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Bernard Chevallier

Extraits

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Ouvrages généraux

Les visiteurs d'Histoire. Quand l'histoire de France s'invite chez moi

Féru d'histoire et conteur savoureux, Bruno Solo a convié chez lui, le temps d'un dîner imaginaire, des personnages de l'Histoire de France : Clovis, l'inconnu le plus célèbre de notre récit national ; le sage Eloi, ministre de Dagobert ; Alcuin, l'avisé moine et conseiller très éclairé de Charlemagne ; l'ardente Aliénor d'Aquitaine, reine de France puis d'Angleterre ; Christine de Pizan, la première femme écrivaine et philosophe de langue française à avoir vécu de sa plume ; Michel de l'Hospital, chancelier, apôtre de la tolérance pendant les guerres de religion ; Théophraste Renaudot, homme-orchestre et fondateur de La Gazette ; René-Robert Cavelier, l'explorateur mégalo du Mississippi et de la future Louisiane ; le Chevalier d'Eon, l'agent secret à l'identité sexuelle mystérieuse ; Louise Michel, institutrice féministe, figure de la Commune de Paris et militante anarchiste ; Georges Mandel, politique clairvoyant face au péril nazi, chef de cabinet de Georges Clemenceau. Le banquet promet d'être animé ! En hôte curieux et mordant, Bruno Solo a l'art de relancer la conversation. Il n'hésite pas à poser les questions qui fâchent, dégonfle certaines légendes, fait des parallèles avec notre présent. Sans jamais se départir de son esprit caustique et de son humour. Les Visiteurs d'Histoire offre des portraits vivants de figures parfois méconnues. Une narration divertissante, pleine de fantaisie, au service d'un fond rigoureux et intelligent. A l'image de Bruno Solo : passeur humble et passionné de l'Histoire de France. Bruno Solo est comédien, auteur, réalisateur et producteur.

10/2022

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Littérature française

La comtesse de charny. Tome III

Le troisième tome de "La Comtesse de Charny" écrit par Alexandre Dumas continue de plonger les lecteurs dans l'intrigue passionnante qui se déroule pendant la Révolution française. Voici un résumé du contenu du troisième tome : L'intrigue de "La Comtesse de Charny" se poursuit alors que la Révolution française atteint son apogée. Les personnages principaux, Amélie de Charny et le chevalier Adolphe de Gramont, sont toujours en proie à des défis et des dangers liés aux événements historiques qui se déroulent autour d'eux. Amélie, la comtesse, se retrouve souvent en position délicate en raison de ses liens familiaux et de son amour pour Adolphe, tandis qu'Adolphe lutte pour la survie dans un climat politique de plus en plus volatile. Les deux amoureux doivent faire face à des trahisons, des conspirations et des dilemmes moraux alors qu'ils cherchent à préserver leur amour au milieu des bouleversements de la Révolution. Alexandre Dumas mélange habilement l'histoire d'amour, l'intrigue politique et les événements historiques pour créer un récit captivant qui reflète la complexité de la période révolutionnaire en France. Les personnages sont confrontés à des choix difficiles, à des intrigues politiques et à des conflits intérieurs, ce qui donne au roman une profondeur émotionnelle et intellectuelle. Ce troisième tome continue d'explorer les thèmes de l'amour, de la loyauté, du sacrifice et de l'honneur, tout en offrant un aperçu saisissant de la Révolution française et de ses conséquences. L'oeuvre d'Alexandre Dumas combine habilement la fiction et l'histoire pour créer un récit époustouflant.

09/2023

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Littérature française

La main sur le coeur

Sur les routes de l'Espagne pour résoudre l'énigme d'un tableau et celle d'un ami disparu. Quand Yves Harté aperçoit le très célèbre tableau du Greco, El caballero de la mano en el pecho (Le Chevalier à la main sur la poitrine), lors d'une rétrospective à Tolède, une chose l'intrigue : la note qui accompagne le portrait diffère d'une autre qu'il a lue autrefois. La première assurait que le modèle était un notable sage et obscur, celle-ci affirme qu'il s'agit d'un aventurier du Siècle d'or, espion et courtisan de Philippe II. Laquelle est vraie ? L'auteur décide de mener l'enquête en Espagne. Plus il progresse au coeur du pays, plus lui revient en mémoire le souvenir d'un ami avec qui il avait déjà voyagé sur ces terres : Pierre Veilletet, écrivain et journaliste, qui l'aida à ses débuts. Comme l'un des deux modèles évoqués pour le portrait, cet aîné extravagant, drôle et affabulateur cherchait une reconnaissance qui ne venait pas, jusqu'à ce qu'un jour il décède dans la solitude. Son absence pèse à l'auteur. Au fil des routes ensoleillées et poussiéreuses d'une Espagne qui change, la figure du caballero et de l'ami se superposent au point de se confondre. Dans ce récit sensible à l'écriture éblouissante, Yves Harté livre une réflexion intime sur l'amitié masculine et les rêves des hommes, qui meurent parfois de ne pas les atteindre.

08/2022

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Philosophie

Le Monde Hors-série N° 43 : Friedrich Nietzsche. L'éternel retour

La vie : excellent pianiste, Nietzsche (1844-1900) composait, voulait être musicien, avant de devenir professeur de philologie. Fatigué de l'université, il voyage dans toute l'Europe, philosophe "sans patrie". Ami de Wagner, il rompt ensuite avec lui. Amoureux de Lou von Salomé, il mène une vie solitaire. De santé fragile, il entre dans une frénésie d'écriture, avant de tomber malade et de mourir fou, méconnu de ses contemporains. L'oeuvre : aphorismes, poèmes, fragments, textes rigoureux toujours stylés, Nietzsche laisse une oeuvre foisonnante, scandée par quelques livres inoubliables : Ainsi parlait Zarathoustra, Le Gai Savoir, Par-delà bien et mal, L'Antéchrist... Avec Dorian Astor, grand connaisseur de Nietzsche, nous présentons plusieurs textes clefs et les grands concepts d'une philosophie contemporaine de Marx et de Darwin, annonçant Freud : la critique du nihilisme, la volonté de Vie, l'Amor fati (l'amour du destin), le dionysiaque. Débats : dans la revue L'Acéphale de janvier 1937, Georges Bataille réhabilite Nietzsche, dont l'oeuvre a été récupérée par les nazis par l'entremise de sa soeur Elisabeth, dont Roland Jaccard trace un portrait redoutable. Michel Foucault puis Mazzino Montanari reviennent, à l'occasion de la publication des Œuvres complètes, sur le concept de "Volonté de puissance". Roger-Pol Droit prend le contre-pied de Luc Ferry et de ses amis, auteurs de Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens. Hommages : Nietzsche l'inactuel n'a jamais été autant d'actualité. L'entretien avec Philippe Sollers, les textes inédits de Bernard Edelman et Peter Sloterdijk, ceux de Gilles Deleuze et Clément Rosset ainsi que la chronique nécrologique de Nestor témoignent de la richesse et de l'influence de l'oeuvre du philosophe poète. Et également : bande dessinée, chronologie, lexique et bibliographie.

10/2019

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Généralités médicales

La recherche médicale, une passion française

Recherche médicale, une passion française Notre système de santé, même perfectible, reste l'un des plus efficaces au monde. L'un de ses secrets réside très certainement dans la qualité de la recherche médicale française, reconnue à l'international. Mais comment s'est-elle organisée au fil du temps ? C'est la question à laquelle répond Pierre Joly en retraçant les grandes étapes de son histoire depuis le début du siècle. Il évoque ainsi les précurseurs de la médecine moderne : Claude Bernard, qui affirma le premier l'importance de la dimension expérimentale dans la recherche médicale, et Louis Pasteur, qui jettera les bases de la création d'un organisme de recherche. Ces deux piliers constitueront les fondements de la recherche médicale en France, avec la création des premiers organismes privés et publics, la mise en place du système de protection sociale pour tous en 1945 et la création d'hôpitaux modernes qui allient soins, recherche et enseignement. A travers ce livre, on mesure aussi le poids de l'histoire et en particulier celui des guerres, qui paradoxalement furent des accélérateurs d'innovation et de renouveau sitôt les conflits terminés. Ainsi voit-on se dessiner un modèle original où coexistent une recherche soutenue par des fonds privés, comme la Fondation pour la recherche médicale, et une recherche publique articulée autour de plusieurs organismes en lien avec les structures sanitaires. C'est cette complémentarité qui fait en partie la force de notre système de santé, lui permettant de mettre des innovations médicales au service de tous et d'explorer des domaines en devenir. Comprendre les particularités de ce modèle nous permet très certainement d'en mesurer sa valeur stratégique et de le faire évoluer en conservant ses fondements scientifiques et éthiques.

10/2019

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Musique, danse

En un acte. Les Actes de ballet de Jean-Philippe Rameau (1745-1757)

Qui connait, de Rameau, le ballet en un acte Nélée et Mirthis, celui des Fêtes de Ramire ou encore la pastorale de Lisis et Délie ? Ces opéras miniatures passent inaperçus à côté des longues tragédies et des ballets composés de plusieurs entrées qui ont fait la renommée du musicien. Même s'ils ont eu les honneurs du disque, des ouvrages comme Pigmalion. La Guirlande ou Zéphire sont encore absents des scènes contemporaines, et l'Anacréon de 1754, sur un livret de Louis de Cahusac, s'efface devant celui écrit en 1757 avec Pierre-Joseph Bernard. Ces oeuvres, composées par Rameau au sommet de son art avec des poètes aussi divers et illustres que Voltaire, Rousseau, Marmontel ou encore Collé, furent pourtant appréciées de ses contemporains, à commencer par la cour de France pour le divertissement de laquelle beaucoup furent élaborées, lors des saisons très privées du château de Fontainebleau. Certaines d'entre elles sont même sans doute à considérer comme la quintessence du style Louis XV, comme La Naissance d'Osiris, Les Sibarites ou encore la subtile pastorale de Daphnis et Eglé. En préalable à la première édition critique complète de leurs livrets, enfin rendus accessibles, ces opéras font ici l'objet d'analyses très diverses qui en éclairent es contextes d'élaboration et les modalités de composition. Les études dramaturgiques qui ouvrent le volume rendent sensibles leur ancrage profond dans l'esthétique du milieu du XVIIIe siècle. Les analyses contextuelles les réinscrivent dans une pratique théâtrale qui, sous la plume de Rameau, connut de profondes évolutions. Enfin, les approches formelles qui constituent la troisième partie du livre, n'hésitant pas à considérer ces "miniatures" comme des "macrostructures", des univers complets par eux-mèmes, dévoilent le soin extrême que Rameau mit à leur composition.

09/2019

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Critique littéraire

Otrante N° 45, printemps 2019 : No Age, Please, We're Posthuman ! Le Posthuman au prisme de la jeunesse

"He's old, that's all" : telle est la réponse laconique faite par Bernard à la stupeur de Lenina devant le spectacle de l'âge. Car la jeunesse et les conditions de la jeunesse sont déjà centrales dans le Brave New World de Aldous Huxley, reprenant à son compte l'héritage de ce rêve collectif qu'est l'abolition du vieillissement. La posthumanité, qui intéresse et inquiète aujourd'hui aussi bien scientifiques, philosophes et romanciers, est-elle post-âge, ou peut-elle être pensée de manière spécifique par le prisme de nos représentations de la jeunesse et des productions et modes de consommation de la culture jeune ? Il s'agit ici en premier lieu d'examiner comment la question du posthumain est traitée dans les productions de jeunesse : génétique, adieu au corps, contrôle comportemental, mécanisation et machinisation de l'individu, intimité numérique, construction d'identité de sexe et de genre, éveil et renouvellement des sens, inscription dans le champ du collectif... Dans quelle mesure les enjeux du temps posthumain rejoignent-ils ceux du temps de la jeunesse ? Il s'agit, d'autre part, de comprendre de quelle façon le posthumain peut lui-même être pensé à partir d'une approche culturaliste de la jeunesse. Celle-ci, en tant que sujet, outil de fabrication et lieu de projection du futur, semble propice à penser le post, ainsi qu'à penser nos résistances face au posthumain. Comment les modifications inhérentes au devenir posthumain s'appliquent-elles au territoire singulier de la jeunesse ? Autrement dit : que fait le concept de jeunesse à celui de posthumanité ? Enfants-robots et mutants de la jeunesse, expériences vidéoludiques et réinvestissements artistiques, imaginaires utopies et imaginaires érotiques peuplent ce volume comme autant d'appels à envisager la réflexion intergénérationnelle que supposent les questionnements sur le posthumain.

06/2019

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Poésie

Eros émerveillé. Anthologie de la poésie érotique française

L’érotisme, la poésie - ou la rencontre de deux émois majeurs. Dans son Erotisme, Georges Bataille affirme lumineusement : « …La poésie mène au même point que chaque forme de l’érotisme… Elle nous mène à l’éternité… » Si la poésie est bien le « plus haut état de la langue », n’est-elle pas la plus apte à restituer l’émotion érotique, ce plus haut état du corps et du coeur ? Embrasant les mots, la poésie érotique met le feu aux joues et ailleurs. Elle célèbre les sens, libère les énergies, elle chante le plaisir effréné de vivre hors des carcans de toutes sortes, la surabondance vibratoire, le grand jeu des attractions universelles. Du vertige libertin qui envahit la poésie française aux XVIe siècle jusqu’aux blasons amoureux des surréalistes, de l’érotisme le plus feutré à la pornographie la plus exacerbée, on trouvera ici, en trois cent cinquante poèmes, une anthologie de la volupté sous toutes ses facettes. Un florilège du chavirement, explorant le territoire amoureux dans sa dimension toujours renouvelée. De Ronsard à Rimbaud, de Verlaine à Genet, de Louise Labé à Joyce Mansour, de Sade à Bataille, de Jouve à Calaferte, de Pierre Louÿs à Franck Venaille, de Michel Leiris à Bernard Noël, quelque deux cents poètes, dont un grand nombre de modernes et de contemporains, disent ici l’incroyable besoin d’impudeur qui parfois les saisit. Ils disent les jeux de la langue et du sexe, avec toutes leurs saveurs, du sucré au salé, de l’implicite à l’explicite. Cette anthologie, qui rassemble ce que la poésie française a produit de plus érotique en cinq siècles, entraîne le lecteur à célébrer Eros en tous ses fastes, lumineux, sombres ou hilarants – Eros émerveillé.

02/2012

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Histoire de France

Un croisé contre Saladin. Renaud de Châtillon

Dans la lutte entre les chrétiens de Terre sainte et les musulmans conduits par Nûr ad-Dîn, puis Saladin, Renaud de Châtillon, prince d'Antioche puis seigneur d'Outre-Jourdain, un nouveau venu, est un " héros " paradoxal. Sa méconnaissance d'un Orient complexe et sa brutalité lui aliènent des soutiens habituels. Prisonnier dans Alep pendant quinze ans, il rumine sa haine de l'Islam. Libéré, devenu conseiller du prince, maître des grandes routes commerciales, il pousse la hardiesse jusqu'à lancer une expédition terrestre et navale contre La Mecque. L'émotion, dans le monde musulman, est profonde et durable. Artisan de l'élection de Guy de Lusignan, un homme neuf lui aussi, comme roi de Jérusalem, il le pousse à en découdre avec Saladin. Au soir de la bataille de Hattîn, le 4 juillet 1187, le sultan l'exécute de sa main. Les chroniques décrivent un cadet de famille venu du Gâtinais tenter ses chances en Orient. Par deux fois, il épouse une " héritière " - un moyen d'ascension sociale fort commun au XIIe siècle -, au nom de qui il exerce un pouvoir considérable. Elles évoquent aussi un homme brave entre tous, téméraire, exalté, qui incarne à la perfection l'idéal de chevalerie imaginé par Bernard de Clairvaux : " S'il meurt, c'est pour son bien, s'il tue, c'est pour le Christ ". Bien des contemporains l'ont perçu ainsi. Il importait de dégager de cette figure emblématique ce qu'elle pouvait receler d'exemplarité, mais aussi de fanatisme, voire de germes pervers. Fort d'une connaissance intime des sources occidentales comme orientales, Pierre Aubé scrute avec acuité, mais sans complaisance, les traces d'un croisé trop méconnu, dont la mort coïncide avec celle d'un rêve démesuré.

03/2007

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Sports

Le tour. 100 images, 100 histoires

A l'occasion de la 100e édition du Tour de France en 2013, l'AFP a plongé dans ses archives photographiques et a fait appel à quatre spécialistes et amoureux de la Grande Boucle pour célébrer les grandes et petites histoires de cette compétition cycliste au destin planétaire. Ce livre présente 100 photos emblématiques racontées par Eric Fottorino, ancien directeur du Monde et adepte de la petite reine, Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de 1989 à 2006, Jean-Paul Ollivier, incontournable spécialiste du cyclisme sur France 2, et Bernard Thévenet, deux fois vainqueur de l'épreuve en 1975 et 1977. Dans des textes d'une grande qualité, à la fois précis et évocateurs, ils commentent les clichés publiés en faisant appel à leurs souvenirs de praticiens du Tour - vu de l'intérieur - et de spectateurs passionnés qui allaient tout gamins admirer les "Forçats de la route". Autant d'histoires parfois inédites sur les héros de la Grande Boucle, de Vietto à Merckx, sur les duels historiques ayant opposé Coppi à Bartali ou bien Anquetil à Poulidor, sur les rendez-vous mythiques, du Tourmalet à l'Alpe-d'Huez, ou encore sur les multiples à-côtés de l'épreuve suivie chaque année par des millions de spectateurs. C'est aussi l'évocation sans fard des drames qui ont marqué le Tour depuis sa première édition en 1903 : chutes, défaillances, amères défaites, tragédies irréparables (les morts de Simpson ou de Casartelli) et scandales lancinants du dopage, illustrés par la récente et spectaculaire affaire Armstrong. En dépit de ces accrocs et de ces menaces, le Tour de France est devenu une des plus grandes épreuves du calendrier sportif mondial, un rendez-vous annuel cher au coeur des Français et suivi d'un bout à l'autre de la planète. On comprendra mieux pourquoi à la lecture de cet ouvrage incontournable.

05/2013

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Actualité et médias

Mes météores. Combats politiques au long cours

1958. André Malraux, ministre du général de Gaulle, incite les Guyanais à voter oui au référendum sur la nouvelle Constitution et à confirmer l'ancrage des dernières colonies dans la France. Ce jour-là, la petite Christiane découvre la politique et la révolte d'un peuple. Plus tard, elle créera son parti politique, Walwari (l'Eventail), et sera élue députée de Guyane après une campagne particulièrement éprouvante sur fond de coups bas et de dénigrement. C'est désormais dans le feu de l'adversité qu'elle ouvrira sa route. Christiane Taubira raconte dans ce livre, avec une langue riche et inventive, ses premiers pas à l'Assemblée nationale, ses discussions mouvementées avec Bernard Tapie, ses mots avec Henri Emmanuelli, sa rencontre avec François Mitterrand. Elle nous fait ainsi revivre la campagne présidentielle de 2002, ses désagréments, les reproches de l'entourage de Lionel Jospin l'accusant de l'échec du Parti socialiste. Analysant l'insurrection des banlieues de zoos, elle touche à un point névralgique, le rapport à l'autre. De la Guyane aux palais de la République, c'est dans un incessant va-et-vient qu'elle apprend à concilier les petits services à rendre et les grandes causes à étreindre. Et l'on mesure le coût de son implication dans la politique: le peu de temps consacré à ses enfants, un divorce, les douleurs physiques. Sentiment du temps qui passe, conscience de l'oeuvre accomplie, lucidité sur l'immensité du reste... Dans un réjouissant parler-vrai, Christiane Taubira nous invite aussi à partager ses plus belles rencontres Toni Morrison, Edouard Glissant, Aimé Césaire, Nelson Mandela . sans jamais oublier l'un de ses plus grands combats, mené avec succès : la reconnaissance de la traite négrière et de l'esclavage comme crime contre l'humanité.

03/2012

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Décoration

Richesses du livre pauvre

La tradition des livres enluminés est séculaire. Elle a trouvé un relais, du temps de Mallarmé puis d'Apollinaire et des surréalistes, dans les livres d'artistes, dont le destin a souvent été de rejoindre les étagères ou les coffres des bibliophiles. Le livre pauvre est certes un livre d'artistes, mais qui obéit à une double exigence : les ouvrages, qui associent le texte manuscrit d'un écrivain et l'illustration originale d'un peintre, sont tous " hors commerce " et leurs exemplaires en nombre très réduit (de deux à sept). Destiné à être montré au public le plus large, le livre pauvre est paradoxalement un livre de bibliophilie qui se refuse aux bibliophiles. Si on le qualifie de " pauvre ", c'est parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, point d'imprimeur, point de graveur ni de lithographe, point d'éditeur, point de diffuseur. II s'affranchit allégrement de toutes les barrières pour s'adonner à l'échange, à la confrontation, au métissage. René Char avait réalisé des " manuscrits enluminés " avec les plus grands peintres de son temps (de Braque et Picasso, à Alexandre Galperine). Ami et confident du poète, Daniel Leuwers a repris son flambeau en associant une pléiade de poètes - et parfois de romanciers - à leurs " alliés substantiels ". Du côté des écrivains, les plus affirmés - Fernando Arrabal, Michel Butor, Alain Jouffroy - tendent la main à la génération des Bernard Chambaz, Guy Goffette, Henri Meschonnic, André Velter, parmi tant d'autres. Quant aux peintres, ils ont pour noms Pierre Alechinsky, Georges Badin, Béatrice Casadesus, Erré, Philippe Hélénon, Michel Nedjar, Claude Viallat, André Villers, Yuki... Le livre pauvre est un livre riche - et qui s'enrichit du regard des autres, hors des huis clos stériles. Avec lui, comme l'écrivait René Char, " toute la place est pour la beauté ".

10/2008

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Critique littéraire

Études proustiennes... Tome 4 : Proust et la critique anglo-saxonne

La Grande-Bretagne est, de tous les pays étrangers, celui où Proust a été le plus vite connu et apprécié. Le premier compte rendu de Swann y apparaît en 1913. Au moment de la mort de Proust, de nombreux écrivains anglais lui rendent hommage dans le numéro spécial de La Nouvelle Revue française du 1er janvier 1923, ainsi que dans le Times Literary Supplement. Parmi ses admirateurs, on a vite compté Virginia Woolf ("Qu'est-ce qui reste à écrire après cela ?"), Katherine Mansfield, Forster. Comme en France, on note aussi de violentes réactions de rejet de la part de romanciers dont on aurait attendu le soutien : D.H. Lawrence ou A. Huxley. A partir des années 50, la critique universitaire publie une série d'études importantes auxquelles il faut adjoindre des biographies à succès. Nous avons donc voulu rassembler um volume qui porte témoignage du travail accompli par la critique anglaise sur l'ouvre de Marcel Proust. L'étude du professeur R. Gibson sur "Proust et la critique anglo-saxonne" fournit une bibliographie considérable (359 numéros). Les études de structure (N. Bailey, R.G. Veasey) suivent. Une réponse à Feuillerat par A. Finch, la meilleure spécialiste des manuscrits, alterne avec les analyses thématiques ("Le temps retrouvé" par R. BaIes et "Les ailes, le vol et l'aviation" par M. Mein). La partie réservée à la correspondance est particulièrement importante. Elle contient en effet, présentées et éditées par Philip Kolb, des lettres inédites aux Bibesco de 1907 à 1922. Dans la section réservée aux transcriptions commentées des cahiers inédits de Marcel Proust, Bernard Brun édite et analyse "Le dormeur éveillé". Enfin, René Rancour met à jour la bibliographie proustienne de 1975 à 1977.

07/1997

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Histoire de France

La tragédie de l'épuration. Le système 1943-1951

Le Système 1943-1951 Préface du Dr Bernard Plouvier. Ce livre, trop méconnu, est l'un des meil­leurs écrits sur l'Epu­ra­tion et le Résistantia­lisme politique. Dans ce nouveau travail, admirablement documenté, Jean Mazé présente les fondements économiques et adminis­tra­­tifs de l'Epuration, ainsi que ses alibis juridiques, belle oeuvre de juristes partisans : le trio formé de René Cassin, de Pierre-Henri Teitgen et de François de Menthon. Un Juif et deux ca­tho­liques ont élaboré, puis exécuté l'Epuration légale, fondée sur des textes juridiques qui en eux-mêmes furent autant de forfai­tures, comme le dénoncèrent non seulement les victimes, mais aussi leurs avocats et d'authentiques Résistants. Du côté résistantialiste, on couvre d'éloges ce trio pour sa "ma­gna­nimité" . Depuis les années 1980, nombre de vengeurs de la mémoire juive estiment que l'Epuration fut trop douce et trop sélective. Le lecteur va lire une oeuvre qui conteste point par point ces avis. Ce travail dénonce l'illégalité foncière d'une justice partisane, ne faisant qu'appliquer le droit du poing, c'est-à-dire la volonté du gagnant (on ne peut parler de vainqueur, s'agissant de Fran­çais qui n'ont pas significativement influé sur le cours de la guer­re, n'en déplaise aux auteurs des sagas gaulliste ou commu­niste). Le livre passe en revue les principes faux et les fondements ju­ri­diques branlants sur lesquels l'on a monté et justifié la tragé­die de l'Epuration (et une étude de même qualité s'impose con­cer­nant les drames de l'Epuration en Belgique, qui expliquent la cou­pure irrémédiable entre Wallons et Flamands, évidente depuis les années 1945 et suivantes, devenue une réalité politique au début du XXIie siècle).

03/2012

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Décoration

Molitor. Ebéniste de Louis XVI à Louis XVIII

Bernard Molitor est un ébéniste luxembourgeois qui part tenter sa chance à Paris. Au XVIIIe siècle la France est un véritable creuset des arts et de l'esprit. Il est l'un des derniers Maîtres de la corporation à travailler pour le roi. Artisan d'un monde de qualité, de fantaisie et d'élégance qui s'achève, il possède l'un des seuls ateliers que la tourmente révolutionnaire ne parviendra pas à abattre. Il obtient de superbes commandes émanant du Directoire, de Napoléon, du roi Jérôme de Westphalie et de collectionneurs privés dont le duc de Choiseul Praslin. Du Directoire à la Restauration, il saura, tout en satisfaisant les caprices des modes éphémères, garder une manière originale. Ses sujets d'inspiration sont influencés par l'actualité, au moment du Retour d'Egypte notamment, mais sa manière demeure Ancien Régime. L'acajou massif, les bois précieux parent de leur beauté sans tapage les meubles les plus beaux. L'un des grands atouts de Molitor saura de savoir jouer de cette simplicité là. L'étude de Molitor permet un survol unique d'une phase de trente ans qui, de 1792 à l'Empire, est avare d'informations concernant les métiers du bois. Historien d'art, Ulrich Leben a fait un C.A.P. de menuisier-ébéniste à Meerbusch, en Allemagne. Il évite ainsi l'écueil des théoriciens à qui manque la connaissance pratique indispensable à la compréhension de l'objet. Cet ouvrage est la seule monographie jamais consacrée à cet ébéniste ; elle permet à Molitor d'échapper au sort des maîtres méconnus, deux siècles après sa mort. Ulrich Leben, qui en a fait son sujet de thèse à l'université de Bonn, a reçu le Prix CINOA (CINOA est le sigle de la Confédération Internationale des Négociants en Objets d'Art).

01/1992

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Beaux arts

Gauguin et l'école de Pont-Aven

"J'aime la Bretagne, écrit Paul Gauguin, j'y trouve le sauvage, le primitif." En tout, le peintre de La Vision après le sermon aura passé trente-quatre mois dans le village de Pont-Aven et au hameau du Pouldu, à raison de cinq séjours entre 1886 et 1894. Sur place, il s'est lié avec une vingtaine d'artistes qu'il a plus ou moins influencés durablement, tels Emile Bernard, Paul Sérusier, Charles Laval, Emile Jourdan, Ernest de Chamai1lard, Henry Moret, Maxime Maufra, Charles Filiger, Meijer De Haan, Roderic O'Conor, Jens Ferdinand Willumsen, Mogens Ballin, Jan Verkade, ou Wladyslaw Slewinski. A distance de l'impressionnisme, Gauguin a inventé en Bretagne un style de peinture s'affirmant par des aplats colorés superposés et séparés par des cernes, selon de nouveaux principes de composition et de formulation de l'espace qui établissent une relation inédite entre un thème perçu d'une manière symbolique et son expression plastique. Cette technique, qui sera appelée "synthèse" ou "synthétisme", marque l'une des premières ruptures avec la peinture traditionnelle, étape déterminante dans la genèse de l'art moderne du XXe siècle. Pour définir cette période, ces relations et cette esthétique, le vocable d'"école de Pont-Aven" s'est progressivement imposé. Désormais inscrit dans l'histoire, il regroupe des peintres de diverses origines - polonais, anglais, danois, irlandais - qui formèrent une incroyable colonie artistique dans ce village de Basse-Bretagne peuplé de 1500 habitants seulement. Directeur honoraire du musée des Beaux-Arts de Quimper, André Cariou signe une nouvelle synthèse sur l'histoire du mouvement. Une iconographie riche et des informations inédites nourrissent un texte vivant, tandis qu'une chronologie rigoureuse précise les différents séjours de Gauguin et les relations qui lièrent les peintres entre eux.

09/2015

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Sciences historiques

En témoignage

Victoria Ocampo (1890-1979) est née dans une illustre famille argentine; écrivaine et intellectuelle, elle est une figure majeure de la vie des lettres du XXe siècle. Elle a "quarante ans quand elle fonde la revue Sur, en 1931 et, peu après, les éditions du même nom. Pendant un demi siècle, elle y publie les plus grands écrivains de la planète en les mettant à la portée de tous en Amérique du Sud, ouvrant ainsi son pays à la littérature mondiale de la plus haute qualité", (lit d'elle Silvia Baron Supervielle dans la préface du livre. De cette incessante activité, elle a porté "témoignage" durant cinquante ans sous la forme de chroniques, essais, études, comptes rendus, conférences et autres "exercices d'admiration" où sont évoqués quelques-uns des plus prestigieux acteurs du monde culturel: Anna de Noailles, José Ortega y Gasset, Aldous Huxley, Virginia Woolf, Pierre Drieu la Rochelle, Gandhi, T. E. Lawrence, Albert Camus, George Bernard Shaw, Jorge Luis Borges, André Malraux, Roger Caillois... Mais En témoignage rapporte aussi des souvenirs plus personnels sur son enfance, sa famille, sa maison, ou encore la nature qu'elle aimait tant... Les articles de ce recueil ont été choisis par Eduardo Paz Leston, l'un des plus éminents spécialistes de l'auteure. Il rend compte d'une vie, celle d'un "écrivain citoyen de la planète", comme elle aimait à se définir, une femme libre à l'intelligence aussi généreuse que lucide et critique. Victoria Ocampo fut aussi une femme engagée pour les droits des femmes: elle a fondé en 1936 avec Susana Larguia et Maria Rosa Oliver la Union de mujeres argentinas. Elle fut la première femme à entrer à l'Académie argentine des Lettres, en 1977.

03/2012

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Religion

Les chemins de mon judaïsme. Et divers inédits

Armand Lunel est né à Aix-en-Provence en 1892. Descendant de deux très anciennes familles juives de Cavaillon, par son père, de Carpentras, par sa mère, il ne cesse, dans son oeuvre de romancier, de librettiste ou d'historien, d'invoquer ses ancêtres, les "Juifs du Pape", cette extraordinaire permanence du judaïsme en terre française. En 1940 cependant, le gouvernement de Vichy le révoque de ses fonctions de professeur et rend caduque par décret une appartenance deux fois millénaire à la patrie française. "Des événements imprévisibles allaient m'ouvrir les yeux, le coeur, l'esprit", écrit-il. Et tel est sans doute l'origine des réflexions qu'il rassemble dans Les Chemins de mon judaïsme. Que de rencontres sur ces Chemins ! La vieille arrière grand-tante Sarra qui ne savait pas lire mais connaissait par coeur ses prières, le grand-père Abranet "gardien des trésors du passé", mais aussi Montaigne, Proust, Bernard Lazare, André Spire, et jusqu'aux jeunes gens qui, dans les armées 1970, se posent la même question qu'Armand Lunel. Quelle est donc la signification de son judaïsme, dont il n'a jamais cessé de sentir l'impérieuse évidence, alors même qu'il est si loin de tout sentiment religieux ? La magie d'un voyage en Israël avec l'ami de toujours, Darius Milhaud, et la composition du livret de l'opéra David fourniront-elles la réponse ? Certainement pas. En fait, bien avant les confidences des Chemins de mon judaïsme, et même bien avant les "événements imprévisibles", le romancier, invoquant le bouclier de David, symbole de la permanence juive, a livré au lecteur son crédo. Malgré toutes les persécutions et tous les reniements, écrivait-il alors qu'il dépassait à peine la trentaine, "le signe juif ne se prescrit jamais".

12/1993

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Sciences politiques

La république de Sa Majesté

En août 2015, l'interpellation des journalistes Catherine Graciet et Eric Laurent, accusés de chantage contre le roi du Maroc Mohammed VI, secoue le monde médiatique. L'enjeu du marché : 3 millions d'euros en échange de la non-publication d'un ouvrage à charge. Un épisode parmi d'autres d'une vaste entreprise de séduction menée par le palais royal. Ils s'appellent Nicolas Sarkozy, Jack Lang, Bernard-Henri Lévy et Jamel Debbouze. Elles s'appellent Elisabeth Guigou, Rachida Dati et Najat Vallaud-Belkacem. De nombreuses personnalités du monde politique et culturel incarnent une certaine idée de l'idylle franco-marocaine, entretenue par des hommes et des femmes de l'ombre recrutés pour " protéger " l'image de la monarchie. Les échanges de civilités entre " M6 " et le nouveau président de la République Emmanuel Macron à l'été 2017 laissent espérer des rapports toujours plus étroits. Mais la romance qui s'écrit en public n'échappe pas aux petits à-côtés matériels, chaque partie soignant l'autre par de juteux renvois d'ascenseurs, sans égard pour l'intérêt général. Et tandis que l'opinion publique française est bercée des mirages de l'" exception marocaine " , le monarque " moderne " n'hésite pas à réprimer toute opposition à ses pouvoir quasi absolus, la dernière ayant eu pour théâtre le Rif. Appuyée sur de nombreux témoignages directs, cette enquête approfondie raconte les dessous de ces liaisons dangereuses pour l'idéal démocratique. Elle en dit long sur le régime marocain comme sur les dérives de la République, toute acquise à " Sa Majesté " . Journaliste et universitaire marocain, Omar Brouksy est l'auteur d'un premier livre remarqué : Mohammed VI derrière les masques (Nouveau Monde éditions, 2014). Il reste une des rares voix indépendantes du journalisme marocain.

09/2017

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Enseignement primaire

Le Bibliobus n° 17 CM Cycle 3 Parcours de lecture de 4 oeuvres complètes : Le chat botté ; La clé de la cassette ; L'oiseau bleu ; Un drôle d'ange gardien

Le chat botté de Charles Perrault - Un meunier ne laissa pour tout bien à son plus jeune fils que son chat. " Ne vous affligez point, mon maître, vous n'avez qu'à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vous croyez. " Ainsi parla le chat, et une fois botté, il apporta la preuve de ce qu'il avançait... L'oiseau bleu de Madame d'Aulnoy - Le Prince Charmant et la Princesse Florine sont amoureux. Hélas, la méchante .. mère de Florine exige que le Prince épouse sa propre fille, Truitonne. Celui-ci ne peut renoncer à son amour pour Florine et se retrouve changé en Oiseau Bleu pour sept ans, tandis qu'on enferme Florine dans une tour. Leur amour sera-t-il assez fort pour surmonter cette terrible épreuve ?. La clé de la cassette de Bernard Gallent - Gérard est très content : il a gagné le premier prix d'une tombola : un aspirateur! Mais il ne pourra retirer son lot que dans quelques jours. En attendant, il faut mettre l'enveloppe contenant le ticket gagnant en lieu sûr. La cassette semble être l'endroit idéal. Mais la clé n'est pas à son endroit habituel. Où peut-elle bien être ? Toute la famille se met à sa recherche... Un drôle d'ange gardien de Denis-Pierre Filippe et Sandrine Revel - Quel dur métier que celui d'ange gardien ! C'est ce que se dit notre petit diable depuis qu'il veille sur Marie et Jean. Un petit diable jouant les anges gardiens, quelle drôle d'idée ! Mais là n'est pas le plus étrange, car figurez-vous que notre diable est aussi amoureux. Mais laissons Marie tout nous raconter depuis le début...

05/2006

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Beaux arts

Chastel et l'Italie 1947-1990. Lettres choisies et annotées

Couvrant près de quarante ans, la correspondance échangée entre André Chastel (1952-1990) et de nombreux historiens de l'art, historiens, philologues et artistes italiens témoigne de la richesse des relations nouées avec l'Italie dès l'immédiat après-guerre. Glanés dans les archives Chastel de la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art à Paris ainsi que dans celles de ses correspondants en Italie, ces écrits évoluent, passant petit à petit de simples courriers administratifs à de véritables débats scientifiques, allant même jusqu'à offrir des témoignages d'amitié vraie entretenue avec Roberto Longhi, Giuliano Briganti, Sergio Bettini ou Enrico Castelnuovo. Ils documentent tout autant l'engagement de Chastel en faveur d'un renouveau de l'histoire de l'art en France que l'intérêt porté parallèlement aux approches méthodologiques de ses collègues italiens, de Roberto Longhi à Bernard Berenson, en passant par Carlo Ludovico Ragghianti, Eugenio Garin et Sergio Bettini. Ils nous renseignent également sur la réception de ses travaux en Italie, comme dans le cas de son Art italien (Paris, Larousse, 1956), traduit et publié dès 1957 grâce à Roberto Longhi. S'y manifeste également son engagement pour la défense du patrimoine, notamment dans le cadre de sa participation au rayonnement du "Centro internazionale di studi di architettura Andrea Palladio " de Vicence. Bien au-delà du milieu des historiens de l'art, ce "dialogue" de Chastel avec l'Italie invite aussi les personnalités les plus en vue de l'époque, tels Mario Praz, Vittore Branca, Italo Calvino et Federico Fellini, et révèle, dans les lettres adressées aux peintres Massimo Campigli et Zoran Music ou au photographe Milton Gendel, des aspects inédits des réflexions de Chastel.

03/2020

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Religion

Guillaume de Saint Thierry

Ce n'est certes pas d'hier que le Père Jean Déchanet a signalé à l'attention des chercheurs contemporains l'impact de la pensée grecque sur la doctrine spirituelle des Maîtres du Moyen-Age latin. Dès 1940, une brochure intitulée Aux sources de la Spiritualité de Guillaume de St-Thierry rassemblait un certain nombre d'articles de revues et l'auteur y mettait spécialement en relief l'influence de St Grégoire de Nysse, à travers les écrits de Guillaume de St-Thierry. Deux ans plus tard paraissait une biographie complète : Guillaume de St-Thierry, l'Homme et son Ouvre, où se déchiffrait le visage, pluraliste aussi bien, de celui qui n'était guère connu jusque-là que comme "l'ami de St Bernard" , son "conseiller" - pas toujours heureux ! - dans l'affaire de Pierre Abelard. La diffusion de ces écrits, entravée par la guerre de 1940-45, resta mince. Ils sont depuis de longues années introuvables en librairie. Plutôt que d'en rééditer le texte, le P. Déchanet a voulu, dans le présent volume, reprendre en main le problème et relancer sone enquête. On retrouvera l'essentiel des études précitées, mais enrichi de données nouvelles. De longues pages, débordantes d'intérêt, sont consacrées à l'" entremetteur" , ce Jean Scot Erigène qui a révélé à Guillaume, par ses études et traductions, la pensée orientale. Un autre médiateur, Claudien Mamert, est tiré de l'ombre. Enfin l'influence de Plotin et de certaines Ennéades est patiemment mise à jour. La conclusion s'impose : l' "Augustinisme" de Guillaume nous a trop longtemps caché la vigueur et l'éclectisme de sa pensée. Avec un bel à-propos, l'auteur procède à l'identification des thèmes les plus chers à Guillaume, des sources, non de son langage ou de son vocabulaire, mais de sa pensée.

01/1978

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Géographie

Les dimensions du monde. Elisée Reclus ou l'intuition cartographique

"Nous reposons sur le sol ; mais c'est de l'air et dans l'air que nous vivons, hommes, animaux et plantes. Sans voler comme les oiseaux, tous les êtres qui marchent, rampent, ou fixent leurs racines dans la terre végétale n'en sont pas moins des fils de l'atmosphère". Elisée Reclus Un livre qui nous fait mieux mesurer le travail de pionnier d'Elisée Reclus comme géographe, une facette moins connue que celle du révolté, volontiers anarchiste. Cette collection, "? Le monde dans une noix ? ", veut devenir ce refuge de papier pour les savants et hommes de lettres qui ont contribué à bâtir Genève dans l'imagination des voyageurs. Elle prend le relais d'une autre collection, "? Belles pages de la Bibliothèque de Genève ? ", dirigée par Thierry Dubois, conservateur responsable du département des livres anciens à la Bibliothèque de Genève. En réfléchissant avec lui et Marc Kopylov, l'éditeur des Editions des Cendres, nous avons conservé de ces treize volumes, le principe du dialogue entre les images et le texte, et la volonté de mettre à l'honneur des personnalités ou des oeuvres bien connues de la sphère académique, mais que nous aimerions faire connaître au-delà. C'est le cas des deux premiers volumes qui paraissent aujourd'hui. La figure d'Elisée Reclus est bien représentée sous son versant anarchiste, beaucoup moins dans sa dimension cartographique, qui nous offre une autre image utopiste. Les livres de Lafitau et de Bernard sont des classiques pour les personnes qui étudient le xviiie siècle, mais il est important aujourd'hui, quand le problème des religions et de leurs contrastes s'imposent partout dans sa violence la plus aiguë, de rechercher la source de cette histoire comparée des religions, et de ce qu'elle peut nous enseigner pour mieux comprendre les différences qui nous déchirent.

02/2017

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Histoire de France

Le prix du travail. France et espaces coloniaux, XIXe-XXIe siècle

Le prix du travail ? Cet ouvrage ouvre une question majeure à l'heure où le travail est souvent tenu d'abord comme un coût à réduire et, qu'à cette fin, nombre de droits collectifs et de garanties acquises par les salariés sont remis en question. L'étude traite de l'évolution des formes concrètes, mesures, références, modalités de légitimation, normes et considérations qui ont présidé et déterminent encore aujourd'hui la rémunération du travail. Consacrée à la France et à ses colonies, elle couvre une longue période qui, allant du XIXe siècle à nos jours, fut aussi à la fois celle de la seconde industrialisation, de l'affirmation de la société salariale et de la construction d'un Etat social. La perspective historienne de la recherche collective dont elle est issue, s'est enrichie au croisement d'autres approches disciplinaires - droit, économie, gestion, sociologie - portées par certaines de leurs meilleurs spécialistes. A ce titre, elle éclaire sous des angles multiples les enjeux de maints débats et conflits actuels. Les dix chapitres de l'ouvrage, attentifs à saisir les acteurs, les dynamiques et les temps forts de cette histoire, cernent les conceptions et les politiques à l'oeuvre avant d'en examiner les modalités d'application dans plusieurs cadres conjoncturels, territoriaux et professionnels. Le moindre des apports du livre n'est pas, enfin, son glossaire, dont les cinquante-cinq entrées donnent accès à la définition de plus de quatre-vingts termes et expressions. Les auteursAi-Thu Dang, Claude Didry, Michel Dreyfus, Claire Edey-Gamassou, Bernard Friot, Jérôme Gautié, Pascale Goetschel, Jean-Pierre Le Crom, Laure Machu, Michel Margairaz, Manuela Martini, Michel Pigenet, Maud Simonet, Pierre-Yves Verkindt, Yves Verneuil et Alain Viguier.

06/2019

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Littérature française

Les impostures du réel

Dans ce grand roman écrit entre 1953 et 2012, son dernier, Frédérick Tristan décrit les errances de notre époque à travers les tumultueuses aventures de Paul, son héros. " Les livres de Frédérick Tristan sont d'une puissance inégalée en France, d'une grande générosité d'intrigues, de rebondissements et de thèmes. " Bernard Pivot, Lire. Paul, jeune garc ? on solitaire, ne comprend pas pourquoi sa mère ne l'aime pas et pourquoi elle va jeter de la boue sur une tombe. Son père, toujours absent, garde un lourd secret dans son coeur. Un mystère rôde dans la maison, et l'enfant ne trouve d'évasion que dans le misérable cinéma du village. Les vieux films sont-ils plus réels que la vie ? A Lyon où il fait de précaires études, Paul croit se sauver de son désarroi grâce à l'amour, mais il tombe entre les mains d'une redoutable comédienne qui le viole. Le théâtre deviendra-t-il son nouvel univers, plus trompeur encore que l'autre ? Un professeur, qu'il considère à tort comme son ami, lui conseillera de se plonger dans des livres qui, loin de l'apaiser, le bouleversent. Parviendra-t-il à devenir écrivain ? D'étranges circonstances le conduisent à aimer une jeune étudiante que la drogue a menée à la folie. Pourra-t-il la sauver grâce à un héritage inopiné dont il déteste pourtant la provenance ? Empêtré dans une société qu'il ne comprend pas, Paul se libérera de ses angoisses en apprenant la vérité sur ses véritables origines et en s'engageant dans la résurrection mentale de celle qu'il aime. Le personnage principal de cette grande fresque conc ? ue entre 1953 et 2012 aura traversé plusieurs romans de l'auteur, faisant de ce texte essentiel l'un des fils conducteurs de l'oeuvre de Frédérick Tristan.

02/2023

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Guides gastronomiques

Guy Savoy cuisine les écrivains du XVIe siècle

Qui n'a jamais eu l'eau à la bouche en lisant la description d'un festin, dans un roman, un conte, un poème ? Guy Savoy, trois étoiles au Michelin, présente ici le premier volume d'un cycle où littérature et cuisine s'entremêlent pour le plus grand plaisir de nos papilles. Feuilletant les poèmes de Ronsard, les essais de Montaigne, les romans de Rabelais, et bien d'autres classiques du XVIe siècle, le chef français en revient avec des anecdotes sur la cuisine de l'époque, et surtout : avec les incroyables recettes décrites dans ces chefs-d'oeuvre, et adaptées à notre époque. A vous la tarte au sucre de Marguerite de Navarre, le saucisson en brioche de Louise Labé, la pastilla de faisan de Montaigne, ou le fraisier de Ronsard ! Déjà auteur aux éditions Herscher d'un cycle de quatre livres sur les soupes de saison (10 000 ex GFK en moyenne), Guy Savoy revient en librairie dans un livre original et savoureux. Son restaurant, à la Monnaie de Paris, vient d'être élu en 2022 Meilleur restaurant au monde. Quelques recettes du livre : marmite de légumes à la truffe noire / saucisson en brioche, poêlée de chou à la pistache / oursin chaud, crosnes au jus, moelle et épinards / langue de boeuf en croute de sel et d'algue, poutargue, caviar / marmite de gibiers (palombe, colvert, faisan) / homard rôti en papillote de feuilles figuier éclatée, coulis du fruit, bouillon des pinces / fromage de chèvre, pollen, jeunes fleurs et pousses façon prairie / poires pochées au vin chaud, granite vin chaud / fraisier à la rose. Listes des auteurs : BRANTÔME CLEMENT MAROT LOUISE LABE BERNARD PALISSY JACQUES AMYOT FRANCOIS RABELAIS BERTRAND DE COMMYNES AGRIPPA D'AUBIGNE ETIENNE TABOUROT HELISENNE DE CRENNE MICHEL DE MONTAIGNE RONSARD MARGUERITE DE NAVARRE JOACHIM DU BELLAY

11/2022

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Philosophie

Crise dans la représentation. Photographie, médias & capitalisme, 3

Le problème de la présence oblige à mettre en oeuvre la représentation, comme si, pour l'être humain, la présence ne pouvait se suffire à elle-même et devait s'accompagner de représentation et de langage. Mais la représentation fait elle-même problème au point qu'il y a, et aujourd'hui de façon spécifique, crise dans la représentation. En effet, les hommes hésitent entre croyance et doute face aux représentations : face aux médias— ceux qui en ont besoin pour croire ou ceux qui les utilisent pour douter et réfléchir —, face à la photographie— "ça a été" ou "ça a été joué" —, face au capitalisme — "il n'y a pas d'alternative" de Thatcher à Merkel ou "un autre monde est possible"—, face à l'économie — ceux qui croient que c'est une science ou ceux qui s'interrogent, sans oublier les nouveaux sophistes qui font croire que c'est une science —, face à la politique — "nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives" disait Ricoeur. C'est une crise généralisée de et dans la représentation : en politique, en économie, en art, en information ; et donc dans les médias, dans la photographie, dans le capitalisme. Ce livre analyse, selon ces trois perspectives, cette crise. Et ce, grâce à deux artistes, Bernard Koest et Maria Piaz Maureira, et à huit théoriciens, principalement coréens et français, Ju Hyung-il, Lee Young- june, Park Sang-woo, Pierre Abramovici, Cécile Girousse, François Soulages, Julien Verhaeghe et Rodrigo Zúniga. Car ce livre est un moment d'un grand chantier de recherches théoriques et artistiques mis en place entre la Corée et la France depuis dix ans et aux nombreuses ramifications.

10/2019

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Cinéma

Mes Moires. Un pont sur les étoiles

En 1975, un magazine de bande dessinée fait une entrée remarquée dans les kiosques. Son nom ? Métal hurlant. Il est fondé par quatre mousquetaires nommés Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud/Moebius qui prennent le nom d'"Humanoïdes associés". "Métal" révolutionne le paysage du neuvième art, inocule le virus de la science-fiction à toute une génération et invente la BD rock, avant de conquérir l'Amérique sous le titre de Heavy Metal. Infatigable découvreur de talents, éditeur de BD et de romans sous le label Les Humanoïdes associés, doté d'une culture encyclopédique et d'une capacité à trouver deux idées (minimum) à la minute, Jean-Pierre Dionnet est le rédacteur en chef inspiré de Métal hurlant, tout en poursuivant une oeuvre de scénariste pour Enki Bilal, Raymond Poïvet, Jean Solé, Jean-Claude Gal ou encore Beb Deum. Mais sa carrière ne s'arrête pas là. A la télévision, il lance les émissions L'Impeccable et Sex Machine avec son complice d'alors Philippe Manoeuvre, dans le cadre des Enfants du rock sur Antenne 2. Sur Canal +, il rend hommage au cinéma populaire dans Cinéma de quartier et aux classiques du cinéma d'horreur dans Quartier interdit. Puis il fonde une société de production, Des Films, qui contribue grandement à faire découvrir en France le cinéma asiatique. Dans son autobiographie, Jean-Pierre Dionnet ne fait pas qu'évoquer ses souvenirs, accompagnés d'anecdotes savoureuses et de portraits sensibles de tous ceux qu'il a croisés, de René Goscinny à Moebius (son ami), de Serge Gainsbourg à Richard Widmark ou de Federico Fellini à... Michael Jackson. Il se livre aussi à un plaidoyer passionné en faveur de tous ces arts longtemps qualifiés de mineurs et qui occupent enfin une place centrale dans la culture d'aujourd'hui.

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Histoire de France

Henry Bulawko (1918-2011). Une vie après la vie

Biographie d'un acteur majeur de l'organisation des mouvements juifs laïcs en France et de la création des commémorations officielles, Une vie après la vie permet, à partir du récit de la vie d'Henry Bulawko, de se plonger dans la grande histoire du XXe siecle à travers des problématiques peu connues du public. A l'appui de nombreux témoignages, Gérard Huber retrace les deux vies d'Henry Bulawko, celle qui par sa naissance le conduit inexorablement à Auschwitz, l'autre qui, du fait de son espérance, proclame qu'il existe une vie après Auschwitz. Né dans une famille juive religieuse, Henry Bulawko rejoint très vite un mouvement sioniste de gauche, le hachomer hatzair, puis s'implique dans les réseaux de solidarité juive qui le mènent à entrer en résistance au centre de la rue Amelot, en liaison avec les jeunes juifs communistes de la MOI. Arrêté le 19 novembre 1942, déporté à Auschwitz en juillet 1943, libéré par l'armée soviétique, il rentre à Paris en mai 1945. Journaliste, auteur de nombreux ouvrages parfois humoristiques, il se consacre immédiatement au travail de mémoire, ce qui en fait un des interlocuteurs privilégiés de l'Etat Français désireux de faire repentance. Infatigable témoin, combattant le négationnisme, oeuvrant pour la reconnaissance spécifique du génocide juif, travaillant à la renaissance et à la diffusion de la langue yiddish, il crée à Paris le cercle Bernard Lazare et fonde les amis de Shalom Archav, comme bâtisseur de paix. Au-delà d'un témoignage et d'une leçon de vie, c'est un destin qui est ici évoqué, comme Gérard Huber l'avait déjà fait à propos de Mala Zimetbaum, dont Henry Bulawko avait préfacé la biographie.

11/2012

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Religion

Des prêtres-ouvriers insoumis en 1954. Le "Groupe Chauveau" (1957-2011)

C'est au milieu des années 1940 que débute l'aventure des prêtres-ouvriers (PO). Avec l'accord de leurs évêques ou de leurs responsables religieux respectifs, un certain nombre de prêtres entrent au travail dans les usines de métallurgie, le bâtiment ou les entreprises de travaux publics. Leur motivation est de se rapprocher d'un monde ouvrier qui, depuis le milieu du XIXe siècle, n'a jamais vraiment rejoint les paroisses traditionnelles. Mais la période favorable aux prêtres-ouvriers ne va pas durer longtemps. La disparition du cardinal Suhard, le 30 mai 1949, leur fait perdre leur protecteur et les débuts de la guerre froide compliquent la perception de leur travail missionnaire au sein du monde ouvrier. Au début de la décennie 1950, les tensions s'accentuent entre les prêtres-ouvriers et leurs évêques. Puis le 1er mars 1954, tombe la condamnation du pape Pie XII qui entend mettre fin à l'expérience. L'événement va entraîner une scission parmi les PO, entre ceux qui se soumettent et rentrent au moins provisoirement dans le ministère habituel, et ceux qui choisissent de rester dans le monde du travail. On appellera ces derniers les insoumis. Ils n'entendent pas pour autant mettre un terme à leur vie de foi et à leur combat pour une Eglise plus ouverte aux défis du XXe siècle. C'est l'histoire d'une vingtaine de ces insoumis que raconte le livre, appelés ici le "Groupe Chauveau", du nom de son initiateur, Bernard Chauveau. Pour ce faire, les auteurs de cet essai ont dépouillé une grande quantité d'archives. Les témoignages et les documents rassemblés nous révèlent la force de leur quête intérieure et leur recherche d'une foi ouverte à la culture ouvrière et plus largement à celle de l'homme moderne. Un livre sur des questions brûlantes toujours d'actualité.

12/2015