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Dominique Méda, Sarah Abdelnour

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Divers

La petite révolution de Samuel

Dans cet essai sur Samuel, de l'auteur finlandais Tommi Musturi1, Aarnoud Rommens2 pose, une à une, les pièces du jeu de son personnage emblématique, Samuel. Les éditeurs IMAGES et la 5C suivent l'essayiste, dans un paso doble virevoltant, en agençant ludiquement, une à une, des pièces et des planches parfois inédite ou révélant les étapes d'un processus complexe, souvent énigmatique, comme une suite qui fait clarté une fois le pas de danse entamé. Samuel va par le monde et l'Histoire. Un monde où tout peut arriver, n'importe où, n'importe quand. Création irrationnelle d'un démiurge aveugle et sourd ? Aveugle, Musturi ne l'est certainement pas. Dans les pas de Samuel, le lecteur découvre, sans les reconnaitre, ses règles et ses contraintes. Aarnoud Rommens, avec humour et exigence, les élucide en dépliant une complexité conceptuelle et technique sans égale. La première règle du monde de Samuel, seule à être visible et lisible, énonce que "tout peut arriver". La liberté fait donc partie du jeu ! Se déshabituer de ses habitudes et emprunter, in media res, les pas du tango finlandais de Samuel. L'aventure est vitaliste, ludique. Elle mène tant à la joie qu'à la tristesse, à la douceur qu'à la cruauté, pour un dégagement qui se présente comme une suite lumineuse, dès l'aventure entamée. Maintenant, va jouer ! 1. Auteur notamment de Les livres de M. Espoir, Sur les pas de Samuel, Simplement Samuel, KutiKuti, HuudaHuuda, Future, Cracking... 2. Aarnoud Rommens est essayiste et chercheur au Centre for the Study of Theory and Criticism du Center of Visual Art de la Western University, UWO, Canada. --------- Les mondes de Samuel ne sont pas cohérents. Il n'y a pas de raison qu'ils le soient. Il n'y a pas besoin d'une histoire surplombant le tout. Le monde que nous rejoignons avec Samuel n'est pas un seul monde : nous croisons de multiples mondes et des époques variées. Ces mondes opèrent selon leur logique propre et étrange, leurs propres lois de physique et d'espace-temps, divergeant potentiellement d'un épisode à l'autre. Samuel ne commence jamais depuis le début, il est toujours dans le feu de l'action : le lecteur ou la lectrice n'a aucune idée de ce qui vient avant. Tous les épisodes commencent in media res : nous ne savons pas comment il est arrivé au milieu de ces fourrés ; comment il s'est retrouvé dans une forêt en automne avec ses couleurs tamisées alors que, en marchant, les couleurs changent soudainement et deviennent printanières, vertes et vives ; comment il se retrouve tout à coup dans une double page complètement noire ; comment il est arrivé au sommet d'une colline ; pourquoi il s'est soudain laissé pousser la barbe ; comment il s'est retrouvé dans un cercueil, comment il est devenu un vampire, etc. (...) Vous ne pouvez pas plus "résoudre" Samuel que vous ne pouvez connaître à l'avance les événements inattendus que la journée vous réserve, même si votre histoire à la table du petit-déjeuner a l'apparence d'un script infaillible. Il y aura toujours de l'improvisation. En soi, casser la contrainte est aussi contrainte tout en étant son opposé, en un sens. Le principe de non-contradiction est de nouveau accueilli par des rires nourris. Le conseil de Tommi/Samuel à cette méta-énigme ? "Va jouer ! " C'est juste un jeu où les règles doivent être cassées, réinventant ainsi constamment la partie elle-même. Il n'y a pas de gagnant-e-s ici. Mais c'est aussi un jeu sans perdant-e-s. Win-win ! (...) La seule manière de raconter l'histoire de ce qui arrive à Samuel dans ses bandes dessinées est de nouer les événements les uns après les autres, comme les enfants le font avant d'être conditionnés à rendre leur récit plus "adulte" et moins poétique. [Ce sont des rhétoriciens experts sans même le savoir (et encore moins l'apprécier). Samuel reprend ces techniques vives et ses bandes dessinées peuvent être décrites comme des phrases visuelles "sans fin" combinant ce qui semble incompatible, un polysyndéton visuel infini refusant la logique plus économique et efficace de la subordination syntaxique/narrative. Samuel est insubordonné. (...) Etre à l'écoute de cet état aléatoire (randomness) obéit en fait à une logique différente, explorant les possibles de l'imagination plutôt que les syllogismes et les soi-disant "principes de non-contradiction" : "Je vais te raconter une histoire vraie que je viens d'inventer" (une fille de 4 ans à sa mère, cité in : Engel 1995). Le réel, la vérité et l'imagination sont dans le même bateau ; ils ne s'excluent pas mutuellement. C'est la même chose avec Samuel. Samuel meurt tellement de fois dans ses bandes dessinées que j'en ai perdu le compte. Il meurt et pourtant il est vivant. Il change constamment. Il n'est jamais "lui-même" (un unique soi unitaire), et pourtant il est toujours fidèle à lui-même. Le principe de changement, c'est lui. La mort est une précondition pour l'émergence d'un nouveau monde narratif et d'un nouveau Samuel dans ces histoires. Ce qui signifie qu'il n'y a pas un Samuel. Ils sont multiples, souvent des versions contradictoires de Samuel ; sédentaire et nomade, cruel et gentil, inventif et stupide, naïf et rusé, etc. De même, en tant que lecteurs et lectrices, nous subissons constamment le changement avec Samuel, allant et venant entre le réel et l'imaginaire, le littéral et le figuré, entre ce qui est kawaii et ce qui tient du sublime, les rires et les pleurs, entre le burlesque et le sanglant. C'est une expérience vertigineuse. (...)

10/2023

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Poésie

Douleur

Holan est né à Prague en 1905. Il a connu la fondation de la Tchécoslovaquie, l'occupation hitlérienne, la libération par l'Armée rouge, le régime soviétique. Il renonce alors à l'idéologie communiste et se retire du monde pour se consacrer à l'écriture. Après une interdiction de publication pendant près de vingt ans, l'horizon s'ouvre à partir de 1964 : Une nuit avec Hamlet est traduit dans une dizaine de langues et publié chez Gallimard (préfacé par Aragon), il reçoit le Grand Prix d'Etat, il est même pressenti pour le prix Nobel. Mais ces appels du monde ne suffisent pas à rompre sa solitude et il meurt en ermite en 1980. Cet "enfoncement en lui-même" est pleinement voulu : Holan est le poète de l'espace intérieur. Il est comme "le gardien de la maximalité du coeur" (Dominique Grandmont) : "Un tel amour / que tu n'as pas assez du monde, ne serait-ce que pour un pas". ("Il y a"). A la conscience, il préfère l'intuition. Au vivre, l'être. Aux mots, "un poème si simple et si limpide (...) qu'il ne puisse qu'être invisible" ("Témérité"). C'est là cette "dette" envers lui que se reconnaît Bouvier, qui signe la préface du présent recueil : "Cette impossibilité à dire absolument la création, cette marche nocturne et tâtonnante vers un point d'eau que la fugacité, la précarité mais aussi la lourdeur de la condition humaine nous interdisent à tout jamais d'atteindre, est sans doute le plus grand cadeau qu'un vivant puisse faire à son semblable". Douleur et Une nuit avec Hamlet sont les deux grandes oeuvres de Holan, découvertes par les lecteurs francophones surtout grâce au traducteur Dominique Grandmont, lui-même poète, et qui disait de lui : "Sa parole n'était que la partie émergée de son silence, son brasier intérieur". Dans sa préface à Une nuit avec Hamlet, Aragon lui rend à son tour un vibrant hommage : "Il est le plus haut des arbres de la forêt tchèque, celui qui est le plus près de l'orage, et ses yeux reflètent naturellement les éclairs" . Car cette oeuvre réputée sombre est pourtant fulgurante et souvent tout simplement lumineuse. Et surtout, empreinte d'un amour (complexe) de la poésie dont Holan fait, pour ainsi dire, son manifeste : "... car la poésie ne consent à nous parler qu'à une condition, à la seule mais inexorable condition de l'aimer. Je ne dis pas cela dans le vide : On ne peut rien faire sans amour. Sans amour, on ne peut même pas mourir". (Sur la poésie, 1940). Avec notre recueil Douleur, publié pour la première fois en 1967 par Pierre Jean Oswald et réédité chez Metropolis en 1994 grâce à l'intervention de Nicolas Bouvier, c'est une poésie de la sobriété, qui ne cède pas au moindre artifice, qui ne se veut même pas littéraire : "C'est ce qui n'est que poésie qui tue la poésie" ("Et de nouveau"). Une poésie qui ne demande qu'à s'invisibiliser pour rejoindre le monde, dans son impression la plus brute, la moins médiatisée possible. Cette disparition, ce tremblement de légèreté, pour reprendre les mots de Nicolas Bouvier, Holan en fait l'acte poétique par excellence. Que la forme poétique de ses textes ne fait que préparer, et dont ils ne donnent, comme par une infinie humilité qui n'est rien de moins que leur titre de noblesse, pas plus que le titre : "Même le poème le plus long du monde / n'en reste qu'au titre et la fin manque" ("L'automne à Vsenory").

03/2024

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Corse

Histoires Corses. Destins croisés

Quand le quotidien d'un homme tutoie la Grande Histoire, ces e?ve?nements entrai?nent souvent de curieuses conse?quences... Franc?ois Finelli livre ici en creux le portrait sans retouche de son oncle Francis (1910-1998), un personnage hors du commun, haut fonctionnaire au ministe?re de l'Inte?rieur, qui aura traverse? le XXe sie?cle en enchai?nant expe?riences et rencontres passionnantes. Il a choisi de lui donner ici la parole pour e?voquer les souvenirs de sa trajectoire. Cet insulaire au fort tempe?rament offre une parfaite synthe?se du tempe?rament du peuple corse, savant me?lange de labeur, de panache, de gloire, de fierte? et d'une part d'ombre insoupc?onne?e. La vie de Francis Finelli est aussi un roman a? travers les anecdotes ine?dites des personnalite?s ce?le?bres qui ont croise? son destin et celui de sa famille. Ces tranches de vie tour a? tour glorieuses, amusantes, croustillantes ou tragiques impliquent Sampiero Corso, Napole?on 1er, Marie Curie, Guy de Maupassant, Gandhi, Tino Rossi, Pablo Picasso, Christian Masuy, Charles Sadron, le ge?ne?ral De Gaulle, Alcide de Gasperi, Simone Veil, Virgile Barel, Matisse, Jean Colonna, Jean-Dominique Fratoni, Jean-Cyril Spinetta, Achille Peretti, Michel Poniatowski, Franc?ois Le?otard, Charles Pasqua, Le Professeur Jean Bernard, Franc?ois Vale?ry, Lova Moor, Marcel Lorenzoni, Le Corbusier, Jean- Marie Le Cle?zio, Yannick Noah, Gilles Moretton, Andre? Compan, Jean-Franc?ois Bernardini, Jean-Pierre Cheve?nement, Christophe Dominici, Jean-Claude Guibal et d'autres moins connus mais tout aussi passionnants... Bref, l'histoire d'une humanite? e?ternelle.Quand le quotidien d'un homme tutoie la Grande Histoire, ces e?ve?nements entrai?nent souvent de curieuses conse?quences... Franc?ois Finelli livre ici en creux le portrait sans retouche de son oncle Francis (1910-1998), un personnage hors du commun, haut fonctionnaire au ministe?re de l'Inte?rieur, qui aura traverse? le XXe sie?cle en enchai?nant expe?riences et rencontres passionnantes. Il a choisi de lui donner ici la parole pour e?voquer les souvenirs de sa trajectoire. Cet insulaire au fort tempe?rament offre une parfaite synthe?se du tempe?rament du peuple corse, savant me?lange de labeur, de panache, de gloire, de fierte? et d'une part d'ombre insoupc?onne?e. La vie de Francis Finelli est aussi un roman a? travers les anecdotes ine?dites des personnalite?s ce?le?bres qui ont croise? son destin et celui de sa famille. Ces tranches de vie tour a? tour glorieuses, amusantes, croustillantes ou tragiques impliquent Sampiero Corso, Napole?on 1er, Marie Curie, Guy de Maupassant, Gandhi, Tino Rossi, Pablo Picasso, Christian Masuy, Charles Sadron, le ge?ne?ral De Gaulle, Alcide de Gasperi, Simone Veil, Virgile Barel, Matisse, Jean Colonna, Jean-Dominique Fratoni, Jean-Cyril Spinetta, Achille Peretti, Michel Poniatowski, Franc?ois Le?otard, Charles Pasqua, Le Professeur Jean Bernard, Franc?ois Vale?ry, Lova Moor, Marcel Lorenzoni, Le Corbusier, Jean- Marie Le Cle?zio, Yannick Noah, Gilles Moretton, Andre? Compan, Jean-Franc?ois Bernardini, Jean-Pierre Cheve?nement, Christophe Dominici, Jean-Claude Guibal et d'autres moins connus mais tout aussi passionnants... Bref, l'histoire d'une humanite? e?ternelle.

11/2023

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Spécialités médicales

Epidémiologie psychiatrique et services de santé mentale en médecine générale. Etude sur les personnes âgées

Cet ouvrage a pour objectif de fournir des outils conceptuels, méthodologiques et statistiques utiles dans le domaine de l'épidémiologie psychiatrique gérontologique. Il est assorti d'une compilation raisonnée de travaux publiés par une équipe de scientifiques en santé mentale qui occupent une place significative dans la profession. S'adressant d'abord aux étudiants et aux chercheurs qui veulent suivre un programme de recherche en épidémiologie psychiatrique et en évaluation des services de santé mentale gériatriques, il intéressera tout autant les médecins et les professionnels de la santé. Appuyés par le programme de recherche Etude sur les aînés (ESA), les auteurs cherchent à documenter les caractéristiques et l'évolution des épisodes de détresse psychologique que peuvent vivre les personnes âgées. Ils décrivent les liens qui existent entre les facteurs prédisposants individuels, les facteurs facilitants environnementaux et l'utilisation des services médicaux et pharmaceutiques qu'entraînent ces symptômes. Avec la collaboration de : Djamal Berbiche (Université de Sherbrooke), Yvon C. Chagnon (Université Laval), Pierre-Alexandre Dionne (Université de Sherbrooke), Geneviève Forest (Université du Québec en Outaouais), Hélène Forget (Université du Québec en Outaouais), Samantha Gontijo Guerra (Université de Sherbrooke), Sébastien Grenier (Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal), Carol Hudon (Université Laval), Catherine Lamoureux-Lamarche (Université de Sherbrooke), Sylvie Lapierre (Université du Québec à Trois-Rivières), Dominique Lorrain (Université de Sherbrooke), Djemaa-Samia Mechakra-Tahiri (Faculté de médecine de Casablanca, Maroc), Marie-Christine Payette (Université du Québec à Montréal), Olivier Potvin (Laboratoire MEDICS, Centre de recherche CERVO), Michel Préville (Université de Sherbrooke).

06/2019

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Littérature étrangère

Un regard sur le monde. Anthologie

Un regard sur le monde propose, pour le dixième anniversaire de la mort de celui qui reçut, en 1998, le prix Nobel de littérature, un nouvel aspect de son oeuvre. Cet ouvrage regroupe ainsi un certain nombre d'extraits, en grande majorité inédits, qui dévoilent le paysage historique, littéraire et humain qui entourait José Saramago. Il comporte, comme autant de morceaux choisis, de la poésie, des considérations sur sa littérature, des hommages à des auteurs admirés et des réflexions sur la société contemporaine : textes politiques ou observations perspicaces qui traduisent la position de l'écrivain, résistant, fraternel et engagé, face aux bouleversements du monde. Ce recueil dessine un visage fidèle de José Saramago, susceptible d'interpeler tous ceux qui ne le connaîtraient pas encore et auraient envie de le découvrir. Quant au lecteur déjà familier de l'univers fictionnel de l'auteur, il y trouvera ici un complément essentiel, itinéraire tracé à travers différents moments de l'existence d'un écrivain qui n'a jamais cessé de s'indigner face à l'intolérable et dont l'oeuvre est un remarquable instrument d'exploration du réel. José Saramago est né en 1922 à Azinhaga, au Portugal. Ecrivain majeur du XXe siècle, son oeuvre, qui comprend des romans, des essais, de la poésie et du théâtre, est traduite dans le monde entier. Il a reçu en 1995 le prix Camões, la plus haute distinction des lettres portugaises, et le prix Nobel de littérature en 1998. Il est décédé à Lanzarote en 2010. Anthologie établie par Maria Graciete Besse et traduite par Dominique Nédellec.

10/2020

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 3, Novembre 1839-1841

Novembre 1839 : la comtesse d'Agoult regagne Paris après deux ans et demi de pérégrination tandis que Franz Liszt entreprend en Europe une grande tournée de concerts afin d'y amasser l'argent nécessaire à l'éducation de sa nouvelle famille. Pendant presque quatre années, les amants, encore unis par des liens très forts, vont se retrouver régulièrement, parfois pour quelques jours, parfois pour plusieurs mois. Sous la pression de sa famille, qui lui verse des subsides, la comtesse renonce à héberger Blandine et Cosima qu'elle confie à la mère de Liszt, tandis qu'elle renoue avec sa fille légitime, pensionnaire dans un couvent. Blessée et frustrée par sa vie amoureuse, elle s'étourdit en ouvrant un brillant salon, rue Neuve-des-Mathurins, où les anciens amis côtoient les nouveaux. La plupart d'entre eux, la croyant libre, lui adressent de vaines déclarations d'amour. Seul Emile de Girardin parvient à ébranler ses sentiments. Bien que finalement éconduit, il l'encourage à écrire et lui ouvre les colonnes de la Presse où elle publie ses premiers articles, sous le pseudonyme de Daniel Stern. Enfin, elle rompt définitivement avec George Sand mais reste à jamais marquée par leur amitié. Dans ce troisième volume, défile un nombre impressionnant de célébrités : Alfred de Vigny, Eugène Sue, George Sand, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Adam Mickiewicz, Henry Bulwer-Lytton, Henri Lehmann, sans compter les musiciens. A leur contact, Madame d'Agoult s'y révèle en plein épanouissement intellectuel et dans la conquête de sa future indépendance.

01/2005

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Science-fiction

Compagnons en terre étrangère. Tome 2

Tome I : Des chats mutants dans une France d'après la pénurie. Un Etat policier européen d'où l'on ne s'échappe que grâce aux drogues chronolytiques. Un petit village visité par un cirque bien étrange. La fin de la dernière ville sur une Terre agonisante. Les Planificateurs à l'oeuvre dans Le Désert du monde. La victoire des écologistes aux élections de 84, et ses conséquences sur la natalité... Six nouvelles dont la particularité est d'avoir été écrite en collaboration, le maître d'oeuvre, Jean-Pierre Andrevon, ayant chaque fois un partenaire différent. Dans l'ordre : René Durand, Christine Renard, Patrice Duvic, Pierre Christin, Michel Jeury et François Brugère. Cette tentative originale d'écriture collective forme un cycle de deux volumes. Tome II : Un survivant du vieux monde face à la nouvelle société écotopique. La bonne vieille invasion de la Terre, avec un génocide qui ne laisse survivre... que les prêtres ! Un terroriste palestinien reconditionné par Israël. Une expérience sur la fusion nucléaire qui tourne mal. Des rêves cachant une sinitre réalité. L'envol de l'humanité pour une civilisation du plus léger que l'air. Un volume qui forme la deuxième partie du cycle des Compagnons en Terre étrangère, pour lequel le maître d'oeuvre Jean-Pierre Andrevon s'est chaque fois choisi un partenaire différent. Dans l'ordre : Bernard Blanc, Daniel Walther, George W. Barlow, Dominique Douay, Alain Dorémieux et Philippe Cousin. Une tentative d'écriture collective unique en son genre en France.

02/1980

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Romans historiques

L'aigle de Dieu. Une vie de Maïmonide

En 1230, le rabbin de Montpellier va officiellement demander aux inquisiteurs dominicains de brûler une oeuvre philosophique jugée hérétique : le Guide des égarés. Son auteur ? Moshé ben Maïmon, dit Maïmonique, médecin, savant, métaphysicien, et surtout le plus grand codificateur et le plus grand penseur du judaïsme. Esprit libre, il n'hésitera pas à examiner le judaïsme à l'aune de la philosophie, contre les dérives sectaires, fanatiques et mystiques, ce dont il sera la victime à titre posthume. Philippe Haddad construit tout une fiction autour de ce personnage et de sa vie, vie d'errance et paradoxalement d'écriture exigeante fondée sur la raison, garde-fou des ferveurs religieuses. En suivant les périples de la famille Maïmon, l'auteur redonne vie à de grands personnages tels Dominique, Averroès ou Saladin, au coeur de ce XIIe siècle si riche et tourmenté. Mais par-delà l'existence de Maïmonide, l'auteur pose la question toujours moderne de la tolérance religieuse. La religion est d'abord l'affaire des hommes avant d'être celle de Dieu. Or les hommes sont des êtres en partage entre le bien et le mal, entre leur vérité et la vérité de l'autre. La sagesse l'emportera-t-elle sur la folie, l'amour sur la haine ? Au nom de Dieu, les hommes construiront-ils une ère de paix ou sont-ils voués aux conflits permanents en son nom ? L'Aigle de Dieu ouvre une question qui n'a pas fini d'interpeller toute notre humanité.

04/2018

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Actualité et médias

Paroles de confinés au temps du Coronavirus

"Les premiers enseignements du confinement serviront pour mettre en oeuvre les utopies du monde d'après. Avec ce recueil de paroles de confinés, tous professionnels du monde de l'art, engagés à poursuivre leur mission, je vous livre une somme d'expériences et de choses vues. Pour anticiper et rebondir. Vite, fort et ensemble. L'art et la culture aident à se tenir debout et invitent les individus et les peuples à s'unir, dépassant ainsi l'urgence des besoins vitaux et le chacun pour soi Pour chaque pays, et tout particulièrement pour la France qui compte tant sur ce plan aux yeux du monde, il est essentiel de préserver le prestige et le rayonnement de ses musées, de fortifier ses artistes, de développer la circulation des oeuvres. Downloader Proust, zoomer sur la Joconde et chater avec des artistes contemporains confinés dans leur atelier, ne sera pas le nouveau standard, sauf à revoir de fond en comble l'économie de la Culture. L'espoir, pour autant, est une nécessité vitale. L'art ne peut pas tout, mais rien n'est possible sans art." François Blanc, Fondateur de Communic'Art. Avec les interviews de Ami Barak, Christian Berst, François Blanc, Pierre Bonnefille, Pierre Cesbron, Stéphanie Chazalon, Stéphane Corréard, @jerrygogosian, Cécile Fakhoury, Marie-Anne Ferry-Fall, François Hébel, Fihr Kettani, Pierre Lemarquis, Alexandre de Metz, Jonas Ramuz, Dominique Roland, Béatrice Salmon, Daniel Templon, Delphine Travers, Cécile Verdier, Christine Marcel et Jeanne Morel. Toutes les sommes dégagées seront intégralement reversées à une association de soutien aux soignants de la AP-HP.

05/2020

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Sociologie

La nutrition dans un monde globalisé. Bilan et perspectives à l'heure des ODD

Une bonne nutrition est un catalyseur essentiel de l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ; réciproquement, progresser vers nombre de ces objectifs permet de s'attaquer aux diverses causes des malnutritions. Mais qu'est-ce qu'une bonne nutrition ? Comment peut-on améliorer les situations nutritionnelles ? Quels sont les défis d'aujourd'hui ? Cet ouvrage retrace l'évolution de la nutrition dans le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à son inscription dans les ODD. Qu'il s'agisse de l'insécurité alimentaire ou des différentes formes de malnutrition, il présente les progrès accomplis à la suite de l'avancement des connaissances, des prises de conscience politiques et de l'amélioration de la gouvernance mondiale dans le domaine, tout en constatant leurs limites actuelles. Dans le cadre de la Décennie d'action des Nations unies pour la nutrition (2016-2025), les auteurs s'interrogent sur les nouveaux défis que posent à la communauté internationale la croissance continue de la population, l'émergence massive de l'obésité ou la nécessité d'inscrire les changements à venir dans la perspective de systèmes alimentaires sains et durables. Yves Martin-Prével et Bernard Maire sont directeurs de recherche en nutrition internationale à l'Institut de recherche pour le développement. Ont contribué à cet ouvrage : Arlène Alpha, France Bégin, Jacques Berger, Sonia Blaney, Nicolas Bricas, Denise Costa Coitinho Delmuè, Hélène Delisle, Marjoleine Dijkhuizen, Benjamin Guesdon, Anne-Dominique Israël, Lina Mahy, Bernard Maire, Yves Martin-Prével, Franck Wieringa. Préface de Stéphane Devaux

07/2018

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Littérature française

Poèmes qui jappent au nez. Haïkoulipismes

Née en Lorraine en 1975, Sophie Cattanéo commence à écrire son journal intime en 1987, qu'elle réduira en miettes en 1997. En 1993 elle entame un journal onirique qu'elle poursuit encore à ce jour. Parallèlement, entre 1993 et 1996 elle écrira, notamment à la gloire de son premier amour, une foule de poèmes au lyrisme débridé. A partir de 2008 elle participe assidûment à différents stages et ateliers d'écriture créative, dans lesquels elle expérimente l'écriture sous contrainte, et se plaît à partager sa passion au sein de groupes, avec entre autres, pour professeurs Martine Colson, Eve Chambrot, Katia Astafieff. Elle s'essaye dix années durant au haïku auprès de Dominique Chipot, et contribuera à un recueil collectif intitulé Le goût des bergamotes aux éditions Pippa en 2017. Depuis 2013, elle contribue à la revue nancéienne "Les Refusés" avec les nouvelles L'Aquarium, Contre-Emploi, le haïbun érotique Graphomania, l'inventaire Fonds de placards, Malotru ! Ma gauche souffreteuse, A bon chat bon rat ou encore Nature forte. En 2020, son texte Graphomania paraît aux éditions artisanales "Sans Marianne" sous forme d'un leporello, tandis que sa micro-nouvelle Rage d'une nuit d'été, répondant à une commande, sera publiée en 2021 aux éditions "La maison d'en face". Depuis 2015, elle participe à des concours de nouvelles et appels à textes, comme le prestigieux Prix de la Nouvelle Erotique dont elle est finaliste en 2021. Son texte Came conjugale paraît parmi les 11 meilleurs textes du concours aux éditions Diable Vauvert.

06/2022

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Revues Poésie

La barque dans l'arbre N° 6, hiver 2022-2023

80 pages d'exception pour ce sixième numéro de La Barque dans l'arbre. Soit, des traductions du russe (Vladimir Soloviov, Daniil Harms), du japonais (ASABUKI Ryôji), de l'espagnol (Argentine & Mexique, Mariano Rolando Andrade et José Carlos Becerra), de l'anglais (américain, Cummings, Pound, Whitman), de l'italien (Franco Buffoni), du polonais (Michal Sobol), et des textes-poèmes français de Dominique Grandmont, Franck Gourdien, Philippe Di Meo, Philippe Blanchon, Jacques Sicard, Nicolas Vatimbella. Certains auteurs, qui apparaissent par endroit en tant que tels, y sont également traducteurs, d'autres connus en tant que traducteurs y apparaissent poètes, tandis que d'autres encore, pour certains poètes, s'y trouvent en tant que traducteurs (Karine Marcelle Arneodo, Emmanuel Laugier, Bruno Grégoire, Lou Raoul...), là où le poète Mariano Rolando Andrade s'est traduit avec la complicité de Christophe Manon... En ce vol qui n'est pas survol, de texte à texte en ce montage, au travers des écritures des sujets trouvent à se dégager et revenir, notamment celui de la guerre et ses souffrances ? . Des pans d'Histoire, notamment politique se révèlent ainsi, tout aussi bien, allemande et italienne, états-unienne ou mexicaine... "L'espèce humaine" autrement dit, sous des aspects qui se peuvent ici ou là ceux de la relation à l'autre saisie dans le questionnement de la distance. Soit encore, jusqu'à la drôlerie de certains textes, l'absolu nécessité de la poésie à travers le temps et l'espace, l'un et l'autrefouillés par des écritures.

01/2023

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Espionnage

Espionnes. Histoires d'agents secrètes de la DGSE, de la CIA, du MI5, du KGB, du Mossad et de la Stasi

Quand on parle des femmes agents secrets, les noms de Mata Hari ou de Christine Keeler viennent à l'esprit. Pourtant ces dernières n'ont pas été de vraies espionnes : elles ont seulement servi d'appât sexuel dans de grandes affaires d'espionnage. La réalité des "agents secrètes" est tout autre. Dominique Prieur de la DGSE, Stella Rimington, la chef du MI5 britannique, ou Marita Lorenz, l'espionne de Fidel Castro, ont toutes mené des carrières plus discrètes, mais aussi plus passionnantes. Durant des années, Wilhelm Dietl, l'un des experts allemands du renseignement, a rencontré d'anciennes espionnes, parfois encore actives, et leur a demandé de raconter leur vie. Ces différents témoignages convergent sur un point : que ce soit par instinct, par ruse ou par connaissance du terrain, les nouvelles Jane Bond remportent souvent plus de succès que leurs collègues masculins. L'auteur nous ouvre les portes du monde caché de ces femmes travaillant au sein de la DGSE, de la CIA, du MI5, du KGB, du Mossad ou de la Stasi. Il nous révèle leurs discrètes victoires mais aussi leurs échecs, leurs histoires d'amour teintées d'amertume et les odieuses trahisons dont elles sont parfois victimes. Le voile de mystère qui flottait sur ces mythes féminins est désormais levé. Journaliste réputé, Wilhelm Dietl a travaillé dans les plus grands hebdomadaires allemands : Stern, Der Spiegel et Focus. Il a aussi occupé des fonctions importantes au sein de l'Institut d'Essen pour la recherche sur le terrorisme et la politique sécuritaire.

02/2023

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Littérature française

Petit camp suivi de Crucifiction

" Au seuil de ce livre si surprenant, si inouï, si jamais vu, si jamais lu, je devrais, pour rendre un peu de ma surprise et de ma jubilation, écrire à l'envers ou en lettres de sang et d'un mètre de haut, ou encore y aller d'un croquis à sa manière, énigmatique et dérisoire dans sa cavalière simplicité. Voici la description d'une " communauté " appelée à former, en rase campagne, une " Nouvelle Leipzig ". Mais qui sont ces Garagistes et cet Obsédé qui la fondent ? Quels sont ces épouses, ces espions aux masques de corbeau, ces gardiens, ces naïades, ces anges, ces cafards, ces " abeilles en short ", qui les entourent ? Quels sont cette bibliothèque végétale, ces clepsydres, ces baraquements ? Quelle est la raison d'être de tout cela ? Avec la logique implacable et tranquille du rêve et un doigt de sinistre esprit bureaucratique genre SS à Auschwitz, voici le monde vu dans un prisme ou un miroir anamorphique, la tête en bas, par le petit bout d'une lorgnette ou le gros bout d'un télescope ou le cul d'une (petite) bouteille : le cauchemar est en effet ici souvent miniaturisé. L'impression la plus forte, dans ce grand texte, reste qu'il semble surgi de nulle part, comme un formidable OVNI littéraire. " Dominique Noguez (extraits de la préface). Pour mieux connaître les œuvres de Pierre Mérot précédant le succès de Mammifères (Flammarion, 2003), voici réédités Crucifiction (1991), et Petit camp (2001). Mérot n'a pas attendu ses quarante ans pour atteindre des sommets littéraires.

05/2004

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Science-fiction

Protectorats

"Rappelez-moi comment vous êtes morte ? - A quel moment ? - La dernière fois". Irem avait l'impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu'un d'autre. Elle n'avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l'Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n'étaient pas les siennes et poussa un soupir... Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l'étranger pendant deux décennies - en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Vietnam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l'Institute for International Science and Technology Policy de l'université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial', The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente - de Jeff VanderMeer à David Mitchell - et vient de remporter le prix Locus. Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l'exigence coutumière de la collection "Quarante-Deux" , est l'acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d'un auteur de science-fiction contemporain essentiel. ­­­ Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel Traduit de l'américain par Henry-Luc Planchat Illustration de couverture par Manchu Conception graphique par Philippe Gady

09/2023

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Littérature française

Romans N° 1 : Romans. Chagrin d'amour. Le Premier qui dort réveille l'autr, La Cause des peuples

"J'ai mis le meilleur de moi-même dans ces trois livres, toute ma passion, mon imagination et ma force de vérité. Je les publie dans l'ordre chronologique. La Cause des peuples, 1972, est un récit biographique ; Chagrin d'amour, 1974, et Le premier qui dort réveille l'autre, 1977, sont des fictions". J. -E. H. Ecrivain, polémiste, grand journaliste, éditeur, adoré par les uns, haï par les autres, Jean-Edern Hallier, d'origine bretonne, fonda successivement la revue Tel Quel avec Philippe Sollers, Les Cahiers de lHerne avec Dominique de Roux et, en 1974, les Editions Hallier. L'un des grands animateurs de Mai 68, il dirigea le journal L'Idiot international. Prodigieux animateur de la vie culturelle et politique française depuis dix ans, il fut le premier notamment à lancer les radios pirates, les combats pour les droits de l'homme ou l'anti-édition, avant de ranimer, girondin comme put lêtre Lamartine, le régionalisme aux dernières élections européennes. Ses interventions ne se comptent plus, dont la dernière dénonçant la sous-culture journalistique, touchant au vif de la destruction par les médias de la littérature française. "Jean-Edern Hallier est de la race des grands écrivains, au talent vaste et fort". François Mitterrand "Une prose aux ressources inépuisables". Pierre Klossowsky "Un maître d'écriture". Jean Daniel "Ce maître de notre jeunesse". J. -P. Chevènement "En son noir romantisme, Jean-Edern Hallier est d'emblée le meilleur écrivain de sa génération". Jean dOrmesson "L'éternel enfantin est la source de son génie". Louis Pauwels

05/1982

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Sociologie

Penser les médiacultures. Nouvelles pratiques et nouvelles approches de la représentation du monde

Les médias d'un côté, la Culture de l'autre. Ce grand partage n'a qu'un siècle mais il pèse sur les représentations des médias, interdisant d'en évoquer la valeur esthétique, imposant de faire rimer populaire avec vulgaire. Ce clivage imposé est pourtant débordé depuis longtemps par de multiples objets hybrides : culture de masse, pop culture, pop art, subcultures, contre-cultures, cultures fan, cyber-culture, publics et contre-publics... C'est pourquoi nous parlons de médiacultures, points d'intersection des pratiques de construction du sens, pour décloisonner études médias, de la culture et des représentations. Il est ici question de conflits de définition dans la sphère publique, de différenciation des pratiques culturelles, de la place de l'esthétique dans les vies contemporaines. Ce livre manifeste a pour ambition d'être lu à deux niveaux : comme un bilan des approches qui ont profondément renouvelé depuis trente ans le regard sur les médias (cultural studies, sphère publique, interactionnisme, queer studies...), et comme un essai à plusieurs voix (avec Dominique Pasquier, Laurence Allard, Hervé Glevarec) sur les frontières théoriques et méthodologiques à franchir au cours des prochaines Réédition d'un ouvrage fondamental : la France est l'un des rares pays ne pas avoir vu déferler une vague de recherche "Cultural Studies" pourtant indispensable à la compréhension des mondes contemporains. Les théories dénonciatrices ont largement découragé l'éclosion de recherches sur ce qui ne mérite pas un tel dédain élitiste : les nouvelles cultures médias. Pour saisir ces dernières, il est nécessaire d'opérer un tournant théorique symbolisé par l'usage de l'expression "médiacultures".

06/2020

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 9, février 2019

Mon Lapin Quotidien numéro 9 se consacrera exclusivement à : LA COMMODE. C'est à dire à LA COMMODE sur laquelle on trouve mon cul... . Ou pas. MLQ n'oublie JAMAIS de se dire "ou pas" dès qu'il a une idée. MLQ n'est pas le journal des lecteurs qui savent à quoi s'attendre. MLQ est le journal qui n'attend pas de savoir. MLQ est le journal d'une expérience en cours. MLQ est une entreprise qui vise à rendre visible l'imprévisible. MLQ ne tient que les promesses (mais alors : toutes les promesses) qu'il ne fait pas. MLQ réalise soudain que toute tentative de définition est vaine, incomplète, insatisfaisante. MLQ promet désormais de ne plus parler de lui-même qu'au, et seulement au : temps passé... . Ou pas. Ceux que l'on peut quand même espérer trouver dans ce miracle d'équilibre, mille fois tenté et enfin réalisé, entre le monde des mots et celui des images : David B. , Pacôme Thiellement, Denis Robert, Dominique Lestel, Lewis Trondheim, Joko, Corinne Taunay, Phileas Pym, Jean-Yves Duhoo, Vincent Pianina, Rocco, Florence Dupré la Tour, Hervé Le Tellier, Etienne Lécroart, Rudy Spiessert, Charles Berberian, Thomas Baumgartner, François Ayroles, Agnès de Cayeux, Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Killoffer, Vincent Vanoli, Denis Bourdaud, Edmond Baudoin, Eric Chevillard, Jochen Gerner, Fabio Viscogliosi, Morvandiau, Alex Baladi, Aurélie William Levaux, Christophe Levaux, Thierry Longé... et puis, et puis... 90 auteurs dans notre numéro 7. Peut-on en faire le tour ? Le doit-on ? Quelqu'un dit-il mieux ? A ces questions, une seule réponse : "NON ! "

02/2019

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Droit

Le génocide en droit à l'épreuve du génocide de l'émotion. Cas de la République du Congo

" Puisqu'il faut témoigner sur le génocide, parler de notre histoire, et puisque nous avons tous vécu les mêmes faits, parlons-en donc sans tabous. Parlons-en dans nos langues communes, sans interprètes ni traducteurs. Témoignons de ce qui s'est passé réellement dans notre pays, au sein de notre peuple. [...] Seulement, que celui qui s'engage à témoigner ne rapporte que ce qu'il sait, ce qu'il a vécu, ce qu'il a vu ou entendu. Surtout, íl lui faut respecter cette directive du professeur Théophile Obenga : " Celui qui doit témoigner de l'histoire doit justifier de la compétence, de l'autorité et de la légitimité. " C'est en ces termes qu'en décidant de répondre à Nsaku Kimbembe et à Dominique Kounkou sur le Génocide des Lani, A. C. Makosso invite ses compatriotes à dépassionner le débat, à enrichir le témoignage de l'histoire et à s'abstenir de la symétrie, de la contamination et de " l'idéologie de la haine ". Prenant à son compte ce propos d'Albert Camus : " Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde ", A. C. Makosso pense que les intellectuels doivent s'interdire de galvauder la notion de génocide, par respect pour ceux qui, dans l'histoire, ont été victimes de ce crime sans nom, que Winston Churchill n'avait pas pu qualifier, interpellant ainsi la conscience de Raphaël Lemkin, obligé de réfléchir longuement pour trouver le mot que l'on veut tourner en dérision, de nos jours, à l'effet d'instrumentaliser l'émotion des populations à des fins inavouées.

02/2019

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Littérature étrangère

Le peintre et la voyageuse

Rêvé, fantasmé ou imaginé, l'Orient interroge les mœurs européennes, et le harem centralise l'ensemble de ces divagations. Peuplés d'odalisques lascivement alanguies, les harems sont représentés par les artistes comme des lieux de permissions et de perdition, à l'instar de L'Odalisque à l'esclave de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans Le Peintre et la voyageuse, Ingres, tourmenté et angoissé, fuit Paris et s'isole à la campagne. Il retrouve la confiance et l'envie de créer grâce à la compagnie de Lady Montaigu, voyageuse indépendante et libérée, célèbre dans toute l'Europe pour ses carnets d'Orient. Mais Le Peintre et la voyageuse n'est pas le roman d'une histoire d'amour traditionnelle et conventionnelle entre la voyageuse et le peintre, qui ont vécu à un siècle d'écart l'un de l'autre. Si l'amour, l'amitié et les confidences jalonnent leur relation, la rencontre imaginaire entre ces deux personnages charismatiques se caractérise par des échanges passionnées et passionnants. Dans leurs joutes verbales, ce sont deux façons de considérer l'ordre du monde, l'Orient et la place de la femme dans la société qui s'opposent. Des alcôves de l'opéra à la présentation du tableau Le bain turc au Tout-Paris, Patricia Almarcegui nous transporte dans une valse des vanités où tournoient Arthur Rimbaud, Monsieur Bertin, Théophile Gautier et Eugène Delacroix. En maître de l'uchronie, Patricia Almarcegui compose un roman brillant et savoureux sur la création et la place de l'art dans la société.

09/2016

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Actualité politique France

On aura tout essayé... (TP)

Ingouvernable, la France ? Irréconciliables, les Français ? Comment la patrie conquérante et triomphante des Trente Glorieuses peut-elle, soixante ans plus tard, se retrouver dans une telle situation de blocages, d'inquiétudes et de colères ? Neuf Français sur dix trouvent que notre pays est divisé socialement, politiquement, sur les plans culturel et religieux, selon le sondage sur le climat social et la gouvernance spécialement réalisé pour ce nouvel essai, qui explore les ultimes pistes permettant de nous sortir de l'impasse. Quelles stratégies adopter face à une société rétive à tout changement, figée par un Etat trop lourd et une administration pléthorique, écrasée par la crise sociale, tétanisée par un absurdistan démocratique que tout le monde dénonce, mais que personne ne parvient à réparer ? Chloé Morin, dans un travail méthodique d'investigation, ouvre le débat avec une trentaine de responsables de la vie politique, du monde économique et des médias : Edouard Philippe, Laurent Berger, Valérie Pécresse, François Ruffin, Jean-Dominique Senard, Anne Sinclair, Philippe Martinez et... Marine Le Pen. Et cette perspective : les Français, désabusés, vont-ils finir par porter au pouvoir la seule option politique qu'ils n'ont pas encore essayée ? Chloé Morin est politologue, spécialiste de l'analyse de l'opinion et de la communication publique. Ancienne conseillère du Premier ministre (2012-2016), experte associée à la Fondation Jean-Jaurès, elle a cofondé Societing, dont elle est directrice générale. Elle a notamment écrit Les Inamovibles de la République (L'Aube, 2020) et On a les Politiques qu'on mérite (Fayard, 2022), qui ont eu un grand retentissement.

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Surréalisme

(In)actualité du surréalisme (1940-2020)

Le surréalisme a longtemps été amputé d'une partie de son histoire. Les littéraires, les historiens de l'art ont négligé les vingt-cinq années allant de la Libération à l'autodissolution du mouvement, en octobre 1969, et n'ont guère regardé au-delà. On peut s'en étonner tant les années jetées au rebut témoignent d'une ardente vigilance poétique, politique et artistique. Le surréalisme se confronte alors aux flux et reflux d'une Histoire excédant les frontières nationales pour devenir mondiale (décolonisation, tiers-mondisme, antistalinisme, révolution cubaine, anti-impérialisme américain, consumérisme, idéologie des Trente Glorieuses, révoltes populaires). Couvrant sept décennies, ce livre restitue l'âpreté des débats et le courage des engagements auquel le surréalisme a été mêlé ; il examine les interpellations dont il a été la cible, les récits dont il a été l'objet : par les existentialistes, les surréalistes dissidents, les communistes, les lettristes, les situationnistes, les telqueliens... jusqu'aux diatribes d'un Jean Clair pamphlétaire qui en imagine rétrospectivement la barbarie, en un temps - les années 2000 - où des expositions à Londres, New York ou Paris, célèbrent un mouvement patrimonialisé et où les universités nord-américaines parlent de "surréalisme total" dans un monde globalisé. Edité par Olivier Penot-Lacassagne. Textes de Frédéric Alix, Marie-Paule Berranger, Christophe Bident, Julien Blaine, Jacqueline Chenieux-Gendron, Kate Conley, Fabien Danesi, Hugo Daniel, Michel Deguy, Juliette Drigny, Dominique Drouet-Biot, Jérôme Duwa, Fabrice Flahutez, Anne Foucault, Emilie Frémond, Louis Janover, Alain Joubert, Jeanyves Guérin, Audrey Lasserre, Anaïs Mauuarin, Léa Nicolas, Olivier Penot-Lacassagne, Effie Rentzou, Anna Trespeuch-Berthelot.

10/2022

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Actualité et médias

Paris Marrakech

Marrakech, le XXIe arrondissement de Paris ? Ou "Le Paris du Sahara", comme le disait Churchill qui venait poser son chevalet de peintre amateur dans les jardins de la Mamounia, le plus célèbre des hôtels de luxe du Maroc. C'est toujours vrai. De Nicolas Sarkozy à Dominique Strauss-Kahn, de Bernard Henri-Lévy à Jean-René Fourtou, le président du conseil de surveillance de Vivendi, les hommes politiques, de droite comme de gauche, les intellectuels de tous bords, les patrons du CAC 40, sans parler des vedettes du showbiz, se retrouvent à Marrakech. Ils y sont chez eux. Et c'est là, dans un riad de la médina, au bord de la piscine d'un palace, ou dans une villa au coeur de la palmeraie, que se nouent des pactes politiques et des alliances industrielles. En arrière-plan se dessine aussi une Marrakech qui, sur fond de misère, offre des plaisirs sexuels interdits en Europe. L'attentat du café l'Argana qui, au printemps 2011, a coûté la vie de 17 personnes, dont 8 Français, a déjà fait vaciller l'engouement des Français pour Marrakech. L'entrée en force des islamistes au gouvernement va-t-elle définitivement détourner les touristes du royaume ? Et l'éventuelle arrivée en France de la gauche au pouvoir sonnera-t-elle le glas des relations franco- marocaines ? Impunité des puissants, bienveillance douteuse et magouilles : dans une enquête fouillée, menée sur place et côté français, les auteurs dévoilent les relations extravagantes et quasi incestueuses qui unissent la France et le Maroc.

01/2012

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Sciences politiques

Les plastiqueurs. Une histoire secrète de l'extrême droite violente

Le 21 mai 2013, Dominique Venner, figure de l'extrême droite nationaliste et violente, se suicide dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Celui qui fut un adepte du plastic lors de la guerre d'Algérie et le précurseur de la théorie du "grand remplacement" espérait par son geste réveiller les consciences face aux "périls" migratoire et identitaire. Durant des années. Venner fut le héraut de cette droite activiste qui s'adonna à l'action violente et au terrorisme en bénéficiant bien souvent de la clémence des plus hautes sphères de l'Etat. C'est l'histoire de cette "droite délinquante" que retrace Frédéric Charpier dans cette enquête qui s'appuie sur une importante masse d'archives, le plus souvent inédites. Des bombes de l'OAS aux coups de poing des skins néonazis, de l'assassinat de Pierre Goldman à la mort de Clément Méric, on suit une nébuleuse où se côtoient, pendant des décennies, anciens de la Waffen-SS et de la collaboration, braqueurs, mercenaires, chefs d'entreprise, policiers, hommes politiques ou encore agents du renseignement, tous excellant dans l'assassinat, le hold-up ou le plasticage. Et aujourd'hui ? Cette histoire n'est pas terminée, affirme l'auteur. On sait peu que la montée de l'extrême droite violente en France et en Europe suscite l'inquiétude des autorités. Alors que les groupes et les réseaux islamophobes se multiplient, certains seraient prêts à prendre les armes. De quoi alimenter la crainte de voir ressurgir les plastiqueurs.

08/2018

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Pascal

Pascal ou le défaut de la méthode. Lecture des Pensées selon leur ordre

A l'occasion des 400 ans de la naissance de Blaise Pascal, une nouvelle édition augmentée de cette lecture déjà devenue un classique. Avec une préface de Dominique Descotes, directeur du Centre International Blaise Pascal. Redoutable dialecticien, Pascal reste conscient de la faiblesse de tout argument, de l'insignifiance des énoncés, de la stérilité des méthodes. Il ne prétend pas, dans ses Pensées avoir rien dit d'inouï, mais avoir mieux placé la balle dont tout le monde joue, avoir inventé une disposition nouvelle. Il importe donc de s'interroger sur cette disposition, c'est-à-dire de considérer enfin comme essentielle l'étrange répartition en liasses que restituent aujourd'hui les éditions des Pensées. L'ordre de Pascal est à la fois une rhétorique singulière et un rapport original à la vérité. Mais l'examen doit être inductif et méticuleux. Quelle logique exacte préside à la répartition des pensées entre une liasse " vanité " et une liasse " misère " ? Comment la raison des effets marque-t-elle la grandeur de l'homme ? Pourquoi Pascal a-t-il disséminé les fragments traitant du divertissement, au lieu de les réunir dans le dossier qui semble consacré à la question ? Quelle espèce de transition désigne-t-il sous le titre " Transition de la connaissance de l'homme à Dieu " ? Telles sont les questions, et d'autres similaires, proposées à la réflexion dans ce volume. Le commentaire d'une pensée ne devrait plus s'envisager en dehors de sa situation dans le singulier dispositif que forment les liasses.

03/2023

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Art contemporain

Toni Grand. Morceaux d'une chose possible

Né en 1935 et décédé en 2005, Toni Grand est un acteur majeur de la sculpture contemporaine française. Compagnon de route du mouvement Supports/Surfaces après être passé par l'école des beaux-arts de Montpellier, il reçoit une formation à Paris, dans l'atelier de la sculptrice Marta Pan. Son travail est rapidement distingué par le Prix de la Biennale de Paris en 1967 et quelques années plus tard, en 1982, il représente la France avec Simon Hantaï à la Biennale de Venise, sous la direction de Dominique Bozo. Toni Grand a par la suite connu plusieurs expositions personnelles d'envergure en France - au Centre Pompidou en 1986, au Musée d'art contemporain de Lyon en 1989, au Musée Rodin en 1990, aux Galeries nationales du Jeu de Paume en 1994 - ainsi qu'à l'étranger (Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig à Vienne, Städtische Museen à Coblence en Allemagne, ou encore au Camden Arts Center à Londres et à la Renaissance Society à Chicago). La dernière importante manifestation en date qui lui fut consacrée, "Toni Grand, nature et artefact" , s'est tenue en 2013 au MAMCO à Genève. L'exposition "Toni Grand. Morceaux d'une chose possible" , organisée par le musée Fabre, entend souligner la remarquable singularité, la force, l'actualité et l'influence de cet oeuvre qui a marqué toute une génération de sculpteurs en Europe, de Richard Baquié à Richard Deacon ou Katinka Bock. L'exposition présentera près d'une soixantaine d'oeuvres représentatives des différentes époques et techniques de création de Toni Grand, issues de collections publiques et privées.

02/2024

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Monographies

ANGOULÊME FAIT SON CINÉMA

A l'occasion de la 15e Edition du Festival du Film Francophone, allons faire un tour du côté... d'Angoulême et révéler un peu de ses coulisses : Atmosphère, Atmosphère ! La Cité est depuis plusieurs années, le lit de nombreux tournages et de l'image sous toutes ses formes ; du film d'animation à l'image dessinée, c'est tout un "pôle dédié" qui s'est installé, une sorte de port d'attache du grand écran. 2022 voit les 15 ans du Festival du Film Francophone d'Angoulême, cher à Marie-France Brière et Dominique Besne - hard, deux amoureux frénétiques de l'image et du son, créateurs depuis 2008 de ce rendez-vous cinématographique qui réunit la grande famille du 7e art à Angoulême. Chaque année de nombreuses oeuvres y sont présentées, accompagnées de toutes celles et ceux qui font le cinéma d'aujourd'hui : acteur·rice·s, réalisateur. rice. s, producteur. rice. s... Une atmosphère bon enfant, conviviale et chaleureuse, flotte ainsi sur la ville. Ca "fleure bon" , les jolies rencontres, la passion partagée avec un autre grand "acteur" : le public. Angoulême... fait son Cinéma, c'est retrouver une mémoire, une émotion, une sensation à travers les photos et le regard porté en noir et blanc par le photographe. Véritable témoin "transmetteur" d'un moment de travail, d'abandon, de fragilité... L'essentiel des photos est issu de l'oeil de Christophe Brachet, photographe depuis 2010 du festival, mais aussi de ceux, qui comme lui captent avec talent et poésie, ces instants privilégiés.

06/2022

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Architecture

L'architecture d'aujourd'hui Hors-série N° 38, juillet 2022 : La Poste immobilier, maître d'ouvrage

En France, La Poste Immobilier est connue comme étant, depuis 2005, l'opérateur immobilier du groupe La Poste. Propriétaire et gestionnaire d'un parc de 6 millions de mètres carrés, La Poste Immobilier est, par son ampleur comme par son histoire, un acteur de premier plan dans le développement du territoire hexagonal. En effet, La Poste Immobilier ne gère pas uniquement des bureaux de poste : son patrimoine compte bien sûr des architectures remarquables (dont la réhabilitation de La Poste Centrale du Louvre à Paris, par Dominique Perrault, livrée fin 2021) mais aussi des plateformes logistiques, des bureaux, des bâtiments industriels, sans oublier les transformations d'immeubles en logements ou encore en résidences services seniors (RSS). Ancrée dans l'histoire française, La Poste Immobilier parie donc sur l'avenir en mettant notamment en corrélation la transformation d'une partie de son parc partiellement vide et le vieillissement de la population française. Ainsi, l'opérateur est l'un des rares à faire oeuvre dans le sens le plus noble du métier de Maître d'Ouvrage, conférant à l'architecture tout le sens que lui attribuait la loi du 3 janvier 1977 - "la création architecturale, la qualité des constructions, leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant, le respect des paysages naturels ou urbains ainsi que du patrimoine sont d'intérêt public. Les autorités habilitées à délivrer le permis de construire ainsi que les autorisations de lotir s'assurent, au cours de l'instruction des demandes, du respect de cet intérêt". La Poste Immobilier, ou l'art de l'intérêt public.

06/2022

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Actualité médiatique France

Corruption et fraude dans la crise COVID depuis 2020

Un tableau critique, depuis le prisme d'experts, de la gestion de la crise COVID Les décisions politiques imposées aux populations pendant la crise COVID ont été sans précédent dans l'histoire, tant dans leur violence, que dans leur motif et leur amplitude. Dans cet ouvrage, vous trouverez un tableau critique, depuis le prisme d'experts, qui fait figure de témoignage historique et de recadrage scientifique. Il s'agit d'un panorama depuis mars 2020 jusqu'à septembre 2022 démontrant que, lorsque les sciences dites " dures " s'allient aux sciences humaines, pour donner au public une vision d'ensemble, précise, nuancée et pluridisciplinaire, elles honorent la " science avec conscience " dont nous avons tant manqué dans cette crise politique. L'ensemble de ce tableau incite à la réflexion sur le rôle de la corruption dans le déferlement totalitaire : la fraude permet de soumettre les masses, et d'obtenir leur consentement par manipulation et extorsion. Il est donc essentiel d'y voir clair. C'est tout l'enjeu de cet ouvrage, qui cherche à vous donner les outils d'un discernement plus aiguisé. Avec les contributions de : Maître Virginie de Araujo-Recchia, avocate, sur la corruption juridique ; Ariane Bilheran, sur la corruption philosophique et psychologique ; Slobodan Despot, rédacteur en chef de L'Antipresse et Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS, sur la corruption des médias de masse ; Pierre Chaillot, chercheur, auteur de la chaîne Décoder l'éco, sur la corruption des chiffres et de leurs interprétations ; Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, sur la corruption systémique et endémique des systèmes de santé.

06/2024

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Informatique

Systèmes temps réel embarqués. Spécification, conception, implémentation et validation temporelle, 2e édition

Auteurs : Francis Cottet, Emmanuel Grolleau, Sébastien Gérard, Jérôme Hugues, Yassine, Ouhammou, Sara Tucci-Piergiovanni. Cet ouvrage de référence sur les systèmes temps réel permet de : Connaître et mettre en oeuvre les méthodes de spécification et de conception ; Définir et paramétrer l'environnement d'exécution des systèmes ; Réaliser une implantation multitâche basée sur un noyau temps réel ; Développer l'application en C, Ada ou Labview. Cette deuxième édition a été mise à jour en introduisant l'utilisation de SysML (System Modeling Language) pour la spécification fonctionnelle et du langage AADL (Architecture Analysis and Design Language) qui permet de passer des spécifications fonctionnelles aux architectures matérielles et logicielles. Points forts : Une méthodologie opérationnelle de développement de systèmes temps réels embarqués critiques passant à l'échelle ; Des exemples tirés de l'industrie ; Une présentation de SysML et des IBD ; Une mise en oeuvre du langage AADL (Architecture analysis ans ddesign language).

11/2014