Recherche

Bernadette Costa-Prades, Olivier Grignon

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Alexandre Soljenitsyne, sept vies en un siècle

Cette biographie a un parti pris : s'appuyant sur un corpus de plus de 15 000 pages, depuis Une journée d'Ivan Denissnvitch, L'Archipel du Goulag jusqu'à La Roue rouge, elle laisse l'écrivain évoquer lui-même les étapes d'une vie qui couvre tout le siècle passé. Sept vies au total. Ce fut tout d'abord sa jeunesse dans la Russie stalinienne, avec déjà la passion de l'écriture, puis la terrible guerre contre les Allemands. Vint ensuite le Goulag, dont il fut huit ans le prisonnier, puis le conteur et le grand mémorialiste. Il devait connaître la terrible vie de l'écrivain clandestin et du cancéreux échappant de justesse à la mort - puis celle de l'écrivain porté aux nues par les autorités avant d'être obligé de mener dans la dissidence, souvent aux côtés de Sakharov, un combat dangereux et épuisant pendant onze années. Vint ensuite l'exil en Occident où il conforta, envers et contre tout, sa vision de l'homme., du monde et de l'histoire. En parallèle, il continuait sa longue recherche sur les causes des malheurs de sa patrie, notamment avec La Roue rouge. Ce fut enfin, comme il l'avait prévu, le retour au pays, rendu possible grâce aux bouleversements planétaires auxquels il avait contribué. Puis la mort sur cette terre russe qu'il aimait tant... Cette biographie se veut aussi une "histoire française", car plus que partout ailleurs les écrits de Soljenistsyne ont contribué ici à la faillite de l'idéologie communiste. Olivier Rolin résume très bien cette particularité : "Pour moi, le "Goulag" est une des grandes bornes tragiques du XXe siècle. Même si je suis français, c'est mon histoire". A quoi on ajoutera cette réponse de Bernard Pivot, questionné sur l'invité d'Apostrophes qui l'avait le plus impressionné : "Soljenitsyne, j'ai le souvenir d'un géant". Un Victor Hugo qui aurait connu le bagne !

10/2011

ActuaLitté

Sociologie

Signes, couleurs et images de l'Europe

Notre vaste communauté de peuples peine à s'accorder sur l'originalité de sa propre personnalité, cinquante ans après la signature des traités de Rome et tandis que se poursuit l'élargissement de l'Europe de 1957. Malgré ces quelques repères officiels que sont le drapeau bleu étoilé, L'Hymne à la joie, la célébration de la journée du 9 mai et la devise "Unie dans la diversité", l'Europe souffre d'une manifeste carence en matière de représentation emblématique et symbolique. Ensemble disparate dont on peut se plaire à souligner l'imprécision des frontières, le continent se défait lentement des pesanteurs de la tradition historiographique et de la prégnance des mémoires collectives. L'histoire écrite et racontée conserve l'empreinte de ces nationalismes qui ont empêché de "dégager le tronc commun des mémoires européennes", selon l'expression de Charles-Olivier Carbonell. La réflexion sur les thèmes croisés des signes, des couleurs et des images de l'Europe proposée dans cet ouvrage procède du questionnement de chercheurs d'horizons disciplinaires très divers. Les auteurs ont ici été invités à éclairer les enjeux de leur représentation dans une perspective imagologique, au sens historique et sociologique du terme et les ont explorés à partir de la notion de point de vue. Ils ont interrogé l'histoire de la construction européenne en se fondant sur la représentation qu'en ont donnée et qu'en forgent sans cesse les différents protagonistes. Ils proposent une réflexion sur l'image de l'Europe et, au-delà, sur les images conceptuelles que chacun se forge de soi à travers l'autre - représentations iconographiques (photographies, situation véridique ou fantasmée des territoires et des populations sur la carte de l'Europe, dessins de presse, affiches, logos, drapeaux...), symboliques culturelles (repères et formalisations langagières, recherche de racines communes) et concluent à la lente et difficile formation d'un "imaginaire européen", mélange de traditions séculaires et d'expériences plus actuelles.

09/2011

ActuaLitté

Beaux arts

Erik Desmazières. Voyage au centre de la bibliothèque

L'oeuvre du graveur Erik Desmazières est célèbre depuis les années 1979 par sa dimension onirique, en particulier ses perspectives fantastiques servies par une virtuosité technique exceptionnelle. La frontière entre la réalité et l'imaginaire tend à s'estomper dans son ouvre qui dépasse la simple transcription minutieuse du réel, s'inscrivant ainsi dans la filiation de grands artistes visionnaires tels Piranèse ou Méryon. Son imagination est hantée par les villes et les objets et lieux du savoir, livre, grimoires, bibliothèques, cabinets d'histoire naturelle, ateliers de graveur. Cet ouvrage présente son travail sur le thème des bibliothèques, qu'elles soient imaginaires, comme celle inspirée par le texte de Borgès, La Bibliothèque de Babel (1997), ou réelles. Attiré par les architectures, Erik Desmazières ne pouvait qu'être fasciné par la Bibliothèque nationale conçue par Henri Labrouste. Il a commencé par s'intéresser à la grande salle de lecture qu'il a dessinée à de nombreuses reprises avant de passer à la réalisation d'une série de gravures sur ce thème en 2001 puis est revenu sur les lieux, après le déménagement des imprimés en direction du site de Tolbiac, à l'occasion de la commande passée sur les magasins Labrouste. L'ouvrage retracera ce cheminement en présentant non seulement les gravures, mais également les croquis de l'artiste pris sur le vif et consignés dans son carnet d'esquisses, les états de ses gravures, et des dessins sur ce thème.  Pour présenter l'ouvre de l'artiste, il a été fait appel à l'écrivain Olivier Rolin. Anne-Marie Garcia, conservateur à la bibliothèque de l'Ecole des Beaux-Arts présente la vie de l'artiste à travers une sélection de 20 gravures. Enfin, l'artiste parle de sa fascination pour le monde des bibliothèques dans un entretien avec Céline Chicha-Castex, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BNF et commissaire de l'exposition.  

10/2012

ActuaLitté

Sociologie

Le partage. Forum international Le partage Maison de l'Unesco, 25 et 26 novembre 2003

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, organise chaque année un prestigieux Forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi en 2003 sur le partage. " Serait-ce une utopie de suggérer la vision morale d'un autre monde qui, en raison des turbulences qui le traversent, reste lié par sa démarche et uni dans son destin, autrement dit, par la nécessité absolue de partager à tous les niveaux ? " s'interroge Elie Wiesel. Les intervenants ont exploré le sens profond ainsi que les dimensions et les applications du partage. Prenons par exemple la société démocratique où " le devoir de partage " constitue la base même de la vie commune, le domaine économique où la part du gâteau prise par chacun conditionne la taille de la part de tous les autres, le domaine culturel où le désir de partager inspire les créateurs, qui font de leur talent, de leur savoir, une offrande qui envahit toute la société. Ils nous ont aussi fait part de leur expérience. Parmi eux, Jacqueline de Romilly a évoqué la complexité du partage entre frères, Alain Minc et Christophe Aguiton : le partage des richesses, Jérôme Bindé : le partage des connaissances et du savoir, Umberto Eco et Franz-Olivier Giesbert : le partage de l'accès à l'information, Bernard Kouchner : l'invention d'un système de santé universel, Junzo Kawada : le partage de la mémoire collective, Jorge Semprun : les mémoires récalcitrantes, Heinz Wismann : deux mémoires : celle de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe de l'Est, Michelle Perrot : le partage des sexes, Helena Kennedy : le partage des cultures ; enfin, autour d'une table ronde, Julia Kristeva, le Père Pierre Ceyrac, Furio Colombo, Pierre Zemor et Sœur Emmanuelle ont évoqué le partage comme expérience humaine, expériences religieuses, usages ou traditions pour conclure : être humain signifie partager.

11/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Une "Action poétique". De 1950 à aujourd'hui, l'anthologie, précédée d'une présentation historique

Emanation, à l'origine, d'un groupe fondé à Marseille en 1950, Action Poétique est sans contexte l'une des deux ou trois revues incontournables, pour qui cherche à comprendre l'évolution de la poésie contemporaine. La réflexion qui s'y développe depuis près d'un demi-siècle, les œuvres qui sont nées dans sa mouvance directe ou indirecte, la personnalité enfin de ses principaux responsables, regroupés à partir de 1958 autour d'Henri Deluy - Jacques Roubaud, Paul Louis Rossi, Franck Venaille, Lionel Ray, Emmanuel Hocquard, Liliane Giraudon, Olivier Cadiot, pour ne citer qu'eux - ont en effet infléchi en profondeur les formes, les pratiques et la conception même de l'écriture poétique, dans notre pays. Pascal boulanger propose en ouverture le récit détaillé de cette longue aventure collective, en la replaçant dans son contexte historique et culturel. Cette partie introductive (première synthèse jamais tentée sur le sujet) représente un apport important à l'histoire littéraire récente, éclairant au passage nombre d'enjeux ignorés ou mal perçus de la création contemporaine. Mais ce livre se présente avant tout comme une anthologie du vaste champ poétique couvert par la revue, durant sa longue existence. On y trouvera en effet les textes les plus significatifs publiés par Action Poétique, de son n°1 (1958) à n°150 (1998). Ce parcours anthologique met nécessairement l'accent sur le cercle de ses animateurs, tout en accordant une large place aux nombreux poètes accueillis par la revue, au fil des années, dans la diversité des styles et des générations. Il illustre également l'étonnant travail de traduction et de relecture du passé poétique qui constitue l'un de ses apports majeurs - des sonnets baroques au renga japonais, du grand chant des troubadours à celui des chamans indiens, des objectivistes américains aux futuristes russes... Plus de 150 auteurs - français et étrangers - sont ainsi regroupés dans ce volume, dessinant la carte mentale d'un nouveau continent poétique, à l'aube du prochain millénaire.

07/1998

ActuaLitté

Esotérisme

Vers un Monde d'Amour. L'Au-delà se dévoile...

Léa et Olivier, les enfants bien-aimés des auteurs, ne tarissent pas d'éloges sur leurs parents. Ils sont partis l'un après l'autre dans un monde de lumière, mais se sont investis très vite dans cette merveilleuse aventure, qui consiste à renouer les liens très solides d'une parenté spirituelle ancestrale. Somnolez, amis de la terre : c'est votre droit. Somnolez tranquillement. Restez endormis et regardez se dérouler sous vos yeux le massacre de la planète et de ses habitants. Ce n'est pas notre choix. Ce n'est pas davantage le choix de nos parents qui ont compris que l'urgence était là. Ce n'est pas non plus 1e choix de nos amis Guides Spirituels, élus du Seigneur. Ce n'est pas, vous l'avez tous compris, le choix de Dieu. Essayez de comprendre le sens profond de nos messages. Certes, ils seront dérangeants pour la plupart d'entre vous. Mais c'est notre choix : un choix délibéré, un choix guidé par Dieu. Qui, sur terre, pourrait se réveiller grâce un chuchotement ? Personne, nous direz-vous ! C'est bien pour cette raison que nous serons plus bruyants dans nos interventions, plus provocateurs que jamais, plus déstabilisants aussi. Saviez-vous, par exemple, que Daniel Balavoine, aujourd'hui Guide Spirituel, a été assassiné, et qu'il s'est décidé à parler pour le bien de ses agresseurs ? Le réveil a sonné ! Prenez-en vite conscience et de grâce, ne vous rendormez pas. Ce serait le pire de vos choix et, sans doute, une très mauvaise appréciation de la situation dans laquelle vous vivez, et plus certainement de celle qui vous attend. Tout n'est pas perdu, mais il est temps que tout change en vous, pour vous pour tous les humains et pour la survie planétaire. Soyez plus engagés. Soyez plus solidaires. Soyez tous dans l'amour : cet Amour qui vous sauvera de la Mort.

12/2005

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire des émotions. Tome 2, Des Lumières à la fin du XIXe siècle

Après le succès de l'Histoire du corps et de l'Histoire de la virilité, Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello dirigent cette très ambitieuse Histoire des émotions en trois volumes, héritière du programme des Annales, de l'histoire des mentalités et de celle des sensibilités, portée par les renouvellements historiographiques les plus récents. Elle réunit pour la première fois les meilleurs spécialistes français et étrangers de l'histoire des émotions, toutes générations confondues. Ouverte par les Lumières, la séquence qui fait l'objet de ce deuxième volume, dirigé par Alain Corbin, fournit un chapitre très riche de l'histoire des émotions. Dès le milieu du XVIIIe siècle se dessinent des attentes nouvelles. La notion d'" âme sensible " émerge peu à peu. C'est le temps du journal intime et celui de l'émerveillement face au paysage. Un " moi météorologique " se fait jour, sensible aux aléas des phénomènes naturels. Dans ce siècle de la Révolution et des révolutions, la colère, la terreur, l'indignation côtoient l'exaltation, la joie, la ferveur ou la mélancolie sur la scène politique. De nouveaux rituels les expriment et leur donnent corps. Des barricades aux champs de bataille, des grandes chasses aux catastrophes naturelles, du romantisme à l'impressionnisme, des émois de l'orgasme à la vénération de la Vierge Marie, de multiples gammes des émotions sont ici mises en lumière. A l'extrême fin du XIXe siècle, des savants commencent à mesurer l'expression des émotions. La psychologie, peu à peu, s'impose. Professeur émérite à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, pionnier de l'histoire des sensibilités dont il a inventé et exploré les nouveaux territoires, Alain Corbin est l'auteur de nombreux ouvrages. Il a dirigé au Seuil : Histoire du corps et Histoire de la virilité (avec G. Vigarello et J.-J. Courtine). Avec les contributions de : Olivier Bara, Serge Briffaud, Anne Carol, Alain Corbin, Guillaume Cuchet, Michel Delon, Emmanuel Fureix, Corinne Legoy, Judith Lyon-Caen, Charles-François Mathis, Guillaume Mazeau, Hervé Mazurel, Anouchka Vasak, Sylvain Venayre, Agnès Walch.

10/2016

ActuaLitté

Littérature française

Voyage à la rue de Fribourg. Ou Une nouvelle Andalousie à Genève

La rue de Fribourg. Comme la rue du Valais, celle de Berne ou de Zurich, ou encore de Neuchâtel. Toutes sises dans le quartier des Pâquis. Certains imaginent que ces rues ont été habitées par des immigrés confédérés. Fausse piste. Mais il y a bel et bien eu à certaines époques, parfois avant l'entrée de Genève dans la Confédération, un lien particulièrement fort avec ces régions, et Genève a tenu à le signifier via ces dénominations. Lorsque j'étais très jeune, au début des années septante, la rue de Fribourg abritait des bistrots espagnols. On y trouvait d'anciens militants de la cause républicaine. Je me souviens de soirées arrosées et chantantes au El Ruedo. Ensuite, très rapidement, à la fin de cette décennie, des commerçants venus d'horizons plus éloignés sont apparus. Alain Bittar, le libraire arabe de L'Olivier, Hagop Avakian, le marchand de tapis arménien, Habibollah Khanmohammad, l'Iranien du magasin de tabac et journaux, furent de ceux-là. Aujourd'hui, après encore bien des lustres, on y rencontre des émigrés venus du monde entier. Faut-il le rappeler, environ 70 pourcent des habitants du canton de Genève ont un papa ou une maman étranger(ère). Genève est une petite New York. Fréquentant la rue de Fribourg depuis des années car j'y ai quelques amis, j'avais le sentiment que cet espace urbain reflétait de manière concentrée un peu l'esprit notre cité. Pas loin d'une vingtaine de pays présents via des commerces sur quelques centaines de mètres de long. Et une ambiance plutôt paisible, voire parfois une réelle solidarité, même si on peut aussi percevoir quelques légères acrimonies ici ou là. A deux ou trois reprises, des commerçants de cette rue ont organisé des fêtes afin de rapprocher les habitants du coin. Ainsi est née l'idée de faire un petit livre sur les patrons ou gérants des magasins et autres restaurants du coin.

03/2015

ActuaLitté

Littérature Allemande

Quand j'étais jeune. roman

Le jeune Franz aide souvent ses parents lors des réceptions organisées à l'auberge familiale, dans le Tyrol. Quand une jeune femme est retrouvée morte le lendemain de son mariage, près de l'établissement, Franz est interrogé en tant que témoin, mais l'affaire restera non-élucidée. Quelques années plus tard, Franz s'exile aux Etats-Unis et devient moniteur de ski. Dans sa mémoire, la mort de cette femme - qu'il avait prise en photo - s'agrège à un autre incident qu'il ne parvient pas à oublier, car c'est au même endroit qu'il avait volé un baiser à une très jeune fille. Les saisons passent, Franz vit chichement en donnant des leçons de ski, notamment à un professeur d'origine tchèque qui revient tous les hivers dans cette station du Colorado. Lorsque ce dernier meurt lors d'un accident de ski, dans des conditions suspectes, une enquête est ouverte. Des rumeurs de scandale sexuel circulent. Franz est mal à l'aise. Une blessure au genou fait le reste : il rentre en Autriche. A peine revenu chez son frère dans le Tyrol, il découvre qu'un policier a repris l'enquête sur la mort, survenue 12 ans plus tôt, de la jeune mariée, et qu'il fait désormais partie des suspects. Sa tranquillité est tout autant perturbée par le souvenir obsédant de l'adolescente qu'il avait embrassée contre son gré ... Norbert Gstrein se sert habilement des mécanismes empruntés au polar pour amener le lecteur au coeur d'une réflexion très contemporaine et complexe sur la sexualité. Les abus commis ou subis par les différents protagonistes, la question du consentement, celle du rapport entre désir et violence - tout cela est enchâssé dans une intrigue à rebondissements multiples. Quand j'étais jeune apporte ainsi un renversement des perspectives des plus intéressants, le tout porté par une narration très maîtrisée. Traduit de l'allemand par Olivier Le Lay

04/2022

ActuaLitté

Thèmes photo

Auctus Animalis. Prix Swiss Life à 4 mains

Auctus Animalis (animal augmenté) Au croisement de la science et de la magie, Auctus animalis raconte l'expérience d'un biotope crée par une société parallèle au XVIIIe siècle sur l'île de Kyramide. Cet étonnant bestiaire associant histoire et anticipation, mémoire et science-fiction révèle une collection de créatures inspirée d'une nature repro­grammée par les biotechnologies et certaines mythologies : panthère au pelage luminescent, papillon créateur de silence, oiseaux sculpteur de nuages... La composition musicale qui joue avec cette galerie de portraits donne à entendre des sons hybrides qui résonnent avec l'univers de ces néo-êtres. Auctus animalis est une fable qui fait l'experience de nouvelles relations possibles avec la nature. Auctus Animalis, un bestiaire surréaliste et futuriste. Entre histoire et anticipation, mémoire et science fiction. La série se situe au croisement entre la biologie et le surréalisme, en nous plongeant dans un monde suspendu entre réel et virtuel qui défie les réalités scientifiques à l'image de l'ère anthropocentrique que nous vivons. Ce bestiaire imaginaire met l'accent sur des animaux potentiellement en voie de disparition : un paon à l'exosquelette en argent serti de diamants, une libellule dotée d'un capteur luminescent qui mesure la qualité de l'air... Vincent Fournier (photographie) et Sébastien Gaxie (musique) sont les lauréats de la 5ème édition du Prix Swiss Life à 4 mains pour leur projet Auctus Animalis. La Fondation Swiss Life a créé son Prix Swiss Life à 4 mains - Photographie & Musique, en 2014 : le prix est destiné à valoriser des talents et récompense un projet de création croisée et originale d'un photographe et d'un compositeur. Pour la 5ème édition, ce sont le photographe Vincent Fournier et le compositeur Sébastien Gaxie à remporter la mise. Le nouveau binôme lauréat sera accompagné durant deux ans par la Fondation Swiss Life et ses conseillers artistiques : Emilia Genuardi pour la photographie, et Olivier Bouley pour la musique.

10/2022

ActuaLitté

Violence

Violences sexuelles. En finir avec l'impunité

Les violences sexuelles sont un phénomène de très grande ampleur dont la reconnaissance par les pouvoirs publics et la société dans son ensemble n'en est qu'à ses balbutiements. L'écart est encore immense entre les faits de violences sexuelles et les condamnations des agresseurs. Il n'est pas excessif de considérer que cela constitue un système d'impunité pour les agresseurs. L'objectif de ce livre est de mieux comprendre les différentes formes de violences sexuelles (viol et agression sexuelle, prostitution, violences au travail, mutilations sexuelles féminines, inceste) et leur impact sur les victimes afin de promouvoir des pratiques professionnelles protectrices. Pour cela il était nécessaire de faire appel aux professionnels les plus reconnus dans leurs différents champs de compétence. François Molins : procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris. Marie-France Casalis : conseillère technique à la délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité d'Ile-de-France. Emmanuelle Piet : médecin de Protection maternelle et infantile (PMI) en Seine-Saint-Denis, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), dont l'action a permis de faire évoluer la loi sur le sujet. Membre du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Marilyn Baldeck : déléguée générale de l'AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail). Hélène de Rugy : déléguée Générale l'Amicale du Nid. Stéphanie Caradec : directrice du Mouvement du Nid-France. R. Job : psychologue formateur au centre de formation de la Gendarmerie nationale. Anne Soussy : cheffe de service de l'Unité Médico-Judiciaire (UMJ) de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Patrick Poirret : 1er avocat général à la Cour de cassation. Christine Gilles : gynécologue, cheffe du service de Gynécologie-Obstétrique (Bruxelles). Olivier Christen : Procureur de la République adjoint au tribunal de grande instance de Paris. Cécile Pudebat : avocate en droit social, membre du Conseil d'administration de l'association FIT, une femme un toit, depuis avril 2017. Linda Tromeleue : psychologue clinicienne.

03/2021

ActuaLitté

Géographie

Demande(s) territoriale(s)

Pourquoi a-t-on (encore) besoin de territoires ? Comment s'expriment les demandes pour que soient créés, recréés, renouvelés des territoires ? Quels types de territoires sont attendus, souhaités ou réclamés ? Cet ouvrage propose de poursuivre la réflexion sur les enjeux contemporains du rapport des sociétés à l'espace, au pouvoir et à l'action en partant du constat que la demande territoriale est la fois sociale, culturelle, économique, politique, environnementale, matérielle et symbolique. Elle met au centre des préoccupations la dynamique de transformation sociale tendant vers une infinité de territoires bien au-delà des seuls territoires offerts par les Etats. Les textes, issus du 3e colloque du Collège international des sciences territoriales, sont organisés en 4 parties : politiques publiques environnementales, d'économie sociale et solidaire ou d'accès à la santé ; implantation universitaire dans la diversité des demandes exprimées et latentes ; demande de données territoriales pour mieux connaître les inégalités, la métropolisation ou la patrimonialisation ; diversité des refus et réticences à l'institutionnalisation ou tactiques utilisées par les territoires existants pour se relégitimer en prenant en compte de nouvelles demandes. Cet ouvrage constate qu'à chaque demande ne correspond pas une offre et réfute l'existence d'un marché territorial régulant les attentes sociales. Bien au contraire, la quête territoriale incomplète, imparfaite et infinie de nombreux collectifs tend à montrer une réinvention continuelle des cadres dans lesquels les sociétés contemporaines organisent les interactions entre les humains, les intérêts, les enjeux. La dimension territoriale de ces actions apparaît alors déterminante pour comprendre ce qui se joue avec la territorialisation des demandes sociales. Ont également contribué à cet ouvrage : Aude Arrighi, Fabienne Barataud, Jacques Baudry, Marie-Aimée Berthelot, Céline Bourbousson, Sébastien Bourdin, Arnaud Brennetot, Julie Chaurand, Johan Desbannet, Pierre Gautreau, Claude Grasland, Marianne Guérois, Eric Kergosien, Déborah Kessler-Bilthauer, Renaud Le Goix, Rachel Levy-Cohen, Malika Madelin, Elsa Martin, Myriam Matray, Florence Nussbaum, Sylvie Occelli, Christophe Parnet, Hugues Pécout, Geisa Z. Rorato, Aldomar A. Rückert, Marta Severo, Catherine Soldano, Jean-Philippe Tonneau, Jean-François Valette, Olivier Vergne.

07/2019

ActuaLitté

Histoire du sport

Des écrivains et du sport. 14 portraits d’auteurs et d’autrices par leur passion sportive

Quand la littérature rencontre le sport, 14 portraits d’auteurs passionnés. Aviez-vous déjà imaginé que les grands auteurs et autrices soient d’excellents sportifs et que cette pratique ait pu influencer leurs œuvres ? Que l’on peut être prix Nobel de littérature et joueur international de cricket ? Prix Pulitzer et boxeur ? Prix Goncourt de la nouvelle, coureur de fond et "fou" de cyclisme ? Pourtant la beauté d’un geste, de l’effort, la ferveur d’un stade, les festivités qui entourent une grande compétition et les athlètes légendaires ont été et sont toujours des sujets prisés des artistes. Dernièrement, on ne compte plus les auteurs et autrices contemporains de renom qui ont écrit sur le sport : Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tristan Garcia, Jean Hatzfeld, Olivier Guez, Bernard Chambaz, Paul Fournel, Éric Fottorino, Maylis de Kerangal, Lola Lafon, Jean-Paul Dubois ou Philippe Delerm. Pourtant un stéréotype tenace voudrait que ces deux mondes soient antagonistes, on est soit du côté du sport, soit du côté de la littérature, il serait inconcevable qu’un sportif écrive et qu’un auteur soit sportif ! Pour la première fois, un livre rassemble quatorze portraits d’auteurs et d’autrices internationaux sur le thème de leur passion du sport. Pour constater que ce phénomène n’est pas nouveau, on remonte le temps pour découvrir Albert Camus, Pier Paolo Pasolini, Luis Sepúlveda et Vladimir Nabokov en footballeurs , David Foster Wallace en tennisman, Samuel Beckett et Arthur Conan Doyle en joueurs de cricket, Ernest Hemingway et Arthur Cravan en boxeurs, Colette en gymnaste, Harry Crews en karatéka et professeur de bodybuilding, Agatha Christie en surfeuse, Jack Kerouac en footballeur américain, et pour conclure ce périple, Antoine Blondin en coureur de fond et passionné de cyclisme. Cet ouvrage brise le stéréotype qui consiste à séparer l’intellectuel et le sportif, et met fin à l’idée que le sport et la littérature seraient des domaines inconciliables. Dans Des écrivains et du sport, le mur est tombé et la tête et les jambes ne font qu’un.

04/2023

ActuaLitté

Celtes

Vercingétorix

Sa vie fut une épopée suffisamment épique pour que ses pairs lui attribuent le titre de " Vercingétorix " alors qu'il avait à peine 20 ans. Pourtant, en dépit de cette célébrité méritée, Vercingétorix reste largement un inconnu. C'est à une lecture croisée de tout ce qui caractérisait la société gauloise du Ier siècle avant J. -C. dans laquelle est né, a grandi et vécu le premier des héros de l'Histoire de France, que nous convie Alain Deyber. Héros d'une cause qui le dépassait, certes il le fut. Mais il fut surtout un aristocrate de premier plan, reflet de son temps, admiré par ses amis, comme son fidèle Lucterios, et même par son plus puissant adversaire, César, qui voyait en lui un chef de grande valeur. On ne peut espérer recevoir plus grand hommage que celui décerné par son ennemi. Homme politique d'une grande finesse, diplomate habile, chef militaire intelligent, reconnu et redouté, il possédait de nombreux talents ... et une grande fortune. Son existence est emblématique d'une époque en pleine effervescence dont les affrontements gigantesques avaient pour enjeu la liberté de la Gaule attaquée au Nord et à l'Est par les Germains, et au Sud par les Romains. Vercingétorix fut finalement battu par César, mais son ascension fulgurante et sa chute vertigineuse révèlent les derniers soubresauts d'une Gaule indépendante dont Alésia signa l'acte de décès. C'est ce Gaulois fascinant qui nous est dévoilé avec ses qualités et défauts dans une enquête quasi policière. Et, cet ouvrage livre, à la fin, l'explication permettant de découvrir la vraie personnalité de Vercingétorix. Docteur d'Etat en histoire de la Sorbonne, Alain Deyber est spécialiste d'histoire militaire. Ancien officier, il a été rédacteur au Service historique de l'Armée de terre et professeur d'histoire militaire aux Ecoles de Saint-Cyr - Coëtquidan. Parmi ses nombreuses publications, Les Gaulois en guerre. Stratégies, tactiques et techniques. Essai d'histoire militaire (IIe - Ier siècles av. J. -C.), Errance, 2009. Préface de Michel Reddé et postface de Laurent Olivier

05/2023

ActuaLitté

Art contemporain

Surprise ! Le premier jour du reste de ma vie

Album commémoratif et programmatique de l'atelier atypique, prolifique et résolument pop "images dans le milieu" IDM sous la direction de Jean-François octave des années 1980 à aujourd'hui à l'école d'ARTS de Mons : 3 expositions programmées ! Placé sous le signe de la surprise permanente, et sous la direction de son chef d'atelier Jean-François octave depuis 33 ans, iMaGes Dans Le MiLieu connu dans le milieu belge de l'art public sous le sigle iDM passe ces jours prochains le relais à équipe renouvelée et formée dans son giron atypique mêlant dessin, peinture, sculpture, textile, scénographie, interventions urbaines et street art, photo, vidéo, performances et installations dans un esprit résolument pop mais engagé et responsable. L'occasion donc de faire le point sur cet atelier d'art contemporain transdisciplinaire, pas tout à fait comme les autres, sous la forme d'un abécédaire de 336 pages qui donne la parole à chacun de ses intervenants et donne à voir ses productions hétérogènes au fil des ans, puis à l'occasion de trois expositions aux abattoirs de Mons (BaM), au BPS22, au Mac's Musée des arts contemporains Grand-hornu et d'une soirée à l'iseLP. Mais aussi, au-delà de cette dimension commémorative et festive, l'occasion de réfléchir à ce que peut être et doit être une école d'art forcément transdisciplinaire ancrée dans la vie et dans la ville. Avec des contributions de xavier canonne, nancy casielles, Jeannine Dath, Philippe ernotte, Philippe Franck, Denis Gielen, Pierre-olivier rollin, aldo Guillaume turin, xavier roland, Daniel vander Gucht, christophe veys, etc. Expositions : -Anciens Abattoirs de Mons / BAM (Mons) : 17/10/20 - 31/01/21. -BPS22 (Charleroi) : 21/11/20 - 03/01/21 -Mac's - Musée des arts contemporains Grand-hornu : (avec La cambre - sculpture) : 30/01/21 - 28/02/21 + un événement à l'ISELP en mars 2021.

03/2021

ActuaLitté

Urbanisme

Regards sur le paysage urbain

Dans l'imaginaire commun, la notion de paysage demeure fermement attachée au monde rural. A contrario, il reste complexe de définir ce que pourraient constituer les paysages urbains. Ce processus, auquel contribue l'émergence des sciences sociales et leurs conversations avec les champs artistiques et littéraires s'intensifie avec le développement des imaginaires et des techniques de diffusion des représentations de la ville, que ce soit par la gravure, la photographie, l'imprimé à bas coût ou le roman populaire, puis par le cinéma, la vidéo et les modélisations 3D. Ces représentations des paysages urbains disent les usages comme les systèmes de dominations, la formalisation des paysages coloniaux autant que l'hégémonie du paysage-marchandise dans la ville capitaliste, mais aussi les paysages de loisirs ou ceux façonnés par les revendications d'un droit à la ville. Ouvrage collectif sous la direction de Lise Lerichomme (Artiste et enseignante-chercheuse en arts plastiques à l'Université de Picardie Jules Verne et au Centre de recherches en arts et en esthétique de l'Université d'Amiens) et Sophie Suma (maîtresse de conférences contractuelle en Histoire culturelle de l'architecture et de la ville à l'Institut national des sciences appliquées (INSA Strasbourg) et docteure en arts visuels et architecture, elle enseigne également les études visuelles et le Design à la Faculté des Arts de l'Université de Strasbourg). Contributions de Daniel Payot ("Regards et légendes de paysages") ; Lise Lerichomme ("Paysages sociaux") ; Katrin Gattinger ("Le mobilier urbain comme figure d'ajustements artistiques du politique" ; Guillaume Bonnel ("La ville invisible") ; Caroline Guittet ("Construire la mémoire sociale des paysages urbains : quel photographe pour quelles représentations ?? ") ; Bruno Steiner ("Le paysage à l'essai à Strasbourg : entre grand récit manifeste et explorations situées") ; Sophie Lapallu ("Comment vivre en ville ?? Quand l'art descend dans la rue : les Street Works") ; Sophie Suma ("Le mall comme paysage") ; Vivien Philizot ("Le Colorama de Kodak et la construction du regard dans le paysage urbain" ; Sarah Calba et Olivier Crocitti ("La tâche de Sketch-up").

04/2022

ActuaLitté

Concours administratifs

Politiques publiques Catégories A et B. Cours + Entraînement, Edition 2022-2023

Tout ce que ce que vous devez savoir sur les politiques publiques pour réussir votre concours de catégories A et B de la fonction publique : Un QCM d'auto-évaluation pour cibler ses révisions ; Un planning de révisions pour organiser sa préparation ; Une méthode avec les bons réflexes à adopter ; Toutes les connaissances indispensables à maîtriser ; + de 250 QCM et QRC corrigés pour s'entraîner.

08/2021

ActuaLitté

Théâtre

Trahisons. (suivi de) Hot-House. Un pour la route. Et autres pièces

Ce recueil regroupe les dernières oeuvres de Harold Pinter, dans l'ordre chronologique de leur création en France, plutôt que dans celui de leur conception. Ces neuf pièces et monologues de théâtre montrent toutes les facettes du talent de l'auteur du Gardien et du Retour : du théâtre de l'absurde et de la menace (Hot-House, datant de 1958) à la parodie machiavélique des "situations" du vaudeville (Trahisons) et, enfin, à la trilogie majeure de Autres Horizons, créée en langue française au Festival d'Avignon, 1987. Une sorte d'Alaska, inspirée par le libre Awakenings, du docteur Oliver Sacks, décrit le bref éveil d'une victime de cette étrange "maladie du sommeil" qui ravagea l'Europe des années vingt. Après la farce comico-onirique de Victoria Station, Un pour la route est une pièce-pamphlet contre la torture et l'enfermement. Cette oeuvre courte et sans concession jette un éclairage nouveau sur certaines pièces plus anciennes, telles que Hot-House ou L'Anniversaire, qui fait découvrir rétrospectivement, derrière le dramaturge Pinter, l'homme qui a lutté toute sa vie pour les droits et la dignité de l'homme. Il s'en explique d'ailleurs, en fin de volume, dans une "conversation" avec Nicholas Hern à propos de Un pour la route, au cours de laquelle il fait le point de ses options en tant qu'homme de théâtre et de citoyen de l'ère du nucléaire et des goulags de tous les bords. E.K.

05/1987

ActuaLitté

Grandes réalisations

Notre-Dame. Histoire d'une renaissance

Il est l'un des plus grands photographes de l'agence Magnum et il est l'un des premiers à documenter, sur le vif, l'incendie du 15 avril 2019 qui embrase Notre-Dame de Paris. Saisissant l'épais nuage de fumée, et les visages incrédules, en larmes, des spectateurs, Patrick Zachmann sait-il qu'il commence alors une oeuvre qui le mènera sur le chantier de Notre-Dame pour suivre chacune des étapes de la reconstruction ? Car celui qui est le seul photographe ayant l'accès au chantier pendant des mois sera de toutes les étapes pour en saisir la profondeur, telles les grandes épreuves humaines qu'il a déjà suivies pour Magnum. Ces photos disent l'évènement. Ces clichés font histoire. Ils sont ici rassemblés dans un ouvrage pour la première fois, ainsi que près d'une centaine de photographies dont certaines absolument inédites accompagnées des notes qu'a prises Zachmann jour après jour. Ce livre raconte donc l'histoire d'une reconstruction, saisissante, où les hommes s'arriment à des harnais sur les arches géantes de la cathédrale, descendent en rappel sur la voûte pour sonder chaque pierre. Il raconte aussi une histoire éternelle, sur la longue durée, celle d'un édifice qui n'a cessé d'être menacé par les incendies, les accidents, les rêves d'architectes ou les desseins personnels. Une histoire magistrale que nous livre en contrepoint des photographies Oliver de Châlus, historien et spécialiste reconnu de l'édifice.

10/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Nicholas Nickleby. Tome 1, Edition collector

Quand son père disparaît, Nicholas Nickleby doit trouver une solution pour subvenir aux besoins de sa famille. Il demande de l'aide à son oncle Ralph, mais celui-ci, qui ne l'apprécie guère, le recommande auprès de Wackford Squeers, un directeur d'école tyrannique. Nicholas n'est pas au bout de ses peines... Un introuvable de Dickens à nouveau disponible (en deux tomes). Un roman introuvable de Dickens enfin disponible au format poche Quand Mr Nickleby disparaît, il laisse son fils Nicholas, son épouse et sa fille sans un sou, contraints d'abandonner leur confortable train de vie. Nicholas décide de faire appel à son oncle Ralph. Mais celui-ci, homme d'affaire avare et sans scrupule, voue à sa famille une vraie haine. Néanmoins, il déniche à Nicholas un travail sous-payé à l'école Dotheboys Hall, dans le Yorkshire, en tant qu'assistant du directeur, le tyrannique Wackford Squeers. S'il ne s'agissait là que de la dernière déconvenue du jeune Nicholas Nickleby sur le chemin semé d'embûches qui mène au bonheur... Multipliant les mésaventures et les péripéties, " fidèle compte rendu des bonnes et mauvaises fortunes, des succès et des échec " du héros éponyme, Nicholas Nickleby (1839) est l'un des romans les plus enlevés de Charles Dickens, écrit à 27 ans. La veine satirique des Aventures de Mr Pickwick s'y teinte toutefois d'une sensibilité sociale et morale qui fera le succès d'Oliver Twist, écrit parallèlement.

11/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Nicholas Nickleby. Tome 2, Edition collector

Quand son père disparaît, Nicholas Nickleby doit trouver une solution pour subvenir aux besoins de sa famille. Il demande de l'aide à son oncle Ralph, mais celui-ci, qui ne l'apprécie guère, le recommande auprès de Wackford Squeers, un directeur d'école tyrannique. Nicholas n'est pas au bout de ses peines... Un introuvable de Dickens à nouveau disponible (en deux tomes). Un roman introuvable de Dickens enfin disponible au format poche Quand Mr Nickleby disparaît, il laisse son fils Nicholas, son épouse et sa fille sans un sou, contraints d'abandonner leur confortable train de vie. Nicholas décide de faire appel à son oncle Ralph. Mais celui-ci, homme d'affaire avare et sans scrupule, voue à sa famille une vraie haine. Néanmoins, il déniche à Nicholas un travail sous-payé à l'école Dotheboys Hall, dans le Yorkshire, en tant qu'assistant du directeur, le tyrannique Wackford Squeers. S'il ne s'agissait là que de la dernière déconvenue du jeune Nicholas Nickleby sur le chemin semé d'embûches qui mène au bonheur... Multipliant les mésaventures et les péripéties, " fidèle compte rendu des bonnes et mauvaises fortunes, des succès et des échec " du héros éponyme, Nicholas Nickleby (1839) est l'un des romans les plus enlevés de Charles Dickens, écrit à 27 ans. La veine satirique des Aventures de Mr Pickwick s'y teinte toutefois d'une sensibilité sociale et morale qui fera le succès d'Oliver Twist, écrit parallèlement.

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Je porte le nom de l'assassin de mon père

Née des amours interdites de sa mère avec un soldat allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, Germaine Le Fennec connaît une vie difficile d'enfant non désirée. C'est la fille d'un double péché, très mal venue auprès du mari de sa mère qui lui a donné son nom. Le père Le Fennec, un planqué qui a fui de l'armée pour ne pas faire la guerre, terrorise sa femme et toute sa famille, leur transmettant sa haine viscérale et son rejet de Germaine, dont la présence lui rappelle qu'il est un assassin et un déserteur, doublé d'un pédophile. Le père Le Fennec a tué, l'amant de sa femme, le père de Germaine. Il a enterré le cadavre dans la cour de sa ferme. Il tente de faire croire qu'il a été résistant alors qu'il a passé son temps à piller les fermes de toute la région. Il n'hésitait pas à torturer ses victimes, voire à les tuer pour leur soutirer leurs économies. Germaine Le Fennec ne trouve ni appui ni réconfort auprès de sa mère et encore moins auprès de sa fratrie, ses deux soeurs et son frère. A côté de Germaine Le Fennec, Cosette et Oliver Twist mènent une vie de rêve. Sa chienne de vie est un cauchemar sans fin. C'est cette histoire hallucinante, le martyre d'une petite fille née au mauvais moment, au mauvais endroit et d'une mauvaise mère, que raconte ce livre.

11/2021

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Seul un monstre... Tome 1

Pour Joan Chang-Hunt, les vacances s'annoncent idylliques. Elle est bien décidée à savourer tranquillement son séjour dans la famille un peu farfelue de sa mère, à Londres. Elle adore son petit boulot au manoir de Holland House, où elle se rapproche peu à peu d'un autre passionné d'histoire, Nick. Mais rien de tout cela n'est en fait un hasard : quand, une nuit, un terrible drame se produit, l'été de la jeune fille vire au cauchemar. Les Hunt ne sont pas simplement de grands excentriques, ce sont des créatures dotées de pouvoirs cachés aussi fascinants que terrifiants – l'un des douze clans qui règnent en secret sur la capitale. Le tueur de monstres des contes de son enfance n'est pas qu'un mythe, il existe bel et bien, et ne reculera devant rien pour abattre ceux qu'elle aime. Pire encore : c'est Nick, le garçon auquel elle a commencé à s'attacher. Pour sauver les siens d'une mort certaine, Joan va donc devoir s'allier avec l'héritier d'un clan ennemi, Aaron Oliver. Mais surtout, il va lui falloir accepter sa véritable nature. Car dans cette histoire, le monstre... c'est elle. Monde magique dissimulé au milieu du nôtre, voyages dans le temps, familles rivales aux pouvoirs insoupçonnés et âmes soeurs contraintes de s'affronter – ce premier tome d'une trilogie fantastique menée de main de maître ne vous laissera pas un instant de répit !

09/2022

ActuaLitté

Romans historiques

Le festin de John Saturnal

Susan et John, accusés de sorcellerie, doivent se réfugier dans les bois. La mère va alors léguer à son fils un savoir, contenu dans le Livre, dont il promet de perpétuer la mémoire après sa mort. Bientôt orphelin, John est capturé et envoyé au manoir de Buckland. Là-bas, il est affecté aux cuisines sous l'aile d'un chef tout-puissant qui travaillait jadis avec sa mère. Le jeune apprenti parfait ses techniques et, grâce aux secrets du Livre, fait revivre toutes sortes de plats, devenant un chef hors-pair. Bientôt, la guerre civile éclate. Les soldats fanatiques qui défendent les idéaux puritains d'Oliver Cromwell saccagent le pays, lui permettant de vaincre les royalistes et d'instaurer une longue dictature qui plonge la société anglaise de la seconde moitié du XVIIe siècle dans la misère. Des années plus tard, John parvient à retourner à Buckland qui porte encore les marques des ravages de la guerre. Lady Lucretia, l'héritière du manoir, tente de refonder son domaine et est forcée d'épouser un aristocrate arrogant, alors qu'elle aime John, obligé de partir à nouveau. Dix ans plus tard, le mari de Lucretia est mort et John peut revenir au château où il organise des banquets dont la renommée se répandra à travers le monde redorant le blason de Buckland. Est-ce la fin de la malédiction qui pesait sur les destinées de John et Lucretia ?

01/2014

ActuaLitté

Littérature française

Les larmes de Narcisse

Né du projet de deux amants, Lotus Eaters est un monde virtuel qui se veut garant de la liberté d'expression et de comportement. Théa et Gary s'y retrouvent en secret, elle en Amérique, lui à Londres, grâce à des capteurs qui relaient tous leurs sens, y compris le toucher. Dans une société new-yorkaise où la censure incite à fuir dans le virtuel, l'amour peut-il ouvrir de nouveaux possibles ? Réflexion sur le pouvoir troublant du narcissisme dans nos vies de plus en plus dématérialisées, ce roman retrace aussi l'émancipation d'une jeune femme portée par son idéalisme et son talent, à contre-courant des préjugés de l'époque. "Un soir, alors qu'ils peaufinaient leur projet, Gary s'assit à côté d'elle. Leurs mains se frôlèrent par inadvertance, leurs mains ou plutôt leurs gants, mais le degré de technicité de ces prothèses était tel que Théa fut parcourue d'un frisson. Ses doigts avaient instinctivement reconnu la peau de Gary, ils avaient capté sa chaleur et son grain. "Tu es seule ? " lui demanda-t-il. Théa était assise sur son lit entre L'Aleph de Borges et un bol de framboises auquel elle n'avait pas eu le temps de toucher. Gary était déjà arrivé lorsqu'elle s'était connectée. Oliver n'était pas encore rentré. Le jeudi soir, il prétendait pratiquer l'escalade, sans préciser sur quel type de paroi".

02/2024

ActuaLitté

Thrillers

La secte des oubliées

Passé et présent finissent toujours par se rejoindre... Longbill Beach, 1982. Emily Vaughn se prépare pour un moment inoubliable : son bal de promo. Mais, à cause d'un secret, cette soirée sera la dernière d'Emily. Au lever du jour, elle est retrouvée assassinée. Quarante ans plus tard, le mystère reste entier. Ses amis ont fait leur deuil, sa famille s'est repliée sur elle-même, et la vie a repris son cours, jusqu'à présent... Andrea Oliver, récemment nommée US Marshal, reçoit sa première mission : protéger un juge de Longbill Beach. Pour la policière, c'est surtout l'occasion d'enquêter sur la mort d'Emily. Le tueur est toujours en liberté, et elle est bien décidée à le démasquer, au risque de connaître le même sort que la jeune fille. L'héroïne de Son vrai visage, adapté sur Netflix, est de retour dans ce thriller électrisant. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Maxime Shelledy et Souad Degachi. A propos de l'autrice N°1 sur les listes internationales de best-sellers, Karin Slaughter est l'une des autrices les plus populaires et les plus plébiscitées dans le monde, publiée dans 120 pays et vendue à plus de 40 millions d'exemplaires. " Karin Slaughter est un monstre sacré du polar. Quelle auteure ! " Gérard Collard, La Griffe noire " Une intrigue menée, comme toujours avec Karin Slaughter, avec brio et sensibilité " Blog Les pipelettes en parlent

ActuaLitté

Thrillers

La secte des oubliées

Le nouveau thriller de Karin Slaughter, l'autrice de Son vrai visage, aujourd'hui disponible sur Netflix. Longbill Beach, 1982. Emily Vaughn se prépare pour ce qui promet d'être une soirée inoubliable, la plus belle de toutes : son bal de promo. Mais Emily a un secret. Et à cause de ce secret, elle sera morte d'ici le lever du jour. Près de quarante ans plus tard, Andrea Oliver, récemment nommée US marshal, reçoit sa première mission : protéger un juge de Longbill Beach menacé de mort. Mais Andrea y voit surtout l'occasion d'enquêter sur la mort d'Emily, qui la hante depuis qu'elle en a appris les circonstances brutales il y a un an. Personne n'a jamais été condamné, et le tueur est toujours en liberté. Il revient à Andrea de le démasquer et de découvrir ce qui s'est réellement passé. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Maxime Shelledy et Souad Degachi A propos de l'autrice N°1 sur les listes internationales de best-sellers, Karin Slaughter est l'une des autrices les plus populaires et les plus plébiscitées dans le monde. Publiée dans 120 pays et vendue à plus de 40 millions d'exemplaires, elle a écrit de nombreux romans, parmi lesquels figurent les séries Grant County et Will Trent, en cours d'adaptation pour la télévision, ainsi que Son vrai visage, disponible sur Netflix.

04/2023

ActuaLitté

Suspense

Là où gisent les endormies

Des secrets hantent ces couloirs obscurs... Sade Hussein intègre la prestigieuse Académie Alfred Nobel après avoir été scolarisée à domicile toute sa vie. Bien que la malchance l'ait toujours accompagnée, elle ne s'attend pas pour autant à ce que sa nouvelle colocataire, Elizabeth, disparaisse après sa première nuit à l'internat. Alors que les rumeurs à son égard vont bon train, Sade attire l'attention de la Satanée Trinité, un trio de filles populaires et énigmatiques. Entre en apprendre plus sur elles et rattraper son retard en classe, Sade a déjà beaucoup de pain sur la planche. Mais quand elle prend conscience que personne ne se soucie de ce qui est arrivé à Elizabeth, elle s'allie au meilleur ami de cette dernière, Baz, pour mener l'enquête. C'est alors qu'un étudiant est retrouvé mort. Tandis qu'elle tente de comprendre ce qui se passe, Sade se rend compte que l'ANA et ses étudiants sont plus mystérieux qu'elle ne le pensait. Des secrets se cachent derrière chaque porte... Des secrets qui rivalisent même avec les siens. Traduit de l'anglais par Emilie Chiron "Un mystère sans faille... avec une intrigue passionnante. ' - Chloe Gong, autrice de la série Ces plaisirs violents et de Désirs immortels "Faridah Abíké-Íyímídé est d'une puissance incisive - avec un style bien à elle. ' - Olivie Blake, autrice du best-seller The Atlas Six

06/2024

ActuaLitté

Religion

Marie en Saumurois

Né en en Orient, la dévotion à Marie, Mère du Christ, va prendre de l'importance en particulier après le concile d'Ephèse en 431 qui la proclame Mère de Dieu. Bien d'autres titres lui seront donnés, depuis celui de "Mère de Dieu toujours Vierge" jusqu'à celui de "Mère de l'Eglise" au XXe siècle. Elle est la "figure parfaite du disciple du Christ", comme l'a rappelé le dernier concile oecuménique. Comme dans d'autres provinces de France, la dévotion à Marie s'est développée en Anjou et de grands pèlerinages y sont nés, parmi lesquels le plus ancien est celui de Béhuard. Ce sont les formes que la dévotion à la Vierge a prise au cours du temps dans la partie orientale de la province - le Saumurois historique qui comprend les cantons de Saumur-Nord et Saumur-Sud, Allonnes, Doué-la-Fontaine, Gennes, Montreuil-Bellay et des Rosiers-sur-Loire - que l'auteure fait revivre ici. Un nombre important d'églises paroissiales et de chapelles lui sont dédiées, sous différents vocables intégrant la plupart du temps le beau nom de Notre Dame : ainsi de Notre-Dame des Vertus, Notre-Dame de Pitié, et bien d'autres, jusqu'à celui, unique au monde de Notre-Dame de la Légion-d'Honneur ! Exceptées l'abbaye de Saint-Maur, très ancienne, et celle de Saint-Florent de Saumur fondée au Xe siècle, toutes les abbayes qui ont vu le jour plus tard, aux XIIe et XIIIe siècles - Fontevraud, Asnières, Le Loroux - se sont mises sous sa protection maternelle. Tout comme le sont les prieurales ou collégiales de Cunault, du Breuil-Bellay, de Montreuil-Bellay ou encore du Puy-Notre-Dame. C'est à l'ombre de celle-ci que naîtra en 1904 Michel Epagneul, futur fondateur de la congrégation, toujours bien vivante, des Missionnaires des Campagnes, placée sous le mystère de l'Annonciation. Les Visitandines, les Bénédictines de Notre-Dame de la Fidélité, installées à Saumur au XVIIe siècle, ou encore, au XXe siècle, les Bénédictines de Notre-Dame de Compassion, établies à Martigné-Briand, se son aussi confiées à son amour. Des pèlerins individuels ou en groupes viennent toujours prier la Mère du Christ à Saumur - pour eux ou pour des êtres chers - devant la Pietà, coeur de la belle chapelle de Notre-Dame des Ardilliers édifiée au XVIIe siècle, dont la renommée dépassa le cadre régional. De nombreux personnages l'ont fréquentée, humbles anonymes ou personnages plus connus, parmi lesquels on peut citer Monseigneur Arnauld, évêque d'Angers au XVIIe siècle, ou encore sainte Jeanne Delanoue, fondatrice des Soeurs de Sainte-Anne de la Providence (appelées maintenant plus simplement du nom de leur fondatrice), saint Louis-Marie Grignion de Montfort ("à Jésus par Marie") ou encore sainte Marie Euphrasie Pelletier, fondatrice du Bon Pasteur d'Angers, dont un établissement fut établi à Saint-Hilaire-Saint-Florent au XIXe siècle. Des confréries très nombreuses se sont mises sous la protection maternelle de celle qui intercède, tout comme un réseau de Résistance de la dernière guerre mondiale. C'est à cette découverte que vous invite cet ouvrage.

11/2011

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre la plus longue. L'Occident dans le piège afghan

Plus long que la Première et la Seconde Guerre mondiale, que la guerre d'Algérie ou que celle du Vietnam, l'interminable conflit afghan a broyé les espoirs de « nation building » que nourrissait l'Occident. Plus de dix ans d'une guerre « asymétrique » contre un ennemi aussi insaisissable qu'omniprésent et quels résultats ? Aucune des calamités qui ravageaient l'Afghanistan n'a été endiguée : ni l'insurrection, ni le terrorisme, ni les rivalités ethnico-tribales, ni l'économie à la dérive, ni la corruption endémique, ni la pauvreté. Certains fléaux, comme le trafic de drogue, se sont même aggravés. L'Occident a payé son obstination au prix fort : plus de 3 000 militaires de la coalition tués et des dizaines de milliers d'autres blessés, des milliers de victimes civiles « collatérales » aussi, 2 000 milliards de dollars partis en fumée. Comment en sommes-nous arrivés là ? À l'heure où les corps expéditionnaires des membres de la coalition lèvent le camp les uns après les autres, il était temps de dresser le « post mortem » de cette guerre si longue et si coûteuse. Un bilan militaire et politique, bien sûr, mais également humain, car ce sont d'abord les soldats, les sous-officiers et les officiers américains, anglais ou français, et leurs protégés de l'Armée nationale afghane, qui ont payé le plus lourd tribut, celui du sang, à ce mirage. Nul n'était mieux placé pour nous en parler qu'Hervé Asquin. Correspondant Défense de l'Agence France-Presse de 2006 à 2010, il a à son actif pas moins d'une vingtaine de reportages sur le terrain. Hervé Asquin a interrogé les ministres successifs de la Défense, les hauts gradés, rencontré à de multiple reprises l'état-major français à Kaboul, accompagné de la Kapisa à l'Helmand les militaires français dans leurs opérations de « contrôle de zone », casque lourd sur la tête et gilet anti-éclats sur le dos, partagé la tambouille des engagés afghans. Correspondant de l'AFP en Allemagne, il raconte la conférence de Bonn qui entérina le déploiement d'une « force multinationale de sécurité » pour assurer la transition de l'Afghanistan vers un État de droit. Il révèle aussi les tensions extrêmes qui opposèrent Chirac et Jospin au lendemain du 11 septembre 2001, lorsqu'il fallut se montrer solidaire des Américains jusque dans l'erreur. Ce livre n'est pas un essai, encore moins une thèse, mais un récit, qui alterne géopolitique et vécu à hauteur d'homme, explore au plus près du terrain les ressorts de la corruption, les errements stratégiques et diplomatiques, cette mécanique implacable qui a entraîné le monde dans cette guerre, la plus longue, la plus chère et l'une des plus vaines qu'ait connu l'Occident depuis des siècles.

09/2013