Recherche

Virginie Minet-Mahy

Extraits

ActuaLitté

Esotérisme

1717. Nous tenons Loge ce soir.. Le chapelain de la Loge Saint-Paul

1717, année charnière dans l'Histoire de la Franc-Maçonnerie. L'auteur nous plonge dans l'ambiance de l'époque et il reste au lecteur à se laisser emporter par les dialogues ; le décor représente une Loge maçonnique anglaise. Les Officiers Dignitaires sont à leur place. A l'Orient, sur l'Autel, se trouvent "The Holy Bible" fermée entourée d'un compas, d'une Equerre, d'un Fil à Plomb et d'un Quadrant. "Ecrire l'origine de la Franc-Maçonnerie spéculative est une gageure, tant les zones d'ombre persistent. Mettre en scène les principales figures de cette fabuleuse histoire, c'est tenter de pénétrer au coeur du mystère, à la recherche de la parcelle de lumière enfouie dans les ténèbres". "1717", un phare qui brille comme une Etoile dans le Fog londonien. A travers ces brumes tenaces, les protagonistes d'une histoire extraordinaire surgissent comme autant de témoins d'une Franc-Maçonnerie en gestation. Ils ont noms Anderson, Désaguliers, de Montagu, de Wharton... Ils sont la chaire de cette entreprise fraternelle encore balbutiante et ne sont pas seuls. Ils sont précédés depuis des décennies d'une cohorte de Frères répandus sur des territoires aussi vastes que l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande. Ils se font appeler "Maçons de Métier", "Gentlemen Masons", "Accepted Masons" et seront la sève qui se répandra tous azimuts comme une traînée de poudre, créant les multiples lits d'une Franc-Maçonnerie de théorie qui bientôt mettra le pied sur le continent. L'histoire débute en... 1721, à Portugal Street, à Londres, en l'Etude d'un généalogiste, le Pasteur James Anderson. Sa plume court sur le papier à la recherche des mots qui pourront façonner ces "Constitutions" nouvelles que la Grande Loge de Londres et de Westminster lui a demandé de concocter. A ses côtés se tient le scientifique de renommée, membre de la Royal Society, John-Theophilus Désaguliers de retour de la Loge "Mary's Chapel" d'Edimbourg. On lui a signifié qu'il existait en Ecosse une Maçonnerie dont il pourrait se servir pour élaborer la "New Masonry". Au fil des dialogues et de différentes entrées en scène, empreintes du passé, se dessine un récit inattendu, aux multiples bifurcations, aux esquisses incertaines, fait de pieux mensonges, d'atermoiements, de joutes verbales, et de joyeux élans fraternels. Cet ouvrage charpente le récit tourmenté d'une Franc-Maçonnerie qui s'agrège petit à petit sous nos yeux... Il s'agit d'une tranche d'histoire qui parle et permet de "tenir Loge ensemble". Ouvrons le rideau et laissons-nous imprégner...

11/2019

ActuaLitté

Littérature française

Plus de lumière !

Uc Baba invite à découvrir les secrets d'oeuvres littéraires mythiques, signées Cervantes, Goethe, Emily Brontë, Mary Shelley, Lord Byron, Bram Stoker, John Polidori, Ruyard Kipling, Mark Twain, Hans Christian Anderson, Léon Tolstoï, Jules Verne, Robert Louis Stevenson, Jean Giono, Ernest Hemingway et Antoine de Saint-Exupéry. Le destin de ces écrivains, la genèse de leurs chefs-d'oeuvre sont éclairés au fil de douze récits mêlant nouvelles, fragments de lettres et de journaux imaginaires empreints de leur style respectif. En une bonne vingtaine d'années, avec près d'une trentaine d'ouvrages à son actif, Luc Baba s'est fait une place bien à lui dans le paysage des lettres belges francophones. Enseignant, comédien, slameur, romancier, essayiste et poète, il a tracé un parcours sous le signe de l'authenticité. S'il recourt volontiers à la fable, c'est pour mieux plonger dans les réalités de notre monde, guidé par une sensibilité et une générosité hors pair. Dans ce recueil, qui n'a sans doute pas d'équivalent, il s'est fixé le défi audacieux de partir à la rencontre d'écrivains mondialement connus, de la Renaissance à nos jours. Pour chacun, il a choisi une oeuvre et, se fondant sur une recherche documentaire, il nous narre ce moment crucial où la nécessité de passer à l'écriture s'est imposée, où le ressort d'une oeuvre s'est tendu, le plus souvent suite à une blessure personnelle. Ce faisant, il plonge dans l'intimité de chacun d'eux, dans les épreuves traversées, les tourments, leurs rencontres décisives. A chaque fois, la magie opère : en quelques lignes à peine, un univers personnel est dressé, une ambiance esquissée et une présence imposée, qui nous les rendent tout à la fois familiers et uniques. En optant pour le récit bref, il met côte à côte des géants aux pieds d'argile et multiplie les angles d'approche, passant du récit linéaire au journal intime, aux échanges épistolaires ou aux dialogues. A chaque fois, le propos paraît subtilement gagné par l'écriture de l'auteur concerné. Il est probable que chaque lecteur vive ces rencontres insolites à la mesure de ses affinités littéraires. Celle qu'il consacre à Giono au crépuscule de sa vie, alors qu'il écrit l'Iris de Suze, est une pure merveille. Ou encore celle où nous découvrons les prémisses du Petit Prince. Mais déjà d'autres visages et d'autres livres se bousculent derrière eux, plus vivants que jamais. Un pari réussi, qui ravira les amoureux des livres !

03/2023

ActuaLitté

Religion jeunesse

The beautiful dolls of Julia are getting married. Numéro 22

"The LORD defends the rights of orphans and widows. The LORD cares for foreigners and gives them food and clothing". "You have to love the foreigner, because you were foreigners in the land of Egypt". Deuteronomy 10 : 18 - 19 HISTORY OF THE FRENCH AND INTERNATIONAL PUBLISHING COMPANY "CROIRE - SAVOIR - VOULOIR" " Julia's Beautiful Dolls - Holy Paris " represents the Universal name of a new linguistic and pedagogic method, to teach English, French and Spanish, to the children of the Kindergarten and Elementary school. The Collection of Multimedia Books, notebooks of writing, cultural and educational articles are to develop an education of PEACE, to teach the catholic faith with the Catholic History of Art and testimony of Julia. The Collection " JULIA'S BEAUTIFUL'S DOLLS- HOLY PARIS " is an INVENTION created by the Writer and Translator Julia-Josefa-Patricia SANCHEZ Widow of RUIZ, after nine years of "SCIENCES RESEARCES", since the creation of the company, in 2008, in Paris. Julia created this Linguistic Method in French and she make the translation to English and Spanish. The Pedagogical Method of this Collection is to develop the Peace in the World, to make a transfer of the Catholic Faith, to teach the different Cultures, the Moral Universal values, the Interreligious Cooperation and the Harmony between the United Nations. This Collection has been realized religiously, intellectually and manually for Mrs. Julia-Josefa-Patricia SANCHEZ ARELLANO Widow of RUIZ. Julia makes this Collection of Beautiful Dolls, since 1986, the year that she arrived to Paris, to study the French Civilization in the University "La Sorbonne". To have a Collection of Dolls from many countries of the world, was a dream that she has since she was a little girl of 5 years old. Mrs. Julia SANCHEZ works in Research since nine years ago, to develop, to create her Publishing International Company in Paris, she has never received a Subvention of the French Government, not either of the European Commission, or of the Mayor of Paris. In the year 2010, Mrs. Julia Sanchez appeared to the prize " The Don of Science " organized by the Department of the National Education, of the Higher Education and Researches of France and for not communication, she didn't obtain the Prize. In November, 2013, Mrs. Julia Sanchez has deposited the name of her trademark and in November, 2014, she deposited the Patent of her invention to the National Institute of Industrial Property in order to distinguish her invention from other inventions.

10/2018

ActuaLitté

Monographies

Defaced! Money, Conflict, Protest

This fully illustrated catalogue is the first of its kind to examine the relationship between money, power, resistance and dissent. It accompanies major exhibitions at The Fitzwilliam Museum in Cambridge and the Art Gallery of Ontario in Toronto. War, revolution and protest are defining themes in all periods of world history, shaping national identities and influencing material and visual culture in myriad ways. The ubiquity of money makes it a powerful vehicle for diseminating the messages of the state to the public, but the symbolic and nationalistic iconography of currency could also be subverted or mutilated in powerful acts of defiance, rebellion and propaganda. Beginning in Britain in the wake of the American and French Revolutions, the exhibition explores the political and social tensions present in society, and communicated through the production or defacement of money, over the past 200 years. It contrasts the use of money by the radicals of the nineteenth and early twentieth century, such as Thomas Spence, and the Suffragette movement, with the money produced by European empires as they scrambled to dominate the rest of the world. The currency histories of the two World Wars reveal the subversion of the very nature of what money is, and highlight the role of money as the tool of occupation, imprisonment, resistance and remembrance. The coins countermarked during the Troubles in Northern Ireland hint at the polarised nature of political discourse and sectarian violence. The exhibition culminates with the work of contemporary artists and activists who use money to highlight the challenges of the modern world, both locally and globally - as a canvas, as a raw material, or as a powerful means of communication. From a unique coin commemorating the Peterloo Massacre of 1819 to a Syrian banknote refashioned to raise awareness of the refugee crisis, this publication showcases many newly acquired objects from the Fitzwilliam Museum collection, alongside materials from the Archive of Modern Conflict. These objects are enhanced by a number of important loans from museums and private collections, including the cannon used at the Battle of Mafeking, an exploded transit van and contemporary art works that take money, its authority and destruction as their theme. Each object constitutes a witness statement to its time and its conflict, and each section has its own story to tell. The chapters - by archaeologists, historians, curators, and artists - create a rich context for the more than 130 objects in the catalogue, most of which have never been studied in depth or published before.

12/2022

ActuaLitté

Monographies

Claude Gillot. Satire in the Age of Reason

This scholarly publication presents the work of the designer, painter and illustrator Claude Gillot (1673-1722). The first volume on the artist in English, it accompanies a major exhibition at the Morgan Library & Museum that explores Gillot's inventive and highly original draftsmanship and places his work in the context of artistic and intellectual activity in Paris ca. 1700. The history of eighteenth-century French art under the ancien régime is dominated by great names. But the artistic scene in Paris at the dawn of the century was diverse and included artists who forged careers largely outside of the Royal Academy. Among them was Claude Gillot. Known primarily as a draftsman, Gillot specialized in witty scenes taken from the Italian commedia dell'arte plays performed at fairground theaters and vignettes of satyrs enacting rituals that expose human folly. The book will address Gillot's work as a designer, painter, and book illustrator, and advance a chronology for his career. Crafting a timeline for Gillot's life and work will clarify his relationship with his younger collaborators Antoine Watteau and Nicolas Lancret. Through an artistic biography and six chapters, each devoted to an aspect of his oeuvre, Gillot's role in developing quintessential rococo subjects is established. We follow Gillot from his start as the son of a decorative painter in the bishopric of Langres to his arrival in Paris in the 1690s, as the city and its secular entertainments flourished apart from the royal court at Versailles. Myriad opportunities awaited artists outside official channels, and Gillot built his career working in the theater and as a painter and designer long before seeking official academic status. His involvement with writers, playwrights, and printmakers helped define his sphere. Gillot's preference for theatrical subjects brought him critical attention, and also attracted talented assistants such as Watteau and Lancret. Gillot came to prominence around 1712 working at the Paris Opéra and as a printmaker and illustrator of books, lending his droll humor to satires. By 1720, Gillot was enlisted to design costumes for the last royal ballet, one of the final projects of his career. He died nine months after his most celebrated pupil, Watteau. The sale of his estate, which including his designs and many etched copper plates, provided material for printmakers and publishers and ensured Gillot's lasting fame among print connoisseurs. His oeuvre as a draftsman and painter, however, was largely forgotten until drawings and canvases began to emerge in the first half of the twentieth century.

03/2023

ActuaLitté

Objets d'art, collection

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London

The Wider Goldsmiths' Trade in Elizabethan and Stuart London is the first book to study all aspects of the Goldsmiths' trade. It challenges the assumption that the manufacture of silver plate and gold jewellery was the company's only activity during the seventeenth century. It considers allied trades such as refining, wiredrawing, and the making of small-swords and watches, as well as the development of the modern banking system. On Elizabeth I's accession, England was essentially a 'third world economy', with exports mainly of wool, unfinished woolen cloth and some minerals, whilst imports consisted of a great range of goods including luxuries such as silks, fine linens, and even scissors. By the end of the seventeenth century, the situation was transformed : a burgeoning maritime trade with many parts of the world enabled the import of raw materials as well as some luxury goods and a wide range of exports which included certain goods produced in London with an international reputation for quality, such as beaver hats and mathematical instruments. Throughout the period, religious refugees and economic migrants brought their skills and knowledge to England. At the Restoration, Royalists returning to London from the Continent introduced French and Low Country fashions in dress, manners, cuisine and dining practice. Refining, wiredrawing, and the making of plate, smallwares and jewellery were at the heart of the trade and of concern to the Goldsmiths' Company that had responsibility for ensuring that the correct alloys were used for silver and gold wares. This was not always the case for clocks, watches and swords. Nevertheless, they are included in this study as several members of the Company were instrumental in the development of clock and watch making in the city. Towards the end of the seventeenth century, the great increase in the sale of watches with gold and silver cases forced the Company to become involved in the control of this trade. Similarly, after the Civil Wars, the wearing of the small-sword by all those with aspirations to gentility gave rise to a demarcation dispute between the Goldsmiths' and Cutlers' Companies. Further, during the Commonwealth, goldsmith-bankers developed the clearing system which led to modern retail banking. This book considers the wider Goldsmiths' trade against dynamic changes : the organization and control of its branches and the design, manufacture and sale of its wares. The twelve chapters cover a range of topics - from history and context, to the various branches of the trade.

04/2024

ActuaLitté

Histoire de la psychologie

Construire, ecrire et lire un article en psychologie

Comment construire, écrire, et lire un article ? Un ouvrage méthodologique au coeur des questions de formation et de transmission. Se questionner, lire, revisiter dans l'après-coup, réélaborer et écrire sont des actes au coeur du travail de tout chercheur et de tout praticien. Ils correspondent à la nécessité de mettre en mots et en pensées les butoirs et les difficultés quotidiennes de la réalité clinique, la complexité des personnes et des situations. Mais comment écrire un article en sciences humaines et sociales ? Comment l'élaborer ? Et pour être lu par qui ? C'est toute la conception de la formation des psychologues et des praticiens qui est ici questionnée. Et plus largement la problématique de la transmission. Si ce livre aborde ces questions fondamentales, il donne aussi des clés méthodologiques : Comment écrire pour des chercheurs, mais aussi des psychologues praticiens, des médecins, des travailleurs sociaux, des paramédicaux... ? L'ouvrage explore le processus de conception et d'écriture d'un article jusqu'à sa publication dans une revue. Il donne aussi les codes nécessaires à maitriser lors de la rédaction : rigueur de l'écrit, fluidité de la langue mais aussi son authenticité... Un livre de référence, qui intéressera tout clinicien, étudiant, chercheur, dans le champ des sciences humaines et sociales.

08/2022

ActuaLitté

Economie d'entreprise

Toutes les matières BTS Gestion de la PME 1re et 2e années. Edition 2022

Révise toutes les disciplines tout au long de l'année, réussis ton BTS ! - Des cours complets pour approfondir, comprendre et mémoriser les notions de chaque discipline. - Des méthodes, des exercices et leurs corrigés pour s'entraîner pour les contrôles et pour le BTS. En plus : Un dossier " Je gère mon BTS " : la présentation des épreuves et des conseils méthodologiques pour comprendre ce que l'examinateur attend des candidats. Des ressources numériques pour réussir : des vidéos conseils ; 20 tutos pour maîtriser la base du pack office ; 25 points d'orthographe expliqués pour améliorer sa copie ; 25 exos pour améliorer sa prononciation en anglais le Livre en Ligne : l'intégralité du livre accessible en ligne gratuitement pour réviser à tout moment (PC/Mac, Tablettes et Smartphones...)

07/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Unorthodox. Comment j'ai fait scandale en rejetant mes origines hassidiques

Découvrez Unorthodox, le récit autobiographique de Deborah Feldman, jeune femme juive qui a fui son milieu religieux et qui a inspiré la série NETFLIX du même nom. Dès qu'elle a senti ce petit être au creux de ses bras, si fragile, Deborah Feldman a su ce qu'elle devait faire. A peine âgée de 19 ans, elle a toujours vécu au sein de la communauté hassidique Satmar. Elle a toujours suivi les principes implacables qui régissent les moindres détails de sa vie : ce qu'elle peut porter, à qui elle peut parler... Tous les principes sauf celui de ne pas lire de littérature. Les moments de lecture volés de son enfance, passés à découvrir les êtres de papier indépendants et fiers de Jane Austen et Louisa May Alcott, lui ont donné envie de découvrir une autre vie, au milieu des gratte-ciel de Manhattan. Elle sait qu'il est temps d'échapper à son mariage dysfonctionnel avec un homme qu'elle connait à peine, d'abandonner ses responsabilités de bonne fille Satmar et de laisser cours à ses désirs. Indépendamment des obstacles, il est temps, pour elle et son fils, de trouver le chemin du bonheur et de la liberté. Remarquable et fascinante, cette "histoire sensible et mémorable de passage à l'âge adulte" (Pittsburgh Post-Gazette) est une histoire que vous ne serez pas en mesure de poser. "Complètement addictif, Unorthodox raconte une histoire personnelle qui résonne avec tous ceux qui se sont déjà sentis étrangers dans leur propre vie". - School Library Journal "C'est l'un de ces livres que vous ne pouvez pas poser". - Joan Rivers, dans The New York Post "Une immersion sans précédent dans une communauté hassidique que peu de gens extérieurs connaissent". - Minneapolis Star-Tribune "Le style factuel [de Feldman] dissimule de nombreuses idées bouleversantes". - The New York Times " Eloquent, juste, avec ce qu'il faut d'émotions ... Aucun doute, les filles de Brooklyn achètent ce livre, le cachent sous leurs matelas, le lisent une fois les lumières éteintes et contemplent, peut-être pour la première fois, leur propre évasion. " - The Huffington Post "Captivant... extraordinaire. - Marie Claire US

01/2021

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

SCIENCE AND TECHNOLOGY IN WORLD HISTORY. An introduction

In modern industrial society, the tic between science and technology seems clear, even inevitable. But historically, as James E. McClellan III and Harold Dorn remind us, the connection was far less apparent. For much of human history, technology depended more on the innovation of skilled artisans than it did on the speculation of scientists. Technology as "applied science," the authors argue, emerged relatively recently, as industry and governments began funding scientific research that would lead directly to new or improved technologies. In Science and Technology in World History, McClellan and Dorn offer an introduction to this changing relationship. McClellan and Dorn review the historical record beginning with the thinking and tool making of prehistoric humans. Neolithic people, for example, developed metallurgy of a sort, using naturally occurring raw copper, and kept systematic records of the moon's phases. Neolithic craftsmen possessed practical knowledge of the behavior of clay, fire, and other elements of their environment, but though they may have had explanations for the phenomena of their crafts, they toiled without any systematic science of materials or the self-conscious application of theory to practice. Without neglecting important figures of Western science such as Newton and Einstein, the authors demonstrate the great achievements of non-Western cultures. They remind us that scientific traditions took root in China, India, and Central and South America, as well as in a series of Near Eastern empires, during late antiquity and the Middle Ages, including the vast region that formed the Islamic conquest. From this comparative perspective, the authors explore the emergence of Europe as a scientific and technological power. Continuing their narrative through the Manhattan Project, NASA, and modern medical research, the authors weave the converging histories of science and technology into an integrated, perceptive, and highly readable narrative. "Professors McClellan and Dorn have written a survey that does not present the historical development of science simply as a Western phenomenon but as the result of wide-ranging human curiosity about nature and attempts to harness its powers in order to serve human needs. This is an impressive amount of material to organize in a single textbook." - Paula Findlen, Stanford University

01/1999

ActuaLitté

Histoire de la philosophie

Advanced Course in Yogi Philosophy and Oriental Occultism

The twelve lessons forming this volume were originally issued in the shape of monthly lessons, known as "The Advanced Course in Yogi Philosophy and Oriental Occultism" during a period of twelve months beginning with October 1904, and ending September 1905. We have been told, so often, that we must take certain things "on faith, " and that it was "no use bothering our minds concerning them, " but this is only a partial statement of truth, for the Intellect does give us a reliable report concerning the real nature of things. . ". New Thought proponents at the turn of the twentieth century sought to use mysticism to unleash the forces of the universe in themselves. One of the most influential thinkers of this early "New Age" philosophy promises here, in this 1904 book, to show the reader "to see with the clear vision of the Spirit" and how to "achieve the peace of the awakened and conscious soul". As the yogi reminds us, "No occult teaching is ever wasted-all bears fruit in its own good time". With this significant document of the New Thought movement back in print, now may be the time. Content : Lesson I. Light On The Path Lesson II. Some More Light On The Path Lesson III. Spiritual Consciousness Lesson IV. The Voice Of Silence Lesson V. Karma Yoga Lesson VI. Gnani Yoga Lesson VII. Bhakti Yoga Lesson VIII. Dharma Lesson IX. More About Dharma Lesson X. Riddle Of The Universe Lesson XI. Matter And Force Lesson XII. Mind And Spirit American writer WILLIAM WALKER ATKINSON (1862-1932)-aka Yogi Ramacharaka-was born in Baltimore and had built up a successful law practice in Pennsylvania before professional burnout led him to the religious New Thought movement. He served as editor of the popular magazine New Thought from 1901 to 1905, and as editor of the journal Advanced Thought from 1916 to 1919. He authored dozens of New Thought books-including The Philosophies and Religions of India, Arcane Formula or Mental Alchemy and Vril, or Vital Magnetism-under numerous pseudonyms, some of which are likely still unknown today.

10/2022

ActuaLitté

Beaux arts

La collection Courtauld. Le parti de l'impressionnisme

La Collection Courtauld. Un regard sur l'impressionnisme accompagne l'exposition majeure du printemps 2019 à la Fondation Louis Vuitton à Paris qui mettra en lumière l'industriel et mécène anglais Samuel Courtauld (1876-1947), l'un des plus importants collectionneurs du XXe siècle. Le catalogue et l'exposition présenteront son extraordinaire collection d'art impressionniste, qui n'a pas été vu à Paris depuis plus de soixante ans. Courtauld constitua l'une des plus importantes collections d'art impressionniste au monde. Au cours des années 1920, il rassembla un ensemble exceptionnel de tableaux de tous les plus importants peintres impressionnistes, du chef d'oeuvre de jeunesse de Renoir, La Loge, à la dernière grande toile de Manet, l'emblématique Un Bar aux Folies-Bergère. Sa collection comprenait également Nevermore, le grand nu tahitien de Gauguin, et l'un des plus célèbres tableaux de Van Gogh, Autoportrait à l'oreille bandée, dont ce sera la première présentation à Paris depuis l'exposition organisée en 1955 au musée de l'Orangerie. Occasion unique de découvrir quelques-unes des plus grandes peintures françaises de la fin du XIXe siècle et du tout début du XXe, l'exposition illustrera le rôle pionnier de Samuel Courtauld et son influence dans la reconnaissance de l'impressionnisme au Royaume-Uni. Tout particulièrement, il joua un rôle fondamental dans la reconnaissance de Cézanne et rassembla le plus grand ensemble d'oeuvres du peintre en Angleterre, dont la Montagne Sainte-Victoire au grand pin et l'une des cinq versions des célèbres Joueurs de cartes. Après une décennie consacrée à collectionner, il crée le Courtauld Institute of Art and Gallery à Londres auquel il fait don, en 1932, de la majorité de ses chefs-d'oeuvre. Le catalogue, richement illustré, sera l'occasion de publier le résultat de nouvelles recherches sur la personnalité de Samuel Courtauld, son goût, la formation de sa collection et son mécénat des arts en Angleterre. Il permettra une réévaluation de ses rapports avec les marchands et autres collectionneurs d'art impressionniste en Europe et aux Etats-Unis pendant l'Entre-Deux-Guerres. L'exposition réunira une centaine de pièces - essentiellement des peintures mais aussi des oeuvres graphiques-ayant toutes appartenu à Samuel Courtauld et majoritairement conservées à la Courtauld Gallery mais aussi dans différentes collections publiques et privées internationales. Chaque oeuvre aura une notice individuelle, accompagnée de détails et d'illustrations comparatives, afin de donner une idée de la richesse de cette collection sans pareil et pourtant encore méconnue.

02/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Sociologie du crime politique. L'être humain à l'époque de son inutilité

A partir des années 1980 Wolfgang Pohrt s’en prend dans de nombreux livres, articles de journaux et interventions publiques aux tendances antisémites et antiaméricaines de la nouvelle gauche allemande. Il attaque alors, entre autres, le mouvement pacifiste dans lequel il voit le représentant d’un nouveau nationalisme allemand décomplexé. En 1997 paraît un de ses livres les plus théoriques : Brothers in Crime. Le livre a pour sous-titre : L’être humain à l’époque de son inutilité. De l’origine des groupes, cliques, bandes, rackets et gangs. Pohrt y décrit le processus de dissolution de la société, depuis les débuts du capitalisme moderne et l’époque jusqu’au crime organisé moderne en passant par le capitalisme développé de l’époque de Georges Duroy, le héros du roman de Guy de Maupassant, Bel Ami. Le propos de Pohrt n’est pas que la société est de plus en plus minée par des bandes et par le crime organisé. La vérité singulière de la société capitaliste n’est pas que tout y est organisé en bandes, mais que tout paraît y être organisé en bandes. Certes, derrière cette apparence se cache la vieille contradiction entre le salariat et le capital. Mais on ne peut expliquer cette apparence que donne la société post-bourgeoise en renvoyant à la seule nature de la production capitaliste. L’observation sociologique selon laquelle des bandes se forment dans tous les domaines sociaux, la possibilité de décrire, d’une façon générale, des processus sociaux en termes de bandes et de formation de bandes, ainsi que le fait que l’individu est prêt à concevoir en termes de formation de bandes, non seulement lui-même, mais aussi ses rapports sociaux, tout cela n’est possible que sous certaines conditions. C’est seulement quand l’individu est atomisé et impuissant, quand il n’est donc plus capable, comme c’était la caractéristique de l’individu bourgeois, de façonner sa propre vie et son propre environnement, quand il ne peut plus se ménager un règne plus ou moins grand de liberté où il pourrait agir, c’est alors seulement que l’individu peut se fondre dans une bande. Depuis le début des années 2000, les prises de parole de Pohrt se font plus rares. Il y a quelques mois, il a publié un petit livre chez l’éditeur Tiamat ; son éditeur de toujours : Kapitalismus Forever (remarques sur la crise, la guerre, la révolution, l’évolution, le christianisme et l’islam).

08/2013

ActuaLitté

Impressionnisme

Achille Laugé. Le néo-impressionnisme dans la lumière du Sud

Du 24 juin au 30 octobre 2022, pour la première fois en Suisse, la Fondation de l'Hermitage consacre une grande rétrospective au peintre français Achille Laugé (1861-1944). Artiste rayonnant essentiellement dans la région de Carcassonne, Laugé fascine par son parcours solitaire au sein du mouvement néo- impressionniste. L'exposition, qui réunira près d'une centaine d'oeuvres et couvrira toute la carrière de Laugé, met en lumière l'originalité profonde de ce peintre du quotidien, mû par une sensibilité exceptionnelle. Eclosion du néo-impressionnisme Issu d'une famille paysanne, Laugé abandonne ses études de pharmacie et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Toulouse où il se lie avec Antoine Bourdelle, avant de poursuivre son apprentissage à Paris et de partager l'atelier d'Aristide Maillol. Au Salon des Indépendants de 1886, Laugé découvre le tableau manifeste de Georges Seurat, Un dimanche après-midi à l'Ile de la Grande-Jatte, véritable révélation. En 1890, de retour à Carcassonne, Laugé se convertit à la couleur pure divisée. Un artiste d'une rare sensibilité Seul devant l'éblouissante lumière méridionale, Laugé s'approprie, au gré de nombreuses expérimentations, la théorie des couleurs de Seurat et de Signac. Combinant les teintes de manière très personnelle, il réalise de somptueuses natures mortes où les bouquets de coquelicots et de marguerites voisinent avec les fruits mûrs et les branches d'amandiers en fleurs. Achille Laugé exprime cet " art de sensibilité émue " que relève son ami Bourdelle. Géométrie, perspective et lumière Tel Monet devant la cathédrale de Rouen, Laugé travaille sur des séries, représentant inlassablement la route qui mène à Cailhau, le village dans lequel il s'installe en 1895. Dans ces paysages rigoureusement construits, il s'attache à rendre les nuances de la lumière, le passage des saisons dans leurs plus infimes variations. Arpentant les chemins avec la " roulotte-atelier " qu'il a conçue pour travailler sur le motif, l'artiste crée des compositions au style épuré desquelles se dégagent un doux sentiment de tranquillité, un sens de la composition très géométrique et un goût prononcé pour le vide. La technique stricte qui caractérise ses portraits des années 1896 à 1899 va de pair avec la délicatesse qui imprègne l'oeuvre de Laugé. Vers 1905-1910, il assouplit sa touche, tout en continuant à utiliser une palette réduite aux couleurs pures. Les années 1920 et 1930 le voient passer les étés à Collioure, haut-lieu des coloristes du tournant de siècle. Laugé mourra en 1944, sans avoir jamais cessé de travailler, cultivant la singularité de sa palette et la liberté de sa touche résolument vibrante.

06/2022

ActuaLitté

Thèmes picturaux

Jean-Jacques Henner (1829-1905). La chair et l'idéal

Connu essentiellement pour ses nus féminins diaphanes aux longs cheveux roux, le peintre Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'objet d'une grande rétrospective au musée des Beaux-Arts de Strasbourg. A cette occasion est publiée la première monographie de cet artiste inclassable à l'oeuvre éminemment poétique. Le musée des Beaux-Arts de Strasbourg rend hommage au peintre alsacien Jean-Jacques Henner à travers une rétrospective ambitieuse, riche d'environ 90 tableaux et 40 oeuvres graphiques, réalisée en partenariat avec le musée national Jean-Jacques Henner (Paris). D'origine alsacienne et très marqué par ses séjours en Italie, Jean-Jacques Henner (1829-1905) fait l'essentiel de sa carrière à Paris où il est notamment réputé en tant que portraitiste. Peintre inclassable, il fréquente pourtant nombre des artistes de son époque - tant les partisans d'un certain académisme que ceux en quête d'avant-garde - tels que Puvis de Chavanne, Manet ou encore Degas. Reconnu et apprécié de son vivant, il expose régulièrement au Salon dans les dernières décennies du XIXe siècle. Après avoir été quelque peu délaissé par l'histoire de l'art, il a été récemment redécouvert par le grand public, notamment grâce à l'exposition " Roux ! De Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel ", qui s'est tenue au musée Henner à Paris en 2019. En effet, Henner a peint de façon récurrente des nus féminins diaphanes arborant de longues chevelures rousses et s'il est aujourd'hui davantage connu pour ce motif de prédilection, il s'est aussi intéressé de près à la peinture religieuse, au paysage et surtout à l'art du portrait. L'ouvrage qui accompagne cette rétrospective est la première monographie d'envergure consacrée à cet artiste. A destination d'un public large et abondamment illustrée, elle comporte une quinzaine d'essais rédigés par des spécialistes du peintre et de la période, permettant ainsi d'englober de nombreux aspects : remise en contexte et éléments biographiques, choix des sujets peints, liens avec les différents mouvements artistiques et la vie culturelle parisienne de l'époque, ainsi que des détails sur sa technique ou encore ses modèles. Ces articles seront complétés par des notices portant sur des oeuvres spécifiques, offrant ainsi plusieurs niveaux de lecture et donc plusieurs portes d'entrée dans le sujet. Le lectorat déjà familier de l'époque trouvera de quoi enrichir ses connaissances tandis que les novices disposeront de divers niveaux de textes en fonction de leurs intérêts pour découvrir l'oeuvre de Henner.

10/2021

ActuaLitté

Non classé

Ingres

Il est des livres de critique qui sont comme un apport versé aux oeuvres. Le lecteur y devine le parti-pris d'une sensibilité? ; il comprend que l'auteur y manifeste sa vision singulière et que celle-ci instille dans les tableaux un principe insistant, retient et accentue certaines de leurs tendances, dépose à leur surface le glacis d'un regard. Mais cette vision est si persuasive, elle se glisse si harmonieusement parmi les formes de la peinture, les épouse si bien et les sublime à un tel degré, en un propos qui a pour lui, plus encore que la conformité d'une description, la vérité d'une écriture - on pardonne à l'auteur cette sorte de partialité, et même on lui en est reconnaissant. L'Ingres de Gaëtan Picon est de ces livres-là. Parue en 1967 chez Skira, cette monographie pro-clame sans ambages le "? génie ? " d'Ingres ? : génie précoce et immédiat, génie durable, comme soustrait aux atteintes du temps - mais aussi bien, génie faillible, inégal, qui aurait laissé derrière lui, à côté de portraits et de compositions "? naturellement ? " infaillibles, des oeuvres "? douteuses ? ", des échecs. Or cette inconstance, nous dit Picon, loin de parler de façon univoque en défaveur de l'oeuvre, nous conduit en son coeur ? : "? Si Ingres est un sujet privilégié, c'est que parler de lui nous imposant à la fois la perspective du constat et celle du jugement, nous sommes ramenés à cette vérité aujourd'hui assez méconnue que la cohérence de l'oeuvre, constatée et décrite comme système et nature, n'est rien d'autre que la réussite aléatoire d'une aventure. ? " Cette "? aventure ? " - l'intrigue de ce roman de critique, pour ainsi dire - serait celle d'un regard épris à un point tel de la beauté de la "? nature ? ", de la beauté antique, qu'il retire tous ses modèles du drame de l'histoire, du passage du temps, de la "? combustion de l'espace ? ", afin de les figer, avec une minutie égale en chaque endroit du tableau, dans des compositions que ne traverse pas le souffle de la vie ? : "? Chaque chose ne resplendit que séparée, ensevelie dans sa forme. ? " Principe d'éternité par lequel Ingres immortalise, ou principe mortifère qui tue en voulant conserver. En l'énonçant, Gäetan Picon précise le statut de l'oeuvre en son siècle ? : contemporaine de celle de Delacroix, Courbet, Manet, elle apparaît pourtant dans une solitude absolue ? : "? Nul ne répond à Ingres, et il ne répond à personne ? : il n'est pas là? ".

11/2021

ActuaLitté

Monographies

Van Gogh. L'art plus grand

Aujourd'hui mondialement connu, Vincent Van Gogh reste dans l'histoire de l'art l'exemple même du peintre maudit. Mais s'il n'était pas celui que l'on croit ? Car derrière la légende de l'artiste incompris et tourmenté se tient un peintre formé auprès de maîtres hollandais, influencé par François Millet et Edouard Manet, qui séjourne à Anvers, débarque à Paris rejoindre son frère Theo, part à Arles chercher l'éblouissement de la couleur, passe par Saint-Rémy-de Provence, pour enfin vivre une dernière période à Auvers-sur-Oise. Et c'est à travers ces différentes villes emblématiques de sa vie et de son évolution artistique que cet ouvrage choisit d'analyser la frénésie créatrice d'un peintre, dont la légende, toujours vivace et trompeuse, empêche aujourd'hui encore de bien connaître. Un peintre qui témoigne d'une culture littéraire et artistique immense, travaille sans relâche, s'attaquant à tous les sujets, de la nature morte à l'autoportrait jusqu'aux paysages incandescents de la Provence, parsemés de tournesols lumineux, d'amandiers en fleur et d'oliviers argentés. Sans oublier ses derniers mois à Auvers-sur-Oise, une période marquée par un véritable renouveau artistique et la production de quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre. En un peu moins de dix ans d'une activité intense et déterminée, Van Gogh, que rien pourtant ne prédestinait à devenir peintre - lui qui voulait, comme son père, devenir pasteur -, laisse près de neuf cents tableaux et une correspondance d'une richesse inouïe, et s'impose comme l'une des figures majeures du postimpressionnisme, l'un des précurseurs de l'art moderne. La collection L'Art plus grand Cette collection propose une découverte des plus grands artistes de l'histoire de l'art, présentée dans une reliure luxueuse et inédite : composée d'une couverture en vraie toile imprimée dont le motif se prolonge en un jaspage harmonieux, elle crée ainsi une illusion visuelle enveloppante qui donne au livre son caractère précieux et unique. En plus d'une soixantaine d'oeuvres majeures d'un peintre, l'ouvrage reproduit six de ses chefs-d'oeuvre incontournables sous forme de dépliants, qui se déploient en largeur ou en hauteur. Accompagnés d'une notice détaillée, ils permettent de voir l'oeuvre en grand, d'en observer les moindres détails, de s'immerger dans la texture de la matière et dans la touche picturale. Cet ouvrage consacré à Van Gogh propose les six dépliants suivants : Le Semeur, juin 1888 Les Tournesols, été 1888 Les Iris, 1889 La Nuit étoilée, juin 1889 Autoportrait, été 1889 Amandier en fleur, février 1890

10/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française Novembre 1951 : Hommage à André Gide

Jean Schlumberger, Tout comme on avait rouvert...Hommages de l'étranger : Thomas Mann, Témoignage Ernst Robert Curtius, Amitié de Gide Hermann Hesse, Souvenirs d'André Gide Ernst Jünger, André Gide Ernst Jirgal, Elégie de Gide Archibald Mac Leish, Dans les grandes générations...John Steinbeck, Un grand romancier de notre temps Justin O'Brien, Deviens qui tu es Irwin Edmon, Entre tant d'écrivains...Raymond Mortimer, Lettre Dorothy Strachey Bussy, Quelques souvenirs Enid Starkie, A Oxford Blaise Allan, André Gide et Neuchâtel Taha Hussein, Ce grand don de conversation et d'amitié...Ennio Francia, Nous, qui étions prêts à le repousser...Giacomo Antonini, André Gide et l'Italie Emilio Cecchi, Contre certains malentendus Gianna Manzini, Sur une photographie des obsèques d'André Gide Giuseppe Ungaretti, A Rome Gide dans les Lettres : Saint-John Perse, Face aux Lettres françaises (1909) Marcel Arland, Gide reste présent Jean Cocteau, On ne peut se permettre...Paul Léautaud, Une certaine grandeur...R M Albérès, Gide considéré comme esthète André Ruyters, Unité de Gide François Mauriac, Les catholiques autour d'André Gide Jean Grenier, Le problème de l'expression Henri Mondor, Premier tournant André Julien, Les Faux Monnayeurs et l'art du roman Marc Beigbeder, La grande force d'André Gide Robert Mallet, L'équilibre dans le doute Henri Thomas, La leçon difficile Jacques Brenner, Reconnaissance Jean Paulhan, La mort de Gide n'a pas été si mal accueillie André Gide tel que je l'ai vu : Maria Van Rysselberghe, Depuis que vous n'êtes plus...Dominique Drouin, 1904-1914 Roger Martin du Gard, Notes (1913-1951) Jean Giono, Lundi André Chamson, En reste avec André Gide Albert Camus, Rencontres avec André Gide Julien Green, Rencontres Pierre Mac Orlan, André Gide et Melun Albert-Marie Schmidt, A Pontigny Louis Guilloux, D'un voyage en U R S S Robert Levesque, Le compagnon de voyage Léon Pierre-Quint, Un entretien avec André Gide Pierre Sichel, Portrait d'un portrait Henri Bosco, Trois rencontres Denis de Rougemont, Un complot de protestants Monique Saint-Hélier, Deux visages d'André Walter Etiemble, Avec Gide en Egypte Claude Mahias, Instants Richard Heyd, Révérence parler Béatrix Beck, La sortie du tunnel Jean Lambert, Il y a un an Yvonne Davet, Le plus irremplaçable des êtres...Jean Delay, Dernières années Textes inédits : André Gide, Pages - A propos de La Symphonie pastorale Dominique Drouin, >«C'est en 1890, dans l'appartement qu'il partageait avec son frère rue Vineuse...»André Gide, Lettres d'Italie à Marcel Drouin - Quelques lettres à Paul Valéry Paul Valéry, Quelques réponses à André Gide André Gide, Deux fragments de Et nunc manet in te

10/1990

ActuaLitté

Ethnologie

Quel devenir pour les pygmées à l'orée du XXIe siècle ?

Le titre de ce livre très important est la fois une question, une proposition de bilan prospectif, un appel à un regard en arrière et a une introspection. Ce n'est pas le moindre des mérites de ce livre courageux que de rappeler ce qui devrait être le savoir de base, depuis trois-quarts de siècle que des chercheurs ont consacré leur vie à la connaissance de celle Afrique centrale, sans réussir à effacer ces lieux communs néfastes. Ce qui nous frappe, et ce livre le rapporte, c'est la banalité des projets concernant les Pygmées, et leur inquiétante uniformité. Ils sont tous faits sur le même modèle. Ce qui us choque, c'est que tous ces programmes sont importés de l'extérieur du groupe : les Pygmées 'ont pas le choix, on pense a leur place, pour leur bien. Et quiconque est familier de ces communautés verra avec consternation qu'elles sont prises entre deux feux : d'une part, le développement et les transformations économiques, avec son cortège d'exploitations forestières, de mines, de plantations de cultures de rente qui amputent le terroir de vie des Pygmées, et de l'autre, paradoxalement, la création d'aires protégées qui a le même effet, empêcher les hommes, Pygmées compris, d'en utiliser librement les ressources qui sont pourtant une base de leur existence. Ce livre est exceptionnel, et il faut en féliciter les contributeurs et directeurs. Ce n'est pas encore un livre de synthèse académique destiné aux étudiants ou aux chercheurs. Il est è l'image du monde contemporain, il ne véhicule pas des images mythiques surannées ; il se confronte è la réalité crue et actuelle. Surtout, il associe la parole des Occidentaux à celle des Africains, et à celle des Pygmées eux-mimes. Sans aucune concession au sérieux scientifique, ce livre fait un réel effort d'écriture délibérément non académique pour être lu par tous. C'est un ouvrage de diffusion, qui est un véritable manifeste politique. Et notre souhait est que, en effet, les décideurs politiques le lisent, puisqu'il leur est destiné. Il est impératif que soient reconnues la diversité culturelle des "Pygmées", la complexité de leur histoire et des situations qu'ils affrontent, pour qu'enfin ils aient droit a la parole, à la dignité et au libre choix de leur futur. C'est tout le but de cet ouvrage. Extraits de la préface de Serge Bahuchet, directeur du laboratoire Eco-Anthropologie et Ethnobiologie au CNRS, il a publié de très nombreux ouvrages sur les Pygmées d'Afrique centrale.

01/2019

ActuaLitté

Travail social

Deux mots pour te dire...

Lorsqu'ils revinrent à la vie civile, les prisonniers de guerre subirent l'indifférence des populations. Les civils avaient eux-mêmes beaucoup souffert. Ils avaient enduré des bombardements, connu des deuils, supporté des privations, ce qui, sans doute, les porta à banaliser le sort de ces soldats. Ils oubliaient que ces rescapés avaient totalement été privés de liberté, ce qui n'était tout de même pas le cas des civils. L'existence des camps de concentration et d'extermination contribua également à minimiser les épreuves de ces prisonniers. Aujourd'hui encore, leur destin ne suscite pas le même intérêt que celui des déportés d'Auschwitz ou de Buchenwald. Certaines personnes ignorent même l'existence des stalags et des oflags qu'elles confondent avec l'univers concentrationnaire. Il paraît donc important de rappeler ce que fut la vie de ces hommes en prenant appui sur des lettres qui, en dépit de la censure, témoignent de leur existence au sein de ces camps. Ces courriers décrivent leur vie quotidienne ; ils expriment leurs espoirs, font partager leurs angoisses et, parfois, les bons moments passés entre camarades. Une lecture entre les lignes permettra de deviner ce qu'ils ne peuvent ou n'osent exprimer. Capturés pour la plupart durant la débâcle de juin 1940, ces soldats provenaient de toutes les régions de France et étaient issus de tous milieux. La plupart avaient entre vingt et quarante ans - l'âge moyen étant d'à peu près trente ans - et plus de la moitié étaient mariés et pères de famille. Ils se distinguèrent du reste des Français de l'époque par le fait qu'ils côtoyèrent longuement l'ennemi, qu'il fût civil ou militaire. Ils furent obligés de travailler chez les Allemands, pour eux et avec eux, dans des kommandos. Ils se retrouvèrent ainsi dans des fermes, des magasins, des ateliers, des mines et des usines. Les rapports qu'ils entretenaient avec l'ennemi n'étaient pas toujours ceux que l'on pourrait imaginer. Certains tentèrent de s'évader, d'autres collaborèrent et d'autres encore pratiquèrent une sorte d'inertie, semblant prendre leur mal en patience. Des mouvements de résistance se développèrent au sein même des camps. Les prisonniers de guerre qui écrivirent ces lettres font partie des quelque 1 800 000 soldats français qui ont été faits prisonniers en 1940. 1 600 000 furent emprisonnés en Allemagne et environ 1 000 000 le demeurèrent pendant cinq ans. Cet ouvrage a obtenu le "Prix Témoignages et correspondances 2015" du Cercle Littéraire Catherine de Médicis.

04/2022

ActuaLitté

Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

ActuaLitté

Religion

Zokoué. L’homme et l’oeuvre

Isaac Zokoué (1944-2014) a marqué le christianisme contemporain africain par sa personnalité. Dans cet ouvrage, une dizaine de contributeurs rendent hommage à ce responsable d'église qui a oeuvré en Afrique pendant plus de 45 ans, en tant qu'éducateur, pasteur, formateur, théologien et organisateur. Le lecteur comprendra à travers les écrits des contributeurs qu'Isaac Zokoué a collaboré avec plusieurs responsables d'églises de divers caractères et de diverses dénominations. Son impact va au-delà de l'Eglise, car il a aidé des responsables politiques au rétablissement de la stabilité politique et de la paix sociale dans son pays, comme un envoyé de Dieu. Isaac Zokoué n'était pas une forte personnalité qui influence, mais une grande personnalité qui inspire les jeunes et les moins jeunes. Par ses écrits et ses enseignements, il pourra produire d'autres "Zokoué" dans l'avenir. Les contributeurs souhaitaient transmettre et partager ce qu'ils ont appris d'Isaac Zokoué afin que la génération actuelle et les générations futures puissent apprendre du modèle qu'il a laissé. Quelle force ce livre ! Les témoignages poignants des contributeurs sur la vie et le ministère de Zokoué constituent une ressource inestimable, une mine. Ce livre est une invitation à la réflexion sur la vie et sur ce qu'on en fait, par rapport à notre amour pour Dieu, à notre service pour lui et pour le prochain. Il inspire, encourage, défie le lecteur. Je l'ai lu dans un esprit de méditation, de prière et de reconnaissance à Dieu pour la vie de son serviteur, et pour toutes les bénédictions reçues de lui. Daniel K. Bourdanné Docteur en biologie, spécialiste des mille-pattes, Secrétaire régional des GBUAF de 1995 à 2007, Secrétaire général de l'IFES de 2007 à 2019 Zokoué fut pour toute la génération après lui, un pasteur, un mentor, un enseignant, un éducateur et un maître qui a fait beaucoup de disciples. Il fut un ami et un coach pour ceux de sa génération. Tous le considèrent comme référence et grand théologien. Il nous semble que le professeur Pohor (2016) a trouvé le meilleur symbole pour le qualifier : "Ce monument théologique, promu à la gloire céleste". Zokoué est un monument théologique pour l'Afrique francophone. Augustin Cossi Ahoga Docteur en théologie, spécialisé en religion traditionnelle africaine (RTA), Secrétaire régional des GBUAF de 2007 à 2019

05/2020

ActuaLitté

Beaux arts

Eric Manigaud. La mélancolie des vaincus, Edition bilingue français-anglais

L'exposition sera accompagnée d'un livre d'artiste édité en français et anglais. Cet ouvrage sera le résultat d'une forme hybride entre un livre d'artiste et un catalogue d'exposition. Trois textes viennent approfondir l'oeuvre d'Eric Manigaud — rapprochant l'ouvrage des catalogues d'expositions traditionnellement conçus — tandis que le cahier d'images inclura un travail graphique et une présentation inédite des oeuvres de Manigaud — le rapprochant ainsi d'un livre d'artiste. Né en 1971 à Paris Vit et travaille à Saint-Etienne. Agrégé d'arts plastiques, Eric Manigaud, en historien, exhume les premières photographies scientifiques témoignant d'un passé refoulé (première guerre mondiale etc) et se propose d'en révéler la part d'ombre par l'usage du crayon et du graphite, en dessinateur. Si l'artiste au moyen d'une projection par la lanterne magique s'emploie à calquer son dessin sur la photographie, favorisant ainsi, par cette représentation à première vue mimétique, une certaine confusion des mediums, son entreprise de création n'est pas réductible à une simple opération de retranscription. Par le recours à la mine de plomb, il renforce l'effet de réel, conférant ainsi une certaine densité à l'ombre et offrant ainsi à ces individus l'épaisseur leur permettant de prendre corps. Mais par cette technique et le geste qui lui est associé, il esquisse aussi les contours vacillants de l'ombre, tentant de figurer un espace transitoire entre lumière et obscurité, vie et mort, la figuration de ces individus qui semblent dans un entre-deux ontologique confine ainsi à l'irréel. De ces images caractérisées par l'objectivité de la capture photographique, il fait émerger, en portraiturant mutilés de guerre, individus malades, internés, la subjectivité. Il propose au regardeur de reconsidérer ces individus dont la défiguration tient surtout au filtre déformant que l'on appose sur eux. Cette mise à distance induite par un sentiment d'étrangeté se mue en un mouvement de recul propice à la prise de conscience de notre intolérance vis à vis de ce que l'on considère comme une déviance à la norme. Eric Manigaud met ainsi au jour la part d'ombre de notre humanité en faisant de ces âmes sondées au moyen de ses dessins un miroir qu'elle se tend à elle-même.

01/2021

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Experience intemporelle. Carnets et textes littéraires inédits, 1946-1985

Depuis de nombreuses années, les psychothérapeutes savaient que Laura Perls était intensément impliquée dans le développement de ce qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de 'gestalt-thérapie', bien que ce soit son mari, Frederick Perls, qui soit officiellement l'auteur des textes fondateurs. Les publications professionnelles propres de Laura Perls sont succinctes et appréciées, mais ne sont pas nombreuses. Le présent recueil, qui contient les écrits de Laura Perls jusqu'ici inédits, y compris son journal, des lettres, des poèmes, des traductions, des nouvelles, des notes préparatoires pour des conférences ou des publications, offre une perspective très personnelle sur l'une des fondatrices de la gestalt-thérapie. La grande interview que Daniel Rosenblatt avait menée avec Laura Perls en 1972 est publiée ici pour la première fois et complète ses textes littéraires ; elle apporte des informations d'un très grand intérêt. L'histoire de Laura Perls s'étend sur deux guerres mondiales, la fuite devant la persécution nazie, la vie sur trois continents et bien d'autres nouveaux débuts. En plus des oeuvres que l'on connaissait déjà, ces textes littéraires reflètent l'émergence des femmes dans la vie publique et professionnelle au cours du XXe siècle en offrant au lecteur un aperçu sur cette période et sur l'influence d'une femme sur le développement d'une école majeure de la Psychologie Humaniste. Le riche arrière-plan culturel dont Laura Perls avait bénéficié et les auteurs qui l'ont inspirée trouvent leur résonance dans ses textes littéraires, une mine de réflexions personnelles au fil des années qui courent de 1946 à 1985. En outre, on trouvera ici une vue générale de sa vie, une description de ses contributions théoriques et pratiques aux origines et au développement de la gestalt-thérapie, une mise à jour de l'héritage qu'elle a laissé à la gestalt-thérapie Laura Perls était connue pour avoir permis au New York Institute for Gestalt Therapy d'être une communauté d'enseignement solide et importante. Pendant des décennies, elle a été la gardienne de la flamme de cet Institut fondateur. Bien connue pour ses conceptions du contact et du soutien, pour l'utilisation créative des expérimentations et l'utilisation productive de l'embarras, les textes littéraires de Laura Perls sont finalement disponibles ici.

04/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Delacroix étude sur un Christ en croix

L'auteur de cette étude, Zachary C. Xintaras, est convaincu que Le Christ en croix sur panneau qu'il a vu dans une collection privée est celui cité par Eugène Delacroix dans une liste manuscrite trouvée dans un cahier de voyage en Afrique (Chantilly, Musée Condé, MS 300, folio 161). A. Robaut le mentionne dans son inventaire au n°1699 sans référence à sa source le datant de 1840 et précisant qu'il appartenait à M. Dumas père. Tout ceci est inexact, comme le prouve l'ensemble des documents recueillis qui seront dévoilés dans cet ouvrage. Le tableau ne figure dans aucun inventaire des oeuvres de Delacroix. Dans cette étude, après un descriptif du panneau retrouvé, l'auteur trace l'historique du sujet et indique les points communs et les modifications par rapport au tableau de Rubens Le Christ en croix - Recommandant sa mère à St Jean. Ce tableau perdu nous est connu grâce à la gravure de Jacob Neeffs. L'auteur examine aussi 19 détails qui caractérisent l'oeuvre et découvre un phénomène unique dans l'Histoire de la Peinture concernant la représentation du Christ sur la croix. Il s'agit du fait que l'artiste montre le Christ vivant avec corps entaché de sang. Pour commettre cet anachronisme et le répéter quatre fois Delacroix a certainement été influencé par le Christ en croix sculpté par son ami Auguste Préault (cf. Journal, Plon, 1996, p. 132). Une autre caractéristique, unique je crois chez Delacroix à son époque, est sa pratique de mettre un "clair" sur le bout de nez. Dans notre panneau, il le répète cinq fois. Le tableau retrouvé présente le Christ avec un corps éblouissant de lumière et agonisant sur la croix. Depuis sa première peinture religieuse (Le Christ devant Caïphe, 1818) jusqu'à sa dernière (Tobie et l'Ange, 1863), Delacroix a peint plus de 150 pièces religieuses sans compter 50 projets inexécutés. C'est dans la Bible qu'il a trouvé une mine inépuisable de sujets pour stimuler son imagination (cf. Journal, p. 75). Dans un prochain livre l'auteur présentera ses réflexions concernant Delacroix et la Religion. Au terme de cette longue recherche, il n'hésite pas à nommer Delacroix peintre - prédicateur, vocation à laquelle il a cru dans sa jeunesse. (cf.Journal, p.427)

11/2017

ActuaLitté

Epistémologie

La fabrique du progrès. Scientisme, système technicien et capitalisme vert

"Dans les faits, ma scolarité et mon environnement professionnel de médecin m'ont surtout appris à connaître et à comprendre le fonctionnement d'un certain champ scientifique. Ils m'ont alors incidemment offert le recul nécessaire pour le critiquer. C'est ainsi que, partout où me menaient mes études et mes recherches dans la littérature scientifique, je me trouvais face aux limites des connaissances, face à l'abîme de l'ignorance. La guérison de ce vertige anxiogène, de ce sentiment de finitude, passa par une étude autodidacte de la philosophie des sciences, discipline faisant tant défaut aux filières scientifiques. Cette prise de recul épistémologique prit ensuite une dimension politique, tant l'injustice de l'accaparement du prestige de "sachant" par une élite minoritaire me révulsait. Le regard critique que je porte sur mon domaine de compétence – la médecine –, dans lequel sont constamment mobilisés des arguments d'autorité, me causa un certain malaise face à ma légitimité "d'expert de la santé". Dans un monde fait d'incertitudes et de polémiques, je concevais cette légitimité comme intrinsèquement branlante pour la médecine. Ce malaise me questionna sur le bien-fondé et la partialité d'autres domaines de prétendue expertise, et aboutit à une remise en cause de la dérive techno­cratique déterminante de notre société, dans laquelle des "spécialistes" monopolisent le débat public. Ma soif de lecture m'a permis alors d'épancher le fossé qui m'empêchait cette réflexion libre, par-delà les chasses gardées d'intellectuels et de scientifiques ayant tendance à sanctuariser leurs domaines de savoir et à entériner les cadres réflexifs de leurs disciplines dogmatiques. Pourtant, les sciences ne pourront être mises au service de la collectivité qu'à la condition d'être comprises dans leurs logiques et leurs limites. Elles doivent être sorties de leur essentialisation en les réintégrant dans leurs multiples déterminismes – notamment sociaux – et enfin chassées de domaines qu'elles occupent illégitimement, notamment ceux de la politique et de la philosophie." Arthur Guerber est un jeune médecin à Lyon. Marqué par la culture libertaire et passionné d'épistémologie, de philosophie et de sociologie des techniques, il s'est plongé pendant deux ans dans une large littérature afin d'affiner toutes ses interrogations intimes et les réflexions collectives sur les déterminants de la "fabrication" des savoirs. Au fil du temps, questionnant le concept de progrès, ses recherches se sont concrétisées dans ce livre, constituant ainsi une mine pour poursuivre la discussion.

06/2022

ActuaLitté

Littérature française

Je hais les dimanches

Je hais les dimanches chantait Juliette Gréco. Cette formule, Hervé Bellec la chantonne quasiment chaque fin de semaine. Quelle journée étrange que le dimanche ! Que faire qui puisse la rendre belle, ou drôle, ou singulière ? 52 chroniques, comme les 52 dimanches de l'année. Et Hervé Bellec nous trimballe de promenade en dîner de famille, de souvenirs sensibles à des scènes épiques, et aussi, parfois, d'une femme à une autre... Il nous dévoile des récits personnels mais dans lesquels tout un chacun se retrouvera, pour le meilleur... et pour le pire ! Extrait : Des années durant, observant depuis ma fenêtre le manège des cyclistes, je ne pouvais m'empêcher de ressentir le plus profond mépris envers ces sportifs du dimanche qui s'imposaient de leur plein gré de tels châtiments. Mon petit blanc dominical à portée de lèvres, je ricanais méchamment tout en tirant sur la première clope de la journée. C'était la belle vie. Jusqu'au jour où un abruti de cardiologue est venu tout gâcher en me disant l'air sinistre que s'il avait juste un conseil à me donner, eu égard à mes antécédents, ça serait d'y aller mollo mollo. "Quels antécédents ?" Il a débranché une à une les électrodes pincées sur ma peau. "Vous savez très bien de quoi je veux parler !" Et de me dresser une liste d'interdits aussi longue que le cahier des charges d'un salafiste. J'ai sursauté : "Les cacahuètes aussi ?" Il a hoché la tête et m'a pétri le ventre la mine navrée avant d'ajouter sans finir sa phrase qu'avec un peu d'exercice... C'est ainsi que j'ai acheté un vélo idiot. Un vélo idiot, c'est une bicyclette sans roue qui avance dans le vide, ou plutôt qui n'avance pas. On a beau suer comme un haleur de la Volga, on ne bouge pas d'un pouce. En résumé, on pédale dans la choucroute. Et c'est ainsi que chaque dimanche que Dieu fait, j'exécute ma petite heure de surplace tout en regardant à la télé les épreuves de biathlon. Moi aussi, j'ignorais jusqu'à ce jour ce qu'était le biathlon, je pensais que c'était un médicament contre les remontées gastriques. A présent, je sais.

03/2015

ActuaLitté

Voile

50 problèmes & solutions

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions ! Ce grand succès des Hors-série du magazine de Voiles et voiliers, est consacré aux différents soucis qui peuvent survenir en croisière. Depuis les difficultés intervenant lors d'une manoeuvre jusqu'aux pannes de moteur, en passant par les avaries sur la coque, les voiles ou le gréement. Des ennuis les plus bénins ou les plus triviaux, comme les toilettes bouchées, l'écoute qui surpatte, ou la panne sèche, aux plus préoccupants tels la voie d'eau, le démâtage ou la rupture de gouvernail. De l'imprévisible comme la panne de guindeau à l'impondérable qui s'est déjà produit et se reproduira, comme un mouillage qui chasse. Certaines avaries complexes ou rédhibitoires requièrent l'intervention d'un professionnel, ont été écartées. Les 50 problèmes ici recensés sont de ceux qu'un équipage doit pouvoir résoudre avec les moyens du bord, un peu de savoir-faire, de sens marin et de méthode. Les solutions proposées ne sont pas théoriques, elles ont été validées par l'expérience de la rédaction de Voiles et Voiliers, par celles des lecteurs qui racontent leurs fortunes de mer dans la rubrique "Ca vous est arrivé" du magazine, et par les tests que nous avons réalisés sur l'eau, avec la collaboration des Glénans, qui a mis à notre disposition du matériel et plusieurs bateaux pour simuler des avaries ou valider des solutions. La contribution des Glénans ne s'est pas limitée à une aide logistique. Parce qu'ils forment en toutes saisons des milliers de stagiaires lors de navigations dont le programme va du cabotage à la traversée océanique, parce que leurs bateaux en voient de toutes les couleurs, les responsables du secteur croisière et les personnes en charge de la maintenance des trente croiseurs de Concarneau ont fournis une mine de renseignements, de conseils et de retours d'expériences. Les techniques et les méthodes proposées au fil des pages ne prétendent pas à l'exhaustivité, il existe parfois des alternatives ou des variantes, mais elles sont éprouvées. Elles vous seront utiles, dans votre pratique quotidienne de la voile, ou lorsque surviendra l'imprévu. Le pire n'est pas toujours sûr, et les croisières ne sont évidemment pas des litanies d'avaries ou d'ennuis. Mais la meilleure manière de naviguer serein est précisément d'anticiper et d'être prêt à réagir lorsque surviennent les pépins.

06/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire de Chartres. Tome 1, Des origines au XIVe siècle

L'ouvrage que je donne au public est le fruit de huit années d'études. A peine arrivé à Chartres, j'ai voulu connaître son histoire et j'ai feuilleté ses historiens. Je cherchais la cité, la commune je trouvais partout la cathédrale et le Chapitre. Je me suis demandé si les archives de ce pays se taisaient complètement sur son passé municipal ; je les ai consultées, et une mine inexplorée s'est ouverte à mes yeux. J'en ai conclu que l'histoire de Chartres restait à faire. J'ai pensé que je devais, autant que possible, circonscrire mon récit aux murs de la cité, et qu'en écrivant une monographie, il était de mon devoir de me défier de cette tendance de quelques-uns de mes devanciers à sortir des bornes de leur sujet pour aborder le champ des hypothèses de l'histoire générale ; en un mot, il m'a semblé que je ne devais pas faire une histoire de France à propos de Chartres. J'ai emprunté les divisions de mon travail aux faits principaux de l'histoire locale ; j'ai cherché à conduire de front les hommes et les choses, de manière à offrir à mes lecteurs un tableau animé et vrai de la vie de Chartres à chaque siècle ; lorsque j'ai jugé que certaines matières exigeaient quelque développement, je les ai traitées à fond dans des chapitres particuliers, après en avoir fait incidemment usage dans le corps du récit. Sans prétendre avoir fait mieux que mes devanciers, je puis affirmer que j'ai fait autrement. J'ai travaillé avec l'intime conviction que, pour être goûté, l'auteur d'une histoire locale doit être consciencieux, exact, exempt de froideur comme de pédantisme ; qu'il ne lui est pas permis de négliger les sources même les plus arides ; que son mérite gît presque tout entier dans le classement judicieux des documents dont il fait usage. Si je ne réussis pas, je ne devrai m'en prendre qu'à mon inhabileté, car les matériaux ne m'ont pas manqué ; sans parler de l'ample récolte que m'ont fournie les archives du département, de l'Hôtel-Dieu et de la Mairie. Que les Chartrains lisent mon livre, et s'ils y trouvent leur histoire nationale, mon labeur sera largement payé ! .. (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1854).

06/2019

ActuaLitté

Policiers historiques

Le mystère des origines Tome 1 : Une mort de trop

France, Lyon : Nicolas Hengen est un journaliste lyonnais célèbre et reconnu. De mystérieux commanditaires l’ont engagé à prix d’or pour réaliser des reportages sur un mouvement politique en pleine ascension : le MEFE. Ce tout nouveau parti aux puissants moyens, prône l’instauration d’une Europe Fédérale des Ethnies, et dénonce les dérives mafieuses et l’institutionnalisation de la magouille, de l’affairisme et de la corruption qui dévorent la France et l’Europe. Région lyonnaise, col du Pilon : Nicolas assiste, bien involontairement, au meurtre d’un très étrange prêtre. Flairant le scoop, Hengen tente de découvrir son passé. Mais il est victime, à son tour, d’un attentat au siège de son journal, à Meyzieu. Il en réchappe par miracle. Dans le Beaujolais : Des hommes puissants et influents réunis autour du Député-Maire Édouard Guillot, pour certains au- dessus des lois, s’intéressent tout à coup à lui, lui proposant des ponts d’or en échange de... Mais de quoi au juste ? Qu’est-ce que ce prêtre pouvait bien détenir, ou connaître, de si extraordinaire, qui justifie un tel déploiement de moyens financiers et mobilise autant de gens si importants et terriblement déterminés à le récupérer ? États-Unis siège de la CIA : Quels liens unissent la CIA et le Vatican ? Quel pacte lie étroitement le MEFE, les Templiers, et la si mystérieuse Confrérie de Saint-Gall, société secrète millénaire ? Quel rapport a-t-elle avec Godefroy de Bouillon et les Croisades ? Jésus et le mystère de sa mort ? La dynastie des Habsbourg et Clovis ? Pourquoi des phénomènes inexpliqués apparaissent-ils à ce moment précis ? Est-ce en rapport avec la déliquescence aggravée qui mine la civilisation Occidentale ? Et, surtout, qu’est-ce qui relie la Palestine de Jésus et de l’époque romaine avec Rennes-le-Château ? Lyon, Hôtel Sofitel : Invité par un mystérieux personnage qui semble tout savoir, Nicolas va enfin comprendre qu’il est au cœur d’une lutte souterraine, implacable, dans laquelle tous les coups sont permis. De France, en passant par l’Italie, la Suisse et les USA, Hengen se voit alors entraîné dans une aventure qui va l’emmener jusqu’aux origines mêmes de l’Homme ! Mais n’y aurait-il pas quelque chose de plus terrifiant encore ?

09/2023