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Poches Littérature internation

Hors-la-loi. La douce empoisonneuse ; La forêt des renards perdus ; Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison

La douce empoisonneuse : Une maisonnette rouge flanquée d'un petit sauna en bois gris, non loin d'Helsinki. Linnea, la douce veuve du colonel Ravaska, mène une existence paisible à soigner ses violettes et son chat. Pourtant chaque mois, le jour où elle touche sa pension, un trio maudit, conduit par son neveu, s'invite sous son toit pour la détrousser. Lorsque ses visiteurs ne se contentent plus de sa maigre retraite et exigent un testament à leur avantage, c'en est trop. Elle est résolue à en finir. Comprenez : à se suicider. Mais, surprise, concocter un poison mortel se révèle une activité beaucoup plus passionnante que tricoter. Et les noirs desseins de Linnea, par une suite précipitée d'événements cocasses, se retournent en sa faveur, tandis que ses ennemis... La forêt des renards pendus : "Trois lingots d'or fin de douze kilos brillaient dans l'herbe. Rafael Juntunen les caressa. Sa main était moite, son coeur battait plus vite qu'à l'ordinaire. Jamais il n'accepterait de partager ce butin avec quiconque. Un matin, il monta dans sa voiture et pointa le capot vers le nord... Au bout d'un jour et demi, il constata qu'il était perdu. Mais tant mieux. S'il ne savait pas où il était, personne d'autre ne le saurait". Le gangster ne va pourtant pas rester seul très longtemps. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, viré pour alcoolisme, et une Lapone nonagénaire enfuie d'un asile de vieillards. Les trois compères vont résister à tout, aussi bien aux complices de Rafael, décidés à récupérer leur part du magot, qu'aux représentants de la "civilisation". Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société... Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison : L'inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé par la Sécurité nationale finlandaise dans l'ouest de la Laponie. Alors que des rumeurs font état de mystérieuses disparitions, il doit enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole : les mines de fer sont devenues des champignonnières ; les terres marécageuses, des potagers bio. Accueilli par la jolie fille de la patronne, Jyllänketo ne trouve d'abord rien qui justifie la suspicion des autorités... avant de s'étonner des importantes mesures de sécurité et de la mine patibulaire des ouvriers... Que cachent L'Etang aux Rennes et sa mystérieuse propriétaire ?

10/2015

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Histoire de la philosophie

Lumières de la gauche

Le récent divorce d'une partie de la gauche avec le legs rationaliste, universaliste et progressiste des Lumières peut donner le sentiment que l'émancipation au sens moderne n'a qu'un lointain rapport avec ce qu'elle signifiait au XVIIIe ? siècle, voire qu'elle lui est franchement opposée. Le présent ouvrage entend revenir sur un lien historique parfois remis en question de nos jours. Pas à pas, il s'efforce de retracer l'histoire des relations des gauches égalitaristes, féministes et anticolonialistes à l'héritage du XVIIIe siècle, depuis la Révolution française jusqu'aux années 1960-1970, période où commencent à s'élever des critiques d'une virulence inédite contre cet héritage. Par là, on constate que les principaux courants idéologiques d'émancipation ne peuvent se comprendre que comme des prolongements critiques des combats politiques et sociaux des penseurs des Lumières. Des prolongements, en ce qu'ils visent fondamentalement à approfondir, à élargir et à concrétiser les promesses des Lumières ; critiques, en ce qu'ils s'efforcent d'en surmonter les limites et les contradictions, portant l'idéal d'autonomie et de liberté humaines à un niveau de radicalité jamais atteint. Dès le XVIIIe siècle, les cas de Gracchus Babeuf, Mary Wollstonecraft, Toussaint Louverture, respectivement premiers représentants des combats pour l'égalité économique, sexuelle et raciale, rappellent que les principes fondateurs de toute perspective de transformation sociale trouvent leur source dans la Révolution française. Par la suite, les grands débats de la gauche des XIXe et XXe siècles, de la Révolution russe aux luttes d'indépendance des peuples colonisés, de Marx à Sartre et de Kropotkine à C. L. R. James, confirment le lien identitaire des plus grandes figures de la gauche avec le message libérateur des Lumières. Il ne s'agit pas seulement ici de rappeler l'existence d'une filiation qui, pendant longtemps, est demeurée évidente aux yeux de tous, mais également d'analyser les manières, parfois très différentes, dont chacune de ces figures se rattache à l'héritage du XVIIIe siècle. Il existe ainsi plusieurs façons de s'approprier cet héritage à gauche, qui font émerger autant d'images rétrospectives des débats et combats du XVIIIe siècle. L'étude fait ainsi apparaître une grande diversité d'usages de ce legs, au croisement entre adaptation, sélection et démarcation critique.

03/2022

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Esotérisme

L'aumakua. Le roman du grand requin blanc

"Les questions que vous commencez déjà inconsciemment à vous poser vont petit à petit devenir obsolètes lorsque vos neurones vont se calquer sur ceux de ce prédateur ressuscité. Comme si tout ce qui constitue votre esprit (votre esprias en réalité) fait de ramifications et d'intrications diverses et variées par milliards n'aurait jamais put un seul instant vous permettre de comprendre le sens exact de l'existence de l'univers : ce Graal suprême que les kanakas s'évertuent à chercher depuis l'aube de l'entendement des choses sous leur prisme de sans caudale. Alors, sorti de nulle part et totalement imprévisible, c'est d'un autre regard inattendu que la réponse va se dévoiler. Les choses sont en fait si simples quand on y pense un peu. Cela en devient presque navrant et il faut bien dire la vérité : les apeurés du néant se garderont en fait le plus longtemps possible de cette volonté de découvrir l'ordonnancement du système tout entier et ses principes structurels intrinsèques et extrinsèques car ils auraient inconsciemment peur de succomber à un éternel ennui en plus de la honte que l'Aumakua la leur ait délivré. Comme s'il fallait sans cesse renouveler cet affleurement de jouissances répétitives en échappant à un orgasme unique salvateur. Si vous pensez faire partie de cette espèce d'organismes, surtout, éloignez-vous de cette chose pleine de mots improbables. Si au contraire, vous cherchez à atteindre la connaissance ultime alors plongez à l'infini dans ce cloaque ; et pour votre salut et celui de l'univers tout entier, n'en ressortez jamais." "Notre constitution était ainsi faite qu'à l'avant nous étions profilés pour le transpercer et à l'arrière profilés pour le contraindre : cette combinaison métabolique faisait de nous et de notre raison d'être et d'agir de parfaits représentants de cet élément transporteur infini. J'utilisais plusieurs termes pour le nommer comme l'incompressible ou le fluide. Mais selon ses particularités, ses couleurs, son comportement, son niveau d'énergie et les régions sillonnées, d'autres noms me venaient pour qualifier ces étendues caractéristiques plus vastes ou plus homogènes. Le monde bleu, ainsi que je nommais ce premier milieu du fluide rencontré à l'issue du monde noir, était celui en qui j'allais poursuivre ma fonction ordonnée par lui. "

05/2022

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Arts premiers

Anangu Collective. Edition bilingue français-anglais

La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et oeuvres d'art aborigènes d'Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d'artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région. Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d'un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d'Australie. Ces oeuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du "Temps du Rêve" , caractéristiques de l'imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le coeur de la Fondation Opale. La Fondation Opale, à l'instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d'art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l'actualité de l'art aborigène d'Australie à l'époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu'entretiennent les habitants avec leur terre. Kupi Kupi, réplique de l'installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement "tourbillon" et "nombreuses lances" en langue pitjantjatjara), est une oeuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu'une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue. Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c'est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance. Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d'Australie ainsi que leurs oeuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples "premiers" de la région.

05/2021

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Pléiades

Anthologie bilingue de la poésie anglaise. Edition bilingue français-anglais

Le climat d'outre-Manche - le fait a été prouvé scientifiquement - est propice à la mélancolie. De la mélancolie sont nés les plus beaux poèmes. La poésie anglaise est donc l'une des plus belles qui soient. Les nombreux lecteurs anglophiles et/ou anglophones qui, tels les héros romantiques de Byron et de Shelley, se morfondaient en attendant ce volume ne manqueront pas de partager cette opinion. L'Anthologie bilingue de la poésie anglaise couvre treize siècles de création poétique : de Beowulf, l'épopée en anglo-saxon du VIIIe siècle, aux textes de Simon Armitage, né en 1963. Soixante-douze traducteurs se sont attelés à faire entendre la voix de cent quatre-vingt-douze auteurs anglais, écossais, gallois, irlandais, connus ou anonymes. Les illustres représentants du genre (Spenser, Donne, Milton, Blake, Wordsworth, Keats, Tennyson, Yeats, Eliot, Auden) voisinent avec des poètes encore inconnus du public français. Des poèmes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles sont ainsi traduits pour la première fois. La production des cinquante dernières années, capitale à tous égards, est largement représentée. T. S. Eliot considérait son aîné W. B. Yeats comme l'un des rares poètes « dont l'histoire est l'histoire de leur temps et qui sont une partie de la conscience d'une époque qui ne saurait être comprise sans eux ». On pourrait aisément appliquer ces propos au florilège de poèmes recueillis ici, tant c'est l'histoire du Royaume-Uni qui y est donnée à lire en filigrane. Les mouvements poétiques font écho aux bouleversements culturels, politiques, sociaux que la Grande-Bretagne a vécus au fil du temps. Avec la poésie contemporaine, cette caractéristique s'amplifie et s'étend à l'histoire de l'humanité : telle la chronologie d'un livre d'histoire, les poèmes sélectionnés témoignent des grands traumatismes du XXe siècle : les deux conflits mondiaux (avec le phénomène, typiquement britannique, des « War Poets »), le chômage, la misère sociale et sentimentale. Et les sentiments, justement ? On voit généralement en eux la première source d'inspiration poétique. Les poètes, tout réceptifs qu'ils sont aux soubresauts du monde, seraient encore plus sensibles aux fluctuations de leur psyché ou de leur cour... L'amour, platonique ou sensuel, qui infuse bon nombre des textes du corpus, serait-il donc - plutôt que la pluie ou le brouillard - la véritable muse des poètes anglais ? Le lecteur jugera sur pièces.

10/2005

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Poches Littérature internation

Les Chiens du rideau de fer

Le couloir de la mort s'étirait à l'intérieur de la zone réglementée, un espace presque uniquement peuplé par des chiens, jalonné de miradors et de champs de mines, bordé de clôtures hérissées qui séparaient l'ex-RDA de l'Ouest libre. Atrocement isolés et attachés par leurs laisses à des câbles, ces chiens parcouraient leur tracé en plein soleil ou par grand froid, jusqu'à la folie. Dans le texte qu'on va lire, ils sont les représentants du territoire décrit et de l'animation qui lui fut propre, ce sont eux qui mettent à jour la mentalité politique qui y est associée, et qui se distingue par son enfermement, son repli, son besoin de surveillance, de répression, son étroitesse d'esprit nauséabonde. Ainsi que par une population de militaires de carrière orientée vers la formation de chiens de garde qui cherche à échapper à son ennui mortel par un affairisme occulte et quasi illicite. Et pourtant, dans cette société peu reluisante, le lecteur rencontre des personnes qui, seules ou entourées d'une famille, sont animées par des sentiments, des goûts et des dégoûts [...], bref, il s'agit là, en dépit de toute cette misère, d'un matériau romanesque voire dramatique. Et la façon proprement époustouflante dont Marie-Luise Scherer s'empare de ce matériau dépasse de beaucoup la portée d'un simple documentaire factuel. [...] Reste la question suivante : comment Marie-Luise Scherer est-elle parvenue à une connaissance aussi intime et exhaustive de cet univers ? Je pense qu'elle s'y est prise à la manière d'un naturaliste et d'un explorateur. Il est certes évident qu'un tel niveau de savoir est le fruit d'un vaste chantier de recherches, d'une fouille intensive, rendus possible à l'époque par le magazine pour lequel Scherer écrivait ses reportages littéraires hors normes, le Spiegel. Qu'est-ce qui, dans cette entreprise de longue haleine, a bien pu l'aiguillonner, la motiver ? C'est sa curiosité pour la VIE, accompagnée d'une insatiable soif de savoir. Et, dans ce cas précis, cela vient aussi de sa profonde compassion pour les chiens. Dans le domaine du reportage, Marie-Luise Scherer est reconnue comme un auteur de tout premier plan. Or il serait dommage de la cantonner dans les bornes de ce genre. Car sa prose incomparable outrepasse ce cadre, tant les histoires qu'elle puise dans le quotidien arborent les traits de la grande littérature.

11/2014

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Décoration

Histoire de l'écriture typographique. Le XXe siècle Tome 2, de 1950 à 2000

Cette Histoire de l'écriture typographique – Le xxe siècle, tome II : de 1950 à 2000 termine la collection créée par Yves Perrousseaux qui, en six volumes, retrace l'histoire des caractères d'imprimerie, de leur fabrication, de leurs usages et de leur implication dans la culture écrite occidentale. La lettre ne se déclinait guère, jusqu'en 1900, qu'en lettre d'imprimerie ou en lettre manuscrite. Au xxe siècle, ces lettres à lire vont être complétées par celles, mécaniques, du bureau (machines à écrire), et par des lettres à voir, celles, graphiques, utilisées en communication (affiches, magazines, signalétique). Puis, à partir de 1950, plusieurs révolutions technologiques vont bouleverser les typographies de ces trois mondes (livre, bureau, graphique) au point de les faire converger vers ce qui est devenu « la typo­graphie ».En 1950, l'invention de la photocomposition (optique puis informatique) conduit à la disparition du plomb et oblige les grands dessinateurs de caractères à réfléchir sur le concept de fonte. Peu après, le concept de lettre transfert permet à toute une nouvelle génération de typo graphistes de diffuser, plus facilement qu'en plomb, leurs créations. En parallèle, l'informatique naissante s'intéresse à la lettre pour les besoins des scientifiques et de la bureautique et apparaissent ainsi les premiers systèmes de dessin de caractères. En 1975 l'invention de l'imprimante à laser et de ses logiciels de pilotage marque une nouvelle étape. Les choses vont alors très vite avec les formats de fonte, la guerre des polices, Unicode et les standards de caractères, pour arriver à une typographie unique utilisable par les éditeurs, les graphistes, les secrétariats, tant sur papier que sur écran (d'ordinateurs, d'affichage urbain ou des téléphones portables). La création typographique a d'abord été une adaptation de l'existant aux nouvelles technologies. Les fontes d'aujourd'hui proposent des milliers de caractères différents dans des centaines de variantes graphiques. Mais ces nouveautés technologiques, et leur facilité d'emploi, a conduit à une multitude de fontes que l'on commence à peine à pouvoir cataloguer selon des concepts comme la typographie expressive ou le post modernisme. Ce sixième volume de l'Histoire de l'écriture typographique a été rédigé par une dizaine de spécialistes, chacun montrant à sa façon la diversité typographique de ce demi-siècle. Selon la tradition de cette collection, des pauses sont proposées hors chronologie, consacrées ici aux classifications historiques des caractères, à la typographie ludique, à la réinterprétation des caractères classiques et à la préservation du patrimoine typographique.

11/2016

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Sociologie

Violences et corps des femmes du tiers-monde. Le droit de vivre pour celles qui donnent la vie

Ce livre est un cri de colère scientifique qui dénonce les pires violences faites aux femmes, ces violences qui s'attaquent aux femmes du Tiers-Monde, et qui sont soigneusement occultées pour des raisons financières et démographiques. Il y a d'abord la violence obstétricale, 600 000 femmes meurent chaque année en donnant la Vie faute de soins, parce qu'il n'y a pas de place pour elles dans les maternités. La moitié des mères du Tiers-Monde accouchent encore à domicile sans aucune assistance compétente. Il n'y a pas d'argent pour aider à la transmission de la Vie dans les régions o0 les femmes sont accusées d'avoir trop d'enfants. Par contre, pour mettre sur pied des programmes eugéniques destinés à les empêcher d'en avoir, l'argent arrive à flots, pour diffuser des méthodes inconnues en France, le Dépo-provera et la Norplant, et expérimenter des " vaccins anti-grossesse " et une méthode de stérilisation chimique " à la Quiliacrine, méthodes qui violent les règles les plus élémentaires de la bioéthique médicale. Pendant ce temps, la fécondité a tellement chuté sur le plan mondial, que le nombre moyen d'enfants par femme n'est plus que de 2,6. La troisième et la quatrième partie de ce livre abordent les violences faites au corps de la femme en tant qu'objet sexuel du viol légal de la " nuit de noces " aux viols camouflés en promesse de mariage, car il n'y a pas que les viols de guerre et les kidnappings, sans oublier les mutilations génitales féminines. Mais les victimes se taisent. Et c'est un viol permanent que subissent celles dont le corps est vendu sur le marché de la prostitution, cette marchandisation humaine est une telle source de bénéfices que ses prompteurs font tout pour légaliser ce qu'ils appellent " l'industrie du sexe " et faire reconnaître les femmes prostituées en tant que " travailleuses du sexe ". Dans cette quatrième partie, il est aussi question de la pornographie, et du corps féminin vendu en pièces détachées, du trafic des ovules aux locations d'utérus. La cinquième partie pourrait être une conclusion élargie elle a pour thème ce qui est peut-être la pire des violences après des millénaires d'absence totale d'alphabétisation, remplacée par une éducation musclée basée sur la soumission, les femmes du Sud subissent la violence de la "déscolarisation" victimes du FMI, qui exige des pays pauvres qu'ils fassent des économies sur la santé et l'école. Puisse ce cri de colère être entendu par celles et ceux qui ont eu la chance d'aller à l'école.

11/2003

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Sociologie

Nous et les autres. Des préjugés au racisme

Première grande exposition temporaire du musée de l'Homme qui a rouvert en octobre 2015, Nous et les autres : des discriminations au racisme (mars 2017-janvier 2018) s'inscrit dans la continuité des fondements et des engagements de l'institution, musée-laboratoire militant pour la prise en compte de la diversité et l'absence de hiérarchie entre les êtres humains. Avec ce sujet, le musée de l'Homme prend part aux débats d'actualité en abordant de front la question de l'identité, ses marqueurs, ses mythes, ses replis comme ses revendications. Nous et les autres vise à éclairer scientifiquement le processus d'exclusion et de haine de l'autre. L'exposition montre le mécanisme général de catégorisation sociale et son insertion dans une vision inégalitaire. Evoluant dans un monde aux multiples visages, nous tendons à ordonner les êtres à partir de critères de différenciation comme le sexe, la couleur de peau, la religion, le statut social. Si cette classification n'induit pas nécessairement de hiérarchisation, elle infère une assignation identitaire, le plus souvent génératrice de stéréotypes, de préjugés voire de discriminations. La ségrégation aux Etats-Unis, l'obsession de la pureté raciale du nazisme, l'opposition entre Hutu et Tutsi au Rwanda, l'assimilation forcée des Aïnus au Japon, le sort des Pygmées en Afrique centrale : autant d'exemples historiques appartenant à des contextes socio-politiques d'expansion coloniale ou de nationalisme, plus ou moins lointains et révolus, convoqués et développés pour illustrer ces mécanismes de racialisation des identités collectives qu'Etats, élites intellectuelles, médias et sociétés civiles contribuent à légitimer, institutionnaliser et diffuser. Après l'analyse scientifique et le décryptage historique, parole est donnée à des hommes et des femmes, citoyens français de culture française, perçus comme arabes, noirs ou asiatiques. Leurs récits personnels, qui manifestent la complexité de cette expérience intime et sociale d'être regardés comme non-blancs et d'avoir à penser sa "couleur", permettent la rencontre avec des êtres aussi singuliers que représentatifs de la société, mettant à mal l'opposition entre nous et les autres. Au-delà de l'étude critique et de l'expérience sensible, vient le temps de la réflexion collective. Comment les pouvoirs publics réagissent-ils face aux discriminations ? Quelles différences entre des politiques nommées "multiculturalistes" ou "universalistes" ? Quelles conclusions tirer des expériences de "discrimination positive" ? Pour aborder ce sujet sensible et les enjeux de société qu'il représente, cet ouvrage réunit des contributions de chercheurs issus de tous les champs disciplinaires pertinents (anthropologie, démographie, génétique, histoire, philosophie, sociologie, etc.), enrichies d'une iconographie et d'une infographie inédites rendant compte des résultats de recherche les plus actualisés.

04/2017

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Histoire internationale

L'émergence du monde ouvrier en Suisse au XIXe siècle

"Ce que nous vous demandons ce sont les moyens de vivre honorablement, d'élever nous-mêmes nos familles, et de sortir peu à peu de cet état d'infériorité où vous vous complaisez à nous laisser depuis tant de siècles ! " Cette requête aux dirigeants helvétiques signée par Marc Aviolat, ouvrier typographe dans les années 1860, témoigne des changements que connaît l'univers du travail durant la première moitié du XIXe siècle. Reléguée jusque-là aux marges de la société, la population ouvrière va dès lors prendre place au coeur des réflexions et des préoccupations. Comment a-t-elle pu parvenir à une telle centralité, au point même de se voir doter de la capacité d'influencer la marche du monde ? Cette question constitue la trame de cet ouvrage. Libre accès au travail, renforcement de l'industrialisation, extension du salariat, modifications dans la définition des métiers, dans les modes de vie et dans les représentations sont quelques-uns des aspects passés en revue au fil des chapitres et qui ont contribué à faire apparaître et exister le monde ouvrier. Entre regard sociologique et analyse historique, cette synthèse se distingue de l'histoire ouvrière "classique", centrée sur le développement du mouvement ouvrier, pour s'orienter vers des réflexions plus larges, sur les processus et les conditions d'émergence et de reconnaissance d'une catégorie sociale au sein de la société helvétique du XIXe siècle.

12/2019

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Sciences historiques

Histoire du Périgord. Tome 2, Du XIIIe au XVIe siècle

"Je m'occupe, en effet, d'une histoire générale du Périgord, mais je suis loin de toucher à sa fin. Les circonstances qui se rattachent à ce dessein et la manière dont je prétends l'exécuter, ne me permettent même pas encore de fixer d'une manière exacte l'époque précise où je pourrai soumettre au jugement de mes concitoyens le résultat de mes recherches et de mes études. [...] je veux faire un travail complet, ayant pour base tous les titres originaux existant encore, et le nombre en est grand. Telle est, en effet, la tâche que je me suis imposée, que, quoique j'aie déjà extrait ou copié en entier près de 4.000 chartes, c'est à peine si j'en ai extrait ou copié le tiers. Il est vrai, toutefois, de dire que les recherches préliminaires auxquelles j'ai dû me livrer sont à peu près terminées, ce qui avance de beaucoup le travail qui me reste à faire : mais j'aurai encore une foule de livres à dépouiller, el ce ne sera qu'après avoir réuni tous ces matériaux que je m'occuperai de la rédaction..." (extrait de l'Introduction). Prévu en 5 volumes, l'Histoire du Périgord n'en comprendra finalement que 3 et le début du 4e et s'arrête donc au début du XVIe siècle. Ce sont quand même un peu plus de 1.000 pages qui lui sont consacrées.

12/2019

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Gestion

Coopérer avec les Australiens et Néo-Zélandais

L'Australie, pays des kangourous et de Crocodile Dundee. La Nouvelle-Zélande, cadre du Seigneur des anneaux et patrie du rugby... Une fois débarrassés des clichés inévitables qui entourent ces deux pays, il est temps de s'apercevoir "que le nombre de jeunes Français qui sollicitent un visa "Vacances-Travail" a explosé ces cinq dernières années, et que l'attractivité de Melbourne et Sydney s'est renforcée par leur consécration comme deux des villes les plus agréables au monde" (extrait de l'avant-propos de Nadine Normand-Marconnet). Il était donc grand temps que la collection "Travailler efficacement" consacre un volume à ces deux pays si lointains, si séduisants. Comme d'habitude dans cette collection, le livre est à la fois basé sur des retours d'expérience et organisé autour d'une structure interculturelle qui a fait ses preuves (histoire, géographie, sociologie, politique, économie). Il s'adresse à un public de professionnels mais aussi aux jeunes, aux étudiants, demandeurs d'emploi, etc. Cet ouvrage traite l'ensemble de la région et s'efforce d'en dégager à la fois les particularismes et les points communs, en s'appuyant sur des données historiques, géographiques, politiques et économiques. Il propose des explications sur l'influence de la culture sur les pratiques de travail, les modes de communication et de négociation professionnelle et ambitionne de nous familiariser avec des contrées éloignées mais ô combien fascinantes et prometteuses.

10/2019

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Musique, danse

Elton John. L'histoire illustrée de Rocket man

Du haut de sa légende, un demi-siècle d'histoire de la pop vous contemple : une trentaine d'albums studio, une flopée de hits devenus des standards, des ventes internationales de disques supérieures à 300 millions d'exemplaires, plus de 5 000 concerts souvent flamboyants à son actif, du strass et des paillettes ; des plumes et des lunettes, un talent et un rythme de travail hors norme, des records et des succès à la pelle, des échecs cinglants et des abus en tout genre, des récompenses et des distinctions à foison ont propulsé Elton John au firmament des méga rock stars. Alors que le chanteur s'est lancé dans une longue tournée d'adieux, cet ouvrage non officiel et richement illustré commémore sa vie et sa carrière vertigineuses. Il scrute toute sa trajectoire, depuis son enfance de pianiste prodige et ses performances ado dans le pub du. coin jusqu'au triomphe planétaire de musique de films (Le Roi lion) et de comédies musicales, en passant par ses débuts dans le West End à l'aube des années 1970 ou encore sa rencontre et son inaltérable amitié avec Bernie Taupin ayant donné naissance à l'un des tandems d'auteurs-compositeurs les plus prolifiques du rock. La fulgurante et irrésistible ascension d'un artiste d'exception, parfois proche d'exploser en plein vol, aux nombreux défis et au travail inlassable pour divers organismes de bienfaisance. La traînée laissée par l'homme-fusée est bien loin de se dissiper.

10/2019

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Photographie

Iran, rêves et dérive. 1978-1985

1978, l'Iran se soulève contre la dictature du Shah. En l'espace d'une année, le régime vacille et fait place, avec le retour d'exil de l'ayatollah Khomeyni, à la République islamique. Reza et Manoocher Deghati, frères et photojournalistes ayant grandi dans l'Iran des années 1950, dévoilent pour ce livre leurs archives exclusives de cette période. Documentant sans relâche les émeutes, les répressions violentes, mais aussi les espoirs d'une société iranienne en pleine mutation, ils en sont alors les témoins privilégiés. 40 ans après la révolution, leur travail donne un visage au peuple iranien meurtri par une théocratie qui n'a pas tenu la promesse d'une paix tant espérée. Dès 1978, Reza et Manoocher Deghati couvrent les prémices et les années de la Révolution islamique puis la prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran. Leurs images sont largement reprises à l'époque dans la presse internationale¿ : Newsweek, Times, Life ou encore Paris Match. Cette expérience singulière forgera pour l'un et l'autre leur engagement personnel et leur travail de photojournalistes. De formation littéraire, Rachel Deghati conçoit avec Reza de nombreux projets éditoriaux (livres, expositions, documentaires) au service desquels elle propose sa plume et sa vision. Elle poursuit en parallèle une pratique de l'écriture de fiction et de poésie à travers ses projets personnels. Dans ce livre, elle écrit la Révolution iranienne racontée par les deux frères photographes.

10/2019

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Sciences historiques

Histoire du Périgord. Tome 1, Des origines au XIIIe siècle

" Je m'occupe, en effet, d'une histoire générale du Périgord, mais je suis loin de toucher à sa fin. Les circonstances qui se rattachent à ce dessein et la manière dont je prétends l'exécuter, ne me permettent même pas encore de fixer d'une manière exacte l'époque précise où je pourrai soumettre au jugement de mes concitoyens le résultat de mes recherches et de mes études. [...] je veux faire un travail complet, ayant pour base tous les titres originaux existant encore, et le nombre en est grand. Telle est, en effet, la tâche que je me suis imposée, que, quoique j'aie déjà extrait ou copié en entier près de 4.000 chartes, c'est à peine si j'en ai extrait ou copié le tiers. Il est vrai, toutefois, de dire que les recherches préliminaires auxquelles j'ai dû me livrer sont à peu près terminées, ce qui avance de beaucoup le travail qui me reste à faire : mais j'aurai encore une foule de livres à dépouiller, el ce ne sera qu'après avoir réuni tous ces matériaux que je m'occuperai de la rédaction... " (extrait de l'Introduction). Prévu en 5 volumes, l'Histoire du Périgord n'en comprendra finalement que 3 et le débit du 4e et s'arrête donc au début du XVIe siècle. Ce sont quand même un peu plus de 1.000 pages qui lui sont consacrées

07/2019

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Histoire ancienne

Activités économiques et vie domestique d'un quartier du vicus de Horbourg-Wihr (68). Etude spatiale et fonctionnelle du mobilier (1er-3e siècle)

Cette étude porte sur un important corpus de petit mobilier gallo-romain découvert dans un quartier du vicus de Horbourg-Wihr (France, Haut-Rhin), localisé au nord de la cité des Rauraques, en Germanie supérieure. Il a été découvert lors de deux opérations d'archéologie préventive réalisées en 2008 et 2012 sur près de deux hectares, ayant révélé un quartier d'habitation de type village-rue occupé de la fin du 1er au milieu du 3e siècle. Les principaux intérêts de ce corpus résident dans sa grande diversité typologique, son bon état de conservation et de restauration, ainsi que la documentation permettant de l'associer à son contexte de découverte. L'originalité méthodologique de cette étude consiste en l'analyse de la répartition spatiale de ces objets pour pouvoir restituer l'usage de certains espaces, afin de contribuer à la compréhension de l'organisation et du fonctionnement de ce quartier. Une relative diversité d'activités de production apparaît entre artisanat et activités agro-pastorales : une forge, un atelier de bronzier produisant entre autres des fibules filiformes, un possible atelier de travail du bois, ainsi que des activités de transformation de produits issus des animaux comme le travail des peaux. La diversité et les quantités d'objets d'autres catégories fonctionnelles témoignent d'une certaine richesse matérielle des habitants (vaisselle métallique, éléments de meubles, fibules, épingles à cheveux jetons de jeu, etc.). Ces résultats soulignent le rôle économique déterminant de ce quartier du vicus de Horbourg-Wihr.

07/2019

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Sociologie

Une école de son temps

L'Ecole d'études sociales de Genève - l'une des premières de Suisse - voit le jour en 1918 dans un contexte mouvementé et un pays divisé. Qu'est-il advenu de cette institution, actuellement Haute école de travail social, durant son siècle d'existence ? Dans un texte riche de détails, Didier Cattin aborde des questions primordiales pour la vie sociale de notre région et au-delà : l'influence de la bourgeoisie protestante et du mouvement féministe dans la mise en oeuvre d'une nouvelle formation professionnalisante, proposée d'abord aux seules femmes ; la diversification et la mue de l'offre en fonction de l'évolution de la réalité sociale et des sciences humaines (sociologie, psychologie, économie politique, etc.) ; l'évolution des structures de l'école (Centre de recherches sociales, Centre de formation continue, bibliothèque, etc.) ; l'évolution des relations institutionnelles entre une école professionnelle, la demande sociale (population, employeurs), l'Université et l'Etat ; l'évolution des techniques de gestion de l'institution (autogestion, management de la qualité, etc.) ; les tensions inhérentes aux ambitions du travail social (contrôle social, cohésion sociale, transformation sociale, etc.). Ce récit séculaire s'attache à faire ressortir les phases décisives et les moments clés qui ont fait cet établissement ainsi que les enjeux auxquels l'école a dû faire face. A travers son histoire, c'est l'histoire de la formation, de l'action et de la politique sociales qui émerge.

06/2019

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Littérature française

La passion du métier

"En remontant de trois générations, je dirai que mon arrière-grand-père fut trouvé sur les marches de l'hôpital d'Aurillac, abandonné par ses parents. Que ma mère à 14 ans faisait des ménages, alors que mon père au même âge était orphelin. Ils m'ont enseigné quelque chose de fondamental : l'amour du travail. Toute ma vie j'ai été guidé par lui" . Les événements qui jalonnent notre existence sont à l'image des traces de pas qui disparaissent quand la neige a fondu. Cette image a inspiré André Mazure pour mieux rendre compte de l'aventure qu'a été sa vie. Il retrace ici une grande partie de son existence, en s'attachant surtout à retranscrire les anecdotes ayant parsemé son métier d'ingénieur au service d'EDF. Ce récit, découpé en huit parties, est rythmé par les péripéties de l'auteur. Il se présente un peu comme si les événements décrits avaient concerné huit personnages différents. Ce témoignage empli d'humour et de franchise porte un regard rafraîchissant sur ce que l'on peut attendre de son métier... et de la vie. André Mazure est aujourd'hui à la retraite. Il fut pendant longtemps ingénieur et chef de service chez EDF. Pour lui, le travail est un élément essentiel dans la vie. Après avoir remporté le Prix littéraire "Yvonne Sévoz" en 2019 pour sa nouvelle Les Grandes vacances, il se plonge ici dans les affres du genre littéraire le plus intime : l'autobiographie.

11/2020

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Sports

Aïkido. L'enseignement secret d'un disciple de Morihei Ueshiba

Dans la tradition des arts martiaux japonais, tout n'est pas donné ouvertement, tout n'est pas montré. L'aspirant disciple doit faire preuve de son engagement et c'est le passage d'épreuves successives qui lui ouvre les yeux et lui permet d'accéder à cette part de l'enseignement qui reste un mystère pour le profane. Une des caractéristiques du maître est d'être capable de faire ce qu'il dit. Mais il n'a pas à dire et ne dit pas ce qu'il fait. Son travail est invisible à l'oeil. Il ne se révèle qu'aux yeux de l'élève dont la détermination est soutenue par une sincérité absolue. Son âme lui apparaît alors et avec elle, le travail opéré par le maître. Le maître et le disciple assument ensemble leur devoir spirituel. Kobayashi Hirokazu, maître d'aïkido, fut un disciple du fondateur de cet art, Morihei Ueshiba. Son enseignement s'est adressé très largement à tous ceux qui se sont approchés de lui. Chacun a pu recevoir ce qu'il était capable d'entendre. Kobayashi sensei fut parfois désigné à tort par le terme ronin, samurai sans maître. C'était un homme libre et son enseignement visait à rendre libre ceux qui le fréquentaient. Bien plus qu'un ronin, il fut un passeur, il créa un pont entre la tradition japonaise et la modernité. Il fut un contrebandier de la spiritualité.

05/2019

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Psychologie, psychanalyse

Comment traiter le burn-out parental ? Manuel d'intervention clinique

Un programme innovant en 8 séances. En l'absence de ressources suffisantes pour compenser l'effet d'un stress prolongé lié à la parentalité, certains parents se sentent dépassés par les tâches et les responsabilités qu'implique leur rôle. Lorsqu'ils décident d'entamer un travail thérapeutique, ces parents ont cherchent à la fois à dire leur souffrance et obtenir des conseils efficaces pour aller mieux. Ce manuel, le premier du genre, a pour but de guider les professionnels qui accompagnent les parents en burn-out à répondre à ces attentes dans le cadre d'une prise en charge de groupe. Le programme en 8 séances que proposent les auteures s'appuie à la fois sur la structure des interventions traditionnelles et la force du travail en groupe, pour proposer une méthode hybride, à la fois humaine et efficace. Chacune des séances de 2h se propose d'aborder une thématique centrale, de la notion de perfectionnisme parental à la construction de compétences émotionnelles. Pour les mettre en oeuvre, les intervenants trouveront ici tout le matériel indispensable : déroulé général, rappel des notions fondamentales, trousse d'activités et l'ensemble des supports en version imprimable. A chaque fois, de multiples témoignages illustrent les apports de la séance, tant du point de vue des professionnels que de celui des parents, tandis que des points d'attention et des astuces permettent de s'adapter à la complexité des situations que les intervenants rencontreront.

10/2019

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Beaux arts

INJALBERT BÉZIERS & LA VILLA ANTONINE

Jean-Antonin Injalbert présente cette particularité "d'être un méridionnal réservé, peu expansif, un réfléchi. Vous ne le verrez s'échauffer que lorsqu'il cause de son art et veut faire comprendre ce qu'il a mis dans une figure... alors sa face s'anime, sa voix vibre plus claire, et, de ses mains, machinalement il pétrit et rejette en arrière le béret de laine blanche, le large béret d'ouvrier, qui auréole ses cheveux noirs, son regard aigu, ses traits aigus". (Charles Ponsonailhe). En vrai méridional, il est toujours resté très attaché à sa ville natale, Béziers, qui l'a aidé à ses débuts et où l'on trouve de nombreuses de ses oeuvres. Bien que vivant à Paris, il revenait tous les étés à la villa Antonine pour se ressourcer dans la Grangette paternelle, flânant entre ses sculptures, allant de la fontaine du Tibre à celle de l'Enfant... " mais comme il préférait le travail au repos... ... je le vois encore vécu de sa longue blouse de travail, le front rayonnant, l'oeil enflammé, le sourire aux lèvres, agitant fébrilement ses mains comme pour modeler sa pensée... émettant ses idées sur la sculpture, avec des accents pleins de feu qu'on devinait aisément venus d'un foyer ardent, le foyer du génie (Monsieur l'archiprêtre matière"(Monsieur l'archiprêtre Blaquièere à la mort du statutaire en 1933). Ce livre est illustré par une très riche iconographie. en couleur.

03/2019

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Littérature française

Invasion 14

Invasion 14 rappelle un événement peu connu : l'occupation du Nord de la France par l'Allemagne en 1914. Maxence Van der Meersch, qui a alors 7 ans, en est le témoin attentif et apeuré. On surveille les "mobilisables", hommes de dix-sept à soixante ans. Certains sont emmenés en Allemagne, d'autres soumis au travail forcé. Vingt mille personnes, dont huit mille Roubaisiens, sont envoyées dans les Ardennes pour participer aux travaux agricoles. Les réfractaires au travail obligatoire sont envoyés à proximité de la ligne de feu, afin d'éloigner les bouches inutiles. Des dizaines de milliers d'enfants, de femmes et de vieillards sont acheminés vers le Sud de la France où se trouvent déjà trois cent mille réfugiés. Les Allemands s'installent dans les maisons, pillent, réquisitionnent, confisquent. Dans les usines, on enlève les machines, on casse. La production n'est maintenue sous la menace que pour les besoins de guerre. Le chômage et la misère ravagent la population. Dans ce contexte, résistants et collaborateurs s'opposent... Lors de sa publication en 1935, Invasion 14 déclencha la polémique. Face à un discours mythologique en usage depuis la fin de la guerre, il laissait entendre que des patrons avaient produit pour l'Allemagne, que le refus était venu du peuple, que la haute bourgeoisie loin d'être unanime avait été divisée, hésitante, souvent hypocrite, que certaines fortunes s'étaient faites grâce au marché noir....

08/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Pasteur : guerre et paix des microbes. Suivi de Irréductions

La découverte par Louis Pasteur des microbes dans les années 1870 fait partie des pages célèbres de l'histoire des sciences, et même de l'histoire de France. Loin des clichés et des mythes qu'elles ont suscités, Bruno Latour en propose dans ce livre une lecture originale. En étudiant le travail de Pasteur et des pastoriens entre 1870 et 1914, il montre comment la bactériologie et la société française se sont transformées ensemble. C'est ainsi l'invention proprement politique d'une science, d'un savant et d'une époque qui se trouve mise en évidence. Pasteur apparaît, dans les détails de son travail sur les microbes, comme un remarquable sociologue et comme un fin politique, puisqu'il parvient à ajouter les microbes au corps social. Entre l'épistémologie, l'histoire et la sociologie des sciences, ce livre, initialement paru en 1984 (Editions Métailié), redonne aux grands hommes les forces minuscules qui les font grands et savants. Cet exemple, devenu classique en histoire sociale des sciences, invite à revenir sur la division entre rapports de forces et rapports de raison, entre politique et savoir. C'est l'objet de la seconde partie du livre, qui se présente comme un petit précis de philosophie dans lequel l'auteur se propose de pratiquer, au lieu des réductions qu'impose la division entre science, nature et société, des irréductions. Celles-ci doivent permettre de rendre les sciences et les techniques moins opaques et peut-être moins périlleuses.

10/2011

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Sciences historiques

La résistance des femmes de Sarajevo

Comment survit-on durant la guerre ? Comment vit-on la guerre, occidentale et contemporaine ? Durant la guerre, à Sarajevo comme ailleurs, les femmes et tous ceux qui ne sont pas au combat (enfants, vieux et malades) maintiennent la vie, la protègent, lui donnent sens. Cette résistance de chaque instant, pour continuer à en faire exister un quotidien, se fait aussi avec l'aide du travail humanitaire. Présente durant le siège et par la suite, de 1994 à 2000, Carol Mann nous fait entrer dans Dobrinja, la banlieue la plus "dure" de Sarajevo. Venue comme humanitaire, elle reste en tant que sociologue, oubliée par les officiels déjà évacués et empêchée de partir par la fermeture de l'aéroport. L'auteure nous fait pénétrer dans la famille d'Azra qui vit à quelques mètres de la ligne de front. Là, nous vivons avec elle la réinvention de la société par les femmes et d'un quotidien renaissant avec une imagination et une efficacité prodigieuses. Parmi les premiers ouvrages écrits directement dans les conditions de la guerre, son livre témoigne de manière pionnière du rôle des femmes dans la résistance civile. Constamment attentive aux émotions, aux intimités, autant qu'à l'organisation matérielle et concrète, l'auteure nous offre, dans une langue romancée, un travail d'investigation ethnographique et sociologique, un témoignage réaliste et une analyse essentielle de la façon dont la guerre impacte l'organisation sociale et le genre.

11/2014

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Littérature française

Martin, sexe faible. Journal

Et si les hommes étaient le sexe faible ? C'est l'argument de la mini-série diffusée sur la chaîne web de France TV, Studio 4, dont les 8 épisodes seront diffusés entre mars et mai 2016. Elle met en scène Martin, un trentenaire qui a bien du mal avec ce monde où les femmes ont le pouvoir : harcèlement sexuel, misandrie au travail, difficulté d'être un homme-objet. D'autant que Martin ne vit pas très bien son célibat prolongé, et que son horloge biologique commence à le travailler. Alors qu'il assiste à son cinquième mariage de l'année et que la seule célibataire de la soirée tente de le coincer dans une grange, il réalise qu'il est grand temps pour lui d'avoir une vie et de rencontrer la future mère de ses enfants qu'il élèvera, comme il se doit. Dans son journal intime, il raconte son parcours du combattant, cette quête de la femme idéale, qui démarre mal avec un spermogramme peu reluisant et une perverse-narcissique rencontrée sur Tinder dont il tombe fou amoureux. Enchaînant les déconvenues, professionnelles et personnelles, Martin va s'interroger sur sa condition d'homme avant de trouver, peut-être, le bonheur.   Le journal de Martin est à la fois une satire inversée de la misogynie persistante et les drôles de pérégrinations d'un trentenaire au temps du travail précaire, de l'amour en réseau, et du questionnement des identités.

05/2016

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Psychologie, psychanalyse

L'inconscient dans la famille. Approches en thérapies familiales psychanalytiques

L'inconscient est partout présent au sein de chaque famille, souvent pour le meilleur, sous-tendant la créativité de chacun, la construction et la maturation des personnalités, un partage des affects et des idéaux. Mais les échecs sont aussi fréquents avec leurs souffrances qui requièrent un travail ou un traitement spécifique. Les thérapies familiales psychanalytiques ont acquis la cohérence nécessaire à des résultats thérapeutiques toujours améliorés. La demande s'en trouve accrue. Comment y répondre ? Quels critères choisir ? Jean-Georges Lemaire présente les concepts clés de la thérapie psychanalytique et les variantes méthodologiques liées à leur histoire. Il y expose les problèmes de fond posés par une authentique formation. Philippe Robert traite des grandes questions posées par les interventions sur le " matériel " clinique liées aux modalités transférentielles et contre-transférentielles, aux formes verbales et non-verbales des langages, aux dimensions groupales et générationnelles. Geneviève Djenati aborde la question de l'activité fantasmatique familiale et les " mythes " familiaux, à la fois expression fantasmatique groupale et résistance. Françoise Aubertel approfondit la notion de censure familiale et articule ce concept avec celui d'idéologie familiale, mettant en lien les formes de la communication intrafamiliale avec les représentations que la famille se fait d'elle-même. Martine Lamour et Marthe Barraco de Pinto apportent le témoignage et l'analyse rigoureuse d'un courageux travail clinique psychanalytique dans le contexte de bébés en danger immédiat face à des " parentalités pathologiques ".

05/2007

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Histoire internationale

L'esclavage au Brésil

Le Brésil fut le pays des Amériques qui développa le plus le système esclavagiste. Au XVIe siècle, la jeune colonie lusitanienne asservissait déjà la population indigène. Le Brésil fut aussi, en 1888, la dernière nation à abolir l'esclavage et celle qui importa le plus grand nombre d'hommes — environ 40 % du total du trafic transatlantique. Pendant plus de trois siècles, les principales activités économiques et commerciales du pays ont reposé sur le travail des Noirs. Ce fut notamment le cas de la production sucrière, de l'extraction minière, de la culture du coton, du riz et du café. Les activités annexes, comme les transports, l'élevage, l'agriculture de subsistance, etc., dépendaient également en plus ou moins grande proportion du travail des esclaves. L'ouvrage de Mário Maestri représente la première synthèse historique sur l'esclavage au Brésil. L'un de ses apports est de jeter un regard neuf sur une pratique de l'esclavage qui fut beaucoup moins bienveillante et "patriarcale" qu'ont pu le faire croire, jusqu'à aujourd'hui, de nombreux historiens brésiliens. Enfin, autre originalité : l'enquête de M. Maestri situe bien les spécificités du système esclavagiste brésilien par rapport à celui pratiqué par les Anglais, les Espagnols ou les Français. Les souffrances, les luttes et la résistance des esclaves appartiennent à l'histoire du Brésil et ont représenté l'un de ses mouvements populaires les plus importants.

02/1991

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Psychologie, psychanalyse

La médiatrice et le conflit dans la famille

« Sans prétendre excéder jamais ce que peut le médiateur, sans confondre jamais son travail avec celui du psychologue ou du psychanalyste, a fortiori de l'avocat ou du juge, Claire Denis nous livre ici bien plus que le témoignage d'une longue expérience. Elle invente aussi une manière toute nouvelle de la faire partager, ne redoutant d'exposer ni les erreurs, ni les incertitudes, ni les réussites qui ont jalonné son parcours. Plaçant ainsi ceux qui la liront dans la situation d'apprendre par eux-mêmes, mais en leur donnant pour ce faire ses secrets, ses ‘tours de main', invitant à lire ses auteurs de prédilection comme à réfléchir sur les cas qui l'ont marquée, résumant de façon très claire chacune des étapes de la démarche, elle leur fait don d'un livre qu'elle a voulu avant tout utile. Il est destiné d'abord aux médiateurs ou aux futurs médiateurs et médiatrices. Mais il apportera à tous les professionnels de la famille qui ont à connaître des conflits privés, et se soucient de contribuer à leur résolution sans autoritarisme ni paternalisme, une moisson de réflexions et de suggestions. Pour nous tous, ce travail de retour sur soi, ou plutôt sur une pratique, par l'une des premières initiatrices de la médiation en France, est aussi une belle leçon d'énergie, de sensibilité et de générosité. » Irène Théry dans sa préface.

02/2010

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Littérature étrangère

La nouvelle vie de Kate Reddy

Kate Reddy compte les quelques semaines qui la séparent de la cinquantaine avec effroi. Si on ajoute à cette angoisse les hormones qui s'agitent, des ados qui ont besoin d'elle mais qui ne lui adressent pas la parole, des parents qui vieillissent et redeviennent des enfants, un mari qui se cherche et a décidé de s'offrir un break pour se consacrer à la méditation... Kate se trouve prise dans un sandwich qu'elle ne peut même pas avaler à cause des calories ! Tout cela sans compter son retour dans le monde du travail, où la cinquantaine est un tabou... Juste au moment où elle commence à prendre ses marques dans son nouveau job, son ancien amant, Jack, réapparaît : les choses se compliquent, et c'est peu dire. Allison Pearson écrit sur le challenge d'être parent à l'ère des réseaux sociaux, sur l'évolution du couple après des années de mariage, sur la difficulté pour une femme de reprendre le travail après une longue pause, sur la lutte permanente pour "rester dans le coup" malgré tout, et sur toutes les questions que se posent les femmes en vieillissant. Bien plus qu'un numéro d'équilibriste, il s'agit de réussir à se retrouver et à savoir de quoi on a besoin pour se sentir vivant(e) quand on s'est habitué(e) à être soi-même sa dernière priorité.

05/2018

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Histoire de France

Entre fraternité et xénophobie. Les mondes ouvriers parisiens dans l'entre-deux-guerres et les problèmes de la guerre et de la paix

La période de l'entre-deux-guerres, plus que d'autres, est tout à la fois marquée par une combativité et une solidarité ouvrières intenses, dont le Front populaire constitue le point culminant, et une poussée nationaliste et xénophobe dont les travailleurs immigrés sont en grande partie la cible sur fond de crise économique. Dans ce livre, Maria Grazia Meriggi s'efforce de montrer comment cette double réalité trouve à s'articuler sur le lieu du travail, le terrain d'observation qu'elle a fait le choix – qui se révèle judicieux – de privilégier. S'appuyant sur un impressionnant travail de dépouillement d'archives (des archives syndicales aux archives de police), le résultat étonne par sa richesse. L'analyse des grèves en région parisienne (mais aussi dans le Nord) au cours des années 1920 et 1930, dans des secteurs parfois peu étudiés jusqu'alors, l'énergie déployée par certaines organisations syndicales en faveur d'une égalité de traitement entre ouvriers français et étrangers, l'action des sections "ethniques" de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée), la propagande xénophobe et antisémite des "jaunes" et des ligues nationalistes sont autant de thèmes que l'auteure aborde ici avec une grande justesse. Surtout, cette analyse "par en bas" ne se fait jamais au détriment du contexte national et international qui est toujours parfaitement restitué dans ce livre auquel la montée des populismes donne hélas une actualité certaine.

10/2018