Recherche

littérature inspiration écrivains

Extraits

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Dans la peau d'un Noir

Comment un écrivain américain s'est transformé en Noir avec l'aide d'un médecin, pour mener pendant six semaines la vie authentique des hommes de couleur. Maintenant le témoignage est là, tangible, solide, prêt à prendre place dans les rayons de toute bibliothèque qui se respecte (Robert Escarpit, Le Canard enchaîné).

07/1998

ActuaLitté

Critique littéraire

Marguerite Duras. Passages, croisements, rencontres

Ce volume a pour origine les Rencontres de Cerisy organisées à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain et de la publication de ses Oeuvres complètes dans la Pléiade (2014). C'est dans son rayonnement que l'une des plus grandes oeuvres du XXe siècle est ici mise en lumière.

04/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Marguerite Duras, passages, croisements, rencontres

Ce volume a pour origine les Rencontres de Cerisy organisées à l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivain et de la publication de ses oeuvres complètes dans la Pléiade (2014). C'est dans son rayonnement que l'une des plus grandes oeuvres du XXe siècle est ici mise en lumière.

04/2019

ActuaLitté

Romans policiers

Rien que le noir

A sa mort, William McIlvanney, auteur de la trilogie Laidlaw a laissé un manuscrit inachevé. Sa compagne a demandé à l'écrivain Ian Rankin, grand admirateur de McIlvanney, de le remettre en forme et de le compléter. Le résultat est The Dark Remains, une aventure de jeunesse de l'inspecteur Jack Laidlaw.

ActuaLitté

Critique Poésie

La réception de Lautréamont

Lautréamont est au coeur des débats littéraires de la fin du XIXe siècle. Le manque d'informations sur l'écrivain maudit laisse un vide comblé par le récit de ses lecteurs. Par les lectures, les querelles et les fantasmes, cet ouvrage montre l'élaboration d'un mythe littéraire au tournant du siècle.

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

L'Homme en amour. Un roman de Camille Lemonnier

Ce roman nous conte, dans un style autobiographique, la découverte et l'initiation à l'amour d'un jeune homme, depuis son enfance, ses espérances, ses désespoirs, ses errances... Camille Lemonnier, né à Ixelles, Belgique le 23 mars 1844 et mort dans sa ville natale le 13 juin 1913, est un écrivain belge.

02/2023

ActuaLitté

Romans policiers

Rien que le noir

A sa mort, William McIlvanney, auteur de la trilogie Laidlaw a laissé un manuscrit inachevé. Sa compagne a demandé à l'écrivain Ian Rankin, grand admirateur de McIlvanney, de le remettre en forme et de le compléter. Le résultat est The Dark Remains, une aventure de jeunesse de l'inspecteur Jack Laidlaw.

02/2024

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Sphinx et châteaux

Fantastique, énigmatique, romantique, Dramatique, comique, parodique, Poétique : Un recueil de nouvelles Baroques et classiques... Le détective luxembourgeois Julius Abercrombie revient pour quelques inédites aventures... Ecrivain franco-luxembourgeois, Claude Eich est né en Lorraine au cours de l'année 1967. Ses différents ouvrages portent un regard passionné sur l'Homme et la Nature...

09/2023

ActuaLitté

CD K7 Littérature

Robert des noms propres

Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort.

06/2004

ActuaLitté

Littérature Italienne

Mes prisons

En écrivant Mes prisons après dix ans dans les geôles autrichiennes, Silvio Pellico réalise le roman auquel il n'a cessé de songer dès 1816 : le récit d'une épreuve où, pour ne pas succomber à la folie au sein de l'appareil carcéral, l'écrivain s'en est remis à la religion.

02/2022

ActuaLitté

Critique

Flaubert et la peinture

La peinture a contribué à la formation du jeune Gustave Flaubert et lui a inspiré certains thèmes de ses oeuvres. Ce volume précise la culture et les goûts du romancier dans ce domaine. Il analyse le rôle de cet art dans la formation de son regard d'écrivain et de son esthétique littéraire.

11/2021

ActuaLitté

Milan poche junior

Les mystères romains : Les secrets de Pompéi

Ils sont quatre : Flavia, fille d'un riche armateur romain, Jonathan, un jeune chrétien, Nubia, l'esclave africaine, et Lupus, le jeune mendiant muet. Leurs aventures les mènent à Pompéi. Pompéi, où l'écrivain Pline l'Ancien les lance sur la piste d'un trésor ; Pompéi, où le volcan va bientôt se réveiller...

05/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

La tradition européenne du sonnet

Les études réunies dans ce volume illustrent des chapitres de l'histoire du sonnet européen, tant dans les littératures française, italienne ou espagnole que dans les domaines anglais ou allemand. Ce rôle du sonnet comme vecteur des échanges au-delà des frontières linguistiques est illustré au travers d'études de cas, de la Renaissance à nos jours. D'autre part, les contributions reflètent la longue histoire de la forme à travers les siècles : ainsi le volume consacre-t-il une attention particulière au renouveau du sonnet dans la littérature moderne et contemporaine, de Baudelaire à Rilke, et à sa réinvention dans le genre expérimental du Renga, ou encore chez Yves Bonnefoy. C'est dire combien les textes ici rassemblés explorent l'histoire du sonnet en mouvement, laquelle ne se peut lire qu'au regard des métamorphoses qui affectent sa forme, de la tension si singulière entre contrainte et liberté, travail prosodique et réflexion sur la poésie.

04/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Verités non dites

De prime abord, il semble que la peintre et écrivain Angelica Garnett, fille de Vanessa Bell (la soeur de Virginia Woolf), ait eu une enfance enchanteresse. Elle a grandi dans le Sussex avec sa mère, ses frères Julian et Quentin, et leur père, Clive Bell. Elle était la petite dernière d'une famille reconnue dans le milieu intellectuel d'alors, qui s'est trouvée au cœur des cercles d'artistes, des écrivains et des intellectuels les plus influents du XXe siècle, ceux que l'on a appelés le groupe de Bloomsburry. Lorsqu'elle a eu 17 ans néanmoins, la vie d'Angelica a basculé : sa mère lui a révélé que son père n'était pas Clive Bell mais le peintre Duncan Grant, avec qui elle avait eu une liaison. Révélation dont elle a fait état dans son ouvrage Trompeuse gentillesse. L'effet fut dévastateur. Et bien qu'elle ait aujourd'hui 91 ans, Garnett se débat toujours, dans une certaine mesure, avec cette révélation et la déception, la rupture qu'elle a engendrée dans sa relation envers sa mère. Ceci sans oublier qu'elle aura un autre choc quelques années plus tard lorsqu'elle découvrira que l'homme qu'elle a épousé, David Garnett, fut un temps l'amant de son père... Vérités non dites est le premier volume de fiction d'Angelica Garnett. Il s'apparente néanmoins dans une large mesure à une autobiographie. Regroupant quatre récits, ce recueil présente divers souvenirs sous forme de fiction. Elle se livre ainsi à une analyse psychologique plus profonde encore de soi-même et des personnages qui ont marqué son existence. De Londres à Paris, en passant par la Provence, l'atmosphère de ces récits est empreinte de fraîcheur autant que de cruauté : les mots signifient toujours au moins deux choses, l'enfance choyée peut s'avérer une prison et une volonté de domination sous-tend les relations humaines. Si jalousie et manipulation ont des conséquences fatales, les personnages ne sont pas toujours conscients de s'y livrer. La vision rétrospective permet alors de mieux comprendre les décalages entre apparences, sentiments et réalité. Quant à l'art, omniprésent, il demeure à jamais l'unique raison de vivre.

04/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres. Tome 3, 1957-1965

Ce troisième volume de Lettres met en évidence les difficultés de Samuel Beckett, dont la célébrité internationale est croissante, à trouver le juste équilibre entre les nombreuses sollicitations dont il fait l'objet et son aspiration à la quiétude et au silence, indispensables à l'écriture. Au cours de cette période, Beckett doit en effet affronter le fait que son travail - en dépit de sa propension à voir l'échec clans tout ce qu'il entreprend - est non seulement acclamé par la critique mais aussi par le public. Un grand nombre d'interlocuteurs originaires de pays de plus en plus variés font dès lors appel à lui : universitaires, écrivains, metteurs en scène, décorateurs, éditeurs et traducteurs... alors que dans le même temps il doit continuer d'entretenir une correspondance suivie avec ses amis les plus chers qui réclament de ses nouvelles. Beckett est très occupé mais cela ne l'empêche pas de multiplier les activités. Il s'immerge davantage dans le monde du théâtre - d'abord avec hésitation, puis avec enthousiasme -, collaborant à la mise en scène de ses propres pièces. Il se lance dans le travail pour la radio avec All That Fall et Embers, tous deux écrits pour la BBC ; pour la télévision avec Eh Joe ; et dans le cinéma avec Film. Il revient également à la fiction avec Comment c'est, dix ans après son précédent roman. Alors qu'il était jusqu'ici réticent à l'idée d'évoquer son activité d'écrivain, Beckett s'attache désormais, lettre après lettre, à décrire ses travaux en cours. Et pour la première fois, le destinataire privilégié est une femme. C'est une intense correspondance qu'il entretient en effet avec Barbara Bray : productrice, traductrice, critique, elle travailla longtemps pour le département théâtre de la BBC et avait rencontré Beckett en février 1958 en produisant All That Fall. Cette rencontre qui se mua en une puissante liaison intellectuelle et amoureuse constitue un des éléments marquants de ce volume. Les introductions critiques des lettres renseignent sur le contexte historique, notamment sur la guerre d'Algérie qui a fortement marqué cette période, des notes explicatives sont également fournies, ainsi que le profil des principaux correspondants de Beckett.

11/2016

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les aventures d'Augie March ; Le don de Humboldt

Roman de la dure découverte du monde par un enfant, Les Aventures d'Augie March se déroule d'abord dans les miasmes d'un quartier pauvre de Chicago. Mais pour le jeune Augie, c'est une ville magique où se déploie sa profonde joie de vivre. Son théâtre enfantin, c'est une famille qui se compose d'une mère presque aveugle, d'un frère aîné admiré sans réserve, d'un jeune frère débile mental et de Grandma Lausch, qui veille sur la présence en classe des garçons tout en les envoyant gagner de l'argent. Si Augie commence sa carrière en livrant des fleurs pour les enterrements de gangsters assassinés, il ne vit pas moins en plein mythe : il projette les héros de la grande histoire ; César, Néron, Pierre le Grand, Alcibiade, le roi David ; sur les bootleggers, les parieurs et les trafiquants. Ainsi avance et grandit Augie, qui se laisse bercer par l'existence, charmant, sans projet précis... Roman dont le génie tient au double regard enfant-adulte, Les aventures d'Augie March est un livre joyeux d'hymne à la vie. Le Don de Humboldt met en scène deux écrivains que tout oppose : Von Humboldt Fleisher, poète prodige aux sommets de la gloire littéraire à vingt ans, mort à trente dans la misère, l'alcool et l'oubli. Et son ex meilleur ami, Charlie Citrine, devenu un dramaturge à succès. Mais Citrine est conscient de ses failles : tombé sous la coupe d'un petit gangster, Rinaldo Cantabile, ruiné par un divorce, traqué par le fisc, abandonné par sa maîtresse... Seul peut le sauver un legs imprévu de Humboldt : un synopsis qui devrait devenir un grand film. Ironie de l'histoire, c'est un tout autre scénario, soufflé involontairement par Cantabile, qui permettra à Citrine de recouvrer la fortune et la gloire. Roman picaresque d'une étonnante richesse d'invention, de culture et de réflexion colorée par l'humour, tableau de la vie intellectuelle américaine au XXe siècle, Le Don de Humboldt porte aussi un regard désabusé sur le métier d'écrivain aux Etats-Unis. Le roman, prix Pulitzer 1976, a propulsé Saul Bellow vers les sommets. Nouvelle traduction intégrale de Michel Lederer.

09/2014

ActuaLitté

Critique

La passion de San-Antonio. Frédéric Dard et ses lecteurs

On ne lit pas impunément des niaiseries, prévenait Victor Hugo, présentant la Thénardier. Mais qu'en est-il des romans de San-Antonio ? Que font-il à leurs lecteurs ? Où les amènera-ils et où les laissent-ils ? Quels types de rapports se nouent dans la lecture et comment se poursuivent-ils dans la vie des lecteurs, le livre une fois reposé ? Réciproquement, que font les lecteurs à San-Antonio, et qu'ont-ils fait de lui ? La dernière réponse semble la plus facile : ils en ont fait l'écrivain français le plus lu de son époque dans toutes les classes de la société des "trente ravageuses". Pourtant, avec San-Antonio rien n'est jamais aussi simple qu'il y paraît. "La Passion de San-Antonio" revient sur les incompréhensions et multiples malentendus qui entourent les relations de l'auteur et de son lectorat. On y voit que feintes et quiproquos, ambivalence et double jeu sont omniprésents : sur le terrain de la politique, dans l'usage des médias, aussi bien qu'en matière de théâtre ou de punk rock français. C'est l'occasion de rencontrer des lecteurs de San-Antonio. Mais aussi d'aborder les pratiques des fans, les affinités et les oppositions qui se font jour entre lecteurs, collectionneurs, et ceux pour qui San-Antonio représente un art de vivre et qui le lisent inlassablement, décennies après décennies depuis leur enfance. Objet d'un investissement affectif comme en suscitent rarement les écrivains, mais qui évoque celui réservé aux personnalités de la chanson et du cinéma, San-Antonio a acquis pour beaucoup le statut d'un auteur-culte. Il a ses fidèles et même ses dévots. Lecture de génération, a-t-il encore beaucoup de temps devant lui pour continuer à être lu ? Parviendra-t-il à se libérer de l'emprise de ses fans historiques pour s'ouvrir à un nouveau public, qui le lira sans doute tout différemment et ne craindra pas de commencer enfin son bénéfice d'inventaire ? Le plus bel hommage qu'on puisse rendre, pour son centenaire, à un auteur qui n'a cessé de provoquer ses lecteurs et de brouiller les pistes, n'est-il pas justement de le relire librement, sans passions et sans préjugés ?

09/2021

ActuaLitté

Philosophie

Entretiens 1926-1944. Emmanuel Mounier

De 1926 à 1936 puis de 1940 à 1942, Emmanuel Mounier a consigné dans des carnets ces "entretiens" qui sont des transcriptions de ses rencontres intellectuelles et personnelles. Il s'agit souvent de comptes rendus, écrits parallèlement à son activité d'étudiant puis de directeur de revue, qui lui permirent, à des moments-clés de son existence, d'éclairer ses choix. Ils constituent en ce sens de véritables dialogues intimes. Ces textes, dont seuls quelques extraits avaient été publiés, sont d'une valeur exceptionnelle pour mieux cerner la personnalité contrastée et l'action de Mounier. Austère étudiant en philosophie ? Mais aussi écrivain talentueux, brossant à la perfection impressions de voyages et portraits de personnages. Penseur politique de la génération du krach boursier de 1929 ? Mais aussi mystique, contemplatif. Fondateur, en 1932, d'une revue ouverte : Esprit ? Mais avec un certain purisme, à ses débuts, qui en effarouchera plus d'un. Tête solide, santé à toute épreuve ? Mais profondément perturbées par de longues fiançailles toujours au bord de la rupture. Catholique fervent ? Mais suspecté d'hétérodoxie par le Vatican qui menace plusieurs fois de mettre Esprit à l'Index. Hésitant sur l'attitude à adopter face à Vichy en 1940 ? Mais pour tenter d'infléchir la collaboration avec les nazis et la législation antisémite. Enfin, patriote jusqu'au-boutiste ? Mais pour insuffler à la France des valeurs spirituelles, qui lui vaudront d'être arrêté en janvier 1942. En prison, il fait une grève de la faim durant laquelle il prend des notes ici reproduites. Exceptionnels, ces documents le sont également pour qui s'intéresse à l'effervescence des années 1920-1940. Soucieux de comprendre son temps, Mounier est allé à la rencontre de toutes sortes de milieux en Espagne, Belgique, Ecosse, Italie, Tunisie, mais surtout en France qu'il parcourt de long en large. Il y croise les intellectuels les plus en vue dans les cercles de Jacques Chevalier, Jacques Maritain, Nicolas Berdiaev, puis ceux qu'il regroupe lui-même autour d'Esprit. Philosophes, écrivains, théologiens, historiens, éditeurs, politiques, ecclésiastiques, ou simples témoins, nombreux, arrachés à l'anonymat : tous sont approchés par Mounier dans un même souci de restituer la vérité de chaque personne.

04/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

Parlez-moi d'Anne Frank

"Parlez-moi d'Anne Frank" : deux couples se retrouvent pour un dîner, les femmes, de vieilles amies d'enfance, ont pris des chemins très différents : l'une, juive hassidique, vit en Israël avec son mari et ses dix enfants, l'autre a choisi la laïcité, elle n'a qu'un enfant ; adolescent. Au fil de la conversation, le mari de la seconde apprend que sa femme a fumé de la marijuana avec son amie quand elles étaient au lycée, puis il apprend que son fils en fume lui aussi et qu'il était le seul à l'ignorer… Les adultes se passent un joint, les langues se délient, le mari hassidique pense que les mariages interconfessionnels représentent un nouvel holocauste… Alors le "mari laïque" lance le jeu "Anne Frank" inventé par sa femme, le principe : "S'il le fallait, serais-tu prêt à me cacher au péril de ta vie ?". Le jeu redouble d'intensité lorsque la femme hassidique lit dans les yeux de son mari qu'il la dénoncerait… Dans "Les collines soeurs" : deux femmes se retrouvent seules pendant la guerre du Sinaï. En l'absence de leurs maris, un soir d'hiver, le bébé de l'une est pris d'une fièvre terrible. Pétrifiées par la peur, elles prient, et, voulant détourner le malheur de son enfant, la mère conclut un pacte avec son amie : elle lui vend son bébé, ainsi le malheur tombé sur elle cessera de s'abattre sur son enfant. L'enfant guérit, la peur et la nuit passent, mais pour l'une d'entre elles au moins, le pacte reste. Lorsque ses fils et son mari meurent, un à un, à la guerre ou dans des accidents, elle décide d'aller réclamer son dû. Salué par une critique unanime et l'ensemble des écrivains américains de sa génération, ce recueil de nouvelles charrie autant de pépites d'émotion, d'humour, de tragédies et de poésie que le précédent, la maturité en plus. Nathan Englander n'est plus un jeune écrivain, il est devenu l'un des grands noms de sa génération.

03/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1926-1962

"Avant même d'être surréaliste", Michel Leiris disait avoir été "fasciné par l'espèce de linguistique amusante - comme il y a une "physique amusante"- que le futur et imprévisible académicien Jean Paulhan, alors auteur des plus discrets, esquissait dans son bref mais substantiel ouvrage, très mine de rien, Jacob Cow le pirate ou Si les mots sont des signes ". Autant dire que Leiris et Paulhan n'étaient pas sans "lieux communs": l'un et l'autre, comme écrivains, s'attachèrent tout particulièrement à la question du langage ; l'un et l'autre furent critiques littéraires, critiques d'art et, à des degrés divers, linguistes et ethnologues ; l'un et l'autre s'intéressèrent à l'oeuvre de Raymond Roussel, Antonin Artaud, Laure, Jean-Paul Sartre... Si l'on découvre, dans cette correspondance quelques autres sujets de complicité, apparemment plus futiles - les boules, la nage, la tauromachie, les voyages, la peinture contemporaine -, il est ici essentiellement question de l'oeuvre de Leiris, de ses relations réservées de jeune auteur, puis d'écrivain confirmé, avec l'attentif éditeur et directeur de revues qu'était Paulhan. Ainsi, à l'occasion de la publication de Miroir de la tauromachie, le dialogue entre les deux hommes trouve-t-il son point d'équilibre en même temps que d'affrontement : "Je trouve très forte et très juste, reconnaît Jean Paulhan le 25 août 1939, votre tentative d'explication par la bande de la beauté littéraire. Ne pensez- vous pas, s'il est si rare de nos jours d'attaquer franchement le problème littéraire (je veux dire : d'expression), que la cause en pourrait bien être - malgré tant d'apparences contraires -- qu'il est aussi le plus dangereux ? " A cette réflexion de l'auteur des Fleurs de Tarbes, Michel Leiris fait un sort : "Le problème littéraire représente-t-il un vrai danger, c'est ce que je me demande... L'une des grosses questions qui m'embarrassent depuis longtemps est la suivante : où trouver, dans l'écriture, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que sont les cornes pour le travail du torero ? est-on bien réellement fondé admettre comme un équivalent de ces cornes tout ce qui est, pour celui qui s'exprime, possibilité de "déchirement"? "

01/2000

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1921-1968

L’abondante et surprenante correspondance qu’ont échangé Marcel Jouhandeau et Jean Paulhan entre 1921 et 1968, année de la mort de Paulhan, présente un document passionnant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire littéraire ; de plus, elle nous révèle deux personnalités aussi différentes qu’attachantes : Jouhandeau, l’écrivain intimiste, l’auteur prolifique d’une incessante autobiographie éclatée dans plus de cent titres, et Paulhan, l’éditeur, l’auteur, l’ami des peintres et des poètes, le directeur officieux puis officiel de La Nouvelle Revue française, lui, beaucoup plus secret. Sur quelques 4 000 lettres recensées, ce volume en retient 904, que l’on peut considérer comme les plus significatives. L’ensemble se lit comme un roman de l’époque, du petit monde des lettres, de la NRF et des Editions Gallimard. On y voit Paulhan, magnanime et amusé, considérer avec le plus grand sérieux les plaintes incessantes de Jouhandeau, qui s’épanche sur sa mère, sur les injures que lui adressent les surréalistes alors qu’il a tout fait pour les introduire à la NRF, sur les scènes incessantes que lui fait Elise alors même qu’ils ne sont pas encore mariés et devraient être en pleine lune de miel… Mais c’est à l’occasion de l’Occupation et de ses séquelles que leur relation prend une tournure dramatique : Paulhan est un résistant de la première heure bientôt contraint de vivre dans la clandestinité ; Jouhandeau, auteur du pamphlet antisémite Le péril juif, participe avec empressement au voyage des écrivains collaborationniste à Weimar, "pour les beaux yeux bleus du lieutenant Heller", affirmera-t-il plus tard pour se dédouaner. Plus grave : Paulhan apprend avec certitude que c’est Elise Jouhandeau en personne qui l’a dénoncé à la Gestapo, ce que Marcel refusera toujours de reconnaître. Pourtant, le lien n’est pas rompu, la correspondance se poursuit pendant encore plus de quarante ans comme si de rien n’était, sans être altérée par une quelconque froideur ou distance. Alors que tout devrait les opposer, les pousser à s’affronter, les deux hommes nous laissent ainsi entrevoir ce qui préside au mystère de l’amitié.

04/2012

ActuaLitté

Littérature française

La comedie humaine la recherche de l absolu. La recherche de l absolu

" Il existe à Douai dans la rue de Paris une maison dont la physionomie, les dispositions intérieures et les détails ont, plus que ceux d'aucun autre logis, gardé le caractère des vieilles constructions flamandes, si naïvement appropriées aux moeurs patriarcales de ce bon pays ; mais avant de la décrire, peut-être faut-il établir dans l'intérêt des écrivains la nécessité de ces préparations didactiques contre les- quelles protestent certaines personnes ignorantes et voraces qui voudraient des émotions sans en subir les principes générateurs, la fleur sans la graine, l'enfant sans la gestation. L'Art serait-il donc tenu d'être plus fort que ne l'est la Nature ? Les événements de la vie humaine, soit publique, soit privée, sont si intimement liés à l'architecture, que la plupart des observateurs peuvent reconstruire les nations ou les individus dans toute la vérité de leurs habitudes, d'après les restes de leurs monuments publics ou par l'examen de leurs reliques domestiques. L'archéologie est à la nature sociale ce que l'anatomie comparée est à la nature organisée. Une mosaïque révèle toute une société, comme un squelette d'ichthyosaure sous-entend toute une création. De part et d'autre, tout se déduit, tout s'enchaîne. La cause fait deviner un effet, comme chaque effet permet de remonter à une cause. Le savant ressuscite ainsi jusqu'aux verrues des vieux âges. De là vient sans doute le prodigieux intérêt qu'inspire une description architecturale quand la fantaisie de l'écrivain n'en dénature point les éléments ; chacun ne peut-il pas la rattacher au passé par de sévères déductions ; et, pour l'homme, le passé ressemble singulièrement à l'avenir : lui raconter ce qui fut, n'est-ce pas presque toujours lui dire ce qui sera ? Enfin, il est rare que la peinture des lieux où la vie s'écoule ne rappelle à chacun ou ses voeux trahis ou ses espérances en fleur. La comparaison entre un présent qui trompe les vouloirs secrets et l'avenir qui peut les réaliser, est une source inépuisable de mélancolie ou de satisfactions douces... ".

02/2023

ActuaLitté

Beaux arts

De la création

Plasticien accompli, écrivain reconnu, Gao Xingjian construit depuis de longues années une oeuvre personnelle, très originale et profonde. S’il se sent avant tout artiste, créateur, résolument tourné vers la pratique, il n’en a pas moins développé, au fil du temps et des textes, une réflexion théorique singulière, à rebours des modes et des canons de l’art contemporain. Dans le recueil De la création, Gao Xingjian a personnellement choisi les textes qu’il désirait voir traduits en français. Il s’y exprime sur le rôle de l’écrivain et ses conceptions artistiques, que ce soit en peinture, au cinéma, ou au théâtre et sur l’attitude de l’artiste par rapport à la société, qu’elle soit dominée par un régime totalitaire ou libéral. Ces textes dénoncent le "politiquement correct" et montrent l’originalité de l’auteur qui persévère dans sa voie d’homme seul, indépendant, dont la raison d’être est avant tout la recherche du beau dans tous les domaines.

10/2013

ActuaLitté

Littérature française

Le retour de Gustav Flötberg

"Flaubert se mit à la table avec les trois derniers livres de Flötberg, la "fameuse trilogie" comme l'indiquait un bandeau rouge en travers qu'il trouva fâcheux. Pour lui, c'était un travail. Connaître le malheureux écrivain dont il portait le nom, qui choisissait des titres étranges : La femme qui voulait marcher dans le ciel avec des palmes. Quelle idée. La première phrase était : "Quand Klara débarqua dans le jardin elle crut d'abord que l'homme dormait." Une fille qui "débarque" sans le moindre bateau ! Quinze millions d'exemplaires dans le monde ?" Gustave Flaubert s'endort un soir de juillet 1850 au Caire, alors qu'il est en expédition avec son ami le photographe Maxime Du Camp. Il se réveille le 3 juillet 2014 dans un grand hôtel parisien. En l'espace d'une nuit, non seulement il a changé de monde mais aussi d'identité : il est désormais Gustav Flötberg, écrivain islandais de sagas à succès...

02/2018

ActuaLitté

Littérature française

José Tomas

Le 16 septembre 2012, Ludovic Degroote assiste à une corrida menée par le grand José Tomàs. L'engagement, la tenue face à la mort du torero ouvrent chez l'auteur un large questionnement sur la délimitation et la justesse du geste artistique. josé tomàs est un livre en perpétuel mouvement, dont les variations de la pensée et du langage épousent la chorégraphie du torero dans l'arène ; il ne s'agit pas d'un livre de spécialiste sur la tauromachie, qui n'existe ici que dans sa fonction de révélateur d'une naissance créatrice. Ludovic Degroote explore avec délicatesse ce qui en soi pousse l'écrivain à écrire, quelles impasses il doit affronter, quel équilibre il cherche à atteindre, comment tel vers de Baudelaire ou de Reverdy hisse la poésie à un degré de perfection universelle. Livre du questionnement vital de la création artistique, de son implication absolue, livre sur l'abandon de soi et le rapport au monde de l'écrivain voué à la solitude.

03/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Jack Kerouac. De l'Amérique à la Bretagne

Jack Kerouac, icône de la beat generation, meurt il y a cinquante ans, laissant derrière lui une oeuvre littéraire qui fait de lui un des auteurs américains les plus importants du XXe siècle. Cependant jusqu'à l'âge de six ans, sa langue maternelle fut le français et son père lui répétait "TiJean n'oublie jamais que tu es breton". Fort de cette tradition familiale, l'écrivain a multiplié les initiatives afin d'identifier son ancêtre, mais la mission s'est avérée difficile tant ce dernier avait semé son parcours de fausses pistes. Désireux d'aller au bout de cette quête, la généalogiste Patricia Dagier a traqué le moindre indice dans les archives en France et au Québec tandis qu'Hervé Quéméner a suivi la quête bretonne de l'écrivain à travers sa vie et son oeuvre. Si Jack Kerouac s'est approché au plus près de la vérité, il aura fallu le travail solide de ces deux passionnés pour nous la dévoiler.

01/2019

ActuaLitté

Littérature française

Les hommes de mes livres

Même lointain, l'éditeur est pour l'écrivain un partenaire non seulement d'art mais de vie. Il est la chance, souvent inespérée, de faire aboutir une entreprise, parfois incontrôlée. C'est celui qui sent et accepte de ne pas tout comprendre ni tout admettre ce qu'il publie. Pour l'auteur, il est (l'abord l'interlocuteur invariablement masculin ou presque, autour duquel se noue par la force du langage et de la présence physique, une relation puissante, érotique, de violence cérébrale et de plaisir. Ce livre est l'hommage aux serviteurs d'une réalisation dont ils n'espéraient aucun profit, au nom d'un partage de mots et de chair. Au-delà de la gratitude, il recrée de magnifiques personnages, monuments de la pensée ou de l'édition de l'époque contemporaine, portraits émus, parfois hardis ou crus de Roland Barthes, José Corti, Pierre Fanlac. Outre la vénération, s'y amuse le souci de se vendre d'un apprenti-écrivain.

11/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Emmanuel Carrère. Faire effraction dans le réel

Faire effraction dans le réel : voilà le voeu qui anime l'écriture d'Emmanuel Carrère. Ne pas se contenter de la réalité mais en attendre — avec effroi — une puissance de révélation. Cette capacité de vengeance du réel oblige l'écrivain à se confronter aux limites de son pouvoir, à tout ce qui du réel reste fatalement en souffrance. Carrère fait dérailler le monde quotidien parce que ses héros sont en quête de lieux et de situations où ils pourraient enfin être "hors d'atteinte". Une rencontre a tout changé dans les années 1990 : celle de Jean-Claude Romand et de sa terrible histoire. Soudain la fiction ne suffit plus."J'ai renoncé à m'absenter, j'ai écrit le livre à la première personne. Je pense sans exagérer que ce choix m'a sauvé la vie" avoue ici Emmanuel Carrère. L'écrivain devient alors autant le témoin du réel que son narrateur malgré lui.

10/2018

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Istanbul

Evocation d'une ville, roman de formation et réflexion sur la mélancolie, Istanbul est tout cela à la fois. Au fil des pages, Orhan Pamuk se remémore ses promenades d'enfant et nous entraîne, à travers ruelles et jardins, sur les rives du Bosphore, dessinant le portrait fascinant d'une métropole en déclin. Ancienne capitale d'un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n'échappent pas au regard de l'écrivain, d'autant que ces transformations accompagnent une autre déchirure, intime et douloureuse, celle provoquée par la lente désagrégation de la famille Pamuk. Dans cette œuvre foisonnante, magistralement composée et richement illustrée, Orhan Pamuk, en quête de l'âme mélancolique de sa ville natale, nous propose de remonter avec lui le temps de son éducation sentimentale et, in fine, de lire le roman de la naissance d'un écrivain.

10/2008

ActuaLitté

Policiers

Un secret n'est jamais bien gardé

Fille spirituelle de Kay Scarpetta et de Bridget Jones, Alice Allevi est interne en dernière année de médecine légale à Rome. Lorsque l'écrivain Konrad Azais est retrouvé mort, l'inspecteur Calligaris confie sans hésiter l'affaire à celle qu'il considère comme une inspectrice hors pair. Alice se jette corps et âme dans l'enquête et dans l'oeuvre d'Azais. Persuadé que la personnalité lunaire de la jeune femme aidera les langues à se délier, Calligaris l'envoie sur le terrain interroger les proches de la victime. Peu auparavant, Azais avait envoyé une lettre à ses enfants, dans laquelle il leur annonçait qu'il comptait les déshériter au profit d'une inconnue. Alice ne tarde pas à découvrir que l'auteur de La Cupidité de Desziderius Horvath entretenait des relations complexes avec feu Olivier Volange, son meilleur ami de jeunesse et écrivain raté... Une héroïne italienne irrésistible de fraîcheur. Un véritable phénomène en Italie !

06/2014