Recherche

Ellen Urbani

Extraits

ActuaLitté

Physique

Curie (presque) facile ! Tout savoir sur les travaux de Marie et d'Irène

Elles ont travaillé ensemble durant plus de quinze ans, pétries par le même amour de la science, la même détermination à réussir et le même engagement pour le développement de la recherche. Marie et Irène, mère et fille, toutes deux nobelisées, ont révolutionné la science de leur époque. Femmes dans un milieu presque exclusivement masculin, elles ont ouvert un champ d'investigation immense dans les domaines de la physique et de la chimie nucléaire grâce à leurs travaux sur la radioactivité naturelle et artificielle. Grâce à leurs découvertes, il est devenu possible de décrypter la structure de l'atome, de déceler l'existence de deux nouvelles interactions fondamentales, et de synthétiser à la carte de nouveaux éléments chimiques. La médecine et le secteur de l'énergie, eux aussi, ont bénéficié des recherches des Curie. "Ce qui caractérise réellement un travail de recherche scientifique, c'est qu'il est destiné à satisfaire une curiosité désintéressée", Irène Joliot-Curie, 1938. Ce que nous devons aux Curie, les livres dont Marie Curie est l'héroïne sont pléthoriques. Pourquoi celui-ci ? Parce qu'il donne à voir la transmission d'une passion et d'un savoir-faire d'une mère à sa fille, rarement réunies dans un même ouvrage lorsqu'il s'agit d'aborder leur activité professionnelle. Irène n'a pas été dans l'ombre de Marie, elle a marché à ses côtés et s'est hissée, elle aussi, au plus haut niveau. Parce qu'il met l'accent sur la démarche scientifique, les coulisses d'un laboratoire singulier, et les découvertes théoriques et pratiques qui sont nées de celle de la radioactivité. De quoi réaffirmer l'importance de la place des femmes dans la construction des savoirs. Enfin, parce qu'il montre à quel point Marie et Irène se sont révélées polyvalentes et se sont efforcées de faire rayonner la science, sans jamais douter de leur valeur.

04/2024

ActuaLitté

Revues

L'Année ronsardienne N° 4/2022

Contributeurs : Ellen Delvallée, Christophe Dupraz, Vanessa Glauser, Elizaveta Lyulekina, François Rouget et Mathilde Vidal.

02/2022

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Escort Intégrale

La règle de Gabriel Tu disais que tu voulais de la normalité, Gabe. Riley est ta normalité. Après presque dix ans de travail au noir comme escort professionnel, Gabriel Maddox est doué pour donner aux femmes les plaisirs interdits dont elles rêvent. Riley Sinclair repart à zéro. Elle a quitté le Texas aride et poussiéreux, ses parents ultra conservateurs, fanatiquement religieux et son fiancé infidèle et mesquin afin de commencer une nouvelle vie à Seattle. Mais un regard à Gabe, son nouveau voisin incroyablement séduisant ramène toutes les insécurités auxquelles elle essaie d'échapper. La chute de Shane Shane Matthews aime les femmes, le sexe et l'argent, et comme escort professionnel, il arrive à avoir les trois quand il le veut. Mais la vie rattrape Shane et il perd la bataille contre une dépendance qui le hante depuis des années. Savannah Bradshaw doit reprendre le contrôle de sa vie avant que la peur et la douleur la consument. Une agression brutale de quelqu'un en qui elle avait confiance lui a fait craindre le sexe et les hommes, et la méthode dangereuse qu'elle utilise pour s'en sortir lui vole sa vie. Le désir de Logan Après que les rêves de Logan Bradshaw sont partis en fumée, il se retrouve brisé et hanté par la trahison cruelle de son ancien partenaire, un homme qu'il considérait jadis comme un ami. Sa vie d'escort professionnel a aidé à payer son avenir une fois, alors peut-être que quelques contrats de plus lui permettront de retrouver ce qu'il a perdu. Et si cela signifie être le troisième pour une nuit pour un riche couple réalisant un fantasme de ménage à trois, alors qu'il en soit ainsi. Dominic Barretti a tout ce que l'argent peut acheter, mais il ne peut pas sauver sa belle jeune femme alors que le cancer est en train de la lui voler. Il ne peut pas non plus lui refuser une dernière demande - un ménage à trois pour une nuit avec un autre homme.

05/2020

ActuaLitté

Littérature française

Trancher les ailes des anges

"Virginie, debout derrière Olivier, pose la main sur son épaule et se penche pour lire sur l'écran d'ordinateur les dernières lignes qu'ils viennent d'écrire. - Je crois qu'on y est... dit-elle après un long moment de réflexion. Olivier hoche la tête tout en se laissant aller contre le dossier de son siège. Ses mains abandonnent le clavier, agrippent les accoudoirs dont elles râpent le tissu dans un long mouvement de va-et-vient, manière pour le journaliste d'extérioriser la tension de ces dernières heures. Il aura fallu moins d'une semaine pour en arriver là. Pour que sa vie, celles de Virginie, de Rachel, d'Hélène et de tant d'autres, basculent dans une folie meurtrière dont personne n'aurait imaginé, six jours plus tôt, qu'elle puisse frapper Valence. Les nerfs encore à fleur de peau, Olivier regarde sa consoeur. Doute ? Ultime hésitation ? - Tu penses comme moi ? On n'a rien oublié ? Tout est là ? - Oui, approuve-t-elle. Rien ne manque. Olivier sent bien que le ton de sa voix a changé. La colère y est perceptible. - Pourquoi hésiter encore ? poursuit-elle. Nous devons publier... maintenant ! Pour Hélène... Olivier se redresse, fixe l'écran de nouveau, laissant s'installer entre eux un silence oppressant. L'inconnu est devant eux ; le risque immense. Seul le journal Médiapart a accepté d'ouvrir ses colonnes aux fruits de leur enquête. Quelle déception que tous les autres titres nationaux - leur propre rédaction surtout, celle du Dauphiné Libéré - se soient défilés face à des faits d'une telle gravité ! "Quoi de plus normal" avaient-ils fini par conclure cyniquement. "Une presse subventionnée ne prend jamais le risque de froisser son prince ou son actionnaire majoritaire." Virginie accentue la pression de sa main sur l'épaule de son confrère. - Allez ! Vas-y ! Valide ! Pendant deux ou trois secondes d'une dernière hésitation, l'index d'Olivier reste immobile au-dessus de la touche ENTER de son clavier, avant de la frapper rageusement..."

07/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le serpent de l'Essex

Angleterre, fin du XIXe siècle. Cora Seaborne, une jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils Francis et de sa nourrice Martha pour s'installer à Aldwinter, dans l'Essex, où elle se lie avec le pasteur William Ransome et sa famille. Elle s'intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l'Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il resurgi de l'estuaire du Blackwater ? C'est ce que portent à croire la mystérieuse disparition d'un homme à la veille du nouvel an, puis celle de la petite Naomi Banks, fille d'un batelier du village. Dans un cadre gothique marqué par une brume traversée d'étranges lumières, les perceptions singulières de l'épouse phtisique du pasteur et les prophéties d'un vieillard dont l'aspect se confond presque avec celui de sa maison, Cora Seaborne construit sa liberté dans un univers dominé par la peur, repousse les limites de son esprit en le confrontant à une foi qu'elle a reniée et s'attache sans regrets les sentiments de ceux auxquels elle voudrait oublier de plaire. En cette fin d'ère victorienne dont les problèmes sociaux ne doivent pas faire oublier les succès scientifiques, nous suivons les aventures – narrées dans un style riche, élégant et varié – d'hommes qui s'acceptent tels qu'ils devraient être, de femmes qui découvrent devoir être ce qu'elles sont et d'un monstre effroyable qui redevient ce qu'il était. Roman optimiste au charme victorien et à la modernité subtile, Le Serpent de l'Essex est un jardin d'Eden où céder à la tentation permet de se révéler à soi-même, où il n'y a nulle honte à être heureux et où les serpents, aussi terrifiants soient-ils, ne sont jamais dans le coeur des hommes.

01/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

Laïcités autoritaires en terres d'islam

La laïcité peut-elle être un vecteur de démocratisation dans les pays musulmans ? En analysant l'histoire de la Tunisie, de l'Algérie, de l'Egypte, de la Syrie, de l'Irak, de l'Iran et de la Turquie, Pierre-Jean Luizard pose de manière nouvelle et lumineuse les enjeux actuels de la question laïque en terres d'islam. Imposée par Mustafa Kemal au lendemain de la Première Guerre mondiale, la laïcité devient la religion civile du nouvel Etat-nation turc et un modèle pour l'ensemble du monde musulman : au cours du XXe siècle s'y répandent ainsi des idéologies nationalistes qui cherchent dans la race, l'histoire ou la langue, des principes d'union, en remplacement des identités religieuses encore dominantes. Dès lors, les terres d'islam n'ont connu que des laïcités autoritaires qui ont paru bloquer toute émergence des sociétés civiles. Depuis Bourguiba jusqu'à Saddam Hussein en passant par le chah d'Iran, les professions de foi laïques ou laïcisantes ont été perçues comme le corollaire de régimes dictatoriaux et/ou de la perpétuation de la domination occidentale. Le seul pays musulman où la laïcité a été acceptée et intégrée culturellement est la Turquie. Pourtant, elle a connu un face-à-face permanent entre des élites laïques et autoritaires au pouvoir et une société civile qui s'est exprimée de façon croissante par l'islam. De ce fait, elle partage aujourd'hui avec les autres pays musulmans une certaine configuration post-coloniale bien qu'elle n'ait pas été colonisée... Les dernières interventions de l'armée turque ne rappellent-elles pas celle de l'armée algérienne, mettant un coup d'arrêt au processus électoral de 1992 ? La monarchie pahlavie en Iran, les régimes tunisien ou baassistes d'Irak et de Syrie, n'ont-ils pas été confrontés, à l'instar de l'Egypte de Nasser, à des défis similaires où la modernisation imposée par le haut a fait de l'idéal laïque ou laïcisant un repoussoir pour des sociétés bâillonnées ?

01/2008

ActuaLitté

Philosophie

Force et justice dans la politique de Pascal

Il existe incontestablement chez Pascal deux conceptions de la justice, complémentaires tant dans leur but que dans leurs effets. La première, en opposition avec les théories du droit naturel et du contrat social, s'emploie à montrer, à partir de la notion de " point de vue ", la difficulté d'en construire les concepts fondamentaux. Elle dégage ainsi les conditions de constitution et de conservation de l'Etat comme rapport de fait entre la force dont disposent les gouvernants et la justice imaginaire que prêtent les gouvernés à leur pouvoir. La seconde vise à établir du point de vue du " chrétien parfait " la légitimité de l'ordre politique à partir de la loi divine qui requiert la soumission à l'ordre politique établi synonyme de paix à garantir. Cette double conception de la justice est ici établie dans le cadre d'une confrontation des positions de Pascal avec les philosophies politiques du XVIIe siècle. On peut cependant repérer chez Pascal une troisième conception de la justice, peu étudiée jusqu'ici de façon systématique. C'est la doctrine des " ordres de justice ", qui échappe à tout modèle légal et définit des devoirs de justice multiples, hétérogènes, enveloppant simultanément ordre politique et ordre social. Elle détermine, de façon inédite, les modes d'action possibles du pouvoir sur la société en même temps qu'elle délimite des sphères incompressibles de liberté pour les gouvernés. Comment une telle conception de la justice se rapporte-t-elle aux deux précédentes ? Existe-t-il plusieurs finalités dans la politique de Pascal ? Interrogeant le concept de légitimité en rapport avec les conflits qu'il a pour fonction de résoudre, cet ouvrage s'intéresse aux structures du pouvoir politique ainsi qu'aux modes de gouvernement qu'elles présupposent. Il montre en quel sens l' " anthropologie " de Pascal constitue une critique anticipée des postulats de l'économie politique naissante. Cette analyse de la politique de Pascal en dégage par là même la contribution méconnue aux débats philosophiques contemporains.

05/1993

ActuaLitté

Thèmes photo

Marie-Jo Lafontaine. Tout ange est terrible

L'une des plus importantes artistes de notre temps, Marie-Jo Lafontaine, rencontre, dans Tout ange est terrible, Véronique Bergen, écrivaine de même renom : toutes deux portées comme le vent par un certain sens de la tragédie qu'elles expérimentent du point de vue formel, politique, et, toujours, dans le bouleversement émotif du sensible. Livre d'art, récit philosophique et conte érudit, cette monographie offre un parcours moins chronologique que conceptuel dans l'oeuvre de Marie-Jo Lafontaine dont il souligne, d'abord, le décloisonnement inouï des pratiques inauguré par l'artiste. Le rapport texte-image inédit du livre en met en exergue la liberté. Car, pour Véronique Bergen, une recherche sur les ultimes contrées du visible demeure le projet de l'artiste, et, elle en décline l'importance dans le registre de la perception, de l'espace, de la couleur et de la fulgurance, extatique, des monochromes dont la philosophe donne une synthèse magistrale de l'histoire esthétique. Au fil d'inventions poétiques stellaires, l'écrivaine décrit sa fascination pour "le regard" de Marie-Jo Lafontaine. Marie-Jo Lafontaine est une artiste contemporaine belge de notoriété internationale, née en 1950 à Anvers et vivant aujourd'hui à Bruxelles. Elle est connue pour ses installations multimédia, sculptures vidéo, installations photographiques et monochromes, créations sonores, environnements urbains. Son oeuvre est d'une grande intensité plastique, esthétique et dramaturgique. Lauréate d'inombrables prix et distinctions internationales, elle a enseigné très longtemps dans plusieurs hautes écoles d'art en Allemagne et ses créations ont notamment été exposées à la Documenta de Kassel, au Musée du Jeu de Paume de Paris, à la Tate Gallery de Londres ou au LACMA de Los Angeles. Véronique Bergen est philosophe, romancière et poète. Auteur d'essais philosophiques, de romans qui donnent voix aux oubliés, aux exclus, de recueils de poèmes, de monographies sur des photographes, des peintres, elle collabore à diverses revues. Alexandre Castant est professeur des Ecoles nationales supérieures d'art, essayiste et critique d'art

02/2021

ActuaLitté

Littérature française

Un chemin nommé Bertille. Tome 2

" Comment oublier ce village et toutes les souffrances qui s'y rattachaient ? Tout comme ses propos devenus leitmotiv [...] : la beauté des éclaircies arrive toujours à adoucir la noirceur des tempêtes de la vie, redonnant à l'horizon du quotidien des allures insoupçonnées. Aujourd'hui encore, Bertille s'accrochait à cette théorie, celle portée par la balance du destin. " Bertille Dubois, aujourd'hui âgée de trente-six ans, nous dévoile sa personnalité aux forts contrastes. Sur fond de jeu de piste et avec beaucoup de pudeur, elle nous fait découvrir le cheminement de sa famille et de ses proches depuis 1960, l'année de ses sept ans. Fille, femme et mère à son tour, elle poursuit sa route, confrontée bien malgré elle aux méandres et aux facettes obscures de la nature humaine. Emportée par une curiosité insatiable à découvrir la vérité sur son amie Brianne, Bertille s'engage dans une quête susceptible de tout remettre en question... Ses convictions, qui jusqu'à présent régissaient ses actes, lui permettront-elles de rester intègre face aux événements inattendus venus perturber son existence ? Ce nouveau Chemin nommé Bertille nous parle sans détour des émotions les plus inavouables engendrées par la jalousie, celles capables de réinviter le passé. Entraînée dans un tourbillon fait d'amour, d'amitié et de déchirement, l'enfant devenue femme se dévoile dans une force et une fragilité désarmantes. Nous serat- il possible d'ignorer cette histoire si proche de la nôtre ? Après vingt ans de passion artistique à réaliser du " théâtre dansé ", Bernie Féré crée près d'Orléans sa compagnie professionnelle " A tire d'aile ", ajoutant des animaux à ses créations avec l'aide et l'expérience de Jean-Philippe Varin. L'attrait des mots, le besoin de transcrire ses réflexions, ses observations et son imagination débordante sont naturellement devenus l'histoire de Bertille dont elle livre ici le second tome. Retrouvez toute l'actualité autour du livre et de l'auteure bernie-fere-auteure.com

08/2019

ActuaLitté

Thrillers

Rescapée. Dans les bas-fonds de l'horreur

Le livre raconte l'histoire vraie d'une femme qui fut mise sur le trottoir très jeune. Durant plusieurs années elle fut l'objet sexuel d'un tueur en série et dont elle réussit à échapper. Toutes les horreurs que l'être humain est capable de commettre sont racontées, viols, pédophilie, tortures, meurtres... . les scènes sont décrites telles qu'elles ont été vécues, cruelles, sadiques, choquantes mais totalement vraies. Les noms, les lieux et certaines scènes ont été modifiées pour garantir la sécurité des personnes encore vivantes et qui furent plongées à l'époque dans la tourmente médiatique. Le but de ce livre est uniquement à titre de "mémoires" et a été rédigé de manière à ne nuire à personne, certaines figures des "hautes sphères" politiques étant impliquées dans ces réseaux sadiques. Lucie, prostituée avant même sa majorité, sera la proie, durant toute sa vie, d'un tueur en série sanguinaire. Il lui faudra traverser l'enfer pour se libérer. Menacée, battue, torturée, droguée, Lucie est obligée d'assouvir les fantasmes les plus cruels des clients que lui impose Eugène, son mac. Les soirées qu'il organise à l'hacienda sont connues pour être barbares pouvant aller jusqu'au meurtre. Malheureusement pour elle, Lucie fait partie des "filles favorites" pour cette clientèle perverse de la bourgeoisie espagnole. Pour protéger son enfant, Lucie va vaciller entre plusieurs versions d'elle-même, victime, rabatteuse, et complice d'un homme sans pitié. Témoin de l'assassinat sauvage de sa meilleure amie d'infortune, Lucie n'aura alors qu'une seule idée en tête, fuir cet homme qui la tient sous son emprise, et qui détient sa fille. Déterminée, Lucie va tenter le tout pour le tout pour s'échapper de toute cette abomination. Drogue, armes, pédophilie, viols, meurtres, Lucie veut sauver son enfant de cet enfer, mais il lui faudra se cacher le reste de sa vie, car Eugène, tueur en série, ne l'entends pas de cette oreille.

10/2021

ActuaLitté

Exégèse

La bible au-delà de la religion

Vous n'avez jamais lu la Bible ou juste des bribes ? En s'appuyant sur la lecture de philosophes, sociologues, psychanalystes, exégètes, théologiens, Dominique MICHEL déroule le fil de l'histoire d'un peuple, qui à de multiples reprises reçoit une parole qu'il perçoit venant de Dieu. Mais qui est ce Dieu ? Pourquoi parle-t-il ? L'auteur nous fait vivre de l'intérieur le cheminement des grands personnages bibliques depuis Abraham jusqu'à Jésus, en passant par Moïse, David et les Prophètes. Il nous les rend plus familiers à travers leur questionnement et leurs failles. En accompagnant les textes bibliques de développements sur des thèmes tels que la fécondité, le sacrifice, le pardon, et en les replaçant dans leur contexte historique et religieux, il leur redonne vie et met en perspective des connaissances qui sont pour la plupart d'entre nous assez lacunaires. Et l'on découvre peu à peu la nécessité d'une parole biblique qui aujourd'hui s'adresse à tous et à chacun, au-delà de toute appartenance confessionnelle. La Bible, par ses appels récurrents à nous libérer d'une vision aliénante du sacré nous incite à rechercher les sources vives du vivre ensemble et nous conforte dans une quête de fraternité universelle. Elle éclaire les défis auxquels se trouvent confrontées nos sociétés laïques démocratiques nées d'un légitime anticléricalisme : comment à la fois surmonter les puissantes tentatives de repli identitaire des religions et en même temps maitriser les risques de dissolution du lien social porté jusque-là par elles ? "La Bible n'est pas une parole sur Dieu, elle est parole de Dieu à l'homme pour l'homme. Elle est d'abord anthropologique avant d'être théologique. Elle tend à faire advenir des sujets livres et responsables" écrit l'auteur. Ce premier volume porte sur les premiers effets de la Parole : la Création et la naissance d'un peuple. Il recouvre les cinq premiers livres de la Bible, appelés Torah ou Pentateuque.

12/2021

ActuaLitté

Littérature française

Nancy-Kabylie

" T'es en quête ! " . Voilà ce qu'un jour, sa meilleure amie lance à Dorothée Myriam Kellou. De quoi, elle l'ignore. Pourtant tous les indices sont là. Son apprentissage de la langue arabe, son parcours intellectuel, ses voyages, et le besoin de rappeler les origines algériennes de son père. Que sait-elle de sa jeunesse ? Peu de choses. Il l'invite donc à relire un projet de film qu'il lui avait adressé quelques années auparavant. Dorothée y découvre qu'en 1960, son père et sa famille ont été contraints de quitter leur village de Mansourah, où des populations avaient été déplacées sous le contrôle de l'armée française. Chapitre mal connu d'une guerre sur laquelle beaucoup d'ombres demeurent. Dorothée Myriam Kellou tente d'y apporter sa part de lumière. De Nancy où elle a grandi, en passant par l'Egypte, la Palestine et les Etats-Unis, la jeune femme vogue pour mieux s'ancrer. Dans ce livre très personnel, Dorothée remonte le temps, celui où ses parents - Catherine, jeune française en voyage solidaire en Algérie, et Malek, jeune réalisateur algérien aux sympathies communistes -, se sont connus et aimés. L'autrice évoque aussi son enfance, sa double culture, la force et les tiraillements qu'elle engendre. Le poids du silence en héritage : la guerre, les déplacements de population, les camps. Toutes ces vérités qu'on tait, la violence éprouvée quand enfin elles éclatent. Avec son père, Dorothée retournera sur les lieux de cette histoire traumatique : une maison, un arbre, des témoins d'alors la feront resurgir. Père et fille en feront un film, et ainsi, répareront l'oubli. Enquête, récit intime, réflexion sur l'histoire, la mémoire, l'identité et la transmission, voyage initiatique, hommage au père et à son pays : ce premier texte de Dorothée Myriam Kellou est inclassable et remarquable pour cette raison même. Il tâtonne, interroge, raconte une Algérie tantôt douloureuse, tantôt rêvée, ouvrant la voie de l'apaisement et de la réconciliation.

10/2023

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Vivre pendant la Grande Guerre. Souvenirs d'une correspondante américaine en Allemagne

Mary Ethel McAuley, née à Pittsburgh en 1882, arrive en Allemagne en 1915 comme journaliste pour le Pittsburgh Post Dispatch. Elle est l'une des premières femmes correspondantes de l'histoire du journalisme américain, à une époque où leur contribution se limite souvent aux rubriques mondaines, et l'une des rares reporters étrangers à tâcher de décrire la vie des Allemands ordinaires pendant que leur économie est presque totalement accaparée par l'effort de guerre. Elle reste derrière le front jusqu'en 1917, date à laquelle les Etats-Unis entrent dans la Première Guerre mondiale et les Américains ne sont plus autorisés sur le territoire allemand. Elle publie ce livre rassemblant ses observations à son retour ; son premier tirage est immédiatement saisi par le gouvernement américain, car jugé trop compatissant envers la population allemande. Loin de la propagande opposée de la Triple Entente et de la Triple Alliance, Mary McAuley décrit de façon vivante et concrète le quotidien des civils en temps de guerre : les rations limitées dont ils tirent le meilleur parti, comment ils communiquent avec leurs amis et parents sur le front malgré la censure, comment ils s'habillent, se divertissent, travaillent et voyagent. Elle accorde une attention particulière au rôle des femmes, devenues un pilier majeur de l'économie tandis qu'une large partie des hommes est au front. Elles occupent beaucoup de fonctions jusqu'ici exclusivement masculines : ouvrières, bien sûr, mais aussi postières et coursières en uniformes masculins, conductrices de trams ou de taxis... Le spectre de la guerre plane bien entendu à tout instant, à travers les "gueules cassées" revenant du front, l'ubiquité de la chasse aux espions, contre laquelle Mary McAuley doit se prémunir, et les deux millions de prisonniers de guerre dont la présence est désormais habituelle aux Allemands. Mary McAuley, dans ce livre, offre un regard personnel sur la vie pendant la première "guerre totale" - ses privations, ses tristesses, ses joies et ses étrangetés.

01/2024

ActuaLitté

Philosophie

La société punitive. Cours au Collège de France (1972-1973)

"L’organisation d’une pénalité d’enfermement n’est pas simplement récente, elle est énigmatique. Qu’est-ce qui pénètre dans la prison ? En tout cas, pas la loi. Que fabrique-t-elle ? Une communauté d’ennemis intérieurs". C’est en ces termes que Michel Foucault dénonce, dans ce cours prononcé en 1973, et que viendra compléter, en 1975, son ouvrage Surveiller et punir, le "cercle carcéral". La Société punitive étudie ainsi comment les sociétés traitent les individus ou les groupes dont elles souhaitent se débarrasser, c’est-à-dire les tactiques punitives, mais aussi la prise de pouvoir sur le corps et sur le temps et l’instauration du couple pénalité-délinquance. Michel Foucault retrace l'histoire des "tactiques fines de la sanction" dont il distingue quatre modalités : exiler ; imposer un rachat ; marquer ; enfermer. C'est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que se développe une "science des prisons" à fonction corrective et que se construit un discours sur le criminel et son traitement possible, donnant naissance à un schéma de société qui vise à l’absolu du contrôle et de la surveillance. L’ajustement entre le système judiciaire et le mécanisme de surveillance (l’organisation d’une police), entre l’émergence de la richesse et la pratique des illégalismes, entre la force corporelle de l’ouvrier et l’appareil de production s’accomplit ensuite au tournant du XIXe siècle. Foucault démontre donc que ce sont les instances de contrôle para-pénal du XVIIe et du XVIIIe siècle qui ont abouti, in fine, au fonctionnement de la prison, visant à l’élimination du désordre, au contrôle de la distribution spatiale des individus, de leur emplacement par rapport à l’appareil productif. La Société punitive finit par poser la question, cruciale aux yeux du philosophe, de la validité intrinsèque de la loi pénale. A-t-elle vocation universelle ou se limite-t-elle à la douteuse applicabilité d’une somme de décrets ?

ActuaLitté

Littérature française

L'endiguement des renseignements

De 1860 à 1902, Emmeline Raymond dirige La Mode Illustrée, l'ancêtre de tous les périodiques féminins. Dans un pays qui s'enrichit à toute allure, les femmes découvrent les charmes de la bourgeoisie et les angoisses du confort. Emmeline Raymond est devenue leur mentor. Elle, qui mène de front la parution de romans en feuilleton, les chroniques habituelles et les conseils de savoir-vivre, doit répondre aux questions toujours plus nombreuses de ses abonné(e)s. Et comme l'espace manque dans son journal, Emmeline Raymond décide de faire les réponses les plus lapidaires possibles, en ne reproduisant que les numéros des abonné(e)s à la place de leurs questions. Sans s'en douter, elle invente un procédé littéraire qui aurait enchanté Alphonse Allais ou Raymond Queneau. Un jour, en furetant comme à son habitude, Fabienne Yvert tombe sur cette rubrique où les réponses sont parfois si étranges qu'on se demande qu'elles pouvaient bien être les questions. Elle décide de la lire sur toute la décennie 1870-1879, pour mieux voir ce qu'il en est. Elle en fait finalement un florilège. Le résultat est L'Endiguement des renseignement, pendant inattendu du fameux Dictionnaire des idées reçues sur lequel Flaubert travaillait justement à la même époque. Quelque chose qui se situe entre la beauté de la langue, l'éclat de rire et le carottage d'une société en surchauffe. Après des expériences de livres d'artiste dans les années 1980, Fabienne Yvert a multiplié à partir des années 1990 la parution de textes de poésie, que ce soit dans des recueils à l'enseigne des éditions Harpo & ou dans des revues telles que If, Action poétique, le Cahier du refuge ou Nouvelles hybrides. Son univers poétique, principalement dédié à l'exploration du quotidien, se marie à une expérience typographique et artistique sans cesse renouvelée . Les éditions Attila ont déjà publié de cet auteur Télescopages (2009) et Papa Part Maman Ment Mémé Meurt (2010).

02/2012

ActuaLitté

BD tout public

Un portrait de moitié claire

Ce livre est inspiré et nourri par un conte de Philippe Dorin, Moitié Claire qui évoque symboliquement le développement de la sexualité d'une petite fille. Claire a environ 35 ans et comme beaucoup de femmes aujourd'hui, elle ne se fond pas dans le reflet sociétal du modèle féminin. Ses compagnons sont partis les uns après les autres, elle vit seule, et le manque affectif est au centre de sa vie. Partant de ce présent difficile, son portrait part explorer son identité intérieure et secrète. Il se dessine, au fur et à mesure, en scènes successives : les souvenirs d'enfance heureuse ou elle exprime une sexualité libre et innocente, l'abandon, les paroles maladroites de sa mère, ses rivales, les rêves amoureux que fait Claire dans sa misère affective, la souffrance de se sentir différente. Ces scènes la présentent suivant la structure du Conte de Philippe Dorin, en plusieurs parties : L'ambivalence... "Est-ce un jardin ou un parc ?" Le choix et l'interdit... "Ta mère te l'a toujours défendu" Le déchirement entre deux choses... "Haut la hache ! Coupé en deux parties égales" Ainsi, dans le portrait de Claire adulte, flotte et danse l'ombre de Claire enfant. Le récit, en forme de monologue, s'écoule au fil de ses pensées, sans volonté chronologique, la réalité de Claire et son imaginaire sont indissociables. Les images se concentrent sur Claire, elles explorent son corps, s'approchent de sa peau, regardent l'intime, pénètrent en elle, cherchent à voir l'impossible secret. On suit Claire dans sa maison, dans ses longues promenades, dans les paysages mentaux de sa solitude. Un portrait de moitié Claire s'inscrit dans la continuité d'autres livres de Pierre Duba comme Sans l'ombre d'un doute et Racines, tout en s'aventurant dans des paysages plus intimistes sur le questionnement de l'identité, de la femme et de sa sexualité.

03/2012

ActuaLitté

Sciences historiques

L'éducation des mères. Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l'enfance (1859-1945)

A partir des archives personnelles d'Olympe Gevin-Cassal, inspectrice générale de l'enfance, et de nombreux autres documents, la petite fille de l'inspectrice, auteure de ce livre, a cherché à retracer l'itinéraire d'une femme hors du commun. Elle était née à Bâle en 1859 d'un père quarante-huitard exilé en 1853, qui recevait hommes politiques de gauche et penseurs de tous bords. Cet environnement constitua pour la jeune femme, revenue en France au début de la Troisième République, un premier noyau de relations qui lui permit d'émerger d'une situation personnelle dramatique : chargée de quatre enfants et d'un mari malade, elle dut se battre pour faire vivre sa famille. Sans aucun diplôme, avec pour seules armes son énergie et des relations qu'elle ne cessa d'élargir, elle accéda à ce poste d'inspectrice générale. La lutte fut d'autant plus dure que l'Administration admettait difficilement la présence de femmes dans les postes à responsabilités. Olympe Gevin-Cassal a joué un rôle de pionnière dans la mise en œuvre de la politique de la petite enfance sous la Troisième République : protéger la mère et l'enfant avant la naissance, le nourrisson et le jeune enfant. Les moyens déployés ne pouvaient être efficaces que si les mères participaient au processus, et donc que si elles y étaient préparées par une formation appropriée. Tout en inspectant les crèches, les consultations de nourrissons et autres oeuvres, Olympe Gevin-Cassal s'évertua à en faire le lieu de cette formation. Les divers aspects de la personnalité d'Olympe Gevin-Cassal apparaissent au cours de l'ouvrage : on y croise l'épouse et la mère, la femme de lettres et ses chroniques sociales dans La Fronde, la républicaine, la féministe. Et aussi l'hôtesse d'un modeste grenier de banlieue où se rencontraient écrivains, artistes, journalistes, hommes politiques, hauts fonctionnaires, et amis sincères.

05/2011

ActuaLitté

Religion

Débaptisez-moi, pour l'amour de Dieu !

Ni exégète, ni théologien, ni philologue, ni psychanalyste, Paul C. Bruno est simplement un libre penseur, un être humain à la recherche d'une spiritualité vivante, vivifiante et enrichissante. Un homme qui revendique le droit absolu de penser, de croire et de croître librement. L'auteur a beaucoup cherché ce Dieu d'amour censé être présent dans textes et les enseignements de l'Église catholique, mais en vain.... Il nous présente cette religion comme une pure invention humaine, basée sur des mythes et légendes antérieures à la venue de Jésus, et qui s'établit sur des rites, paroles et dogmes conçus plusieurs siècles après son passage sur Terre. Les quatre fameux évangiles canoniques sont truffés de contradictions et de falsifications du message initial, sans compter les incohérences historiques et les ajouts littéraires plusieurs siècles après l'écriture originale, tels le mystère de la Trinité, la mariologie et bien d'autres. Si on reconnaît l'arbre à ses fruits, cette religion nous adonné pendant vingt derniers siècles des guerres interminables, des inquisitions, des meurtres, des croisades, des crimes de tous genres contre l'humanité même récemment ! Faut-il être fou, téméraire ou tout simplement lucide pour oser dénoncer 2000 ans de mensonges, de tricheries, de duperies et pour demander que soient effacées les traces de son propre baptême au registre de l'Église? L'année 2005 a donné un nouveau chef à la religion catholique. La foi chrétienne va-t-elle grandir ? Les brebis disséminées reviendront-elles a bercail ? Regardez comment l'Église respecte l'être humain, comment elle traite la femme, comment elle évite d'admettre les torts causés au victimes d'abus sexuels de ses propres messagers ! Elle refusera encore longtemps la réalité de l'homosexualité, la nécessité du mariage des prêtres et l'utilisation du condom. finis la foi aveugle et les comportements dictés ! Finie l'adhésion à cette Église qui s'arroge le contrôle de la conscience, le contrôle de la vie, et même le contrôle de l'éternité... Hors de l'Église, le salut est-il possible ? Pourquoi pas !

09/2006

ActuaLitté

Littérature étrangère

En échec

Les sept nouvelles qui composent ce recueil sont parfaitement indépendantes les unes des autres. Elles sont cependant reliées par un motif commun que Berta Marsé a emprunté à La félicité de Katherine Mansfield : à un moment donné, tous ses personnages se trouvent confrontés à un événement insolite qui va bouleverser leur quotidien et changer le cours de leur vie. Ainsi, dans La tortue, un jeune illustrateur en panne d’inspiration découvre sans le vouloir l’inceste dont est victime une petite fille, qu’il va pour ainsi dire prendre sous sa protection. Dans Origine, c’est une jeune femme qui informe son père qu’elle est enceinte d’un garçon dont on apprend qu’il est son demi-frère, et c’est tout un pan du passé caché du père qui s’effrite. Dans La diva et la coiffeuse, on assiste à la prise de bec aussi pathétique que drôle entre une diva sur le retour, atteinte d’un cancer, et une jeune coiffeuse andalouse émigrée à Barcelone dont elle dédaigne la perruque qu’elle a confectionnée pour sa dernière représentation, et pour laquelle elle a sacrifié sa propre chevelure. La coiffeuse connaîtra alors une des plus belles émotions de sa vie. Dans la nouvelle suivante, Canotage, nous voyons littéralement exploser, en un après-midi, la relation entre un espoir du football espagnol et sa fiancée, alors qu’ils devaient très bientôt se marier. Premier amour est l’histoire d’un jeune garçon condamné à une mort prochaine et qui voudrait connaître l’amour avant de partir : mais attention, nul mélodrame ici, simplement beaucoup d’émotion et de justesse d’analyse. Je t’appellerai tend vers le fantastique, avec humour : un vieillard avait promis à sa fille de l’appeler au téléphone après sa mort. Ce qu’il fait, envoyant du même coup ladite fille à l’hôpital, victime du choc provoqué par cet appel. Dans La moule magique, la fête d’anniversaire d’une enfant de cinq ans tourne au cauchemar.

03/2013

ActuaLitté

Généralités médicales

Ethique de la recherche et éthique clinique

Les Cahiers de "l'Ethique en Mouvement", expression du Laboratoire d'Ethique médicale et de Santé Publique de l'Université René Descartes (Paris V), présentent, dans ce second numéro, une somme de réflexions (et d'interrogations) suscitées tant par l'activité de recherche sur des sujets humains, que par la pratique clinique liée à la mise en œuvre de nouveaux médicaments ou de nouvelles technologies. Déjà, la distinction entre ces deux champs d'action, même si elle n'est pas toujours aisée à établir, s'avère indispensable. Dans quelles conditions une recherche est-elle "éthiquement" possible ? Qu'est-ce qui autorise (voire, impose) les pratiques ? Qu'est-ce qui les interdit ? Quand sont-elles répréhensibles ? Autant de questions d'actualité qui, par les réponses qui y sont apportées, mettent en jeu le fonctionnement, et jusqu'à la légitimité même, des institutions. En l'absence de réflexion préalable sur la finalité de la recherche et sur le sens technique et environnemental des pratiques, toute réponse, qu'elle qu'elle soit, ne serait qu'une réponse artificielle, au mieux, logique, mais non opérationnelle. Comment induire, dans l'activité des chercheurs et des cliniciens, ces notions nouvelles ? Comment faire participer les décideurs, et l'ensemble du corps social, à une réflexion sur ces problèmes, qui les touchent quotidiennement ? Ce cahier, construit autour de la double notion "ethique de la recherche et Ethique clinique", constitue un véritable bilan d'expériences de la pratique d'une réflexion éthique sur la recherche, la thérapeutique et les soins en médecine et en biologie. Le Laboratoire d'Ethique Médicale et de Santé Publique de l'Université René-Descartes-Paris V, dispense la seule formation doctorale française existant, à ce jour, dans le domaine de l'éthique médicale et biologique. Il coordonne, également, un Diplôme Inter-Universitaire (DIU) associant 15 Universités françaises à la réflexion sur "l'Ethique et les pratiques médicales", dans le cadre de la formation continue des professionnels de santé.

06/1998

ActuaLitté

Littérature française

Les Frénétiques

En mettant en scène la rencontre amoureuse entre deux femmes sur une île volcanique, Adeline Fleury nous offre un thriller saphique d'une sensualité incendiaire. Ada est une femme libre, romancière et mère célibataire, dont l'inconstance amoureuse a fini par lui laisser un goût amer. Après avoir décidé depuis un an de ne plus se laisser dominer par sa libido, elle part en vacances avec son fils de dix ans, Nino, sur une île au large de Naples. Sur le bateau qui les transporte vers leur paradis italien, le soleil et les embruns de la mer Tyrrhénienne réveillent le corps d'Ada, mis en sommeil par des mois de travail abrutissant et d'abstinence. Elle y remarque bientôt la présence d'une jeune fille rousse de vingt ans à la beauté renversante. Eva se révèle être la nièce d'autres résidents de la pension de famille où Ada et Nino séjournent. Autour de la piscine, ou sous les amandiers du jardin, à l'affût des moindres faits et gestes de la jeune fille, Ada découvre en elle des émotions inédites. Pour la première fois, elle est attirée par une femme, cette mystérieuse rousse aux faux airs de Botticelli, à la fois ange et démon, aussi troublante qu'insouciante. La sensualité de l'île et la bonne entente d'Eva et Nino invitent Ada à ne pas résister à ce désir irrépressible qui semble réciproque. Mais l'île est bientôt traversée de secousses sismiques et l'ombre d'un homme jaloux plane sur cette parenthèse idyllique. Ada et Eva auront-elles le loisir de vivre leur singulière histoire amour ? Roman d'une sensualité omniprésente, Les Frénétiques se déroule sur une île volcanique où l'exultation des corps est proportionnelle au risque permanent d'éruption. Renforçant la charge érotique du texte, la somptuosité des paysages, l'exacerbation des parfums et des saveurs conjugués nous transporte dans un univers où la raison se dissout face à l'impériosité des désirs.

03/2022

ActuaLitté

Science-fiction

Prima spatia Tome 2 : La Traque

Une plongée fascinante au coeur d'un monde aquatique ! Après son enlèvement, Alba, 17 ans est secourue par la Flèche, un navire cosmique. Elle découvre stupéfaite que son équipage explore les différentes bulles d'espaces secondaires à la recherche de créatures stellaires. Ces créatures impressionnantes représentent la source économique principale des différentes espèces qui les traquent sans relâche. Contre toute attente Alba semble avoir des capacités hors normes et un lien particulier avec elles. Qui est-elle vraiment ? L'équipage ne tarde pas à l'apprendre : Alba est la fille de Daladyn l'impie, un représentant du Haut Conseil banni par les siens pour avoir tenu des propos impies à propos des créatures ! Pour l'instant, Alba ignore tout de sa véritable identité, mais son existence risque de provoquer des remous en haut lieu. Les membre d'équipage de la Flèche en font rapidement la douloureuse expérience, étant violemment attaqué. Prenant in extremis la fuite, ils sont obligés de se réfugier dans un système de planètes aquatiques où ils vont tenter de radouber. Mais les mercenaires lancés à leurs trousses ne lâchent pas facilement l'affaire et les poussent toujours plus loin dans leurs retranchements... Une chose est sûre, Alba attise les convoitises. Est-ce pour bénéficier de ses capacités singulières ou tout simplement pour la faire disparaître avant qu'elle ne se déclare officiellement légataire des pouvoirs qui lui reviennent ? ... Les créatures stellaires qui ont déjà sauvé Alba une fois sont loin de ce monde aquatique et ne pourront pas la secourir. Comment va-t-elle réussir à survivre et à prendre la place qui lui revient sur cet échiquier politique qui a déjà coûté la vie à son père ? Ce second tome nous offre encore une fois des paysages futuristes envoûtants et un récit plein de péripéties ! Après le succès de la saga Le Voyage extraordinaire, le duo Filippi / Camboni revient avec cette série astrale qui aborde des thèmes aussi variés que la sociologie, la bio-éthique, l'écologie ou la préservation des espèces.

02/2024

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Courtrai. 11 juillet 1302

C'est le premier livre consacré à la bataille de Courtrai qui a opposé les chevaliers de Philippe le Bel aux Flamands. Elle est pourtant décisive : Philippe le Bel y a perdu une grande partie de sa chevalerie et surtout de son prestige. Avant Azincourt et Crécy, c'est la première grande défaite de la chevalerie française. Elle signe également la naissance du sentiment national flamand. Pourquoi la guerre a-t-elle éclaté entre Philippe le Bel et ses sujets flamands ? Comment une armée de chevaliers, de professionnels de la guerre, a-t-elle pu être vaincue ? Pour la postérité, la bataille de Courtrai sera la " bataille des Éperons d'or ", la première défaite infligée à une armée de chevaliers par une armée d'artisans. Le 11 juillet 1302, devant les murailles du château de Courtrai, l'armée royale et les milices flamandes sont de nouveau face à face, comme elles l'ont souvent été depuis le début du siècle. Les forces en présence sont déséquilibrées : les troupes flamandes sont composées de 20 000 combattants à pied, alors que les troupes françaises atteignent les 50 000 archers, fantassins et chevaliers. Les Français jugent la victoire facile. Ils s'élancent et dans la précipitation s'embourbent dans les marécages. Les chevaliers, trop lourdement armés, ne peuvent s'extirper du bourbier. Les combattants flamands vont massacrer ces chevaliers à terre. Ce jour-là, la victoire sera flamande. Périssent ainsi Robert d'Artois, chef de l'armée et cousin du roi de France, le connétable de France, les deux maréchaux de France, le garde du sceau et des barons en grand nombre. Sur les cadavres qui parsèment le champ de bataille, les Flamands vainqueurs ramassent par centaines les éperons dorés qui sont l'attribut des chevaliers. En Belgique, on commémore encore chaque année le jour de la bataille, devenu jour de fête nationale. Pour les Flamands, cette victoire sonne le début de leur indépendance et acquiert une valeur symbolique.

07/2024

ActuaLitté

Bibliothèque rose

Rainbow High Tome 15 : La semaine radieuse

Bella et Jade doivent relever un nouveau défi : celui de la semaine radieuse ! Elles pensaient faire équipe, mais elles se retrouvent dans deux groupes différents. Tandis qu'elles mettent au point leurs projets respectifs, elles s'interrogent sur leur amitié. Comment rester liées alors qu'elles n'ont même plus le temps de se parler ? Parviendront-elles à tout concilier ?

04/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

La seule histoire

Un premier amour détermine une vie pour toujours : c'est ce que j'ai découvert au fil des ans. Il n'occupe pas forcément un rang supérieur à celui des amours ultérieures, mais elles seront toujours affectées par son existence. Il peut servir de modèle, ou de contre-exemple. Il peut éclipser les amours ultérieures ; d'un autre côté, il peut les rendre plus faciles, meilleures. Mais parfois aussi, un premier amour cautérise le coeur, et tout ce qu'on pourra trouver ensuite, c'est une large cicatrice. Paul a dix-neuf ans et s'ennuie un peu cet été-là, le dernier avant son départ à l'université. Au club de tennis local, il rencontre Susan - quarante-huit ans, mariée, deux grandes filles - avec qui il va disputer des parties en double. Susan est belle, charmante, chaleureuse. Il n'en faut pas davantage pour les rapprocher... La passion ? Non, l'amour, le vrai, total et absolu, que les amants vivront d'abord en cachette. Puis ils partent habiter à Londres : Susan a un peu d'argent, Paul doit continuer ses études de droit. Le bonheur ? Oui. Enfin presque car, peu à peu, Paul va découvrir que Susan a un problème, qu'elle a soigneusement dissimulé jusque-là : elle est alcoolique. Il l'aime, il ne veut pas la laisser seule avec ses démons. Il va tout tenter pour la sauver et combattre avec elle ce fléau. En vain... Mais lui, alors ? Sa jeunesse, les années qui passent et qui auraient dû être joyeuses, insouciantes ? Il a trente ans, puis trente et un, puis trente-deux. Vaut-il mieux avoir aimé et perdre ou ne jamais avoir aimé ?

09/2018

ActuaLitté

Musique, danse

Je suis un mauvais garçon. Journal d'une exploratrice des rythmes et des sons suivi de correspondances avec Catherine Pozzi

Pour une femme, comment être indépendante ? Comment produire une oeuvre au même titre qu'un homme ? Comment s'affranchir des modèles masculins ? Elles sont très peu nombreuses au XIXe siècle, les femmes qui ont eu le courage de mener envers et contre tout une carrière de créatrice. George Sand en littérature, recevant combien d'injures. Mais en musique ? Pianiste prodige, compositrice, théori-cienne, écrivain, pédagogue, Marie Jaëll, que Liszt appelait " l'Admirable ", en est une figure exemplaire. Elle n'a cessé de lutter pour dépasser les limites que sa condition de femme lui imposait : " Je suis un mauvais garçon, écrivait-elle en 1877. Je ne suis plus du tout la Marie qui jouait du piano, qui cousait, qui parlait, je suis un être neuf, tout neuf, qui ne fait qu'écrire et plonger en soi-même. " La grande Catherine Pozzi qui fut son élève rend hommage en 1914 au magnifique chemin accompli : " Aucune figure humaine n'est aussi fascinante. Le sentiment dominant qui en émane est la grandeur, quelque chose de ce qu'avaient sans doute les Prophètes. " On redécouvre aujourd'hui ses compositions : sonates, concertos, mélodies, musique de chambre. Quant à sa méthode d'enseignement du piano, elle est toujours pratiquée et étudiée. Pourtant cette extraordinaire figure de femme et de créatrice reste encore peu connue. Marie Jaëll a laissé de nombreux textes : cahiers, journaux, lettres, essais. Les fragments ici rassemblés en une sorte de journal dessinent le portrait d'une personnalité exceptionnelle en contact avec les plus grands créateurs et les idées les plus innovantes de son époque, à l'aube de la modernité.

03/2019

ActuaLitté

Economie

Tous milliardaires ! Le rêve français de la Silicon Valley

Le modèle économique américain n'a jamais eu bonne presse en France. Et pourtant, la Silicon Valley est l'objet d'une admiration sans borne, avec tout ce qu'elle symbolise : la jeunesse, la prise de risque et la création de milliers de jeunes pousses en hypercroissance. Cette admiration a littéralement explosé à la fin de la présidence de François Hollande pour être magnifiée ensuite par Emmanuel Macron. Elle révélait une immense ambition : moderniser l'économie française pour en faire une Startup Nation. A cette fin, il fallait faciliter l'émergence de futurs champions de l'économie numérique, ces fameuses "licornes" (des entreprises valorisées à 1 milliard de dollars), dont l'Elysée souhaiterait qu'elles soient au moins 25 en 2025. Où en est aujourd'hui la "Mission French Tech" , créée en 2013 pour nourrir cette ambition ? Il semblerait qu'elle n'ait pas réalisé tous les espoirs de ses concepteurs. La France, dépassée par le Royaume-Uni et l'Allemagne, n'est pas au premier rang des économies numériques européennes. Notre écosystème technologique n'est pas suffisamment performant et reste étonnamment dépendant des aides et des subventions de l'Etat. C'est pourquoi les startupeurs français les plus ambitieux n'hésitent pas à s'expatrier aux Etats-Unis. Cet ouvrage est construit à partir d'une vingtaine d'entretiens inédits menés pour la plupart au sein de la Silicon Valley. Il permet de comprendre ce qu'est la "culture startup" , son mélange d'imagination et de passion, appuyé par une quête incessante de nouveaux financements pour mieux grandir et dévorer la concurrence, sans rien ignorer des critiques suscitées par cette culture.

11/2019

ActuaLitté

Histoire de France

L'affaire Dreyfus. Dynamique, lectures, empreinte

L'arrestation en octobre 1894 d'un officier d'artillerie israélite, le capitaine Alfred Dreyfus, est le point de départ de ce qui sera nommé l'Affaire. Dans une France où le prestige de l'armée est immense, nourri par la force du sentiment national, le traumatisme de 1871 et les premiers pas de l'alliance de la République avec la Russie du tsar, la presse en plein essor s'empare de cette histoire d'espionnage. Les péripéties, faites de rebondissements, de coups de théâtre et de manoeuvres souterraines, semblent écrites par un auteur de ces romans-feuilletons dont l'époque est avide. Elles passionnent une opinion publique frappée par la force des interventions des intellectuels et des politiques, Zola, Clemenceau, Jaurès, ou encore Barrès dans le camp opposé. Le récit foisonnant de la condamnation et de la réhabilitation d'un innocent, sans cesse précisé par les recherches des historiens, garde tout son intérêt. Au-delà, l'Affaire éclaire les ressorts et les contradictions de la société française de la Belle Epoque. Elle amène à saisir les logiques qui poussent des acteurs individuels ou collectifs, des institutions ou des groupements informels, à rester en retrait ou à intervenir, de multiples manières, pour ou contre la révision du procès d'un officier jusqu'alors inconnu. Elle conduit à s'interroger sur leurs motivations politiques, religieuses et idéologiques. L'affaire Dreyfus enfin laisse une trace après la réhabilitation de sa principale victime. La mémoire de l'Affaire, de la Grande Guerre aux événements d'Algérie est complexe, contrastée, parfois difficile à saisir. Elle constitue un autre riche objet d'analyse.

11/2017

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Le double déni de grossesse. Corps, psyché et gestation

Comment et pourquoi une femme peut-elle ignorer qu'elle est enceinte pendant quelques mois ou jusqu'à son accouchement ? Comment un foetus peut-il se développer correctement dans le ventre de sa mère sans que cette dernière sache qu'elle est enceinte ? Ce déni de grossesse, mécanisme de défense contre l'angoisse, est-il toujours levé dès la naissance de l'enfant ? Peut-il être suivi d'un déni d'enfant ? Ce sujet est à la fois fascinant et dérangeant. Le déni, mot souvent employé dans le langage populaire, n'est pour autant pas considéré comme une pathologie en France. Il est souvent difficile d'admettre que l'on ne puisse pas voir une réalité visible et pourtant il n'est pas rare (grossesse, annonce de maladie grave...). Ce sujet, mal connu car il touche au sacré et sur lequel il existe peu d'ouvrages psychanalytiques, entraîne aussi des amalgames : déni de grossesse et néonaticides sont souvent associés (meurtre d'un nouveau-né de moins de vingt-quatre heures) alors que, dans les faits, il n'en est rien. Le "double" déni de grossesse l'est à plusieurs titres : dans le déni de grossesse, c'est l'unité corps et esprit qui se préserve contre une angoisse : corps et esprit sont étroitement associés. Ces femmes ne dénient pas seules leur grossesse, elles ont une histoire, un conjoint, une famille. De plus, le monde médical est souvent dans le déni de ce déni, même si cela tend à évoluer très favorablement. Reconnaître ce déni serait reconnaître l'interaction et le pouvoir de l'esprit sur le corps ou, plus précisément, de la psyché sur le corps.

01/2021

ActuaLitté

Philosophie

Vie et mort des nations. Lecture de la "Science nouvelle" de Giambattista Vico

La place de Giambattista Vico (1668-1744) dans le siècle des Lumières, comme dans l'histoire des idées, est difficile à déterminer. Tenu à l'écart des courants dominants de son époque, il n'a été lu et étudié que bien après sa mort. Sa pensée n'a cessé depuis de faire l'objet d'interprétations diverses et contradictoires : certains la jugent tournée vers le passé, nourrie de l'humanisme grec et latin revivifié par le christianisme ; d'autres y voient la préfiguration des grandes visions modernes de l'histoire. Son oeuvre, écrit Alain Pons, dépasse l'opposition entre Anciens et Modernes ; elle a l'ambition de fonder une science nouvelle, non pas du monde naturel mais du monde des hommes, sous la forme d'une étude des nations. Pour ce faire, le philosophe napolitain unit intimement deux savoirs distincts : une philosophie de l'esprit humain qu'il ne veut pas réduire à la pure raison, et une philologie qui explore le savoir historique accumulé depuis la plus lointaine antiquité. Cette lecture met en lumière la façon dont, selon Vico, naissent, vivent et peuvent mourir les nations, et comment se construisent chez elles les "choses humaines" - religions, langages, coutumes, lois, institutions politiques. Elle donne son relief à l'intuition fondamentale qui fait l'originalité du philosophe : c'est dans le temps de l'histoire et dans la vie des nations que l'homme accomplit son humanité. La Science nouvelle (1744) ouvre certaines voies dans lesquelles vont s'engager la philosophie moderne et les sciences humaines. Elle aide à comprendre les interrogations, les espoirs et les craintes que le destin des nations fait toujours naître.

10/2015