Recherche

Dion Fortune auteure

Extraits

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Scandaleuses unions Intégrale : Une héritière sous contrat ; L'héritier des Sandrelli ; Une proposition irrésistible

Pour sauver leur réputation, Amira, Julia et Lainey sont prêtes à tout. Y compris à franchir les limites... Une héritière sous contrat. Quand elle propose à Brent Colby de l'épouser, Amira sait que cet homme qu'elle a abandonné au pied de l'autel, huit ans plus tôt, n'acceptera pas sans contrepartie. Mais qu'importe : pour hériter la fortune de sa grand-mère, elle doit absolument être mariée avant ses trente ans. Et, pour toucher cet argent qui lui permettra de sauver la fondation pour enfants dont elle s'occupe, elle est prête à tout. Même à supplier son ex-fiancé... L'héritier des Sandrelli. Enceinte ? Julia est effondrée. Jamais elle n'aurait imaginé que son aventure sans lendemain avec Draco Sandrelli - lors d'un séjour en Toscane - aurait une telle conséquence ! A présent, tout a changé, mais il est hors de question qu'elle abandonne sa vie pour s'installer en Italie. Or, elle sait bien que Draco n'acceptera jamais que l'héritier des Sandrelli naisse loin des terres de sa puissante famille... Une proposition irrésistible. Lorsque Adam Palmer, son patron, lui propose de passer le week-end en sa compagnie moyennant une exorbitante somme d'argent, Lainey comprend que celui-ci la prend pour une call-girl. Profondément blessée, elle n'a pourtant d'autres choix que d'accepter. Car, pour le détromper, il faudrait qu'elle lui explique les véritables raisons de sa présence dans ce casino, vêtue de cette robe si sexy, si peu conforme à son habituelle discrétion...

08/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Mumm, une incroyable histoire

Mumm, saga familiale et industrielle, durant un siècle, de Reims à New York en passant par Francfort. En Allemagne, la famille Mumm von Schwarzenstein produisait un vin pétillant fort réputé, le Sekt de Johannisberg. La maison Mumm de Reims fut créée en 1827. En 1914, elle était le 3e producteur de champagne. La déclaration de guerre sonne le glas de la puissance des Mumm. Bien que désireux de rester en France, car non mobilisable, Hermann est arrêté puis soupçonné d'espionnage, tandis que Walther, retourné en Allemagne, est mobilisé dans l'aviation allemande. Durant toute la guerre, la société de Reims est mise sous séquestre. Elle est vendue aux enchères en 1920 par l'Etat français. Un certain Alaric d'Ornhjelm l'achète sous couvert d'une nouvelle entreprise, la Société des vignerons de Champagne (S. V. C.). Pendant plus de vingt ans, cette acquisition sera à l'origine d'une lutte sans merci avec la famille Mumm à propos de l'utilisation des marques Mumm. Elle se termine par la mort d'Hermann Mumm en 1937 dans un accident de voiture. Walther, venu chercher fortune aux Etats-Unis, est rapidement ruiné et tente de se suicider. En 1940, Gottfried, le fils d'Hermann Mumm, sous la pression de l'autorité allemande, prend le contrôle de la S. V. C. Installé à Paris, il administre efficacement la société rémoise, tandis que son épouse, la sulfureuse Madeleine, défraie la chronique mondaine. Avec la Libération, le tribunal des spoliations de la Seine rétablit la S. V. C. dans ses droits.

11/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Sonia

"L'invité prit tout son temps pour déplier le petit paquet. D'abord, un peu étonné, et curieux aussi, il le soupesa. Il n'était pas bien lourd, sauf que ce qui est important ne pèse jamais bien lourd". Un chiffon ensanglanté et un vieux chien au collier marqué de lettres gothiques, une histoire perdue dans la plus terrible des guerres, une histoire de haine et d'humiliation, mais avant tout une histoire de désir et d'amour interdit, puissant, inconcevable, qui fait fi de tout le reste. La Mercedes d'un jeune metteur en scène de Varsovie, Igor Grycowski, tombe en panne à l'entrée d'un hameau de Podlachie. Sonia, une petite vieille dont l'unique fortune est une vache, invite l'étranger dans sa chaumière, lui verse du lait et se met à lui raconter sa vie. Igor saisit en un éclair que le destin de Sonia offre la matière d'une pièce sur le grand, l'impossible amour. Sonia a grandi sans sa mère, elle a été battue et violée par son père, forcée comme une bête aux travaux domestiques. De la sueur, des larmes et du sang, jusqu'à l'arrivée des Allemands dans son village en juin 1941... Mais il apparaît peu à peu que l'histoire de cette passion ne nous parvient pas directement : Igor la traduit à mesure, et surtout il lui applique le langage et les formes du théâtre à la mode. Le lecteur se méfie -c'est bien ce qu'attend de lui Ignacy Karpowicz.

02/2017

ActuaLitté

Policiers

Das System

Nom de code : Pandora. Nature : virus informatique d'un genre nouveau. Signes particuliers : il apprend, il se propage, il TUE... Mark en est convaincu : la fortune est à portée de la main. L'entreprise d'informatique qu'il possède a développé un moteur de recherche surpuissant capable de rivaliser avec Google. Pourtant, le jour de la présentation aux actionnaires, l'application montre d'étranges défaillances. Peu après, ses deux principaux concepteurs meurent dans des conditions mystérieuses. Très vite, Mark comprend que le moteur ne se contente pas d'apprendre, mais qu'il se propage à l'intérieur du réseau mondial à une vitesse terrifiante, semant le chaos sur son passage. D'abord, ce sont les ordinateurs de la station spatiale internationale qui tombent en panne. Puis les systèmes informatiques des plus grandes banques s'affolent. A Tokyo, tous les téléphones portables se mettent à sonner en même temps. A Hambourg, ce sont les feux qui passent tous au vert. Les bugs se multiplient aux quatre coins du globe et font leurs premières victimes. Recherché par la police pour des meurtres qu'il n'a pas commis, Mark se lance alors dans une lutte à mort contre le monstre qui s'est échappé de ses mains : Pandora, le virus ultime, qui ne vise pas les ordinateurs, mais ceux qui les manipulent... A l'heure où le FBI redoute la menace d'une apocalypse cybernétique, Dits System nous fait pénétrer dans l'envers du réseau global. Un thriller palpitant pour tous ceux qui croyaient savoir de quoi les ordinateurs sont vraiment capables

03/2009

ActuaLitté

Policiers

L'homme de Kaboul

Un avion en provenance de Chine vient de s'écraser dans un désert afghan, dans un no man's land entre la Chine et l'Afghanistan. À bord de l'avion un passager peu commun : Lin Piao, l'ancien ministre de la Chine Populaire. Après avoir été destitué, il vivait en résidence surveillée en Chine... il aurait légitimement pu être tenté de fuir! Mais ce n'est qu'un bruit, un on-dit... la rumeur va même jusqu'à prétendre que le dignitaire chinois serait toujours en vie. Blessé mais vivant. Un jeune hippie apporte miraculeusement un début de preuve sous la forme d'une cassette : c'est très net : effectivement, l'avion ne s'est pas écrasé, il a fait un atterrissage de fortune. C'est la première fois qu'un Chinois de cette importance fuit son pays. C'est la première fois que la CIA est en mesure de s'entretenir avec un ex-dirigeant Chinois. Une mission de cette importance ne peut être confiée qu'à un seul agent : SAS. La tâche de SAS lui apparaît rapidement dans toute son ampleur : il doit tenir tête, à lui tout seul, aux Chinois, aux Russes et aux Afghans... Tout seul? pas vraiment, il pourra compter sur Lal, le petit garçon de 12 ans dont les jouets favoris sont... des bâtons de dynamite. Dans ce cauchemar psychédélique, Birgitta, l'Allemande blonde, produit du croisement d'un ange et d'une panthère, droguée et nymphomane se retrouvera, pour avoir apporté son aide à Malko, l'enjeu innocent d'un jeu d'une cruauté inimaginable.

07/2016

ActuaLitté

Littérature française

Une chinoise ordinaire

Une voix forte, vibrante et pleine de vie porte ce roman : celle d'Ai Guo, une jeune Shanghaienne prête à tout pour se frayer un chemin au milieu des bouleversements de la société chinoise. Issue d'un milieu prolétaire, Ai Guo vend ses charmes au plus offrant. Qu'importent les moyens : devenir riche est glorieux. Ses clients, qu'elle appelle ses "patients", sont des expatriés occidentaux. A Shanghai, puis à Pékin, elle amasse une petite fortune et se fait une jolie réputation. L'argent, le luxe, les satisfactions ne manquent pas à cette femme d'affaires avisée, que les scrupules n'étouffent guère. Derrière les paillettes, le vide se profile. Celui de ses "patients", lancés sans bouée dans un pays qu'ils ne comprennent pas. Celui, surtout, d'un monde chinois sans repères, consumé par l'avidité. Un univers cynique et brutal où chacun navigue à vue entre des injonctions contradictoires. Les certitudes d'Ai Guo se fissurent. Peut-on se contenter de la réussite financière quand on est jeune et pas tout à fait aussi insouciant qu'on aimerait le croire ? Il faudra qu'un voisin très inattendu s'installe en face de chez elle pour que son existence change de direction. A travers Ai Guo, ce sont les ambivalences de la Chine contemporaine qui s'expriment, mais aussi les élans de la jeunesse, et l'amour de la vie. Tour à tour drôle ou cruel, sensible ou choquant, méditatif ou enlevé, ce roman fait entendre une voix singulière et inoubliable.

01/2014

ActuaLitté

Littérature française

La classe de rhéto

Tout s'est joué durant la classe de rhétorique, quand je débarquai de la riante Amérique, au milieu des années soixante, et découvris l'un des établissements sévères où la vieille France instruisait ses futurs chefs. Je grandirais encore, mais je ne changerais plus. Du moins je vis sur cette illusion, comme si j'étais resté le même par la suite. Mon idée de ce pays était faite, mon sens de l'autorité et de l'indiscipline, de l'honneur et de la honte, de la fierté et de la servitude, de l'amitié et du mépris. Cette année-là, je l'entamai comme un bleu, l'éternel bizut tombé des nues, abîmé sur terre, et quelle terre ! Je la terminai en pensant savoir qui j'étais et quel était le monde où j'allais vivre, un grand, un immense bahut, avec son ordre serré et son anarchie profonde, sa règle apparente et ses arbitraires incessants, ses peines et ses allégresses, ses mensonges, ses hypocrisies, ses passions. Rien de plus artificiel que ce sentiment : on se figure l'unité d'une existence, là où il n'y a que des moments disjoints et les zigzags de la fortune ; regardant en arrière, on se voit comme un puer senex. On le sait, mais, privé de telles fictions, sans une dose de duperie de soi ou de mauvaise foi, on serait égaré. Chacun se raconte une histoire à laquelle il s'attache. Dans mon roman, la rhéto a été le noeud fatidique.

11/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vies perpendiculaires

Qui n'a pas rêvé d'une autre vie ? A première vue, le cas du petit Jerónimo Rodríguez Loera ne semble pas très singulier. Mais les surprises commencent quand il devient, pour ainsi dire, pluriel, quand on découvre que la vie de cet enfant mexicain est peut-être, elle aussi, la matière du rêve d'un autre, de plusieurs autres. Car qui est finalement ce Jerónimo Rodríguez Loera ? Le fils illégitime d'un riche boulanger asturien qui a fait fortune au Mexique et d'une jeune héritière provinciale un peu sotte ? Un prêtre «chasseur de moines», serial killer au service de la couronne espagnole dans le Naples du XVIe siècle ? La belle et talentueuse commerçante grecque qui brûle d'un amour impossible pour le juif Saul dans la Jérusalem du premier siècle de notre ère ? Ou encore un grand singe en lutte contre son père à l'aube de l'humanité ? Amours interdites, passions déçues, parricide, trahisons, culpabilité : époques et destins se télescopent lorsque par moments la vie de Jerónimo se fige et que l'arrêt sur image renvoie à une autre histoire, une autre vie. Ainsi les chemins se croisent et les liens se tissent dans ce roman d'une éblouissante virtuosité, qui nous plonge dans les méandres de l'âme humaine avant de pousser un éclat de rire salvateur. Un tour de force, un véritable bonheur de lecture qui, loin du gadget new age, font du vieux mythe de la transmigration un puissant moteur narratif et une forme de conscience collective à partir de l'histoire individuelle de tout un chacun.

02/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'Oeil du cyclone. Volume 2

Elizabeth Hunter, âgée de quatre-vingt-six ans et qui fut riche, belle, adorée, gît sur son lit de bois de rose, aux portes de la mort. Trois infirmières, une gouvernante et une femme de ménage entourent la vieille momie qui règne encore sur elles et à qui elles sont liées par des fils divers, leur propre solitude, leur angoisse, la fascination de son opulence toujours présente. Au début du roman, le fils de Mrs Hunter, un acteur à peine sur le retour, sa fille, divorcée d'un prince français, dont les tailleurs Chanel ont vu des jours meilleurs, s'abattent sur la maison de Sydney dans le but plus ou moins avoué de s'approprier la fortune de leur mère. Telle est la trame de ce roman plein de richesse, de souvenirs, d'évocations, parmi lesquelles celle, capitale, du cyclone qui s'est autrefois abattu sur une île où Mrs Hunter se trouvait seule et dont l' "oeil", mer apaisée, cygnes au repos près du rivage, lui a révélé le calme et la pureté auxquels elle a toujours obscurément aspiré au cours de sa vie de prédatrice. Mais le sujet essentiel du livre est la solitude : qu'ils soient sur une scène le point de mire d'un public éclairé ou moqueur, qu'ils règnent sur d'immenses domaines ou vivent dans la pauvreté, qu'au plus intime des relations humaines, ils caressent un jeune corps sain ou lavent celui d'une moribonde, les êtres sont seuls.

01/1978

ActuaLitté

Religion

HISTOIRE DES MOINES DE SYRIE. Tome 2, Histoire philothée livres 14 à 30, Traité sur la charité livre 31, Edition bilingue français-grec

L'" Histoire Philothée " est une source irremplaçable pour connaître le mouvement monastique oriental et la vie chrétienne en Syrie du Nord. Les données qu'elle renferme et le témoinage personnel de Théodoret, dont la présence confère au récit une vérité singulière, entraîne le lecteur à découvrir la spiritualité profonde des moines ascètes et l'action divine qui l'explique. Elle se présente sous la forme d'un recueil composé de trente notices d'inégale longueur dont chacune a pour titre le nom d'un ascète. Dans un souci de rendre un hommage égal à tous les moines qui se sont signalés par leurs vertus et leur charismes, Théodoret a choisi les ascètes les plus représentatifs des divers modes de vie ascétique, soit dans les déserts, soit à proximité des agglomérations, seuls ou en communauté. Il s'agit de proposer des modèles de vie et d'ascèse et d'édifier les fidèles chrétiens : à travers leurs combats secrets, ces moines se hissent à la hauteur des héros de l'épopée, luttant contre les passions en écrasant les ennemis invisibles de leur âme tout en assurant la garde de leurs sens. Anges ou philosophes qui détiennent au regard de la foule de mystérieux pouvoirs, Théodoret ramène aussi tous ces moines à la condition banale de simples hommes qui, sans faire de miracles mais avec beaucoup d'amour, doivent suivre le Christ dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, prêts à quitter leur quiétude pour le service de leurs frères.

04/1979

ActuaLitté

Science-fiction

Le sort d'Aelya Tome 1 : Le cours des choses

Les plus superstitieux affirment que les astres exercent une influence plus ou moins prononcée sur le monde, tandis que les moins crédules n'y voient que de banales sphères servant comme ornement à la voûte céleste. Toutefois, chacun sait que ces astres suivent un itinéraire cyclique. Que le déclin laisse place à l'épanouissement. L'hiver au printemps. Et ce n'est un secret pour personne que lorsqu'une chose prend fin, une autre commence. Mais qu'arrive-t-il lorsque l'univers déroge à son immuable cycle ? Lorsque, au crépuscule d'une ère nouvelle, de nouveaux astres émergent des abimes du néant ? Et que les humains font face à ce qu'ils n'avaient jamais connu auparavant ? En ces temps dominés par l'ignorance, Aelya suit la voie qui s'est dressée devant elle il y a près de huit ans, rythmée par l'épée, la fortune et l'infortune, mais également par les souvenirs brumeux qui se profilent à son esprit depuis son éveil. Elle va de l'avant en dépit des questions et scrupules qui ne cessent de la hanter, animée par l'espoir qu'un jour, la vérité se présente à elle. Mais la jeune aventurière se rendra très vite compte de l'insensibilité du cours des choses, que là où elle pensait faire le bien, la finalité se révéla tout autre. Elle comprendra à quel point elle se trompait. Et peut-être réalisera-t-elle alors que son chemin est étroitement lié à celui des astres.

01/2020

ActuaLitté

Economie

Richard Cantillon. Le rival de Law

Mort suspecte à Londres d'un économiste milliardaire ; on aurait pu lire cela dans la presse anglaise, en 1734, à la nouvelle de la fin mystérieuse de l'Irlandais Richard Cantillon, peut-être assassiné par son cuisinier. Cantillon avait rencontré à Paris John Law, l'Ecossais à qui le Régent avait laissé les mains libres pour mener les vastes opérations financières qui devaient se solder par le premier grand krach financier français. Les deux hommes s'étaient appréciés, associés - et combattus. Il y eut un essai de colonisation de la Louisiane, puis les deux aventures qui amenèrent les deux plus grandes catastrophes financières que l'Europe ait alors connues : la Compagnie du Mississippi, dont le prix de l'action fit un bond de 160 à 10 000 livres avant de s'effondrer, puis la Bulle des Mers du Sud. S'ensuivirent la fuite de Cantillon et celle de Law. Avant Ricardo et Keynes, mais à une bien plus grande échelle, Cantillon fut le premier théoricien de l'économie à amasser une énorme fortune : probablement vingt millions de livres. Ce n'est qu'en 1755, un quart de siècle après sa mort, que fut publié son Essai sur la nature du commerce en général, qui eut une influence considérable sur le Tableau économique de François Quesnay comme sur La Richesse des nations d'Adam Smith. Cantillon, proposant un modèle macro-économique, pensait que la monnaie est neutre, alors que pour Law, elle exerce une influence directe sur l'emploi et la production, débat qui reste encore ouvert aujourd'hui.

09/1997

ActuaLitté

Beaux arts

Architecture et essor urbain. Les souvenirs d'Alfred Rychner (Neuchâtel 1845-1918)

"Je commence mon activité à Neuchâtel comme architecte ; je possède une fortune de 9 313 fr. , fruit de mes économies depuis l'été 1867 et du produit du commerce d'application d'asphalte que j'ai racheté des successeurs de mon père après sa mort moyennant redevance annuelle. Je prends pension et loge chez ma mère, Faubourg du Crêt (21, 75 fr. par mois, chambre et pension)". C'est en ces termes que le jeune Alfred Rychner, fils et futur père d'architecte, commence le compte rendu détaillé de ses oeuvres. Elles verront le jour principalement en ville de Neuchâtel, mais elles concernent aussi Le Locle et La Chaux-de-Fonds, les cantons limitrophes, voire la France voisine. En un langage simple et vivant et sans cacher ses échecs, ses doutes ou ses déceptions, Alfred Rychner raconte sa vie, l'histoire de sa famille. Il dresse surtout et commente la riche liste de ses constructions de bâtiments publics ou privés : maîtres d'oeuvres, conditions de la commande, concurrences et jeu des concours, influence des pressions politiques ou financières dans l'attribution des gros mandats, rôle des réseaux sociaux et insertion de ses projets dans la planification de nouveaux quartiers... Ce témoignage dense dépasse largement le cadre limité de la mémoire familiale et de l'histoire locale. Il éclaire le contexte de l'action d'un architecte dans une période de profondes mutations dont la version neuchâteloise est exemplaire. Le domaine de l'architecture et de la construction est au coeur de ces mutations, dont l'urbanisation est un aspect central.

05/2018

ActuaLitté

Littérature française

Médaillés de la honte - « Petits arrangements avec l’éthique sportive »

Tout d'abord, pourquoi donc mêler ainsi deux thématiques au sein d'un même recueil, me direz-vous ? Euh... et pourquoi pas, après tout ? Si la triche dans le sport occupe une place centrale, d'autres nouvelles ont germé qui n'avaient strictement rien à voir avec un univers aussi singulier. Elles figurent dans une deuxième partie et s'ouvrent sur cette gloire locale, si injustement oubliée : le château de Foulques Nerra. Du haut de sa butte, le vieux sage semble nous rappeler à son bon souvenir chaque fois que nous passons en trombe sous ses vieilles tours. Mais rêvons un peu : "un riche désintéressé accepterait de consacrer une partie de sa récente fortune à sauver de sa décrépitude ce fier témoin d'une époque révolue" . C'est le point de départ de "Mécène" qui ouvre une série de nouvelles aux univers très dissemblables. Auparavant, nous embarquerons vers une contrée où chaque protagoniste n'a qu'un but : gagner. Peu importe la méthode, au diable les scrupules, rien ne compte plus que de dominer l'autre. Basées sur des faits réels pour la plupart d'entre elles, ces histoires n'en sont pas pour autant le reflet exact et la liberté du roman a parfois repris ses droits au fil des pages. Nous y croiserons, pêle-mêle, un navigateur errant, un alpiniste volant, un père abusif, un éleveur enragé ou une marathonienne un peu trop fraîche... Autant de personnages qui nous ressemblent chaque fois qu'il nous est donné la possibilité de "capter les feux de la rampe" ...

06/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Ni oubli ni pardon. Au coeur de la traque du dernier nazi

Il s'appelle Aribert Heim. Médecin de formation, surnommé le " Docteur mort ", il fut le bourreau du camp de concentration de Mauthausen. Aujourd'hui encore, on croit l'avoir pisté en Egypte, en Uruguay, au fin fond de l'Amazonie, en Espagne, en Argentine... Peine perdue. Car Aribert Heim a été exécuté il y a plus d'un quart de siècle. Au début des années 80, Danny Baz, pilote dans l'armée israélienne, rejoint une mystérieuse organisation aux Etats-Unis, " la Chouette ", qui a pour objectif de traquer, d'arrêter, de juger et d'exécuter les derniers grands criminels nazis réfugiés sur le continent américain - où ils furent exfiltrés par les services secrets alliés après la Seconde Guerre mondiale. Cette organisation clandestine et illégale a été créée par un rescapé des camps ayant fait fortune dans le pétrole en Alaska, qui la finance par tranches de six millions de dollars. Ils sont une poignée d'hommes et de femmes, anciens commandos du Vietnam, anciens agents secrets de divers services de renseignement, à se lancer sur les traces de celui qu'ils appellent " le rat ". Après avoir gardé le silence pendant plus de vingt-cinq ans, Danny Baz raconte au jour le jour la traque du " Docteur mort ". Cette extraordinaire chasse à l'homme, de New York à Baden-Baden, de Jérusalem à Québec en passant par l'Alaska, est le récit d'une vengeance à laquelle les membres de cette fraternité secrète, unis par l'amitié autant que par la rage, ont tout sacrifié.

10/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

William Shakespeare

Qui est William SHAKESPEARE, devenu synonyme du plus célèbre poète de la culture occidentale, voire du monde entier ? Par quel chemin le fils du bailli ruiné de Stratford-upon-Avon, forcé à dix-huit ans d'épouser une femme de huit ans son aînée, devint-il le dramaturge admiré et ambitieux révélé, dix années plus tard, par les théâtres londoniens ? Que faisait-il pendant les dix années où l'on perd sa trace entre Stratford et Londres ? Quelle est l'origine de sa fortune ? Le livre suit, selon le fil chronologique, l'homme et son œuvre. Ainsi sont évoqués les mois de peste meublés par la composition d'un des plus grands poèmes érotiques jamais écrits, VENUS & ADONIS, alors que les autorités forcent les théâtres à faire relâche. Puis il nous emmène sur la trace du poète à travers sa passion pour un jeune homme et pour une femme qui le trahissent ensemble, à travers les rivalités poétiques, les dissensions religieuses et les complots politiques qui marquent la période, les convulsions et les angoisses de l'imagination créatrice jusqu'à la thérapie obstinée des dernières œuvres qui affirment leur foi dans le temps guérisseur des blessures de la passion. Le portrait qui émerge est celui d'un homme bienveillant, génial, discret, contradictoire autant que réaliste et averti en affaires. A quatre siècles de distance, le visage de cet homme et l'image de son œuvre tendent à se confondre. Nous avons tenté de les distinguer, tant, parfois, ils nous paraissent différents . Cette distinction nous semble constitutive de la personnalité du dramaturge.

09/1996

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'enfant de la mer de Chine

Greg Orwell, amiral de l'US Navy tué à Pearl Harbor, a laissé derrière lui sa fille de quatorze ans, Shane. Nous sommes en mer de Chine début 1942, au plus fort de l'offensive japonaise. L'île de Kawan où Shane est venue s'échouer, c'est le royaume des grands arbres à latex, des fauves, des fièvres, des orages et des fêtes somptueuses qui font oublier l'apocalypse qui rôde, imminente. A Kawan, tout le monde aime (ou croit aimer) Shane Orwell : Ericka, la gouvernante de la plantation ; Awipi, sept fois assassin, chef des Mendiants ; Chou Fang, la Chinoise aux pieds massacrés, qui entraîne les brigades populaires ; Al et Kate Weimar, empêtrés dans leur fortune, dans l'opium et les délires. Et jusqu'au pilote nippon Yukio Kara, qui écrira dans le ciel de la mousson le plus étrange des messages d'amour avant que son appareil ne s'écrase dans la mer. L'épopée de Shane Orwell trouvera son véritable sens le jour où les forces d'assaut japonaises, sous les ordres du jeune colonel Tadeo Okamato, déferleront sur l'île devenue camp de concentration. Ce jour-là, l'Histoire et la Guerre devront tenir compte de la petite fille américaine : malgré ses mains liées par des fils de fer barbelés, malgré la police politique qui organise sa mise à mort, malgré tout ce que les hommes tentent pour l'humilier et pour la souiller, Shane Orwell sera la plus forte - parce qu'elle est la plus fragile.

06/2001

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Ombres et Petite-Lumière

Nous sommes au Kerala, au sud-ouest de l'Inde. C'est là que vit Dipika, une petite fille de douze ans. Depuis que le père a fait fortune dans le commerce des chips de banane, la famille connaît une existence aisée. Un soir, une représentation du théâtre d'ombres a lieu dans le temple voisin. Le public de ces spectacles traditionnels se fait de plus en plus rare, mais Dipika est fascinée, au point de se faire remarquer par le montreur d'ombres. Epaté, il décide de lui révéler les secrets de son art, bien qu'il soit interdit aux filles de le pratiquer. Chaque soir après l'école, Dipika file en cachette dans la bicoque de M Kampan pour s'initier à la confection et à la manipulation des marionnettes. Elle se lie aussi d'amitié avec Prem, le neveu du vieux monsieur. Mais l'absence de public n'est pas la seule menace qui plane sur les nouveaux amis de Dipika : ils vont être chassés de leur quartier miséreux, car des spéculateurs immobiliers veulent y construire de luxueux hôtels. Peu à peu, Dipika prend conscience des nombreuses injustices de son pays. Pourquoi les garçons sont-ils traités comme des princes et les filles comme des servantes ? Comment empêcher la tradition du théâtre d'ombres de tomber dans l'oubli ? Rugmini, la tante de Dipika, qui se bat pour l'éducation des filles et pour l'égalité entre hommes et femmes, pourrait bien donner quelques idées à sa rebelle de nièce...

09/2013

ActuaLitté

Faits de société

Titre à venir

Comment continuer à vivre lorsque son peuple est lentement effacé, damné parmi les damnés de la terre ? Toute sa vie, Mayyu Ali a dû se battre pour exister comme Rohingya, une minorité musulmane parmi les plus persécutées au monde, dont l'existence est purement et simplement déniée en Birmanie depuis 1982. Né en 1991, année où Aung San Suu Kyi reçoit le prix Nobel de la paix, il grandit à l'ouest de la Birmanie, à quelques kilomètres de la frontière bangladaise, dans une famille de pêcheurs. Régulièrement insulté et exclu, comme toute sa communauté, obligé de renoncer à devenir professeur, il se réfugie dans l'écriture et est aujourd'hui un poète reconnu. En août 2017, les militaires birmans attaquent son village et il voit ses voisins se faire égorger, les femmes sont violées, les enfants jetés dans les flammes. Comme 740 000 autres Rohingyas, il prend la fuite pour le Bangladesh voisin. Entassé dans un camp de fortune, sur des collines qui menacent de s'effondrer, Mayyu Ali assiste depuis deux ans au trafic d'êtres humains orchestré par des mafieux. Mais il est déterminé à agir pour son peuple et contribue à collecter les preuves de ce que la Cour pénale internationale pourrait bientôt qualifier de génocide. Par ce livre, il veut faire entendre les cris des enfants, des femmes, des hommes, pour que leur tragédie ne tombe jamais dans l'oubli : "En Birmanie, notre existence est niée. Ecrire mon parcours et celui des miens ancre à tout jamais nos vies dans l'histoire de l'humanité".

03/2022

ActuaLitté

Fantastique

Conan le Cimmérien : Le Maraudeur noir. Edition spéciale en noir & blanc

Conan et le trésor maudit. Retrouvez les aventures de Conan le Cimmérien dans une somptueuse édition en noir & blanc, accompagnée d'un cahier bonus inédit spécialement conçu pour cette édition. Sur le territoire sauvage des Pictes, Zarono et ses hommes ont dû construire une forteresse de fortune après le naufrage de leur navire. Prisonniers de ce bout de terre, ils craignent le pire lorsqu'un bateau pirate des Barachas accoste sur la plage. Sous les ordres de Strom, le bastion est attaqué. Pourtant, les assaillants prennent la fuite devant l'imposant pavillon zingaréen qui arrive à son tour... Tout comme Strom, les Zingaréens sont à la recherche du trésor perdu de Tranicos le sanguinaire, et rêvent d'exhumer ce butin enfoui dans la forêt picte depuis près d'un siècle. Et un seul homme est capable de les guider à travers la jungle : Conan. Hélas, qui veut s'emparer des coffres débordant de richesses doit berner la mort... Car l'antique site regorge de magie noire. Les hommes de Tranicos, sinistres fantômes, n'ont jamais quitté ces lieux maudits. Quant aux tribus pictes, elles guettent le moment opportun pour fondre sur les intrus... Avec cette nouvelle aventure placée sous le signe de la piraterie, le dessinateur culte de De Capes et de Crocs, Jean-Luc Masbou, fait son entrée au catalogue Glénat. Un album spectaculaire avec des planches en couleurs directes qui nous plongent dans une aventure épique où sorcellerie, trahisons et complots se mêlent sur une terre luxuriante autant que mystique.

08/2023

ActuaLitté

Philosophie

L'idée de race. Histoire d'une fiction

La race a disparu, pas le racisme, dit-on. En fait, l'idée de race n'a pas disparu, elle n'a jamais cessé d'exister avec d'autres mots pour le dire. Dès lors qu'un groupe donné s'assigne ou se voit assigner, selon des combinaisons variées, des traits à la fois ethniques et culturels qui le fixent et le définissent comme tel, dès lors aussi qu'il se met à se forger des mythes qui l'ancrent dans une longue histoire ininterrompue, il est possible d'user d'un terme, pourtant inadapté, comme celui de race. Aussi, pour retracer l'histoire de l'idée de race entre Grèce et Asie orientale, ce livre examine-t-il la race avant la race dans l'Antiquité et l'Europe classique, puis la race à son zénith au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle et enfin la race sans race, du lendemain de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Au terme d'un parcours spatio-temporel, qui scrute la fortune de l'idée de race, il apparaît alors que l'Antiquité a forgé des récits originels dont les dérivés, les origines gentium, ont fini par engendrer, liée le plus souvent à l'idée de nation, l'idée plastique et infiniment malléable de race, laquelle continue de nourrir, souvent à notre insu, les imaginaires actuels et ce, même si d'autres termes, culture, identité, altérité ou ethnicité, ni plus justes ni plus généreux ni moins pernicieux, sont venus remplacer celui de race afin de reconduire des fictions d'appartenance.

01/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain

Etes-vous enclin à la rêverie ? Buvez-vous du vin en dînant ? Fumez-vous ? Faites-vous de la politique ? Avez-vous une vie sexuelle et/ou une vie de famille ? Aimez-vous la conversation, la vie mondaine, le succès ? Etes-vous pauvre ? Devez-vous travailler pour gagner votre vie ou, au contraire, administrer votre fortune ? Vous abaissez-vous à écrire pour les journaux ? Si vous répondez oui à l'une ou l'autre de ces questions, alors abandonnez tout espoir de devenir un jour un écrivain ou, si une succession de coïncidences heureuses (succès commercial de vos précédentes oeuvres dû à l'actualité des sujets traités, critiques élogieuses émanant d'amis, etc.) a pu vous donner à croire que vous en étiez un, de le rester. Implacable, irréductible, intraitable, infernal, Cyril Connolly, le plus grand critique anglais des années 1930 aux années 1970, part ici en guerre contre les "parasites du génie", les "fléaux dont aucun écrivain n'est à l'abri". Publié en 1938, révisé en 1949, Ce qu'il faut faire pour ne plus être écrivain fait partie des quelques très grandes leçons sur l'écriture. La première partie, "Le problème essentiel", tente une classification des genres et des styles ; la deuxième, "L'ombre du sénevé", la plus féroce et la plus drôle, analyse justement les "ennemis de l'écrivain" ; la troisième, enfin, "Une enfance au temps de George V", autobiographique, est une analyse minutieuse du système éducatif des public schools dont tant de grands écrivains anglais sont issus.

05/2011

ActuaLitté

Sciences politiques

Lettre ouverte au president de la republique emmanuel macron

Le bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron est loin de correspondre aux engagements et promesses du candidat. Président des riches, il aura creusé, comme aucun autre avant lui, le fossé des inégalités. "Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien". Ce sont les mots d'Emmanuel Macron lors de l'inauguration de la station F à Paris, le 29 juin 2017, de son ami Xavier Niel, PDG de Free, gendre de Bernard Arnaud, première fortune de France. Cette phrase à elle seule définit tout le personnage. Arrogance et mépris pour le peuple. Ces "gaulois réfractaires" qu'il ne porte pas dans son coeur. Il n'a de considération que pour les "premiers de cordée", les milliardaires. Dans son livre "Révolution", il dit de ses prédécesseurs : "ce sont leurs modèles, leurs recettes qui ont échoué". Seulement, voilà, en y regardant de près, il a fait la même politique néolibérale qu'eux. Avec encore plus de rigueur. Un autre monde est possible, qui redonnerait à l'homme sa primauté dans la société. Aux citoyens d'en prendre conscience. Depuis 40 ans, le "fric" a pris le pouvoir sur la planète, bafouant les Droits de l'homme, au détriment de leur dignité et de la sauvegarde de celle-ci. Cet ouvrage n'a que l'ambition d'éveiller les consciences sur un autre monde possible, et d'ouvrir le débat. Mais, il se veut aussi une ode à une paix universelle.

07/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

La beauté et la grâce. Itinéraire d'un aristocrate européen, Alex Rzewuski

Aristocrate russo-polonais portant l'un des plus grands noms de Pologne, Alex-Ceslas Rzewuski (1893-1983) est à Saint-Pétersbourg un témoin privilégié des fastes des derniers Romanov. Ruiné par la révolution bolchevique, il arrive à Paris avec seulement quelques billets de mille francs en poche. En moins de huit ans et grâce à son seul talent, il refait fortune, devenant un illustrateur recherché par les plus grands magazines de son temps (The Tatler, Femina, l'Illustration), puisant son inspiration dans la vogue des Ballets russes alors à son apogée. Il est aussi un portraitiste qui passe pour être l'artiste le plus cher au monde. Les plus belles femmes, à Paris, à Londres ou aux Etats-Unis, lui commandent­ leur portrait, cependant que ce géant promène son monocle et sa silhouette de dandy dans le Paris des années folles, du Boeuf sur le toit aux boîtes russes à la mode. Autour de lui se pressent Misia Sert, Liane de Pougy, Dolly Radziwił ; ł ; , Coco Chanel, Boni de Castellane, Félix Youssoupoff et les grands-ducs exilés dans un Paris cosmopolite où tout est prétexte à faire la fête. Américains de passage et riches Anglaises encensent Rzewuski : de Douglas Fairbanks aux Midvani, de Pola Negri à Ida Rubinstein, en passant par lady Cunard ou Diana Mitford, et la jeune création artistique, de Diaghilev à Tchelitchew, de Nabokov à Bérard, de Cocteau à Jean Hugo. Pourtant, tout prend fin en quelques mois après une rencontre avec Jacques Maritain. C'est un autre choix de vie, radical, qui commence alors pour Alex-Ceslas Rzewuski...

06/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Crésus

Crésus, qui passait pour le roi le plus riche du monde, se considérait surtout comme le plus heureux des hommes. Jusqu'au jour où un Grec, Solon, le mit en garde : comment le roi de Lydie pouvait-il être heureux, s'il ignorait tout de son futur ? Anxieux de connaître son destin, Crésus consulta les oracles et dilapida auprès d'eux son immense fortune. Puis le sort décida qu'il serait vaincu à la guerre par les armées de Cyrus et perdrait en un instant son royaume et toute sa richesse. Mais cette défaite ne fut pas le fin mot de son existence. Crésus fut admis à la cour du roi de Perse, son vainqueur. Lui qui avait été un acteur de premier plan sur la scène de l'histoire, il devint spectateur des événements. Il suivit Cyrus dans ses expéditions, vit la chute de Babylone et de l'Egypte et rencontra des personnages fascinants : les derniers pharaons Amasis et Psamménite, le roi Cambyse qui guerroya sa vie durant contre des fantômes insaisissables, le savant Thalès de Milet, Tomyris la sauvage reine des Massagètes, d'autres encore... Dans le sillage d'Hérodote, Giovanni Mariotti a orchestré avec un charme irrésistible son propre récit de la vie de Crésus. Son livre fourmille d'épisodes mémorables, hauts en couleur, sous-tendus par une réflexion constante sur le bonheur et le destin. Sa prose lumineuse est nimbée de sagesse, comme si le narrateur portait sur ses lèvres le sourire de Bouddha, qui fut lui aussi, comme Pythagore, Zarathoustra et Lao-tseu, le contemporain de Crésus.

09/2003

ActuaLitté

Histoire internationale

Margaret Stonborough-Wittgenstein

Margaret Stonborough-Wittgenstein (1882-1958) est une figure de la Vienne bouillonnante où, à l'aube du XXe siècle, s'est inventée notre modernité. Quelques noms signent cette époque : Sigmund Freud, Gustav Klimt, Arnold Schönberg, Adolf Loos, Ludwig Wittgenstein... Margareth Stonborough-Wittgenstein était une intime de Freud, dont elle fut tardivement la patiente ; Klimt a peint son portrait, à l'époque de ses fiançailles, comme un idéal de la beauté fin de siècle ; quant à Ludwig Wittgenstein, son petit frère, il lui est redevable d'une ouverture précoce à tous les domaines de la culture, dans leurs expressions les plus novatrices. Collectionneuse avisée et téméraire, elle fut pour les artistes de la Sécession viennoise (Wiener Secession) un irremplaçable mécène. Fascinée par les formes nouvelles de l'architecture, elle passa commande de bâtiments désormais célèbres : la Villa Toscana, à Gmunden, rebâtie par Rudolf Perco, et le Palais Wittgenstein de Vienne, dessiné par Paul Engelmann, un élève d'Adolf Loos. Margaret Stonborough possédait le talent rare de créer un environnement propice à l'activité des chercheurs, des artistes et des intellectuels. Recrutée au lendemain de la Première Guerre mondiale par Herbert Hoover (futur président des Etats-Unis), elle coordonna le programme d'aide américain pour l'Autriche. Ensuite, elle s'impliqua notamment dans la réinsertion des jeunes criminels, visitant les prisons et s'efforçant d'y promouvoir certaines découvertes de la psychanalyse. À ses yeux, la fortune n'allait pas sans devoirs et son engagement social fut à l'image de sa personne : énergique, intelligent, novateur.

03/2010

ActuaLitté

Royaume-Uni

C'était Elizabeth II

"Le portrait le plus révélateur, le plus intime et le mieux informé sur Elisabeth II jamais écrit". The Times Le 6 février 1952, Elisabeth Windsor, 25 ans, en voyage officiel en Afrique du Sud avec son mari, le prince Philip, est informée que son père, George VI, vient de mourir. A son couronnement sous les lambris de la cathédrale de Westminster, le 2 juin 1953, assistent un milliard de spectateurs, grâce au premier reportage en mondiovision. Au cours de ses quelques 70 ans de règne, de nombreuses questions relatives à la famille royale sont restées tabou. Ce livre y répond, relatant en détail les crises auxquelles la monarchie britannique a été confrontée : divorces de 3 des 4 enfants de la reine, aveux télévisés de Lady Di, incendies... Qui est vraiment la Reine ? Comment a-t-elle fait face aux pressions cumulées de chef d'Etat, de mère et d'épouse ? Quelle est l'étendue de sa fortune ? Le livre révèle les infidélités de Philip (une dame de compagnie croyant bien faire en informa la Reine. Elle fut mise à la porte et se suicida peu après), les coups de colère de la souveraine ; les conflits entre Charles et sa mère ; les relations houleuses avec Diana ; la vraie nature de la Reine-Mère ; les malheurs de Margaret... Doté d'un cahier hors texte couleur, ce livre est une version largement complétée et mise à jour par Philippe Delorme de Elisabeth II, une vie, paru en 2002 aux éditions de l'Archipel.

09/2022

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Un jour ou l'autre

Combien de temps attendriez-vous l'amour ? Max Kaufman a été jeté dehors lorsqu'il était adolescent et depuis sa vie n'a été qu'une lutte quotidienne. De l'addiction et la vie dans les rues, jusqu'à la désintoxication et l'école d'infirmiers qu'il réussit à intégrer, il a passé les dix dernières années à reconstruire une vie en morceaux. Maintenant qu'il a accepté un poste d'infirmier particulier auprès d'Edward Marsh III, le président et PDG d'une des plus grandes entreprises pharmaceutiques au monde, Max réalise rapidement que l'empire de plusieurs millions de dollars de Marsh est un tissu de mensonges et de secrets plaqué d'or et incrusté de diamants. Plus Max vit et travaille avec la famille Marsh, plus les secrets s'enchevêtrent autour de lui. Et son coeur - qu'il a travaillé si dur pour protéger - tombe droit dans les mains du distant et froid, et pourtant magnifique héritier d'une dynastie... Silas Marsh doit hériter de la fortune familiale, mais son père est déterminé à ce que son héritier soit le fils "parfait" . Avant que Silas ne puisse reprendre l'entreprise et mettre fin aux pratiques douteuses, il doit prouver sa valeur... et renier sa vraie nature. Silas doit faire un choix : tenir tête à son père en restant fidèle à lui-même et aux sentiments qu'il porte à Max. Ou prétendre être quelqu'un qu'il n'est pas pour hériter de tout. Même si cela signifie sacrifier la possibilité d'être heureux et d'aimer.

08/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le rebouteux des montagnes

En ce tournant du vingtième siècle, chaque jour de singuliers visiteurs se pressent au village de Nasbinals, en Aubrac. Allongés sur des voitures attelées, soutenus par des béquilles de fortune, claudiquant avec peine, blessés et éclopés viennent quémander secours auprès d'un homme dont la renommée a depuis longtemps franchi les frontières de cette contrée montagneuse. Pierrounet est un rhabilleur, un rebouteux autrement dit. Dès son jeune âge, lorsqu'il a commencé à accompagner les troupeaux à l'estive, son don naturel s'est exprimé auprès des bêtes. Peu à peu, dans cette campagne isolée, hommes et femmes ont pris l'habitude de se tourner vers lui pour une entorse, une luxation voire une fracture. Aujourd'hui, l'on vient le consulter de fort loin, de Rodez, de Béziers, d'Albi, et même de Paris. Cette popularité, tous ne la voient pas d'un bon oeil. Bertrand Miquels, un jeune médecin établi en Aveyron après des études à Toulouse, confronté depuis ses débuts à la négligence et à l'absence d'hygiène aux conséquences souvent dramatiques, décide de s'attaquer au charlatanisme à travers Pierrounet... Dans ce roman inspiré d'une histoire vraie, Daniel Crozes nous raconte le combat de deux médecines, moderne et populaire, scientifique et empirique. Le procès de Pierrounet fait écho à des débats qui n'ont cessé d'agiter la société depuis l'émergence de la médecine moderne. Et si soigner peut être un don, ce roman nous rappelle qu'il peut aussi, dans la vie d'un homme, être une épreuve.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le Soleil des morts

Charles Lambert est une force de la nature. Il a l'âme et le coeur vaillants, et comme les chênes de sa forêt natale du Jura, il ne plie jamais. A l'aube du XXe siècle, cet orphelin n'a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère, et pour avenir son engagement dans l'armée de métier. C'est là, au milieu de ses compagnons de mauvaise fortune, au travers des conflits effroyables qui jalonnent cette époque, qu'il sera totalement lui-même : courageux jusqu'à l'aveuglement, opiniâtre jusqu'à la mort, impitoyable pour tous et pour lui-même afin d'exorciser ses terreurs d'enfant. Figure anonyme et pourtant emblématique du petit peuple de France, il a la noblesse et la générosité de ceux qui, sans faire de bruit, défendent des valeurs immémoriales. Il fallait le talent puissant et singulier de Bernard Clavel pour chanter cette gloire des humbles qu'il a fréquentés de si près. Clavel le passionné, l'insoumis et l'homme de coeur qui, sous ce Soleil des morts, nous fait crier aux horreurs de la guerre, respirer l'air pur des rives de la Loue, sourire au bonheur simple de l'amour comme de l'amitié, et traverser cinquante ans de notre histoire avec un authentique et fraternel compagnon. Un livre d'homme, tout entier illuminé par un merveilleux visage de femme : celui de Pauline, la compagne d'une longue existence que Bernard Clavel, en faisant revivre le souvenir intime, vibrant et en même temps universel, de celui qui fut son oncle, a rendue inoubliable.

09/2023