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Livres 3 ans et +

La lettre. Avec 1 DVD

Première gelée. Oscar, l'ours, renifle le fond de l'air. Lérot dit : " C'est l'hiver. " L'hiver, ils le passeront à dormir. Ils aimeraient écrire à Jean, leur ami, tous leurs souvenirs. Mais ni Lérot, ni Oscar ne savent écrire... Alors, ils préparent une infusion avec tout ce qui peut rappeler leur été dans la forêt.

10/2005

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Contes des 4 coins du monde

Le meuble magique. Edition

Il était une fois, un petit prince au regard triste. Une chute de cheval venait de lui briser les jambes et ses rêves de voyage. Pour le distraire, ses parents lui offrirent un meuble magnifique qui allait lui changer la vieâ? - Un conte inspiré du meuble magique, dit la table à la Bourgogne, conservé au Louvre.

10/2022

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La vie quotidienne

Mon coeur est assez grand

Quelle belle-famille ! On dit qu'une famille, ce n'est jamais simple... Pourtant, parfois, même quand c'est compliqué, c'est évident. Il y a l'amour qu'elle porte à sa maman, à son papa, et à son beau-père. Jean-Noé n'est pas son père, mais il fait partie de sa vie à part entière !

04/2022

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Poésie

Promesses

En exergue, de ce livre comme pour chacun de mes recueils précédents vous trouverez un poème de François Cheng. Il dit, mieux que je ne saurais le faire, que le poète doit être à l'écoute. Promesses est un livre d'écoute. Ecoute du monde, écoute des hommes. Ecoute humble, attentive et confiante où naît la rencontre, inépuisable richesse.

01/2022

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Littérature française

Sans dire un mot

" Sarah se lève pour enlever les assiettes. Elle apporte un pot de café sur la table. Alors Simon la regarde. Il ne dit jamais rien. On ne sait pas ce qu'il pense. Mais il regarde Sarah. Les yeux noirs de Simon brillent un peu. Les yeux de Simon ressemblent à du charbon. Une étincelle y est allumée. "

03/2012

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Tatouage et body art

Sphères N° 6 : Les tatoués

Sphères n°6 vous propose d'explorer l'univers du tatouage. L'esprit journalistique et esthétique de Sphères appliqué aux tatoueurs et aux tatoués : une communauté de 13 millions de personnes en France - un chiffre qui a doublé en dix ans. De quoi analyser, en 144 pages, ce que la pratique du tatouage dit de notre rapport au corps.

10/2021

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Littérature française

L'abîme des roses

"Dans le couloir, le spectre dit "On va aller lui parler", ils disaient déjà ça dans mon ancien quartier. Ils ne sont jamais venus me parler. Tentative de conciliation néanmoins. Apprécie leurs bonnes intentions. Me châtier ou me gracier ? Je ne suis plus cet enfant, cette innocente victime de mon père, je suis ce bon coupable... "

09/2023

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Livres 0-3 ans

Biscoto n°123 – Dans la lune

C'est impossible de rester tout le temps sur terre. Parfois, il faut regarder tout ça d'au-dessus, et être dans la lune en flottant sur un nuage qui passait juste devant la fenêtre, ça fait du bien. On dit être dans la Lune, mais c'est pour mieux être sur Terre. En revanche, attention à l'atterrissage !

02/2024

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Tout-carton

Bonjour Anita

Qui dit bonjour à Anita ? Le soleil, qui la réchauffera quand elle aura froid. L'arbre, qui lui fera de l'ombre quand elle aura trop chaud. Le ruisseau, dont elle pourra boire l'eau quand elle aura soif. L'herbe, sur laquelle elle pourra courir quand elle marchera. Et surtout sa famille, qui l'abritera toute sa vie.

04/2024

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Autres éditeurs (K à O)

Quand je serai grande

Au coeur d'une ancienne et vaste forêt reposait un oeuf solitaire. De cet oeuf sortit un jour un tout petit dinosaure. Elle s'appelait Lily. "Je suis petite encore, se dit-elle. Mais quand je serai grande, à quoi ressemblerai-je ? " Une belle histoire de dinosaure pour répondre à l'épineuse question : "Qui suis-je ? ".

04/2024

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Bibliothèque verte

Foot 2 Rue 02 - Premier match

Le tirage au sort a parlé : pour leur premier match de qualification, les Bleus vont affronter le FC Golmetti, autrement dit l'équipe favorite ! C'est la douche froide pour l'équipe de Petit Dragon, d'autant que le garçon va devoir jouer contre son meilleur ami Jérémy. Leur amitié survivra-t-elle à cette épreuve ?

10/2022

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Musique et danse

En avant les guitares !

"La guitare est comme une maison secrète avec une fenêtre qui permet de découvrir le monde ! " nous dit Thibault Cauvin. Découvrez toutes les facettes de la guitare, son anatomie, son histoire, sa grande famille, ses secrets de fabrication, ses moments de gloire, ceux qui l'ont choisie, ses tubes... Vous ne l'écouterez plus comme avant !

06/2024

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Musique et danse

En avant les accordéons !

"On bouge et on invente avec l'accordéon, on est presque en fusion avec lui, cela devient une partie de nous-mêmes ! " nous dit Félicien Brut. Découvrez toutes les facettes de l'accordéon, son anatomie, son histoire, ses secrets de fabrication, ses moments de gloire, ceux qui l'ont choisi, ses tubes... Vous ne l'écouterez plus comme avant !

06/2024

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Musique et danse

En avant les contrebasses !

"La contrebasse est de toutes les aventures, elle accompagne, fait des solos, chante, rythme, soutient, grince, siffle, craque, souffle..." nous dit Yann Dubost. Découvrez toutes les facettes de la contrebasse, son anatomie, son histoire, ses secrets de fabrication, ses moments de gloire, ceux qui l'ont choisie, ses tubes... Vous ne l'écouterez plus comme avant !

06/2024

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Théologie

Eglise catholique et migrations. Une évaluation éthique du discours magistériel et de sa réception

Voici une étude rigoureuse de la pensée du magistère catholique sur les migrations depuis Pie XII jusqu'au pape François. Il vient combler un manque sur le sujet dans l'espace francophone. C'est une belle mise au point sur ce que dit le magistère sur les migrants et les migrations, loin des caricatures trop souvent entendues.

06/2023

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Sociologie

Les yeux d'Oedipe (inutiles, sauvés). Quand le google, face au monde, saura voir et nommer

Ce petit livre réfléchit aux conséquences qu'aura sur la Vision, sur le Regard, le couplage de nos ordinateurs sur les images du google (monde copié). Il dit que vont s'inverser les rapports entre expérience et connaissance — celle-ci allant se mettre à précéder celle-là... Il prend le regard à son premier commencement : Perceval yeux fixés sur les trois gouttes de sang laissées sur la neige par l'oie blessée. Puis il dit que le problème de la reconnaissance, au sens où Aristote l'étudie dans la Poétique, va se trouver comme dissout. Que, partant, tragédies et comédies seront comme dissoutes... et qu'Oedipe, en sacrifiant sa vision, pourra sauver ses yeux... Il dit que ce sera la fin de la tragédie, la fin de l'expérience. Et qu'Oedipe sauvera ses yeux. Mais il n'est pas impossible de lire aussi ce livre, à l'envers, comme un éloge de la Vision — un éloge de ce qu'est voir —, et qui serait alors tout ensemble éloge de l'expérience et éloge de la tragédie — éloge de la violence de la perception. Ce petit livre, alors, serait écrit comme pour Lucie de Syracuse, sainte violentée, aimée de Dante, et protectrice de la Vue. Tandis que la quasi-totalité des articles et études portant sur le google s'en tient à la question des mondes virtuels, des mondes parallèles et des effets de déréalisation à venir, ce livre au contraire pose la question des conséquences du google à même l'expérience la plus simple et la plus quotidienne — au plus réel et au plus bas : dans une phénoménologie de la perception.

10/2011

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Sociologie

LE CORPS. Rôle et parole

Objet privilégié d'études, le corps intéresse paradoxalement peu le travail social. Cette discrétion est-elle synonyme de discrédit, signe de méfiance à l'égard de ce qui est du corps, intime, insaisissable ? Est-elle réédition de l'opposition séculaire entre l'âme et le corps ? Est-elle l'expression originale du corps présent-absent dans la relation sociale ? Cet ouvrage tente de répondre, à travers une approche théorique et un matériau d'observation. Par-delà l'apparente opposition corps-travail social, l'auteur propose une réflexion sur le dit et le non-dit du corps, en cherche les multiples sens, retrouve sa trace dans le langage et le regard et son enracinement au plus profond de l'histoire humaine et individuelle. L'auteur situe le corps à l'intermédiaire de l'intime et du social. Il est à l'œuvre dans une pratique professionnelle et sociale qu'il éclaire. Cette étude nous invite à considérer davantage la participation du corps à tous les niveaux de la relation et des apprentissages. Elle permet de saisir la richesse fondamentale de l'implication du corps. Elle nous touche en tant qu'être affectif et être de savoir. Quand le corps se dit, se fait comprendre, quand l'on reconnaît son rôle et sa parole dans les relations privées, sociales et professionnelles, on en retire un jour une grande harmonie avec soi-même. Public concerné : Travailleurs sociaux et médico-sociaux, formateurs, enseignants, praticiens de la relation, étudiants et chercheurs en sciences sociales, public d'entreprise ayant des responsabilités à l'égard du personnel. Toutes personnes qui souhaitent prendre conscience de l'importance du corps dans la relation.

12/1991

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Littérature étrangère

Transit

" Avec les policiers, Moussa il m'a confirmé de faire l'idiot. Surtout pas montrer qu'on sait parler français. Pas trop gâter l'affaire, donc fermer sa bouche. Ou pleurer pour pêcher la pitié des Français. Les Français de France sont plus gentils que les Français de là-bas, ça c'est pas Moussa qui l'a dit, je connais tout seul. J'ai stocké l'espérience. Bon je dis rien pace que Roissy c'est danger, on risque de dire ça c'est des emmerdements africains. J'ai regardé à droite à gauche encore, je suivis le grand Moussa. Fermer sa bouche. Dire oui ou non en bougeant la tête, ça suffit hein ? Fermer sa bouche, bouger la tête-là ou pleurer beaucoup pour pêcher la pitié. C'est tout. Point final. J'avance un peu pour suivre Moussa. Ah, j'ai laissé tomber mon vrai nom, Bachir Assoweh. Je m'appelle depuis six mois Benladen, Moussa il a avalé de travers son café donné dans un verre en plastique. Ne répète jamais ça ici, il m'a dit. Ça attire la farouche des Français, des Anglais, des Américains et même des gentils Norvégiens qui paient les ONG pour nous et ferment leur gueule. Moi j'aime ça, Benladen qu'on dit et tout le monde est mort de panique comme si j'étais vrai kamikaze stoppé net devant barbelés et sacs de sable de l'ambassade américaine à Djibouti. " Après Balbala, Waberi nous livre une chronique universelle de la guerre et de l'exil en une langue savoureuse et drolatique où les drames des damnés de notre époque se jouent dans l'ironie et l'humour.

02/2003

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Littérature étrangère

Les passions de l'âme

Ce roman relate les derniers mois de l’existence de René Descartes. Invité à Stockholm par la reine Christine de Suède, à l’apogée de sa gloire (son pays sort vainqueur de l’interminable guerre de Trente Ans), le philosophe se lance dans un voyage éprouvant vers la Suède, au seuil d’un hiver terriblement rigoureux. Les premières rencontres avec la reine tournent mal. Descartes, peu rompu à l’art de la conversation mondaine et des frivolités de cour, s’avère maladroit et Christine se révèle changeante et capricieuse : Descartes n’était qu’une proie qui, une fois conquise, l’ennuie aussitôt. En plusieurs mois, la reine ne lui accorde, que quelques entretiens décevants, au cours desquels elle marque une totale indifférence aux idées du penseur, préférant le pousser à écrire une pièce en vers à sa gloire ou pour participer (en tant que... danseur) à un ballet où elle-même tiendra l’un des rôles principaux. La morosité et la solitude du séjour de Descartes en Suède sont heureusement agrémentées par les rencontres avec un peintre et poète espagnol, Machado, lui aussi convié à la cour en pure perte par la reine. Les Passions de l’âme, formidable roman épistolaire, entremêle avec une délicieuse habileté des textes authentiques (la correspondance de Descartes) ou apocryphes, mêlant le vrai et le faux, le dit et le non-dit, dans un souffle magistral. L’auteur "comble les lacunes", comme il le dit lui-même dans l’avis au lecteur, et joue d’une imagination érudite, dessinant ainsi un portrait saisissant du philosophe et de sa pensée en mouvement.

10/2013

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Littérature française

Le ouistiti

D'après un conte des Frères Grimm Dans la tour, il y a une fille. On la dit princesse. A` vrai dire, c'est sans importance. On est princesse que par filiation et cette fille ne se revendique d'aucune ligne ? e. Comme si avant elle, il n'y avait rien ni personne. Il e ? tait une fois une tour... un instrument e ? trange qui permet de tout voir, tout savoir. Une princesse a choisi d'y vivre. Elle y cache son refus du monde. Elle use et abuse du regard omniscient que la tour lui offre. On la dit folle, cruelle et solitaire. Et elle l'est. Elle se pense invincible et elle de ? fie les hommes. Jusqu'au jour ou` trois fre`res... Apre`s La mort de Gilgamesh, La petite Sire`ne, Le Petit Chaperon rouge et, bien entendu, Conter, Myriam Mallie ? nous raconte a` nouveau une histoire. Elle dit le conte bien entendu, et l'on suit son fil, impatient du de ? nouement. Mais, dans le me^me temps, chaque phrase pousse notre pense ? e au plus profond du re ? cit. Au fil des mots, le sens affleure, le conte nous offre ses clefs et nous donne a` voir son ancrage dans nos vies. Et c'est bien la` tout l'art du conteur ! Les dessins de Gianluigi Toccafondo sont sompteux. Re ? alise ? s en peinture sur des pages de magazine, ils en gardent des traces. Un oeil ou une main apparaissent et s'inte`grent a` la peinture dont la fluidite ? rend bien la mouvance du conte, l'instabilite ? qui le traverse...

01/2013

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Religion

Maintenant que tu crois

Maintenant que tu crois, tu désires être baptisé... mais es-tu bien sûr que le contenu de ta foi correspond vraiment à l'enseignement de la Bible ? La Bible est un si gros livre, et l'on dit tant de choses différentes sur son contenu : que dit-elle exactement ? Tu crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et qu'il est mort sur la croix pour effacer les péchés de ceux qui se confient en lui ? Parce que tu crois cela, tu lui as remis ton existence ? C'est merveilleux : tu as pris la plus importante et la meilleure des décisions... mais ce n'est que le premier pas sur le chemin de la vie nouvelle ! L'ouvrage que tu as entre les mains voudrait t'aider pour les pas suivants. C'est une modeste initiation aux doctrines élémentaires de la Parole de Dieu. Ses cinq chapitres ont été écrits pour te permettre d'approfondir ta foi en t'amenant à la baser sur la Bible elle-même et non sur des "on-dit". Ils t'orienteront sur le chemin de cette vie chrétienne dans laquelle tu t'es engagé lorsque tu as mis ta confiance en Jésus-Christ pour être sauvé. Comme tous les guides, celui-ci est une invitation à prendre contact avec ce qu'il présente : la révélation divine. Il ne la remplace pas ! Notre prière est qu'il te donne des repères mais aussi l'envie de creuser toujours davantage la Parole de Dieu, qui seule fait autorité et te nourrira dans ta nouvelle vie. Nous te souhaitons un bon voyage, en attendant de te rencontrer dans la présence du Seigneur !

04/2018

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Linguistique

Phénoménologie du langage

" Dans la communication prononcée en 1951 au colloque international de phénoménologie de Bruxelles, Maurice Merleau-Ponty renvoie à un élève de Husserl, Hendrik Pos, pour qui la phénoménologie du langage est conçue "comme retour au sujet parlant, à mon contact avec la langue que je parle". Retour au "langage comme mien", dit encore Merleau-Ponty, qui met ainsi le parlant en évidence, comme Aristote et Benveniste avant lui, d'où cet axe auquel je me réfère : Aristote, Benveniste et Merleau-Ponty. Aristote place à l'origine du langage la voix qui traduit les affects (et dans un second temps la pensée), puis l'écriture qui relaie la voix. Benveniste ne dit pas autrement. Ainsi s'établit la relation constituante entre la phusis et le logos. Du côté de la phusis, ce que Husserl nomme "l'incarnation linguistique" et Benveniste "l'inscription" de l'expérience humaine dans le langage : "Elle est là, inhérente à la forme qui la transmet". Il revient à l'énonciation, ajoute Benveniste, de la "faire jaillir". On comprend pourquoi Pos insiste sur le "contact" avec la langue et ce que l'on peut attendre de cette proximité. Quant au logos, il traduit ce que la phusis lui donne. Cette répartition des fonctions a été notée par le philosophe Cassirer, relais précieux entre Aristote et Benveniste. Phusis et logos - dit encore Merleau-Ponty - forment une unité, "une jonction", qui apparaît chez Aristote non pas comme accidentelle mais comme nécessaire. Elle permet deux manières de dire que transcrivent, selon moi, les prédicats somatiques et les prédicats cognitifs. C'est ce champ que j'ai voulu explorer et dont mes recherches témoignent. "

04/2022

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Littérature française

La comedie humaine un prince de la boheme. Un prince de la boheme

" ? Mon cher ami, dit madame de la Baudraye en tirant un manuscrit de dessous l'oreiller de sa causeuse, me pardonnerez-vous, dans la détresse où nous sommes, d'avoir fait une nouvelle de ce que vous nous avez dit, il y a quelques jours. ? Tout est de bonne prise dans le temps où nous sommes ; n'avez-vous pas vu des auteurs qui, faute d'inventions, servent leurs propres coeurs et souvent celui de leurs maîtresses au public ! On en viendra, ma chère, à chercher des aventures moins pour le plaisir d'en être les héros, que pour les raconter. ? Enfin la marquise de Rochefide et vous vous aurez payé notre loyer, et je ne crois pas, à la manière dont vont ici les choses, que je vous paye jamais le vôtre. ? Qui sait ! peut-être vous arrivera-t-il la même bonne fortune qu'à madame de Rochefide. Allez ! ... j'écoute. Madame de la Baudraye lut ce qui suit. La scène est rue de Chartres du Roule, dans un magnifique salon. L'un des auteurs les plus célèbres de ce temps est assis sur une causeuse auprès d'une très-illustre marquise avec laquelle il est intime comme doit l'être un homme distingué par une femme qui le garde près d'elle, moins comme un pis-aller que comme un complaisant petito. ? Hé ! bien, dit-elle, avez vous trouvé ces lettres dont vous me parliez hier, et sans lesquelles vous ne pouviez pas me raconter tout ce qui le concerne ? ? Je les ai ! ? Vous avez la parole, je vous écoute comme un enfant à qui sa mère raconterait le Grand Serpentin vert... ".

02/2023

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Informatique

Angular. Développez vos applications web avec le framework JavaScript de Google, 2e édition

Ce livre permet aux lecteurs de se lancer dans le développement d'applications web avec le framework Angular (en version 8 au moment de l'écriture). Pour une meilleure compréhension de son contenu, il est nécessaire d'avoir un minimum de connaissances sur le fonctionnement du web et sur les langages HTML et JavaScript. Les auteurs ont eu à coeur de rédiger un livre très pragmatique avec de nombreux exemples de code, commentés et expliqués, qui illustrent de façon très concrète les passages plus théoriques. Dans les premiers chapitres, pour pouvoir démarrer le développement d'une application avec Angular, les auteurs traitent des sujets à maîtriser que sont les composants, les templates, les pipes ou encore les modules. Le langage de Microsoft TypeScript et l'outil en ligne de commande CLI sont également étudiés. Chacun des chapitres suivants détaille une brique précise du framework. Le lecteur y apprend ce qu'est un composant, un service ou une directive et comment les utiliser. Le fonctionnement de l'injection de dépendances ou du routage sont traités ainsi que la création d'un formulaire ou les interactions avec l'utilisateur. Le livre se poursuit avec l'apprentissage des tests d'une application Angular, que ce soit au travers de tests unitaires ou d'intégration (end-to-end), ainsi que des différentes possibilités existantes pour rendre une application multiplateforme (ou cross-platform). Enfin, un chapitre est consacré à des sujets plus avancés dans lequel les auteurs détaillent notamment la façon d'effectuer le rendu côté serveur ou encore le fonctionnement du moteur de détection de changements.

10/2019

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Faits de société

J'ai survécu à la drogue, à la pédophilie et à la traite sexuelle

Un témoignage très dur. La jeune autrice et militante Maïté Lonne se raconte sans tabous dans un livre autobiographique poignant. Entre violences intrafamiliales et abus sexuels, elle vivra en vase clos et la peur constante d'être tuée. Dès le début de l'adolescence, c'est la dégringolade, entre autodestruction, les hôpitaux psychiatriques, les foyers de l'aide à l'enfance, la drogue, la rue et les viols multiples. Tout se passe surtout en Belgique. Elle est victime de traite des êtres humains dans un réseaux d'exploitation sexuelle. Pendant cette période, elle est vendue sur des sites lambdas tels que "2eme main" entre deux tables. Elle est livrée dans des hôtels de passe, chez des particuliers violents et dans des clubs. Violée, menacée d'une arme à feu, frappée, abandonnée la nuit sur le bord d'une route, elle survira. La jeune femme raconte les difficultés liées aux trauma complexes, à ses multiples rapports au monde et à son corps, qui fut un objet de déviants. Laissons parler l'auteure : (...) d'un père norvégien alcoolique, drogué, schizophrène et artiste peintre, et d'une mère belge, danseuse, d'origine ashkénaze, très mal dans sa peau. Vers l'âge de 8 mois, elle décide de prendre la fuite pour me protéger, en revenant dans son pays natale, la Belgique. Mes grands parents, plutôt bourgeois, autoritaires, et violents, prennent la place du père qui brille par son absence. Mon grand-père est ancien procureur, un homme ancien militaire obsédé par l'éducation et la réussite dans son sens le plus stricte. Ma grand mère est une survivante de la seconde guerre mondiale et m'apprendra à vivre dans la peur constante d'être tuée. Je vie en vase clos, enfermée par deux vieilles personnes abusives et maltraitantes. Très jeune, je suis abusée sexuellement par mon cousin, et ensuite par mon beau-père. Ma mère devient violente physiquement. Mes grands parents sont violents psychologiquement. Vers l'âge de 13 ans je suis placée en unité psychiatrique suite à une tentative de suicide et des multiples automutilations. Je suis assommée à coup de calmants sans être soignée. Par la suite je suis placée dans un foyer de l'aide à l'enfance et j'y découvre la rue, les drogues, la délinquance et la violence extrême (...). Points forts : Maltraitance - Viols- traite des êtres humains - drogue - femme-objet - violences - Reconstruction Ce qu'en dit l'Editeur : Maïté Lonne parle à coeur ouvert, avec douleur, force et un désir extraordinaire de reconstruction. Elle s'investit dans la pédagogie avec courage et conviction. Son ouvrage donne la nausée au sujet de certains humains inhumains. Ils existent ces prédateurs, ces consommateurs, ces destructeurs. Elle l'a vécu. Elle aurait pu en mourir. Elle apprend à se réapproprier et à se régénérer. Son témoignage puisse-t-il servir à tous ces femmes victimes de monstres ! L'auteure : née à Oslo en 1992, Maïté Lonne est éducatrice. Elle navigue entre France et Belgique en vivant entre Bruxelles et Paris. Elle s'est mise à la disposition de la Commission européenne, de Child Focus en Belgique, et plaide devant différents Parlements sur des thématiques telles que l'exploitation sexuelle et les violences sexuelles. Elle a aussi représenté l'Europe lors de l'ouverture de la campagne mondiale WithHer initiée par les Nations-Unies et Spotlight Initiative (USA). Elle a publié un ouvrage sur les Maltraitances faites aux humains et aux animaux. Elle signe ici une autobiographie, le récit horrible de ce qu'elle a subi, viols, drogue, traite d'être humains, clubs de sexe, etc, et surtout l'apprentissage de sa reconstruction. L'auteure se rend également dans les écoles pour sensibiliser les adolescents aux côtés de la Fondation Samilia. L'auteure contribue à la réalisation d'un documentaire TV qui sortira en 2024 presqu'en même temps que son livre témoin. A lire et à voir donc.

03/2024

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Histoire de France

Autour d'un effort de mémoire. Sur une lettre de Robert Antelme

Robert Antelme est arrêté par la Gestapo et déporté en juin 1944. Il se retrouve à Dachau un an plus tard, presque moribond. Le camp est bloqué par les troupes américaines par peur du typhus mais deux amis, dont Dionys Mascolo, réussissent à le faire sortir. Commence alors un "voyage infernal et merveilleux". Il parle, pendant cinq semaines, et ne pense "mourir que de ce bonheur". Deux ans plus tard il publie aux éphémères Editions de la Pensée Universelle, qu'il a fondées avec Marguerite Duras, ce livre dont Blanchot dit qu'il est "le plus simple, le plus pur et le plus proche de cet absolu dont il nous fait souvenir, L'Espèce humaine".
Entre la parole "sans fin" et le récit nécessaire il y a la Lettre à Dionys Mascolo. Malraux note comme une évidence que si "maints déportés"... ont écrit leurs souvenirs, leur retour à l'humanité n'y figure guère". Mascolo réplique : "La Lettre de Robert dit précisément ce que l'on nous dit qu'il est impossible de dire, qui devrait donc rester inouï". Au-delà du "simple raccordement de mémoire", de la "réconciliation" ou de l'"examen de passage", comme au-delà de la trop claire "dénégation", s'ouvre l'espace d'une innocence, d'une "originelle indétermination", où l'homme nié revient à l'homme et où l'écriture à la fois précise et tremblée de la lettre anticipe sur la rédaction du livre.
Cet état, "jamais... il n'y renoncera, jamais n'en guérira, ou jamais ne le trahira". La "réincarnation" (littéralement : le retour à la chair) d'Antelme est exemplaire. "Le lieu d'où il parle, dit Mascolo, il nous y a précipités et nous n'en sommes jamais revenus". Il donne aux autres, "sans échappatoire" l'occasion de se voir du dehors et de se découvrir une vie et une politique. Autour de Robert Antelme, Dionys Mascolo, Marguerite Duras, Edgar Morin puis Elio et Ginetta Vittorini se regroupent "dans le sentiment d'une délivrance mutuelle".
Ils sont tous au Parti Communiste mais leur communisme, qui appartient aussi bien à Holderlin qu'à Marx, a sur la Révolution une "avance" que ne supporteront pas les staliniens. Il refuse catégoriquement "le non-homme de l'homme, armé de raison, instruit de morale et soucieux de perfection". L'expérience, ici, c'est aussi le "refus du message".

08/1997

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Autres langues

Du loup et de la biche. Edition bilingue français-occitan

A peine arrivé en Limousin, Luc de Goustine est de plain pied avec la culture du pays. Tout simplement car il a d'apanage - dins sa biaça dirait-on ici, des trois éléments de la pensée traditionnelle : le symbole, le mythe et le rituel qui le perpétue en le réactualisant, le goût et l'intelligence. Ce texte en est la preuve éclatante qui explique sa parfaite réussite. L'auteur en dit qu'il l'a marié à ce pays. Et comme on se doute que, pour lui, le mariage, certes contrat, est avant tout sacrement, on voit jusqu'où ça nous mène... Cette histoire, née d'un couteau trouvé dans l'ancienne forge acquise et investie, qui pourrait n'être qu'un fait divers (c'en est un), il va, de par tous les registres qu'il a à sa disposition, la porter à incandescence, à l'exemplarité de la légende, fût-elle présente la sortir de l'Histoire, la soustraire à ce qui au pire eût pu être de l'ordre de la sociologie, au mieux de l'ordre de l'ethnographie et, Dieu en soit loué, ne se soucier jamais de cette psychologie qui est une des plaies de la littérature française. Ne lui manque que la langue du pays, dont il est curieux non pas usager ; il va falloir se forger un français apte à rendre tout ça. Du texte, quelques ingrédients, comme ça, pour mettre l'eau à la bouche. Le forgeron (métier à la fois au centre de la communauté et en ses marges les plus incertaines), l'âne, le petit chien blanc, lo leberon, les croix de paille, la bête à sept têtes, le sacrifice des cheveux, lo baptejadis, lo brutladis... J'oubliais ! le loup, la biche. Je n'ai rien dit. Ca pourrait s'appeler La fable de la biche et du loup, non pas fable à la façon d'Esope ou du bon La Fontaine. Ca pourrait s'appeler Du loup à la biche, comme en un cheminement d'initiation, de révélation, de rédemption. J'en ai assez dit. Quant à la version occitane qu'en donne Joan-Peire Lacomba et qui nous le fait éditer, elle était là, à portée, comme évidente, tellement chez elle avec un tel sujet, une telle écriture. Soit dit sans lui en retirer le mérite, car il fallait qu'il nous en offrît la même qualité. Que ceux qui le peuvent comparent...

12/2015

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Critique littéraire

Pierre Loti

Il y a cent ans, après avoir définitivement clos son journal intime tenu toute sa vie durant, Pierre Loti (1850-1923) publiait chez Calmann-Lévy un remarquable récit autobiographique de l'adolescence : Prime jeunesse. Cent ans plus tard, chez le même éditeur, Alain Quella-Villéger, qui entend redonner à l'homme et à l'oeuvre une seconde jeunesse, nous livre ici, non pas le roman d'une vie, mais une vie de roman ! Une existence fascinante, bercée entre tentation des ailleurs et besoin de refuge, entre conformisme et transgression, tant l'homme apparaît fantasque, inattendu, désinvolte, révolté, hédoniste jusqu'à l'excès, goinfre et gouffre à la fois ; mille vies n'auraient jamais pu l'assouvir. Il édifie à Rochefort une maison-palais exotique. Un véritable roman-photo le montre tour à tour spahi, Albanais, acrobate de cirque, bédouin sur dromadaire, à dos d'éléphant en Inde ou fumant le narghilé en Turquie, mandarin à Pékin, joueur de pelote basque, pêcheur breton, Osiris, soldat des tranchées en 14-18 ou bien encore presque nu... Voici la figure singulière d'un officier de Marine anticolonialiste et grand ami de l'Islam devenu académicien français à 42 ans, bourgeois quasiment bigame et ami des têtes couronnées autant que des matelots athlétiques. On a trop souvent réduit à l'exotisme le plus kitsch celui qui fut l'un des écrivains "engagés" du début du XXe siècle et dont on ne cesse de découvrir aujourd'hui la savoureuse modernité. Et une oeuvre dont la magie, d'Aziyadé à Pêcheur d'Islande, de Madame Chrysanthème à Ramuntcho, opère encore, celle d'un inclassable écrivain-voyageur, remarquable dessinateur et photographe, qui nous emmène de l'île de Pâques à Istanbul, de la Terre sainte à la Patagonie, de Pékin à New York, de Tahiti au Sénégal, de la vallée du Nil à celle du Gange. Sacha Guitry écrivit qu' "on devrait mentir en racontant la vie de Pierre Loti, on devrait dire aux jeunes gens : vivait jadis un écrivain que l'on admirait tellement dans son pays qu'une escadre l'accompagnait quand il faisait le tour du monde" ...

09/2019

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Théâtre

Tragédies

Jean de Virey (1548-1623) a reçu une formation de juriste sanctionnée par le grade de Licencié en lois puis il a embrassé l'état militaire aux côtés de Jacques Goyon de Matignon qui fut son mentor. À l'issue des guerres civiles qui ont ravagé la France il publie chez Raphaël du Petit Val, à Rouen, trois tragédies en alexandrins : La Machabee, martyre des sept frères et de Solomone leur mère (1595), puis La Bienheureuse victoire des Machabées sur le roy Anthiocus et la Tragédie de Jeanne d'Arques (1600). Les deux premiers sujets coïncident avec ceux des polémistes qui se sont exprimés pendant la Ligue (1572-1592) dont la Satyre Menippee et les Avertissements des catholiques anglais aux catholiques français. Le recours à l'exemple des Machabées est une banalité de l'époque qui autorise la comparaison entre les massacres perpétrés à Jérusalem sous le règne d'Antiochus IV et les troubles récents vécus par les Parisiens lors du siège de la ville par les troupes d'Henri IV. Le thème de Jeanne d'Arc s'il est absent des polémiques se trouve valorisé par quelques contemporains de Virey comme Béroalde de Verville ou Fronton du Duc et marque l'intérêt naissant pour les sujets d'histoire. L'unité de l'oeuvre se trouve dans la dénonciation du détournement des lois ; ce théâtre revêt donc un fort aspect politique. Cette préoccupation donne à l'écriture de Virey un tour parfois satirique distillé dans des stéganographies dont il a le secret. Il revisite ses sources : Flavius Josèphe, la Bible ou l'histoire de Jeanne et prend pour modèle dramaturgique ses contemporains Jodelle, Filleul et Garnier tout en se souvenant de Virgile et de Sénèque. L'oeuvre de Virey reçut à son époque un accueil chaleureux, elle fut primée et jouée de nombreuses fois tant à Valognes, sa ville natale, qu'à Rouen. Les participations multiples aux recueils quinquennaux initiés par son éditeur prouvent également l'intérêt prolongé que les lecteurs portaient à ses textes. Comme tout témoignage direct de son temps, l'oeuvre a perdu de son impact jusqu'à l'oubli que le présent travail tente de réparer.

10/2013