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Vladimir Mégré

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Faits de société

Courage au coeur et sac au dos

Pendant dix ans, Nathalie Levy est entrée tous les soirs chez de nombreux Français via BFMTV. Depuis septembre 2019, elle est sur les ondes d'Europe 1. Ce que les téléspectateurs, les auditeurs et ses confrères ignorent, c'est qu'avant d'aller travailler, Nathalie se rend chez sa grand-mère, Rosine, endossant, comme plus de 8 millions d'invisibles en France, le costume d'aidant. Par sa présence quotidienne avec sa mère et sa tante qui se relaient, Nathalie permet de maintenir à domicile la vieille dame quasi-centenaire. Dans un récit touchant et sans fard, la journaliste décrit la complicité qui la lie à cette femme, l'inversion des rôles au fil du temps et les aléas du grand âge. A travers son expérience personnelle, Nathalie nourrit des interrogations essentielles dans la société actuelle : comment prendre soin de nos aînés face au manque criant d'infrastructures ? Comment préserver son foyer, malgré les tensions et les sacrifices qu'entraîne inévitablement la prise en charge d'un aïeul ? La récente crise du COVID-19, qui a particulièrement touché les Ehpad, va-t-elle enclencher les mesures tant attendues ? Le portrait tendre et intime d'une femme qui a traversé le siècle. Un bel hommage et une réflexion sur la transmission, les liens familiaux et la solidarité.

09/2020

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Théâtre

Le Don - Léonard de Vinci ou l'éternité d'un génie

Le Don (de 1 à 4 femmes, de 0 à 2 hommes) Séparé de son mari, parti vivre en Irlande avec une autre femme, une mère élève sa fille Capucine avec une grande tendresse et une attention complice. Capucine est une enfant, puis une adolescente, en osmose avec la nature, plantes ou animaux. Victime d'une violente chute de cheval, elle est diagnostiquée "en mort cérébrale" . Une infirmière tente de persuader la mère, puis le père accouru à la hâte, de consentir à un don d'organe de leur fille... Un frémissant plaidoyer pour le don d'organe qui suscite encore de nos jours, bien des réticences et de nombreux refus. Léonard de Vinci ou l'éternité d'un génie (1 homme ou 1 femme) En cinq actes, Pierrette Dupoyet développe la vie trépidante d'un des plus grands mythes de tous les temps. Elle insiste sur sa soif de connaître, de comprendre, d'approfondir, de découvrir et surtout de créer. Qu'il s'agisse de peintures ou d'inventions incroyables pour l'époque, le génie de Léonard explose dans tous les domaines, suscitant jalousies, discrédits mais surtout admiration exclusive comme celle que lui voua le roi François 1er. Mais imaginer des engins volants, des catapultes, des sous-marins, ne fournira-t-il pas aux hommes l'idée de créer d'effroyables machines de guerre ?

09/2020

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Littérature érotique et sentim

Secret McQueen Tome 5 : Secret dans la tombe

Il arrive qu'un secret soit enseveli dans une tombe. Il arrive aussi que ce soit Secret qui vous envoie dans cette tombe. L'année écoulée a été difficile pour Secret McQueen, et elle n'aspire qu'à une chose : que les loups-garous la laissent en paix. Mais quand Lucas Rain, son ex-fiancé qui l'a plantée devant l'autel, lui demande son aide, elle ne peut pas refuser, même si elle ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Kellen, la soeur de Lucas, a disparu. C'est une amie de Secret, et Secret n'a pas pour habitude de laisser tomber ses amis. Et puis, après tout, un problème de plus ou de moins, quelle différence ? Sauf qu'il s'agit d'un problème de taille : Kellen a été enlevée par les fées. Secret devrait le savoir, les ennuis ne se déplacent jamais seuls. Quelqu'un tue des adolescents, et le modus operandi pourrait être l'oeuvre de l'Oracle, Calliope... Son amie. Et si finalement la disparition de Kellen n'était que le sommet de l'iceberg et que la mère de Secret, Mercy, remontait à la surface ? Avertissement : Ce livre parle d'une promesse tenue, d'une mère tenace, d'un prétendant sexy, et de larmes... Même un assassin hybride comme Secret pourrait avoir du mal à tout gérer.

09/2020

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Psychologie, psychanalyse

L'enfant donné pour mort. Parents, comment vivre une guérison

Aucun enfant ne grandit sans qu'à un moment ou à un autre ses parents ne craignent pour sa vie. Lorsque la peur de perdre un enfant s'impose comme une échéance, à la suite d'une maladie grave comme le cancer, le traumatisme de la perspective de la mort est souvent difficile à surmonter. Dans ce livre, écrit à l'appui d'une expérience de psychanalyste en cancérologie de l'enfant, il est question du bouleversement durable que crée cette peur et des relations que les mères entretiennent avec leur enfant à travers le filtre de l'image qu'elles s'en sont fait depuis l'annonce de la maladie : celle d'un enfant donné pour mort. Danièle Brun met l'accent sur l'ambiguïté de cette image et sur le risque qu'elle représente pour l'enfant si la mère n'y reconnaît pas la reviviscence de ses propres peurs. On ne peut pas comprendre les effets traumatiques liés à l'annonce de la mort et à la guérison sans prendre en considération l'image de cet enfant né du fantasme de ses proches, tout particulièrement de sa mère. Cette image, taboue, marque et encombre le retour des enfants à la vie. Mais il est possible de s'en libérer. On en trouvera dans ce livre de nombreuses illustrations.

05/2013

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BD tout public

Le Convoi. Seconde partie

Montpellier, 1976 : Angelita prend le train en urgence pour rejoindre sa mère hospitalisée à Barcelone où, pourtant, elle avait juré de ne plus jamais revenir. Fille de réfugiés espagnols, Angelita a perdu son père à l'âge de 8 ans. Il fut l'un des prisonniers du tristement célèbre convoi des 927 vers Mauthausen, parti de Perpignan et d'Angoulême où les autorités françaises avaient parqué les réfugiés espagnols. Séparée de son père lors de son arrivée en France, Angelita n'en sait pas davantage que ce que l'administration a bien voulu leur délivrer comme informations, à sa mère et elle, en 1945, à la fin de la guerre. Mais elle va découvrir que ce qu'elle a toujours tenu pour acquis (la mort de son père en déportation) pourrait bien s'avérer un mensonge. S'inspirant de l'histoire de la propre famille du dessinateur Eduard Torrents, Denis Lapière nous entraîne avec lui dans les heures sombres de l'histoire européenne du XXe siècle, levant le voile sur un épisode peu connu de l'histoire de la guerre d'Espagne et de la collaboration française avec les nazis. Quand destins individuels et histoire collective s'entrechoquent au sein d'une même famille... La perte, mais aussi les retrouvailles et la vie au-delà des drames.

04/2013

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Littérature étrangère

70% acrylique 30% laine

70 % acrylique 30 % laine, c’est l'histoire de Camelia, 20 ans, et de sa mère, dans la froide ville de Leeds en Angleterre. Là, le temps s'est arrêté depuis que leur père et mari a été retrouvé mort, suite à un accident de voiture, en compagnie de sa maîtresse. Enfermées dans un mutisme absolu, les deux femmes ne communiquent qu’avec un alphabet composé de regards ; Camelia traduit des modes d’emploi de lave-linge et sa mère photographie des trous en tout genre. Camelia cultive en outre un délire de violence, psychologique envers elle-même et physique envers les objets. Elle renie son corps, ses attentes de jeune fille, s’acharnant contre elle-même et ses vêtements. Un jour elle rencontre Wen, un jeune Chinois vendeur de vêtements, qui va lui apprendre sa langue. Les idéogrammes qu’elle dessine parviendront alors miraculeusement à insuffler un peu de beauté et de mystère dans sa vie, donnant un sens nouveau aux choses et lui permettant de retrouver l’usage des mots. Viola Di Grado décrit subtilement l'enfermement physique et psychologique de son personnage, l'évolution de sa névrose et de ses peurs. Elle interroge le texte, le sens, en comparant ses mots à la langue chinoise, dont la construction différente fait varier et enrichit la compréhension.

08/2012

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Poches Littérature internation

Le chant de Dolorès

Aujourd'hui objet d'un véritable culte, Le Chant de Dolorès est le roman qui a révélé Wally Lamb. Avec son héroïne vibrante de vérité, il a su toucher le coeur des lecteurs, qui se sont reconnus dans le parcours de cette jeune femme meurtrie. Une oeuvre poignante portée par une écriture irrésistible, mélange unique de compassion et de cruauté, de naïveté et d'impitoyable lucidité, de drôlerie et de drame. Dolorès Prize a onze ans lorsque son père les quitte, sa mère et elle, et treize lorsqu'elle est violée par le locataire de sa grand-mère, chez qui elle habite désormais. Blessée, humiliée, elle vit repliée sur elle-même, se gavant de nourriture et de feuilletons télévisés, et c'est une adolescente obèse et mal dans sa peau qui entrera à l'université. Maniant le sarcasme et l'humour noir comme des remèdes à sa souffrance, Dolorès raconte le calvaire de ses années d'études : l'abîme de solitude dans lequel elle s'enfonce, à l'âge où ses camarades vont de fête en flirt, et son besoin désespéré d'amour et de tendresse, qui finira par la conduire au bord du gouffre... Le combat qui l'attend sera le plus difficile : apprendre à s'accepter, seul moyen pour elle de survivre et, pourquoi pas, de renaître...

02/2013

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Romans de terroir

L'enfant des silences

Un secret de famille étouffant pèse sur la fille d’un viticulteur savoyard. En juin 1932, dans un village près de Chambéry, Théo, homme mûr de 43 ans, épouse Adeline, que son père, ruiné, a incitée à ce mariage arrangé. Il apparaît très vite qu’à la douceur du foyer, Théo préfère la fraternité virile de la chasse et le travail au milieu de ses vignes de Mondeuse. Il s’occupe aussi beaucoup de l’usine où s’élabore le célèbre Vermouth de Chambéry exporté dans le monde entier auquel sa famille doit sa fortune. Pourquoi a-t-il tant tardé à se marier ? Adeline s’étonne de son manque d’assiduité jusqu’au jour où le médecin de famille lui révèle qu’il est infertile. Bientôt, une sorte de conseil de famille présidé par sa belle-mère se réunit pour la convaincre de se faire faire un enfant par un autre homme. Telle est l’histoire que Camille, la fille d’Adeline, apprend vingt ans après de la bouche d’une amie de sa mère tragiquement décédée. Qui était son vrai père ? De retour au foyer familial, le face à face est terrible entre la jeune femme et son père adoptif qui ne veut rien révéler. S’il avait consenti à cet arrangement, c’était pour que l’enfant reste auprès de lui et prenne un jour sa suite…

04/2012

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Littérature étrangère

L'obscure ennemie

De sa jeunesse d'aspirante actrice, avant guerre, madame B. a gardé une grâce que ses amours contrariées et les difficultés n'ont jamais altérée; et quand elle arpente de son pas léger les rues de Rome le matin de bonne heure, on pourrait la croire éternelle. Aussi la radio des poumons qu'elle mentionne au détour de la conversation n'alarme-t-elle en rien sa fille, la narratrice, qui ne l'a jamais vue vieillir. Un simple examen de routine, que justifie une ancienne tuberculose. Mais il en va tout autrement. C'est le début d'un douloureux voyage à travers le monde hostile de la maladie, où tout, vocabulaire, codes, relations humaines, est à apprendre. La narratrice voudrait accompagner sa mère le long de ce chemin, mais elle ne sait comment s'y prendre, elle a peur, elle se perd. Et, peu à peu, un silence maladroit s'installe entre les deux femmes pourtant profondément liées. Car madame B. a également entrepris un voyage intérieur, parmi les souvenirs et au fond de son âme, où elle aimerait entraîner sa fille. Une fille écrivain à laquelle le langage fait soudain défaut. Elisabetta Rasy brosse avec pudeur le portrait d'une mère insoumise confrontée à la mort et aux fantômes de son histoire, et celui d'une fille, spectatrice épouvantée.

01/2010

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Littérature étrangère

Comme personne

Au crépuscule de la Seconde Guerre mondiale. Maria Liedmann fuit les ruines d'un Berlin dévasté. Elle vient de perdre son petit garçon lors d'un bombardement. Il s'appelait Gregor, il avait à peine trois ans. Dans son errance vers le sud du pays. Maria. esseulée, bouleversée. retrouve son père, Emil. Bien déterminé à redonner le sourire à sa fille, il saisit sa chance, lorsque, dans la marée humaine des fuyards. le destin lui fait croiser la route d'un orphelin du même âge que Gregor. Il met la main de l'enfant dans celle de Maria. Le petit s'appellera Gregor. Il sera son fils. Personne ne s'en rendra compte. Soixante ans plus tard, ce souvenir hante encore la mémoire de Gregor. Cette route, ce grand-père, cette femme qu'il pense être sa mère. Cette mère qui. il en est certain. lui a toujours caché quelque chose. Sa judéité. Il est aujourd'hui professeur de musique, divorcé, il est devenu père aussi. Mais jamais il n'a trouvé la paix ; sans cesse anéanti par le tourment de ses origines. Profitant d'une journée avec sa famille et ses amis dans la quiétude d'un verger, il se penche sur son existence. D'où vient-il ? A quel peuple est lié son destin ? Pourquoi a-t-il l'impression de n'être comme personne ?

01/2010

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Littérature française

L'homme qui n'y croyait pas

Jean, le narrateur, vient de perdre sa mère. Agé d'une soixantaine d'années, il vit retiré aux Millets, une maison dans le Sud de la France où il a passé les derniers mois aux côtés de celle qu'il aimait par dessus tout. Cette disparition en ravive une autre, à plus d'un demi-siècle de distance : la mort de son jeune frère Adrien. Ce premier deuil aura jeté l'enfant que Jean était alors dans les bras de l'écriture : l'ombre de celui qui écrit, "l'homme qui n'y croyait pas", hantera désormais celui qui, malgré ces disparitions successives, continue de vivre. C’est sous cet angle qu’il va relire cette vie, y chercher un sens à sa vocation d’écrivain. Il entame alors la rédaction d'un livre, rythmée par les allées et venues de Madame Paul, l’ancienne aide à domicile de sa mère, et les visites de Louis, un médecin marié et père de famille qui est aussi l'amant de Jean. Ils se retrouveront ensuite chez Louis, à Paris, où Jean vient passer des examens médicaux. La tentative de suicide de Samuel, le fils de Louis, en pleine crise d'adolescence, va bousculer les rapports unissant les deux hommes, en même temps qu'elle va hâter la rencontre, plus profonde, du narrateur avec lui-même.

08/2011

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Littérature française

Baie deception. Avec 1 CD audio

Un jour, on remet à Isaac Etok le journal de sa mère qui vient de se suicider. Cette écriture intime fait peu à peu naître l'espoir chez le jeune Inuit. Au fil de sa lecture, il prend conscience qu'elle a vécu une fin différente de celle qu'on lui a racontée, et découvre plutôt une héroïne au destin tragique. Le roman relate la vie et les expériences de ce fils élevé par ses grands-parents dans le Grand Nord québécois. Sur le CD, on entend la voix de la mère, Maggie Léon, enregistrée sur un magnétophone à bobine. Dans une mise en scène d'une grande véracité, qui rappelle les adaptations littéraires d'Orson Welles à la radio (La Guerre des mondes, 1938, CBS), on suit cette femme qui s'accroche à son micro comme à une bouée. Elle raconte, pour ne pas oublier, son voyage dans le Grand Nord et ce qu'elle y a trouvé: beauté, amour et abîme. Au coeur de ces deux histoires personnelles qui confrontent deux vécus, il y a une légende, celle de Frère-Lune et Soeur-Soleil. Baie Déception, c'est aussi un regard extérieur posé sur le Nord et sur le legs identitaire qui incarnera l'impossible retour en arrière pour les personnages des deux récits.

05/2010

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Littérature française

L'arbre transformé

L’arbre transformé, c’est un saule dans le jardin d’enfance du narrateur en banlieue parisienne. C’est aussi l’arbre d’une généalogie qui transparaît dans ce que l’on voit. C’est enfin la forme d’un écrit qui s’invente avec une vie, aux aguets de la permanence et du mouvement. D’est en ouest, des Habsbourg et de la Troisième République au début de notre siècle, un homme explore sa mémoire, se cherche, apprend à prendre la parole en son nom. Il part d’abord en quête du passé de sa mère, Judith, une poétesse hongroise qui vit sa propre mère déportée en 1944 et réchappa elle même de justesse du ghetto de Budapest. Étudiant, le narrateur lit Montaigne et va découvrir la maison natale de son père Max, à Bayonne. D’un paysage à l’autre, il évoque les avatars familiaux de ce dernier, aventureux, énigmatiques voire inquiétants, depuis la fortune coloniale du grand-père André, en Indochine, jusqu’aux trois mariages et aux trois fils de Max. Celui-ci fut architecte dans le Loiret où conduit un troisième voyage, avant que nous descendions le fleuve jusqu’en Vendée. On comprend alors que le jeune homme, bilingue et qui vient lui-même de quitter une épouse hongroise, demeure imprégné d’images sadiennes : Gilles de Retz, Bataille, Kafka.

04/2010

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Policiers

Un étranger dans la maison

Paul, un enfant de quatre ans, est enlevé dans le jardin de ses parents près de New York. Toutes les recherches sont vaines. Onze années plus tard, alors que seule la mère de Paul reste persuadée que son fils est vivant, coup de théâtre : la mère adoptive de Paul annonce, avant de mourir, qu'elle va rendre l'adolescent à ses parents. Quant au père adoptif, Rambo, auteur présumé du rapt, il disparaît dans la nature... Pas pour longtemps : il vient rôder autour de la maison des parents de Paul. De retour chez les siens, celui-ci est devenu un garçon très renfermé. Rambo reconnaît un homme qu'il avait vu au moment de l'enlèvement ; il s'agit d'Edward, voisin et ami des parents de Paul. Que s'est-t-il passé exactement onze ans plus tôt ? Et pourquoi l'angoisse d'alors resurgit-elle avec encore plus de violence ? Un suspense hallucinant, construit de façon originale, puisque l'énigme de l'enlèvement ne se pose vraiment qu'après le retour de l'enfant kidnappé. La psychologie des personnages et leur humanité - même chez les plus inquiétants - sont montrées avec la finesse et le talent d'un véritable écrivain. Un étranger dans la maison est un "Spécial Suspense" grande cuvée, dans la lignée des classiques de Mary Higgins Clark.

12/1985

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Littérature étrangère

La ville au crépuscule

" Pendant les deux années qui suivirent le divorce, maman m'emmena de plus en plus vers l'ouest, comme à la poursuite du soleil couchant, déménageant d'un lieu à l'autre. Elle était hantée par la terreur de me voir enlevé par mon père, alors que ses craintes étaient, en réalité, infondées. C'était à la lettre une vie "au vent mauvais, pareille à deux feuilles mortes...", mais j'en ai gardé un souvenir flou. Probablement les déménagements étaient-ils si fréquents qu'aucun lieu n'avait le temps de m'impressionner. Or, nous étions à K. depuis déjà six mois quand Tête-de-mule débarqua à l'improviste. " Un homme d'une quarantaine d'années se souvient de son enfance. Seul avec sa mère, lorsqu'il n'avait qu'une dizaine d'années, il a reçu la visite de son grand-père, surnommé Tête-de-mule, venu mourir près d'eux. Le vieil homme, au comportement mystérieux, évoque sa jeunesse devant le petit garçon. Une atmosphère poétique se dégage de cette rencontre chaleureuse, inattendue. Sans bien comprendre l'existence de sa mère, sur laquelle l'enfant dispose d'indices étranges, il décrit les événements quotidiens que vit cette famille atypique. Ce premier roman pour adultes d'une romancière qui écrit habituellement pour la jeunesse est une révélation : il la place au premier rang de la littérature japonaise.

05/2005

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Religion

Le rosaire du coeur de Marie. Prière des derniers temps

Bouleversements climatiques, écologiques, migratoires, sociaux.... De quoi effrayer s'il n'y avait la présence de la Très Sainte Vierge Marie ! Annoncée dans l'Ancien Testament, depuis la rupture des origines, la succession d'une nouvelle alliance, jusqu'à celle d'une femme vierge et mère... Dévoilée dans le Nouveau Testament, dès l'annonciation par l'ange Gabriel à celle en qui il reconnait la demeure de la Parole, la Mère du Verbe incarné. Révélée aujourd'hui alors que se multiplient les apparitions mariales et leurs messages tels celui de Fatima. Le coeur de Marie nous aide à vivre l'épreuve des derniers temps. Particulièrement, et concrètement, grâce à la méditation du rosaire, étrangement commune aux pauvres et aux "superbes". Le père Marie-Michel et soeur Marie-Jacinta accompagnent le lecteur dans cette méditation en une impressionnante découverte, au pas de l'Esprit, du "secret" de l'Evangile. "Plus brillante que le soleil", refuge de nos angoisses, creuset de notre espérance, pont entre Ciel et terre, Marie nous a précédés sur le chemin inconnu où nous nous engageons. Elle est la main amie et maternelle qui nous apaise, nous encourage, nous protège. Dés lors, le Rosaire, arc en ciel de la Parole, mais aussi triomphe de l'humilité, est le porche d'entrée dans la contemplation du mystère.

02/2019

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Religion

Lettres à nos amis qui divorcent. Cher Maxime... Chère Axelle...

Maxime et Axelle se sont mariés devant Dieu et ont eu trois enfants. Au bout de quelques années, les rapports entre eux se sont tendus, jusqu'au divorce. C'est ce que nous apprenons par les lettres que Thierry et Marie-Pierre leur envoient, les accompagnant dans leur cheminement après le séisme, avec une grande amitié. Aidé par les lettres de Thierry, un ami de son père, Maxime choisit de rester fidèle à leur sacrement de mariage et ne se remarie pas. Beaucoup de questions se posent : comment pardonner ? Comment rester un père quand les enfants sont à la garde de leur mère ? Comment rester fidèle au sacrement de leur mariage ? De son côté, Axelle a obtenu la garde des enfants et rencontre toutes les difficultés d'une mère seule. Marie-Pierre, qui a été témoin de leur mariage, l'aide à garder le cap dans la tempête. Lasse de sa solitude, Axelle décide un jour de se remarier. Mais quel regard Dieu porte-t-il sur elle ? Pourquoi l'Eglise semble-t-elle aussi sévère à son égard ? Et les enfants ? Au milieu de ces chambardements, il faut en faire des hommes et des femmes capables d'affronter la vie. Au fil des courriers, transparaît la grâce du sacrement de mariage que Dieu continue de leur offrir malgré les vicissitudes.

01/2019

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Littérature étrangère

Une partie rouge

2004. Maggie Nelson travaille à un recueil de poésie, Jane : A Murder, livre qui revisite l'histoire de sa tante Jane Mixer, assassinée en 1969 dans le Michigan. Trente-cinq ans plus tard, l'affaire est encore irrésolue. Tout va basculer lorsque l'auteur reçoit un appel de sa mère lui annonçant que la police a trouvé un nouveau suspect, un certain Leiterman, sexagénaire et infirmier à la retraite. Un procès aura lieu. Nelson va y assister avec sa mère et son grand-père, contraints de se confronter à nouveau aux images choquantes du meurtre et à un passé enfoui dans la mémoire familiale. Nelson n'oublie pas. Celle que son grand-père ne peut s'empêcher d'appeler "Jane" par mégarde se reconnaît dans cette femme qu'elle n'a pourtant jamais rencontrée, dont la vie et le destin font écho à ses propres questionnements. Avec Une Partie rouge, Maggie Nelson nous offre une méditation sur ces fantômes qui peuplent nos vies et que l'on tait. L'auteur crée une forme hybride et poétique qui impose une réalité brutale au silence pesant, la juge, la confronte et la fait plier par l'écriture. "Ecrivez donc les choses que vous avez vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver ensuite. Une partie rouge."

08/2017

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Littérature étrangère

Eternalis

Bagdad, 2003. L'armée américaine fait une découverte macabre : un laboratoire souterrain dans lequel sont entassés les cadavres de dizaines d'individus ayant visiblement servi de cobayes pour de terribles expériences. L'auteur de ces supplices, surnommé le " Hakim " - le docteur, en arabe -, parvient à s'enfuir. Seul indice : sur le mur d'une des cellules de torture a été tracé un ouroboros, le serpent qui se mord la queue, symbole d'éternité. Beyrouth, 2006. Mia, généticienne en mission au Liban, assiste à l'enlèvement de sa mère, Evelyn. Cette dernière, archéologue passionnée, négociait l'achat d'un livre rare, un codex orné d'un ouroboros, qu'elle tenait absolument à se procurer. Prête à tout pour retrouver sa mère, Mia fait équipe avec Jim Corben, un agent de la CIA qui établit un lien entre le codex et les crimes perpétrés en Irak trois ans auparavant. Pour sauver Evelyn, Jim et Mia se lancent dans une véritable course contre la montre à travers tout le Moyen-Orient. De Beyrouth à Bagdad en passant par la Turquie, ils tentent de comprendre ce que recèle ce codex, que des alchimistes se transmettent depuis des siècles au péril de leur vie. Cartésienne, Mia refuse d'accorder du crédit aux pistes ésotériques. Mais de surprenantes révélations l'attendent, certaines intimement liées au mystère de ses propres origines...

11/2008

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Littérature étrangère

La vie aux aguets

Sénilité précoce, paranoïa ? Comment ne pas y penser quand, par un jour de canicule de l'été 1976, votre mère, si anglaise et si digne, vous annonce tout de go qu'elle est en réalité Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant, Ruth Gilmartin doit s'y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du manuscrit que lui remet sa mère, Ruth - revenue d'Allemagne pour terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon - voit sa vie basculer. A qui se fier ? A personne, justement, comme le voulait la règle numéro 1 de Lucas Romer, le séduisant mentor d'Eva dans les services secrets britanniques. Et si Eva se découvre maintenant, c'est contrainte par la nécessité absolue d'obtenir l'aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler enfin son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village anglais perdu, s'acharne à vouloir rattraper une vie déjà habitée par la peur. Une vie aux aguets... sur fond de conflit mondial et de manipulations internationales, mais aussi une magnifique histoire d'amour et de trahison racontée par le plus doué des romanciers anglais contemporains.

02/2007

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Littérature étrangère

Pollen

" Ci-gisait Julia Callebaut, quarante-huit ans, mère de deux enfants adultes, domiciliée officiellement à Vollezele, Belgique, condamnée au désir sur la plage de Barbie beach, à Ipanema, Brésil. " O. V. D. B. Peut-on réaliser ses fantasmes d'une vie libre, sauvage et débridée quand on est une mère de famille belge tout à fait ordinaire ? Julia étouffe dans son joli pavillon campagnard : sa fille est trop sage, son fils trop distant, son mari trop gentil. Son travail administratif à Bruxelles ne trompe pas son ennui... Comme une adolescente prolongée, elle rêve d'expériences extatiques et d'une vie sexuelle débridée. Quelques tentatives transgressives - une liaison avec son vieux voisin, l'achat, pour une somme folle, d'un pot de pollen, œuvre de l'artiste contemporain Wolfgang Laib... - assouvissent un temps ses désirs. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve au cœur de Rio de Janeiro, sensuelle et mystique. Oscar van den Boogaard, entre ironie et compassion, fait tout ce qu'il peut pour tirer de sa fatalité son personnage : en vain, puisque Julia rentrera chez elle. Pollen n'en est pas moins un hymne à l'extase, ou à sa quête : en passant dans son roman par toutes sortes de formes narratives, récits ou poèmes, l'auteur nous dit que la liberté est possible. L'important est de tenter de la conquérir.

10/2004

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Romans historiques (poches)

L'Ambassadrice

Elle était plus que belle, elle était magnifique. Lady Hamilton, née Emily Lyon, avait l'eau du ciel dans le regard et le feu sur les lèvres. Née le 26 avril 1765, dans un petit hameau naufragé entre le Pays de Galles et la mer d'Irlande, elle grandit dans le plus parfait dénuement. Son père, forgeron de métier, meurt deux mois après sa naissance. Sa mère, Mary, ne sait ni lire ni écrire. La petite Emily, surnommée Emma, va pourtant connaître un destin éblouissant. Femme de ménage, vendeuse, serveuse, fille-mère à l'âge de seize ans, elle gravit - presque à son insu - tous les échelons de la société londonienne, jusqu'au jour où elle épouse lord William Hamilton, ambassadeur de Sa Très Gracieuse Majesté au royaume de Naples. Il a trente-cinq ans de plus qu'Emily. Il est éperdument amoureux d'elle. Grâce à lui, la jeune paysanne devenue ambassadrice apprivoise le monde des lettres, de l'art, de la musique et s'initie aux méandres de la politique. Un matin d'automne 1793, un navire, l'Agamemnon, entre en rade de Naples. À son bord, un jeune capitaine, Horatio Nelson. Il a trente-cinq ans, est marié depuis six ans et demi. Entre la jeune ambassadrice et le futur amiral, c'est le début d'une passion digne des amours de légende...

06/2003

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Santé, diététique, beauté

Mon petit gène, ma seconde chance

"En disparaissant, ma mère m'a légué deux choses : un gène et une histoire. Pour être précise, un mauvais gène et une belle histoire." A vingt-quatre ans, Laetitia apprend qu'elle est porteuse de la mutation génétique BRCA 2. Elle comprend que, dans sa famille, le cancer peut se transmettre de génération en génération. Déterminée à sauver sa peau, prête à tout pour éviter que l'histoire de sa mère ne devienne la sienne, puis celle de sa soeur et de sa fille, dont elle est alors enceinte, elle décide de déjouer les pièges de l'hérédité. A vingt-six ans seulement, elle est la première femme en France à subir une ablation des seins de façon préventive. Mais cette mutilation n'est que le début d'un long parcours semé d'épreuves : opérations chirurgicales à répétition, difficulté d'accepter son corps, trouble de l'image de soi, doute de sa féminité, peur de se projeter dans l'avenir... La reconstruction est lente et douloureuse. Et puis, Angelina Jolie est passée par là. Cette icône de beauté a osé révéler au monde entier sa double mastectomie, une opération qui a réduit de 87 à 5 % son risque de contracter un cancer du sein. En brisant un tabou, Angelina a libéré Laetitia, désormais prête à apporter son témoignage et à livrer son lourd secret.

10/2014

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Littérature française

Femme des ténèbres - Tome 2

Ecoute, mon fils, l'instruction de ton père, et ne rejette pas l'enseignement de ta mère ; car c'est une couronne de grâce pour ta tête et une parure pour ton cou. Proverbes 1. 8 - 9 J'avais huit ans quand ma mère me disait : Mon garçon, comme l'école maintenant éloigne très tôt les en-fants de leurs parents, écoute, écoute bien ces quelques paroles de ma bouche. Quand le temps viendra pour toi de faire l'expérience de l'amour avec une femme, sois prudent, même si tu brûles de désirs. Va, je t'en prie, va au-delà de sa beauté physique. L'amour, bien que créé par Dieu pour l'accomplissement de ses créatures, est souvent source de tourments, de souffrances et de perdition. L'amour charnel peut dissiper et tuer les dons spirituels dont Dieu a doté son enfant. Il peut installer des maladies de toutes natures dans le corps de l'homme et écourter sa vie. Attention, mon garçon, ce n'est pas toujours que c'est doux ! Puis, la main droite sur la poitrine, elle a ajouté : Surtout, nous les femmes, en nous, dans notre corps et à notre suite souvent ignorée, il se cache bien des choses dangereuses pour les hommes. Garde, mon garçon, ces conseils sur la table de ton coeur, et souviens-t'en toujours. extrait du premier chapitre.

11/2014

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Policiers

L'évadé

Gunther Fahnstiel n'a jamais eu de chance. Aussi, quand, au petit matin de Noël 1979, il écrase accidentellement un inconnu et récupère une mallette bourrée de billets, il pense que sa chance a définitivement tourné. C'était pécher par optimisme... Dix ans plus tard, Gunther s'échappe de sa maison de retraite pour essayer de mettre la main sur le reste de l'argent caché après l'accident. Mais, cette fois, il n'est plus tout seul : à ses trousses on trouve un détective essayant de résoudre deux vieux meurtres, un jeune escroc local attiré par l'odeur du fric, le beau-fils de Gunther, dont la curiosité est piquée par le soudain arrondissement du compte en banque de sa mère, et, enfin, la mère en question, la femme de Gunther, prête à tout risquer, y compris la sécurité de son mari, pour garder leur secret. Avec le talent pour le roman et l'humour noir qu'il avait déjà démontré magistralement dans La moisson de glace (Série Noire n°2655), Scott Phillips réussit le tour de force de faire à la fois la suite et le prélude de ce roman. Ceux qui n'ont pas lu La moisson de glace peuvent lire L'évadé sans rien perdre de l'histoire, ceux qui l'ont lu n'en prendront que plus de plaisir.

08/2004

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Policiers

A la tombée du jour

Après le décès de sa mère, Eden, Jessica Sloane essaye de reconstruire sa vie. Elle loue un nouvel appartement, s'inscrit à la fac. Mais lorsque l'université l'informe que son numéro de sécurité sociale n'est apparemment pas valide et correspond à une autre Jessie Sloane, toutes ses certitudes volent en éclats. Pire : lorsqu'elle fouille dans les papiers d'Eden, elle se rend compte que celle-ci ne l'a jamais déclarée à charge dans ses revenus... Les jours passent et le mystère ne fait que s'épaissir, aggravé par l'insomnie chronique dont souffre Jessie. Entre l'épuisement et le deuil, sans carte d'identité ni compte en banque, elle commence à perdre pied. Pourquoi sa mère lui a-t-elle caché qui elle était ? Pourquoi a-t-elle toujours refusé de lui parler de son père ? Toute sa vie n'est-elle qu'un terrible mensonge ? Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Laure Manceau A propos de l'auteur : Après des études d'art et d'histoire de la littérature américaine, Mary Kubica a d'abord été enseignante. Aujourd'hui écrivain à temps plein, cette passionnée de Dickens et de Hemingway vit près de Chicago, la ville où se déroulent les intrigues de ses romans. Ceux-ci sont unanimement salués par la presse et les lecteurs.

06/2019

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Littérature française

Un enfant vêtu de noir

Marthe Dillanges - cinquante-huit ans - tient sous le rayon passionné de sa volonté et de sa foi religieuse le petit univers qu'elle a créé au château de Gombeau où son mari Joseph exploite la vigne du domaine. Soudain, François, leur fils, père jésuite qui revient du Vietnam, annonce à sa mère son irrévocable décision de quitter les ordres. C'est l'orage brutal dans le ciel de Gombeau. Anne, sour de François, professeur de lettres, et son époux Jacques assistent à ce drame : leur fils Bertrand, garçon d'un autre temps, adolescent sensuel, tourmenté et secret, ressent pour sa grand-mère un amour et un respect mêlés de haine. Car celle que l'on a surnommée la «Pionne» découvre que Bertrand fait l'amour avec la jeune infirmière chargée de soigner sa petite sour Marie, toujours malade. L'éveil érotique de Bertrand, la tiédeur d'Anne et de Jacques, et la démission religieuse de François sont, pour une femme qui a toujours su réprimer en elle les feux de la chair, un motif de révolte, le constat d'un échec, et par-dessus tout une interrogation douloureuse : pourquoi notre monde actuel a-t-il tout rejeté, les devoirs moraux et sociaux, les disciplines de l'esprit et du corps, en résumé les principes éternels dictés par les lois de Dieu ?

09/1977

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Littérature française

La jeune géante

La terrasse d'un café d'Athènes, un soir, sert de cadre à la quête intérieure de Claude. Il est assis près de sa femme et d'un ami nommé Piere Diamantis. L'histoire racontée par celui-ci (un accident d'auto en Epire) provoque en Claude un choc qu'il appelle le déclic ; à partir de ce centre va peu à peu s'organiser le théâtre intérieur où sont tour à tour cités images et souvenirs. Claude part ainsi à la découverte de ses thèmes les plus anciens et les plus dérobés : son amour pour sa mère disparue quand il était encore enfant et devenue dans sa mythologie La Jeune Géante, son amitié pour Pierre Hilbury qui s'est suicidé à New York, son instinct de création qu'il appelle la voix seconde. Cherchant à les situer comme des lieux sur une carte par lesquels il doit repasser, le narrateur est amené à reconnaître qu'il est prisonnier d'un univers cyclique où se croisent en se superposant les voies de l'amour, du désespoir et de la mort. Pour survivre à cet univers obsédant qui le conduit au bord du suicide, Claude va renoncer à la voix seconde, et par-delà le mythe de la femme ancienne, sa mère, trouver son inévitable vérité d'homme.

02/1968

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Santé, diététique, beauté

Un enfant pour l'éternité

Un enfant pour l'éternité est une histoire vécue, un drmae familial qui se transforme en magnifique chant d'amour. C'est le récit bouleversant d'une mère qui va perdre son enfant à la naissance, qui le sait et qui décide pourtant de l'accompagner de tout son amour dans sa courte vie. Isabelle de Mézerac est enceinte. On lui annonce un handicap fatal sur l'enfant qu'elle attend. Elle et sa famille sont alors bouleversées, mais vont faire face à cette mort annoncée et seront transformées par cette incroyable aventure, dans un monde qui n'offre en général que l'euthanasie comme solution à une telle épreuve. Comme ceux qui accompagnent leurs mourants dans les unités de soins palliatifs, dans la fin d'une maladie plus ou moins longue, l'auteur a puisé, en accompagnant ce bébé condamné, une force extraordinaire pour reprendre aujourd'hui la route de sa vie. Afin de compléter son récit, Isabelle de Mézerac a fait appel à un médecin, gynécologue obstétricien d'un centre hospitalier régional, pour enraciner ses propos de mère dans une vérité médicale. A partir d'une réflexion menée avec un spécialiste des soins palliatifs, ce livre veut offrir une ouverture pour toutes les personnes touchées par cette détresse, en proposant d'introduire cette démarche dans le monde de la maternité.

02/2004

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Littérature française

Une étoile en dérive

Aux alentours des années soixante, des paquebots déversaient un flot d'Antillais sur les ports de France. On pouvait dire d'eux qu'ils s'exilaient car leur billet était remboursable, le plus souvent, à un organisme compatissant. Munis d'une farouche fierté, d'un certificat d'études, ou simplement de la grande volonté et du courage de vouloir obtenir le " Meilleur ", ils déboulaient vers les administrations de la " Mère Patrie ". Ils trouvaient là une bonne planque contre la peur des vexations multiples, un passeport pour la sécurité de l'avenir : deux à trois mois de congés payés et une retraite avancée dans les îles. Réussite assurée dans cet Eldorado. Nella n'est donc pas une exception. Elle s'exile par la seule volonté de Man-titine sa mère, meurtrie par la trop nette propension d'un époux passé maître dans l'art de la séduction depuis une certaine réussite sociale, à vouloir confondre vanité et Amour. Man-titine veut pour sa fille ce meilleur-là. Mais Nella n'a pas " la corde " administrative. Trahie par une cousine, ne se défiant de rien dans une capitale française pleine d'embûches, l'îlienne affrontera, en vraie battante, la dérive de sa destinée. Elle s'accrochera à son " Etoile " qui elle le sait, elle le croit, est faite pour briller dans le firmament selon la loi de la création.

03/2004