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Littérature française

On n'aime pas à 17 ans. Plus fort que l'amour

On n'aime pas à 17 ans Ces 7 mots continuaient à résonner dans la tête d'Henri, en mars 2015, alors qu'ils avaient été prononcés par sa mère 56 ans plus tôt ! Il venait de faire un mauvais rêve dans lequel Amandine, qu'il avait tant aimée à 17 ans, lui faisait une révélation juste AVANT DE PARTIR, de quitter cette Terre sur laquelle elle était née en 1942, 38 jours avant lui. Ce mauvais rêve avait réveillé les souvenirs heureux et aussi très douloureux qui avaient été enfouis dans sa mémoire, il y avait si longtemps ! En 1959 ! Ses souvenirs avaient rejailli peu à peu mais brutalement. Les paroles prononcées par sa mère lui revinrent alors en mémoire ainsi que les mentalités et croyances qui régnaient dans les petits villages dans les années 1950. En se remémorant ce contexte, Henri va véritablement revivre, 56 ans après, son histoire avec Amandine et la raconter à la petite-fille de celle-ci et à la sienne, toutes deux étudiantes en psychologie. Ensemble réussiront-ils à maîtriser les douleurs qui vont rejaillir ? Pourront-ils les empêcher d'emporter l'amour qui le lie à son épouse, Annette, qu'il aime par-dessus tout depuis 50 ans ? Va-t-il pouvoir retrouver la paix intérieure ? On n'aime pas à 17 ans ! Ces 7 mots, érigés en vérité absolue, ont déjà bouleversé deux vies. Vont-ils en bouleverser une troisième ? Des blessures vieilles de 56 ans vont-elles pouvoir se cicatriser enfin ? Ne vont-elles pas toucher d'autres personnes ?

09/2016

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Critique littéraire

Zola et le prêtre

"Première grande étude historique et critique qu'ait suscitée la figure du prêtre dans les trois cycles romanesques de Zola" , écrit Henri Mitterand dans sa Préface. "Une enquête aussi approfondie ne pouvait sans doute être menée, si j'ose dire, que de l'intérieur de l'Eglise, à la condition qu'elle bénéficie aussi des connaissances et de l'objectivité d'un historien des textes et des idées. Pierre Ouvrard réunit les deux compétences. Il peut ainsi, en toute sérénité, creuser la distance irrémédiable qui sépare Zola de la religion chrétienne de son temps" dit encore H. Mitterand. Plus qu'un romancier, Zola est aussi un témoin. Sans concession mais sans parti pris, l'auteur engage donc une sorte de dialogue avec lui : n'était-il pas passionnant pour un prêtre de chercher à savoir ce que Zola pense du prêtre et pourquoi il est tant obsédé par ce personnage ? Le livre intéressera bien entendu les lecteurs de Zola en mettant en lumière un thème jusqu'ici peu étudié dans son oeuvre, et même une partie de son oeuvre moins connue, comme les "Trois Villes" par exemple. Il intéressera aussi tous ceux qui cherchent à percevoir, à travers les polémiques religieuses du XIXe siècle, des éléments pour comprendre certains problèmes de notre temps. Né à Roussay (Maine-et-Loire) en 1928, ordonné prêtre en 1953. Etudes de Lettres à l'Université catholique de l'Ouest à Angers. Professeur dans l'enseignement secondaire, puis directeur d'établissement, Vice-Recteur de l'Université Catholique de l'Ouest, Mgr OUVRARD en est devenu Recteur en 1985.

01/1986

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Guerre d'Algérie

Fils de barbouze. Les archives secrètes de la lutte contre l'OAS

Voici enfin révélés les moyens officieux mis en oeuvre par le pouvoir gaulliste pour lutter contre l'OAS. A partir du putsch de 1961, les " barbouzes " entrent en piste en Algérie. Beaucoup sont issus de la résistance, toutes tendances confondues. Ils intègrent 3 organisations clandestines : La mission C (comme Choc), l'organisation clandestine du contingent et le Mouvement pour la Communauté, vitrine politique qui défend l'amitié franco-arabe. Ce livre éclaire l'organisation de l'intérieur. C'est aussi l'histoire d'un homme-clé, Marcel Hongrois, instituteur, ancien résistant, et en même temps celle d'une quête, puisque la vie secrète du père a été reconstituée par le fils, Christian Hongrois, ethnologue. Enfant de l'assistance publique, Marcel a habité le coeur des services secrets depuis 1945, suivi par des syndicalistes, des socialistes, des communistes, des gaullistes, des catholiques, des protestants, des musulmans et des francs-maçons. L'histoire violente des dernier mois de la guerre d'Algérie est rapportée dans ces pages à partir de nombreuses sources inédites : manuscrits personnels mais aussi archives nationales, civiles et militaires. Né en 1958, Christian Hongrois a grandi à Alger dans une famille sous protection policière, au milieu des mitraillages et plastiquages. Ethnologue, enseignant, il mène depuis plusieurs décennies une enquête sur son père, resté énigmatique jusqu'à la mort. Cette enquête historique élargie à l'ensemble de la lutte anti-OAS est aussi une thérapie, qui vise à surmonter un passé encore douloureux, qui ne passe toujours pas.

10/2021

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Histoire de France

Le Versailles des présidents. 150 ans de vie républicaine chez le Roi-Soleil

Le château de Versailles, symbole de la grandeur monarchique française, est, depuis cent cinquante ans, un haut lieu de représentation de la République. D'Adolphe Thiers, poussé par la Commune de Paris à s'installer dans la ville royale, à François Hollande, qui conserve le pavillon de la Lanterne pour l'usage présidentiel, les acteurs de la vie républicaine française, présidents, ministres, parlementaires, chefs d'Etat en visite, ont contribué à écrire l'histoire contemporaine du domaine. Jusqu'en 1953, l'ancienne demeure royale accueille les élections présidentielles dans la grande salle du Congrès et, à partir de 1958, le Parlement s'y réunit pour réviser la Constitution. Les têtes couronnées et les chefs d'Etat étrangers les plus illustres sont invités à assister à des concerts à l'Opéra royal, à dîner dans la galerie des Glaces, à loger dans les somptueux appartements du Grand Trianon. De Gaulle y reçoit les Kennedy en 1961, Mitterrand choisit le château pour le sommet du G7 en 1982. Mais le domaine de Versailles est aussi le refuge privilégié des politiques, que l'on songe à Giscard d'Estaing y organisant ses cinquante ans en famille ou à Nicolas Sarkozy se réservant les douceurs de la Lanterne. Deux siècles après la chute de la monarchie, le château de Versailles continue d'être le théâtre du pouvoir, de la République et de ses secrets. Ce livre s'intègre dans la collection "Lieux et expressions du pouvoir" du Centre de recherche du château de Versailles dirigée par Mathieu da Vinha, directeur scientifique.

03/2015

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Histoire régionale

Le secret de Yagoubi

La vie de Djelloul Yagoubi (1892-1978) est emblématique de ces histoires d'immigration à l'américaine. Son itinéraire n'est pas un conte de fées, mais pas loin. Débarqué à Marseille en 1915 dans les rangs d'un bataillon du 1er régiment de tirailleurs algériens, Djelloul Yagoubi échappe à la boucherie de la Grande Guerre et rejoint le bassin minier du Nord de la France. Il s'installera à Oignies, près de Lens. L'activité économique est alors en plein redémarrage, les mines ont besoin d'hommes, les Maghrébins affluent. Djelloul Yagoubi servira de traducteur. Poste-clé, indispensable, car quasiment aucun Français ne parle arabe. Il gérera le personnel et l'intendance. Une tâche colossale, il faut veiller au logement des mineurs étrangers, à leur vie quotidienne, à leurs rapports avec les compagnies et l'administration française... Djelloul Yagoubi est un pionnier de l'agence d'intérim en France. C'est ce qui a fait sa fortune. Après la nationalisation des mines en 1945, il fonde une entreprise BTP et participera notamment à la construction d'un tronçon de l'autoroute A1. Il emploiera jusqu'à 900 salariés. Ce personnage à la double culture fut un autodidacte inattendu dans le monde de la mine et des travaux publics, un grand patron paternaliste entre Michelin et Godin, qui... n'a jamais su lire ni écrire ! La possibilité d'ascension sociale ne serait donc pas toujours un mensonge. Cette vie de Yagoubi, qui nous fait traverser l'histoire franco-algérienne du XXe siècle, en témoigne.

03/2022

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Poésie

Onction d'encre

Certainement, c'est le don de Dieu qui m'a permis depuis mes petites classes de briller par mes rédactions et d'être lu par le maître d'école devant mes petits camarades. Certainement, c'est encore Lui, qui m'a rappelé - deux décennies après que j'ai abandonné et négligé ce don - qu'il était temps de m'y remettre alors que j'étais loin de mon amoureuse, de ma famille, isolé dans l'armurerie de ma caserne de soldat appelé. Certainement, c'est par Sa Grâce que j'ai pu être remotivé, après une nouvelle longue interruption, à améliorer mon écriture en me mesurant à d'autres poètes au sein d'une association. Certainement, c'est Son Onction qui fait qu'un sexagénaire qui n'a jamais fait d'études, peut vous présenter aujourd'hui ses écrits. Ils veulent montrer comme Le Créateur de toute chose peut toucher les coeurs et accomplir Ses miracles dans la vie de ceux qui sont touchés par la lecture de ces quelques vers parlant d'Amour, d'Espérance, de Foi... d'Eternité. Patrick Digonal naît en Martinique en 1956 et réside depuis 1965 en région parisienne. Dès l'adolescence, il ressent une certaine sensibilité à la musicalité des mots, aux poésies de Thaly, Du Bellay, de Verlaine ou encore de Desnos. Sportif et féru de musique, il est retraité depuis deux ans mais pas inactif. Outre l'écriture, il essaie, à son échelle, d'aider les sans-abri ainsi que les personnes en difficulté.

10/2022

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Littérature Italienne

Les jeunes du Pô

Narration d'une formation tant sur le plan politique que sentimental, "Les jeunes du Pô" demeure une œuvre méconnue d'Italo Calvino, souvent omise par les amateurs de littérature. Curieusement, ce livre n'a jamais vu le jour en tant que publication indépendante, ni dans son pays natal ni ailleurs. Entre 1948 et 1951, Calvino, figure littéraire engagée et affiliée au Parti communiste, nourrit le désir de narrer l'histoire de la classe laborieuse et de la culture industrielle. Malgré plusieurs tentatives, il parvient à finaliser ce bref ouvrage, "Les jeunes du Pô", sans pour autant y trouver satisfaction.

Parallèlement, il se lance dans la rédaction du "Vicomte pourfendu", ouvrant la voie à une nouvelle catégorie littéraire mêlant fable et conte philosophique. En 1957, Pier Paolo Pasolini suggère à Calvino de dévoiler "Les jeunes du Pô" dans sa revue Officina, une proposition que Calvino accepte non sans réserve, exprimant ses réserves sur l'ouvrage dans une "Note".

Malgré l'autocritique de Calvino, "Les jeunes du Pô" gagne à être découvert, car il aborde nombre de ses préoccupations centrales : travail, passion, urbanisme, environnement, engagement et quête d'équilibre avec l'univers. Au bord du fleuve Pô à Turin, lieu de rassemblement estival pour la jeunesse diverse, Nino, jeune travailleur venu de sa région d'origine, croise le chemin de Giovanna, représentante d'une bourgeoisie aisée et capricieuse.

Ce jeune homme se voit alors partagé entre ses responsabilités syndicales et l'aspiration à une vie heureuse, teintée de nuances stendhaliennes, à laquelle il aspire profondément.

11/2023

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Autres collections (9 à 12 ans

Kiki la petite sorcière Tome 5 : Le pouvoir suspendu

Dans cet ultime tome de Kiki la petite sorcière, vivez les nouvelles aventures de cette héroïne iconique au travers de l'oeuvre magique d'Eiko KADONO, à l'origine du chef-d'oeuvre de l'animation japonaise de Hayao MIYAZAKI. Eiko Kadono a reçu le prestigieux prix d'écriture pour la jeunesse Hans Christian Andersen 2018. 15 années se sont écoulées dans la petite ville de Koriko, et la vie de Kiki a bien changé. Désormais mère de famille, la jeune femme s'inquiète de l'avenir de ses enfants. Alors que sa fille Nini ne semble manifester aucun intérêt pour la magie, son garçon Toto brûle d'envie, lui, de devenir une sorcière. Pourtant, ce talent ne se transmet que de mère en fille... En quête d'identité et de sens, les jumeaux vont emprunter des chemins bien différents pour comprendre et accepter la nature de leur héritage. Jiji, Osono, Kokiri, Kéké ou encore Yomogi... des visages nouveaux et familiers sont réunis une dernière fois pour aider la descendance de Kiki à trouver sa voie, dans cette conclusion étonnante et émouvante de la saga de la petite sorcière. Le grand départ est proche... Eiko Kadono est une écrivaine japonaise née en 1935. Autrice de nombreux ouvrages pour la jeunesse (dont certains sont publiés en France chez l'Ecole des Loisirs), Eiko Kadono est notamment connue pour son roman Kiki la petite sorcière, publié en 1985 au Japon. Elle a reçu le prix Hans Christian Andersen 2018 - considéré comme le prix Nobel de la littérature jeunesse, il récompense toute une carrière de création.

11/2021

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Sciences historiques

De la 3 sous le signe de la victoire. De la 3e DIA à la 3e BM, 1943-2013

Créée dans le Constantinois en 1943 par le général de Monsabert, la 3e division d'infanterie algérienne combat en Italie, libère Marseille, souffre dans les Vosges, perce la ligne Siegfried, franchit le Rhin et s'empare de Stuttgart. Elle est alors la division la plus décorée. En occupation en Allemagne, elle est emportée par la déflation d'après-guerre et réduite à Coblence en un " élément divisionnaire " portant toujours le numéro 3 avec un tiers d'éléments issu de la division de Paris. L'opposition au bloc communiste, la création de l'OTAN, les rapports améliorés avec l'Allemagne... modifient la donne. Une nouvelle 3e division d'infanterie est recréée en 1951 et équipée de matériel américain. Durant cette période, elle envoie des renforts en Indochine puis en Afrique du Nord. Mais elle demeure sur place, déménage à Fribourg en 1957 et participe à l'expérimentation de la " division 59 ". D'infanterie à trois brigades en 1960, elle devient 3e division blindée en 1978. La disparition de la menace soviétique lui est fatale et elle est dissoute en 1991. Le flambeau est toutefois repris huit ans plus tard par les " Africains " de la 3e brigade mécanisée, à Limoges puis à Clermont-Ferrand, d'où elle partira pour s'illustrer au Mali. En 320 pages, 25 cartes et 700 photographies est ainsi contée pour la première fois l'histoire de la " 3 " de 1943 à 2013, qui est en fait l'histoire mouvementée de l'armée française durant ces soixante-dix années.

05/2014

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Science-fiction

Frank Merriwell à la Maison Blanche

En 1973, Ward Moore imagine la machine politique ultime. Stevenson Woolsey, qui a lu deux fois Finnegans Wake entièrement et n'embrasse jamais les bébés, est un magnat politique amoureux d'Aurélie van Ten Bosch, le plus pur idéal de fille de savant fou. Or, la dernière invention de ce savant va révolutionner le combat politique, et changer la vie de Stevenson. Cette invention, c'est Frank Merriwell, robot de son état, qui va rafler toutes les élections jusqu'à la fonction suprême... Adepte de la satire, Ward Moore (1903-1978) offre une vision détonante de la politique en général - et du "cirque" politique américain en particulier. La politique n'est qu'une vaste mise en scène délirante où les idées les plus folles et les discours en apparence les plus absurdes trouvent un écho démesuré lorsqu'ils sont débités avec la plus froide logique. Et ce n'est pas la moindre des surprises de cette nouvelle, écrite en 1973, que de découvrir peu à peu la machine politique qu'est Frank Merriwell, fruit de la technologie la plus poussée, se faire le chantre de la lutte contre le progrès, l'apôtre d'un retour à la simplicité des relations humaines et l'avocat de sa propre inutilité politique ! Dyschroniques Des auteurs d'horizons et d'époques différents interrogent la marche du monde, l'état des sociétés et l'avenir de l'homme... Ecrites entre 1945 et 1975, ces nouvelles préfigurent les traits politiques, technologiques ou écologiques majeurs du monde actuel. Découvrez comment les futurs d'hier sont devenus notre présent !

10/2014

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Critique littéraire

Stanislas Rodanski, éclats d'une vie. Avec 1 DVD

Stanislas Rodanski, poète né et mort à Lyon (1927-1981). De son vrai nom Stanislas Bernard Glücksmann. Déporté en camp de travail à l'adolescence. Membre du groupe surréaliste après-guerre. Exclu du groupe en 1948, il s'enfonce dans une vie faite de dérive et de "terrorisme amusant", fréquemment émaillée d'arrestations et d'internements. C'est pendant cette période d'errance qu'il écrit ses textes les plus importants sous le signe de Lautréamont et de Nerval. Figure extrême du quêteur surréaliste, il est celui dont la quête, frappée d'emblée par le désespoir, débouche sur la perte de tout horizon. Reste l'humour, bien noir, et une écriture fragmentaire d'une singulière modernité. "Trop exigeant pour vivre", Rodanski entre volontairement en 1954 à l'hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Lyon, où il demeure jusqu'à sa mort. Vingt-sept ans de silence, un silence interrompu par la publication en 1975 de son premier livre La Victoire à l'ombre des ailes ("procès-verbal d'une des aventures les plus chargées d'enjeu qui aient été poursuivies dans la lumière du surréalisme, une des très rares qui n'aient pas reculé devant la traversée de ses paysages dangereux, et qui en aient affronté les derniers risques" selon Julien Gracq) et sa participation, peu avant sa mort, au film Horizon Perdu. Cet ouvrage, composé d'éléments biographiques, iconographiques et de nombreux inédits, esquisse le portrait brisé de ce "pistolero de l'aventure surréaliste" dont l'arme véritable fut l'écriture.

05/2012

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Histoire internationale

Ahmed Sékou Touré (1922-1984). Président de la Guinée, Tome 4 (1960-1962)

Le diplomate français André Lewin, qui était au début des années 1970 porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a négocié, comme envoyé spécial des Nations Unies, la normalisation des relations diplomatiques entre la Guinée et la France, intervenue le 14 juillet 1975. Il a ensuite été ambassadeur de France à Conakry jusqu'en 1979, et n'a cessé depuis lors de s'intéresser à ce pays. Il entretenait des relations confiantes et même amicales avec Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée de 1958 à 1984. Il lui a consacré une thèse de doctorat d'histoire, soutenue en 2008 à l'Université d'Aix-en-Provence. Le quatrième tome de cette biographie couvre la période qui va des premiers mois de 1960 au début de 1962. On y voit Sékou Touré s'impliquer sur la scène internationale, à l'ONU, en particulier par ses discours à New York et par l'envoi d'un contingent de Casques bleus pour soutenir son ami Patrice Lumumba au Congo ex-belge. Il est également très actif au sein du groupe afro-asiatique, dont il accueille une conférence à Conakry. Les relations avec la France officielle restent fragiles, se dégradent même avec la sortie de la zone franc et le " complot pro-français ", alors que François Mitterrand, Pierre Mendès-France et André Bettencourt visitent la Guinée. Ses rapports avec le Sénégal de Senghor et la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny se détériorent eux aussi, et même ses liens avec l'Union soviétique se distendent.

10/2009

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Histoire internationale

Ahmed Sékou Touré (1922-1984). Tome 8, Président de la Guinée de 1958 à 1984, annexes, chronologie et photos

Le diplomate français André Lewin, qui était au début des années 1970 porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a négocié, comme envoyé spécial des Nations Unies, la normalisation des relations diplomatiques entre la Guinée et la France, intervenue le 14 juillet 1975. Il a ensuite été ambassadeur de France à Conakry jusqu'en 1979, et n'a cessé depuis lors de s'intéresser à ce pays. Il entretenait des relations confiantes et même amicales avec Ahmed Sékou Touré, président de la Guinée de 1958 à 1984. Il lui a consacré une thèse de doctorat d'histoire, soutenue en 2008 à l'Université d'Aix-en-Provence. Le tome 8 et dernier de cette biographie d'Ahmed Sékou Touré est en fait un volume d'annexes permettant d'illustrer ou d'expliquer certains aspects de la vie et de la personnalité du leader guinéen. On y trouvera entre autres une description détaillée des relations entre le général de Gaulle et Sékou Touré, une longue interview de l'auteur parue au lendemain de la mort du président guinéen et qui esquisse l'existence de deux aspects contradictoires - en apparence - du personnage, deux analyses graphologiques, deux analyses du style et de l'art oratoire de ses discours, deux textes expliquant sa manière de gouverner, une bibliographie, une chronologie détaillée de sa vie et de ses activités, etc. Ce volume est complété par un CD d'une centaine de photos, dont certaines originales, montrant Sékou Touré à diverses époques de sa vie privée et de sa carrière politique.

05/2011

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Littérature étrangère

Ici, sous l'Etoile polaire Tome 1

Ici, sous l'Etoile polaire retrace la vie de Youssi, métayer dans un village de Finlande, des années 1880 à 1914. C'est une chronique de la dure vie paysanne, quand existaient encore des rapports sociaux proches du servage, quand les métayers de parcelles minuscules et les ouvriers agricoles des grands domaines subissaient la loi des propriétaires terriens, lorsque la nature hostile n'offrait aucun répit. Mais c'est également une chronique rythmée par les événements extérieurs, car le village n'était pas coupé du monde. Le roman retrace la pénétration des idées socialistes, la première manifestation contre l'expulsion d'un métayer, la première occasion d'arborer le drapeau rouge, les conséquences de la révolution russe de 1905. Cette chronique décrit la complexité des rapports sociaux dans cette Finlande rurale, où les plus gros propriétaires terriens étaient de langue suédoise, tandis qu'une partie de la petite bourgeoisie et de l'intelligentsia se battait pour la reconnaissance de la langue et de la culture finnoises, et que tout le monde se trouvait de fait sous la domination du tsar de Russie, grand-duc de Finlande. Ce premier tome fait partie d'une trilogie, qui porte le même titre, et qui poursuit l'histoire de la famille de Youssi le métayer jusqu'aux années 1950, traversant tous les événements qui ont marqué la Finlande : la guerre civile de 1918 (c'est le thème du second tome Les Gardes rouges de Tampere), les mouvements nationalistes de l'entre-deux-guerres, puis la Seconde Guerre mondiale.

03/2011

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Histoire de France

Robert Lacoste (1898-1989). De la Dordogne à l'Algérie, un socialiste devant l'histoire

Pour la génération de la guerre d'Algérie, le nom de Robert Lacoste, ministre résidant en Algérie, associé à celui du président du Conseil Guy Mollet, évoque les pages douloureuses de cette guerre sans nom, le rappel du contingent, la torture... Cependant, Robert Lacoste a aussi été pendant plus de 30 ans président du conseil général de la Dordogne, maire de la commune d'Azérat, plusieurs fois député puis sénateur de ce département de 1945 à 1983. Issu d'un milieu populaire, employé à la Caisse des dépôts, c'est comme syndicaliste qu'il se fait connaître. Entre 1940 et 1944, son rôle de premier plan dans la Résistance syndicale, ses responsabilités au Conseil général d'études, sa proximité avec Jean Moulin, le propulsent sur le devant de la scène. Le général de Gaulle en fait son ministre de la Production industrielle dans son premier gouvernement en septembre 1944. Lacoste entre alors en politique, au Parti socialiste, occupant de nombreuses responsabilités ministérielles. Il devient en 1956, après les événements de la journée du 6 février, le " ministre de l'Algérie ". Sa vie bascule-t-elle alors ? La mission qu'il accepte à Alger marque-t-elle une rupture, ou est-elle dans le droit fil de ses engagements passés ? Du syndicaliste réformiste au représentant des socialistes favorables à l'Algérie française, en passant par le résistant de la première heure... cette biographie nous fait découvrir un homme complexe, aux prises avec les grandes questions du temps, la guerre, la paix, l'Europe, l'émancipation des peuples colonisés.

07/2010

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Beaux arts

Daniel Cordier. Le regard d'un amateur : Donations Daniel Cordier dans les collections du Centre Pompidou Musée national d'art moderne

Loin de retracer une histoire de l'art depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collection de Daniel Cordier, dans sa singularité, est plutôt un regard sur la création et l'expression de " l'amour de l'art " d'un " amateur " qui fut, entre 1956 et 1964, un des marchands les plus actifs de l'après-guerre. La passion de Daniel Cordier pour l'art du XXe siècle s'est nourrie de la fréquentation des œuvres de Dewasne et de Dubuffet dans les années 1950, de la découverte d'artistes tels que Réquichot, Dado et Falhström et de l'intuition de l'expression picturale du poète Henri Michaux. Daniel Cordier fut le premier à exposer dans sa galerie parisienne Nevelson et Rauschenberg. Il acquit pour lui-même des œuvres de Robert Morris, de Simonds et de Stankiewicz. Au cours de ses visites dans Les galeries parisiennes, il acheta les œuvres d'artistes des années 1970, notamment Viallat, Rouan, Meurice, Raynaud, Le Gac et Titus Carmel. Sa collection ainsi constituée- plus de 500 peintures, sculptures, dessins et photos réalisés par 66 artistes -, Daniel Cordier la remettra peu à peu à l'Etat par des donations et des dons effectués en 1973, 1976, 1983 et 1989. L'ensemble a fait l'objet d'une présentation au Centre Pompidou en 1989. La présente édition reprend l'ouvrage publié à l'occasion de cette exposition, et intègre les œuvres que Daniel Cordier, avec une générosité toujours renouvelée, a récemment données au Centre Pompidou.

06/2005

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Sociologie

L'unité d'un homme. Autocritique ; Les stars ; La métamorphose de Plozévet ; La rumeur d'Orléans ; Journal de Californie

Le titre de ce volume fait écho à un ouvrage collectif supervisé par Edgar Morin et intitulé L'Unité de l'homme, qui en 1974 a ouvert une grande enquête collective d'"anthropologie fondamentale". Il réunit les cinq premiers maîtres livres de l'auteur publiés avant cette date. Ecrits d'une plume claire qui les rend accessibles à un large public, ils permettent de découvrir, chemin faisant, comment et pourquoi ce maître en sciences sociales, figure majeure de l'histoire intellectuelle de notre siècle, a toujours été un "in-discipliné". Impossible de le circonscrire, de le limiter à un champ particulier... Premier chercheur à avoir travaillé sur le phénomène "yé-yé" (c'est lui qui a inventé le mot), premier intellectuel à avoir publié une analyse de Mai 68, Edgar Morin a toujours été un pionnier. Tous les titres ici rassemblés sont ceux d'un précurseur. Dans l'exercice délicat du retour critique sur une expérience communiste (Autocritique, 1959) ; dans l'analyse scientifique de la culture de masse (Les Stars, 1957) ; dans l'enquête "pluridisciplinaire" (La Métamorphose de Plozévet, 1967) ; dans l'investigation d'une rumeur contemporaine (La Rumeur d'Orléans, 1969) ; dans la découverte de la "contre-culture" californienne (Journal de Californie, 1970)... C'est sans doute parce qu'il est un inclassable qu'Edgar Morin fut et demeure un maître comme devraient l'être tous les maîtres : gourmand de culture, sans arrogance, attiré par le dialogue plus que par la controverse. A le lire, on comprend que si la condition humaine est grave, elle n'est pas désespérée.

10/2018

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Histoire de France

Les inséparables. Simone Veil et ses soeurs

Elles sont trois soeurs : Madeleine, Denise et Simone Jacob, rescapées des camps de la mort. Madeleine, dite Milou, et Simone déportées avec leur mère Yvonne parce que juives à Auschwitz et à Bergen-Belsen ; Denise, à Ravensbrück. Rapatriées en mai 1945, Milou et Simone apprennent à Denise, déjà rentrée, que leur mère est morte d'épuisement. De leur père, André, et de leur frère Jean, elles espèrent des nouvelles. Déportés en Lituanie, ils ne reviendront jamais. Pour les soeurs Jacob, le retour est tragique. A la Libération, on fête les résistants, mais qui a envie d'écouter le récit des survivants ? Milou et Simone ne rencontrent qu'indifférence, incompréhension et gêne, alors elles se taisent. Mais, peu à peu, la vie reprend ses droits jusqu'à ce qu'en 1952 Milou meurt dans un accident de voiture. Denise et Simone restent les deux seules survivantes d'une famille décimée. Plus que jamais inséparables. Dans ce récit poignant, Dominique Missika éclaire la jeunesse des filles Jacob, toutes trois si belles et si vaillantes, et raconte ce qui a souvent été tu : la difficulté de certains déportés à trouver une place dans la France de l'après-guerre. A partir de ses souvenirs personnels et d'archives inédites, l'auteure, qui a été proche de Simone Veil devenue une icône républicaine, et de Denise Vernay, combattante inlassable de la mémoire de la Résistance et de la déportation, dévoile ici un pan intime et méconnu de l'histoire de ces soeurs admirables.

10/2018

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Sciences historiques

Rouler plus vite, laver plus blanc. Modernisation de la France et décolonisation au tournant des années soixante

Après la Seconde Guerre mondiale, la France connaît sous l'impulsion des Etats-Unis une période de modernisation brutale et massive qui provoque d'importants changements sociaux et culturels. En une dizaine d'années (1955-1965), la société de consommation envahit la vie quotidienne et prétend défaire les inégalités. Mais quels en furent les effets véritables ? Avec un humour et un recul salutaire, Kristin Ross interroge la place accordée aux icônes de l'époque - l'automobile, l'hygiène, les biens de consommation standardisés -, ainsi que les types sociaux et représentations - l'" homme nouveau ", le cadre dynamique, le couple moderne, le culte de l'efficacité... Pour penser ce nouveau modèle culturel, l'auteur met à contribution le cinéma de Tati, Demy et Godard, les écrits de Fanon, Barthes, Debord et Lefebvre, les romans de Sagan, Robbe-Grillet, Beauvoir, Triolet, ou Perec, mais aussi l'idéologie de L'Express et de Elle. Elle montre que la France des années soixante ne peut être appréhendée qu'en maintenant le parallèle entre deux histoires, celle de la modernisation et celle de la décolonisation, et en soulignant leurs tensions spécifiques : celles d'un pays dominant/dominé, exploitant des populations coloniales au moment même où il se trouve amené à collaborer ou fusionner avec le capitalisme américain. Le colonialisme extérieur se convertit alors en " colonisation de la vie quotidienne ". K. Ross établit un autre parallèle, audacieux, entre l'Algérie et le culte de l'hygiène, la pratique de la torture et l'industrie rationalisée. Finalement, quel fut le prix réel de notre modernisation ?

02/2006

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Littérature française

Un chasseur à la sécurité militaire

Un chasseur à la sécurité militaire Né à Lyon (Guillotière) en 1915, Pierre Thozet s'installe avec sa famille à l'âge de 13 ans à Tarare (69). Bon élève, il n'en rejoint pas moins la boucherie familiale en tant qu'apprenti et tandis que ses futurs condisciples de l'école de guerre fréquentent les corniches, il se contente d'une préparation militaire dispensée par un adjudant du "neuf-neuf" ... La nuit, il apprend par coeur le Livre du gradé d'infanterie. En 1995, aiguillonné par son frère, ainsi que par sa belle soeur (Marie Thozet qui a établi et annoté la présente édition), le général de division Pierre Thozet, Grand officier le la Légion d'Honneur, médaillé de la Résistance, titulaire de huit citations dont deux à l'Ordre de l'armée se penche avec une pointe de tendresse et beaucoup de philosophie sur son parcours. Celui d'un jeune chasseur alpin, entré comme 2e classe au 22e BCA de Nice en 1938 et qui finit par commander la Sécurité militaire sous Pompidou après avoir fait un peu plus que son devoir sur presque tous les grands théâtres d'opérations où furent engagées les forces françaises dans la seconde moitié du XXe siècle. Le récit que vous allez lire n'est pas celui du ravi de la crèche. C'est celui d'un homme intègre, sans parti pris, qui a pu éprouver la valeur de ses semblables dans des conditions extrêmes. Son propos est libre, parfois teinté d'amertume, jamais dénué d'espérance.

09/2015

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, Claudine à l'école ; Claudine à Paris ; Claudine en ménage ; Claudine s'en va ; L'ingénue libertine ; La retraite sentimentale ; Les vrilles de la vigne ; La vagabonde

Ce tome IV et dernier rassemble les textes publiés par Colette entre 1940 et 1954. À la parution de Gigi (1945), un critique écrit : « Colette, c'est un petit morceau de la France. » L'écrivain devient un trésor national. Pour autant, que ce soit dans les recueils de nouvelles et les brefs romans qu'on lira ici ou dans les livres de souvenirs ou de chroniques, elle n'a rien perdu de l'acuité du regard ou de l'enchantement du style qui permettent de la classer parmi les plus grands. « Je ne possède plus, en toute propriété, qu'une bête vivante, qui est le feu. Je sais (...) que lui gratter le ventre par en dessous lui plaît comme à toutes les autres bêtes. » En cette compagnie, cloîtrée par la douleur sur son « lit-radeau » du Palais-Royal, elle ne cesse, dans son tête-à-tête avec la mort, de goûter les mots et de faire mijoter ses phrases : « Avec humilité, je vais écrire encore. Il n'y a pas d'autre sort pour moi. Mais quand s'arrête-t-on d'écrire ? Quel est l'avertissement ? Un trébuchement de la main ? J'ai cru autrefois qu'il en était de la tâche écrite comme des autres besognes ; déposé l'outil, on s'écrie avec joie : Fini ! et on tape dans ses mains, d'où pleuvent les grains d'un sable qu'on a cru précieux... C'est alors que dans les figures qu'écrivent les grains de sable on lit les mots : À suivre... »

05/1984

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Religion

Robert schuman temoignage de raymond barre

Une biographie de Robert Schuman ne peut ignorer l'importance de sa foi pour éclairer l'homme, no son comportement en tant que catholique. L'engagement dans la vie publique fut pour lui un choix d'apostolat. Homme des frontières, né allemand en 1886, bénéficiant d'une double culture, militant catholique solidement formé sur le plan doctrinal, il est à trente-trois ans l'un des plus jeunes parlementaires français. Se jugeant au service des autres, il accomplit dans l'obscurité un travail législatif considérable et il est constamment réélu. Ministre des Finances puis Président du Conseil dans l'immédiat après-guerre, il reste Ministre des Affaires Etrangères de 1948 à 1952 et conçoit sa tâche comme une mission, celle d'assurer solidement la paix. Il sait proposer le 9 mai 1950 la création d'une communauté européenne du charbon et de l'acier, geste éminemment politique qui visait à fonder la nouvelle Europe sur la réconciliation franco-allemande. Son geste était prophétique et courageux, à une époque où le système politique ne poussait guère au courage. Cet homme d'Etat, discret et austère, défenseur d'un certain type de civilisation chrétienne occidentale, fut bien, comme le disait Konrad Adenauer, un homme à l'échelle de l'Histoire. Raymond Barre, ancien vice-président e la Commission des Communautés Européennes et ancien Premier Ministre, a pu mesurer le caractère prophétique de la vision européenne de Robert Schuman. Il apporte son témoignage sur cet homme pour qui se trouvaient conjuguées éthique et politique.

04/1997

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Religion

Pack de 20 images de Notre-Dame de tous les Peuples, corédemptrice, médiatrice et avocate

Texte au verso : La prière donnée par Marie à Ida Peerdeman Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père, répands à présent Ton Esprit sur la terre. Fais habiter l'Esprit Saint dans les coeurs de tous les Peuples, afin qu'ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre. Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre avocate. Amen. Dans les années 1945 à 1959, la Vierge Marie communiqua des messages à Ida Peederman, à Amsterdam, dans lesquels elle fait connaître avec précision son désir d'être honorée sous le titre de " Dame de tous les Peuples " " en ce temps qui est notre temps ". La dame demande aussi d'être officiellement reconnue comme Co-rédemptrice, " Médiatrice et Avocate ", et promet qu'elle obtiendra alors au monde, en tant que la " Dame de tous les Peuples ", " la Paix, la vraie Paix ". L'image est la représentation illustrée de sa demande : la Dame se tient sur le globe terrestre devant la Croix du Rédempteur, montrant ainsi qu'elle fut inséparablement unie à la Passion du Fils dans la souffrance. De ses mains ouvertes jaillissent trois rayons dont la lumière tombe sur les peuples. Ce sont " les rayons de la Grâce, de la Rédemption et la Paix " qui seront accordées à ceux qui vénèreront cette image et réciteront quotidiennement - si possible devant la Croix de Jésus ou devant cette image la prière ci-dessus que le Dame a elle-même dictée à la voyante.

01/2016

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Romans historiques (poches)

25, rue Soliman Pacha

Le Caire, années 1950. Farouk est roi. Les jasmins et les magnolias embaument. Les prétendants donnent des fêtes au pied des pyramides pour séduire les jeunes filles. Une société élégante parle d'amour et de sujets futiles en français, en grec, en italien... Des immigrées distillent de l'eau de rose. Des révolutionnaires parlent, eux, de renverser le régime. Une bulle du XIXe siècle occidental en plein Islam, épargnée par la guerre. Et sans doute par la réalité. Sept personnages sont emportés à leur insu par les flots de l'Histoire. Soussou, ambitieuse à défaut d'être jolie, et sa sueur, Nadia, innocente et révoltée. Siegfried, Werther en quête d'amour et de destinée. Sybilla, épouse d'un diplomate, qui succombe dangereusement au vertige sensuel de l'Egypte. Loutfi, trotskiste ascétique, qui rêve de justice sociale. Ismaïl, apollon au cœur naïf, mais à la tête froide, qui trouvera son identité dans le groupe des officiers insurgés. Fatma et Entezami, mondaine vaine, riche et désabusée. Tout à coup l'incendie éclate : le 26 janvier 1952, Le Caire brûle. La royauté chavire. La bulle a crevé. Les privilégiés d'hier sont sommés de choisir entre l'Egypte de Nasser et l'Occident, c'est-à-dire l'exil, son pain dur et surtout la perte de l'identité. " Personne ne comprendra jamais ce que nous avons vécu... " Ce roman chatoyant, contrasté, nostalgique, d'un réalisme quasi photographique, est peut-être le plus immédiatement intime de Gerald Messadié, qui est né au Caire et a connu cette époque, ce monde.

10/2003

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Histoire internationale

Tito Truman. Le coup d'arrêt à Staline

Le maréchal Tito ne fut pas seulement un dictateur en uniforme d'opérette constellé de décorations. Séducteur, il a été ami des stars d'Hollywood. Mais cette figure de proue du communisme n'a pas craint de rompre avec Staline, qui lui a envoyé des tueurs à huit reprises. Résolument, il a trouvé le moyen de mettre son pays à l'abri du bloc soviétique et de la guerre civile pendant trente-cinq ans. Et trouvé une voie nouvelle en fondant le «Mouvement des non alignés». Le Président Truman, aux costumes stricts mais aux cravates fantaisie et aux chaussures deux tons, fut bien plus que celui qui donna l'ordre d'utiliser la bombe atomique. Vice-président depuis à peine 82 jours, il est devenu en 1945 le 33e président des Etats Unis à la mort de Franklin Roosevelt. Et contrairement à tous les sondages, il a été réélu en 1948. Sa présidence a connu deux moments particulièrement remarquables ; il a sauvé Berlin-Ouest du blocus en organisant un pont aérien de juin 1948 à mai 1949 (jusqu'à un avion toutes les 63 secondes). Il empêcha en avril 1951 le général MacArthur de larguer trente bombes atomiques sur la Chine. La collusion méconnue du démocrate et du dictateur : pour éviter de se déconsidérer auprès de leur opinion publique, Tito et Truman ne se sont jamais rencontrés mais leur détermination à s'opposer à Staline les alliés opportunément et a contribué à briser définitivement l'expansion soviétique. Ce livre nous remet l'Histoire en perspective au delà des clichés.

09/2014

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Critique littéraire

Michèle Métail. La poésie en trois dimensions

Se déployant dans le sillage des poésies concrètes, visuelles et sonores nées dans les années 1950-1960, la poésie de Michèle Métail frappe par sa singularité. Tout d'abord parce qu'elle s'enracine, dès 1975, à la fois dans la contrainte oulipienne et dans la poésie sonore ; ensuite parce qu'elle est intrinsèquement multilingue et multi-culturelle, rayonnant notamment en Allemagne et en Chine ; enfin parce qu'elle explore les contiguïtés sonores, visuelles et textuelles des arts poétiques et plastiques dans des oeuvres personnelles ou en collaboration avec le compositeur Louis Roquin. Cet ouvrage se propose d'éclairer ces quarante-cinq années d'activités poétiques protéiformes, d'en fournir les clés contextuelles et biographiques, de faire saillir les thèmes et les concepts qui nourrissent l'oeuvre, et d'analyser les poétiques propres aux trois modalités médiatiques fondamentales d'exploration du texte poétique chez Michèle Métail : le texte imprimé, le texte exposé et le texte proféré. Dans un double mouvement rétrospectif d'archivage et prospectif d'études poétiques, il fait appel à des chercheurs internationaux, mais aussi aux poètes et artistes témoins de son parcours créatif. S'il sonde les domaines littéraire, plastique, et performatif de l'oeuvre, il souhaite aussi éclairer les relations que Michèle Métail entretient avec l'Allemagne, la Chine et le Japon, sources d'une importante activité de création et de traduction. Enfin ce livre se veut un outil pour les futurs chercheurs en publiant, pour la première fois, une bibliographie exhaustive et un catalogue de ses oeuvres plastiques.

02/2019

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Développement durable-Ecologie

Une rivière en résistance. La Brézentine

Que serait la France sans ses 125 000 cours d'eau, la plus inestimable de ses richesses ? Hélas ! Négligés, pollués, nombre de ces ruisseaux, rivières et fleuves se meurent. Les protéger, voilà pourtant un combat qui concerne chacun d'entre nous. Olivier Nouaillas nous raconte comment l'engagement collectif a sauvé la rivière de son enfance, la Brézentine. Jusqu'aux années 1960, ce paradis des pêcheurs et des baigneurs offre sa géographie rude et sensible aux amoureux de son pays de bocages. Mais en 1961, une usine d'équarrissage se construit à Dun-le-Palestel, à 300 mètres de la rivière où elle rejette ses eaux usées. La belle Brézentine devenue nauséabonde agonise dans l'apathie générale. Pourtant. le 28 juillet 1995, alors que la pollution cause brutalement la mort de centaines de poissons, les riverains, sous le choc, décident de créer une association pour défendre leur rivière. Le début d'un combat de vingt ans qui coïncide avec la prise de conscience du caractère essentiel et de la fragilité de ces cours d'eau qui abritent tant d'êtres vivants. Aujourd'hui, alors que la rivière va mieux mais que le climat de la planète ne cesse de se dégrader, Olivier Nouaillas a entrepris de parcourir la Brézentine de sa source à sa confluence. Il nous livre le portrait d'une rivière et de ses habitants, des hommes et des femmes certes, mais aussi des truites, des ablettes, des libellules, des salamandres, des bergeronnettes ou des martins-pêcheurs...

04/2019

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Littérature française

Climats de France

Tout commence à Alger en 2009, avec l'émotion profonde de Marie au moment où elle découvre " Climat de France ", le bâtiment qu'y construisit Fernand Pouillon. La pierre de taille, les perspectives imposantes, elle les connaît intimement : elle a grandi à Meudon-la-Forêt, dans un ensemble bâti par le même architecte. Mue par le désir de comprendre ce qui mystérieusement relie les deux lieux, elle plonge dans leur passé, et dans celui de leurs habitants. Plusieurs récits s'entrelacent, comme autant de fragments d'une histoire dont elle traque le motif entre l'Algérie et la France : l'arrivée de Fernand Pouillon à Alger en mai 1953, invité à construire mille logements pour la fin de l'année par le maire récemment élu ; le souvenir d'une nuit de 1997 à Meudon-la-Forêt, quand Marie, treize ans, ne parvient pas à s'endormir à cause des chants de deuil résonnant dans la cage d'escalier ; les confidences de son voisin Malek, que ses parents, sentant le vent tourner à Oran, ont envoyé en France en 1956 et qui, devenu chauffeur de taxi, semble avoir échappé à la guerre dont la violence se déployait pourtant dans les rues de Paris. Ici, comme en écho à l'émotion fondatrice, celle du lecteur naît de la manière dont l'écrivain laisse s'élever les voix de ces hommes et de ces femmes que l'histoire, parfois à leur insu, a traversés et qui, de part et d'autre de la Méditerranée, obstinément et silencieusement ont déroulé leur existence.

08/2017

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Histoire internationale

From Revolutionary Theater to Reactionary Litanies

Gustave Hervé (1871–1944) seemed to have traditional Breton roots and a typical republican education. As a young socialist journalist and professor, he gained notoriety following a 1901 article which appeared to plant the tricolor in a dung pile. When French socialists unified in 1905, the Hervéistes were an influential minority. The antimilitarist movement called Hervéism gradually emerged as a quixotic crusade to unite revolutionaries against war and for socialism. Hervé soon founded a weekly newspaper, La Guerre Sociale. Over the next six years, press campaigns, trials, prison, demonstrations, strikes, and conspiratorial organizations maintained Hervé's profile and sold newspapers. Ironically, Hervé advertised conspiracies, which suggests revolutionary theater more than practical politics. Among Hervé's rivals, such theatrics often generated resentment. While Hervé's movement succeeded as a media experience, his leftist competitors became jealous and skeptical. As revolutionary theater Hervéism might have been entertaining, but the actors and some of the audience often confused revolutionary art with political reality. By 1911 the ingenuous Hervé felt betrayed. His failure to unite revolutionaries began an evolution toward the nation and its traditional Catholic faith. Besides the international situation, one crucial determinant in Hervé's evolution toward French national socialism sympathetic to fascism involved ongoing rivalries within the French Left. Hervé's marginal interwar national socialist parties sought to employ patriotism and religion to solve French problems. By 1935 he attempted to draft Pétain to lead an authoritarian republic. Gradually losing hope in Pétain after the fall of France, the aging Hervé put his faith in Christian socialism.

07/2016

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Romans de terroir

Une balade du temps perdu. De la campagne charolaise à la brousse africaine

L'auteur, qui s'annonce comme le narrateur de ce récit, est originaire de la campagne charolaise. Il est né en 1941, près de Gueugnon, en Saône-et-Loire, dans un univers rural marqué également par l'activité métallurgique?: forges de Gueugnon et du Creusot. Le narrateur nous conduit pas à pas sur le chemin de sa vie, commencée dans un cadre champêtre?: une ferme que ses parents ont reprise après avoir quitté leur emploi en région parisienne, les voisins, rudes et laborieux agriculteurs «?à l'ancienne?», dont les fils vont s'employer à «?moderniser?» le travail (on est dans les années 1945-1950). La vie quotidienne, d'un confort très rudimentaire (pas d'eau courante), oblige à l'ingéniosité, la débrouillardise… La présence importante du catholicisme est magnifiée par la vocation et l'ordination du frère aîné qui apporte une ouverture aux grandes interrogations de l'après-guerre (décolonisation, prêtres-ouvriers…) La moisson, «?le battoir?», l'ambiance très campagnarde, les discussions incessantes des paysans sur les aléas climatiques et la récolte sont prétextes à de savoureux portraits, souvent chargés d'émotion des personnages qui ont marqué l'auteur… L'hiver, tant aimé du narrateur nourri de métaphores hugoliennes, de lectures de Jack London et le football dont il se passionne sont largement évoqués. En 1966 le service militaire dans le cadre de la coopération, en Côte d'Ivoire concrétise la passion du narrateur pour l'Afrique. Descriptions de paysages, portraits d'Ivoiriens et de Français d'Afrique, aventures diverses… le récit se clôt sur cet épisode.

09/2016