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Le parfum d'Irak

Extraits

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Lecture 6-9 ans

L'envol

Sylvain s'installe avec ses parents près de chez son cousin Soïg à Perros-Guirec. Il grandit au milieu d'une faune et d'une flore particulièrement riches, qui le sensibilise à l'environnement et au respect de la vie animale. Avec, en fin d'ouvrage, des informations sur la Ligue pour la protection des oiseaux, les dunes sous-marines et les espèces protégées.

01/2021

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Histoire de France

La société du haut Moyen Age VIe-IXe siècle

Entre la société antique et la société féodale, existe-t-il une société du haut Moyen Age ? On oppose généralement les sociétés " étatiques " du sud de l'Europe, qui se sont développées dans les cadres de l'ancien empire romain et qui sont le produit de la fusion entre Romains et Barbares, aux sociétés tribales du nord et de l'est dont certaines en sont encore à l'âge du fer. Sans rejeter cette grille d'analyse, il faut souligner l'extrême diversité des sociétés post-antiques d'une part, leurs caractères communs fondamentaux de l'autre : ce sont des sociétés agraires, guerrières et compétitives, dominées par des élites qui mettent en avant le peuple en armes pour mieux légitimer leur domination. Ce sont des sociétés segmentaires où l'équilibre social et la protection des individus sont très largement assurés par des groupements contractuels à forte dominante horizontale. La christianisation d'une grande partie de l'Europe occidentale, le développement des systèmes domaniaux et la concentration des pouvoirs centraux à partir du VIIe siècle renforcent la domination des puissants et la hiérarchisation de la société. Les Carolingiens entreprennent alors une véritable mise en ordre hiérarchique qui touche tous les secteurs de la vie sociale, en s'appuyant sur les structures monastiques et intégratives d'un empire ayant vocation à s'identifier à l'ecclesia. Nourri de l'apport des sciences sociales, l'ouvrage propose donc une lecture anthropologique et sociologique du haut Moyen Age. A travers l'analyse des systèmes de représentation, du rapport des hommes à l'espace et à Dieu, des relations entre les individus et les groupements, il cherche à éclairer les rapports sociaux et les processus de transformation entre le VIe et la fin du IXe siècle.

10/2003

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Sociologie

Discours et parcours de radicalisation et de violence. Radicalisme(s), radicalisation(s), radicalité(s), violence(s)

Les brutalités, liées à des actes qualifiés de terroristes, perpétrées de manière récurrente depuis les années 198o dans les pays occidentaux ont mis en avant de la scène médiatique et politique de nouvelles figures de la violence et établi un lien avec l'idée de radical comme une sorte d'évidence. Les deux phénomènes ne peuvent pourtant se réduire à la seule question d'une expression religieuse rigoriste dont les évènements du in septembre moi achèveront de consacrer l'irruption dans les prises de conscience occidentales occultant parfois les autres réalités. Il est aujourd'hui devenu évident qu'il est nécessaire de développer de nouvelles réflexions sur le radicalisme, la radicalisation, la radicalité et leurs rapports à la violence. Ce premier ouvrage consacré aux questions de Radicalisme(s), Radicalisation(s), Radicalité(s), et de Violence(s) s'intéresse plus particulièrement aux Discours et Parcours de Radicalisation et de Violence à travers les réflexions de chercheurs et de professionnels de terrain spécialisés sur ces questions.

01/2019

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Littérature française (poches)

Le rapport Gabriel

Ce n'était pas la première fois que les hommes mettaient Dieu hors de lui. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existence. Il finissait par se demander s'il avait bien fait de les tirer du néant. La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la Terre cessait de tourner, si le temps s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel, une nouvelle fois, descendit sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.

02/2001

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Littérature française

Jeanne de...

De nos jours, sous les lumières de Provence : deux cicatrices - l'une qui se voit, l'autre qui se cache - et l'esquisse d'un tableau à composer. Jeanne De... est artiste-peintre. A soixante-douze ans, elle ne vit que pour elle et son art. Roger, chômeur de longue durée, annonce cinquante-cinq ans. Il survit tant bien que mal et s'oublie dans l'alcool. Un jour de début de printemps, il sonne à la porte de Jeanne et postule comme modèle. Contre toute attente et au grand étonnement de Georges, son galeriste, elle l'engage sans se douter un instant que son existence en sera profondément déstabilisée. De provocations en affrontements, à coups d'humour, ils s'apprivoisent. Une amitié singulière naît entre eux avec pour toile de fond les exigences de l'artiste et les dérobades de l'homme. Jusqu'à cette soirée au cours de laquelle Roger découvre ce qu'il n'aurait jamais dû voir. Un roman sur la tolérance, l'amitié, les confusions et les hontes que chacun porte en soi. Avertissement de l'auteure : Ce récit ne parle ni de sexe, ni de violence, ni de femme en perdition, ni de beau gosse aux allures carnassières de grand méchant loup, ni de développement personnel, ni de Comment gagner des millions en huit jours.

12/2021

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Poésie

Le reflet de mes pensées

Il y a si longtemps que je n'ai réussi à me reposer. Ballet incessant de ces mots qui se bousculent dans ma tête faisant un amalgame ineffable de phrases. Elles sont là, en moi, cherchant à donner un sens à ma destinée. Donner un sens au reflet de mes pensées. Les jeter là, pèle mêle, poser les mots. Inonder d'encre noire les pages blanches de mes pensées. Trouver les mots qui apaiseront leurs maux. Notre histoire, la vôtre. Chacun d'entre vous se retrouvera forcément face au miroir du passé. Je ne suis ni un auteur ni celui qui écrit en vain. Je suis juste un libre penseur dont les mots valsent jour et nuit au plus profond de moi.

12/2022

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Histoire internationale

Souvenirs du rallye Navarre

Souvenirs inédits. Henriette Renard (1877-1954) passe son enfance au Moulin-des-Bois, à Coye-la-
 ; Forêt en lisière de la forêt de Chantilly, propriété que ses parents ont achetée au duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe. Au contact des princes d'Orléans, elle est initiée à la vénerie exercée dans la meilleure tradition. Une initiation vite transformée en passion. Après son mariage avec le comte d'Ideville, elle perfectionne encore son art auprès du Grand chef, le marquis de Chambray, qui restera toujours son modèle. A sa mort, elle suit les laisser-courre de Roger Laurent, héritier du marquis de Chambray, avant de monter, au décès de ce dernier, son propre équipage, le rallye Navarre avec une partie des chiens Chambray. Elle leur fait prendre en 1932 leur 3  ; 000e cerf, avant de dissoudre son équipage... " pour ne pas assister à la disparition de la vénerie de tradition ". Passionnée, audacieuse, femme de tête et d'action, maître d'équipage, Henriette d'Ideville se dévoile aussi dans l'adversité avec un courage hors du commun. Ainsi, cette jeune femme choyée par la vie n'hésite pas à passer son diplôme d'infirmière de guerre pour soigner les blessés au front pendant la Première guerre mondiale. Illustré de nombreuses photos en couleurs et de plus d'une centaine de pages de ses livres de chasse.

11/2020

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Philosophie

Un pas vers le bonheur

Tous tes hommes cherchent le bonheur, du moins l'attendent et t'espèrent. Le bonheur fait grise mine face aux aléas de la vie. Il semble être réservé à ceux qui ont fait fortune ou qui ont hérité de fortunes, qui vivent sans souci financier grâce à une bonne rémunération stable dans un environnement où il fait bon vivre. Et la bonne santé reste évidente dans ce contexte. Que peut apporter la vérité ou le bien ? Ils n'ont rien à voir avec cette question du bonheur, à coup sûr. Ils relèvent de la pensée, en premier lieu celle des philosophes, dont la vie consiste à réfléchir, plutôt à se poser des questions loin des préoccupations de la vie pratique. La pensée s'attache-t-elle à favoriser l'équilibre dans la vie, la joie de vivre, la vie en société ? Aussi, le philosophe peut-il nous montrer un chemin en vue de faire un pas vers le bonheur ? Peut-être, car c'est sa mission, pour une part sa compétence, du moins normalement. Chacun a ses idées, outre ce qui semble appartenir à l'évidence. Mais il en existe une, une seule, celte qui ne s'attache pas à une idée, mais à la réalité. Quelle est-elle ? Toute la question est là.

08/2013

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Littérature française

Le cinquième homme

Paris. Décembre 1857. Un soldat chargé de la sécurité personnelle de Napoléon III est retrouvé assassiné. Un de ses compagnons d'armes, Siméon Delflandre, enquête tandis que le mécontentement de la population gronde au coeur de la capitale. Alors qu'il débusque un à un les secrets de son ami, Siméon s'approche d'une réalité dangereuse. Aidé de la comtesse de Sainte-Croix, il tente de démêler le vrai du faux, mais surtout de sauver la vie de l'Empereur à qui il doit tout. Cependant, l'ennemi rôde. Découvrira-t-il la vérité à temps ? Obtiendra-t-il justice pour le cent-garde décédé ? Tournez la première page et laissez-vous emporter par le faste et les complots du Second Empire.

12/2022

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Poésie

Archives de l'ombre

Chaque jour alourdit sa douleur, aucune lettre ne vient faner ses larmes, dans le Détroit la mer froisse son attente, l'exil de son fils est une plaie, que ses prières ne cicatrisent pas, elle jalouse son bonheur là-bas, maudit son oubli, abandonnée à sa terre qui tourmente sa misère, elle ignore que la mer l'a flué, qu'il est quelque part fossoyé, dans la fièvre des vents, perdu à jamais dans l'exil de l'exil.

05/2014

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Romans de terroir

La Louve de Lorient

Haine fratricide dans le milieu des armateurs en Bretagne dans l’entre-deux-guerres.    Lorient, 1926. La mort d’André Leguenec n’a pas jeté ses proches dans une bien grande affliction. Père absent, époux insaisissable, il ne revenait dans la grande villa familiale à la sortie de Lorient que par intermittence. La vie y reprend son cours, comme si de rien n’était. Cécile reste calfeutrée dans l’aigreur hautaine de sa mère tandis que Damien s’accapare définitivement les rênes de la florissante compagnie maritime paternelle laissant Pierre, le benjamin, à son dilettantisme et à ses excès. Les frères se partagent les deux visages inconciliables de leur père. Ancien combattant, Damien est un solitaire et un pragmatique. Tout le contraire de Pierre, l’enfant gâté, brillant et cultivé. C’est pourtant Damien qui tombe éperdument amoureux. Passion d’autant plus dévorante que la jeune femme, aux obscures origines polonaises, semble avoir beaucoup de choses à cacher et qu’elle ne se montre pas insensible au charme de Pierre… Entre les deux frères, la rivalité réveille des déchirures anciennes, des spectres oubliés. N’est-il pas dit : les fils seront punis pour l’iniquité de leur père ?

10/2011

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Philosophie

Le malaise est dans l'Homme

Les souffrances psychiques ne sont pas des maladies. Mais elles peuvent y mener. La condition de l'homme étant tragique, ouverte, risquée, la fragilité de l'homme est inhérente à son être-au-monde. Toutefois, si le malaise est dans l'homme depuis toujours, le monde moderne et hypermoderne lui donne des formes nouvelles. Les sociétés traditionnelles fonctionnaient sur la base d'un modèle d'intégration sociale, au demeurant inégalitaire, où chacun néanmoins avait sa place, y compris le fou. Les sociétés modernes ont fonctionné sur le mode du refoulement et de la névrose. La société du travail ne voulait pas connaître les états d'âme, ni même les âmes d'ailleurs. La société hypermoderne combine les exigences du travail et celles de l'autonomie : il faut être productif, il faut être performant, mais aussi "positif". La mobilisation de l'homme dans l'hypercapitalisme est donc totale mais elle n'est plus une mobilisation sous une forme guerrière qui était celle du "soldat du travail". C'est une mobilisation pour plus de mobilité, plus de fluidité, plus de liquidité. L'hypercompétitivité et la lutte de tous contre tous tendent à devenir la règle. Le consumérisme et le narcissisme tout comme le désir mimétique en sont les conséquences. Tout ce qui relève des projets à long terme, individuels ou collectifs, en sort évidemment dévalorisé. Cela ne va pas sans de nouvelles formes de malaises intimes, psychiques, qui atteignent l'homme et le reconfigurent. Ce livre, qui s'essaie à en dresser le portrait, est ainsi un court traité de psychopathologie de l'homme moderne pour mieux comprendre notre monde.

05/2011

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Histoire internationale

Notre patron Alphonse Daudet

Notre patron Alphonse Daudet / par Hugues Le Roux Date de l'édition originale : 1888 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Animaux, nature

La vie surprenante des plantes. Les richesses d’un monde méconnu

Ce livre est consacré aux prouesses du monde végétal. L'auteur y décrit les trésors d'ingéniosité que déploient les plantes pour s'adapter au milieu dans lequel elles vivent et s'y développent. Loin d'être passives, les plantes savent mettre en place des techniques, parfois très complexes, pour s'imposer, se défendre, ou bien pour attaquer. Elles savent également nouer, au besoin, des relations solidaires avec leurs congénères ou avec d'autres espèces vivantes. Mais le fait le plus étonnant reste encore la capacité de certaines plantes à se comporter comme si elles disposaient, à l'instar des animaux, de véritables sens ; certaines parviennent, en effet, "à voir " ce qui les entoure, "à entendre " des sons, "à sentir ", "à réagir au toucher " et même... "à se déplacer ! Et de nombreuses découvertes à leur sujet restent encore à faire. Mais, aujourd'hui, une chose inquiétante se déroule devant nos yeux : le monde végétal n'évolue plus en toute liberté, l'être humain chamboule son équilibre, en faisant disparaître des espèces, en créant ou en modifiant d'autres, ou encore, en étant à l'origine de la dissémination d'espèces exotiques qui deviennent vite invasives. Le pire est-il à craindre ? Non si l'on en croit l'auteur qui, optimiste, quant au devenir du monde des plantes, nous livre des raisons d'espérer. Beaucoup d'informations incroyables dans cet ouvrage précis et abondamment illustré.

12/2020

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Science-fiction

Les Ours de la forêt bretonne. Volume 1

Anne Gautier, jeune thésarde habituée aux succès universitaires, tente de se remettre d'une grave dépression en se réfugiant dans le hameau de son enfance, au coeur de la Bretagne. Quand la pandémie se déclare, elle se confine en compagnie d'un chat qui s'est installé chez elle. Dans le potager qu'elle cultive pour passer le temps, un os attire un jour son attention. Alors qu'elle se penche pour le ramasser, elle se retrouve projetée dans un monde aux villes inexistantes et aux forêts peuplées d'ours. Elle y fera la rencontre de la Dame, de ses filles et de son fils François, auxquels l'attachent des liens dont la découverte bouleversera sa vie et changera le monde.

11/2022

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Gestion

Booster l'intelligence collective. La stratégie agile de transformation durable des organisations

Pour lui permettre de survivre dans un univers en soudaine mutation, l’entreprenant s’est donné pour mission de transformer son organisation. Cet entreprenant courageux est le héros de ce livre : il n’a pas seulement l’idée d’un avenir meilleur, il a surtout l’intention de le construire. Là, les choses se corsent, car il a en face de lui une organisation intelligente, organisée hiérarchiquement qui peut se mobiliser en sa faveur, ou au contraire lui mettre des bâtons dans les roues. Le présent ouvrage lui propose une méthode opérationnelle pour booster l’intelligence de son organisation et sauter ainsi l’obstacle qui paraissait insurmontable. Ce livre révèle une « magie » : l’architecture collaborative des organisations (ACO). Elle s’appuie sur les acquis des sciences politiques et des méthodes d’architecture de systèmes. Illustrant son propos par de nombreux cas réels, expliqués grâce à l’architecture collaborative des organisations, Olivier d’Herbemont nous fait découvrir une voie nouvelle dans cette quête du graal que constitue la transformation des organisations. « Un livre qui fera date parce qu’il touche un des sujets les plus centraux des organisations » Alain Bloch, (CNAM, HEC Paris School of Management) Olivier d’Herbemont est consultant. Spécialisé dans la conduite de projets complexes, il préside l’Agence de Transformation des Organisations, BelleAventure.

04/2012

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Poésie

Appréhensions

Dans " Appréhensions ", Marguerite Le Brune prend ce mot au pluriel pour en explorer le double sens. D'un côté, le résidu de l'anxiété et le stress que peut générer le fait d'appréhender un moment traumatisant et une situation difficile. De l'autre, l'appréhension comme perception à la fois furtive et intense. La première partie éponyme porte sur la liberté retrouvée après l'emprise, la solitude sereine, la convalescence post-traumatique et les améliorations mentales liées à la créativité. La deuxième partie "Aux mains du démon" raconte des souvenirs de la période sous l'emprise de son agresseur : son esprit embrouillé à cause des manipulations subies, puis l'émergence d'une compréhension de ce qui se passe avant l'évasion épique et finalement la victoire sur le pervers narcissique. La dernière partie intitulée, "Sous les lunes méditerranéennes", relate la période de retrouvailles de l'autrice avec elle-même à Nice, loin de son agresseur : son aphasie, la reprise de son rythme nocturne naturel, ses centaines de dessins, l'heure autorisée pour aller voir la mer, ses lectures sur l'hypersensibilité et la surdouance, puis la peinture après la passion. Ce recueil renferme sa nouvelle perception des choses via de nouvelles appréhensions de soi et du monde.

10/2022

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Psychologie, psychanalyse

Nelly Arcan : la putain lacanienne. Le continent noir de la mélancolie

Nelly Arcan a fait une entrée fracassante dans le monde littéraire avec " Putain " en 2001. Un soliloque intarissable qui répudie l'humanité en " écrivant du coté de la mort " et en faisant du sexe son outil de désintégration. Mi pute mi soumise, la schtroumfette fait une autopsie au scalpel de ce qu'elle abjecte : le patriarcat, le père, la mère, la postmodernité. Ecrire pour tenter d'exister tel est le pari arcanien, mais les mots suffiront-ils à suturer cette plainte hémorragique, quand ils sont eux-mêmes le remède et la blessure ? Bouleversant tous les clichés, la putain lacanienne nous donne une véritable lecon de psychanlyse sur le continent noir de la mélancolie. Une leçon de ténèbres. Elle s'avère savoir ce que les psychanalystes n'enseignent pas et qu'ils enseigneront peut-être un jour après l'avoir lue.

01/2021

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Littérature française

La rencontre. Delphine et René à Fervaques - Evocation en un prélude et trois tableaux

Delphine de Custine, follement amoureuse de René de Chateaubriand depuis un an, acquiert le château de Fervaques, en Normandie, sur la route de Bretagne, afin de recevoir son amant loin du monde. Celui-ci se fait désirer mais a finalement annoncé son arrivée. Le château a été rénové, tout est prêt en ce 22 août 1804. En compagnie de Mme de Cauvigny et du poète Chênnedollé – invités dont la présence avait été souhaitée par René –, Delphine, fébrile, attend la première visite de celui qu'elle nomme " le Génie ".

06/2017

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Policiers

La ville de la peur. Les chroniques d'Edward Holmes sous la régence du duc de Bedford et durant la cruelle et sanglante guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons

En ce mois de janvier de l'an de grâce 1423, la capitale du royaume de France est vouée au démon. Les Armagnacs ont pris la forteresse du pont de Meulan, la famine règne, les loups sont entrés dans la ville en utilisant la Seine prise par les glaces, le froid est tel que le vin gèle dans les barriques. Pire, la Mort en personne rôde dans Paris, revêtue d'une pèlerine à chaperon : un être au visage effroyable, sans nez ni yeux. Quiconque s'en approche perd aussitôt la vie. Après plusieurs crimes inexplicables, Edward Holmes est convaincu de l'existence d'une puissance occulte régnant sur la capitale du royaume comme une araignée au centre de sa toile. Mais, accusé d'avoir assassiné une proche du duc de Bourgogne, il est emprisonné au Grand-Châtelet tandis que Gower Watson est chassé de France et que ses biens sont confisqués. Alors qu'il va être conduit au bourreau, comment pourrait-il mettre en échec ses implacables ennemis, qui utilisent des loups comme mercenaires ?

02/2017

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Policiers

La Mort au noir

Pourquoi, en ce jour d'hiver, cet homme fut-il battu à mort ? Où l'on découvre une Provence âpre et le monde difficile de la mine. Où les contrastes du soleil et de l'ombre rendent plus vives les rancunes et les haines... Suzanne Le Viguelloux, d'origine bourguignonne, ancien professeur de lettres, vit à Marseille. Elle publie avec La mort au noir son deuxième roman. Prix du quai des orfèvres 1990

12/1989

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Policiers

Comme un collégien

George Smiley est un petit monsieur bedonnant et myope, que sa femme, Ann, trompe parfois et même souvent. Ce personnage un peu effacé, qui se perd facilement dans l'anonymat de la foule londonienne, est aussi le chef des Services secrets britanniques, que dans les romans de le Carré on appelle le Cirque. Ayant démasqué le traître, " la taupe ", qui s'était infiltré au plus haut niveau dans cette organisation, Smiley a pour mission de " nettoyer les écuries ". Dès le premier jour de son entrée en fonction, George Smiley passe à l'attaque. Son adversaire, c'est Karla, nom de code de l'officier traitant soviétique, qui a conçu le plan aboutissant à la ruine du Cirque. Et pour soldat, Smiley va choisir Gerald Westerby, vieux routier de l'Asie où l'ont entraîné ses reportages, rescapé de plusieurs journaux et de quelques mariages, et demeuré malgré tout cela un éternel collégien. Comme un collégien, deuxième volet de la " trilogie des Smiley ", est un des romans les plus riches que le Carré nous ait donnés. Échappant à l'espace confiné des bureaux où les Services secrets livrent leur obscur combat, il nous entraîne à travers l'Extrême-Orient. Il brosse un tableau impitoyable de toute cette faune qui peuple les beaux immeubles de Hong Kong, les boîtes de Bangkok ou les baraquements climatisés des bases américaines. Et tout cela avec cet humour corrosif qui ne sert sans doute qu'à masquer la secrète blessure d'une tendresse déçue.

01/2001

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Droit

Journal de navigation. dans lequel est plainement enseigné et clairement démontré l'art et la science des navigateurs

Journal de navigation, dans lequel est plainement enseigné et clairement démontré l'art et la science des navigateurs... par S. Le Cordier,... Date de l'édition originale : 1709 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature française (poches)

Chroniques du temps qui passe. Odeur du temps ; Saveur du temps

A la manière d'un cabinet de curiosités, Jean d'Ormesson a puisé parmi les milliers de chroniques écrites depuis 1948 pour Le Figaro, Le Figaro Magazine, L'Obs ou Arts afin de nous livrer ses billets d'humeur, coups de coeur ou de griffe, réflexions sur le monde ou lectures éclairées. Avec une jubilation communicative, il y proclame son amour des belles lettres, de l'art et de la culture. Il y parle de ses voyages, réels ou imaginaires, de ses rencontres, de ses héros. Portrait de notre société, éloge des géants, photographie de l'instant ou écho plus lointain, ces chroniques continuent à nous enchanter par leur fraîcheur, leur actualité, et l'émerveillement sans cesse renouvelé de leur auteur.

11/2018

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Littérature française

Des nouvelles de l'Everest

Cinq nouvelles, cinq histoires dans lesquelles le réalisme laisse une place non négligeable à l'imaginaire. Cinq tranches de vie, cinq événements qui changeront définitivement le quotidien des personnages : un aide-soignant abîmé par le passé, qui va retrouver goût à la vie à l'aide d'un patient, un éducateur passionné et investi auprès d'une étrange femme, un numéro de cirque pour effleurer l'espace d'un instant l'émotion de deux artistes, un groupe de choristes vivants la fin de l'Occupation, un cadre rangé aux prises avec une incroyable bohémienne... Chacun face à son Everest tentera de l'éviter, de le contourner, ou de le franchir.

12/2017

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Développement durable-Ecologie

Natura. Pourquoi la nature nous soigne et nous rend plus heureux

Intuitivement, nous savons que notre sentiment de bien-être s'accroît lorsque nous faisons une marche en montagne, une promenade dans un parc ou quelques pas au milieu de la garrigue. Qu'en serait-il si nous disposions d'éléments objectifs, ou de preuves scientifiques, montrant que la fréquentation de la nature renforce notre immunité, nous aide à lutter contre le stress, les états dépressifs ou l'hyperactivité des enfants, restaure la concentration, améliore notre humeur, réduit les risques de maladie cardiovasculaire ou de diabète, atténue les inégalités socio-économiques en matière de santé ? Quelles seraient les conséquences de ces découvertes dans le domaine de la santé publique, de l'urbanisme ou de l'éducation ? Voici le récit de cette formidable aventure scientifique en marche, depuis les premières études sur l'impact positif d'une vue arborée dans les hôpitaux, parues dans les années 1980, jusqu'à l'apport récent des neurosciences. Comment expliquer que l'expérience de nature — les arbres, les paysages, les jardins... — ait de tels effets sur nous ? Quels sont les mécanismes thérapeutiques qui agissent sur notre corps, nos humeurs, notre état d'esprit ? La sauvegarde des forêts, la plantation d'arbres dans les écoles et les hôpitaux ou l'aménagement de villes vertes, peuvent-ils contribuer non seulement à notre bien-être, mais aussi à notre équilibre ? Ces découvertes pourraient révolutionner notre approche de la santé, de la médecine, et notre rapport au monde vivant.

05/2019

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Policiers

Crimes et sentiments

Dans la petite station balnéaire de Bandol, un homme est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel. Assassiné d'une bien étrange façon. Dans le même temps, une lettre trouvée par hasard dans un tiroir à double fond d'un meuble ancien, révèle un crime commis il y a longtemps dans cette même ville. Ne s'agit-il que d'une coïncidence ? Le lieutenant de police Félicien Aubin mène cette double enquête. Il n'a rien d'un héros. Ecorché vif, révolté, sensible à la misère humaine, il est bouleversé par les basculements tragiques de plusieurs vies innocentes à la suite du coup de folie totalement imprévisible d'un être raisonnable. Ces enquêtes, nous font découvrir le milieu de a voile et en particulier la prestigieuse Coupe de l'America et ses péripéties secrètes, notamment une mystérieuse affaire d'espionnage qui vient semer le doute dans l'esprit du lieutenant Aubin. On l'accompagne à Bandol, Sanary et Toulon. Mais aussi à Barcelone, Valence, Marseille et La Rochelle.

09/2015

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Littérature française

C'est l'amour que nous aimons

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ». Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».

03/2012

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Sociologie

Disparaître de soi. Une tentation contemporaine

Nos existences parfois nous pèsent. Même pour un temps, nous aimerions prendre congé des nécessités qui leur sont liées. Se donner en quelque sorte des vacances de soi pour reprendre son souffle. Si nos conditions d'existence sont sans doute meilleures que celles de nos ancêtres, elles ne dédouanent pas de l'essentiel qui consiste à donner une signification et une valeur à son existence, à se sentir relié aux autres, à éprouver le sentiment d'avoir sa place au sein du lien social. L'individualisation du sens, en libérant des traditions ou des valeurs communes, dégage de toute autorité. Chacun devient son propre maître et n'a de compte à rendre qu'à lui-même. Le morcellement du lien social isole chaque individu et le renvoie à lui-même, à sa liberté, à la jouissance de son autonomie ou, à l'inverse, à son sentiment d'insuffisance, à son échec personnel. L'individu qui ne dispose pas de solides ressources intérieures pour s'ajuster et investir les événements de significations et de valeurs, qui manque d'une confiance suffisante en lui, se sent d'autant plus vulnérable et doit se soutenir par lui-même à défaut de sa communauté. Dans une société où s'impose la flexibilité, l'urgence, la vitesse, la concurrence, l'efficacité, etc., être soi ne coule plus de source dans la mesure où il faut à tout instant se mettre au monde, s'ajuster aux circonstances, assumer son autonomie. Il ne suffit plus de naître ou de grandir, il faut désormais se construire en permanence, demeurer mobilisé, donner un sens à sa vie, étayer ses actions sur des valeurs. La tâche d'être un individu est ardue, surtout s'il s'agit justement de devenir soi. Au fil de ce livre, j'appellerai blancheur cet état d'absence à soi plus ou moins prononcé, le fait de prendre congé de soi sous une forme ou sous une autre à cause de la difficulté ou de la pénibilité d'être soi. Dans tous les cas, la volonté est de relâcher la pression. Il s'agit ici de plonger dans la subjectivité contemporaine et d'en analyser l'une des tentations les plus vives, celle de se défaire enfin de soi, serait-ce pour un moment. Sous une forme douloureuse ou propice, cette étude arpente une anthropologie des limites dans la pluralité des mondes contemporains, elle s'attache à une exploration de l'intime quand l'individu lâche prise sans pour autant vouloir mourir, ou quand il s'invente des moyens provisoires de se déprendre de soi. Les conditions sociales sont toujours mêlées à des conditions affectives. Et ce sont ces dernières qui induisent par exemple les conduites à risque des jeunes dans un contexte de souffrance personnelle, ou qui font advenir la dépression, et sans doute la plupart des démences séniles. Si souvent les approches psychologiques occultent l'ancrage social et culturel, celles des sociologues délaissent souvent les données plus affectives, considérant les individus comme des adultes éternels, n'ayant jamais eu d'enfance, ni d'inconscient, ni de difficultés intimes. La compréhension sociologique et anthropologique des mondes contemporains peut ressaisir la singularité d'une histoire personnelle en croisant la trame affective et sociale qui baigne l'individu et surtout les significations qui alimentent son rapport au monde. Telle est la tâche de ce livre.

02/2015

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Petits classiques parascolaire

Voyage au pays des contes

Quelle est la meilleure recette pour écrire un conte ? Sur une même page, prenez un enfant malin et courageux, quelques petits cailloux blancs, une forêt sombre et inquiétante, un monstre méchant (un ogre, une sorcière, ou une bête sauvage). Préparez votre plume la plus imaginative et mélangez le tout. Ajoutez un frère, une sœur ou un prince charmant, quelques grammes de parents indignes, et un soupçon d'aventure. Vous obtiendrez une histoire pas comme les autres, où il était une fois... L'accompagnement pédagogique se compose en trois parties : une analyse de la structure du conte européen, grâce à l'étude comparée du Petit Poucet et de Hansel et Gretel ; une ouverture sur les spécificités des contes kabyle (La Fille du charbonnier) et d'Afrique noire (L'Esclave qui abolit son esclavage) ; et enfin un éclairage sur le thème primordial de l'apparence, par la lecture de quatre contes, connus - La Belle et la Bête et Le Vilain Petit Canard - et plus originaux-Belote et Laidronette et Le Costume neuf de l'empereur.

02/2006