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Léon Gurtner

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Histoire internationale

DRAGON DE FEU, DRAGON DE PAPIER. L'Asie a-t-elle un avenir ?

L'Asie est en crise et, à travers elle, l'ensemble du système mondial. En hésitant à intervenir, les grands pays occidentaux sont en partie responsables d'une récession qui s'aggrave. Comme si l'Asie restait tout aussi indéchiffrable qu'aux temps anciens. Comment interpréter des facteurs aussi divers que l'extraordinaire paralysie de la vie politique japonaise et l'implosion économique du pays depuis 1991, l'enchevêtrement des consortiums coréens et d'un système social hérité du passé ? Que déduire des débordements du Dr Mahathir en Malaisie et de la difficile succession de Suharto en Indonésie ? Comment tenir compte des hésitations de la Chine, portée vers l'Occident par son économie, mais retenue par des dirigeants attachés à leur pouvoir autant que par la conscience historique de la primauté des rapports de force dans la vie internationale ? Peu nombreux sont les spécialistes qui, comme François Godement, se risquent à analyser les perturbations actuelles non comme un simple krach financier, une crise de confiance, mais comme un véritable bouleversement de société. Celui d'un équilibre déjà précaire entre les exigences de la modernité et un système politique et social resté traditionnel. Ce livre est une leçon provocatrice mais lucide à l'intention de ceux qui pensent que l'Asie n'a plus d'avenir hors du modèle occidental.

10/1998

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Critique littéraire

Rhétorique et poétique de Macrobe dans les Saturnales

Si l'oeuvre de Macrobe a été reçue comme une source susceptible d'éclairer telle ou telle question d'érudition, et avant tout de religion romaine, on déplore l'absence d'études mettant aussi en lumière les aspects littéraires et rhétoriques des Saturnales (vers 430 après J.-C.), banquet très stylisé pour l'écriture duquel Macrobe élabore un projet innovant. A l'origine de ce silence, la Quellenforschung a ouvertement négligé le souci d'une composition qui se lance le défi de ramener la multiplicité éparse des contenus de savoir à l'unité organique d'un tout construit. Grâce à l'appareil de lectures mis en place du fait de la présence de douze orateurs spécialisés, Macrobe élabore une encyclopédie vivante des temps anciens. Les modalités dans le cadre desquelles chacun prend la parole, l'orchestre et la passe finalement à son voisin, pour que lui aussi apporte son écot à la communauté du savoir qui se dessine, nous renseignent sur la conception du discours que l'oeuvre accrédite et qui constitue, à l'évidence, une progression réelle dans la définition du sermo doctus.Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé de lettres classiques, Benjamin Goldlust est maître de conférences à l'Université Lyon 3 – Jean Moulin. Ses travaux de recherche concernent principalement la littérature latine de l'Antiquité tardive.

01/2000

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Littérature étrangère

Peter Pan dans les jardins de Kensington

Insaisissable comme l'esprit de l'enfance, le mythe de Peter Pan est immortel ; pourtant, personne ne sait vraiment qui est cet enfant échoué sur les rivages de la Serpentine... Ce conte vous révélera quelques-uns des secrets de celui qui est le reflet de votre propre enfance perdue... La leçon de James Matthew Barrie est ici, plus que jamais. implacable : renoncer à l'enfance est terrible : renoncer à grandir est terrible. La tragédie de Peter l'an réside dans ce dilemme ; mais, en vérité, à la lecture de ce conte, le lecteur comprendra que cet enfant des limbes ne peut choisir : il est condamné à ne jamais grandir, car il n'est pas un véritable petit garçon : il est semblable à l'une de ces fleurs séchées qui tombe soudain des pages d'un livre longtemps oublié. Il est l'enfant d'un rêve - le nôtre - qui, jamais, ne peut être contemplé en plein jour. Seul Arthur Rackham, l'un des plus grands illustrateurs anglais de tous les temps, pouvait suggérer l'impossible. donner vie à ce prodige - la naissance de Peter Pan - et nous délivrer de cet aveuglement si bien décrit par Novalis : "II ne tient qu'à la faiblesse de nos organes et de notre contact avec nous-mêmes que nous ne nous découvrions dans un monde de fées." Fuyez... et aimez ce songe !

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Critique littéraire

De la vie dans son art, de l'art dans sa vie... Lettres

Ninaa Vidrovitch est peintre. Anny Duperey, comédienne et écrivain. C'est en 1993, à un tournant de leur existence, que s'établit entre elles une correspondance qui dure encore. Elles s'y livrent telles qu'elles sont, avec une honnêteté et un naturel qui les rendent immédiatement proches du lecteur. Leurs vies et les valeurs qui les soutiennent sont présentes à chaque ligne. On partage avec elles les récits et les réflexions sur leur art, la façon dont elles le pratiquent et dont elles cherchent à l'approfondir. Elles se jugent sans complaisance et observent, parfois avec admiration, souvent avec férocité, toujours avec drôlerie, les gens du métier. Dans leur quotidien, les plantes, les fleurs, les animaux tiennent une grande place. Il y a aussi, bien sûr, les enfants, la famille et les hommes. Tous les couples devraient lire ces lettres pour découvrir, à travers les expériences de Nina et d'Anny, et la franchise avec laquelle elles en parlent, l'aventure qu'est la vie à deux, ses merveilles, ses pièges, ses difficultés. Il est beau, bon et réconfortant d'être témoin du courage, de l'humilité, de l'intelligence, de l'humour, de l'exigence que les deux amies déploient pour rester elles-mêmes, entières, comme femmes et comme artistes. Les lire, c'est prendre une leçon de vie.

10/2008

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Littérature française

Les Bonnes leçons

Notre connaissance du passé se fonde sur les sources qui nous ont été transmises, mais cette transmission, surtout lorsqu'il s'agit de textes de l'Antiquité gréco-romaine, ne s'est pas faite sans erreurs de copie, apparemment mineures, mais qui peuvent engendrer d'énormes contresens historiques. Dans ce recueil d'essais, Jérôme Carcopino débusque certaines de ces erreurs, imperturbablement répétées des siècles durant : il montre par l'exemple comment, en corrigeant une seule lettre ou une seule syllabe dans un manuscrit ancien, un pan entier de l'histoire romaine ou grecque, jusqu'alors obscur, s'éclaire soudain : de la bonne leçon, ici expliquée et prouvée, jaillit une nouvelle vision de l'Histoire. Ainsi le lecteur découvrira-t-il, entre autres surprises, que le dieu Moloch, célébré dans Salammbô de Flaubert, était inconnu des Carthaginois et ne doit son existence qu'à la mauvaise lecture d'une inscription... Cet ouvrage est aussi une initiation, vive et souvent drôle, aux mystères de la critique verbale, discipline qui se révèle ici être aussi captivante que la résolution d'un problème de mots croisés. Jérôme Carcopino (1881-1970) est universellement reconnu comme l'un des plus grands historiens de ce siècle. Les bonnes leçons est le premier volume d'une série de rééditions de ses oeuvres les plus importantes.

10/1990

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Matières enseignées

Enseigner l'EMC à l'école

Un ouvrage clair et concis pour comprendre les enjeux de l'enseignement moral et civique qui participe à la formation du citoyen de demain. Construire le citoyen... Voilà la grande affaire de l'école. Et l'idée n'est pas neuve. Elle naît très tôt, en France, dans l'atmosphère de la révolution pour se poursuivre tout au long du XIXe et du XXe siècle. Hérité de la leçon de morale, cet enseignement a pu être contesté, mais il a désormais été profondément renouvelé pour intégrer les programmes officiels. Il apparait aussi comme une réponse aux nombreux défis et évènements tragiques que la société française contemporaine doit affronter. Comme le montre cette première synthèse sur le sujet, cet enseignement a aussi une histoire. Il est traversé par des visions antagonistes. L'une vise à transmettre les principes et les valeurs par une pédagogie descendante, avec restauration de l'autorité et des sanctions. L'autre s'inspire des pédagogies nouvelles, davantage attentives à la manière de faire partager les valeurs et les principes. L'auteur s'attache à décrypter cette histoire, ainsi que les grandes thématiques liées aux apprentissages notionnels : les valeurs et principes de la République, la laïcité, la solidarité, la responsabilité individuelle et collective. Au-delà, il montre comment les enseignants peuvent s'approprier l'EMC pour favoriser l'engagement des élèves dans une citoyenneté pleine et entière.

10/2023

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Architecture régionale

Monumental Semestriel 1, juin 2022 : Chantiers/Actualités. Patrimoines de Corse

La revue Monumental consacre pour la première fois un dossier à la Corse et à son actualité patrimoniale, couvrant tous les champs, de l'archéologie à la création architecturale. Le dossier scientifique et technique fait le point en matière de recherche concernant les techniques de restauration et de conservation préventive des vitraux. Dossier : La Corse Dossier scientifique et technique : Le Vitrail / conservation préventive, méthodes de restauration, état de la recherche La revue consacre pour la première fois un dossier à la Corse et à son actualité patrimoniale, couvrant tous les champs, de l'archéologie à la création architecturale. Seront mises en exergue les spécificités du patrimoine mégalithique, fortifié, funéraire, industriel, ferroviaire, mobilier - témoins de la forte identité corse - mais aussi les orgues et les peintures murales. Musées et sites font également l'objet de projets conduits dans le cadre des missions de la Collectivité territoriale. Par ailleurs, ce numéro rend également compte de récentes et spectaculaires restaurations, telles que celles menées à la Bibliothèque nationale de France, au phare de Cordouan, à la primatiale Saint-Jean à Lyon, à l'abbaye de Fontevraud, ou encore de la redécouverte des décors de la chancellerie d'Orléans, récemment remontés aux Archives nationales. Le dossier scientifique et technique fait le point en matière de recherche concernant les techniques de restauration et de conservation préventive des vitraux.

07/2022

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Policiers

Justice dans un paysage de rêve. Une enquête de l'inspecteur Cooper

«Epique et explosive !» Elle Le livre : Un capitaine de police blanc ayant été abattu dans une ville de la province sud-africaine au cours des années cinquante, l'inspecteur Cooper arrive de Johannesburg pour mener l'enquête. Il doit se frayer un chemin dans le labyrinthe des clivages raciaux et sociaux qui divisent la communauté. L'éminente et très respectable famille de la victime l'observe d'un oeil soupçonneux, et l'enquête est rapidement récupérée par la Security Branch. Cooper poursuit néanmoins ses recherches et, en découvrant la double vie du capitaine défunt, est entraîné dans une affaire qui révélera que la couleur de peau compte bien plus que la justice. L'auteur : Malla Nunn a grandi au Swaziland avant de s'installer à Perth avec ses parents dans les années soixante-dix. Elle est allée à l'université en Australie et aux Etats-Unis. Malla Nunn est aussi cinéaste et a trois films à son actif. Elle vit actuellement à Sydney avec son mari et leurs deux enfants. La première enquête de l'inspecteur Cooper, Justice dans un paysage de rêve, a été sélectionnée en 2010 pour l'Edgar Award et en 2011 pour le grand Prix des Lectrices du magazine Elle, qui a comparé l'univers de l'auteur à celui de Deon Meyer.

02/2011

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Littérature française

Itineraire d'un routier... J.B

Cette histoire, c'est la mienne : ce sont 45 ans de route, le transport routier longue distance, la longue route, tout ce qui s'est passé, l'évolution du matériel, de la réglementation, des douanes, des conditions de circulation... C'est aussi tout ce dont j'ai été victime ou témoin, tout ce qui est passé juste à côté de mon destin. Ce sont les grands événements qui ont marqué ce demi-siècle, l'Europe, l'ouverture des frontières, l'arrivée des chauffeurs routiers des pays de l'Est, leur bilan pour notre économie, les clandestins pour les routiers qui font l'Angleterre (Calais) et les nombreuses anecdotes concernant les événements dont j'ai été témoin ou que j'ai côtoyés, comme l'incendie du tunnel du Mont-Blanc, l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, le Concorde qui s'est écrasé à Gonesse, et comme les accidents dont j'ai été victime et dont je suis miraculeusement sorti indemne (fracture de la colonne vertébrale au Danemark et grand brûlé en Italie, à Naples, puis à l'hôpital Edouard Herriot à Lyon et enfin à Lille)... C'est également l'arrivée du Covid, avec les problèmes que cela a engendrés sur la route, afin que nous puissions assurer notre mission et vous servir. JB, le routier.

07/2022

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Psychologie, psychanalyse

NE JETTE PAS MES DESSINS A LA POUBELLE. Dialogues avec Daniel, traité pour cancer, entre sa 6ème et sa 9ème année

Un enfant, Daniel, semblable à n'importe quel autre, se confronte à une situation exceptionnelle : une maladie grave qui empiète sur son corps, ses capacités intellectuelles, sa vie quotidienne. Ce livre est le récit des entretiens qu'il eut, pendant trois ans, avec l'auteur, son psychanalyste. Une trentaine de dessins, réalisés lors de ces entretiens, l'illustrent. Tout au long de sa maladie, Daniel cherche à préserver sa capacité de penser, de transmettre sa pensée à ses proches, son droit de regard sur sa vie, sa dignité. Ce récit, d'une grande intensité, ouvre ainsi à une réflexion éthique. Les dialogues montrent la complexité de la situation de cet enfant : il doit garder sa confiance en lui-même, ainsi qu'en ses parents et aux adultes, malgré les limites des uns et des autres. Il peut alors, à la fin de sa vie, faire entendre ce message ultime : " Je ne vous en veux pas. Continuez de vivre. " L'originalité du livre de Daniel Oppenheim, livre de mémoire, d'humanisme et de leçon de vivre, est de rester au plus proche du discours de l'enfant et de nous le rendre proche et compréhensible. L'expérience de Daniel dépasse le cadre strict de la cancérologie et éclaire celle de tous ceux - enfants et adultes - qui sont confrontés à des situations limites.

05/1999

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Sciences de la terre et de la

Mission scientifique du Cap Horn, 1882-1883. Tome VI. Zoologie. Réunit. Partie 1. Protozoaires

Mission scientifique du Cap Horn, 1882-1883. Tome VI, Zoologie. Réunit : (1) Protozoaires / par A. Certes Date de l'édition originale : 1888-1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Français langue étrangère (FLE

GRAMMAIRE. 350 exercices niveau moyen corrigés

Une collection d'activités de langue, pour : - un entraînement systématique, en classe ou à la maison - une révision des connaissances acquises - une réponse à des questions précises. Grammaire 350 exercices, niveau moyen Cette nouvelle édition reste fidèle au principe qui a fait le succès du manuel précédent : une étude systématique de la grammaire française (morphologie et syntaxe) destinée aux apprenants à partir de la deuxième année de français. Les chapitres, qui commencent par un dessin introduisant le point grammatical étudié proposent : - des exercices d'application permettant un apprentissage progressif ; - des exercices plus libres faisant appel à la créativité ; - des exercices de révision. Des intertitres grammaticaux servent de repères aux apprenants et les guident dans leur démarche. Des corrigés sont également disponibles.

02/1997

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Sciences de la terre et de la

Mission scientifique du Cap Horn, 1882-1883. Tome VI. Zoologie. Partie 2. Oiseaux

Mission scientifique du Cap Horn, 1882-1883. Tome VI, Zoologie. (2) Oiseaux / par E. Oustalet Date de l'édition originale : 1888-1891 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Français langue étrangère (FLE

GRAMMAIRE. 350 exercices niveau moyen

Cette nouvelle édition reste fidèle au principe qui a fait le succès du manuel précédent : une étude systématique de la grammaire française (morphologie et syntaxe) destinée aux apprenants à partir de la deuxième année de français. Les chapitres, qui commencent par un dessin introduisant le point grammatical étudié proposent : - des exercices d'application permettant un apprentissage progressif ; - des exercices plus libres faisant appel à la créativité ; - des exercices de révision.
Des intertitres grammaticaux servent de repères aux apprenants et les guident dans leur démarche. Des corrigés sont également disponibles. .

01/1997

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Histoire internationale

Les fêtes de béatification du bienheureux Innocent V premier pape dominicain. Couvent des Dominicains d'Amiens, 26-28 janvier 1899

Les fêtes de béatification du bienheureux Innocent V premier pape dominicain, célébrées les 26, 27 et 28 janvier 1899, au Couvent des Dominicains d'Amiens : compte rendu et discours Date de l'édition originale : 1899 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

11/2020

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Théologie

Saint Joseph. Théologie de la paternité

Le pape François a déclaré 2021 comme "Année saint-Joseph". Dans la Lettre Apostolique Patris corde (avec un coeur de père), il rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l'Eglise universelle. Ce Cahier de la NRT regroupe plusieurs études de biblistes et théologiens reconnus qui ont étudié la figure de saint Joseph dans l'histoire de la dévotion et contribuent ainsi à construire une théologie de la paternité.

05/2021

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Synthèse, révision

Diabétologie-Endocrinologie

Alliant la théorie de l'enseignement à la pratique centrée sur la prise en charge globale des patients les cahiers infirmiers sont pensés pour faciliter l'acquisition des connaissances indispensables à l'exercice du métier au quotidien. Cet ouvrage est composé de 4 parties : ¿ Partie I Les bases en anatomie et physiologie ¿ Partie II Les explorations examens cliniques et principaux examens complémentaires ¿ Partie III Les principaux syndromes ¿ Partie IV Les pathologies La compréhension et l'acquisition des connaissances sont facilitées par une présentation tout en couleurs de nombreux tableaux illustrations photographies et une série d'encadrés : - Protocole de soin - Protocole d'examen - Démarche clinique infirmière - Raisonnement clinique partagé - Pour la pratique on retiendra - La pharmacologie avec les modalités d'administration des médicaments et de surveillance. Des exemples de cibles prévalentes en lien avec chaque pathologie sont proposés afin d'initier le futur professionnel aux transmissions ciblées et des situations cliniques mettent en valeur l'aspect pratique de la collection.

09/2022

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Littérature érotique et sentim

La Dernière Reine

" Ce roman rend justice au tour de force accompli par Catherine Parr tout en faisant le portrait d'une femme intègre et sensible qui apprend à survivre aux dangers de la vie de cour. " Historical Novels Review " Philippa Gregory est la maîtresse du roman historique. La Dernière Reine se lit comme un thriller. Pas de répit pour le lecteur. " Liz Smith Par l'auteure de Deux soeurs pour un roi. " Il veut que je meure. L'unique raison pour laquelle il m'accuse d'un crime passible de la peine de mort est qu'il veut me tuer. Henri, qui a fait exécuter deux de ses femmes et qui attendit qu'on lui annonce la mort de deux autres, entend désormais me faire subir le même sort. " A trente et un ans, Catherine Parr est une jeune veuve et vit l'idylle parfaite avec Thomas Seymour. Mais lorsque Henri VIII, le souverain d'Angleterre qui a conduit quatre de ses femmes au tombeau, l'invite à l'épouser, elle doit se résigner à un choix qui n'en est pas un. Brillante et indépendante d'esprit, elle est une cible toute désignée pour ses adversaires politiques qui l'accusent d'hérésie, crime puni par le bûcher et dont l'ordre d'exécution est signé... par le roi. Catherine devra déjouer les pièges de la Cour si elle veut un jour retrouver son amant. Auteure à la renommée internationale, Philippa Gregory est reconnue comme la maîtresse du roman historique. " Ce roman raconte l'histoire de celle qui survécut habilement aux complots mortels des Tudor et à la folie meurtrière de son mari, le roi Henry VIII. Une leçon d'histoire fascinante racontée de manière captivante. " People " Un livre qui plaira à tous. Du grand Philippa Gregory ! A ne manquer sous aucun prétexte ! " NPR, Weekend Edition Sunday " Ce roman met en scène de manière saisissante la tension qui régna à la cour d'un fou. Ce roman fera le régal des amateurs d'histoire et de romans à suspense. " Library Journal " L'auteure réussit à impliquer son lecteur dans l'intrigue grâce à des descriptions d'une précision remarquable. " Kirkus Review " Philippa Gregory s'y entend pour faire grimper la tension de l'intrigue et le suspense. " Booklist " De rebondissement en rebondissement, les femmes et les hommes qui ont fait l'Histoire et que l'on croyait connaître prennent vie sous sa plume. Chaque page est le fruit d'un travail de recherche irréprochable au service de dialogues prodigieusement réalistes et d'une galerie de personnages qui s'animent sous nos yeux. Philippa Gregory est une historienne qui rend l'histoire accessible en la racontant avec émotion et humour. " Romantic Times " Philippa Gregory brosse le portrait d'une femme forte, audacieuse, luttant pour garder son honneur et sa tête. Puissant. " La Voix du Nord " Une très belle et romanesque leçon d'Histoire ! " Télé Z " Philippa Gregory dresse le portrait d'une femme exceptionnelle de modernité " Maxx " Si vous aimez les romans historiques, la dynastie des Tudors ou les portraits de femmes fortes, n'hésitez pas ! " Café Powell

07/2019

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Littérature anglo-saxonne

Romans et récits (1979-1991)

"Tu tires des récits de tes vices, tu rêves des doubles pour tes démons" : c'est ainsi que Nathan Zuckerman, la créature de papier de Philip Roth, décrit son entreprise d'écriture dans La Leçon d'anatomie. Apparu sous la plume de l'écrivain Peter Tarnopol dans Ma vie d'homme (1974), ce double assumé du fictif Tarnopol et de Roth, lequel les invente tous deux en vertu d'un processus de création fait de reflets et de répliques, prend pour ainsi dire vie dans le premier cycle romanesque qui lui est consacré, Zuckerman enchaîné. Cette série de romans - une trilogie et son épilogue - offre à Roth l'occasion d'exposer les métamorphoses de la subjectivité. Elle met en scène quatre moments-clefs de la carrière de Zuckerman : la relation de l'aspirant écrivain avec son mentor (L'Ecrivain fantôme, 1979) ; le romancier devenu une célébrité et la victime de son succès (Zuckerman délivré, 1981) ; l'homme souffrant de douleurs mystérieuses en pleine crise de la quarantaine, rattrapé à la fois par la complexité de sa vie amoureuse et sexuelle et par la mort de ses parents (La Leçon d'anatomie, 1983) ; l'homme de lettres privilégié face aux intellectuels de l'Europe de l'Est communiste (L'Orgie de Prague, 1985). On retrouvera Zuckerman dans La Contrevie (1986), un "labyrinthe de miroirs" (Philippe Jaworski), et un chef-d'oeuvre de virtuosité, qui est en quelque sorte la réponse de Roth au postmodernisme américain incarné notamment par Thomas Pynchon. Un brouillon donne à penser que le roman aurait pu être intitulé Tu dois changer ta vie ; "Tout peut arriver, et c'est précisément ce qui arrive : tout". Pendant la période de création couverte par ce volume, Roth explore la frontière poreuse entre réalité et fiction. S'il occupe le devant de la scène jusqu'en 1986, Zuckerman n'est pas l'unique alter ego de l'auteur. Emerge en effet un nouveau personnage (de fiction ? ) nommé Philip ou Philip Roth. Il dialogue avec Zuckerman dans Les Faits (1988), sous-titré "Autobiographie d'un romancier" ; avec des femmes dans Tromperie (1990), roman tout entier construit en dialogues - "la bande-son d'un roman sans images" , selon Ph. Jaworski -, tandis que Patrimoine (1991), récit de la maladie et de la mort du père (non plus celui de Zuckerman, celui de Roth), est présenté comme "Une histoire vraie" . Les faits seraient-ils enfin débarrassés de leur gangue de fiction ? A la fin de la lettre que le Roth des Faits écrit à son lecteur Zuckerman, il admet que les "faits" sont en réalité des souvenirs déjà retravaillés. Ses expériences personnelles et son passé ne prennent forme et sens qu'une fois racontés. Et c'est à un personnage de fiction, l'inévitable Zuckerman donc, que Roth confie le soin de porter un jugement sur son manuscrit "autobiographique" . L'autobiographie est sans doute "le genre le plus manipulateur dans toute la littérature" , estime Zuckerman. C'est le moins que l'on puisse dire. Toute tentative de figer la frontière entre

02/2022

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Littérature française

Règles de savoir-vivre à l’usage d’un jeune Juif de mes amis

Règles de savoir-vivre à l'usage d'un jeune Juif de mes amisd'André Weil-Curiel a été imprimé une première fois le 3 août 1945 aux éditions du Myrte. Nous en avons repris la préface de Léon-Paul Fargue, l'avant-propos (non signé) et le texte intégral d'André Weil-Curiel qui constituaient l'édition originale. Ce livre d'André Weil-Curiel se présente sous la forme d'une lettre adressée à un certain Lévy par un certain Dubois, ami de lycée du père du premier. Dubois retrace tout d'abord la carrière militaire de Lévy rappelant celle d'André Weil-Curiel : il a rejoint le général de Gaulle à Londres dès le 19 juin 1940. Dubois lui demande de ne pas insister sur sa valeur militaire, sur ses exploits guerriers quand les Français ont eux aussi souffert et ajoute qu'il n'y a pas lieu de se vanter ni de s'étonner du climat hostile qui accueille Lévy quand il rentre à Paris. Car, finalement, pour ceux qui "n'ont pas songé un instant à désobéir au maréchal Pétain, tu es un rebelle, tu es un émigré, un excitateur de la radio de Londres. Tu te cabres ?? Il était noble de poursuivre la lutte, de rester fidèle à l'Alliance avec l'Angleterre, de faire non seulement des voeux, mais des sacrifices pour la cause alliée ?? Peut-être - dans certains cas - mais pas dans le tien. C'est une question de nuances. Tu appartiens à une race errante". Tout ce qui va lui arriver montre qu'après la guerre, le Juif Lévy est - encore - de trop dans une société française qui n'a pas changé. Bien sûr, la famille de Lévy a été fixée en Alsace depuis le xve siècle - mais cela ne change rien... Sur un ton éminemment ironique qui dénonce le sort réservé aux Juifs par la France de l'après-guerre, suit une réflexion cinglante sur le nom des Juifs, sur leur désir de s'intégrer à une société qui le rejette toujours, sur les spoliations dont ils ont été les victimes. André Weil-Curiel manie à merveille l'antiphrase et pose les termes d'une double contrainte qui menace les Juifs : qu'ils soient braves, on leur reprochera leur arrogance ; qu'ils soient humbles, on dénignera leur prétendue servilité, leur supposé manque de dignité... Quand Lévy revendique tout simplement ses droits, Dubois lui rappelle ses devoirs. Et quand Lévy cherche à récupérer l'appartement qui lui appartient et qu'un couple Dunoyer, enrichi pendant l'Occupation, habite désormais, on lui reproche de s'être absenté de longs mois. Si Lévy insiste pour retrouver ses droits, les Dunoyer "[qui] n'étaient pas antisémites" ? pourraient le devenir... Bref, Lévy est condamné quoi qu'il fasse : "C'est cela qui est grave, Lévy ? ; un Juif ne doit pas être élu, il ne doit pas même être candidat. Il doit être discret, très discret. Il doit se féliciter tous les jours de la chance qu'il a de vivre librement en France, de n'être pas jeté en prison, ni torturé dans des camps de la mort, de ne pas porter d'étoile jaune et de pouvoir embrasser une Française sans commettre un crime. Qu'il laisse aux autres Français les honneurs et les richesses. Ces biens ne font d'ailleurs pas le bonheur. A cette condition, il dissipera les préventions qui pèsent sur lui. On l'oubliera. Que peut-il espérer de mieux ?? " André-Weil-Curiel : né dans le XVIe arrondissement de Paris le 1er juillet 1910 et mort dans le XVe, le 11 janvier 1988 - est un avocat et homme politique. Il a été conseiller municipal socialiste de Paris (IIe arrondissement) puis non-inscrit de 1959 à 1965. Il est l'un des tout premiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres dès le 19 juin 1940. Son engagement pendant la guerre lui vaut d'être décoré de la médaille de la Résistance, de la Croix de guerre 1939-1945, de la Médaille des évadés et de la Légion d'honneur. André-Weil Curiel est l'auteur de mémoires parues, aux éditions du Myrte dans la collection "? La vie des peuples ? ", en trois volumes sous le titre général Le Temps de la honte : I. Le jour se lève à Londres (1945)? ; II. Eclipse en France (1946)? ; III. Un voyage en enfer (1947). Léon-Paul Fargue est né à Paris (Ier) le 4 mars 1876, et mort dans le VIe arrondissement de la capitale le 24 novembre 1947. Poète, chroniqueur et essayiste, "? peu connu et célèbre ? ", comme l'écrit André Beucler dans le "? Farguiana ? " de son De Saint-Pétersbourg à Saint-Germain-des-Prés, il est l'auteur d'une oeuvre remarquable et notamment du fameux Piéton de Paris (1939). Le texte de cette préface avait été publié un première fois intégralement dans Le Figaro du samedi 24 mars 1945 sous le titre "? Sombres folies ? ". Ce texte reprend en grande partie un article titré "? De l'antisémitisme ? " publié dans le "? grand hebdomadaire littéraire et illustré? " Marianne du mercredi 11 janvier 1939.

04/2023

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Critique littéraire

Anton Tchekhov, une vie

Anton Tchekhov. Une vie est la biographie faisant autorité sur cet auteur russe si populaire, mais assez peu documenté hors de Russie. Résultat d'un long travail de recherches menées durant les années 1980 et 1990, ce livre a pour source des archives personnelles de la famille Tchekhov jusqu'alors inconnues, ainsi que des correspondances inédites. Si ces documents étaient jusqu'alors ignorés, c'est parce qu'ils avaient été interdits sous l'URSS, ou bien oubliés des universitaires. Michael Frayn, traducteur d'oeuvres d'Anton Tchekhov et de Léon Tolstoï, dit à propos de cet ouvrage qu'il est " l'ultime biographie sur Tchekhov, et elle le restera probablement longtemps. Donald Rayfield commence avec l'énorme avantage d'utiliser des toutes nouvelles sources interdites par pudibonderie sous le régime soviétique, ou habilement ignorées des universitaires. Mais sa maîtrise de toutes les sources, qu'elles soient anciennes ou nouvelles – représentant une énorme archive – est magistrale, sa connaissance globale de la période historique impressionnante ; sa connaissance du russe sensible à chaque nuance d'une langue russe quotidienne voire familière, et son style assuré. Il réussit à capturer un portrait du réputé allusif Tchekhov qui commence enfin à prendre figure humaine – mais se révèle surtout extraordinaire. " Le travail de recherche minutieux de Donald Rayfield se ressent dans cette épaisse biographie au style fluide et agréable bien que fourmillante de détails, alors même qu'elle recouvre une vie longue de seulement quarante-quatre ans. Courte existence que l'on suit chronologiquement depuis l'enfance, à travers la maladie, les histoires de coeur et, bien évidemment, l'écriture, d'abord de nouvelles pour les journaux, puis du célèbre L'île de Sakhaline. Notes de voyage, et des non moins fameuses pièces aux débuts chaotiques. Cette biographie s'attarde sur chaque détail, des noms des animaux de compagnie de l'auteur, à ses relations compliquées avec ses frères et soeurs. L'on suit l'évolution de sa carrière littéraire, les difficultés financières qui l'accompagnent, ainsi que les premiers succès. Anton Tchekhov se révèle tout aussi grand voyageur que séducteur, pilier d'une famille modeste aux caisses souvent vides, et médecin philantrope finançant des écoles autour de Taganrog et Melikhovo, là où se trouvent respectivement sa maison de famille, et sa datcha.

02/2019

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Histoire de France

L'affaire Jean Zay. La République assassinée

Jean Zay ? Ce nom, pourtant familier, n’évoque rien de précis chez la plupart des gens, si ce n’est un collège ou un lycée, plus rarement une rue dans une commune de gauche. C’est pourtant le nom de celui qui créa le Festival de Cannes, le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, le Musée de la Marine, le Musée de la Découverte. Qui organisa l’Exposition Universelle de 1937, soutint la création de la Cinémathèque Française, rénova la Bibliothèque Nationale et fit restaurer la cathédrale de Reims et le Palais de Versailles. Qui créa le CRNS, mit en place l’obligation scolaire à 14 ans, instaura l’éducation physique et la médecine préventive à l’école, et inventa l’ENA (n’en déplaise à Michel Debré) !... Jean Zay, qui fut le ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire et dont Léon Blum disait que « tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public » est pourtant aujourd’hui une figure oubliée. Il n’est pas tombé dans l’oubli, il y a été poussé par une extrême-droite qui haïssait en lui l’homme de gauche, le ministre réformateur, le républicain anti-pétainiste et, bien sûr, le Juif. Accusé de désertion en 1940 sous prétexte que, comme Mendès France et Georges Mandel, il avait gagné le Maroc à bord du Massilia pour continuer le combat outre-mer, arrêté, jugé dans un simulacre de procès, diffamé, spolié et emprisonné, Jean Zay fut assassiné par la milice le 20 juin 1944, quinze jours après le débarquement allié en Normandie. Il avait 40 ans. Ce destin est rendu plus tragique encore par le fait que Jean Zay « n’appartient pas à une mémoire politique dominante » et n’a donc pas été érigé à la Libération en martyr d’une cause quelconque, car il ne portait ni l’estampille gaulliste, ni la communiste ou même la socialiste, ni celle de « déporté », ni celle de « résistant », ni celle, même, de « Juif », ce qui est surprenant de prime abord. L’essai de Gérard Boulanger explore les causes profondes de cet oubli et de cette injustice, et ressuscite la mémoire du ministre étincelant à qui la France moderne doit tant, mais aussi de l’homme sensible, digne, aimant et courageux que fut Jean Zay.      

01/2013

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Sciences politiques

Pour l'Humanité. La ligue des Droits de l'homme, de l'affaire Dreyfus à la défaite de 1940

La Ligue des droits de l'homme, dont l'auteur propose ici la première histoire globale de sa fondation à la Seconde Guerre mondiale, constitue, selon Léon Blum, " un monument constitutif de la République " par sa pérennité et son audience, rassemblant jusqu'à 180000 membres, au-delà même de l'Hexagone, et intervenant quotidiennement auprès des autorités. Parce qu'elle forme une organisation plurielle et évolutive de savants, de juristes, de médecins, de syndicalistes, de coopérateurs, d'hommes de partis comme d'élus de la République, son étude permet d'aborder des sociabilités et des trajectoires, de découvrir des cultures politiques, de montrer comment les histoires du Droit et des droits s'entremêlent, comment les histoires de la Justice et des justices se superposent. Sa vision et sa participation à l'Etat de droit et à l'Etat - providence, par un syncrétisme projeté dans une République à revivifier, l'incitent en effet à condamner la police des moeurs et la peine de mort, à penser la justice militaire, la syndicalisation et le droit de grève, les assurances sociales, mais aussi l'équité Fiscale, la démocratie, la laïcité. Ainsi cherche-t-elle à prolonger la révolution des droits de l'Homme, proposant et infléchissant des réformes, continuant donc l'affaire Dreyfus, événement fondateur et modèle d'engagement responsable. Mais les guerres et les dictatures la poussent également à réfléchir et à agir pour la paix et les peuples. De fait, elle formalise un pari d'union politique avec le Front populaire qu'elle annonce et initie, non sans difficultés quand il faut assumer, au lendemain du traité de Versailles et face à la montée des tensions en raison du nazisme et de la guerre d'Espagne, pacifisme et antifascisme. Cette articulation sur le politique la fait transcender le statut de simple groupe de pression pour devenir une scène de la demande civique : elle oeuvre à la socialisation des citoyens, entre le vote et les partis, devenant l'un des pôles structurants de l'écosystème républicain dans l'entre-deux-guerres. Reste qu'elle laisse alors en suspens des questions (droits des "indigènes" et place des femmes dans la Cité par exemple), révélant les limites d'une promesse humaniste, émancipatrice et universaliste, entre les principes et le possible.

08/2014

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Histoire de France

Rencontres avec Violette Maurice. En hommage de Denise Vernay et avec l'aide de Laurence Thibault

L'idée d'un ouvrage sur Violette Maurice est née d'une rencontre avec Miarka (Denise Vernay) qui souhaitait faire connaître cette personnalité extraordinaire, cette femme d'exception. Violette, personnalité double : femme d'action et poète. Femme d'action entrée dans la Résistance dès l'automne 1940, alors qu'elle n'a que vingt et un ans. Elle crée le mouvement et le journal 93. Arrêtée avec son père, Robert Maurice, en octobre 1943, elle est déportée à Ravensbrück où elle parvient à résister à l'enfer du camp, grâce à l'amitié et à la poésie (pour Violette Maurice, la poésie est un acte de résistance). Elle refuse d'y travailler pour l'ennemi. Au retour, après la convalescence d'une diphtérie contractée au camp et une lente réadaptation à la vie, Violette retrouve Léon Boquin (revenu du camp de Rawa Ruska, en Ukraine), rencontré avant la guerre aux Eclaireurs de France : elle l'épouse en 1947. En réalité, témoigner est un acte difficile, pour Violette Maurice comme pour tous les déportés. Le récit des horreurs du camp reflète en négatif la vie de ceux qui ont profité de l'Occupation, qui ont suivi Pétain, et qui ne voulaient pas entendre les déportés pour ne pas se voir eux-mêmes. Il est aussi très pénible de raconter des expériences douloureuses et terribles que le commun des mortels ne peut que très imparfaitement comprendre. Après la guerre, Violette Maurice se consacre aussi à la protection de l'enfance malheureuse, appuie le désir d'indépendance des Algériens, donne des cours de promotion sociale auprès d'adultes... Par la suite, après avoir été membre de l'Association des Droits de l'Homme, après avoir adhéré et participé au travail de la LICA (Ligue internationale contre l'Antisémitisme, créée en 1928), elle devient présidente régionale de la LICRA (Ligue contre le Racisme et l'Antisémitisme) de 1977 à 1983. Parallèlement, toujours fidèle à ses amis de Résistance et de Déportation, elle collabore à l'ADIR (Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance), vice-présidente de l'UNADIF (Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus) dans le département... A partir de 1984, outre son témoignage de résistante déportée, Violette Maurice se consacre à l'écriture de la poésie...

04/2012

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Sciences historiques

Petite histoire de l'île et de l'abbaye de Lérins

L'Ile, connue par les Romains sous le nom de "Lerina", est inhabitée t infestée de serpents quand Honorat d'Arles y fonde un monastère au début du Ve siècle. Honorat codifie la vie de la communauté, avec une règle dont la première rédaction, la "Règle des Quatre Pères", est la première du genre en France. Durant les Ve et VIe siècles, le monastère attire des moines qui assureront sa renommée. Dans les siècles suivants, la vie monastique sur l'île est interrompue à plusieurs reprises par les raids des Sarrasins. Vers 732, cinq cents membres de la communauté, y compris l'abbé, saint Porcaire, sont massacrés sur l'île. En 1047, l'île est envahie et des moines sont emmenés en captivité en Espagne. Ils sont rachetés par l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Sur l'île, des fortifications sont peu à peu construits entre le XIe et le XIVe siècle. Les reliques d'Honorat sont ramenées d'Arles, en 1391 et l'île devient un lieu de pèlerinage très populaire. En 1400, nouveau pillage par des pirates génois. En 1635, l'île est envahie par les Espagnols et les moines sont expulsés. Les Espagnols fortifient l'île en installant des batteries de canon sur les chapelles. Deux ans plus tard, l'île est reprise par les Français qui y laissent à demeure une importante garnison. Après un exil à Vallauris, les moines reviennent, mais le monastère continue de souffrir des attaques espagnoles et génoises. Le monastère est fermé par une commission royale en 1788, faute de moines ; à la Révolution, l'île est déclarée " bien national " et devient propriété de l'Etat. En 1859, l'île est rachetée par l'évêque de Fréjus qui cherche à y rétablir une communauté religieuse. Dix ans plus tard, des moines cisterciens de l'abbaye de Sénanque s'y installent. Le pape Léon XIII, par décret, en 1886, a rattaché les paroisses se trouvant dans l'arrondissement de Grasse au diocèse de Nice, à l'exception des îles de Lérins qui restent dans celui de Fréjus. Lors de l'expulsion des congrégations en 1903, les cisterciens de Lérins furent une des cinq congrégations catholiques masculines autorisées à poursuivre leur activité en France. La présente édition entièrement recomposée reprend le texte intégral de l'édition de 1929.

10/2016

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Littérature française

Les ténèbres du dehors

C'est dans une extravagante ripopée, un inénarrable melting-pot de cultures que vont se dérouler les années d'apprentissage d'Emma, l'héroïne de ce roman. Sa mère, Mme de Duran, grandiose personnage de théâtre, à la fois grotesque et sublime, est d'origine allemande. Son père, officier espagnol, a disparu dans la débâcle de la République après avoir combattu dans les rangs des gouvernementaux contre les insurgés franquistes. Mme de Duran et ses trois enfants, Emma, Alejo et Segismundo, ont fini par échouer à Bruxelles juste avant la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Mais qu'on ne s'y méprenne pas. Le roman d'initiation d'Emma n'est pas un recueil de souvenirs d'enfance. L'enfant, nous y est-il montré de page en page, est une invention des sociétés d'abondance. Dans le monde de la misère, de l'exil ou, si l'on préfère, dans les situations extrêmes, les catégories usuelles n'ont pas cours. Or tout ici est extrême, parce que tout est amplifié par l'acuité d'une vision où l'on chercherait en vain la fausse innocence que, dans le monde dit civilisé, on prête si volontiers au petit de l'homme. Qu'Emma observe les démêlés burlesques de sa famille avec la pauvreté, qu'elle raille l'espagnolisme exacerbé de ses frères, qu'elle daube, de façon fort incivile, la grandiloquence du discours des bien-pensants, qu'elle fasse mine de s'effarer devant l'énergie, toute germanique, avec laquelle sa mère somme le chancelier Adolf Hitler de la tirer des griffes de la Gestapo ou, trahie par son amant, Léon van Roodebeek, s'acharne à ranimer, chez cet écrivain raté, une ardeur depuis longtemps éteinte, la diabolique lucidité de la narratrice ne manquera pas de méduser le lecteur. Mais, du même coup, celui-ci sera entraîné, malgré qu'il en ait, à partager la passion inconditionnelle des Duran pour la folie, l'humour noir, la démesure. Car ce roman picaresque, terriblement espagnol, est aussi une ouvre où l'auteur, à travers ses divers truchements, semble avoir pris à tâche d'épuiser toutes les ressources de la langue française et toutes les combinaisons de la technique romanesque. Les personnages, le lecteur et l'auteur lui-même se trouvent interpellés, agressés, remis en cause à chaque instant dans un jeu d'esquive et d'illusion qui comblera l'aficionado littéraire.

04/1981

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Religion

Bullarium maronitarum. Bullaire maronite

Aux côtés de Léon X, Grégoire XIII, Urbain VIII, Clément XII et Benoît XIV, souverains Pontifes romains, s'illustrent dans le Bullaire maronite les Patriarches maronites Georges de Sebeel, Estéphan Douwayhi, Siméon Awwad et Toubia Khazen. Quand la traduction du Bullarium Maronitarum fut entreprise, l'objectif était clair : mettre à la disposition des historiens et des chercheurs un outil de travail susceptible de les aider à surmonter divers problèmes, principalement ceux de la langue. 1213 et 1899 sont les dates des deux bulles qui bornent dans l'oeuvre un intervalle de quelques siècles marquant profondément l'histoire des maronites, et des rubriques desquelles se dégage symboliquement une tonalité imprimée à l'ensemble : la communion ecclésiale, souci majeur du Saint-Siège. En effet, la première bulle donnée en 1213 par Innocent III à Jérémie Amchiti, et invitant ce dernier au Concile de Latran projeté en 1215, entend récupérer la Terre Sainte, condamner les hérésies et procéder à la réforme de l'Eglise universelle. L'avant-dernière bulle adressée en 1899 en confirmation de l'élection du Patriarche maronite Elias Houwayek est suivie de la formule de profession de foi prescrite uniformément aux Orientaux et Latins. Néanmoins, si le corpus des deux cent treize bulles réunies par Toubia Anaissi (1870-1950), moine de l'Ordre Mariamite Maronite et abbé de l'Hospice-Collège Maronite de Rome, est imprégné par la prééminence d'une Eglise qui se veut unifiée, il charrie selon un rythme inégal, très timide entre le XIIIe et le XVe siècle et s'intensifiant dès le XVIe siècle pour constituer une solide correspondance, un événementiel lourdement chargé dont les maronites ont vécu les vicissitudes avec plus ou moins d'acuité dramatique : la période mamelouk, la mission franciscaine représentée par Grifon de Courtray, la Compagnie de Jésus par l'Italien Jérôme Dandini, l'ascension du Collège Maronite, tournant décisif dans la vie des maronites dont une élite réussit une brillante insertion dans la République des Lettres, notamment Joseph Simon Semaani, pionnier du Synode Libanais. Lui aussi le Synode bénéficie dans cette littérature épistolaire de l'attention qui lui est due, tout comme l'affaire de Hindiyyé, les élections patriarcales, les réformes dogmatiques et liturgiques, celle du monachisme, la christologie et la communication des décrets de Propaganda Fide.

04/2019

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Témoins

Joseph Vialatoux (1880-1970)

Le livre introduit dans la pensée citoyenne et politique de Joseph Vialatoux (1880-1970), un grand représentant du catholicisme social français de la première moitié du vingtième siècle, et le met dans un contexte de pensée qui dépasse les frontières de la francophonie. Les trois sujets importants sont ici articulés : la critique du totalitarisme, le défi de la liberté, et enfin la légitimité de la résistance. En effet, Vialatoux, qui appartenait au cercle des catholiques intellectuels autour du philosophe et journaliste Marius Gonin, a répondu avec ses amis à l'appel du pape Léon XIII d'entrer dans le dialoque avec société et de défendre ici les principes chrétiens. De ses textes politiques il est donc possible de dégager trois grande lignes de sa pensée dans laquelle Vialatoux défend surtout la personne humaine et la société civile ouverte. D'abord, il s'agit de la critique des régimes totalitaires du vingtième siècle. Vialatoux a découvert une forte ressemblance entre les systèmes totalitaires, représentés alors par le nazisme et le communisme, et la conception de société de Thomas Hobbes. La combinaison curieuse de l'irrationnel et de la logique pure de Hobbes correspond tout à fait aux systèmes totalitaires modernes. Ensuite, le refus du totalitarisme a provoqué chez Vialatoux la question sur la liberté humaine. En fait, cette dernière représente la condition nécéssaire pour la société politique. Dans cette partie du livre nous mettons Vialatoux, en tant que philosophe chrétien, en confrontation avec d'autres penseurs de la liberté, dont Isaiah Berlin, Hannah Arendt ou Erich Fromm. Finalement, le troisième thème proposé et articulé avec les deux précedents concerne la capacité humaine de s'engager dans la société. Cette capacité se révèle de la manière la plus évidente justement dans les moments sombres de l'histoire de la nation. Dans sa pensée citoyenne Vialatoux a développé ses réflexions sur la résistance pendant la deuxième guerre mondiale et posé la question sur la légitimité du pouvoir politique. Même si Vialatoux ne s'est pas référé expressément une seule fois aux sources d'inspiration, il est très frappant comment il s'est rapproché du schéma scolastique tardive, qu'on trouve par exemple chez Francisco Suárez. Alors, par ce fait il a expliqué non seulement ce que c'était le pouvoir politique, mais de plus il a prouvé la continuité dans la pensée sociale chrétienne entre la fin du seizième et du vingtième siècle.

03/2021

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022