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Boris Vian

Extraits

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Science-fiction

Aternative rock

Dans les entrailles d'un paquebot transformé en palace, deux hommes pleurent la mort d'un de leurs amis en écoutant le douzième album des Beatles qui n'a jamais existé. A l'atterrissage de son avion, Buddy Holly ne sait pas qu'il va participer au plus grand concert de sa vie. Elvis le rouge restera dans les mémoires comme l'un des plus grands chanteurs de rock et l'un des syndicalistes les plus charismatiques. Revenu d'entre les morts, Jimi Hendrix se paye une dernière virée avec un de ses roadies. Difficile de trouver un boulot quand on s'appelle John Lennon et qu'on a quitté un groupe qui a, par la suite, connu un certain succès : les Beatles. Stephen Baxter, Gardner Dozois, Jack Dann, Michael Swanwick, Walter Jon Williams, Michael Moorcock et Ian R MacLeod nous offrent cinq nouvelles où le rock'n'roll est roi, cinq textes mettant en scène des icônes de la musique du XXe siècle, cinq alternatives à notre triste réalité.

05/2014

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Policiers

Les roses sauvages

Juillet 1994. Sarah, jeune Suisse romande douce et rêveuse, s'installe à Cambridge dans le but de perfectionner son anglais avant de rentrer à l'université. Rythmée par les balades à vélo le long de la rivière et les après-midis entre amis, cette parenthèse loin du cocon familial prend rapidement des airs de liberté. Jusqu'au jour où elle fait la rencontre d'Ian, étudiant charismatique avec lequel elle entame une relation intense. Sans se douter que leur histoire prendra bientôt une tournure sinistre... Juin 2007. John est professeur de littérature à l'Université de Lausanne, où il mène une vie bien réglée. Mais, comme pour Sarah treize ans plus tôt, une rencontre inattendue vient bouleverser l'ordre établi et raviver les souvenirs d'une jeunesse emplie de terreur et de mépris. Saura-t-il réagir à temps pour sauver son fragile équilibre ? De Cambridge à Lausanne en passant par le lac de Joux, ce thriller haletant explore les recoins les plus sombres de l'âme humaine...

08/2020

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BD tout public

Black Jack Tome 1 : Le Protocole Jenner

Ukraine, de nos jours. Une arme bactériologique est dérobée dans l’un des anciens laboratoires de recherche soviétiques. L’opération visant à empêcher ce vol est un échec total et Jack Black, l’agent secret qui la menait, est abattu. À présent, un fou dangereux veut répandre une maladie capable de décimer la population du globe. Seul Jack Black peut l’arrêter à temps ... Le fait qu’il vienne de se faire tuer ne facilite pas les choses. Depuis les années 1880, Jack Black est au service secret de sa majesté. Jack Black est plus qu’un agent. C’est une fonction, une arme, une solution. Toujours différent, il est l’inspiration de Ian Fleming pour James Bond, l’inspiration de Jason Bourne, de Jack Bauer (toujours les mêmes initiales...), il est le Hyde de Docteur Jekyll, il est l’histoire que se racontent les Forces Spéciales Britanniques pour s’endormir, le soir avant un assaut sur une ambassade, il est le cauchemar et souvent la dernière vision de ses adversaires...

01/2012

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Littérature française

Dernière caresse

Il s'appelle Mastic des Feux mignons. Il descend, par son père, d'Ian du Bec-Etoile et, par sa mère, de Ceenzo Vitoune de la Mutinerie. C'est un setter anglais de sexe mâle, né le 17 avril 1994. Par l'effet d'une tradition familiale, Elle l'a immédiatement rebaptisé à son arrivée dans la maison. Il est devenu Joyce, en mémoire de qui vous savez, patronyme choisi pour son prédécesseur qui était irlandais. Entre Elle et lui, c'est une histoire d'amour. Une histoire de maison, de saisons, de gestes répétés à l'infini, où peu à peu se tisse, dans les replis du quotidien, la trame d'une famille. Un chien sentimental se met à parler et des lignes de vie se croisent, des lieux se précisent. Il y a dans le regard des bêtes une lumière profonde et doucement triste, disait Francis Jammes. C'est de ce regard-là qu'il s'agit. De ce qu'il nous donne à voir des humains.

05/2009

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Policiers

Tonton Clarinette

Pour Max Mingus, privé de Miami, l'offre est tentante : dix millions de dollars pour mettre la main sur Charlie Carver, fils d'une grande famille haïtienne, introuvable depuis plus de trois ans. Charlie a disparu en Haïti, comme des dizaines d'autres enfants volatilisés depuis des décennies. Dans un pays dominé par le vaudou, nombreux sont ceux à évoquer la magie noire et une figure mythique, Tonton Clarinette, un dieu charmeur d'enfants qui les entraîne loin de leurs familles. Mais qui est donc Tonton Clarinette ? Un joueur de flûte qui hypnotise ses victimes ? Un voleur d'âmes ? Un tueur en série ? Pour le découvrir, Max devra réussir là où d'autres détectives ont non seulement échoué mais perdu la vie. Très vite la question pour Max n'est plus seulement de retrouver Charlie mais de sauver sa peau. Baroque, haletant, Tonton Clarinette ensorcellera jusqu'au plus averti des amateurs de thrillers. Tonton Clarinette a remporté le Ian Fleming Steel Dagger 2006 et le Macavity Award 2007 du meilleur premier roman.

02/2008

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Policiers

La filière écossaise

Lors de l'impitoyable hiver 1947, dans un contexte de grande pénurie, la communauté juive de Garnethill est perturbée par plusieurs vols de bijoux. Douglas Brodie, flic avant la guerre, ex-officier qui a servi d'interprète en Allemagne à la fin des hostilités et désormais reporter à la Glasgow Gazette, est chargé d'enquêter par son vieil ami le tailleur Isaac Feldmann. Ses investigations le lancent sur une piste extrêmement sensible : une "route des rats" ou filière d'exfiltration de criminels nazis, qui, au lieu de passer par l'Autriche et l'Espagne afin de gagner l'Amérique du Sud, part de Hambourg, avec Glasgow pour étape et les Etats-Unis pour destination finale. Brodie, envoyé en mission dans le port hanséatique afin d'y interroger des criminels de guerre dans le cadre de leur procès, en profite pour identifier les passeurs. De retour en Ecosse, il découvre que le réseau bénéficie de complicités en haut lieu... Si la critique britannique a qualifié Ferris de "nouveau Ian Rankin", La Filière écossaise fait davantage penser à Philip Kerr.

02/2017

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Science-fiction

Hypnos

Voilà une décennie que la planète océane, Hypnos, a été transformée en station balnéaire très prisée pour l'élite terrienne. Les ultra-riches commencent même à s'y installer pour de bon, anticipant la crise climatique qui se profile sur Terre. Alors, quand l'opportunité d'y travailler pour un an est offerte à Jo Sparta, une jeune artiste branchée américaine, c'est la chance de sa vie. Sa mission : concevoir une oeuvre d'art spectaculaire qui sera présentée lors du lancement du premier sommet mondial à Hypnos, où se réuniront les hommes politiques et les businessmen les plus puissants de la Terre. En arrivant sur l'exoplanète, Jo est fascinée par tout ce qu'elle y voit : l'océan à perte de vue, l'architecture, mais aussi l'énigmatique et séduisant Ian Watts, un artiste qui vit là, luxueusement, depuis quelques années. Mais à mesure que le projet avance, Jo va peu à peu découvrir la face sombre et la vocation véritable de ce paradis pour riches, la conduisant à un dilemme éthique terrible...

03/2022

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Fantasy

Forthill legacy. Tome 1. De plumes et d'acier

Lisa est victime d'une malédiction. Nécromancienne le jour, elle se transforme la nuit pour endosser le rôle de faucheuse d'âmes. En plus, elle doit composer avec son boulot de journaliste et sa relation avec Ian, un séduisant jeune dragon métamorphe. Quand un accident de la route survient, qu'elle doit prendre la vie de plusieurs étudiants, et qu'on lui apporte dans la même journée une convocation pour des Jeux surnaturels, elle craque : trop, c'est trop. En revenant en Ecosse, elle voulait juste changer d'air et faire décoller sa carrière de journaliste, et pas affronter une secte maléfique, un beau-père hargneux et des jeux aussi dangereux que mortels ! Mais Lisa n'a pas le choix : si elle veut survivre - et que survive le monde -, elle doit se retrousser les manches et affronter son destin, même si ça signifie se jeter dans la gueule du loup ! Plongez avec Lisa dans les tréfonds de Forthill Legacy : complots, batailles et magie sont au rendez-vous dans cet Urban Fantasy addictif !

05/2023

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Romans policiers

Série noire à Carnac

Marc Renard, détective privé, se rend à Carnac pour répondre à l'appel d'un ami d'enfance, Ian Ségalo. Ce dernier fait l'objet d'un lynchage médiatique de la part d'une journaliste locale qui s'acharne sur son projet immobilier en baie de Plouharnel. Elle a le soutien des ostréiculteurs locaux, qui, subissant déjà une grave crise sanitaire, rejettent également ce projet. La mission de Marc Renard consiste à dénicher des informations susceptibles de mettre fin à cette opposition, mais tout va se compliquer : un homme est abattu d'une balle en pleine tête durant un match de tennis, puis ce sera au tour d'une joggeuse d'être supprimée dans des conditions similaires sur une plage. La police est sous pression tandis que les victimes se multiplient. Tireur fou, tueur en série ? La panique gagne la population. A son corps défendant, Marc Renard va se trouver mêlé au coeur d'un drame dont la belle Léa Delcourt, énigmatique artiste peintre, détient peut-être la clé...

01/2023

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Littérature française

Cahiers Suzanne Lilar

En 1983, s'est déroulé à Bruxelles un colloque sur Suzanne Lilar. Ce livre rassemble les communications de Jean Tordeur, Jacques de Decker, Annie Cohen-SolaI, Françoise MalIet-Joris, Elisabeth Badinter, Hector Bianciotti, André Delvaux et un texte d'Alain Bosquet. Jacques de Decker parle de La Confession anonyme. Il fait l'histoire de la genèse de ce livre et l'analyse. Jean Tordeur parle d'Une enfance gantoise et y voit la source des Moments merveilleux. Il montre comment l'auteur découvre le monde de l'être derrière les apparences. Annie Cohen-SolaI étudie A propos de Sartre et de l'amour. Dans cet essai, Suzanne Lilar a montré les contradictions de Sartre sur le problème de l'amour et de la chair, a cherché les raisons de son puritanisme, a trouvé dans l'ensemble de ses écrits un plaidoyer contre l'amour qui est peut-être une nostalgie de l'amour. Elle fait apparaître un Sartre platonicien (comme elle-même). Elisabeth Badinter, partagée entre son admiration pour Simone de Beauvoir et celle pour Suzanne Lilar, dit dans quel embarras l'a plongée le livre très critique de Suzanne Lilar Le Malentendu du Deuxième Sexe. Elle essaie de concilier ces deux points de vue si opposés. Hector Bianciotti dit qu'un de ses livres préférés est le Journal de l'analogiste. Son intervention, très personnelle, où il n'hésite pas à parler de lui-même et à évoquer des souvenirs d'enfance, montre la cosmologie de Suzanne Lilar et sa "mythologie paisible". Ces textes sont suivis de deux inédits de Suzanne Lilar, Journal en partie double et Les Moments merveilleux. Le Journal en partie double confronte, sur deux colonnes, ce qu'écrivait Suzanne Lilar en 1927 et ce qu'elle en pense en 1979. En 1927, elle a vingt-six ans, et c'est, essentiellement, le journal de son amour pour Albert. C'est une réflexion vécue sur l'amour, et Suzanne Lilar y apparaît comme une moraliste du couple. Les Moments merveilleux fait le recensement de la description des moments d'extase qui ouvrent le monde de l'essence ; ce peut être la vision de la mort, à Lourdes, ou une volupté de l'âme semblable à un orgasme, ou une expérience théâtrale, ou l'état poétique, ou la religion et ses moments mystiques.

05/1986

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Contes et nouvelles

In memoriam

Recueil des nouvelles lauréates du concours "Prix Pampelune 2022". Le premier prix est attribué à Christine Borie pour sa nouvelle intitulée "In memoriam". Le second prix revient à Anne-Laure Pilot pour sa nouvelle "Le ponton". Ce recueil vous présente les nouvelles ayant charmé le jury : "La fille qui sentait la vanille", Aurélia Lesbros "L'arbre à papillons", Daniel Augendre "B. B. blues", Julie Palomino-Guibert "La tragique destin de petit comte Arbour", Albert Dardenne "Avis de décès", Alain Parodi "Legilimens virus", Philippe Veyrunes "Malentendus", Brice Gautier "L'origine du monde", Violette Aufauvre "Un dernier bord", Laurent Gagnepain " "L'orgueil de la maison" , disait Baudelaire", Eléonore Sibourg "Le ressac des mères", Christian Xavier "Les amours de sir Smallman", Bertrand Ruault "Croquembouche ; le goûteur de couleur ! ", Alain Toulmond "Journal d'un E. T". , Ridwan Ramadan "Elle, sans nuit", Sylvie Breton "Liturgie à prix cassés", Chantal Rey "Le prix à payer", Caroline Lhopiteau "L'enfer ou le paradis", Gilbert Orsi "Psychopathologie des anges et archanges", Phil Aubert de Molay

03/2022

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Science-fiction

Aventures sidérantes

D'Amazing Stories à Galaxy, en passant par Wonder Stories, Weird Tales et Astounding, les "pulps" ont régné durant la première moitié du vingtième siècle ! Les histoires d'empires galactiques aux planètes étranges, de savants fous pénétrant l'atome, de colossaux ordinateurs capables de provoquer la fin du monde, d'envahisseurs extraterrestres aux multiples tentacules, de mutants aux pouvoirs inexpliqués ou d'automates incontrôlables menaçant la sécurité nationale peuvent aujourd'hui nous paraître décalées, voire grotesques... Et pourtant, tous les grands courants de la science-fiction moderne trouvent leur inspiration dans ces magazines populaires aux illustrations de couverture flamboyantes et colorées ! Aventures Sidérantes, par la voix d'autrices et auteurs francophones, leur rend un hommage vibrant... et résolument moderne ! Au sommaire : Avant-propos (Xavier Dollo) Préface (Martin Lessard) Une station ordinaire (Patrice Lajoye) La Française des Oufs (Jean-Michel Calvez) Les Martiens (Christian Léourier) Darwin et le dragon (Olivier Caruso) Six pour l'apocalypse (Bruno Pochesci) Et veiller l'infini (Cyril Carau) La boifouille (Eric Vial-Bonacci) Sky is the limit (Nando Michaud) Et chez vous, tout va bien ? (Laurence Suhner) L'herbe plus mauve ailleurs (Emmanuel Quentin) La relève (Xavier Mauméjean) Ah ! les garçons (Pierre Gévart) Un goût si délicat (Alain Rozenbaum) Impress Genetic Inc. (Elodie Boivin) Le diamant Mogul-Topor (Gulzar P. Joby) La récalcitrante du Cachalot (Michèle Laframboise)

06/2020

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Santé, diététique, beauté

Sans plus retenir. Les deuils font partie de la vie. On s'en remet en libérant ses fantômes

Lorsqu'il apprend qu'un ami de jeunesse va bientôt mourir à seulement trente-huit ans, Raphaël voit remonter en lui de profondes angoisses. L''imminence de ce décès le remet face à plusieurs formes de deuils non résolus. En particulier, lui revient plus fort que jamais un cauchemar qui le poursuit depuis une tragédie qui a marqué son enfance, la défenestration d'une petite fille. Depuis vingt-sept ans, la vie s'est poursuivie pour lui avec la certitude qu'elle n'était que l'inlassable répétition de ce mouvement : une chute à empêcher sans y parvenir, une vie à retenir en vain. Alors, face à la souffrance que provoque son sentiment d'impuissance, il comprend enfin l'absolue nécessité de libérer le petit fantôme qui le hante depuis toutes ces années. Ce récit bouleversant, écrit avec talent et sincérité, c'est l'histoire vraie d'un drame. Le garçon, témoin involontaire qui entend les cris et voit les parents accourir vers le corps tombé du balcon, n'arrivera pas à s'en remettre sans un grand travail sur lui-même. Sa résilience, c'est le cheminement d'un adulte parvenu à consoler son enfant intérieur. Un récit qui peut être utile à tous ceux qui vivent mal les séparations, les deuils et les ruptures, les provoquent parfois même, pour ne pas avoir à les subir de manière arbitraire.

10/2019

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Actualité et médias

Le monde des possibles. Comment réconcilier les peuples avec la mondialisation ?

Cet essai déconstruit les grands mythes du "penser global", porteurs de faux espoirs. A savoir, cet ordonnancement du monde auquel nous aspirons et qui n'a jamais vraiment existé, les illusions d'une souveraineté européenne que nous recherchons en vain et, enfin, ce "mariage" impossible entre le capitalisme et l'écologie. Les auteurs centrent leur propos sur un questionnement majeur : comment réconcilier les peuples avec la mondialisation ? Pour cela, l'ouvrage a l'ambition de décrire le monde des possibles, pour peu que nous reconnaissions la vitalité salutaire de ce qui constitue le socle de nos identités, le cadre rassurant d'Etats-nations au sein d'une Europe stratège ainsi que la nécessité de réinventer le capitalisme "citoyen" du XXIe siècle, fondé sur une réelle prise en compte du temps long. Alors que la pandémie de coronavirus bouscule nos évidences, cet ouvrage vise à éclairer les lecteurs sur les défis majeurs qui s'imposent à toute l'humanité. Au moment où les civilisations s'entrechoquent et face aux crises multiples qui traversent le monde, ce livre, dépassant en cela tous les lieux communs, propose de nouveaux horizons souhaitables. Après la sidération, il porte un regard raisonné sur l'avenir de la mondialisation, bien au-delà des peurs, des doutes et des controverses confuses sur le "monde d'après".

01/2021

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Histoire internationale

Le Roman du Kremlin

Dressant ses murailles au cœur de Moscou, symbole du pouvoir absolu des tsars puis des dirigeants communistes, le Kremlin n'a cessé de fasciner et d'inquiéter. C'est qu'il est, depuis toujours, un lieu de mystères. Ses palais fastueux, ses sanctuaires, ses souterrains ont été les témoins des cruautés et des orgies d'Ivan le Terrible. Après la longue parenthèse de Saint-Pétersbourg, capitale à l'européenne voulue par Pierre le Grand, il incarne la dictature totalitaire et la paranoïa stalinienne. Jusqu'aux années 1990, il reste le point de mire des journalistes, diplomates et " kremlinologues ", soucieux de décrypter les luttes de pouvoir derrière le masque impavide des Brejnev et des Andropov... Se fondant sur des archives et des témoignages inédits, fort de sa connaissance des arcanes politiques de son pays (il fut diplomate durant la période des grands bouleversements à l'Est), Vladimir Fédorovski fait revivre des ombres shakespeariennes : Lénine affaibli et quasi prisonnier, Dzerjinski déchaînant la terreur révolutionnaire, Beria éliminé par Khrouchtchev... Du célèbre agent double Kim Philby à Vladimir Poutine, chef du KGB devenu président, il nous montre comment l'histoire russe, obstinément, se constitue autour du couple paradoxal que forment le tsar et l'espion. Et ce passionnant récit d'histoire, couronné par le prix Louis-Pauwels 2004, est aussi le plus précieux des guides pour qui veut visiter Moscou.

09/2005

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Histoire de France

Hommage à "notre" Algérie française. Réponse à Emmanuel Macron

Eric de Verdelhan croyait avoir tout dit sur l'Algérie française : il en parlait déjà dans trois de mes livres. Mais, en février 2017, le candidat à la présidence de la République Emmanuel Macron, en visite à Alger et voulant attirer à lui le vote des Franco-algériens, a qualifié l'oeuvre française en Algérie de "crime contre l'humanité" , puis devant le tollé de la communauté pieds noirs, de "crime contre l'humain" , ce qui revient au même. Depuis, ce petit homme, narcissique et mégalomane, est devenu président de la République. Est-il le président de "tous les Français" ? Assurément non ! Il a insulté nos morts. Il a blessé - profondément - les Pieds-noirs ou métropolitains qui ont contribué à faire de "notre" Algérie française un pays moderne, riche, évolué et dans lequel il faisait bon vivre. Il a insulté l'oeuvre de nos soldats - Marsouins, Paras, Légionnaires, Spahis, etc . - qui ont gagné ce conflit et ont contribué à la pacification du pays. Il a méprisé le sacrifice de nos Harkis, ces Musulmans qui avaient choisi de servir le France. 120 à 150 000 d'entre eux ont été massacrés par le FLN après les funestes Accords d'Evian. Ce petit livre est la réponse à monsieur Macron car l'oeuvre française en Algérie a été belle, juste, positive et souvent, totalement désintéressée.

10/2019

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Romans historiques

Tlemcen. Journal d'un appelé en Algérie

Au coeur d'un coup d'état... TLEMCEN  est un récit où s’entremêlent faits vécus et événements fictionnels. C’est à la fois une œuvre qui porte témoignage de ma vie d’appelé, durant la guerre d’Algérie, et un récit où les péripéties ajoutées enrichissent un quotidien souvent peu romanesque. L’auteur est donc un des acteurs de cette fiction. Le pari étant que le lecteur, saura démêler sa propre voix, de celle des autres personnages. L’intrigue essaie d’introduire une tension dramatique s’intégrant à celle propre au déroulé des événements historiques. On s’achemine vers les accords d’Evian, les français ont voté « oui » au référendum d’autodétermination. Les Pieds-noirs ne se font guère d’illusions, ils soutiennent l’OAS qui se bat pour une Algérie Française. Putsch des généraux, affaire de Bizerte, attentats OAS, FLN, actions des Barbouzes, les Appelés subissent et réagissent à tous ces événements, auxquels ils participent ou suivent sur leurs Transistors. Histoire vécue, histoire fictionnelle, histoire officielle et collective, s’entrecroisent dans cette autofiction. Tlemcen est le tableau, vu à travers le filtre d’un jeune français, arraché à son milieu familial, d’une période trouble et agitée de l’Histoire de France. Il relate une étape de la vie de l’auteur et la fin de vie de l’Algérie Française !

10/2018

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Sciences historiques

Rommel. Le renard du désert

Le maréchal Rommel est passé à la postérité comme figure de l'officier modèle de la Wehrmacht, à la fois stratège hors pair et homme d'honneur, formé au front pendant la Première Guerre mondiale et étranger aux crimes du IIIe Reich pendant la Seconde. Général victorieux à la tête d'une division blindée en mai 1940, il devient commandant de l'AfrikaKorps au début de 1941 ; c'est alors que naît la légende du "Renard du désert", à grand renfort de propagande nazie. Cinq mois avant le déclenchement de l'opération Overlord, le Feldmarschall Rommel, commandant en chef du groupe d'armées B en France occupée, est chargé de la défense des côtes de la Manche. Ayant tenté en vain de s'opposer au rouleau compresseur allié en Normandie, il sera contraint au suicide trois mois après le coup d'Etat manqué du 20 juillet 1944. Dans un récit vivant et richement illustré, Benoît Rondeau nous fait suivre le quotidien de ce remarquable "maître de guerre". Il revient sur le mythe Rommel, n'hésite pas à poser la question de ses talents de tacticien et de stratège, et met en lumière ses relations complexes avec Adolf Hitler, dont il fut longtemps l'obligé. Au total, le portrait novateur d'un officier de grand talent, qui a mis son épée au service d'un régime criminel et d'une entreprise démesurée.

08/2018

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Policiers

Les hommes de proie

Troy Augustus Cameron se sentait parfaitement justifié à être voleur. Le fondement même de sa justification était la conviction qu'il n'avait nul besoin de se justifier. Dostoïevski, par la voix d'Ivan Karamazov, l'avait énoncé de manière succincte : s'il n'est pas de Dieu, alors toutes choses sont permises. Trois hommes, tous anciens taulards ayant fait leurs classes ensemble depuis la maison de correction jusqu'au pénitencier de San Quentin, décident de renouer avec le crime sous le commandement de Troy. Ce dernier a l'idée de s'attaquer aux gangsters et aux trafiquants de drogue pour leur voler argent et cocaïne, en partant d'un postulat simple : des hors-la-loi n'iront jamais mêler la police à leurs affaires. La description que fait Bunker des rapports entre Troy et ses deux compagnons, Diesel et Mad Dog, a la force d'un constat clinique auquel vient se greffer, en contrepoint, une analyse puissante des aberrations du système judiciaire américain. Tous les protagonistes de cette histoire sont en marge d'une société qu'ils refusent parce qu'elle ne permet pas le rachat de la faute. Ce pourrait être une vision simplement cynique et désabusée, ce n'est pas le cas. Parce qu'il a crée des personnages humains, soudés par une amitié aussi intense qu'incongrue, Bunker fait passer un souffle tragique dans ce roman.

10/1997

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Poches Littérature internation

Water Music

Le XVIIIe siècle expire, dans les convulsions que l'on sait. Tandis que Paris se fatigue de la guillotine, que Londres continue à se saouler au gin, l'explorateur écossais Mungo Park découvre le royaume de Ségou, en Afrique, où la folie humaine s'exprime encore avec une simplicité biblique. De retour au pays, il redécouvre un monde - le sien, mais il l'avait un peu oublié - où le progrès est en train de se faire les dents. Aveuglément, cruauté, extravagance sont mieux que jamais au rendez-vous, cependant que la marionnette humaine gigote bravement et tente, bien en vain, d'éviter les mauvais coups. Pour les inconditionnels de T.C. Boyle (Prix médicis/Etranger, 1997), Water Music (1981) fait un peu figure de livre-fétiche. L'auteur y a mis, outre son désir de provoquer notre époque, cette ambition parfaitement folle : rassembler en un même creuset toutes les formes de fiction où le génie anglo-saxon a excellé depuis trois cents ans, du conte libertin en costume d'époque au roman noir américain. La critique, éblouie par le produit de cette alchimie, compara le livre au Cent ans de solitude de Garcia Marquez, au Tom Jones de Fielding... rien de moins. 700 pages dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles ne sont pas de tout repos.

05/1998

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Poésie

Elégies du 4 juin

Surtout connu comme essayiste, critique et combattant pour les droits de l'homme, Liu Xiaobo est un poète à découvrir. La vie du lauréat du prix Nobel de la paix 2010 a basculé dans la nuit du 4 juin 1989, quand les troupes de la loi martiale ont donné l'assaut au mémorial des héros du peuple, dressé au milieu de la place Tian'anmen, devant le mausolée de Mao, en souvenir des martyrs des révolutions de la première moitié du XXe siècle. Replié sur les marches de ce lieu hautement symbolique, avec le dernier carré de citadins et d'étudiants grévistes de la faim, il a vécu dans sa chair l'écrasement sanglant du premier soulèvement pacifique de la population chinoise en faveur d'une démocratisation du système politique. La terreur de cette nuit-là ne l'a désormais plus jamais quitté. Liu Xiaobo a choisi de maintenir à sa manière le souvenir du 4 juin, en rédigeant, à chaque anniversaire de l'événement, un poème à la mémoire des "disparus de l'injustice". Rédigé sur vingt ans, en prison comme en liberté surveillée, l'ensemble de ces vingt élégies ne constitue pas seulement la mémoire d'un monde réduit à l'amnésie, la conscience d'un monde sans conscience, mais un hommage d'une intensité poignante à l'égard des oubliés, des sans-voix.

02/2014

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Littérature française

La femme rompue. Précédé de L'âge de discrétion et de Monologue

"Les gens heureux n'ont pas d'histoire. C'est dans le désarroi, la tristesse, quand on se sent brisé ou dépossédé de soi-même qu'on éprouve le besoin de se raconter. J'ai voulu faire entendre ici la voix de trois femmes qui se débattent avec des mots dans des situations sans issue. L'une bute contre une inéluctable fatalité, celle de l'âge. La seconde conjure par un monologue paraphrénique la solitude où l'a jetée son égoïsme éperdu.
La femme rompue est la victime stupéfaite de la vie qu'elle s'est choisie : une dépendance conjugale qui la laisse dépouillée de tout et de son être même quand l'amour lui est refusé. On chercherait en vain des moralités dans ces récits ; proposer des leçons, non ; mon intention était tout autre. On ne vit qu'une vie mais par la sympathie on peut parfois sortir de sa peau. J'ai souhaité communiquer à mes lecteurs certaines expériences auxquelles j'ai ainsi participé.
Je me sens solidaire des femmes qui ont assumé leur vie et qui luttent pour la réussir ; mais cela ne m'empêche pas - au contraire - de m'intéresser à celles qui l'ont plus ou moins manquée et, de manière générale, à cette part d'échec qu'il y a dans toute existence". Simone de Beauvoir.

12/1967

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Critique littéraire

Entre terre et ciel. Romans comiques et mystère de l’Incarnation (1620-1660)

L'Incarnation fascine la France et toute l'Europe de la première moitié du XVIIe siècle. Mystère du Verbe fait chair, de l'union du divin avec l'humain et de la venue de Dieu sur terre - selon la triple définition des théologiens de l'époque - mais aussi, plus simplement, récit rapporté par les évangiles de Matthieu et de Luc, elle se présente tout à la fois comme un sujet de réflexion théologique et de méditation morale, une vérité défendue contre les hérésies et une source de spiritualités nouvelles. Plus singulièrement, elle habite le roman comique qui se constitue comme genre, de la Première journée (1623) de Théophile de Viau et l'Histoire comique de Francion (1623) de Charles Sorel au Roman comique (1652/1657) de Paul Scarron et jusqu'aux Etats et empires de la Lune (1657) et du Soleil (1662) de Cyrano de Bergerac. Mise en roman, l'Incarnation y devient un para-dogme, c'est-à-dire un paradoxe au sens étymologique : non pas qu'elle s'oppose au dogme, mais bien plus qu'elle se place à côté, à distance, dans un espace différent, institutionnellement moins marqué, plus libre d'en exploiter le potentiel. Centré sur une période particulièrement riche pour l'histoire du roman, de la théologie et des interactions entre l'un et l'autre, cette thèse propose au lecteur de suivre ce déplacement paradogmatique.

01/2017

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Littérature étrangère

Les Villes du monde

Commencée très probablement en 1952, la rédaction de ce grand roman fut interrompue en 1955, et Vittorini, que la mort de son fils Giusto avait durement touché, ne devait jamais la reprendre. C'est donc là une oeuvre qu'il faut dire inachevée, non sans insister toutefois sur le fait que, délibérément conçue par Vittorini comme capable d'un développement indéfini (il lui arriva dans les années cinquante de la désigner comme "work in progress"), elle était peut-être interminable par nature. Par le jeu de l'errance perpétuelle où il jette d'emblée les divers personnages qui y paraissent, un berger et son fils, un sculpteur de marionnettes et son fils, un couple de jeunes mariés, une vieille fille de joie et une adolescente vagabonde... A travers une Sicile dont il serait vain de se demander si elle est la Sicile d'hier, la Sicile antique ou la Sicile "de toujours", et qui est bien plutôt une négation du lieu, lieu de passage, monde en diaspora, le livre prend la double dimension de l'épopée et de l'utopie. Utopie sans prophétie, épopée dont les épisodes seraient des idylles plutôt que des hauts faits. En cela, le roman exprime la longue marche que fut aussi toute la vie d'Elio Vittorini lui-même, marche d'amitié vers ce qui pourrait être la Ville, la vraie Ville du genre humain.

05/1972

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Littérature étrangère

Des poupées et des dieux

Dans la réserve indienne des Hopi, George, sculpteur paillard, façonne des kachinas, ces poupées votives à l'effigie des dieux. Même le veuvage et la cécité n'ont pu entamer son élan créateur. Et puis, dans son ombre, il y a Oswald, son neveu, son fils peut-être : parti tenter sa chance à Hollywood, il est devenu acteur de pornos et a tué accidentellement sa partenaire. Depuis, il tente en vain de retrouver la paix auprès de son oncle éternellement mourant. Il lui faudra une saison dans l'enfer du Vietnam pour revenir enfin et se faire une place dans la tribu, sous le regard des étoiles. Mais tout cela n'est que l'argument d'un roman foisonnant, torrentiel, où se donne à entendre une multitude de voix : les vivants et les morts, les hommes et les dieux. Sous le patronage de Cervantès et de Joyce, Paul West développe avec puissance et malice une quête d'absolu où, comme chez les danseurs rituels, le sacré se confond avec la réalité la plus matérielle. Et, par-dessus tout, il célèbre le geste démiurgique de l'artiste, illustré à la fois par les œuvres de George et par une invention verbale prodigieuse. Vingt ans après sa première publication, ce roman de visionnaire s'impose comme un classique de la littérature américaine contemporaine.

04/2009

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Technologies

Ingénieures INSA - Transformer le monde. Recueil de témoignages

"52 ans, GC 88, 10 ans de plus que toutes ces femmes que vous allez découvrir au fil de cet ouvrage, mais la même fierté de faire partie d'une grande famille. (...) Embauchée lors d'un forum, quelques semaines avant d'avoir mon diplôme en poche, j'ai débuté dans un grand groupe. Aujourd'hui, je dirige une belle PME de 100 personnes avec mon mari, INSA 88 lui aussi (ce sont des choses qui arrivent...). Souvent confrontée au milieu masculin de la grande famille du bâtiment, j'y ai trouvé ma place en jouant parfois des coudes, mais surtout avec beaucoup d'huile de coude. Je dis souvent qu'une femme ne travaille pas dans le bâtiment par hasard : elle a choisi. Et c'est certainement le cas dans tous les domaines où l'effectif est majoritairement masculin. (...) Les jeunes femmes qui choisissent le métier d'ingénieur doivent savoir que leur vie sera riche et dense ; qu'elle sera timée", organisée ; qu'il n'y aura pas de place pour des réunions stériles. Mais plus elles avanceront dans la vie, plus le plaisir s'installera et plus la sérénité sera au rendez-vous : elles n'auront plus besoin de prouver quoi que ce soit, plus besoin de se justifier ; elles décideront, créeront. Bref, elles se régaleront. (...)" Anne-Marie Vial, Directeur Général CGEM Construction

01/2017

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Policiers

Rome criminelle Tome 2 : Pluie de deuil

"Pluie de deuil" est le second volet de la trilogie "Rome Criminelle" de Patrizio Avella. Dans cet ouvrage inspiré d'évènements historiques vécus, l'intrigue politique reste la toile de fond et les machinations occultes durant la guerre froide en Italie sont relatées avec force, précision et passion. Rome si souvent le théâtre de grandes destinées l'est aussi de sombres. Ici dans ce deuxième tome de "Rome Criminelle" , Rome enterre et fait naître, glorifie et condamne. Les personnages de ce roman, tous ayant existé n'en sont pas moins attachants et romanesques, remplis autant de convictions que d'interrogations. Et c'est en retenant notre souffle que nous retrouvons au milieu de cette complexité une histoire d'amour digne de l'Italie, de l'humanité et du romantisme. Elle va faire son chemin comme une fleur dans une ronceraie et éclore comme une rose farouche avec ses épines, prête à se battre. Qu'arrive-t-il enfin à Gian le ténébreux écartelé entre son amour pour Licia et ses fins politiques ? La vérité, les vérités éclatent-elles ? Le sang et les larmes cessent-ils ? Ces années de plomb que décrit Patrizio Avella portent bien leur nom mais grâce à lui elles prennent un "je ne sais quoi" d'élégance, de charme, de saveurs et même parfois de légèreté bien étrange...

01/2012

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Critique littéraire

Elizabeth et Louis. Elizabeth Craig parle de Louis-Ferdinand Céline

Qui était cette Elizabeth Craig à qui Céline avait dédié Voyage au bout de la nuit, cette danseuse américaine dont il disait en 1932 qu'elle lui avait appris "tout ce qu'il y avait dans le rythme, la musique et le mouvement" ? Quinze ans après il se la rappelait, avec "les traits de Molière en femme, et tout son esprit ! tout son génie en même temps" . "Quel génie dans cette femme ! ajoutait-il. Je n'aurais jamais rien été sans elle". Elle avait vécu avec lui de 1926 à 1933, et donc les années décisives de la rédaction du Voyage, de 1929 jusqu'à sa publication en 1932. En 1934, il était allé en Californie pour la convaincre de revenir en France, en vain. Depuis, elle avait disparu de son univers, et par la suite avait échappé à la curiosité de tous ses biographes. En 1988, Alphonse Juilland, professeur à l'université de Stanford, se livra à une véritable enquête policière, et il finit par la retrouver. De ses entretiens avec elle et de ses propres recherches est sorti ce livre qui est à la fois un étonnant témoignage sur le Céline de ces années, l'histoire d'une liaison et le portrait d'une femme qui n'était pas indigne de ce que Céline avait dit d'elle.

02/1994

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Histoire de France

La guerre d'Algérie. Tome 2, 1957-1962, L'heure des colonels, Les feux du désespoir

1er novembre 1954 : flambée de violence en Algérie. Un mouvement insurrectionnel concerté vient, pour la première fois depuis le débarquement de 1830, de s'attaquer à la forteresse de la colonisation française ! Yves Courrière, grand reporter, commence à " couvrir " la guerre d'Algérie. Dès 1967, il entreprend d'en raconter les différents épisodes. Du déclenchement du conflit, en 1954, aux années 57 où le conflit armé est à son apogée, des années 58, au cœur de la guérilla, aux accords d'Evian le 19 mars 1962, il nous fait découvrir, avec la force d'un récit puisé aussi sur le terrain, le véritable rôle, le vrai visage d'hommes qui ont marqué l'histoire de cette guerre fratricide. En 1966, Yves Courrière a reçu le prix Albert-Londres du meilleur reportage, et il a été couronné en 1970 par l'Académie française. L'accueil réservé à l'ouvrage par le public et la critique (un million d'exemplaires vendus) a été enthousiaste. Sa Guerre d'Algérie reste la référence indispensable à tous ceux qui s'intéressent à ces pages tragiques de notre histoire. A l'origine publiée en quatre volumes aux éditions Fayard, cette immense fresque est désormais regroupée en deux tomes. Le premier volume parcourt les années 1954 à 1957, le deuxième concerne les années 1957 à 1962.

11/2001

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Romans historiques

Le fils de Jean-Jacques ou la Faute à Rousseau

Novembre 1746. Une sage-femme dépose à l'hospice des Enfants-Trouvés un nouveau-né âgé de deux jours. Il est le fils d'un certain Jean-Jacques qui s'apprête à conquérir Paris. L'abandon d'enfant est, à cette époque, une pratique relativement courante et ledit Jean-Jacques abandonnera successivement quatre autres nourrissons. Pourtant, son fils aîné, Baptiste, restera sa mauvaise conscience. Au soir de sa vie, il tentera en vain d'en retrouver la trace grâce à une carte à jouer déposée dans ses langes. En imaginant la vie du seul enfant que Rousseau aurait pu retrouver, Isabelle Marsay croise les destins du père et du fils, donnant à voir le quotidien d'une époque paradoxale : siècle des Lumières, ultimes heures de la féodalité, décor naturel d'une histoire presque authentique : celle d'un homme qui abandonne ses enfants puis écrit des traités d'éducation qui feront date jusqu'à nos jours. Interrogeant la conscience et les contradictions de Rousseau, dont la faute sera révélée au grand jour par Voltaire, Isabelle Marsay nous offre un roman surprenant, avec des personnages hauts en couleurs, de l'amour, de la haine, de la cupidité et de la générosité, sous-tendu par cette question : comment le pédagogue de L'Emile a-t-il pu abandonner cinq enfants ? Faut-il condamner notre philosophe, le plaindre ou s'abstenir de le juger ?

03/2012