Recherche

tueurs assassins

Extraits

ActuaLitté

Criminalité

Jack l'éventreur identifié

Le plus célèbre criminel de tous les temps enfin démasqué grâce à son ADN ! "Onze meurtres sont commis entre 1888 et 1891 à Londres, dans le quartier de Whitechapel. La police ne pourra officiellement en attribuer que cinq à celui qui fut surnommé Jack l'Eventreur. Les victimes sont des prostituées. Elles ont toutes été égorgées, puis ont subi d'atroces mutilations, allant parfois jusqu'à l'extraction d'organes. La presse, l'opinion publique, le monde occidental sont sous le choc... et fascinés. Comme le rappelle Russell Edwards, " c'est sans doute la série de crimes non résolue la plus fascinante et la plus célèbre de l'Histoire. Je suis le dernier en date à avoir tenté de percer le mystère. Mais, contrairement à mes prédécesseurs, je crois détenir une preuve irréfutable, une preuve qui, aujourd'hui, résisterait à un contre-interrogatoire lors d'un procès". Cette preuve n'est autre que le châle retrouvé près du corps de Catherine Eddowes, quatrième victime de Jack l'Eventreur. Quand il en fait l'acquisition, Russell Edwards, un promoteur anglais, ne se doute pas que débute pour lui une longue et minutieuse enquête de sept ans. Outre le sang de Mrs Eddowes, le châle contient aussi des traces de l'ADN du meurtrier ! Ce qui a permis à Russell Edwards de mettre enfin un nom sur le mystérieux tueur de Whitechapel : Aaron Kosminski (1865-1919).

06/2024

ActuaLitté

Thrillers

Cinabre

Cinabre, c'est la couleur de l'hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang. L'Hôtel Ferdinand fut le théâtre d'un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d'être abattu par la police. Tous sauf Richard, petit dernier miraculé qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l'établissement... Six anciens camarades de promo ont fui l'hôpital pour se lancer en indépendants, mais l'un d'eux disparaît après avoir soigné une cliente de l'Hôtel Ferdinand. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche. Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d'un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Pour le capitaine Aubert et son équipe, c'est le début d'un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang. A propos de l'auteur Cinabre est le quatrième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L'Enclave (Prix de l'Embouchure, 2021). "Il y a du Shining et de la Maison Usher là-dessous". Julie Malaure, Le Point " Nicolas Druart nous offre un polar moderne, tendu, aux dialogues percutants. " Page des libraires "Un excellent thriller, sombre et envoûtant". La Dépêche du Midi

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les auteurs célèbres ne devraient pas traverser en dehors des clous

Honoré Dourakine, vingt-six ans, est un écrivain raté. Personne ne veut de ses nouvelles en rimes libres et le jour où son premier recueil est enfin publié, il en vend trente-cinq exemplaires. Dégoûté, il se décide à intégrer la petite entreprise familiale : chez les Dourakine, on est en effet auteurs de romans de genre de père en fils. Le père, Léonard, écrit des romans à l'eau de rose, la mère, Charlotte, des thrillers sanglants, et son frère Alexandre, des romans de développement personnel. Honoré choisit la fantasy et se crée un alter ego qui, à l'instar des Daft Punk, n'apparaîtra que maquillé. Soutenu par l'enthousiasme de son éditeur, le célèbre Grégoire Gallois, le succès est fulgurant. Mais voilà que Daisy, une critique littéraire, tombe chez un bouquiniste sur son recueil de poésie ; elle écrit un article dithyrambique et tient absolument à rencontrer ce jeune auteur talentueux. Honoré, flatté mais honteux, lui cache sa deuxième carrière. Pendant qu'il tente de préserver son secret, un mystérieux tueur en série élimine un à un les grands auteurs populaires : Janine Boissard, Michel Bussi, Raphaëlle Giordano... meurent subitement. La famille Dourakine est-elle en danger ? " Je remercie Camille de m'avoir réservé la plus belle des morts... Et comme disait un petit héros blond que j'aime particulièrement, j'aurai l'air d'être mort mais ce ne sera pas vrai ! " Michel Bussi

05/2024

ActuaLitté

Littérature française

Théâtre N° 1 : Flamineo. Sisyphe et la mort. Les Sonderlin

Flamineo raconte une histoire "pleine de bruit et de fureur" empruntée à la Renaissance italienne, et que Stendhal, dans ses Chroniques italiennes, n'a pas manqué de recueillir. Pourtant, ce n'est pas de Stendhal que Flamineo s'inspire mais du White Devil de John Webster et du style puissant et coloré du théâtre élisabéthain : Flamineo s'entremet entre le Duc Brachiano et sa soeur, Vittoria. Il pousse le Duc à se débarrasser de sa femme et du mari de Vittoria. Il exécute ces meurtres de sa propre main. Puis au cours d'une querelle futile, il tue son frère, le beau Marcello. Le "monstre", comme tous l'appellent, marche ainsi de meurtre en meurtre. Pourtant, au milieu des personnages égoïstes et veules qui l'entourent, son désintéressement et son courage lui donnent peu à peu sa véritable taille. Finalement, dans une scène au cours de laquelle les sentiments qu'il se cachait à lui-même se dévoilent, il tranche le lien qui l'attachaient à sa soeur, et s'offre, désarmé, au couteau des assassins. On s'est beaucoup intéressé au martyre de l'ombre de Sisyphe, mais très peu à Sisyphe vivant. Pourtant, si l'on en croit Robert Merle, l'aubergiste Sisyphe, si honteusement calomnié depuis par les Dieux et les Poètes, fut, de son vivant, un ami des hommes, et si sa tentative pour enchaîner la Mort avait réussi, il eût, certes, rendu au genre humain un service éclatant. Sisyphe et la Mort raconte sobrement comment ce furent les hommes eux-mêmes qui, par un paradoxe insoutenable, firent échec à l'audacieuse entreprise qui les libérait de la mort. Les Sonderling sont une famille de charmants toqués qui sont persuadés descendre des Rois mages, et avoir du génie de père et fils. Un bon jeune homme se trouve être le témoin et la victime ahurie de leurs charmantes absurdités, jusqu'au moment où il est admis, par amitié, dans leur alliance. Sans apprêt et sans âpreté, c'est une "pièce rose" et qui réussit, de bout en bout, à rester telle.

07/1986

ActuaLitté

Histoire de France

Les pendules à l'heure

L'ami, le confident de Céline, remet les pendules à l'heure pour nous raconter ce que fut la réalité de la vie sous l'Occupation, les trahisons, les bassesses, l'héroïsme, le courage ou les mensonges qui nous firent tant de mal. Pierre Monnier nous décrit aussi avec brio les événements qui ont précédé le 10 mai 1940 : la trahison anglaise, le jeu des communistes, la lâcheté des dirigeants français... Tout cela, non seulement il l'a vécu, mais il le raconte avec sa verve accrocheuse et il dévoile les rôles tenus par certains, leur double jeu, leurs compromissions. Après un tel livre, les prébendiers de la Résistance ne sortiront pas indemnes de soixante-dix années de mensonges et de falsifications de l'Histoire. Les pendules à l'heure : un livre à découvrir d'urgence pour faire taire les assassins de la mémoire. Lire Pierre Monnier, c'est aussi entrer dans l'intimité d'un témoin de l'histoire qui fut l'ami ou le confident des grands noms du XXe siècle : Louis-Ferdinand Céline bien sûr, qu'il fut le premier à oser rééditer après-guerre, mais aussi Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Kleber Haedens, Charles Maurras, Léon Daudet et bien d'autres. Grâce à Pierre Monnier, un grand nombre de mensonges volent en éclats, des évidences s'imposent, et l'adversaire principal surgit au grand jour, comme le cloporte que l'on découvre en soulevant une pierre. Il rapporte ce qu'il a observé avec une claire objectivité, sans concessions et dans la langue la plus directe. Il porte sur les hommes et les faits le regard le plus pénétrant, le plus révélateur et donne ainsi une vision authentique de ces années de fer, de feu et de sang qu'il libère de tous les mensonges dont elle est grevée par ceux qui s'acharnent à mettre le peuple de France en "condition". Ce livre de l'honnêteté historique est, par voie de conséquence, le plus irritant pour les groupes de pression qui prétendent réduire notre mémoire à une perception limitative, réductrice et manichéenne. Les Pendules à l'heure, c'est l'arme au service de chaque Français pour une intrépide libération de la mémoire et du jugement...

10/2017

ActuaLitté

Fantasy

Le Choeur des dragons Tome 3 : La Mémoire des âmes

Tant qu'il sera en vie... le danger ne cessera de croître. Les desseins du magicien Relos Var révélés, les démons libérés saccagent l'Empire. Les prophéties semblent sur le point de se réaliser ; et avec elles, la fin du monde. S'il veut accorder un sursis à l'humanité, Kihrin doit convaincre le souverain des vané manols de procéder à un rituel qui privera son peuple de son immortalité. Mais certains vané sont prêts à tout pour l'éviter... et même à assassiner les messagers. Plus grave encore : les liens unissant Kihrin au roi des démons semblent se renforcer de jour en jour... Kihrin peut-il encore sauver le monde, ou doit-il se résigner à devenir son plus redoutable ennemi ? " Lyons réinvente avec brio les notions de prophétie et de lignée, récurrentes en Fantasy épique. Elle sait explorer en profondeur chaque facette de ses personnages et orchestrer des batailles d'envergure. " Booklist " Lyons tisse une tapisserie complexe, riche de suspense et d'enjeux. Ce nouveau volet est un palpitant roman, culminant en une fin surprenante qui laisse pantois. " Library Journal Sur la série : " On ne peut qu'être impressionné par l'ambition de cette oeuvre. Un récit haut en couleur où se croisent voleurs, magiciens, rois et assassins, et où l'on prend plaisir à se plonger. " The New York Times " Jenn Lyons entraîne ses lecteurs dans un voyage qui se déplie comme un magnifique origami. " The Wall Street Journal " Une histoire trépidante et pleine de surprises, entre trahisons, ambitions et intrigues de haut niveau. Jenn Lyons joue de tout cela avec virtuosité pour faire naître une véritable magie des mots. Les fans de Fantasy épique, ceux qui cherchent un livre qu'ils auront le plus grand mal à reposer, seront servis. " Kirkus Reviews " Avec une envergure narrative et une atmosphère rappelant Patrick Rothfuss, et des scènes d'action soigneusement chorégraphiées à la Brandon Sanderson, Jenn Lyons s'élance vers les hautes sphères de la Fantasy épique. " Booklist " Une intrigue sophistiquée. Après avoir découvert son univers et ses personnages inoubliables, on a bien du mal à attendre la suite de cette histoire. " Publishers Weekly

11/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Le jour J et la bataille de Normandie

Encore un livre sur le Débarquement et la bataille de Normandie penseront certains. Il est vrai que la production en la matière est impressionnante, mêlant les récits de la libération des plus humbles communes aux synthèses les plus ambitieuses. Est-on sûr cependant de tout savoir sur cet événement capital de la seconde guerre mondiale ? S'appuyant sur les acquis récents de la recherche historique, Le Jour J et la Bataille de Normandie remet en cause bien des idées reçues et des légendes tenaces sur un sujet qu'on aurait tort de croire épuisé. Sait-on, par exemple, que le système de décryptage " Ultra " a permis aux Alliés de lire à livre ouvert dans les intentions des Allemands pendant toute la durée de la bataille et d'en tirer parti ? Sait-on que les Américains n'ont jamais eu, contrairement aux affirmations gaullistes, l'intention d'instaurer un gouvernement militaire en France, l'AMGOT ? Sait-on que le rôle des chasseurs-bombardiers alliés, présentés comme de redoutables " tueurs de chars ", est largement surfait ? Sait-on, pèle-mêle, que les pertes alliées le Jour J ont été sous-évaluées ; qu'il n'y a pas eu de Stalingrad en Normandie ; que deux parachutistes sont tombés sur l'église de Sainte-Mère-Eglise... et non un seul ; que le commando Kieffer n'a pas véritablement enlevé le casino de Ouistreham, comme on le voit dans une scène fameuse du Jour le plus long, film truffé d'inexactitudes gênantes pour la mémoire. Bien des innovations techniques, montées en épingle pour la plus grande gloire des Alliés, n'ont pas joué le rôle qu'on leur prête ordinairement. Les fameux " coupe-haies " du sergent Culin n'ont été que médiocrement utiles au succès de l'opération Cobra. Le pipe-line sous-marin PLUTO entre l'Angleterre et Cherbourg a été un fiasco total. Le port artificiel d'Arromanches, incontestable merveille technologique, n'a cependant tenu qu'une place assez modeste dans le ravitaillement des Alliés. Oui, il était nécessaire de proposer une nouvelle lecture, dépoussiérée, du Débarquement et de la bataille de Normandie.

ActuaLitté

Thrillers

Crash à Seyssel

Haute-Savoie, 1943 ! Un bombardier anglais survole Annecy de nuit et entre en collision avec 2 mystérieux engins venus "d’ailleurs". Le premier s’abîme dans le lac, quant au second, après une course désordonnée, il s’enfonce dans le Rhône à l’embouchure des Usses, juste avant Seyssel. Très rapidement, Allemands et Italiens bouclent totalement la région et en repartent, quelques jours plus tard, avec de bien étranges chargements. Paris, de nos jours ! Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du président de la République empêtré dans des affaires d’écoutes illégales et de fuites au plus haut niveau de son gouvernement de cohabitation bien fragile, hérite d’un terrifiant dossier déterré dans les archives de la Stasi, par un certain Vauclair. Il est si explosif qu’il pourrait rebattre toutes les cartes énergétiques mondiales. Mais qui, d’Henri Beauregard, le premier Ministre qui ne rêve que de prendre la place du président, de Michel Vandeuil, le chef de cabinet de celui-ci, corrompu et prêt à tout, ou du pouvoir en place a intérêt à ce que ce dossier soit rendu public ? S’agit-il d’une manipulation d’envergure ? Commence alors pour le commandant Paul Farrell, installé à Corbonod et patron du SSERPI, organisme très confidentiel, un marathon qui l’emportera aux portes de l’impossible. Sur fond de sordides manœuvres politiques, qui tire réellement les ficelles derrière cette énigmatique affaire ? Que cherchent Vauclair et ses 3 amis ? Qui a les moyens de disposer en toute impunité d’un satellite pour espionner Farrell ? Mais surtout, que vient faire "Pétrovorace", patron indiscuté de la Capt-Oil Aquitaine International, puissant groupe pétrolier, dans cet imbroglio ? Que détient Coraly Vauclair pour que tout le monde se focalise sur elle ? Pourquoi devient-elle la cible de tueurs professionnels ? Que recèle l’épave du France, au fond du lac d’Annecy ? Dans cette partie de poker menteur, Farrell devra se protéger de tous côtés, mais ce qu’il découvrira au sommet du Mont des Princes, risque d’anéantir les machinations les plus pernicieuses, car il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur… la Mort !

09/2023

ActuaLitté

Non classé

Mon ennemi, c'est la finance, une campagne pour Friponnes rpg

Mon ennemi, c'est la finance est une grande campagne pour le jeu de rôle Friponnes rpg. Elle comporte dix scénarios complets, chacun jouable en deux à quatre séances, dans compter les voyages qui rythment les passages d'une île à une autre. Elle peut donc vous occuper longtemps ! Néanmoins, à une exception près, chacun de ces scénarios peut aussi être joué isolément pour ceux qui n'ont pas le temps ou la possibilité de se lancer dans une campagne ou long cours. Elle contient la description de plus de cent PNJ et de maints lieux pouvant être mis en scène dans vos propres créations. Elle a pour ambition de vous faire voyager dans presque toutes les Folandes (Libreterre, Borène, Mina-Roka, Rahajida, Entreville - plusieurs fois -, Lanareta, Xejogue, les Milîles et Verrou), telles qu'elles qu'elles sont décrites dans les romans d'Etienne Bar. Vos friponnes se mesureront aux terribles Steffy et Julie d'Armale, à des démons, des Sangrelin, des barbares cannibales, des assassins, des pirates, des banquiers et leurs sbires, des sorciers et naturellement des Verougues. - Une campagne de Friponnes rpg sans Verougues manquerait de sel ! -. Elles seront confrontées à des administrations tatillonnes, des flics incorruptibles (et d'autres plus souples), des servants de l'Unique plus ou moins bornés, des elfes libertins et d'autres empêcheurs de friponner tranquillement. Ce faisany, les friponnes auront à affronter diverses injustices et situations dangereuses et ne tarderont pas à se rendre compte que, le plus souvent, elles sont dues à une même cause : une cupidité sans limitesn si opposée aux valeurs libreterrannes. D'où son litre : Mon ennemi, c'est la finance. Cependant, n'allez pas y voir un manifeste politique Friponnes rpg reste un jeu, qui n'a pas d'autre objectif que de vous permettre de passer de bons moments entre amis ! Tout le plaisir sera de vivre et de défendre une utopie positive, où la paix, la douceur de vivre... et la joie de s'aimer finissent toujours par l'emporter. Pour cela, il faudra botter quelques culs de vilains qui veulent contrarier ces plaisirs simples et qui ont parfois des points communs avec des personnes de notre monde dont les postérieurs sont malheureusement hors de portée de nos bottes.

05/2019

ActuaLitté

BD tout public

Terra incognita Tome 2 : Hozro

Après avoir découvert Hozro, la cité des enfants tueurs, Erwan, Jezabel et Sal ont trouvé refuge au sein d'une grotte perdue dans la forêt. Yana, la farouche guerrière, commandité par les enfants les plus âgés, n'en poursuit pas moins la traque du trio de survivants. En vain. Celui-ci met à profit ces instants de répit pour apprendre le langage de Mani, le jeune indien qu'ils retiennent en otage. L'enfant leurs apprend ainsi que leur groupe de survivants n'est pas le premier « parachuté » dans la clairière, mais bien le dixième depuis qu'Hozro existe. Tous les dix ans, la « Lumière venue des étoiles » envoie un groupe de survivants sur cette nouvelle Terre. Des groupes d'humains sauvés de l'apocalypse terrienne du XXIIème siècle et qui, chaque fois, sont massacrés 30000 ans plus tard par les enfants de la cité. Ces derniers épargnent cependant les survivants d'origine amérindienne afin que la « Lumière des étoiles » puisse transférer leur mémoire dans la mémoire des nouveau-nés. Le prochain transfert de mémoire se fera au dépend de Cristobal Manchu, le maya qui accompagnait Sal, Erwan et Jezabel. Effarés, Erwan et Jezabel décident de libérer Manchu. Leur expédition va cependant tourner cours. Manchu est tué tandis que Erwan et Jezabel sont capturés par la farouche Yana. Erwan, impuissant, assiste alors au transfert de mémoire de sa compagne. Il parvient à s'évader et oblige Yana à le guider vers le sanctuaire où sont retenus prisonniers les survivants d'origine indienne. Il espère ainsi retrouver et libérer Jezabel des griffes de ses tortionnaires. Après une longue et pénible progression dans la jungle tentaculaire, Erwan débouche sur une ville en ruines. Il constate alors, abasourdi, qu'il marche sur le parvis de la piazza San Marco à Venise. Une Venise sortie de la nuit des temps où déambule une Jézabel privée de ses yeux et de sa raison. Fou de douleur, Erwan reprend le chemin de la cité avec l'espoir de pouvoir emprunter la « Lumière venue des étoiles » qui, tous les dix ans, emportent avec elle les enfants les plus âgés de la cité... Une Lumière qui semble être la clé de ce monde énigmatique...

12/2014

ActuaLitté

ouvrages généraux

Fugitifs. Histoire des mercenaires nazis pendant la guerre froide

De l'Espagne à la Syrie, voici l'histoire incroyable et inédite des fugitifs nazis devenus agents de l'Amérique, des Soviétiques, du tiers-monde, ou "roulant" tout simplement pour eux-mêmes. Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont juré de traquer les criminels de guerre nazis "jusqu'au bout du monde" . Pourtant, nombre d'entre eux se sont échappés - ou ont été protégés par l'Ouest, en échange d'une coopération dans le cadre de la lutte contre le communisme. Reinhard Gehlen, fondateur des services de renseignements extérieurs ouest-allemands, a accueilli des agents SS dans ses rangs. Cette décision a failli entraîner la chute de ce service qu'il chérissait, car le KGB a trouvé ses agents nazis faciles à retourner ou à dénoncer. Cependant, Gehlen n'était pas le seul à adopter cette stratégie cynique : les services secrets américain, soviétique, français et israélien, ainsi que les organisations nationalistes et les mouvements indépendantistes ont tous utilisé d'anciens agents nazis au début de la guerre froide. Les fugitifs nazis sont devenus des trafiquants d'armes, des espions et des assassins indépendants, jouant un rôle crucial dans la lutte clandestine entre les superpuissances. Dans des restaurants allemands huppés, des ports yougoslaves infestés de contrebandiers, des bastions fascistes dans l'Espagne de Franco, des planques damascènes ou des country-clubs égyptiens, ces espions ont créé un réseau d'influence et d'information très actif, un ingrédient explosif dans les luttes secrètes d'après-guerre. Riche en révélations provenant du Mossad et d'autres archives, le récit de Danny Orbach dévoile un pan oublié de la guerre froide, et des personnages hauts en couleur. Nimbée de secret défense, obscurcie par le mythe et la propagande, l'histoire extraordinaire de ces agents nazis n'avait jamais été correctement racontée - jusqu'à présent. Danny Orbach est professeur associé aux départements d'histoire et d'études asiatiques de l'université hébraïque de Jérusalem. Il a obtenu son doctorat à l'université de Harvard. Parmi ses précédents ouvrages : Curse on This Country : The Rebellious Army of Imperial et The Plots Against Hitler.

01/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Mémoires d'un Insoumis

Dans cet ouvrage où se déroule pas à pas le parcours d'un homme somme toute ordinaire mais, qui dans les circonstances des années de l'immédiat après-guerre, est plongé dans un moment historique où tout bascule en Algérie. Héritier très jeune d'une entreprise de négoce installée à la Casbah que le père défunt partageait avec des notabilités de la bourgeoisie marchande de la capitale va donner à Mohamed Issiakhem des responsabilités que peu de jeunes pouvaient assumer à l'époque. Témoin donc d'un moment de rupture avec l'ordre établi, sans appartenance déclarée à aucun parti politique mais décidant de ne pas répondre à l'appel au service militaire sous les drapeaux français et de vivre dans l'insoumission. Recherché par la gendarmerie, ciblé par la Main Rouge à Alger, il quitte le pays non sans avoir auparavant fourni à la Zone 3 de l'ALN équipements et matériels pour les premières unités de moudjahidines des monts de Kabylie. Commence alors une deuxièmes série d'aventures qui le font graviter dans les cercles du FLN et du GPRA de Suisse et d'Allemagne où là encore il va retrouver les tueurs de la Main Rouge française. Fréquentant les réseaux de fournisseur d'armes du FLN en Europe, il est immanquablement ciblé par des tentatives de liquidation. Il arrive néanmoins à faire tomber une haute autorité du gouvernement fédéral suisse dans une affaire de collaboration avec les services français de contre-espionnage. Lié au groupe du GPRA constitué autour de Ferhat Abbas, Ahmed Boumendjel, Ahmed Francis mais aussi à Ahmed Mahsas, Mohamed Issiakhem connaîtra des moments que peu de militants nationalistes auront connus avant lui. C'est ainsi que, par ce récit, nous entrons dans une des sources orales indispensables pour la compréhension de la part qu'ont apporté des gens du peuple, sans affectation particulière, mais pétris de qualités et de courage, restés dans l'ombre des projecteurs de l'historiographie classique, mais apportant leur part avant et après l'indépendance à la libération de l'Algérie et à la conquête de la liberté.

10/2019

ActuaLitté

Policiers

Le chapeau de M. Briggs. Récit sensationnel du premier meurtre commis à bord d'un train anglais

Le 9 juillet 1864, un chapeau, une canne et un sac sont retrouvés sous le siège ensanglanté d'un compartiment de chemin de fer. Le corps du banquier auquel ils appartenaient gît entre les voies. Chargés d'élucider le premier meurtre jamais commis à bord d'un train en Angleterre, les célèbres détectives de Scotland Yard suivent la piste d'un jeune suspect Allemand très vite identifié. Ce dernier vient de s'embarquer pour New York, comme il l'avait décidé depuis longtemps. Ils devront traverser l'Atlantique pour trouver celui dont la vraie personnalité apparaît au fil des témoignages de ceux qui l'ont connu... Bijoutiers, chapeliers, cheminots, tailleurs, prostituées et cochers se succèdent pour tenter de reconstituer les événements, face à des juges dont le pouvoir n'aurait à craindre que celui de la presse. Sur fond de rivalité entre l'Angleterre et l'Allemagne, alors que sévit le débat sur la peine capitale, l'accusé parviendra-t-il à prouver son innocence ? Kate Colquhoun retrace à un rythme exalté une affaire de meurtre qui défraya la chronique. Inspiré d'un fait divers réel - le premier meurtre commis à bord d'un train anglais - ce livre met en scène des personnages qui ont réellement existé : Franz Müller, tailleur allemand établi près de Londres, les détectives (Richard Tanner et Frederick Williamson) et le chef de la police de Scotland Yard (Sir Richard Mayne), ainsi que divers témoins, dont un cocher (Jonathan Matthews), un bijoutier (John Death), un chapelier (Daniel Digance). Divisé en trois parties correspondant aux différentes phases de l'enquête (La City, la traversée jusqu'à New York et le retour en Angleterre pour le jugement au tribunal), l'histoire se déroule essentiellement à Londres, ville dont les descriptions sont parfois dignes des romans de Dickens. Au-delà du plaisir de lecture procuré par la progression de l'enquête et le suspense qui s'ensuit, Le chapeau de Mr Briggs documente et souligne l'émergence de débats dont les conséquences sont toujours perceptibles aujourd'hui : la question de savoir si les policiers et les juges cherchent à établir la vérité ou leur vérité : les personnages sont attachants malgré leurs failles. Les célèbres détectives, souvent décrits avec humour, brillent parfois moins par leur sagacité que par la manière dont ils tentent de faire coïncider les faits avec l'issue qu'ils envisagent : il leur faut un coupable, et les témoins susceptibles de disculper Franz Müller sont judicieusement écartés. Leur empressement à croire que Müller est l'assassin s'explique par le climat d'hostilité de l'Angleterre envers l'Allemagne, mais aussi du fait qu'ayant jadis parfois échoué à élucider certains meurtres, ils veulent rétablir leur réputation. le pouvoir de la presse et l'influence de l'opinion publique : les détectives doivent tenir compte d'une presse populaire en plein essor, par laquelle les citoyens expriment leurs doutes sur l'enquête, voire leur donnent des conseils. L'opinion publique, nourrie de romans à sensation, participe au débat. A travers les nombreux extraits de journaux de l'époque, le lecteur assiste également à un curieux revirement : la presse en viendra à exprimer occasionnellement la crainte qu'une erreur sur la personne du suspect n'ait été commise, tant la personnalité de l'accusé semble en contradiction avec celle d'un assassin. le récit captivant d'un grand procès : composé entre autres d'extraits de transcriptions authentiques clairement analysés, ce récit expose aussi les mécanismes par lesquels l'avocat de la Couronne manipule les jurés en réussissant à leur faire oublier des éléments à décharge incontestables. le débat sur la peine de mort : il est, lui aussi, richement analysé. Les arguments des abolitionnistes, convaincus de la barbarie d'une pratique qui ne dissuade personne, reposent aussi sur la croyance que la certitude du châtiment vaut plus que le châtiment lui-même. Les politiciens, quant à eux, redoutent les troubles à l'ordre public qu'entraînent les rassemblements autour de ce " spectacle ".

02/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Les Borgia. La pourpre et le sang

Mythes et réalités d'une des plus fascinantes familles de la Renaissance. Frappés par une sombre légende que chaque époque vient enrichir, les trois grands acteurs de la saga Borgia - Alexandre, César et Lucrèce - ne seraient qu'un empoisonneur, un assassin et une débauchée. Exceptionnellement romanesque, l'histoire d'une des plus fascinantes familles de la Renaissance est en réalité bien plus riche et plus nuancée. D'origine catalane, ces "Borja" vont réussir à imposer en trois générations deux papes à la chrétienté : en 1455 Calixte III, grand diplomate obsédé par le danger turc, puis en 1492 Alexandre VI, qui, s'il compromet sa fonction dans plusieurs scandales, donne à l'Eglise, par la force, un territoire comparable à ceux des Etats-nations contemporains. Son fils César, hidalgo flamboyant un moment égaré dans l'Eglise, lui en ménage donc un en Romagne, où sa politique expéditive lui vaut de devenir le modèle de Machiavel. A Rome, coupe-gorge où continuent à s'affronter les clans médiévaux, les rugueux Borgia rendent coup pour coup, jusqu'à l'effondrement final. C'est alors le temps de la revanche de la belle Lucrèce, plusieurs fois mariée selon les ambitions du clan. Devenue duchesse de Ferrare et l'une des plus belles figures féminines de l'époque, elle inaugure le temps de la repentance des Borgia, bientôt marqué par la personnalité torturée du jésuite Francesco, le saint de la famille. Sous la plume légère et savante de Jean-Yves Boriaud, la saga des Borgia se lit ainsi comme l'aventure exemplaire et tragique d'une ambitieuse dynastie de gens d'Eglise, entre pourpre et sang, bien loin de l'image trop répandue d'une brillante et douceâtre Renaissance italienne.

01/2021

ActuaLitté

Musique, danse

Dictionnaire amoureux de Mozart

Un portait différent, sensible, amoureux de Mozart, l'un des plus grands génies de la musique. Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste. Puis le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le " divin Mozart ", par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi. Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en " violant " ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.

11/2020

ActuaLitté

BD tout public

USS Constitution Tome 2 : Il y a deux justices en mer, celle des gradés et celle des sans-grades

La nouvelle grande série d'aventure maritime ! Novembre 1803. L'escadre américaine et son navire amiral l'USS Constitution arrivent à Syracuse, leur port d'attache pour la guerre contre les barbaresques. Powlett a découvert le secret de Pierre-Mary. Il sait qu'il est en réalité une jeune femme et compte bien profiter d'elle en échange de son silence. En parallèle, leur mission de blocus continue, mais l'hiver approche, les razzias barbaresques seront plus rares, c'est le temps des réparations, des améliorations et de l'entretien du vaisseau. Le navire se lance toutefois dans une dernière mission à destination de Malte où Louis Corbières - oncle de Pierre-Mary et assassin de sa mère - est en poste. Entre la dégradante pression imposée par Powlett et la rage que lui inspire son oncle, Pierre-Mary fait face à d'intenses émotions. Nicholas, son frère d'armes perçoit l'amertume qui habite son camarade et se sent prêt à tout pour lui venir en aide... Mais la fin de l'hiver se profile. Sera-t-il possible de penser à tout cela quand il faudra aller rechercher l'USS Philadelphia et que le siège de Tripoli débutera ? Après Les Pirates de Barataria, Franck Bonnet nous propose, cette fois-ci en tant qu'auteur complet, une nouvelle série au parfum d'aventure. Basée sur des faits réels, cette histoire au souffle romanesque se révèle aussi captivante que précise d'un point de vue historique, avec notamment un souci tout particulier apporté aux détails techniques (vocabulaire marin, fidélité dans la représentation des navires et du matériel, etc.). Après un premier tome très bien accueilli, USS Constitution se positionne d'ores et déjà comme un incontournable de la bande dessinée d'aventure maritime.

01/2021

ActuaLitté

Policiers

Mort dans le jardin de Socrate

Athènes, 408 av. J-C. : un jeune champion olympique est retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. Nicomaque, capitaine es archers, est chargé officieusement de démasquer l'assassin avant que la mort du garçon - sympathisant anti-démocrate - ne déclenche une guerre fratricide au sein de la Polis. Ses enquêtes le mènent, au travers des ruelles étroites et des routes majestueuses de la ville, de l'Acropole à l'Agora, en passant par le Stratègéion, au contact de personnages importants tels qu'Alcibiade, Socrate, Platon, Hippocrate - qui fera une terrible découverte sur le corps du mort -, Lysias et bien d'autres. Au fur et à mesure qu'avancent ses recherches, Nicomaque se retrouve malgré lui au centre d'un réseau d'espionnage, de conspirations et de trahisons qui implique non seulement la sphère politique, mais sa propre famille aussi. Pendant ce temps, le long conflit avec Sparte prend une tournure impensable et irréversible, qui se révélera fatale pour toute la civilisation hellénique. L'Athènes classique - avec ses philosophes et ses us et coutumes - est l'écrin d'un thriller au rythme soutenu, avec un héros moderne, plein de contradictions : Nicomaque est un homme en chair et en os qui a peur et cherche conseil, se laisse corrompre mais le regrette, aime sa femme Aspasie et leurs enfants mais n'en est pas moins jaloux de son jeune amant Lycon. Les grands personnages auxquels Sascha Berst offre certains rôles de l'histoire - notamment le vieux et loyal Socrate et l'ombrageux et fuyant Platon - apparaissent tout aussi captivants. Ensemble, les personnages donnent vie à un récit de grande envergure, jusqu'aux dernières pages où la vérité sur la mort de Périandre se mêlera à une fugue d'Athènes rocambolesque et à une bataille dramatique entre les exilés athéniens et l'année des Trente tyrans.

06/2019

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Un crime parfait

Au mois de décembre de l'année 2000, le corps sans vie de D. Janiszewski, jeune homme d'affaire polonais sans histoire, est découvert dans le lit calme d'une rivière, près de Woclaw. Ses mains sont liées dans le dos et jointes par une corde à son cou. Des entailles profondes laissent à penser qu'il a été torturé avant d'être jeté à l'eau. Très vite, l'enquête s'enlise et l'affaire classée sans suite. Mais, quelques années plus tard, l'opiniâtreté du détective Jacek Wroblewski la fait sortir de l'oubli. Divers éléments mènent l'enquêteur vers un dénommé Krystian Bala. C'est Amok, un récit libertaire d'inspiration nietzschéenne, pornographique et violent, dont Bala est l'auteur, qui capte toute l'attention du détective. Il n'y a pas de doute possible : le héros d'Amok, le tortionnaire de Janiszewski et l'écrivain, trop bien "documenté" et réaliste pour n'être pas coupable, ne sont qu'une seule et même personne...Dans cette chronique d'un meurtre annoncé, l'auteur, tel un Faulkner mais avec le lyrisme glacial et tranchant de la chronique "capotienne", décline les clichés du roman policier pour mener à bien une réflexion sur la force poétique du langage et la nature (coupable ? ) de la littérature. Ici, se dessine la perfection du crime sous les yeux d'un lecteur constamment suspicieux, décontenancé et fasciné : soit Bala est innocent et alors la reproduction exacte de son livre est une manière brillante pour l'assassin de détourner l'attention ; soit (plus brillant encore) l'auteur d'Amok est coupable et son livre, comme preuve insuffisante et sous couvert de liberté créative, valide son innocence.

09/2009

ActuaLitté

BD tout public

Moi, fou

Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils "pathologisables" afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d' "anormalité mentale" pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa "Trilogie du Moi" , devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.

10/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Van Gogh ou l'enterrement dans les blés

Au centre du parcours de Viviane Forrester dans la vie et dans l'oeuvre du peintre génial, "suicidé de la société" selon la formule d'Antonin Artaud, il y a un fait biographique précis et lourd de conséquences: Vincent Van Gogh est né le 30 mars 1853, soit un an jour pour jour après son frère portant le même prénom, mort-né le 30 mars 1852. D'où, chez lui, le sentiment tenace et obsessionnel d'usurper la vie d'un autre, cet aîné qui le hante comme un fantôme. Quand il part à l'aventure et abandonne le domicile paternel, il a ces mots : "L'assassin a quitté la maison". Génie méconnu, entretenant une relation passionnelle avec son autre frère Théo, amant éperdu d'une vie qu'il ne sait pas vivre, massacré, écorché, déserté par tous, Vincent Van Gogh crée une oeuvre énorme. Il meurt le 29 juillet 1890 à Auvers-sur-Oise, à l'âge de trente-huit ans. "Je le vois encore sur son lit étroit dans la petite mansarde, torturé par une douleur terrible. "N'y a-t-il personne pour m'ouvrir le ventre ?" Il faisait une chaleur étouffante dans la chambre, sous le toit". Et il n'y avait personne... Au matin, avant l'arrivée de "Théo, une dernière visite : celle de deux gendarmes. Plantés au pied du lit, courroucés, ils interrogent l'agonisant: pourquoi s'est-il suicidé ? D'où tenait-il son arme ? Vincent fume sa pipe, adossé contre les oreillers. Il répond, la voix calme, avoir agi comme il en était libre; les autres insistent, s'acharnent. Vincent regarde en silence, droit devant lui, ignorant les représentants de cette autorité à laquelle il échappe enfin. Ce livre a paru en 1983. Nouvelle édition préfacée par Chantal Thomas.

03/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

LE PROCHE ET LE LOINTAIN. Sur Shakespeare, le drame élisabéthain et l'idéologie anglaise aux XVIème et XVIIème siècles

Au moyen de textes rarement ou jamais utilisés, l'auteur tente de décrire quelques aspects d'un système de représentation essentiel à la compréhension de Shakespeare et de rendre sensibles, par l'étude de Titus Andronicus, de Jules César, de Macbeth, d'Othello, de La tempête et d'autres œuvres dramatiques, l'extrême proximité et l'extrême éloignement d'un auteur et d'une culture qui ont marqué au plus profond le monde occidental. Quatre sujets principaux sont abordés : la forêt et la chasse ; le sacrifice et le sang répandu ; les relations entre le roi, le royaume, les sujets et les étrangers ; la différence ethnique, théologique et culturelle. L'auteur utilise, pour l'effet de contraste et de miroir qu'elles produisent, quelques oppositions attestées à l'époque élisabéthaine et importantes dans les sciences humaines aujourd'hui : entre la nature et la culture, le sacrifice et le sacrilège, le pur et l'impur, la nourriture et le poison. Le rapport - ou le conflit - entre le " proche " et le " lointain " donne son titre à l'ouvrage, car, à propos d'une époque où se produisent des mutations sociales, religieuses, politiques et économiques en même temps que l'expansion du monde exploré, il unifie des thèmes à première vue disparates : l'Indien (ou le Noir) et l'Anglais, le braconnier et le cerf, le roi et l'assassin, la violence et la vertu, le religieux et le politique, la chasse, l'inceste et le meurtre. Il permet en outre de parler simultanément de l'espace, du temps, des relations de parenté, de l'amour et de la haine destructrice. Des œuvres dramatiques, juridiques, théologiques et des récits de voyage s'épaulent ainsi les uns les autres pour parler, à l'unisson, d'une voix qui est la leur et d'une voix qui est celle de notre temps.

01/1999

ActuaLitté

Thrillers

Hazard et Somerset Tome 2 : Transposition

Coincés dans un manoir par une tempête de neige, Hazard et Somers vont devoir affronter leurs sentiments... mais aussi un meurtrier implacable, bien décidé à exterminer les occupants des lieux. Emery Hazard et son partenaire, John-Henry Somerset, ont résolu leur première enquête ensemble. Les meurtres brutaux qui ébranlaient la ville tranquille de Wahredua ont pris fin. Toutefois, la vie de Hazard n'a fait que se compliquer depuis qu'il essaie de s'adapter à son nouveau logement. Vivre avec Somers, qui l'attire depuis le lycée, fait du terme "compliqué" l'euphémisme de l'année. La difficulté empire encore lorsque, en dépit de tout ce que lui dicte sa raison, Hazard se retrouve piégé par la météo dans un vieux manoir avec Somers... et obligé de partager un lit. En toute amitié, bien sûr. Et juste quand les choses atteignent des sommets en termes de complications, le lendemain matin arrive avec une tempête qui ne fait que croître. Coupés du monde, Hazard et Somers doivent faire face à un assassin déterminé et intelligent, dissimulé parmi les invités du manoir. Sans renforts, ils ne peuvent compter que sur leurs talents, et sur eux-mêmes, pour survivre. Et tandis que la neige continue à tomber, le meurtrier continue à sévir, et résoudre les mystères devient alors un problème secondaire. #MM #Mystère #Enquête #PersosTrans #HuisClos "Gregory Ashe sait tout simplement comment manier les mots. J'adore son écriture, non seulement pour les sentiments qu'il suscite en moi, mais aussi pour ses descriptions". - Ariana (Goodreads) "Cette histoire explore ce qui se passe lorsque nos héros sont coupés du monde extérieur et doivent travailler sans assistance tout en luttant contre leurs propres démons et contre la météo. Passionnant". - Erth (Goodreads) "Il y a un soupçon de mystère à la Agatha Christie dans celui-ci. Une autre lecture passionnante". - JR (Goodreads)

12/2022

ActuaLitté

Policiers historiques

Vies et mort de Lucy Loveless

Une plongée abyssale, hautement sulfureuse et politique, dans les nuits de l'Angleterre libertine du XVIIIe siècle. Londres, 1782. Par une nuit d'été, Caroline Corsham tombe sur l'une de ses amies mourante, venue agoniser dans ses bras en lui murmurant un énigmatique " Il sait ". Caroline comprend bientôt que son amie lui avait menti : Lucy Loveless, de son vrai nom, était la prostituée favorite d'un club d'hommes puissants. Lorsqu'il apparaît que magistrats et notables ont davantage intérêt à étouffer le crime qu'à le résoudre, Caroline engage un voleur privé, Peregrine Child, pour trouver l'assassin de Lucy. Il fouillera jusqu'aux tréfonds de la société géorgienne, au coeur d'un monde d'artifices, de tromperies et de vies secrètes. De désillusions en hypocrisies, Caro lèvera le voile sur tout un monde : celui où les hommes peuvent emmener de belles courtisanes au théâtre et coucher leur fils adultérin sur leur testament. Un monde où les femmes, elles, paient de leur honneur tous les désirs dont elles sont l'objet... Jusqu'à y perdre la vie. PRESSE : " On conseille à Laura S-Robinson de vider ses étagères pour obtenir d'autres récompenses ! " (Financial Times) " Le portrait vivant et tendre d'un monde où les femmes sont achetées, vendues et maltraitées, mais se battent pour conserver leur vigueur et leur dignité. Le meilleur roman policier historique que je lirai cette année, c'est sûr. ". (Antonia Senior, The Times) " Un voyage tout à fait fascinant à travers le demimonde géorgien. Avec ses intrigues astucieuses, son caractère vivant et ses recherches approfondies, ce livre immersif est vivement recommandé. " (The Guardian) " Les images, les sons et les odeurs du Londres géorgien jaillissent de chaque page... Il ne fait aucun doute que Shepherd-Robinson est une étoile montante au firmament de la fiction historique " (Daily Express)

ActuaLitté

Histoire internationale

Rodolphe et Mayerling

Le 5 février 1889, Vienne, drapée dans le deuil, déploie le faste des grandes funérailles. La capitale de la monarchie austro-hongroises pleure l'héritier de la Couronne, l'archiduc Rodolphe, qui, brisé par une longue série d'échecs politiques et miné par une maladie qu'il croit mortelle, s'est donné la mort dans son pavillon de chasse de Mayerling. Dans un premier communiqué, la Cour a avancé une attaque d'apoplexie comme cause de la mort. Mais, deux jours plus tard, revenant sur cette version, elle fait savoir que le prince héritier s'est suicidé dans un moment d'égarement mental. La nuit précédente, le cadavre d'une jeune femme, la baronne Mary Vetsera, découvert aux côtés de Rodolphe, a été transporté, dans le plus grand secret, de Mayerling à Heiligenkreuz, à quelques kilomètres de là, où il a été inhumé, à la dérobée, dans le cimetière paroissial. Jusqu'à la fin de la Monarchie, la Cour gardera un silence total sur la présence de Mary Vetsera à Mayerling. L'admettre serait revenu à reconnaître l'adultère et à accréditer la thèse qui faisait de Rodolphe l'assassin de sa maîtresse. Conséquence du souci que la dynastie ne soit pas compromise dans un scandale, ces flottements et ces silences l'atteignent pourtant par un effet de boomerang. Ils nourrissent le soupçon que la Cour cherche à cacher des secrets plus terribles. Avant même la célébration des obsèques, des rumeurs commencent de circuler à Vienne, reprises par les milieux diplomatiques, colportées par la presse étrangère. Ainsi lorsque les lourdes portes de la crypte des Capucins, l'ultime demeure des Habsbourg, s'ouvrent sur la dépouille de Rodolphe, le mythe s'est déjà emparé de l'Histoire.

05/2008

ActuaLitté

BD jeunesse

Michel Vaillant : Nouvelle Saison Tome 6 : Rébellion

Tombé dans le coma à la suite d'un accident, Jean-Pierre, le frère de Michel et mythique "Pilote sans visage", a perdu son combat contre la mort. Trois générations de Vaillant sont sous le choc, brisées après le désastre qui a frappé l'écurie. Henri, le père, ne trouvera de repos qu'en obtenant justice, dût-il régler lui-même ses comptes avec celui qu'il considère désormais comme un assassin : Ethan Dasz, responsable du démantèlement de Vaillante et coupable aux yeux du patriarche d'avoir poussé son fils à un acte désespéré. C'est pourtant aux plus sombres heures que l'espoir renaît : grâce au génie de Patrick, le fils de Michel, les innovations high-tech de Now Future permettent à une Vaillante révolutionnaire de s'engager aux 24 Heures du Mans ! Après dix ans d'absence, Michel retourne sur le circuit de la Sarthe, en compagnie de Nicolas Prost et d'un troisième équipier : la Québecoise Elsa Tainmont, pilote exubérante à la conduite intuitive. Ce sera l'unique chance pour la marque comme pour le clan de se relever. Mais la team peut-elle se fier à Elsa, électron libre au comportement imprévisible ? Michel Vaillant aura-t-il la force d'affronter les soupçons que la justice suisse fait naître au sein de sa propre famille ? Car à Genève, les autorités ont ouvert une enquête : c'est suspecté d'homicide que Michel prend le départ des 24 Heures du Mans... Avec des scènes de course qui rappellent pourquoi Michel Vaillant est la plus grande BD de sport automobile, une parfaite maîtrise de la tension et des tonalités plus sombres, ce nouvel opus nous plonge dans la tourmente aux côtés de son protagoniste. Un vent de rébellion souffle sur le clan Vaillant !

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

Le chemin sauvage

Il y a cinquante ans, dans un village, un enfant de treize ans s'attache à une petite fille de son âge, Myriam, qui est recueillie dans un orphelinat. Sa mère vit loin d'elle et elle ignore qui est son père. Elle est " misée ", c'est-à-dire adoptée comme servante dans une ferme qui l'achète au plus bas prix dans une enchère. Le narrateur vit dans une famille d'ouvriers plutôt évoluée et généreuse. Son frère aîné est mort et ce deuil pèse sur son enfance. Il s'amuse avec un petit italien, Tonio, lui aussi isolé, loin de ses parents. Il sympathise avec des ouvriers italiens, Angelo et Enzo, qui construisent un barrage. Mais Myriam se confie à l'enfant et lui révèle qu'elle est harcelée sexuellement par le grand-père de sa famille d'accueil et guettée par un soldat, un " dragon ". Elle disparaît. Son corps sera retrouvé après une fouille à laquelle participent tous les villageois près d'un étang, dans une grotte. L'enfant est convaincu que c'est le grand-père, le coupable. Mais ses réponses à l'interrogatoire de la police ne convainquent personne. L'inspecteur, qu'il surnomme " Bob Morane ", soupçonne successivement Enzo, un des Italiens, envers lequel la population exprime une grande animosité, et Paulin, un simple d'esprit qui, en réalité, a été le témoin du crime. Un demi-siècle plus tard, l'enfant parlera (c'est le dernier chapitre) à Julien, le fils de la ferme et à Paulin. Paulin décrit le crime en utilisant les personnages du Livre de la Jungle : Mowgli (la victime) et Bagheera (l'assassin). Finalement, Julien disculpe son grand-père et avoue la tentative de viol et l'assassinat.

02/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Curieuses histoires des Assassinats

Le meurtre d'hommes et de femmes occupant une position élevée dans un but politique ou idéologique est une pratique aussi ancienne que le pouvoir politique lui-même. "Curieuses histoires des Assassinats" raconte l'histoire sinistre et sensationnelle à la fois de vingt siècles de meurtres politiques, de la Rome antique à nos jours. Ce livre présente le récit des assassinats les plus tristement célèbres de l'histoire, de la mort de Jules César en 44 avant J-C à la fusillade qui coûta la vie au Président Kennedy en 1963, en passant par le meurtre de Martin Luther King en 1968 et l'attaque terroriste fatale à Benazir Bhutto en 2007. Comme le révèlent les histoires présentées dans ce livre, l'assassinat est la méthode ultime pour obtenir un changement de régime. Il a permis de renverser des gouvernements, de plonger des pays dans le chaos, de déclencher des guerres et de soumettre des populations entières à la tyrannie. La capacité d'un meurtre politique à changer le cours de l'histoire a fait naître une nouvelle discipline, la spéculation contrefactuelle. Et si la voiture de l'Archiduc François-Ferdinand ne s'était pas égarée dans les rues de Sarajevo et qu'il avait échappé à son assassin ? Et si John F. Kennedy avait survécu ? Et si son frère n'était pas mort des mains de Sirhan Sirhan, et était devenu Président des Etats-Unis ? "Curieuses histoires des Assassinats" passe en revue tous les mobiles et toutes les méthodes des meurtriers, des coups de couteaux répétés à l'attentat suicide en passant par l'attaque aérienne. Du renversement dynastique au fanatisme religieux en passant par la "propagande par le fait". Parfois choquant, mais toujours passionnant et instructif, cet ouvrage offre un panorama spectaculaire et original sur plus de deux millénaires d'histoire mondiale.

03/2012

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Fils de personne

Palerme, quartier populaire de la Kalsa, troisième étage : la porte s’ouvre sur un appartement rutilant de propreté. C’est là qu’habite la famille Ciraulo, menée à la baguette par mémé Rosa. En bas, devant la porte, est garée une Volvo noire, flambant neuve, dotée d’un minibar et d’un navigateur par satellite. Cette merveille a été achetée avec l’argent que les Ciraulo ont perçu à la mort de leur fille, Serenella, tuée d’une balle perdue par la mafia.Mais un soir, Tancredi, le fils de la famille en sortant avec sa fiancée raye la voiture. Nicola, son père, fou de rage, l’agresse violemment. Tancredi se défend avant de se réfugier dans la salle de bains. Le père est retrouvé mort ; la famille refuse de collaborer avec la police ; Tancredi est incarcéré. Mais tandis que l’instruction suit son cours, on apprend que l’assassin est en fait le cousin Masino, un garçon qui sait « se débrouiller ». Pas comme ce pauvre Tancredi qui ne fait rien de ses dix doigts, le coupable idéal donc puisqu’il laisse tout loisir aux Ciraulo de faire chanter Masino.Avec ce roman dénué de morale, dénué de recul, écrit avec une tranquillité inquiétante entre naturalisme et expressionnisme, Roberto Alajmo poursuit, dans le registre typiquement sicilien de la farce noire, sa très contemporaine Comédie Humaine, entamée avec Un cœur de mère (BER 567), et qui s’achève avec la parution chez Rivages de Mat à l’étouffée.« Cela commence comme un polar, avec un cadavre étalé en plein milieu d’une cuisine, et se poursuit comme un roman gothique loufoque et macabre, dans lequel Kafka aurait soufflé quelques phrases. » Martine Laval, Térérama

03/2010

ActuaLitté

Littérature étrangère

La nuit de l'infamie. Une confession

" Après avoir tué l'homme aux cheveux roux, je suis allé chez Quinn m'offrir un souper d'huîtres... " Ainsi débute l'extraordinaire confession d'Edward Glyver, fin lettré, bibliophile averti, grand fumeur d'opium et assassin à ses heures. Par une nuit brumeuse d'octobre 1854, près du Strand, à Londres, il vient de tuer froidement un inconnu. Cet acte est la répétition générale du meurtre projeté de celui qu'il appelle son " ennemi ". Edward Glyver se sent promis depuis toujours à un grand destin. Or une découverte fortuite le persuade qu'il a raison. Un grand destin l'attend, assorti d'une influence et d'une richesse immenses. Et la vie qu'il a menée jusqu'ici n'est qu'un mensonge, à commencer par le nom qu'il porte. Désormais il ne doit reculer devant rien pour recouvrer son identité véritable et l'héritage dont il a été spolié à sa naissance. Désormais le meurtre et la duplicité, l'amour, la trahison et la vengeance vont jalonner la route qui le conduit - qui nous conduit - de Londres, la plus grande ville de l'époque, avec sa splendeur et sa misère, jusqu'à Evenwood, la plus sublime, la plus enchanteresse des demeures d'Angleterre. Mais, à chaque pas, un autre le précède et l'entraîne irrésistiblement: Phoebus Daunt, son ennemi mortel. La Nuit de l'infamie reflète une formidable fascination pour l'ère victorienne et ses grands maîtres. Ce livre se rattache aux conventions du roman victorien à suspense, avec son intrigue à rebondissements et à sensations fortes. Il rend hommage au pouvoir de la narration et tient le lecteur en haleine de l'étonnante première ligne à la dernière révélation.

03/2007

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Le siècle de Léontine

Léontine nous parle de sa longue vie dans un village perdu où le temps a passé certes, mais moins vite qu'ailleurs, comme pour mieux nous permettre d'en contempler la beauté et de nous imprégner de sa sérénité... toute relative, car, en contrepoint du récit de Léontine, surgissent des êtres bien en chair, des personnages hauts en couleur, certains prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts. Récit : (...) Je me souviens de la réquisition des chevaux, mulets et mules, imposée par le service de la remonte ; du rassemblement des bêtes sur la place du village, des attelages, des camions, du départ du convoi pour Herberon. Je me souviens du silence qui pesait dans le coeur des hommes, des larmes de mamé Ninette de voir partir son mulet... (...) Je me souviens de ta main qui caressait ma joue, de ton regard perdu... (...) Amour : (...) elle flottait... elle volait... il n'y avait plus de mots, il n'y avait plus de bruit, il y avait un silence bordé de musique, un archet tendu qui la transperçait, et ses notes, acérées comme des flèches, venaient chercher au fond d'elle-même la plus petite goutte de bonheur pour l'étaler au grand jour sur un merveilleux rivage. (...) Intrigue : (...) A ce moment-là, il a eu peur, le Pierrot... Il ne fanfaronnait pas, pour une fois... il faut dire que les autres... C'est l'enfer disait Sartre... Le Pierrot c'est un sale type, oui, nous n'allons pas revenir là-dessus... de là à en faire un assassin... Finalement c'est la femme au Germain qui lui a sauvé la mise ! Il passait la nuit avec elle pendant que son mari était au fournil... (...)

12/2014