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Science-fiction

Frissons avec sursis

Léo Maizeret, député UDF élu par hasard en mai 1981, disparaît dans la nuit du 12-13 juillet 1982 dans le vol Paris-Miami pour réapparaître en juillet 2018. Pour le commun des mortels, il s'est écoulé 36 ans mais pour lui qui a côtoyé l'immortalité, seulement un mois. Un mois durant lequel il a été confronté à la subtile mécanique de l'univers, du temps dans l'espace et de l'homme face à son destin. Coupable de légèreté et d'inconstance, il est entraîné dans cette forme de rédemption initiatique qui s'avère être une mission divine. Pour orchestrer le ballet de cette âme en déroute, Bermude, féminité et grâce incarnées, lui fera vivre un amour éternel, une ivresse dévastatrice, impossible à imaginer même dans les rêves les plus fous. Collection Magnitudes, dirigée par Yoann Laurent-Rouault La collection Magnitudes offre au lecteur une déclinaison d'oeuvres littéraires différentes, identifiées par un chiffre (rappelant l'échelle de Richter des séismes), qui n'a pas pour vocation de classer ni de noter, mais d'informer le lecteur sur le caractère potentiellement choquant du texte, en raison du vocabulaire utilisé, d'un climat de haine, de danger, de passages décrivant des scènes de violence, d'érotisme, ou de propos crus relatifs à la religion, la politique, les moeurs. 4. 0 Faible magnitude. Texte tout public. 5. 0 Moyenne magnitude. Texte tout public pouvant légèrement secouer certaines sensibilités. 6. 0 Assez forte magnitude. Texte tout public comportant des éléments susceptibles de heurter certaines sensibilités. 7. 0 Forte magnitude. Texte comportant des éléments pouvant choquer certains lecteurs. 8. 0 Très forte magnitude. Texte pouvant fortement choquer ; réservé aux lecteurs avertis. 9. 0 Magnitude extrême. Texte fortement déconseillé aux âmes sensibles. 9. 5 Magnitude ultime. Texte pouvant très fortement ébranler le lecteur, totalement déconseillé aux personnes sensibles.

07/2020

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Littérature étrangère

Contes extraordinaires du Pavillon du Loisir

Les Chinois, qu'on a souvent tenus pour positivistes, terre à terre, n'étaient pas moins férus que les autres peuples d'histoires de fantômes, de démons ; de nouvelles policières : bref, de contes populaires (qu'ils traitent de l'amour profane, ou que, sous l'influence du bouddhisme, ils mêlent ingénieusement l'édifiant au réalisme). Ecoutés avec passion, ces contes populaires sont à l'origine des grands romans chinois, égaux aux plus grands de ceux qu'a produit l'Europe. Voici un des plus fameux recueils de "contes extraordinaires" : celui que P'ou Song-ling composa à la fin du XVIIe siècle. Bachelier à dix-huit ans mais indéfiniment refusé à la licence, qu'il n'obtint qu'au "bénéfice de l'âge", il eut à coeur de démontrer a ses juges leur sottise en composant ses Contes extraordinaires du Pavillon du Loisir, qui sont en effet un des chefs d'oeuvre de la prose chinoise. Parce qu'il connut la misère de 1672 à 1680, il connut bien des hommes. De plus, il avait une recette d'écrivain : "Chaque matin il allait s'installer sur une natte au bord du chemin avec une jarre de thé et un paquet de tabac. Un passant survenait-il, P'ou Song-ling l'invitait à se reposer, entrait en conversation avec lui, offrant son thé et son tabac, et finalement lui demandait de raconter les histoires extraordinaires qu'il connaissait. Si elles étaient intéressantes, P'ou Song-ling, rentré chez lui, les arrangeait pour en faire des contes". Des contes extraordinaires, dans la grande tradition chinoise du fantastique. Traduits par une équipe de sinologues sous la direction de M. Yves Hervouet, qui préface cette anthologie, les voici, pour vous distraire, vous surprendre, vous émerveiller.

02/1987

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Religion

Breizh, Brazil ! Epopée de deux coeurs ressuscités

L'histoire d'Yves et Ligia Guézou est un hymne à la vie et à l'amour quand tout semble désespéré. Vivant à des milliers de kilomètres, Yves entre la Bretagne et Paris, et Ligia entre le Brésil et les capitales européennes, ont traversé les épreuves de la vie en frôlant les portes de la mort. La rencontre au plus profond de leur coeur avec le Christ va les relever et les amener à se rencontrer eux-mêmes. Lui, dessinateur, a vécu la dépression, la perte totale de confiance en lui, dans les autres et dans la vie. Elle, sociologue, a vécu les désillusions politiques de son pays au temps du marxisme, les égarements du coeur d'une jeune femme dans les ruptures amoureuses et un mal-être profond. Sortis de leurs angoisses, leurs yeux se sont ouverts. Au détour d'un apéritif paroissial, ils se sont rencontrés pour ne plus se quitter. En voie de guérison, assoiffés de vivre pleinement cette vie qu'ils ont appris à goûter à nouveau, ils sont partis vivre un an au Brésil avec l'organisme Points Coeur pour écouter le cri des hommes, des femmes et des enfants démunis des Favelas. Ils ont réappris à s'aimer, à aimer, à faire confiance en Dieu et en la vie. Récit d'aventure autant que plongée au coeur de l'âme humaine nous confrontant à ce que chacun vit en soi : la lutte entre nos zones d'ombre et notre part de lumière, Yves et Ligia nous bousculent par leur témoignage solidement ancré dans la conviction que Dieu peut tout. Ce récit haut en couleurs est un chant d'espérance, une bouée pour tous ceux qui croient se noyer mais ont oublié que l'amour est plus fort que la mort.

11/2019

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Beaux arts

Faire des cartes de France

Annette Messager est née à Berck-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, en 1943. Après des études à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Paris), qu'elle écourte la veille de mai 1968, elle s'installe en tant qu'artiste plasticienne, photographe, peintre et sculptrice au coeur de la scène artistique parisienne de l'époque. Elle réunit alors ses premières Collections, albums de photographies et sentences extraites de la presse qu'elle annote et modifie. Dès ses premières oeuvres, Annette Messager fait ressortir la part d'affect et de souffrance présente dans les objets familiers et populaires : elle intègre l'univers domestique dans lequel le regard masculin a cantonné la femme (travaux à l'aiguille, revues de beauté, carnet intimes). Elle évolue ainsi dans un monde imaginaire et intime, mêlant des éléments autobiographiques et des réflexions sur la condition féminine ; entre tendance tragique et univers ludique. Elle a reçu en 2005 le Lion d'Or de la Biennale de Venise, et le Centre Pompidou lui a consacré une grande exposition rétrospective en 2007, exposition présentée par la suite dans plusieurs autres musées du monde (Tokyo, Séoul). Ce livre présente une série de dessins intitulée "80 dessins de la France" , réalisée au cours de l'année 2000, pour une installation exposée notamment à l'occasion de la 5e Biennale de Lyon. Faire des cartes de France repose sur un jeu de mots amusant et pervers : "Un ami est venu chez moi pendant que j'étais en train de dessiner des cartes de France, en l'an 2000. En souriant il m'apprit que "faire des cartes de France" était une expression pour nommer les pollutions nocturnes du jeune roi Louis XIII ! " (Annette Messager).

01/2020

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Littérature française

Vie rêvée. (Pages d'un journal, 1965, 1971-1977)

1965. Un beau jeune homme qui semble fêté par les dieux, fils du grand peintre Balthus, entreprend son journal. Thadée de Rola est plein de l'envie d'écrire. Il admire les écrivains, notamment Georges Bataille, à une édition des ouvres de qui on le verra ici travailler, et il aime aussi ce que l'on appelle la fête. Pour lui, deux faces d'une même rêverie. Et le voici avec ceux que le monde entier reconnaîtra pour les heureux d'une génération, à commencer par le jeune Yves Saint Laurent, mais encore Andy Warhol, Karl Lagerfeld, Mick Jagger et quantité d'autres dont l'existence tient parfois au surnom, comme dans toutes "les petites bandes". Et si dans Proust il y avait un Mimi, il y a ici un Marceau, un Marceau babilleur, potinier, qui transporte les secrets de Paris sur son scooter. Il y a les dîners et les fêtes, il y a des visites incomparables à Rome (et à Balthus), il y a la conversation éblouissante de celui-ci et le charme incomparable de celle-là. Car, ah oui, il y a l'amour. Durant toute cette période (le journal dure jusqu'en 1977), Thadée de Rola, qui vit avec Baba, devient amoureux d'une autre. Peu à peu, comme dans une valse lente, il va se rapprocher de Loulou de La Falaise, qui deviendra la célèbre égérie d'Yves Saint Laurent. Paris n'est pas qu'une fête. Entre dîners et soirées, le jeune Thadée rêve à des romans, souffre du temps qui s'écoule. Ce qui pourrait n'être qu'un registre de mondanités s'ocelle de notations poétiques, de fragments, de fantasmes. A différer l'ouvre qu'il voulait écrire, Thadée de Rola l'a invitée dans ses carnets. Vie rêvée ou la découverte d'un monde de rêve.

03/2013

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Histoire de France

De Gaulle, les services secrets et l'Algérie

Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec " intelligence " les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée ? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ? Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'Etat, désigné par la presse de cette époque comme " un des hommes les plus influents de France ". Auteur de plusieurs récits romancés, il tombe aujourd'hui le masque, pour livrer toute sa vérité. Il raconte les exploits du SDECE infiltrant le FLN, les écoutes téléphoniques du président tunisien Bourguiba, les opérations du service " action ", mais aussi l'ouverture de négociations secrètes avec le FLN, bien avant les accords d'Evian. Gaulliste de raison, " débarqué " sans ménagement ni parachute en 1962, Constantin Melnik s'exprime sans langue de bois sur les ineffables " compagnons " du Général, un entourage qu'il décrit avec férocité comme versant, en temps de crise, dans la tragi-comédie. Mal entouré, dédaignant l'apport des " services ", l'ancien chef de la France libre aurait-il, en fin de compte, échoué en Algérie ? L'issue tardive du conflit algérien est-elle la face sombre du lumineux 18 juin ? Le témoignage de Constantin Melnik est pour la première fois soumis à la critique d'historiens, qui ont confronté son récit aux archives de Michel Debré (Olivier Forcade) et qui l'interrogent sans complaisance en s'appuyant sur des travaux universitaires récents (Sébastien Laurent). Jugement impitoyable sur le pouvoir en France, De Gaulle, les services secrets et l'Algérie est un ouvrage novateur, tant par sa forme historique, 4ue par son contenu abrasif.

06/2010

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Littérature française

Une part de ciel

Aux premiers jours de décembre, Carole regagne sa vallée natale, dans le massif de la Vanoise, où son père, Curtil, lui a donné rendez-vous. Elle retrouve son frère et sa soeur, restés depuis toujours dans le village de leur enfance. Garde forestier, Philippe rêve de baliser un sentier de randonnée suivant le chemin emprunté par Hannibal à travers les Alpes. Gaby, la plus jeune, vit dans un bungalow où elle attend son homme, en taule pour quelques mois, et élève une fille qui n'est pas la sienne. Dans le Val-des-Seuls, il y a aussi le vieux Sam, pour-voyeur de souvenirs, le beau Jean, la Baronne et ses chiens, le bar à Francky avec sa jolie serveuse... Dans le gîte qu'elle loue, à côté de la scierie, Carole se consacre à une traduction sur la vie de Christo, l'artiste qui voile les choses pour mieux les révéler. Les jours passent, qui pourraient lui permettre de renouer avec Philippe et Gaby un lien qui n'a rien d'évident : Gaby et Philippe se comprennent, se ressemblent ; Carole est celle qui est partie, celle qui se pose trop de questions. Entre eux, comme une ombre, cet incendie qui a naguère détruit leur maison d'enfance et définitivement abîmé les poumons de Gaby. Décembre s'écoule, le froid s'installe, la neige arrive... Curtil sera-t-il là pour Noël ? Avec une attention aussi intense que bienveillante, Claudie Gallay déchiffre les non-dits du lien familial et éclaire la part d'absolu que chacun porte en soi. Pénétrant comme une brume, doux comme un soleil d'hiver et imprévisible comme un lac gelé, Une part de ciel est un roman d'atmosphère à la tendresse fraternelle qui bâtit tranquillement, sur des mémoires apaisées, de possibles futurs.

08/2013

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Littérature française

Salone

Un camion brinquebalant fonce en direction de Freetown. La poussière retombe lentement sur la piste. Dans la cabine, saturée de crasse et de moiteur, Jamil échafaude des plans d'avenir. Sous le siège, les diamants dérobés permettent tous les rêves de pouvoir. Autre année, autre décor. Du sable, une plage, un bar face à l'océan. Nelson le propriétaire et Gladys l'écrivaine sont en pleine conversation. Scène tranquille ? Ne nous y trompons pas. Les deux amis aux destins chahutés observent sans naïveté la valse des militaires et des puissants, comme des pantins qui se chassent les uns les autres. Poussière dans le sablier, qui coule, qui s'écoule. Plus loin dans le temps à moins que ce ne soit plus tôt : Shaun est en fuite et ne doit pas se retourner. Difficile d'oublier pour ce médecin d'une ONG la tourmente qui a englouti la femme aimée dans le chaos des kalachnikovs et de machettes brandies au moindre prétexte. Histoires particulières et pourtant toutes liées rage, au coeur et colères mal rentrées, les personnages de ce roman d'aventures se croisent, se découvrent, s'aiment et se perdent dans les troubles d'un pays en tension permanente. Chacun à sa manière, qu'il le veuille ou non, porte une partie de l'histoire de la Sierra Leone, chacun incarne pour toujours un morceau de l'existence de Salone. A la fois fresque historique, journal intime, roman d'aventure et cri du coeur, Salone nous bouleverse et éveille notre conscience à mesure que l'intrigue nous plonge dans le chaos d'un monde. Le singulier et l'universel se mêlent habilement dans ce roman au style enlevé. Des personnages attachants, une construction aux voix multiples qui mêle les petites histoires et l'Histoire. Une lecture stimulante !

10/2012

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Littérature étrangère

M-T et l'histoire des merveilles de la forêt

"Crac, voici l'histoire. Vraie ou fausse, qui le sait ? Mais comme c'est une vieille histoire, il faut que tu l'écoutes en croyant qu'elle est vraie, même si elle est fausse. D'accord ? Oui !" Il était une fois un village au fond d'une vallée, dans l'île de Shikoku. C'est là que jadis se sont rassemblés des fuyards, bannis hors de la ville du château. Ils ont fondé, après un long périple, une société autonome de rebelles. La forêt les entoure et, dans la forêt, des forces mystérieuses : les "merveilles". Une rivière capable de détruire une armée entière. Un déluge qui dévaste la terre. Un chef, surnommé le "destructeur", des jeunes femmes appelées les filles de l'île des "pirates", des villageois qui ressemblent aux démons de l'enfer bouddhiste, une géante, des vieillards qui ne savent plus s'ils vivent un rêve ou rêvent leur vie et qui disparaissent dans les nuées au clair de lune et un enfant qui est né avec une malformation qui semble la marque fatale des "merveilles de la forêt". Dans ce roman complexe et magique, Kenzaburô Ôé prend le ton d'un conteur. Il nous raconte, dans un style envoûtant, l'histoire mythique de son village natal, telle que la psalmodiait sa grand-mère. A travers les légendes et les anecdotes venues de son enfance, il tente de tisser le fin réseau de l'histoire et du rêve, autour de ce signe mystérieux : M/T. La nostalgie émerveillée est ici accompagnée d'une réflexion brillante sur la structure des révoltes, sur les sociétés autarciques et sur les mythologies régionales. Et surtout, l'auteur du Jeu du siècle offre à son fils, Hikari, qui est, depuis longtemps, le centre de son oeuvre, un bouleversant témoignage d'amour.

10/1989

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Littérature étrangère

La douce indifférence du monde

Un homme – appelons-le le narrateur – donne rendez-vous à une femme prénommée Lena dans le grand cimetière de Stockholm. Cette femme est une inconnue (nous apprendrons plus tard qu'elle est comédienne et a joué Mademoiselle Julie au théâtre), mais elle rappelle intensément au narrateur la jeune femme dont il a été très amoureux il y a une vingtaine d'années. Cette dernière s'appelait Magdalena, était aussi comédienne et elle aussi avait joué Strindberg. Après leur rupture, le narrateur a écrit un livre sur les trois années qu'ils ont vécu ensemble et il veut en donner les détails à l'inconnue de Stockholm. Lena accepte de l'écouter, mais se moque des similitudes qui lui semblent forcées entre sa vie et celle de Magdalena, invoquant à chaque détail troublant une coïncidence et ne cessant de répéter qu'elle ne peut être Magdalena puisqu'elle a vingt ans de moins. Ce récit de Peter Stamm, ciselé en 37 petits chapitres et dont le titre rappelle « la tendre indifférence du monde » évoquée par Camus à la fin de L'Étranger, est d'une vertigineuse intelligence. Tout en conservant sa part épique qui n'en fait pas un livre sec, cette réflexion sur les confusions de la vie, les obsessions de l'existence, la portée de la littérature, la différence entre le vécu et le récit qui en est fait, frôle sans cesse les abîmes sans jamais tomber dans la confusion, encadré qu'il est par deux chapitres qui mettent encore ce kaléidoscope en perspective. Poursuivant la recherche sur la vérité et l'imaginaire et le jeu avec la réalité initiée dans L'un l'autre, Peter Stamm nous donne un livre diablement virtuose.

08/2018

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Littérature française

Le bout du monde

«Etais-je encore à Kaboul pour l’argent ? Victime du succès de ma petite entreprise, en quelque sorte ? Ou parce que je me sentais responsable de ma trentaine d’employés, qui étaient ma seule famille ? Ou simplement, pour la vue que j’avais, depuis la fenêtre de mon bureau, sur ces montagnes familières ? Etais-je encore en Afghanistan parce que je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais devenir ? Comment mettre de la distance entre moi et moi-même, alors que je vivais déjà aux confins du monde ?». Pascal a ouvert à Kaboul Le bout du monde, enclave de paix dans une ville en plein chaos, oasis enchantée pour la communauté des expatriés, lieu de fêtes inoubliables. Mais après des années en Afghanistan, il se sent usé, comme si tout s’émiettait en lui. C’est sur son canapé, dans son minuscule bureau, qu’il passe tout son temps, dans une position propice à la rêverie, aux méditations et au surgissement des souvenirs. La disparition de Corto, son ami d’enfance, compagnon de toutes ses aventures, notamment au Cambodge, pourrait l’obliger à sortir de cette léthargie : parcourir à nouveau le pays en cherchant à comprendre sa fuite ? Ou s’enfoncer plus profondément dans son canapé, ne rien tenter, écouter encore la voix des souvenirs ?Des hommes quittent leur pays, une femme, un ami : il est question de l’usure du temps, de la solitude des hommes, des amitiés qui peuvent aussi se construire sur la jalousie et la trahison, des liens d’amour que l’on noue et que l’on tranche. Marc Victor a composé un roman captivant qui rend aussi hommage aux montagnes magiques des Pyrénées et d’Asie centrale, aux chemins perdus et aux peuples du monde.

01/2016

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Religion

Au coeur du monde. Autobiographie de Maître M

Un événement tragique met fin brutalement à sa carrière de jeune bassiste du célèbre groupe américain soul et funk Heatwave, à l'issue d'une soirée de gala. Mario Mantese est cliniquement mort pendant plusieurs minutes ! Alors que les médecins l'opèrent à coeur ouvert durant des heures et luttent pour sa vie, il parcourt des continents intérieurs dans l'au-delà. Les expériences qu'il y fera vont transformer sa vie de fond en comble. Il restera dans le coma plusieurs semaines. Au réveil, il réalise qu'il est aveugle, muet et que son corps est entièrement paralysé. Il dit : "En tout premier lieu, j'ai compris que ma vie n'a jamais été dépendante d'un corps physique." A travers une profonde prise de conscience et de nouvelles connaissances, il a largement recouvré sa santé physique. Il est parti en voyage et a séjourné pendant près de quatre ans en Inde où il retrouve le fil d'or de ses incarnations précédentes. Le récit de ses expériences vécues avec des maîtres et des siddhas rencontrés en Inde est extraordinaire et fascinant. Maître M. - Mario Mantese est lui-même un maître éveillé. Des milliers de personnes participent chaque année à ses darshans et ses rencontres en Suisse pour le voir, faire l'expérience de sa présence et écouter ses paroles de sagesse. Dans la lumière et la force sacrée qui irradient de lui, les gens vivent de profondes transformations. Dans sa présence silencieuse et supra-personnelle aux darshans, des maladies guérissent, des ombres intérieures se dissolvent et ce qui subsiste d'égoïsme dans le coeur des gens se dissipe et disparaît ! Il dit : "Là où est le vide est le Silence, et là où est le Silence agit le non-faire !" Cette autobiographie est sans conteste un classique de la littérature spirituelle !

04/2018

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Romans historiques

Une fille de M. Buxtehude. Histoire d'une femme sans histoire

Au printemps de l'année 1706, Anna Margreta Buxtehude prit la décision de mener à bien le dessein qu'elle avait formé lors de la visite à son Père de jeunes musiciens venus de Hambourg - celui de raconter l'histoire de sa vie. Son désir un peu vague de l'époque avait peu à peu pris le pas sur tout ce qu'elle considérait comme donnant un sens à ses tâches. Celle qu'elle s'assignait aujourd'hui se faisait pressante, son Père entrant dans ces moments où les forces s'amenuisent et la mémoire devient nonchalante. Lui-même ne semblait guère s'inquiéter de ce que quiconque sût quels avaient été les événements notables de sa vie, car il estimait que son oeuvre disait de lui davantage. Et que son éloge funèbre, dont il notait en ces jours les grandes lignes pour celui qui aurait à l'écrire et à le prononcer, suffirait aux éventuels curieux, ou aux hommes reconnaissants. La fin de l'après-midi de ce premier dimanche de novembre avait été glacée et pluvieuse. Il restait tout juste un mois avant les célébrations et nous devisions sans grande inquiétude de ce qui restait à accomplir. Un jeune homme arriva à ce moment-là, transi de froid mais heureux d'être enfin parvenu au but de son voyage. Il s'appelait Johann Sebastian Bach et venait rencontrer Père, "? écouter Père ? " , et apprendre de lui. Père avait été prévenu de sa possible venue par son ami Reincken et par des musiciens itinérants qui ne manquaient pas de colporter de telles nouvelles. Cela ne nous embarrassa pas, nous avons fait face à la tradition d'hospitalité sans réserve entre musiciens, malgré le peu de place qui restait dans la maison, deux chanteurs étant hébergés chez nous.

01/2021

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Littérature française

Paul Claudel interroge l'apocalypse

"Le présent ouvrage a été écrit aux heures les plus noires de la dernière guerre. L'auteur ne se dérangeait de son travail et de sa prière que pour aller à la radio écouter les épouvantables nouvelles, les hurlements d'un possédé, le bêlement des lâches, et les monstrueux échos d'Armageddon. En ce temps-là, souvenez-vous, le soleil, le soleil de l'actualité, était noir comme un sac de crin, et la lune, cette lune chaque mois qui est chargée de succéder à la lune, comme un sabre qui dégoutte de sang ! Et quand j'écrivais les dernières lignes de mon livre arrivaient les reportages sur les holocaustes de Pologne. Et maintenant, c'est bien fini, le cauchemar ? Il a bien sagement réintégré son étui, le pensionnaire du puits de l'abîme ? Trop longtemps on a essayé de nous faire croire que l'Apocalypse, c'était du passé ou de l'avenir. Et qu'entre temps nous n'avions qu'à nous délecter de ces descriptions pittoresques où tant de peintres ont cherché, sans grand succès, des motifs d'inspiration. Mais non ! quelle surprise ! c'est de nous qu'il s'agissait ! L'Apocalypse est la clef de toute l'Ecriture, de cet édifice sublime dont le fondement est en haut. Ce fondement qui est la fin. C'est toute l'Histoire, l'histoire de l'Eglise et celle de l'Humanité depuis la venue du Christ jusqu'à la seconde parousie, qui se développe sous nos yeux en symboles de nouveau et de nouveau et de nouveau encore réintégrés. C'est à ce sommet qu'il faut monter pour envisager dans toute son étendue la Révélation". Paul Claudel.

12/1952

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Critique littéraire

François Villon

Un homme comme les autres, dans le futur quartier Latin des années 1450. Il ressemble à quelques milliers d'écoliers plus riches d'illusions que de bagage ou d'emploi. En ce temps, de dynamisme retrouvé au sortir de la guerre, il y a des places à prendre, mais la société, déjà, se défend des nouvelles ambitions : beaucoup de places sont prises, ou réservées. Clerc et célibataire par opportunité, amoureux par tempérament et misogyne par résignation, il hésite entre les femmes et les filles. Il n'hésite pas moins entre l'école et la taverne. Sa science est courte, tout juste propre à fournir les références indispensables en une époque où mieux vaut s'appuyer sur les autorités que faire preuve d'originalité. Le malheur fond sur l'écolier sans emploi. Il tue, il vole, il s'essaie à la vie de cour et se retrouve sur les grands chemins. On veut le prendre. Est-il un bandit ? Est-il un amuseur qui joue au truand ? Villon est en tout cas le témoin passionné d'un temps et d'un monde. Un historien ne pouvait qu'être tenté de l'interroger. Comprendre Villon, c'est comprendre ceux qu'il a côtoyés, entrevus, jalousés. Pourquoi ne pas écouter un poète lorsqu'il parle de lui et des autres, lorsqu'il règle son compte avec la société et avec son propre personnage ? Des écoles aux tavernes, du port en Grève au cimetière des Innocents, de la cour chevaleresque du roi René au bouge de la Grosse Margot, les véritables héros de ce livre sont la vie et la mort, Dieu et la Fortune, l'amour et la haine, la justice et la misère. Mais l'oeil du poète est malicieux, et il a cent facettes.

07/2005

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Beaux arts

Monstres parisiens

Cet album parodie des moeurs de notre XXIe siècle avec humour et des dessins simples, précis. Ils mettent en scène des personnages de la vie quotidienne caricaturés sous des formes zoomorphiques, drolatique et surprenante elles permet aux lecteurs de tourner en dérision des situation. La monstruosité signale l'excès de certains comportements, voire leur caractère inhumain. Cet album haut en couleurs parodie habilement les moeurs de notre XXIe siècle. L'humour est au rendez-vous de chaque page à travers des dessins simples, précis. Ces illustrations mettent en scène des personnages de la vie quotidienne caricaturés sous des formes zoomorphiques. Cette animalisation drolatique et surprenante permet aux lecteurs de tourner en dérision chaque situation. La monstruosité signale l'excès de certains comportements, voire leur caractère inhumain. Dès lors, le monstre apparaît comme une figure familière, faisant partie de chacun de nous. A l'instar de Balzac, de Catulle Mendès ou de Maupassant, la représentation des " Scènes de la vie parisienne " est une source d'inspiration pour de nombreux artistes. Celle-ci offre les caractéristiques les plus poignantes de la capitale urbaine française. Ce livre donne à voir une déambulation dans les rues de Paris : comment écouter, observer, disséquer, chaque passant. Une analyse grinçante du comportement humain - qui va jusqu'à s'immiscer dans la vie privée du parisien type : moments intimes, scènes de dispute, pensées intérieures. Les expressions, les tics de langage, les manies, ou encore les tenues, sont choisis avec sagacité et illustrent les " on dit " du discours dominant. Le snobisme parisien est à son comble. Bien plus qu'une simple caricature, ce recueil témoigne avant tout d'un amour, inconditionnel, pour la ville de Paris, ainsi que d'un hommage à ses habitants.

03/2019

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Littérature française

Cette nuit, petit père, chaque femme...

"Elle l'embrassait sur une joue, y laissait une trace de rouge, il l'essuyait avec son mouchoir et voilà : il se baladait dans les rues, la bouche de Marie roulée en boule au fond de sa poche." Lui, c'est Julien, un adolescent de dix-sept ans, amoureux fou de sa cousine Marie, son ainée de quelques années et qui est l'épouse de Gustave, un bon gros dont "une gentillesse naturelle, provenant du coeur, arrondit les joues". Julien parviendra-t-il à conquérir Marie ? Comme l'Histoire se mêle à sa modeste histoire, il croit tenir sa chance le jour de l'assassinat du président de la République Paul Doumer par Gorgulof. On est en 1932, à Jarzieux, une petite ville industrielle de la région lyonnaise. Un petit monde, saisi au jour le jour, dans sa diversité drôle ou émouvante. L'impérieuse Emilie, la mère de Julien, qui est "corsetée jusqu'à la gorge comme dans une armure de combat" et qui veut assurer à son fils un destin de "bourgeois". Boris, un demi-Russe, baptisé prince par un patron de bistrot, Boris qui chevauche une moto rouge et qui regarde Marie "avec des yeux à raconter Le Petit Poucet". L'oncle Malosse, un anar rêveur à la jambe de bois qui hésite entre utiliser un revolver ou écouter chanter un serin. L'abbé Cordes, un don Quichotte portant soutane. Et bien d'autres. Julien restera-t-il seul, dépassé par les événements, prisonnier de ses rêves de passion et de liberté ? Tout sonne vrai dans ce roman aussi précis dans son évocation d'une époque que léger et tendre quand il peint de jeunes amours. Un récit qui fourmille de détails insolites ou originaux.

05/1987

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Romans historiques

Le Triangle Secret Tome 1 : Les larmes du pape

Mon Très Cher Didier, quand vous écouterez cette cassette, je ne serai sans doute plus de ce monde. Ceux qui me traquent vont bientôt me débusquer et il me reste trop peu de temps pour relater les derniers événements qui m'ont conduit au seuil de la mort... Les tueurs sont sur ma piste depuis bien longtemps... Depuis Jérusalem, certainement. Abandonnez notre quête ! Je vous en coujure, fermez tous vos livres, brûlez-les et soufflez leurs cendres au vent ! Oubliez tout ce que je vous ai dit au sujet du Christ. Oubliez ! Nous ne sommes que des nains devant cette énigme, Didier... que des enfants aveugles et impotents qui doivent être brisés pour que demeure le Mensonge... Les hommes ne sont pas assez sages pour savoir... Le monde basculerait, les valeurs, la morale, les lois, tout serais balayé par une tempête qui plongerait l'humanité dans l'abîme !Je vous supplie de détruire cette bande magnétique quand vous l'aurez écoutée. Je vous prie de ne parler de cela à personne. Au nom de notre serment de franc-maçon, obéissez-moi, mon frère ! Restez en dehors de cette farce macabre ! Brûlez l'enveloppe qui aura contenu cette bande. Par notre serment, par notre initiation, ne suivez pas mon exemple. Ne gardez de moi que les lettres que tout profane devenant maçon lit pour la première fois dans l'ombre du Temple... Ces lettres dont je comprends aujourd'hui le sens réel : V.I.T.R.I.O.L. résumant cette phrase : Visita Interiora Terrae, Rectificandoque, Invenies Occultum Lapidem et signifiant " Visite l'intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre occulte ". Ne corrigez rien, surtout, Didier ! Ne cherchez ni la pierre ni le frère ! Adieu, Mon Très Cher Didier. "

09/2006

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Humour

Petit crapahut dans le parler de Kaamelott à l'usage des pégus et du gratin. Edition revue et augmentée

Pour la première fois, un guide réuni et explique l'argot de Kaamelott. Indispensable pour tous les accros de la série et du film qui veulent se replonger dans ses dialogues truculents et hilarants. NOUVELLE EDITION AUGMENTEE Alors que peu de professionnels pariaient sur le succès de la série, Kaamelott fut une révélation ovniesque, fédérant rapidement un large public. Parler de la Table ronde, de la quête du Graal, en costumes d'époque ? Et pour faire rire en prime ? Improbable, parce que d'une ambition folle. Et pourtant, Kaamelott est devenu culte. A quoi l'efficacité de Kaamelott tient-elle ? Pas de gags ou de grosses ficelles, Kaamelott c'est un univers : une grande aventure qui a du sens, qui progresse, dont les personnages évoluent. Ils sont sérieux, ils sont dans leur époque, et le ressort follement comique tient au décalage qui repose sur le langage contemporain mais aussi à une langue propre à Kaamelott, nourrie par un très riche vocabulaire familier et argotique, proche du cinéma de genre français des années 60-70 à la Michel Audiard. Alexandre Astier met en mouvements et en rythme ce patrimoine linguistique, l'adaptant à chaque personnage, qui a son phrasé propre et ses intonations. Kaamelott se donne à écouter, comme une vaste partition. En parcourant plus de 500 mots familiers et argotiques dans ce " dictionnaire ", l'auteur s'est amusé à crapahuter dans les méandres de l'esprit Kaamelott, non pour en mettre plein les miquettes et frimer, comme le commun des glandus ou des pégus, mais pour donner du singe au gratin qui souhaite découvrir le monde d'une série mortelle, ou à tous les amateurs qui veulent s'amuser à retrouver les répliques pour poursuivre l'aventure !

01/2023

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Communication - Médias

Hot, Cool & Vicious. Genre, race et sexualité dans le rap états-unien

De toutes les musiques populaires contemporaines, le rap est celle que l'on associe le plus communément à l'expression d'un discours misogyne. Mais si les rappeuses elles-mêmes décrivent souvent l'industrie du rap comme un environnement qui leur est hostile, cela fait plus de quarante ans qu'elles ont investi cet espace. Des premiers enregistrements, commercialisés en 1979, à aujourd'hui, de The Sequence à Megan Thee Stallion, en passant par Queen Latifah, Salt'N'Pepa, Lil' Kim, Nicki Minaj et Cardi B, plusieurs générations se sont succédées, avec des temps forts et des moments de transition. Elles ont écoulé des centaines de millions de disques et participé de manière significative au développement artistique et commercial du rap, sans pour autant être reconnues à la hauteur de leur contribution. Par leurs morceaux ou leurs prises de position publique, elles ont permis d'ouvrir un espace de discussion sur des problématiques relatives à la condition des femmes noires des classes populaires et permis de faire évoluer les mentalités dans la culture hip-hop sur un certain nombre de sujets comme la sexualité ou les violences de genre. Prenant le parti de rendre compte tant des rapports de domination à l'oeuvre que des formes de subjectivation rendues possibles pour celles qui évoluent dans l'industrie du rap, cet ouvrage s'intéresse à la façon dont les rappeuses états-uniennes ont négocié leur place dans une industrie dominée par des hommes et fait entendre un discours sur le genre, la race et la sexualité à rebours des représentations hégémoniques. Loin de l'image homogène qu'on lui prête parfois, il s'agit de rendre au rap enregistré par des femmes toute sa diversité et sa complexité.

02/2021

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Thérèse de Lisieux

Thérèse de Lisieux... Sainte. 150e anniversaire de la naissance de Thérèse Martin célébrée par l'UNESCO

La petite Thérèse avait pris soin de préciser, à propos d'Histoire d'une âme, "Il y en aura pour tous les goûts, excepté pour les voies extraordinaires". La voie ordinaire de la sainteté par la plus grande sainte des temps modernes ! Elle concerne tous ceux qui désirent avancer dans l'amour de Dieu et du prochain et n'osaient pas jusqu'alors aspirer à la sainteté. Ecouter Thérèse en parler et la suivre pas à pas, de son enfance à son dernier souffle, voici le chemin que Véronique Gay-Crosier nous propose d'emprunter à sa suite. Comprendre comment, dans cette courte vie, de sa toute petite enfance à son départ pour le ciel à vingt-quatre ans, la jeune Thérèse a révolutionné la conception de la sainteté par son cheminement intérieur ; par quelle innovation de charité elle a pu transfigurer la vertu et la mortification en véritable amour ; par quel regard sur les fautes, l'abandon et la faiblesse humaine, elle en fait des occasions de croissance et d'union à Dieu. Un livre pour mieux connaître, aimer Dieu selon le coeur de Thérèse, et surtout nous confier à celle qui disait avant de partir : "Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu'à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre". Véronique Gay-Crosier est titulaire d'un baccalauréat en droit et en philosophie à l'université Saint-Louis à Bruxelles, et d'un doctorat en théologie morale à l'université de Fribourg en Suisse. Auteur de Plongée dans l'enseignement social de l'Eglise (L'Harmattan), elle anime une émission mensuelle de spiritualité sur Radio Maria Suisse romande.

01/2023

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Littérature française

Les confidences d'un député provincial du Kongo Central (R.D. Congo)

Ecrit dans un style proche d'une chronique journalistique, cet ouvrage expose, sous le sceau de confidences, les missions d'un Député provincial : légiférer par la voie d'édits, contrôler l'exécutif provincial, effectuer les contrôles parlementaires, etc. Dans un pays comme la République démocratique du Congo, ces missions sont méconnues : le député est devenu l'Abbé Piene ou la Mère Teresa ; il joue souvent le rôle d'assistant social... Tout en étalant les rumeurs qui courent sur l'Assemblée provinciale du Kongo Central, les trahisons et les complots ourdis au grand jour, l'auteur dévoile comment la puissance de l'argent et les mots d'ordre de certaines officines politiques des partis au pouvoir empoisonnent la vie parlementaire sans pour autant réussir à entamer la conscience du Peuple Kongo, représenté par une frange des députés provinciaux responsables. Pour cela, il prend l'exemple de la manière dont ont été élus, en mars et mai 2019, le Président de l'Assemblée ainsi que le Gouverneur du Kongo central. Face à la puissance de l'argent qui corrompt l'être de certains députés, l'auteur trouve dans l'éloquence une arme redoutable pour pousser certains élus du peuple à demeurer intègres, à désobéir aux injonctions de leurs partis politiques et à n'écouter que la voix de leur conscience. Considéré comme le plus grand scandale sexuel au sommet de l'exécutif provincial que le pays ait connu depuis son indépendance, l'affaire Mimigate a conduit l'auteur à réfléchir sur le destin politique du peuple kongo et de son espace géographique qu'est le Kongo central. Il pense que ce destin est intrinsèquement lié à la création d'un parti fort, d'un parti fédérateur qui place l'Homme kongo au cour de sa philosophie et de ses préoccupations, à savoir : la "nouvelle" Alliance des Bâtisseurs du Kongo (ABAKO).

11/2019

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Poésie

Poèmes antiques

"Ô Poëtes, éducateurs des âmes, étrangers aux premiers rudiments de la vie réelle, non moins que de la vie idéale ; en proie aux dédains instinctifs de la foule comme à l'indifférence des plus intelligents ; moralistes sans principes communs, philosophes sans doctrine, rêveurs d'imitation et de parti pris, écrivains de hasard qui vous complaisez dans une radicale ignorance de l'homme et du monde, et dans un mépris naturel de tout travail sérieux ; race inconsistante et fanfaronne, épris de vous-mêmes, dont la susceptibilité toujours éveillée ne s'irrite qu'au sujet d'une étroite personnalité et jamais au profit de principes éternels ; ô Poëtes, que diriez-vous, qu'enseigneriez-vous ? Qui vous a conféré le caractère et le langage de l'autorité ? Quel dogme sanctionne votre apostolat ? Allez ! vous vous épuisez dans le vide, et votre heure est venue. Vous n'êtes plus écoutés, parce que vous ne reproduisez qu'une somme d'idées désormais insuffisantes ; l'époque ne vous entend plus, parce que vous l'avez importunée de vos plaintes stériles, impuissants que vous étiez à exprimer autre chose que votre propre inanité. Instituteurs du genre humain, voici que votre disciple en sait instinctivement plus que vous. Il souffre d'un travail intérieur dont vous ne le guérirez pas, d'un désir religieux que vous n'exaucerez pas, si vous ne le guidez dans la recherche de ses traditions idéales. Aussi êtes-vous destinés, sous peine d'effacement définitif, à vous isoler d'heure en heure du monde de l'action, pour vous réfugier dans la vie contemplative et savante, comme en un sanctuaire de repos et de purification. Vous rentrerez ainsi, loin de vous en écarter, par le fait même de votre isolement apparent, dans la voie intelligente de l'époque" Extrait de la Préface aux Poëmes antiques (1852).

04/1994

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Littérature française

Un voyage d'hiver

En apparence, tout est très simple. Un homme rencontre une femme. Elle est viennoise et chanteuse de mélodies allemandes, elle a une petite fille et des amants. Lui a été professeur, il est marié et vit confortablement à Paris auprès d'une épouse-femme d'affaires riche et active. Entre eux, ce sera une manière de coup de foudre réfléchi. Mais comme il est un peu lâche et qu'elle-même court le monde, il leur faudra le temps d'un hiver pour se retrouver. L'hiver que lui passera dans la maison de son enfance, en Auvergne, tandis qu'elle veille sa mère qui meurt lentement à Vienne. Pendant le temps de cet hiver de neige occupé peut-être à achever une étude sur Hölderlin, mais davantage à écouter de la musique, des lieder, et à retrouver une paysage perdu, plus encore à écrire à Vienne, le narrateur reverra tous les visages de femmes qu'il a pu croiser, tous les regards de femmes qui ont fait baisser le sien. D'autres silhouettes, encore, passeront, qu'il n'a même pas rencontrées mais qui le hantent. Un à un, ces regards, ces visages s'inscrivent dans la trame romanesque comme autant de brefs moments, voire de courtes nouvelles, chacune indépendante des autres mais parfaitement inscrite dans le corps du récit, à la manière des lieder allemands qui forment les grands cycles de mélodie de Schumann ou de Schubert : L'amour et la vie d'une femme, Le voyage d'hiver, Le chant du cygne. Et c'est à travers ces visages passés, grâce à eux aussi, que le narrateur prendra la mesure de son amour et arrivera jusqu'à Vienne et à cette femme qu'il aime.

09/1981

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 1

Une cinquantaine d'historiens, philosophes et spécialistes des sciences politiques, de génération et nationalité variées restituent la "guerre-monde" avec une triple ambition : montrer que la guerre s'est étendue au monde entier, notamment à l'Afrique et à l'Asie ; que ce processus de mondialisation a modifié les catégories et les représentations de l'espace et du temps ; qu'elle fut enfin, on le découvre toujours plus, un monde en soi : les évidences du temps de paix n'avaient plus cours ; les mots changeaient de sens, contaminés par les propagandes ; la division sexuée du travail fut bouleversée ; des technologies civiles ou des produits chimiques furent suscités par les industries de la mort donnée ; des dominations coloniales furent ébranlées à jamais ; sans oublier les expériences ordinaires ou esthétiques : vivre la nuit, écouter de la musique pour ne pas entendre les bombes ni les paroles de l'occupant, raviver des vieux chants qui de ce seul fait devenaient patriotiques, pour ne rien dire de la récitation d'un poème appris à l'école et qui devenait, dans un baraquement, la sublime prière de ceux qui accompagnaient les mourants. Oui, la guerre fut un monde, préparée bien avant les événements européens de l'invasion nazie de la Pologne le 1er septembre 1939, enclenchée dès 1931 en Mandchourie, en 1935 en Ethiopie, et surtout, plus massivement, en Chine à partir de 1937. La sortie de guerre se prolonge au-delà de son terme officiel, le 2 septembre 1945, jusqu'aux traités de paix de février 1947 conclus avec quelques-uns seulement des vaincus - car alors s'impose l'évidence de la guerre froide entre les deux nouveaux géants, les Etats-Unis et l'URSS.

04/2015

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Esotérisme

Les formes-pensées, ces messagères de l'âme. Vulnérabilité, dépendance, culpabilité... Prenez conscience de vos schémas limitants pour mieux les transformer !

Comprenez enfin pourquoi vous revivez toujours les mêmes schémas et brisez ce cercle Nous avons souvent l'impression que les événements reviennent inlassablement dans nos vies... Dans nos relations amoureuses, pourquoi avons-nous toujours tendance à être séduits par le même type de personnes ? Ce livre nous apporte des clés à travers un phénomène que l'on nomme " les formes-pensées ". Une forme-pensée est un champ énergétique que nous créons lorsque nous vivons un événement marquant engendrant une émotion forte, un stress ou un choc psychologique. Nous projetons alors une énergie qui va être dirigée par nos pensées et qui aura besoin de se nourrir de cette émotion pour croître. Elle va donc attirer à nous des événements, des rencontres, susceptibles de nous faire revivre un événement identique qui va générer la même émotion. A force de revivre plusieurs fois le même ressenti, nous allons finir par développer une croyance qui nous suivra toute notre vie, nous créant ainsi, interdits, empêchements, échecs... Mais nos formes-pensées ne sont pas nos ennemies. Elles sont le fruit de notre création qui, comme un instantané, nous montrent le chemin vers soi. Ce guide très pratique vous invite à écouter ces messagères plutôt que de penser que ce qui nous arrive est dû au " hasard " ou à la malchance. En apprenant à identifier nos formes-pensées, nous allons découvrir qui nous sommes vraiment et prendre notre vie en main. Les formes-pensées sont les messagères de notre âme, les indicateurs de ce que nous sommes venus expérimenter dans ce monde. Apprendre à les identifier et à les connaître permet d'entamer un véritable chemin vers la libération. En écoutant leur message, nous allons pouvoir les transmuter en une énergie constructive qui nous rendra plus grand et plus serein !

02/2023

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Thrillers

Dans l'ombre de Clarisse

Une grand-mère, dans l'imagerie populaire, c'est une petite femme toute ronde, au visage doux et souriant, à la peau délicieusement parfumée, à la voix chaude et rassurante, qui nous accueille avec des confitures maison et des beignets, qui nous caresse de ses mains aussi légères qu'un vol d'oiseau, qui sait consoler petits et grands chagrins, qui sait écouter avec sagesse et compassion, et qui, par-dessus tout, nous aime sans condition, pour toujours. Eh bien ! pour Charlotte et ses soeurs, une grand-mère, c'est Clarisse : mâchoire inférieure avancée, nez plat, front large, yeux écartés et brillants d'un feu insoutenable, des mains comme des battoirs, un corps massif et imposant, et une voix qui s'apparente à un grognement, parfois même à un aboiement. D'où le surnom dont l'ont affublée ses petites-filles, pour rigoler entre elles : la Bouledogue. Le jour où Clarisse doit venir s'installer chez elles, à la suite d'un drame qui laisse leurs parents incapables de s'occuper d'elles, l'existence des quatre soeurs prend la tournure d'un cauchemar. L'éducation, selon Clarisse, c'est se soumettre ou souffrir. Pour en arriver à ce que son code de bonne conduite soit respecté à la lettre, elle ne lésine pas sur les méthodes, même les plus cruelles. Charlotte, la rebelle, regrettera amèrement de ne pas avoir plié l'échine devant cette nouvelle autorité. Sa résistance la conduira tout droit à l'horreur, à l'inimaginable, l'obsession de Clarisse l'atteignant au coeur même de sa féminité... L'arrivée de la Bouledogue au coeur de cette famille unie par l'amour et la confiance aura les mêmes effets qu'un tsunami : dévastation, désolation, mort... Ames sensibles s'abstenir...

02/2021

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Littérature française

La nuit H

Elle rallie, elle séduit, elle étend sa zone d'influence un peu plus chaque jour, inexorablement. Elle les anime et représente tout pour eux. Ils lui ont fait allégeance, ils se battent et ne vivent que pour elle : la Cause. Ses partisans désirent ainsi oeuvrer pour convertir le monde, de gré ou de force : Paris, Berlin, Amsterdam, Londres, Madrid et Rome. Le vieux monde est en péril. En ce 17 décembre, alors que Noël approche et occupe les esprits, un trafic d'êtres humains savamment orchestré à l'autre bout du monde va duper et sceller le destin croisé d'habitants de la vieille Europe - que la Cause a décrétée comme impie. Alors que le temps s'écoule au doux rythme de la candeur pour les uns, l'heure approche pour les autres. Ces derniers préparent une grande diversion, prologue à de bien plus sombres desseins. La nuit de ce début de vacances de Noël risque d'être la dernière : la nuit H... Disruptif ? Dystopique ? Fantaisiste ? A vous d'en juger. Pour l'auteur, La nuit H n'est que le scénario d'un roman d'anticipation ; une pure fiction orchestrant l'interaction de situations géopolitiques contemporaines. Né en 1979, William Lyszliewicz est animé par une infatigable énergie créatrice. Mêlant le manuel à l'intellect depuis sa plus tendre enfance, il est passé par la peinture, l'artisanat, le compagnonnage et le design d'objets. Ce sont ses études à l'école Boulle, à Paris, qui lui ont insufflé la flamme de l'écriture. Son diplôme en poche, il figea alors sur papier les mémoires de ce qui restera parmi les meilleures années de sa vie. Ne revendiquant pas le statut d'écrivain - qu'il a en haute estime -, il propose simplement le fruit de la détente de son esprit. Il partage des amusements, des réflexions ; des histoires, en somme...

12/2022

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Romans de terroir

Les fontaines de Lugdunum

" Tu n'as pas pu maîtriser les eaux qui t'ont amené ici, mais les eaux tu maîtriseras sur le mont des Corbeaux. Eole apaisé te conduira à celle que tu espères... mais la langue embrouillée t'en éloignera. Le premier jour des calendes de mars t'apportera ce que tu n'attendais pas... et aussi ce que tu souhaites, lorsque Lachésis aura renoué le fil... " Tel fut l'oracle de la Pythie que Publius entendit dans son antre de Cumes. Il avait espéré être rassuré à propos d'Annia dont il était amoureux, et qui le laissait dans l'incertitude. Mais la prédiction ne fit qu'augmenter sa perplexité. Pourtant, au fil des jours, il en devinera peu à peu le sens, lorsqu'il se retrouvera en Gaulle, chargé par l'empereur Claude de la construction du troisième aqueduc de Lugdunum. Il sera accompagné dans son exil par Lyson, son ancien précepteur, et Pylos, un jeune esclave grec, brillant mathématicien. Si Publius se désespère loin d'Annia qui ne répond plus à ses lettres, et si l'avancée de la construction de l'aqueduc s'avère plus difficile que prévu, les desseins des dieux, pour autant, resteront imprévisibles... Après le grand succès de son livre La Dame de Pérouges, écoulé à plus de 40. 000 exemplaires, le lyonnais Alain Larchier signe avec Les fontaines de Lugdunum un magnifique roman historique qui nous plonge dans l'Antique Lugdunum, à l'époque de l'empereur Claude et des grandes constructions. Ce roman, qui est une réédition, est enrichi d'une préface de Monsieur Jean-Dominique Durand, Adjoint au Maire de Lyon. Il bénéficie également d'un avant-propos de Jean Burdy, membre de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon Belles lettres de Lyon et spécialiste des aqueducs romains.

10/2018

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Beaux arts

Gala et Dali, de l'autre côté du miroir

"Vous et moi, nous ne nous quitterons jamais...". Gala et Dali se sont aimés pendant plus de cinquante ans, et Cadaqués fut l'écrin de leur folle passion. A l'été 1979, Dominique de Gasquet se présenta chez eux en se faisant passer pour une voyante extralucide et une tireuse de cartes ; charmés, ils lui ouvrirent leur porte... Elle fut invitée par Gala au château de Pubol et y écouta, enchantée, le récit des aventures de cette muse d'origine russe : la découverte de Paris et du surréalisme, son premier mari Paul Eluard et son amant Max Ernst, son coup de foudre et son mariage avec Dali... Là, Dominique de Gasquet fit également la connaissance de Paquita et d'Arturo. Entré au service du couple en 1948, Arturo fut tour à tour jardinier, majordome, chauffeur, photographe, convoyeur de fonds et homme de confiance, et resta aux côtés du peintre jusqu'à la mort de celui-ci en 1989. Paquita, témoin de la vie intime de Dalí et Gala, de leur amour indestructible, de la poésie de leur quotidien loin des mondanités des grandes villes, raconte ici pour la première fois ses souvenirs et ceux de son mari, aujourd'hui disparu. Dans les ruelles de Cadaqués, enveloppée par les parfums, les couleurs, les bruits de la rue et de la mer, Dominique de Gasquet part à la recherche des témoins de cette époque, donne voix à plusieurs générations et personnalités unies par leurs souvenirs et leur forte affection pour Gala et Dali. Ce livre est une enquête littéraire autour de la petite famille que les deux artistes s'étaient choisie dans ce coin préservé d'Espagne, l'"autre côté du miroir".

05/2017