Isabelle Péan

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Psychologie du vieillissement. 2e édition revue et augmentée

Le vieillissement de la population est un phénomène observé dans tous les pays du monde. Les progrès médicaux et l'amélioration des conditions de vie sont tels qu'on assiste à un allongement de plus en plus important de la durée de vie moyenne. La compréhension des phénomènes de vieillissement doit être envisagée de plusieurs points de vue : sur le plan physiologique ou biologique, sur le plan psychologique et bien sûr sur le plan social. Cet ouvrage fait le point sur l'état des connaissances concernant cette partie de la psychologie du développement, en faisant référence à d'autres disciplines telles que la neurologie, la sociologie ou encore la démographie. Conçu avant tout pour tous les étudiants en sciences humaines, il est aussi destiné à ceux qui travaillent aux côtés de personnes âgées.

05/2007

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Littérature française (poches)

LA BETE QUATERNAIRE

Son père à Londres avec la France libre, son mari dans un camp d'Allemagne avec la France prisonnière, que peut faire, en juillet 1940 ; Cécile Selon toute seule à Lyon ? Et pourquoi Jean ne s'évade-t-il pas ? N'aime-t-il pas vraiment Cécile ? Avec cette crainte au fond du cœur, Cécile tâche de faire ce que ferait son mari s'il était là : elle s'engage dans un réseau de résistance. Le réseau craque, les amis tombent, Cécile échappe, la mère de Jean meurt, une inconnue apporte à Cécile un enfant. Et quand Jean revient... Il y a dans la démarche de ce récit rapide, qui semble constamment vrai dans le plus infime détail, et restitue toute une époque, quelque chose de bondissant et de frais, qui enchante.

01/1981

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Littérature française

L'homme de chasse

Jean Tadorne, propriétaire de Villebois, un beau domaine en Beauce, reçoit au cours d'une battue une décharge de plombs en plein visage. Sur son lit d'hôpital, les yeux dissimulés sous des bandages, Jean s'interroge sur ce qu'il a été, et la réponse tient en ces mots: un homme de chasse. Arrivé pour la première fois à Villebois à l'âge de 10 ans, Jean découvre la plaine, la faune qui l'habite et la chasse. Ce contact étroit avec la nature devient alors sa raison d'être. La vie d'un "homme de chasse" est une servitude. Mais que de richesses en contrepartie, que de joies! Ces joies, Paul Vialar, grand chasseur lui-même et grand romancier, les fait revivre avec une extraordinaire puissance d'émotion.

06/2014

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BD tout public

Mémoires d'un paysan bas-breton Tome 3 : Le persécuté

Suite et fin de l'adaptation en BD de la biographie de Jean-Marie Déguignet. Jean-Marie est un paysan qui a fait bien du chemin. Après avoir parcouru le monde, il revient au pays avec une idée fixe : s'installer dans un ermitage parmi les abeilles, les poules et les lapins, au coeur de ce décor sauvage, témoin de ses jeunes années. Il y vivrait paisible, loin du bruit, des fracas, des tracasseries et des horreurs du monde civilisé. Mais il lui faut renoncer à ce projet pour sauver une famille de la misère. Lorsqu'il s'agit de rendre service à quelqu'un, fut-il son plus grand ennemi, Jean-Marie ne refuse jamais. Voilà d'où venaient tous ses malheurs. D'où ils viendraient toujours.

03/2019

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Littérature étrangère

Le bruit du dégel

Kate, étudiante à la dérive, fait des "enquêtes" cinématographiques dans les rues désertées des banlieues pavillonnaires. Son père vient de mourir brutalement et elle noie son chagrin dans la défonce. Au cours d'une de ses déambulations, elle rencontre Jean, une vieille dame en pleine forme qui coupe son bois et prépare des thés délicats. Jean propose un étrange marché: elle veut bien raconter ses histoires, mais à condition que Kate cesse de boire. Tandis que Jean déroule le mirage du rêve américain et règle ses comptes avec quelques fantômes, Vietnam, guerre froide, mouvements contestataires, Kate affronte enfin son deuil impossible et retrouve une place dans le monde. Avec sa prose magnétique et tendre, John Burnside rend le monde aux vivants et rappelle que seules les histoires nous sauvent.

08/2018

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Littérature française

L'enfant travesti

Jean a cinq ans en 1960 et vit avec ses grands-parents sur la place du village de Vic-le-Comte, en Auvergne. Louise, sa mère, travaille en ville toute la semaine, et à son retour le week-end, elle le déguise, s'adresse à lui uniquement au féminin. D'une beauté à couper le souffle, elle est sans mari et convoitée par tous. Jean admire sa tante Véronique, "la divorcée", qui lui rappelle à chacune de ses trop rares visites qu'il est bien un garçon et non une fille. Le sexe de cet enfant est donc un enjeu pour ces femmes. Le jour où Louise décide de se marier, Jean comprend qu'il ne vivra plus avec sa mère. Il est temps de lui dire la vérité.

03/2021

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Histoire des sciences

Déchiffrement(s) : des hiéroglyphes à l'ADN. Colloque Collège de France

Le 22 septembre 1822, Jean-François Champollion, dans un état d'excitation extrême, achève sa fameuse Lettre à M. Dacier, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres. Il y explique comment il a percé le mystère des hiéroglyphes égyptiens, livrant le texte fondateur de leur déchiffrement. Dans cet ouvrage qui célèbre le bicentenaire de cet événement, des spécialistes racontent l'histoire du déchiffrement d'écritures anciennes, mais exposent également une pratique qui intervient dans des domaines aussi variés que les sciences de l'Univers, la biologie, la cryptographie, la linguistique, l'interprétation des oeuvres d'art, la rhétorique ou encore l'herméneutique. Contributions de Nabila Aghanim, Jan Blanc, Anne Canteaut, Dominique Charpin, Laurent Coulon, Emmanuelle Danblon, Jean-Luc Fournet, Alessandro Morbidelli, Luigi Rizzi, Denis Thouard, Jean Weissenbach.

09/2023

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BD tout public

Terra incognita Tome 4 : Aoura

Le cycle II Comme annoncé précédemment, la seconde trilogie de la série Terra Incognita aborde à nouveau le thème du voyage dans le temps vécu par un homme perdu sur une planète hostile. Une planète qui se trouve être la Terre. Mais une terre dominée par les peuples précolombiens. En effet, au cours d'un voyage au Mexique, et suite à un concours de circonstances exceptionnelles, Jean-Baptiste Le Naec va effectuer un saut de cinq siècles dans le passé. D'abord épouvanté par cette perspective impossible, il va ensuite progressivement l'admettre afin de mettre en oeuvre un projet insensé : changer le cours de l'histoire. Le destin de Jean-Baptiste va, de plus, être partagé entre plusieurs femmes ; deux des trois volumes du cycle ayant pour titre le prénom de l'une des trois héroïnes. T4 : Aoura Jean-Baptiste Le Naëc possède tous les signes extérieurs du bonheur. Mais cet idéaliste invétéré décide un beau jour de tout quitter pour partir à la recherche de cette paix intérieure qui le fuit depuis toujours. Sa quête le conduit à Oaxaca, ville du Sud Mexicain, où il fait la rencontre de personnages singuliers qui lui apportent aide et assistance tout en l'entraînant dans une aventure incroyable : Jesus, petit gavroche de Oaxaca, guide les pas et le coeur du voyageur dans les méandres de la vieille ville. Par son intermédiaire, Jean-Baptiste rencontre Aoura, superbe danseuse aztèque, et Jorge, vieil indien maya adepte des anciennes croyances. Ce dernier fait le récit d'un voyage extraordinaire. Cinquante ans plus tôt, lors d'un violent affrontement, le vieil homme soutient qu'il "propulsa" son contremaître à l'époque précolombienne. Le voyage ayant pu s'effectuer grâce à une étrange fusion : un sentiment de haine d'une puissance extrême émis par Jorge, associé au pouvoir d'une représentation de Chaac, le dieu de la pluie des anciens Mayas. Quelques temps après, Jean-Baptiste est agressé par deux hommes au service de Luiz, le frère d'Aoura. Sous une couverture d'honnête chiclero, Luiz est en fait un redoutable trafiquant d'oeuvres d'art précolombiennes. Instigateur, quelques jours auparavant, du "vol du siècle" au musée anthropologique de Mexico, il espère utiliser le sac à dos de Jean-Baptiste comme "valise diplomatique" afin de sortir du pays le fameux masque de jade du roi Pakal. Il fait pression sur sa soeur et se sert de l'amour qu'elle porte au voyageur pour parvenir à ses fins. Au cours d'un voyage en bus vers le site archéologique de Palenque, et suite à un contrôle de l'armée, Jean-Baptiste découvre involontairement le masque volé dissimulé dans ses bagages. L'explication inéluctable qui s'en suit avec Aoura est interrompue par l'arrivée de Luiz. Une course poursuite s'engage. Le temple de la grande pyramide du site archéologique protège le couple de la fureur du trafiquant et abrite leur première nuit d'amour. La passion amoureuse de la jeune femme, alliée au pouvoir du masque de jade, projette Jean-Baptiste cinq siècles dans le passé à l'époque du grand empire Aztèque. Quarante ans plus tôt et parallèlement aux aventures vécues par Jean-Baptiste, Jesus, Aoura et Luiz, l'archéologue Alberto Ruz et son assistant Pablo descendent lentement au coeur de la pyramide de Palenque, à la recherche du tombeau du prince maya Pakal. Leur découverte bouleversera les connaissances sur les civilisations précolombiennes et révélera au monde entier le voyage extraordinaire de Jean-Baptiste Le Naëc.

10/2014

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Littérature française

Actualité de Saint Augustin

Dans cet ouvrage, Jean Guitton propose une lecture moderne de Saint-Augustin.

01/1967

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Notions

Esquisses

"Sortir de la crise par le haut, in extremis." Jean François Billeter.

02/2021

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Poches Littérature internation

Les filles du pasteur

La traduction de la première nouvelle a été révisée par Bernard Jean.

05/2015

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Aventure

La Chevaleresse

Un album féministe et médiéval dans la lignée de Peau d'homme !

09/2022

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Critique littéraire

L'univers de Giraudoux

Quelques pages splendides d'écriture inspirées par l'univers de Jean Giraudoux.

01/1975

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Romans historiques

Zaïda

Espagne, XIe siècle : la péninsule est morcelée en une multitude d'États. Au Nord, quatre royaumes chrétiens : Aragon, Navarre, comté de Barcelone, et le puissant royaume de Castille et León. Au Sud, sur les ruines du califat omeyyade de Cordoue, sont nés plusieurs dizaines de principautés musulmanes, les taïfas, plus prompts à se battre entre elles qu'à lutter contre la puissance renaissante de la chrétienté. Dans cette Espagne compliquée où vont s'affronter, dans une lutte à mort, les ambitions rivales des Almoravides du Maroc, de l'émir de Séville – le prince-poète al-Mutamid – et du roi de Castille et León Alphonse VI, deux destinées vont se croiser : celle de Zaïda, jeune princesse mauresque, fille d'Itimad al-Rumaikiyya, favorite de l'émir de Séville, et celle d'Alphonse VI. Bientôt le roi de Castille et León s'empare de Tolède, et al-Andalus est conquise par les Almoravides. La princesse Zaïda choisit alors de s'exiler à la Cour d'Alphonse VI, au palais al-Hizam, théâtre d'une guerre feutrée entre clans rivaux : d'un côté les Bourguignons de la reine Constance et de Bernard de Sauvetat, archevêque-primat de Tolède ; de l'autre la belle maîtresse du roi, Chimène Nuñez de Guzman et les ricos homes de Castille... Zaïda saura-t-elle s'imposer alors que, sous couvert de religion, les ambitions se déchaînent ? Après « Sobheya, princesse de Cordoue » et « Arsinoé d'Afrique », Bernard Domeyne poursuit sa percée remarquée dans le roman historique. Cette saga rigoureusement documentée nous invite à suivre le destin hors norme de Zaïda, ex-princesse musulmane qui, convertie au catholicisme, deviendra la reine Marie-Isabelle, quatrième épouse d'Alphonse VI de Castille. Se consacrant une nouvelle fois à une figure féminine extraordinaire, l'auteur illustre avec brio le carrefour des cultures qui fit la richesse et la complexité de l'histoire de l'Espagne.

10/2015

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Romans historiques

La belle meunière de Grattedos

Une saga qui court de 1744 à 1844, parmi d'importants temps forts de l'histoire : l'Ancien Régime, la Révolution, le Premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet. Une héroïne, Isabelle, qui allègrement traverse pratiquement ce siècle en affichant, sans cesse, une forte volonté, un caractère à la fois bien trempé et conciliant. La famille, le service des autres, le respect, la liberté et la fraternité tiennent une grande place dans sa longue existence. Et puis, il y a l'Amour, nous devrions dire les amours, celui impossible du jeune Toineau, celui équilibré et prolifique de Jacques, celui des vieux jours en compagnie d'Onésime. Derrière les êtres qui s'animent, principalement les Pacot et les Nancourt, toute une vie rurale s'affiche avec ses pratiques, ses us et ses coutumes, son repli sur des habitudes communautaires ou, au contraire, sur l'ouverture au progrès, sur ses métiers, du simple journalier au riche laboureur et au notable, du marchand ou de l'artisan au notaire, du modeste charbonnier au peintre en faïence. Bien sûr, le cadre se découpe sur un village florissant et rayonnant par sa faïencerie et ses foires, en l'occurrence celui de l'auteur : Aprey, nais principalement sur un de ses sites, toujours existant mais fortement transformé : le moulin de Grattedos, sur la rivière Vingeanne. Lui aussi connut bien des vicissitudes au cours d'une centaine d'années qui le conduisirent du terrier seigneurial et des " banalités " au XVIIIe siècle à la propriété privée ou communale, qu'affiche le cadastre de 1838 en traits colorés. Comme un clin d'oeil, au cours de l'épisode de Waterloo, l'auteur fait réapparaître le héros d'un de ses précédents romans, Mémoires d'un juste, en la personne d'Henri Balaguère, qui-connut, si l'on veut bien s'en rappeler, une très longue vie au service de la juste cause.

06/2017

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Poésie

Les Illuminations

Les Illuminations sont le titre d'un recueil de poèmes en prose ou en vers libres composés par Arthur Rimbaud entre 1872 et 1875, et publié partiellement en 1886 puis, dans son intégralité, à titre posthume, en 1895. Ce texte demeura entre les mains de Charles de Sivry avant d'être publié. Le titre Les Illuminations évoque un rapprochement significatif et ambitieux, de la part de Rimbaud, avec d'autres fameux recueils antérieurs, représentatifs de la modernité poétique du xixe siècle et du romantisme : les Méditations poétiques (1820) d'Alphonse de Lamartine et Les Contemplations (1856) de Victor Hugo. Nul ne sait avec certitude quelle est la date exacte de composition de ces poèmes en prose finalement baptisés Illuminations : ont-ils été écrits avant, après, ou pendant Une saison en enfer ? L'ordre des cinquante-quatre poèmes en désordre n'est pas plus précis que la chronologie. Quelques-uns de ces textes ayant été recopiés par Germain Nouveau, la question de la transcription ou peut-être la coécriture de quelques "illuminations" se pose également. Enfin, le titre supposé du "recueil" , si recueil il y a eu, demeure une énigme, puisque le mot "illuminations" n'est jamais apparu sous la plume de Rimbaud ; il ne fut suggéré que par Verlaine. On a longtemps cru que les poèmes en prose composant ce recueil avaient été écrits avant Une saison en enfer. Cette idée a été renforcée par le témoignage d'Isabelle Rimbaud qui voulait faire passer Une saison en enfer pour le testament littéraire d'un frère répudiant ses égarements de poète. Ainsi l'oeuvre se terminait sur Adieu, le dernier "chapitre" du livre. Mais depuis 1949 et la publication de l'ouvrage d'Henry de Bouillane de Lacoste (Rimbaud et le problème des Illuminations, au Mercure de France), il est établi que les copies des poèmes en prose contenus dans Les Illuminations sont postérieures à la Saison.

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Critique littéraire

CORRESPONDANCE 1895-1950. Tome 2, 1907-1950

Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale... On découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Œuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.

10/1996

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Sociologie

Diplômées N° 276-277 : Genre(s)

Diplômées est une revue de l'Association Française des Femmes Diplômées des Universités. Revue scientifique à comité de rédaction, elle a pour vocation de promouvoir la recherche et la visibilité des femmes chercheuses en Europe. D'inspiration généraliste et interdisciplinaire, libre à l'égard de toute école de pensée et des modes intellectuelles, sa périodicité est de quatre numéros par an. Elle accueille ainsi des textes théoriques et de recherches. Pourquoi le thème du "genre" pour ce numéro ? L'association, en 2020, a eu cent ans et deux numéros ont permis d'aborder l'histoire des femmes avec les Pionnières (n°270-271) puis avec le numéro 100 ans de luttes pour l'égalité (n°272-273). Mais au fur et à mesure de la constitution de ces numéros ainsi que du suivant sur les Passions (n°274-275), nous nous sommes retrouvé. e. s face à un océan de nouveaux questionnements autour du "genre" et de ses intersections pluridisciplinaires. Raisons pour lesquelles, nous faisons aujourd'hui un numéro autour du "genre". Comme champ de recherche, on évoque les "études de genre" (traduction littérale de l'anglais gender studies. Ces études se définissent de façon très large comme "l'ensemble des recherches qui prennent pour objet les femmes et les hommes, le féminin et le masculin" . Mais que faut-il entendre par cet ensemble de recherches ? Sommes-nous en quête de la compréhension de comment le "genre" se forme, se caractérise puis s'encre définitivement dans la structure psychique individuelle et/ou collective ? Le genre nous permet-il d'étudier la façon dont "nos" sociétés pensent, organisent, arrangent, hiérarchise la différenciation des sexes ? Est-ce aussi questionner les normalisations des comportements sexuels ? Ont participé à ce numéro : Nicole Mosconi, Marie Buscatto, Yanick Ripa, Sonia Bressler, Véronique Perry, Annie Crépin, Claire Vient, Corinne M. Belliard, Nicole Fouché & Evelyne Nakache, Evelyn Campos Acosta, Chantal Morley et Carmen Gordon-Nogales, Mérabha Benchikh, Natacha Quiniou, Isis Castaneda et Daniela Jacob, Claude Mesmin, Isabelle Béné, Alex. ia Tamécylia

05/2021

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Art du XXe siècle

Bacon. Eclats d'une vie

Il fallait oser illustrer la vie et l'oeuvre de Bacon dans un roman graphique... pari réussi pour Manel et Maubert ! Plus grand peintre (figuratif ? ) de son temps, excentrique, autodidacte, amoureux de la grande peinture, profondément lettré, voyageur, joueur, noctambule, alcoolique, provocateur et autodestructeur, Francis Bacon n'est pas seulement un génie, c'est un personnage fascinant. Il a déjà fait l'objet de nombreuses monographies, livres d'entretiens, textes biographiques... Jusqu'à présent cependant, aucun ouvrage n'avait affiché le projet audacieux de raconter sa vie et son oeuvre par le texte et par des images (qui n'étaient pas les siennes). C'est chose faite aujourd'hui avec ce Bacon, éclats de vie, oeuvre de deux passionnés du peintre, dont Franck Maubert qui en est le spécialiste reconnu. Dans un livre dont la maquette et l'apparence rappelleront le Monsieur Proust illustré par le même Stéphane Manel, on parcourra la biographie et les grands thèmes de l'oeuvre de Bacon (à noter qu'en changeant de sujet Stéphane Manel change aussi son approche stylistique et sa palette de couleurs). De l'enfance irlandaise aux errances nocturnes parisiennes ou londoniennes des derniers temps, des casinos de Monte Carlo aux bars enfumés de Tanger, en passant par les paysages splendides de l'Afrique du Sud et les ateliers désordonnés du peintre, toute une vie défile : la famille, les premiers pas dans l'art, comme décorateur, les amants (George Dyer, Isabelle Rawsthorne), les amis (Peter Beard, Lucian Freud, Michel Leiris) mais aussi les secrets de fabrication des grands chefs d'oeuvre (Crucifixions, papes, portraits, autoportraits), les singularités du créateur (le cri, la bouche, le corps, les couleurs, la viande), le rapport aux grands " maîtres ", contemporains ou non (Picasso, Van Gogh, Monet, Velasquez, Munch, Giacometti, David Hockney, Walter Sickert, Giacometti, l'école de Londres) et à la littérature... De la sorte, c'est aussi à une balade artistique et pop au coeur du XXe siècle que nous convient Stéphane Manel et Franck Maubert.

10/2023

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Littérature française

Les illuminations

Les Illuminations sont le titre d'un recueil de poèmes en prose ou en vers libres composés par Arthur Rimbaud entre 1872 et 1875, et publié partiellement en 1886 puis, dans son intégralité, à titre posthume, en 1895. Ce texte demeura entre les mains de Charles de Sivry avant d'être publié. Le titre Les Illuminations évoque un rapprochement significatif et ambitieux, de la part de Rimbaud, avec d'autres fameux recueils antérieurs, représentatifs de la modernité poétique du xixe siècle et du romantisme : les Méditations poétiques (1820) d'Alphonse de Lamartine et Les Contemplations (1856) de Victor Hugo. Nul ne sait avec certitude quelle est la date exacte de composition de ces poèmes en prose finalement baptisés Illuminations : ont-ils été écrits avant, après, ou pendant Une saison en enfer ? L'ordre des cinquante-quatre poèmes en désordre n'est pas plus précis que la chronologie. Quelques-uns de ces textes ayant été recopiés par Germain Nouveau, la question de la transcription ou peut-être la coécriture de quelques "illuminations" se pose également. Enfin, le titre supposé du "recueil" , si recueil il y a eu, demeure une énigme, puisque le mot "illuminations" n'est jamais apparu sous la plume de Rimbaud ; il ne fut suggéré que par Verlaine. On a longtemps cru que les poèmes en prose composant ce recueil avaient été écrits avant Une saison en enfer. Cette idée a été renforcée par le témoignage d'Isabelle Rimbaud qui voulait faire passer Une saison en enfer pour le testament littéraire d'un frère répudiant ses égarements de poète. Ainsi l'oeuvre se terminait sur Adieu, le dernier "chapitre" du livre. Mais depuis 1949 et la publication de l'ouvrage d'Henry de Bouillane de Lacoste (Rimbaud et le problème des Illuminations, au Mercure de France), il est établi que les copies des poèmes en prose contenus dans Les Illuminations sont postérieures à la Saison.

03/2024

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Histoire internationale

Politiques agricoles et promotion rurale au Congo-Zaïre, 1885-1997

Inventaire détaillé des politiques agricoles mises en œuvre au Congo-Zaïre depuis la création de l'Etat Indépendant du Congo au XIXe siècle jusqu'à la fin de l'ère Mobutu, soit sur plus d'un siècle. Seul ouvrage, constate le préfacier Eric Tollens, aussi complet et couvrant une aussi longue période. Cultures obligatoires, paysannats, coopératives, zaïrianisation-radicalisation-rétrocession des entreprises ; du Plan de Relance Economique (Plan Mobutu) aux Conventions de Développement, du Programme Agricole Minimum au Plan de Relance Agricole, du Plan Quinquennal au Plan Directeur de Développement Agricole et Rural en passant par le Programme d'Appui à l'Autosuffisance Alimentaire. A travers une approche multidisciplinaire, l'auteur décrit l'absence de marché structuré, la non-fiabilité de la monnaie, l'absence de crédit aux petits producteurs, la faiblesse de la recherche et de la vulgarisation agricole, la dégradation des moyens de transport, le non-paiement des salaires, la corruption, l'impunité, l'allégéance des secteurs économiques et sociaux au pouvoir politique. L'Etat est étranger aux intérêts de la population, d'où l'échec réitéré des plans et programmes sous la houlette de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Le dynamisme agricole est pourtant attesté ! Il repose sur un noyau de petits planteurs, élite rurale en formation. L'ancien système de commerce basé sur le troc, se double de nouvelles formes d'échanges monétaires. Les régions naturelles se reconstituent au-dessus des frontières politiques. L'ingéniosité des collectivités rurales se substitue aux carences de l'Etat et assure la survie de la population.

09/1998

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Romans de terroir

En attendant minuit

" Mercredi 20 décembre 1916, vingt-deux heures... Sur le front de la Somme, Jean est de garde dans la tranchée des Revenants, dans la boue, sous la pluie. Il sera relevé à minuit. Marthe, dans leur ferme des Combettes, près de Brive, attend elle aussi minuit : elle sait, dans l'angoisse où elle est du sort de Jean, qu'elle ne pourra s'endormir avant. " Ici, la guerre, ses absurdités, ses horreurs - et la peur. Là, les enfants, la maison, la terre, qu'il faut faire vivre au prix de tâches qui excèdent les forces d'une femme - et la solitude. Les hommes étaient dans l'enfer, loin de la vie réelle. Les femmes étaient dans l'humble réalité, attachées à maintenir l'espoir. Ce sont elles, aussi, sans médailles ni monuments aux morts, qui ont gagné la guerre. Il appartenait à Claude Michelet, l'auteur de Des grives aux loups et d'Histoires des paysans de France, de dire cette vérité - avec une bouleversante simplicité. " Il était minuit et cinq minutes, et l'on entendait arriver les gars de la relève, quand un tir de mortier se déclencha sur la tranchée des Revenants. Un obus explosa à trois mètres de Jean. Il était minuit et cinq minutes quand Marthe rejoignit son lit à tâtons. " Je vais enfin dormir ", soupira-t-elle, et elle se recroquevilla comme chaque soir à la place qu'occupait Jean, avant la guerre. Il y avait huit cent soixante-douze jours que Jean avait quitté la ferme des Combettes. "

04/2003

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Droit

De Gaulle et l'Algérie. La tragédie, le héros et le témoin

"Un quart de siècle après l'événement, à la demande de ses amis des Editions du Seuil, Jean Daniel nous tend ce miroir où s'inscrit le grand dialogue entre de Gaulle et l'Algérie. On permettra peut-être à un biographe du Général, qui vient d'étudier ce dossier avec le recul du temps et l'apport d'une riche historiographie, de saluer ici un exemple peu banal de lucidité immédiate. D'innombrables documents ont été publiés depuis lors. Beaucoup d'acteurs ont témoigné. Et plusieurs très bons livres ont paru sur la question. Nous en savons davantage. Mais, vingt-cinq ans plus tard, le tableau du journaliste garde sa fraîcheur et son éclat. Avec la force irrésistible de la perception immédiate, de ce qui a été vu, senti, souffert". Jean Lacouture Passionnément lié, comme Camus qui fut son ami, à l'Algérie, interlocuteur privilégié à Paris, Tunis et Alger des protagonistes du drame, Jean Daniel en fut l'un des témoins les plus exigeants et les mieux informés. C'était alors dans l' Express de Françoise Giroud, Pierre Viansson-Ponté, Jean-Jacques Servan-Schreiber, celui du "Bloc-notes" de François Mauriac, proche de Camus et de Pierre Mendès France, que l'on pouvait lire chaque semaine ses reportages. Précédé d'une réflexion personnelle qu'autorise aujourd'hui le recul du temps, le choix de textes qu'on trouvera ici reconstitue avec éclat ce que Jean Daniel appelle l'"impétueux corps à corps du Général avec l'Algérie".

06/1986

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Protestantisme

La parole et le souffle. La lettre tue mais le souffle vivifie

Avec La parole et le Souffle, Jean Dumas nous propose une lecture historico-critique des écrits appartenant à différentes religions. Il souligne que ces écrits sont à la fois fondamentaux et fondateurs. Mais, avec raison, Jean Dumas évite le mot de fondamentalisme, lui préférant celui de littéralisme. C'est bien en effet le littéralisme qui peut conduire au fanatisme, que l'auteur combat ici avec une grande perspicacité. La nécessité d'un dialogue interreligieux irrigue la vie de Jean Dumas et depuis longtemps, à une époque où ce dialogue n'était pas une évidence. On récusait alors le dialogue interreligieux comme suspect, générateur possible d'hérésies ou de syncrétismes redoutables. Pour Jean Dumas, les différentes religions peuvent et doivent se parler et s'enrichir mutuellement, sans rien perdre de leur spécificité et même, habituellement, en la retrouvant et en l'approfondissant ainsi. Un tel dialogue, hier comme aujourd'hui, n'est pas qu'une possibilité, mais bien une nécessité dans le monde actuel. La Parole et le Souffle est la défense et la promotion d'une spiritualité indispensable pour une juste compréhension des textes. Le souffle est en effet la traduction du terme grec par lequel on désigne aussi l'esprit ou l'Esprit. La spiritualité est propre à toutes les religions et même à l'athéisme. Pour les croyants chrétiens, Jean Dumas montre enfin fermement que la spiritualité n'est pas une fuite dans un christianisme désincarné et éthéré, mais au contraire, comme tout mysticisme authentique, une inscription dans les cadres d'une éthique et d'un christianisme pratique et social.

06/2023

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Santé, diététique, beauté

Ma cosmétique minimaliste. Le guide pratique des cosmétiques maison - Avec 50 recettes sans poudre de perlimpinpin

50 recettes de cosmétiques maison pour chouchouter votre corps au naturel Dans une autre vie, Pauline Dehecq a travaillé pour l'industrie cosmétique. Autant dire qu'elle sait parfaitement ce qu'il ne faudrait jamais mettre sur sa peau : huiles minérales dérivées du pétrole, silicones polluants, tensioactifs irritants... Avec ce guide, dites bye-bye aux produits chimiques ! Pauline vous offre les bases d'une cosmétique minimaliste, avec pour chaque recette 3 à 7 ingrédients maximum : huiles végétales, beurres, argiles, hydrolats, huiles essentielles... des substances 100 % naturelles que l'on peut se procurer facilement et qui respectent la peau et l'environnement. Ingénieure, elle a ainsi formulé 50 produits de beauté peau et cheveux que vous pourrez concocter en étant sûr de leur efficacité. Essayez sans tarder les plus belles réussites de la cosmétique minimaliste : sérum OEil de biche, cold-cream Winter is coming, huile Reine de beauté, masque redensifiant Queen B, lait démaquillant Go to bed, brume Démêle-moi si tu peux, cosmétique solide, baume déodorant, rouge à lèvres Big bisous, cire coiffante The King, baume apaisant Picoti picota... DECOUVREZ EN PLUS... - Les artifices et les risques de la cosmétique conventionnelle - Comment reconnaître son type de peau - Les 5 ingrédients basiques pour tonifier, purifier, hydrater et nourrir - Comment personnaliser ses formules selon son type de peau, son âge et son teint - Un guide d'utilisation des huiles essentielles - Comment nettoyer son corps sans forcément le décaper - Pourquoi il faut oublier les eaux micellaires et par quoi les remplacer

10/2019

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Littérature française

Me faire ça à moi !

L'humour, c'est connu, se pratique au premier, au deuxième voire au troisième degré selon que l'on a ou non l'esprit d'escalier. Jean-Do, le héros du roman, cumule l'esprit d'escalier, les vertus alpestres des grands séducteurs et un sens de l'humour qui, degré par degré, fait gagner son lecteur à la Loterie nationale du rire. Jean-Do fait rire. D'abord, privilège du désespoir, de lui-même, encore et toujours acteur de ses ridicules de fils de famille, né une cuillère nickelée dans la bouche et un baobab dans la main, tout occupé de lui-même, de ses conquêtes, de ses caprices. Il fait rire ensuite de ses semblables, les oisifs et les oisives du grand monde qu'il décrit avec la précision jubilatoire d'un ornithologue traquant l'oie blanche, le merle moqueur et la vieille VIP. Mais ce n'est pas tout. Jean-Do a des problèmes de conscience, des tourments métaphysiques, des interrogations philosophiques pour lesquelles il n'a d'autre interlocuteur que l'Eternel, c'est-à-dire Marcel Proust. Un Marcel mélancolique, observant que son temps perdu n'est pas retrouvé, et que Jean-Do a beau se décarcasser, il n'est pas prêt de le rapporter aux objets trouvés. Si en anglais " swan " est un cygne noir, pour Pierre Grimhlat, Jean-Do (Swann) est un signe qui glisse avec élégance sur le lac de la page blanche et s'envole vers les cieux toujours bleus où l'humour abolit les nationalités. Gérard Mordillat.

10/2010

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Littérature française

Au soleil des vivants

" A force de monter au combat et de multiplier les corps à corps galants, à force de couper des têtes et de conquérir des belles, on s'habitue et on se dit, bien que l'excitation demeure, que les arts militaires et les jeux de l'amour manquent parfois de fantaisie. Pourtant, quant à moi, je suis certain que j'aimerai toujours bondir à l'abordage d'un vaisseau ennemi et encore plus naviguer sous les flots de dentelles pour vaincre le cœur des dames. " Ainsi parle Jean de Saint Jean qui, du haut de ses vingt ans, est convaincu que " l'aventure est le soleil des hommes encore vivants ". De sa naissance, un soir d'ouragan sur une île méditerranéenne, à sa dérive infernale à travers le désert africain, des bras de sa nourrice noire à ceux des femmes de harem, de combats en abordages, de naufrages en chevauchées, Jean de Saint Jean dévore la vie, les plaisirs et les dangers que le XVIIe siècle peut offrir à un jeune homme ignorant la résignation et cherchant à donner un sens à son existence. Flamboyant, insolent, déroutant, maudit et béni..., le héros du roman de Jean-Marie Dallet appartient à cette race de personnages qui donne à la littérature ses plus belles lettres d'aventures et de vie. Un roman où l'auteur de Je, Gauguin et de Dieudonné Soleil (bourse Goncourt du récit historique) laisse libre cours à son talent de conteur, à l'allégresse ironique de son imagination et à sa passion des mots.

08/1998

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Littérature française

Romans N° 1 : Romans. Chagrin d'amour. Le Premier qui dort réveille l'autr, La Cause des peuples

"J'ai mis le meilleur de moi-même dans ces trois livres, toute ma passion, mon imagination et ma force de vérité. Je les publie dans l'ordre chronologique. La Cause des peuples, 1972, est un récit biographique ; Chagrin d'amour, 1974, et Le premier qui dort réveille l'autre, 1977, sont des fictions". J. -E. H. Ecrivain, polémiste, grand journaliste, éditeur, adoré par les uns, haï par les autres, Jean-Edern Hallier, d'origine bretonne, fonda successivement la revue Tel Quel avec Philippe Sollers, Les Cahiers de lHerne avec Dominique de Roux et, en 1974, les Editions Hallier. L'un des grands animateurs de Mai 68, il dirigea le journal L'Idiot international. Prodigieux animateur de la vie culturelle et politique française depuis dix ans, il fut le premier notamment à lancer les radios pirates, les combats pour les droits de l'homme ou l'anti-édition, avant de ranimer, girondin comme put lêtre Lamartine, le régionalisme aux dernières élections européennes. Ses interventions ne se comptent plus, dont la dernière dénonçant la sous-culture journalistique, touchant au vif de la destruction par les médias de la littérature française. "Jean-Edern Hallier est de la race des grands écrivains, au talent vaste et fort". François Mitterrand "Une prose aux ressources inépuisables". Pierre Klossowsky "Un maître d'écriture". Jean Daniel "Ce maître de notre jeunesse". J. -P. Chevènement "En son noir romantisme, Jean-Edern Hallier est d'emblée le meilleur écrivain de sa génération". Jean dOrmesson "L'éternel enfantin est la source de son génie". Louis Pauwels

05/1982

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Droit

Les langues régionales et la construction de l'Etat en Europe. Actes du colloque organisé les 7 et 8 juin 2018 par l'IRDEIC-Centre d'excellence Jean Monnet

La problématique des langues régionales est d'autant plus délicate à saisir au sein d'une République dont le récit peut notamment se faire par le prisme jacobin. A l'heure d'une éventuelle révision constitutionnelle qui devrait permettre à la notion de différenciation de pénétrer le texte suprême, il est pertinent de s'interroger sur les éléments qui font, précisément, de la diversité une richesse républicaine et non un élément à combattre. La question du traitement des langues régionales, au coeur d'un colloque qui s'est tenu en juin 2018 à l'Université Toulouse Capitole et dont les actes sont réunis dans le présent ouvrage, est de ceux-ci. Comment, en Europe, les Etats considèrent-ils les langues régionales qui coexistent avec leurs langues nationales officielles ? Comment établir la frontière entre l'épanouissement et la sauvegarde ? Comment sauver une langue qui se meurt ? Par la permission ou la contrainte ? Dans la création de programmes scolaires bilingues ou la co-officialité ? Quels sont les modèles de reconnaissance possibles ? Dans quelle mesure ces revendications linguistiques pèsent-elles dans la rhétorique partisane ? Est-ce la question de la langue qui cristallise le plus les revendications dites identitaires, met le feu aux poudres des canons autonomistes et indépendantistes ? Existe-t-il, en Europe, une problématique commune de ce lien entre langues régionales et pouvoir étatique ou des multitudes si complexes qu'elles empêchent la comparaison rigoureuse ? Autant de questions que plusieurs auteurs venant d'horizons géographiques et disciplinaires différents ont souhaité soulever dans cet ouvrage. Avec les contributions de Hubert Alcaraz, Itziar Alkorta Idiakez, Jordan Arlettaz, Patxi Baztarrika Galparsoro, Joxerramon Bengoetiea, Véronique Berthe, Philippe Blacher, Romain Colonna, Alain Di Meglio, Olivier Dubos, Eugène F-X. Gherardi, Jean-Eric Gicquel, Victor Guset, Christian Lagarde, Philippe Martel, Lluis Medir, Paolo Passaglia.

12/2019

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Religion

Piliers d'une promotion de la paix chez Jean-Marc Ela et Achille Mbembe. Pour une pastorale des jeunes en faveur de la culture de la paix au Cameroun

Les nombreuses situations de tension et de précarité qu'on note au Cameroun démontrent que les questions de paix y sont encore d'actualité. Face à cette réalité, l'Eglise catholique au Cameroun dans sa mission évangélisatrice ne saurait rester indifférente. Cet ouvrage se veut une contribution à la consolidation des différents efforts de promotion de la paix au Cameroun. L'apport des éminents penseurs Jean-Marc Ela (théologien et sociologue) et Achille Mbembe (historien et philosophe) est d'une importance capitale. Car leurs pensées, savamment conjuguées et véhiculées avec une attention pédagogique adéquate, peuvent renouveler voire révolutionner, grâce à l'interdisciplinarité qui caractérise leurs oeuvres, la promotion de la paix au Cameroun, en Afrique et ailleurs.

10/2020