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Boris Eliacheff

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Sciences politiques

Ministre sous François Hollande

Alain Vidalies, avocat, spécialiste reconnu du droit du travail et des politiques d'emploi, ministre pendant presque toute la législature, est un témoin privilégie du quinquennat de François Hollande. Comment on rentre au gouvernement ? Comment on en sort ? Comment parfois on y revient ! Alain Vidalies retrace ce parcours, révèle les hésitations sur la loi sur le manage pour tous et sur l'affaire Cahuzac. II expose sans langue de bois le complot qui a permis la nomination de Manuel Valls a Matignon. Secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche. II s'exprime pour la première fois sur les méthodes singulières de sa ministre de tutelle Ségolène Royal. II évoque les grands dossiers de la mobilité et des transports qui nourrissent encore aujourd'hui le débat public. Chargé de la mise en oeuvre de la loi sur la SNCF, sa description détaillée des relations entre un ministre des Transport et le président Guillaume Pepy est éclairante. Alain Vidalies dresse un bilan sans concession, mais équilibré du quinquennat de François Hollande. Un livre témoignage, particulièrement attractif, indispensable pour comprendre la vie politique et économique de notre pays. Alain Vidalies, né a Grenade-sur-Adour, a fait toute sa scolarité à L'école de Saint-Jeand'AoOt et au lycée Victor Duruy de Mont-deMarsan. Après des études de droit a Pau .et A Bordeaux, il effectue toute sa carrière professionnelle d'avocat au barreau de Montde-Marsan. Elu conseiller général de Mont-de-Marsan pour la première fois en 1979, il sera, auprès d'Henri Emmanuelli, premier vice-président chargé des affaires sociales puis des affaires culturelles jusqu'en 2011. Premier adjoint au maire de Mont-de-Marsan chargé des finances de 1988 a 2001, il sera réélu cinq fois députe des Landes. Alain Vidalies est aussi un passionné de Les Dossiers d'Aquitaine rugby, un grand amateur d'armagnac et de chasse.... aux champignons.

02/2019

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Littérature française

Mes contes d'au-delà des mers

"Mes contes d'au-delà des mers sont des petits bonheurs, portés sur l'océan par des navires aux ailes légères. Ils sont toujours décrits avec l'écriture marine d'une justesse impeccable de Jean de La Varende, un écrivain qui a servi de tout son coeur, de tout son talent et de tout son plaisir la compréhension et l'amour de la mer. "Mis en scène à travers le monde et les âges, ces contes ont la force visuelle de séquences de cinéma. Le lecteur marche dans le cortège du marquis de Manera le long de la route brûlante, sur le sol d'argent fondu tout brasillant de vibrations blanches au grand soleil de onze heures. Il est dans le sillage des trières grecques, ces navires ailés, jaune et rouge, qui font trembloter en reflets les colonnes et les temples, sur les caps attiques et dans les îles mélodieuses. La langue est élégante et lisse comme cette glaçure anglaise que rien n'imite, ou comme le yakiba, la trempe d'une lame de sabre de samouraï. Elle est poétique, pétillante, riche, mélodieuse, jaillissante, jubilatoire. Elle rebondit d'allitérations en notations sonores dans un spectre large, du grondement d'un train qui s'assourdit aux confins de la plaine, jusqu'aux harpes étranges faisant miauler la brise. Sons, mais aussi odeurs exotiques, racine d'iris et fleur d'oeillet. Couleurs, dans toutes les nuances subtiles ou violentes, corps de nacre rose avec des jambes et des bras d'or, biches d'aventurine, cerfs roses aux bois dorés, faons jaune citron tavelés de poivre, deux oiseaux, noir, blanc et rouge, luttant dans une fougue du pinceau. Le ton est sensible, léger comme un nuage ou un éventail japonais, mais prégnant. [...] Tous réservent une surprise parfois impertinente, comme si la finalité du récit était d'amener sa chute majuscule, comme le clin d'oeil d'une jonque chinoise." Amiral François Bellec, de l'Académie de marine

12/2017

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Philosophie

Rousseau en 60 minutes

Rousseau remit en question toutes les valeurs traditionnelles. Sa vie durant, il défendit des positions à contre-courant de la pensée dominante. Il condamna la monarchie, l'Eglise, l'Etat en place, l'injustice, l'éducation traditionnelle, le mariage et le progrès technique. Rousseau a passé la majeure partie de sa vie en déplacement ou en fuite. Tantôt, il fut chassé par l'Eglise, tantôt par les gouvernements de nations différentes. Mais tous les mandats d'arrêt furent vains. Rousseau écrivit le livre " Du Contrat social ", prépara le terrain de la Révolution française avec sa revendication de démocratie et devint un pionnier de la pensée écologique grâce à ces célèbres " Discours ". Mais ce n'est pas tout : il fonda aussi une nouvelle pédagogie, qui donna lieu à ce que nous qualifions aujourd'hui d'éducation antiautoritaire. Le livre " Rousseau en 60 minutes " explique les fondements de sa pensée en s'appuyant sur de nombreuses citations. Il a eu son inspiration décisive alors qu'il se rendait chez son ami Diderot alors en prison. En marchant, il lisait le journal " Le Mercure de France ". Un concours appelait les lecteurs à répondre à la question de savoir si le progrès a contribué à améliorer les moeurs des hommes. Tous répondirent par oui. Sauf Rousseau. L'Homme, écrit-il, est bon par nature, ce n'est que par la civilisation qu'il est devenu mauvais. Il gagna grâce à sa thèse provocante et devint célèbre dans toute l'Europe. En effet, il fut le premier philosophe à avoir reconnu le problème du monde moderne. Alors que le bon sauvage déambulait encore en toute liberté dans les bois, nous passons notre vie dans des bureaux étriqués où nous avons perdu nos instincts et notre liberté. Mais surtout, critiquait Rousseau, l'homme moderne se fond dans le courant dominant. A-t-il raison ? Sommes-nous trop conformistes ? Et surtout : que pouvons-nous faire ? Le livre est paru dans la populaire à succès " Grands penseurs en 60 minutes ".

01/2019

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Histoire de France

Quelques vérités sur la guerre de 1914-18. Deux frères, Joseph et Césaire, "Morts pour la France"

A partir du vécu de son grand-oncle Joseph (d'août 1914 au 22 mars 1916) puis de son grand-père Césaire (d'avril 1915 au 20 août 1918) et des lettres de sa grand-mère Honorine, André Payan-Passeron nous fait vivre les terribles réalités humaines et militaires de cette guerre totale avec l'Allemagne qui a bouleversé la vie des individus, des familles, des régions envahies, de la France impériale et des autres pays européens. La bravoure des Méridionaux du 15e Corps et de la 29e Division. Avec Joseph (mort en héros) et son 141e Régiment de Marseille, on va d'abord réhabiliter comme il se doit l'honneur des Méridionaux du 15e Corps diffamé après la défaite de la 2e Armée française en Lorraine allemande le 20 août 1914. Puis avec lui et son régiment, on va faire toute la lumière sur la soi-disant défaillance de la 29e Division et de ses unités d'Antibes et d'Avignon diffamés depuis la victoire allemande du 20 mars 1916 dans le bois de Malancourt durant la bataille de Verdun. L'héroïsme du 6e BCA de Nice et les exploits du 65e BCP d'Epernay. Avec le chasseur alpin Césaire et son 6e BCA de Nice, on va vivre l'héroïsme dont ont fait preuve les "diables bleus" du pays niçois à Dieuze comme à Revigny puis sur le front sud des Vosges d'avril à novembre 1915. Puis avec lui et son 65e BCP d'Epernay, on va vivre les exploits d'un bataillon d'élite de la 56e Division de réserve engagée sur tous les fronts du nord de la France lors des grandes offensives (Verdun mai 1916, Somme octobre 1916, Chemin des Dames avril 1917, Somme août 1918) ou en défense lors des attaques allemandes (bataille de l'Avre mars 1918 où s'est joué le sort de la France avec le général Foch).

06/2017

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Littérature française

Duel autour d'une académie. Ou la distribution des prix

Chris Galaad, romancier naguère porté aux nues, attend la visite de son vieil ami, le Père La Camomille, un métis né du côté de la mer des Sargasses. Il veut lui confier sa déchéance face au mal d'Alzheimer. Pour le prêtre, pas d'Alzheimer ! ... Ce dont souffre Chris, c'est de sa déchéance du côté des éditeurs, qui refusent de publier ses manuscrits. Il s'agit d'un complot, confie Chris : il se heurte à un collègue devenu son ennemi absolu, un certain Tarek Bourboun, fils d'un Emir des sables, et qui fait la pluie et le beau temps dans le monde des lettres. La Camomille fait appel à son fils d'adoption Foskifo, jeune Marocain issu du grand Erg, pour redresser la situation. Foskifo débarque chez Chris revêtu de la soutane du prêtre : il la porte depuis qu'il a plongé dans le lac du bois de Boulogne pour la ramener au terme d'une lutte contre un gang facho. Foskifo entraîne dans la lutte son sosie Skifopa, une jeune prostituée (en réalité du sexe masculin) qui ne pratique son métier que pour atteindre au doctorat de médecine. Les deux garçons jouissent de codes spéciaux qui leur permettent de voler, presque invisibles, d'un espace à l'autre, nus comme une paire de Tarzans, chacun au bout de son filin. Leurs démarches entraîneront une suite délirante, surtout devant la gigantesque tapisserie qui couvre un mur du salon, chez Chris -- tapisserie hantée d'où débarqueront, au gré de l'évènement, des célébrités telles que Louis XIV, Christine de Suède, Charlie Chaplin, Louis-Ferdinand Céline, J-M Le Pen. Dans un Quotidien, Chris attaque le prix Duclou-Joncourt, fidèle à Tarek Bourboun. La guerre est déclarée, si âpre que la foule, emportée par une rage quasi électorale, tournera à l'émeute, presque jusqu'à la chute du gouvernement. Au lecteur, d'y participer.

10/2017

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Policiers

Blanc sec et série noire

Une ville étudiante de province en proie à une vague d'overdoses foudroyantes et incompréhensibles... Une enquête longue et difficile s'annonce pour le lieutenant Loubeyres. Bien plus qu'une enquête policière, Blanc sec et série noire est un véritable roman noir. Pour son deuxième roman, Philippe Lescarret continue de s'intéresser au mal-être de la jeunesse, après la prostitution étudiante dans Nous n'irons plus au bois, il s'attaque ici aux ravages de la drogue. Il dénonce ainsi les méfaits de cette économie parallèle, en mettant en avant l'ingéniosité des narco-trafiquants de plus en plus inventifs pour faire circuler leurs produits. Cette enquête est aussi l'occasion de s'immerger dans le monde viticole. " Je travaille depuis 22 ans auprès de jeunes. J'ai côtoyé de nombreux jeunes en difficulté, surtout en internat de lycée professionnel où j'ai vu certains d'entre eux sombrer dans le cannabis. C'est ce parcours qui m'a inspiré. L'histoire est toujours la même. On les voit arrêter le sport, se désocialiser, abandonner leurs études, couper les ponts avec leur famille et ne plus vivre que pour la fumette qui devient une obsession. Ni les flics, ni les profs, ni les psys n'arrivent à lutter contre ce phénomène. Voilà ce que j'ai essayé de dénoncer entre les lignes." Après la découverte du cadavre d'un viticulteur jurançonnais, une série de morts violentes s'abat sur Pau et sa région. Jeunes issus des quartiers nord, fils et filles de notables, aucun milieu n'est épargné. Que cachent ces overdoses à répétition ? Qui en voulait à Capdevielle ? Le lieutenant Yann Loubeyres et ses coéquipiers de la PJ mènent une enquête compliquée. Entre trahisons, adultères et intérêts financiers, le monde de la viticulture n'est pas une confrérie aussi unie qu'il n'y paraît. Et même dans les caves où le vin coule à flot, les langues ne se délient pas facilement.

09/2017

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Grandes réalisations

Le Collège Trefaven. Lorient

Une page se tourne à Lorient. Les collèges Le Coutaller et de Kerentrech ferment et le nouveau collège de Tréfaven, conçu par l'agence d'architecture Valéro Gadan, accueille quelque 480 élèves et a surtout sa propre histoire à construire. "Le projet veut être l'expression de la sobriété et de la durabilité. Toutes les façades, quelles que soient leur orientation, donnent du sens à l'équipement et à son contexte. La volumétrie du bâtiment avec les événements nécessaires à l'affirmation de certaines fonctions font partie d'une réflexion globale. Le bâtiment se déploie en "O" , et positionne la cour de récréation au centre de la composition. La forme volontairement plus fermée est travaillée dans sa limite périphérique comme une bande épaisse qui gère la mise à distance et permet de créer des jeux de pleins et de vides, des percées visuelles et des transparences. L'approche architecturale globale de notre conception à consisté à regrouper et identifier les différents volumes programmatiques. Les espaces fonctionnels ont été abordés non pas comme une succession de volumes autonomes, mais plutôt comme une volumétrie continue. Assemblés entre eux, l'ensemble des volumes regroupés forment une unité participant à l'homogénéité de l'édifice. Les façades sont travaillées sur le thème de l'art optique de la cinétique. Elles se déclinent en strates horizontales, où s'alternent des rythmes de pleins et de vides, créant des perceptions différentes suivant l'angle de vue. Associé au soubassement en béton, un dispositif de lames verticales bois, avec une face recouverte d'une plaque colorée, crée un jeu de reliefs et de rythmes cinétiques et permet d'unifier l'ensemble. Au-dessus du socle, les façades sont traitées par un revêtement aluminium à ondes variées. La variation du rythme des nervures accentue l'effet de stratification recherché. La vêture composée de pliures variées va refléter la lumière, créant un effet qui n'est pas sans rappeler les reflets de la mer sous la lumière variée d'une journée". Agence d'architecture Valéro Gadan

03/2023

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Littérature française

Le capitaine richard. Tome 1

A dix-huit lieues à peu près de Munich, que le Guide en Allemagne de MM. Richard et Quetin désigne comme une des villes les plus élevées non seulement de la Bavière, mais encore de l'Europe ; à neuf lieues d'Augsbourg, fameuse par la diète où Mélanchthon rédigea, en 1530, la formule de la loi luthérienne ; à vingt-deux lieues de Ratisbonne, qui, dans les salles obscures de son hôtel de ville, vit, de 1662 à 1806, se tenir les Etats de l'Empire germanique, s'élève, pareille à une sentinelle avancée, dominant le cours du Danube, la petite ville de Donauwoerth. Quatre routes aboutissent à l'ancienne cité où Louis le Sévère, sur un injuste soupçon d'infidélité, fit décapiter la malheureuse Marie de Brabant : deux qui viennent de Stuttgart, c'est-à-dire de France, celles de Nordlingen et de Dillingen, et deux qui viennent d'Autriche, celles d'Augsbourg et d'Aichach. Les deux premières suivent la rive gauche du Danube ; les deux autres, situées sur la rive droite du fleuve, le franchissent, en arrivant à Donauwoerth, sur un simple pont de bois. Aujourd'hui qu'un chemin de fer passe à Donauwoerth et que les steamers descendent le Danube d'Ulm à la mer Noire, la ville a repris quelque importance et affecte une certaine vie ; mais il n'en était point ainsi vers le commencement de ce siècle. Et, cependant, la vieille cité libre qui, dans les temps ordinaires, semblait un temple élevé à la déesse Solitude et au dieu Silence, présentait, le 17 avril 1809, un spectacle tellement inusité pour ses deux mille cinq cents habitants, qu'à l'exception des enfants au berceau et des vieillards paralytiques qui, les uns par leur faiblesse et les autres par leur infirmité, étaient forcés de tenir la maison, toute la population encombrait ses rues et ses places, et particulièrement la rue à laquelle aboutissent les deux routes venant de Stuttgart et la place du Château.

02/2023

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Littérature française

La cave se rebiffe

A la suite de son divorce, Carmen conduit depuis deux ans et demi un superbe bus sur la ligne N° 16 qui traverse son île perpendiculairement, de part en part. Elle aime son métier qui le lui rend bien même si elle trouve fastidieux le ménage journalier obligatoire. Un soir, au moment du Carnaval, en faisant le ménage du bus, elle fourre machinalement dans la poubelle un carnet égaré dans le tas de détritus. Elle le récupère au dernier moment, alors qu'une phrase sur la page ouverte lui explose au visage. Elle en commence la lecture au dépôt et ne peut s'en détacher. Elle l'achève à la maison, lecture frénétique qui lui fait même oublier ses enfants pendant ses quelques jours de congé. Quand elle le referme, elle est persuadée qu'elle a deviné qui en est l'auteur, un passager, habitué depuis peu, dénotant par son allure et sa tenue, qui monte à la station Hôpital et descend à l'arrêt au sommet de la chaine montagneuse qui constitue le centre de l'île. Fiévreuse, elle s'empresse de le remettre en main propre à son propriétaire, mais il a disparu. Elle se met à sa recherche, mais les disparitions c'est comme les trains, une disparition peut en cacher une autre, et c'est au terme d'un parcours sinueux, caverneux, de hasards en déterminismes - les ouvriers sont nos maitres, tu parles ! - qu'un cri de vérité surgit dans la lumière. Christian Jodon est né le 3 mars 1952, à Pontarlier, petite ville française, département du Doubs, proche de la frontière suisse. Il se mit à écrire grâce aux ateliers d'écriture qu'il découvrit tardivement et auxquels il participait assidûment. Quand il n'est pas sur ses skis, sur son vélo ou dans les bois, il écrit ou peint le reste du temps. La cave se rebiffe est son premier roman.

06/2019

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Fleurs sauvages

Messages des plantes sauvages. Quand votre tirage devient cueillette

Quand votre tirage devient cueillette : les messages de 55 plantes sauvages pour se relier à la nature en nous et autour. Rencontrez les bonnes énergies de ces "mauvaises herbes" ! Si vous ressentez cet appel de la nature, où que vous viviez, cet oracle peut-être un compagnon. Se connecter aux plantes sauvages, c'est réapprendre à voir, que tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir et nous soigner, pousse naturellement autour de nous. Dans ce coffret composé d'un livre de 136 pages et de 55 cartes, Laurence Robert, astroherboriste, vous invite à découvrir, pour chaque plante sauvage : - Son message personnel, sa vibration - Une description enrichie de sa symbolique liée à nos émotions - La notice sur ses bienfaits et ses usages médicinaux Toutes les plantes proposées poussent spontanément autour de chez nous, dans la plupart de nos régions : elles font partie de notre vie quotidienne, qu'on en soit conscient ou non. Ces plantes que l'on appelle souvent "mauvaises herbes" sont, pour la plupart, comestibles ou médicinales. Dès qu'on fait un pas vers elles, elles n'ont de cesse que de venir à notre rencontre pour se mettre au service de notre santé-bien-être sur tous les plans : physique, psychologique et spirituel. Ces plantes nous apportent des messages d'éveil : éveil à soi, éveil à la conscience de l'abondance et la générosité de la vie en nous et autour de nous. Les 55 plantes sauvages de ce livre : Achillée Millefeuille, Ail des ours, Anémone des bois, Armoise, Arum, Aubépine, Aulne, Bardane, Benoîte urbaine, Bleuet, Bouillon blanc, Bouleau, Bouton d'or, Brunelle, Calendula, Camomille matricaire, Carotte, Châtaignier, Chélidoine, Chêne, Coquelicot, Eglantine, Epilobe, Euphorbe, Euphraise, Frêne, Gaillet gratteron, Genévrier, Gui, Hellébore, Hélichryse, Hêtre, Houx, If, Lamier blanc, Lierre grimpant, Lilas, Liseron, Marguerite, Marjolaine, Mélèze, Mélilot, Millepertuis, Ortie, Pâquerette, Pin sylvestre, Pissenlit, Plantain, Primevère, Reine-des-Prés, Ronce, Rumex, Tilleul, Trèfle incarnat, Véronique sauvage

04/2023

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Matériaux de construction

NF DTU 40.24 couverture en tuiles en béton à glissement et à emboitement logitud - edition de mars 2

La partie P1-1 de ce DTU propose des clauses types de spécifications de mise en oeuvre pour les travaux d'exécution de travaux de couverture en tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal. Elle est applicable aux bâtiments d'hygrométrie faible ou moyenne réalisés dans les zones climatiques françaises de plaine (conventionnellement caractérisées par une altitude inférieure ou égale à 900 m), à l'exclusion des zones tropicales. Les tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal sont aptes à couvrir tous les types de bâtiments à versants plans, quelle que soit leur destination, pour lesquels la structure porteuse a été établie en respectant les normes suivantes : - Charpente bois : NF EN 1995-1-1/NA ; NF DTU 31. 1 ; NF DTU 31. 2 ; NF DTU 31. 3. - Charpente acier : NF EN 1993-1-1/NA ; NF DTU 32. 1. Cette partie P1-1 ne traite pas de la mise en oeuvre des tuiles planes en béton à glissement et à emboîtement longitudinal, ni de la mise en oeuvre des écrans souples de sous-toiture. La partie P1-2 fixe les critères généraux de choix des matériaux utilisés pour l'exécution des ouvrages de couverture en tuiles profilées en béton à glissement et à emboitement longitudinal surélevé dans le champ d'application de la partie P1-1. La partie P2 propose des clauses administratives spéciales types aux marchés de travaux d'exécution de couvertures en tuiles en béton à glissement et à emboitement longitudinal, dans le champ d'application de la partie P1-1. Cette nouvelle version du DTU 40. 24 a pour objet notamment d'introduire un abaissement des pentes minimales de couverture lorsqu'il est fait usage d'un écran de sous-toiture. Celles-ci pourront ainsi descendre jusqu'à 25 % avec un recouvrement minimal des tuiles adapté à la pente, toujours compris entre 7, 5 et 12, 5 cm.

04/2023

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Littérature française

Le capitaine richard. Tome 2

A dix-huit lieues à peu près de Munich, que le Guide en Allemagne de MM. Richard et Quetin désigne comme une des villes les plus élevées non seulement de la Bavière, mais encore de l'Europe ; à neuf lieues d'Augsbourg, fameuse par la diète où Mélanchthon rédigea, en 1530, la formule de la loi luthérienne ; à vingt-deux lieues de Ratisbonne, qui, dans les salles obscures de son hôtel de ville, vit, de 1662 à 1806, se tenir les Etats de l'Empire germanique, s'élève, pareille à une sentinelle avancée, dominant le cours du Danube, la petite ville de Donauwoerth. Quatre routes aboutissent à l'ancienne cité où Louis le Sévère, sur un injuste soupçon d'infidélité, fit décapiter la malheureuse Marie de Brabant : deux qui viennent de Stuttgart, c'est-à-dire de France, celles de Nordlingen et de Dillingen, et deux qui viennent d'Autriche, celles d'Augsbourg et d'Aichach. Les deux premières suivent la rive gauche du Danube ; les deux autres, situées sur la rive droite du fleuve, le franchissent, en arrivant à Donauwoerth, sur un simple pont de bois. Aujourd'hui qu'un chemin de fer passe à Donauwoerth et que les steamers descendent le Danube d'Ulm à la mer Noire, la ville a repris quelque importance et affecte une certaine vie ; mais il n'en était point ainsi vers le commencement de ce siècle. Et, cependant, la vieille cité libre qui, dans les temps ordinaires, semblait un temple élevé à la déesse Solitude et au dieu Silence, présentait, le 17 avril 1809, un spectacle tellement inusité pour ses deux mille cinq cents habitants, qu'à l'exception des enfants au berceau et des vieillards paralytiques qui, les uns par leur faiblesse et les autres par leur infirmité, étaient forcés de tenir la maison, toute la population encombrait ses rues et ses places, et particulièrement la rue à laquelle aboutissent les deux routes venant de Stuttgart et la place du Château.

02/2023

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Histoire régionale

Histoire des Ponts et Canaux de Martigues

En 1223, Raymond Béranger IV, Comte de Provence, se rend maître de l'Isle Saint-Geniest puis des ferrages de Jonquières et Ferrières. Il jette les fondements d'une ville neuve entre Arles et Marseille, tirant ses revenus des bourdigues, pêcheries posées en travers des nombreux canaux, qu'il a obtenues de l'Archevêque d'Arles. Lorsque François Ier visite Martigues en 1533, le drame le guette. Le pont Saint-Geniest s'effondre sous le passage d'un carrosse de sa suite. Madame de Trans se noie et le Roi ne doit qu'à sa dextérité de ne pas tomber à l'eau. En 1550 le Baille entreprend une longue visite de tous les ponts de la ville. Il faut alors traverser neuf ponts pour franchir autant de canaux afin de passer de Jonquières à l'Isle puis à Ferrières, ce que les habitants font souvent au péril de leur vie. Les bourdigues vont faire l'objet de chicaneries incessantes entre leurs propriétaires, notamment les Galliffet ou les Pradine, et la Communauté de Martigues. Les procès ne cesseront qu'avec leur rachat par l'Etat au début du XXe siècle. Une nouvelle ère commence avec le remplacement des vieux ponts en bois ou en pierre de taille par des ouvrages métalliques et mobiles. La construction du canal de Marseille au Rhône fait disparaître les anciens canaux et les bourdigues. La traversée de Martigues est chamboulée. Un pont levant vient s'inscrire dans le paysage du Miroir aux Oiseaux et un viaduc routier s'impose en toile de fond. A partir de nombreux documents d'archive, l'auteur conte l'histoire des ponts et canaux de Martigues en faisant revivre les évènements et les personnages de l'époque. Cette histoire est fascinante parce que mêlée aux rêves de quelques hommes, passionnante par les rencontres humaines qui l'animent, exaltante par son association aux évolutions technologiques et économiques.

05/2021

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Histoire mondiale

Pour un congo retrouve

Prendre la parole est une partie intégrante de l'exercice du pouvoir. Prendre la plume l'est beaucoup moins. C'est pourtant ce que fait ici Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans un exercice rare et audacieux, alors que se termine son premier mandat et qu'il se représente devant les Congolais, celui qui est arrivé à la tête de son pays après une longue période d'exil a décidé de coucher ses pensées sur papier. Un livre où il fait état de son bilan qu'il défend, bien évidemment, mais où il donne surtout à voir une image différente de la RDC. Cet ouvrage inédit propose une immersion, sans langue de bois, dans la politique nationale et internationale du président Tshisekedi. Au fil des chapitres parcourant des thèmes aussi divers que l'électrification du pays ou la place des femmes dans la société, il partage ses réflexions, ses stratégies mais aussi les défis qu'il a rencontrés... sans oublier ses échecs, qu'il assume sans détours, offrant ainsi une perspective unique sur ce pays qui jouera un rôle primordial dans le destin du continent africain, mais aussi du monde. Entre ces lignes, le lecteur pourra prendre la juste mesure de l'ampleur des enjeux qui se jouent sur ce vaste territoire. Comprendre qu'au-delà des ambitions et des idées d'un homme se dessinent les rêves d'une nation tout entière ; une nation qu'il a su repositionner sur la scène internationale. Un exercice à mi-chemin entre l'essai politique et les confidences d'un chef d'Etat, Pour un Congo retrouvé entremêle les analyses ciselées de Félix Tshisekedi avec des anecdotes plus personnelles permettant de mieux comprendre la pensée de celui que beaucoup désignent comme l'homme providentiel dont la RDC avait besoin. Un guide essentiel pour ceux qui voudraient découvrir, ou redécouvrir, la jeune mais prometteuse République démocratique du Congo.

01/2024

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Littérature française

La paix avec les morts

"Une petite fille nous aborde : Qu'est-ce que vous cherchez ? Elle a un regard joueur et curieux, je lui explique. Ici, il y a des années, sous le régime khmer rouge, c'était un hôpital, et j'ai enterré de très nombreux corps dans des fosses. Puis l'eau a englouti ce lieu, et on a bâti des maisons. Elle joue avec un petit bout de bois, un peu gênée : Je sais. On dort sur les morts. La nuit, parfois, on les entend parler. J'insiste un peu : Mais tu as peur ? Elle sourit : Non, on n'a pas peur, on les connaît." C'est à un voyage hors du commun que nous convient Rithy Panh et Christophe Bataille, huit ans après leur livre L'élimination - un voyage vers l'enfance et vers les rizières où furent tués, par l'idéologie, la faim et la violence, 1,8 millions de Cambodgiens. Le grand cinéaste cherche les lieux où furent enterrés les siens : le tombeau de son père, dans la glaise ; la fosse où furent englouties sa mère et ses soeurs. Mais aussi le grand banyan où il s'abrita, désespéré, à treize ans, avec ses boeufs - sur cette colline, les khmers rouges n'osaient pas s'aventurer. Rithy Panh et Christophe Bataille roulent à travers le pays, s'arrêtent, parlent avec les bonzes, questionnent les villageoises âgées, grattent la terre et trouvent des ossement, des tissus ensanglantés. L'oubli guette, et la négation. Et Rithy Panh poursuit son chemin, cherchant la paix avec les morts et tissant un rapport unique avec les vivants, qu'il côtoie, victimes, bourreaux, complices, anciens cadres khmers rouges : le travail de connaissance ne cesse pas, à hauteur d'hommes. D'une conversation écrite avec Noam Chomsky à des échanges avec le père Ponchaud, d'un entretien avec Robert Badinter aux lettres enfantines rangées dans une sacoche de cuir, d'une méditation sur l'idéologie aux visites aux femmes-devins, les auteurs nous offrent un grand livre.

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Sciences politiques

Osons l'utopie ! Le fol été des communautés

Que font-ils là ? Quinze hommes et quinze femmes au coeur d'une vallée de mille hectares (garrigue, broussaille, bois et herbes folles : de la friche !). Ils se connaissent à peine mais ils sont venus pour un projet commun. Les flics, postés sur les crêtes, les observent à la jumelle. Surveillance constante. Contrôler les allées et venues, les visiteurs. Cette communauté compte plusieurs agitateurs politiques. Les RG leur ont transmis des fiches détaillées. Les ordres viennent de haut. Ça doit être important... En attendant, rien à signaler. Ils retapent les bâtiments. Les filles, juchées sur le toit de la grange, se passent des paquets de tuiles. Elles ont chaud. Elles ont ôté leurs tee-shirts. Pas gênées. Elles sont belles. Mission agréable ! En 1971, des centaines de communautés naquirent et s'implantèrent en Europe, dernière vague du mouvement hippie, né dans les années 1960 aux USA. Flower-power, "Faites l'amour, pas la guerre !", c'était bon pour nos amis d'Outre-atlantique, mais ici, en France, nous n'avions pas digéré l'échec de 1968 et la reprise insolente de la réaction. Certains voulaient radicaliser la lutte (les Brigades rouges, Action directe, la RAF de Baader-Meinhof), d'autres jugeaient l'affrontement suicidaire et préféraient le contournement : vivre tout de suite, en parallèle, ce que le pouvoir politique nous avait refusé. C'était la ligne non violente, majoritaire, du mouvement des communautés. Alors on se demande de quoi Pompidou et sa clique avaient peur ? Ils avaient peur d'une alternative susceptible de devenir crédible. D'un désordre qui s'organise. En 2011, ils ont toujours la même peur ! Toujours la même répulsion à l'encontre de ce qui dévie de leur logique d'exploitation, de production, de consommation, de croissance indéfinie, de concurrence sauvage, de déshumanisation toujours plus grande de la société... Leur plus grande crainte, c'est la diffusion d'une autre pensée, d'autres modèles, de nouveaux rêves. Hier comme aujourd'hui, un peuple qui rêve est incontrôlable. Alors, oui... Osons l'utopie !

05/2011

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Psychologie, psychanalyse

Les souffrances de Pinocchio. PMA et transmission

Dans nos cabinets d'analystes ces enfants nés de PMA révèlent par leurs paroles le trouble qui les habite à propos de l'histoire de leur conception. Aujourd'hui la petite graine de papa plantée dans le jardin-ventre de maman n'est plus d'actualité pour un nombre croissant de parents comme d'enfants. Si les enfants nés des progrès de la biotechnologie appliquée à la procréation sont supposés être des enfants sans différence avec ceux nés naturellement, l'aventure psychologique et physiologique vécue par leurs parents les marque parfois consciemment, mais toujours inconsciemment d'une difficulté à se considérer (et à être considérés comme) des enfants comme les autres. Parfois les parents n'ont pu que raconter les étapes douloureuses d'un "parcours du combattant" qui a fait naître l'enfant "du miracle", quand ils ont pu en dire quelque chose. Ce n'est alors pas l'histoire de leur désir, mais les avatars de leur besoin de conception qui sont transmis à l'enfant, laissant béante la fantasmatique des origines et ses constructions créatives. Brigitte Allain Dupré explore à partir de son expérience d'analyste jungienne les mouvements psychiques des protagonistes de la PMA, enfants, adultes parents, mais aussi jeunes adultes. A travers l'expérience intime de l'infécondité et le "droit à l'enfant", les fantasmes originaires, la recherche de son histoire, parents comme enfants rencontrent les butées du secret, du non-dit, mais aussi l'omniprésence du discours médical qui vient brouiller la pensée créative nécessaire à la transmission. Avec l'appui de la dimension jungienne de l'inconscient, l'auteur utilise le trésor ancestral des contes pour solliciter chez le lecteur une pensée imaginative sur le sujet avec Pinocchio, la Belle au bois dormant, Elsa et Anna de la Reine des Neiges. Enfin, le commentaire sur l'Annonciation de Lorenzo Lotto apporte lui aussi des images vivantes pour contrebalancer le matérialisme objectif de la procédure médicale et ouvrir à ses dimensions poétiques la notion de transmission.

11/2019

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Troisième République

Souvenirs et solitude

En 1936, à 32 ans, Jean Zay se voit confier par Léon Blum le ministère de l'Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le Musée de l'Homme, le Festival de Cannes, le Musée d'Art Moderne, l'ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits de l'écrivain. Il est sans relâche violemment attaqué par l'extrême-droite française comme ministre du Front Populaire, antimunichois, juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l'armistice, il est l'une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné à Riom, jusqu'à son assassinat par la milice, le 20 juin 1944. Il n'a pas 40 ans. Dans la cellule de la prison où l'avait enfermé le régime de Vichy, Jean Zay a tenu au jour le jour pendent trois ans le journal de sa captivité. Au-delà de cette chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, Souvenirs et solitude est un regard aigu porté sur la vie politique du moment, une réflexion hautement lucide de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France. Ce livre, tout à la fois méditation intime et témoignage historique, nous laisse le portrait d'une personnalité exceptionnelle : homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture. Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l'Education nationale et des Beaux arts du Front populaire, fut constamment attaqué par l'extrême droite comme républicain, juif, protestant, franc-maçon et désigné comme l'homme à abattre. En octobre 1940 il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom, jusqu'au jour où - le 20 juin 1944 - des miliciens le font sortir de prison pour aller le massacrer dans un bois.

03/2024

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Beaux arts

Faire défaire refaire, Carlo Baratelli 1945-2010

Parfois, on serait tenté de dire à notre oreille intime : "Si tu désires comprendre ton histoire, regarde où tu as mis tes pieds ! Et, dans les plages encore vierges, tu tenteras de construire la suite du chemin". Sans doute en est-il ainsi de Carlo Baratelli, dont le geste doit nécessairement trouver sa motivation, d'où le signe, d'où le sens ; explorer encore, construire toujours et avancer contre le mur, même si la lumière espérée rétrécit son champ jusqu'à devenir parfois improbable. Alors naît l'image du mur avec ses opaques densités, mais aussi ses manques, ses faiblesses entrevues dans lesquelles on perçoit une lueur - l'espérance de la trace, toujours à réemboîter. De prime abord, je serais enclin à penser que les images artistiques, on les aime ou on ne les aime pas. Dans ce dernier cas, moins que d'autres. C'est comme dans la nature ; on aime le cerisier qui éveille en nous une sensation agréable, et moins le sureau qui est une sorte de broussaille. Ensuite seulement, on se rend compte de la couleur des fruits, de l'épanouissement du ramage et de la fiabilité du bois. Mais il reste la chose que l'on doit à l'un comme à l'autre : de considérer, ou pour le moins d'imaginer, le sens et le contenu de leur existence. Je sais bien que parler ainsi de l'art n'est pas très scientifique, que cela ne représente pas un jugement de valeur, de même que comparaison n'est pas raison. D'ailleurs, est-il toujours nécessaire de comparer ? Imaginer ne suffirait-il pas ?... Après avoir visité comme le ferait un marcheur au long cours l'atelier de Carlo Baratelli, après avoir voyagé dans les méandres navigables de sa pensée, regardé avec curiosité le comment et le pourquoi des diverses transpositions, parcouru avec lui les chemins qui l'ont mené à la création, que faut-il d'autre pour faire un livre et imaginer qu'il est simplement juste de le faire ?

03/2012

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Histoire du cinéma

Midi-Minuit Fantastique. Volume 4, avec 1 DVD

Mai 1962. Les kiosques à journaux affichent la photo saisissante d'un loup-garou aux prises avec une voluptueuse jeune femme. En lettres noires et rouge sang brille pour la première fois un nom appelé à la postérité : Midi-Minuit Fantastique. Tout au long des Sixties, ces trois mots magiques résonnent comme la plus intense des promesses... Fondée par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer et Jean Boullet, la toute première revue européenne consacrée au cinéma de genre ne se contente pas de défricher un domaine alors méconnu et méprisé. En dix ans d'existence, MMF s'impose comme une publication à la fois ludique et exigeante, foisonnante et avant-gardiste. En un mot : culte. Sa rédaction fédère de brillants spécialistes : Gérard Lenne, Jean-Pierre Bouyxou, Raymond Borde... De prestigieuses plumes d'horizons divers s'invitent dans ses colonnes : Ado Kyrou, Eugène Ionesco, Jean Rollin... Le ton est libertaire, les racines populaires, l'inspiration surréaliste. L'iconographie de sexe et de sang, éminemment évocatrice. Un seul credo : le fantastique est l'autre nom de l'érotisme. MMF saisit en temps réel un age d'or du septième art et accouche d'une subversive "politique des horreurs". La Hammer, le gothique italien, l'épouvante américaine sont à l'honneur. Dracula et Peeping Tom deviennent les héros noirs d'une contre-culture qui annonce mai 1968 et la libération sexuelle. Cinéma bis, cinéma d'auteur, underground, littérature et BD s'entremêlent dans un enthousiasmant maelström pop... Cet ultime volume, dirigé par Michel Caen et Nicolas Stanzick, préfacé par John Landis, regroupe les neuf derniers numéros la revue, depuis le 18/19, en 1967, jusqu'au légendaire 25/26, resté inédit en 1973 et publié ici pour la première fois. Enrichi de photos et de textes inédits, il comporte aussi le DVD Les Frissons de Midi-Minuit - une sélection de huit courts métrages introuvables. Manière de fêter comme il se doit la renaissance d'une revue devenue littéralement mythique.

12/2021

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Littérature française

Un grand homme a paris

" Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s'attendait à tous les plaisirs d'un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d'Angoulême à Paris presque toute la somme qu'il destinait à sa vie d'une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l'enfance à la force du talent, il eut le tort d'exprimer ses naïfs étonnements à l'aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qu'elle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s'être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu'elles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l'aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n'avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l'amour était greffé sur l'orgueil. Il eut le tort de ne pas s'expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou. Les voyageurs débarquèrent à l'hôtel du Gaillard-Bois, rue de l'Echelle, avant le jour. Les deux amants étaient si fatigués l'un et l'autre, qu'avant tout Louise voulut se coucher et se coucha, non sans avoir ordonné à Lucien de demander une chambre au-dessus de l'appartement qu'elle prit. Lucien dormit jusqu'à quatre heures du soir... ".

02/2023

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Littérature française

La comedie humaine. Esther heureuse

" En 1824, au dernier bal de l'Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d'un jeune homme qui se promenait dans les corridors et dans le foyer, avec l'allure des gens en quête d'une femme que des circonstances imprévues retiennent au logis. Le secret de cette démarche, tour à tour indolente et pressée, n'est connu que des vieilles femmes et de quelques flâneurs émérites. Dans cet immense rendez-vous, la foule observe peu la foule, les intérêts sont passionnés, le désoeuvrement lui-même est préoccupé. Le jeune dandy était si bien absorbé par son inquiète recherche, qu'il ne s'apercevait pas de son succès : les exclamations railleusement admiratives de certains masques, les étonnements sérieux, les mordants lazzis, les plus douces paroles, il ne les entendait pas, il ne les voyait point. Quoique sa beauté le classât parmi ces personnages exceptionnels qui viennent au bal de l'Opéra pour y avoir une aventure, et qui l'attendent comme on attendait un coup heureux à la Roulette quand Frascati vivait, il paraissait bourgeoisement sûr de sa soirée ; il devait être le héros d'un de ces mystères à trois personnages qui composent tout le bal masqué de l'Opéra, et connus seulement de ceux qui y jouent leur rôle ; car, pour les jeunes femmes qui viennent afin de pouvoir dire : J'ai vu ; pour les gens de province, pour les jeunes gens in- expérimentés, pour les étrangers, l'Opéra doit être alors le palais de la fatigue et de l'ennui. Pour eux, cette foule noire, lente et pressée, qui va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend, et qui ne peut être comparée qu'à des fourmis sur leur tas de bois, n'est pas plus compréhensible que la Bourse pour un paysan bas- breton qui ignore l'existence du Grand-Livre. A de rares exceptions près, à Paris, les hommes ne se masquent point : un homme en domino paraît ridicule".

02/2023

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Littérature française

Esther heureuse

" En 1824, au dernier bal de l'Opéra, plusieurs masques furent frappés de la beauté d'un jeune homme qui se pro- menait dans les corridors et dans le foyer, avec l'allure des gens en quête d'une femme que des circonstances imprévues retiennent au logis. Le secret de cette démarche, tour à tour indolente et pressée, n'est connu que des vieilles femmes et de quelques flâneurs émérites. Dans cet immense rendez-vous, la foule observe peu la foule, les intérêts sont passionnés, le désoeuvrement lui-même est préoccupé. Le jeune dandy était si bien absorbé par son in- quiète recherche, qu'il ne s'apercevait pas de son succès : les exclamations railleusement admiratives de certains masques, les étonnements sérieux, les mordants lazzis, les plus douces paroles, il ne les entendait pas, il ne les voyait point. Quoique sa beauté le classât parmi ces personnages exceptionnels qui viennent au bal de l'Opéra pour y avoir une aventure, et qui l'attendent comme on attendait un coup heureux à la Roulette quand Frascati vivait, il paraissait bourgeoisement sûr de sa soirée ; il devait être le héros d'un de ces mystères à trois personnages qui com- posent tout le bal masqué de l'Opéra, et connus seulement de ceux qui y jouent leur rôle ; car, pour les jeunes femmes qui viennent afin de pouvoir dire : J'ai vu ; pour les gens de province, pour les jeunes gens inexpérimentés, pour les étrangers, l'Opéra doit être alors le palais de la fatigue et de l'ennui. Pour eux, cette foule noire, lente et pressée, qui va, vient, serpente, tourne, retourne, monte, descend, et qui ne peut être comparée qu'à des fourmis sur leur tas de bois, n'est pas plus compréhensible que la Bourse pour un paysan bas-breton qui ignore l'existence du Grand-Livre. A de rares exceptions près, à Paris, les hommes ne se masquent point : un homme en domino paraît ridicule. En ceci le génie de la nation éclate... ".

02/2023

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Insectes

L'effet papillon

Au centre des enjeux de conservation de la nature, ce beau livre unique en son genre fige la vie aérienne des papillons et raconte leurs exploits remarquables. Découvrez sous un visage inédit les insectes les plus populaires de nos régions grâce aux images vertigineuses de Ghislain Simard, référence de la photographie à haute vitesse, et à la plume sensible de l'entomologiste Vincent Albouy. Cet ouvrage dénonce le déclin inquiétant qui frappe ces prodiges de l'évolution, indicateurs de la santé de notre environnement. Un battement d'ailes pour bouger le monde Pari réussi entre esthétisme et efficience, les papillons sont de merveilleuses machines volantes. Malgré leur aspect délicat et la fragilité de leurs ailes écaillées, ces insectes populaires sont étonnamment robustes. En les voyant butiner une lavande ou un origan, si frêles et papillonnant, on pourrait craindre que le premier coup de vent les emporte... En réalité, ces as du vol sont capables de parcourir des milliers de kilomètres pour fuir la rigueur de l'hiver de nos latitudes et retrouver le soleil dans le Midi ou en Afrique. Se lancer au-dessus de la mer, les ailes déchirées par un été de vrilles et virevoltes dans nos jardins et nos bois, pour aller léguer son héritage au Sud, il faut le faire ! Saviez-vous que certaines espèces passent l'hiver en somnolant dans un lierre ou un cabanon de jardin, protégées par un antigel fait maison ? Et que, dans le grand bal des papillons, d'autres ne dansent que quelques jours sans se nourrir car ils misent leur brève existence sur l'accouplement et la perpétuation du cycle de vie ? Pourtant, si ces mini-superhéros relèvent les défis de leur existence en nous émerveillant, ils ne peuvent rien face à l'urbanisation, aux changements climatiques, à l'usage des pesticides... L'empreinte écologique humaine grandit et les écrase. Un peu partout, silencieusement, ces admirables insectes aux ailes en pétales disparaissent dans l'indifférence du monde. Il est temps d'éveiller les regards.

05/2023

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Design

L'Arc en Seine

Ce livre est avant tout un hommage au partenaire, à l'ami et au compagnon de toute une vie. Hommage aussi aux trente-sept années de notre galerie et à tous les merveilleux créateurs des années 1920-1930, dont nous avons eu la chance de croiser les oeuvres. " Le projet de ce livre racontant notre parcours et nos choix artistiques s'est imposé à nous lorsque la galerie a fêté ses trente ans en 2014. Cependant, le désir de partager notre histoire - commencé par un trio, la bienveillante Catherine Boutonnet - a été mis de côté face au tourbillon de la vie, des salons et de la rénovation de la galerie réinstallée sur cour. Quand enfin le temps s'est présenté, hélas, Christian nous avait quitté, privant l'Arc en Seine de son inestimable présence. Ce livre est avant tout un hommage au partenaire, à l'ami et au compagnon de toute une vie. Hommage aussi aux trente-sept années de notre galerie et à tous les merveilleux créateurs des années 1920-1930, dont nous avons eu la chance de croiser les oeuvres. Pierre Chareau et la Maison de verre, pur joyaux d'architecture, Robert Malle-Stevens et la villa Cavrois, René Lalique et sa somptueuse table aux oranges, Jean-Michel Frank, décorateur mythique, Alberto Giacometti créant des objets uniques en plâtre, bronze ou terre cuite, Diego Giacometti, poète du mobilier, Christian Bérard, l'ami des amis, le respectable Paul Dupré-Lafon, Jean Dunand laqueur d'exception, Eugène Printz, amateur de bois rares, Maurice Marinot, l'homme du verre, Georges Jouve et Lucie Rie, céramistes délicats, Eileen Gray la magicienne, sans oublier la Biennale de Paris, Tefaf Maastricht, Tefaf New-York et The salon New-York. " Ce livre retrace l'histoire d'une si belle passion française, celle vécue par Rafael Ortiz et Christian Boutonnet dans la galerie L'Arc en Seine, durant près de 40 années

10/2023

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Littérature française

Trénelle

A Trénelle, quartier populaire de Fort-de-France, Max grandit entouré des siens. Man Suzanne, mère courage, son frère Claude, ses soeurs Dina et Marcelle. Et puis, il y a aussi l'ombre terrifiante d'Ami Georges, le nouveau mari de Suzanne, et celle rêvée du père qu'il n'a pas connu. L'enfant va devenir jeune homme et se dresser pour trouver sa voie, malgré les coups et les cicatrices. Tracer sa route et devenir Max. "Trénelle était un morne si escarpé qu'il fallait par temps de pluie crapahuter dans la pente à quatre pattes pour ne pas y glisser. Charrier à la force des bras tout ce dont on a besoin pour vivre. Lever les pieds bien haut dans le chemin pour ne pas exploser les stupides crapauds qui ne sautaient jamais droit. Marcher tête baissée pour ne pas s'enrouler les chevilles dans les anneaux du serpent à tête de Vache-qui-rit. Un morne où les gens ne parlaient jamais doucement, sauf pour murmurer des ragots, où il valait mieux s'enfiler un dernier coup de feu dans le gosier et sombrer ivre mort plutôt que de réfléchir au lendemain. Un coin trop inaccessible pour que les voitures de l'en-ville puissent y ramener leurs pétarades nouvelles et ajouter au vacarme de la forêt, trop reculé pour être la France décrite dans les manuels scolaires. On y construisait sa case en bric-à-brac de fûts de pétrole, bois-caisse, caisses-morues, briques et bouts de tôles. Tout tenait jusqu'à la prochaine tempête. Il fallait alors tout recommencer pour se hisser à nouveau vers le ciel. A Trénelle, les enfants, qu'on appelait timoun, étaient soit dehors-sauvages soit dedans-dressés. Ils devaient se rendre à l'école en file indienne, le plus âgé devant, le plus jeune derrière, rester silencieux en toute circonstance, ne jamais répondre à un adulte sans y avoir été invité. Un morne aux 1 000 mamans où les papas étaient nulle part - et partout à la fois. "

05/2023

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Décoration

DeVOL Kitchens

Voici un magnifique livre pour concevoir et styliser la pièce la plus utilisée et la plus importante de la maison : la cuisine. Présentant la philosophie et les principes fondamentaux des valeurs emblématiques de deVOL, ses principes de conception et ses cuisine désormais largement reconnu, ce livre s'adresse à tous ceux qui accordent de l'importance au design et à la beauté du style et de l'artisanat, à ceux qui cherchent l'inspiration pour leur propre projet de cuisine et à tous ceux qui ont découvert la série télévisée For The Love of Kitchens de deVOL. Qu'il s'agisse d'une reconstruction totale ou de la rénovation plus modeste d'un évier ou d'un placard, ce livre vous incitera à concevoir et à styliser l'espace disponible pour créer une cuisine unique et élégante, quel que soit votre budget. Il vous encouragera à vous débarrasser des règles conventionnelles, à dessiner vos propres plans et à incorporer des meubles encastrés et existants, ainsi que des objets trouvés, pour créer une pièce unique et magnifique qui répondra parfaitement à vos besoins. Il vous inspirera pour réorganiser ou rehausser une cuisine actuelle à l'aide de couleurs, d'une simple armature en laiton, d'un placard décoré, d'un nouveau luminaire ou d'un nouveau meuble, afin d'obtenir sans effort un style plus glamour ou plus simple. Rédigé par Paul O'Leary, fondateur de deVOL, Helen Parker et Robin McLellan, directeur de la création, il est illustré par de superbes photographies des cuisines et de meubles uniques que deVOL a conçus et fabriqués au cours des 34 dernières années, notamment les cuisines The Real Shaker, The Classic English, The Sebastian Cox et The Haberdasher's Kitchens. L'ouvrage est accompagné des histoires des designers et des fabricants de bois, de céramique et de métal, ainsi que d'un guide de style et de décoration rédigé par Helen Parker, la directrice créative de deVol. Une source d'inspiration !

11/2023

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Critique littéraire

Les derniers jours de Drieu la Rochelle (6 août 1944-15 mars 1945)

Entre ses deux tentatives de suicide et son suicide final, 15 mars 1945), Pierre Drieu la Rochelle, l'écrivain fasciste, le directeur de la NRF sous l'Occupation, est en convalescence, protégé et caché par ses amis (des résistants, sa première épouse juive) près de Paris et à Paris (cinq cachettes) pour éviter l'arrestation et l'épuration. Etrange parenthèse forcée pour cet homme complexe qui ne sait plus où il en est. Le basculement de la Grande Histoire, en lui, se confond avec sa propre tragédie. De ces huit mois, Aude Terray reconstruit, jour par jour, le récit minutieux et fascinant. Au passage, bien entendu, elle reconstitue la vie de cet écrivain qui fut l'intime d'Aragon et de Malraux et qui, au final, se trompera de combat. L'historienne, ici, recompose son cheminement intellectuel, sa solitude. L'auteur de " Gilles " et de " Rêveuse bourgeoisie " s'est réfugié dans une forêt, il cueille des pommes, coupe du bois, pense à ses maîtresses enfuies ou mortes : il ne sait plus qui il est. Personne, à ce jour, n'avait éclairé aussi bien la psychologie du Drieu des " Derniers jours ". Description de l'enferment mental et physique de Drieu au cours de cette retraite forcée. Description de ses rêveries, de ses insomnies, de ses longues promenades ; on le suit, tandis qu'il rédige " Récit Secret " et se documente sur Van Gogh et Judas. Défilent, dans sa tête, les visages de ses amours et de ceux qui ont compté dans sa vie ? Quels ont été leurs choix ? Que reste-t-il des engagements des années 1930 ? Drieu est face à son erreur, face au néant qui l'attend. Et il ne s'épargne pas. Doit-il fuir à Sigmaringen avec Céline et Pétain ? S'exiler en Suisse ou en Espagne ? Ou en finir dignement ?De cette tragédie, Aude Terray brosse un récit terrible et bouleversant. Son " héros " n'a aucune circonstance atténuante. Et, pourtant, son lent cheminement vers la mort ne laissera personne indifférent.

01/2016

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Littérature française

Grand comme le monde

Pour la première fois, il tourne le dos à la caravane, au bois, à tout ce qu'il connait. Il tourne le dos au père et il répète : Je pars. Qu'est-ce qu'il pourrait dire d'autre ? Je pars pour dire le poids du corps, la brûlure du silence, la solitude, l'inévitable et le devoir. Je pars pour dire en un mot ce que mille ne sauraient révéler. Pour ne pas user le peu de force qu'il lui reste et d'un geste de la main montrer au loin ce qu'il laisse en haussant les épaules... . Un silence à hauteur d'homme, tapi dans le coeur d'un enfant. Ainsi débute l'histoire de Pepo. Une nuit de décembre, le père meurt. Commence alors pour l'enfant un long chemin d'apprentissage pour revenir au centre des hommes et de la Ville, celle qui, parait-il, avale la tête des gens. Tiraillé entre le besoin de vivre sa propre destinée et celui de ne pas trahir ses origines, il n'aura de cesse de faire des allers-retours entre sa vie d'enfant sauvage et son envie de retrouver une place dans le monde. Une histoire forte, universelle, incarnée. Véritable ode à la liberté et à la littérature. Lou Valérie Vernet signe ici, avec "Grand comme le monde" son tout premier roman. Auteure multicartes, elle a déjà publié trois thrillers, deux polars et sept autres livres passant du récit humoristique aux fragments de voyage, du Feel Good au spicilège poétique, du recueil de nouvelles au théâtre. Tous ses ouvrages confirment son talent à manier en virtuose l'art de la mystification et à sonder les profondeurs de l'âme. Par ailleurs, photographe amatrice, baroudeuse des grands espaces, essayiste et poète à la plume acérée, elle n'en reste pas moins attachée à sa devise préférée "Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant" . B. Fontenelle.

06/2023

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Romans policiers

Les chats noirs de la Table Ronde

Le commissaire Yvon Legal, le capitaine Erwan Quéméner ainsi que leurs fidèles collaborateurs quadrupèdes Hector de Pennec, le vieux et beau chien Saint-Hubert féru d'histoire, et la célèbre Catia, première chatte policière d'Europe, sont appelés en renfort par le capitaine de gendarmerie Alain Le Moël, de la brigade de Plélan-le-grand, en forêt de Brocéliande. Une série de cambriolages dans des demeures prestigieuses sont signés par un petit chat noir sculpté dans du bois laissé sur les lieux. Pis : le président du Conseil général, Arthur Legrand, dont la résidence a été vidée entièrement, est menacé directement par le message "Tu auras la tête tranchée" déposé sous la figurine maléfique dont la tête est manquante. Or les lettres formant la menace proviennent de lettres découpées d'un grimoire du VI ème siècle ! Commence une enquête hallucinante auprès de gens dont les noms perdurent depuis . . . 14 siècles ! Se côtoient dans des habitations au coeur de la forêt mythique les chevaliers Hector des Marres, Perceval Le Gallois, Caradoc Freichfras, Messire Gauvain, Lancelot Dulac et son fils Galaad, Viviane, femme de Merlin Lépidus, Morgane Magus et son mari Accolon, Mordred, fils adultère de Morgane et Arthur, tous les personnages de la légende Arthurienne. La fameuse équipe bipèdes-quadrupèdes va de surprises en surprises : ce petit monde se déchire en luttes politiques avec deux partis qui s'affrontent ! D'une part le C. I. A, Cercle Interceltique Arthurien, et d'autre part le F. B. I, Forêt Broceliande Immortelle. La découverte de la fameuse épée Excalibur et de l'extraordinaire Table Ronde réunissant les chevaliers et le roi Arthur achève de plonger l'équipe de Quimper dans un mystère impensable. Leur visite dans les lieux merveilleux de la légende ne fait que renforcer l'énigme. Que signifie toute cette histoire qui semble pourtant véridique ? La réponse dépasse l'entendement, comme l'affirme Hector. Catia, elle, est furieuse !

06/2022