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L'après-guerre. Bilans et enjeux

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Philosophie

La guerre civile perpétuelle. Aux origines modernes de la dissociété

Au-delà des idées convenues, comment penser les fondements d'une crise sociale inscrite dans le temps long ? La guerre civile perpétuelle évalue dans plusieurs domaines les ravages politiques de la philosophie de la modernité. Cette étude examine d'abord sa capacité à détruire à la racine la possibilité du lien social naturel, pour tenter par la suite de le recréer au moyen de divers artifices. Loin de se limiter au simple constat d'échec, l'originalité et la force de cet ouvrage résident dans l'analyse des causes d'un processus logique qui tend à imposer sa violence intrinsèque au coeur de la relation sociale. Avec les contributions de : Miguel Ayuso Torres, Guillaume Bernard, Jacques Bonnet, Danilo Castellano, Bernard Dumont, Gilles Dumont, José Miguel Gambra, Carlo Gambescia, Isabelle Huten, Aude de Kerros, Teodoro Katte Klitsche de la Grange, Marc de Launay, Pierre de Lauzun, Alain Mescheriakoff, Dalmacio Negro Pavon, Monica Papazu, Claude Polin, Christophe Réveillard, Giovanni Turco.

03/2012

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Histoire de France

Indo-chine. Une histoire coloniale oubliée Tome 2, La guerre

Une vraie sale guerre coloniale, engrenée par les Japonais dès le 20 septembre 1940 à Langson, va conduire la France à perdre son Empire d'Extrême-Orient et l'abandonner au monde communiste pour ne pas avoir voulu reconnaître le compromis de paix signé à 16h30, le 6 mars 1946, entre le Général Leclerc et Hô Chi Minh. "Et puis, vous savez, s'il n'y avait que des gens comme Leclerc, on perdrait l'Indochine ! " Charles de Gaulle le grand visionnaire ! Le 9 mars 1945. Les forces japonaises d'occupation de l'Indochine attaquent par fourberie et traîtrise les garnisons françaises. Elles tuent, empoisonnent et éliminent l'armée coloniale et déposent l'administration civile. Le 15 août 1945. Capitulation japonaise. L'Indochine est partagée entre les Chinois au nord et les Anglais au sud. Pax America. Le 12 septembre 1945. L'avant garde française du cosps expéditionnaire du général Leclerc arrive à Saigon. La reconquête commence. Le 6 mars 1946. Leclerc a réinstallé la France en Indochine. Il obtient un compromis de paix avec le Vietminh qui occupe le Tonkin. "Mieux vaut renifler cinq ans la crotte des Français que pendant mille ans celle des Chinois" dira Hô Chi Minh. L'amiral d'Argenlien va saboter le processus. Le 20 novembre 1946, à Haïphong un affrontement irréparable amorce la guerre ente Français et Vietnamiens du Vietminh, les viets. Le 19 décembre 1946. Giap lance l'insurrection à Hanoï. La sale guerre pour L'indépendance du Viêt Nam va croître et ne s'achever qu'en juillet 1954, bien après Diên Biên Phu, par les accords de dupe de Genève. Le goulags communiste ne rendra en septembre que 10 754 captifs sur 36 979 comptabilisés... prisonniers... et disparus.

10/2012

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Histoire ancienne

La Guerre du Péloponnèse. Tome 2, Livres V à VIII

Celui qui plaidait avec le plus de chaleur en faveur de l'expédition de Sicile était Alcibiade, fils de Clinias : il voulait contredire Nicias, dont il ne partageait pas du reste les opinions politiques ; il avait d'ailleurs été désigné par lui d'une manière offensante; mais avant tout il ambitionnait un commandement qui lui permît de s'emparer de la Sicile et de Carthage, objets de ses espérances, et de recueillir personnellement, en cas de succès, richesses et renommée. En grand crédit auprès de ses concitoyens, il avait des goûts de luxe au-dessus de sa fortune : passion des chevaux, autres goûts de dépense ; et ce ne fut pas là ce qui contribua le moins, par la suite, à la ruine d'Athènes.

10/2012

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Histoire de France

Carnets de guerre 1914-1918 du Médecin Major Jules Beyne

Le médecin général Jules Beyne (1880-1968) est connu comme le fondateur de la médecine aéronautique en France : grâce à lui l’expertise du personnel navigant, la recherche et l’enseignement ont été développés entre les deux guerres mondiales. Mais rares sont ceux qui ont connaissance des épreuves qu’il a partagées, en tant que médecin de son régiment, avec les braves du 283e régiment d’infanterie pendant 1501 jours de guerre. Ce sont les notes, brutes, dans l’état où il les a écrites au jour le jour, que nous présentons. Ces notes dont il disait « En dehors des souvenirs qu’elles fixent ou qu’elles évoquent pour moi, [elles] n’ont d’autre valeur que leur sincérité dans le moment où elles furent écrites ». Cependant, à travers ses réflexions, ses inquiétudes, ses doutes, ses interrogations, on comprend comment un acteur du drame a vécu et analysé le conflit. Il raconte la retraite éperdue des survivants de son régiment décimé dans le combat d’Eton en août 1914.

05/2012

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Littérature française

Les moissons des larmes ou Un poilu raconte sa guerre

Benjamin Bignon relate la guerre à ses proches. Ce premier conflit mondial qui, selon l'avis général des soldats, ne devait durer que quelques semaines, s'enfonce dans une folie meurtrière croissante. Ces mots sur ces feuilles de papier représentent le lien fondamental pour sa survie morale, à l'image de tous les poilus qui se raccrochent à ces courriers réguliers.

03/2012

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Philosophie

Le mal extrême. La guerre civile vue par les philosophes

La guerre civile est-elle encore, pour reprendre Pascal, " le plus grand des maux " ? Après l'expérience des génocides, a-t-elle perdu la primauté dans l'échelle du malheur ? Est-elle le signe de la barbarie ou simplement l'effet d'institutions délétères ? Crime contre la cité, théâtre d'une cruauté qui se déchaîne, peut-elle aussi prendre la forme d'un engagement civique ? Ne faut-il pas, en effet, préférer la guerre civile au despotisme ? De Thucydide à Cari. Schmitt en passant par Platon, Aristote, Cicéron, Machiavel, Bacon, Hobbes, Rousseau, Kant, Marx, les auteurs réunis dans ce volume interrogent la guerre civile dans ses dimensions philosophiques, morales et théologiques. Mais ils questionnent aussi, par-delà bien et mal, l'aptitude des hommes à construire des communautés de vie et à les faire durer. Une anthologie stimulante des pages noires de la pensée politique. Le premier recueil de textes philosophiques sur un mal qui n'en finit pas d'interroger notre inhumaine humanité.

04/2010

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Science-fiction

Le trône de rubis Tome 2 : La guerre des ombres

Depuis neuf siècles l'empereur Kostimon occupe le trône de rubis, grâce au pacte d'immortalité passé avec le sombre seigneur Beloth. Mais ce que le dieu de l'ombre donne, il peut aisément le reprendre... La future impératrice, Elandra Albain, n'a pas été souillée par le dieu de l'ombre, mais elle pressent son retour. A mesure que les ténèbres s'amoncellent, elle découvre que sa destinée est étroitement liée à celle d'un autre homme... Caelan, l'ancien esclave, a remporté le titre de champion des gladiateurs grâce à ses pouvoirs de guérisseur et sa vaillance de guerrier. Et quand Beloth et ses séides assiègent le château, c'est entre ses mains que repose la vie d'Elandra... ainsi que l'avenir de l'empire.

02/2010

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Science-fiction

Le Sablier de Mû Tome 2 : La guerre des immortels

La véritable nature de Daros est révélée. Sa vengeance est désormais tournée vers son alter ego : Ethan, Seigneur des Morts. Sa chère et fragile humanité, sa moitié, est désormais prisonnière du royaume de la Nuit. Mais un Immortel, fût-ce le Premier, ne peut y pénétrer. A moins que... Une lueur d'espoir apportée par un oiseau étrange, Deux élus dont la vie ne tient qu’à un fil, Trois pierres de sang maudites... Une bataille s'engage, mais qui pourrait dire ce qui est véritablement en jeu ??

09/2010

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Littérature française

Fictions de la Grande Guerre. Variations littéraires sur 14-18

On a beaucoup écrit pendant la Grande Guerre et l'on écrit encore beaucoup à son sujet. Longtemps délaissée, tant par les historiens que par les écrivains, la Guerre de 14-18 est devenue très visible en ce début de XXIe siècle. Des travaux importants ont été entrepris par les historiens et, depuis les années 80 déjà, les romanciers font volontiers revivre l'univers des tranchées.Peu d'études cependant privilégient la perspective littéraire dans leur approche de la production romanesque s'inspirant de 14-18. Cet ouvrage s'efforce de défricher le champ en prenant en considération un nombre important de romans, français d'abord, mais étrangers aussi. Tout en faisant ressortir la part de l'héritage littéraire entrant dans la représentation de la réalité, il interroge en particulier un paradoxe qui aujourd'hui comme hier semble dominer la littérature s'inspirant de la première Guerre mondiale: Pourquoi des hommes désireux de porter témoignage se sont-ils tournés vers des fictions pour dire la guerre?

01/2009

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Histoire internationale

Journal de Moscou. Ambassadeur au temps de la guerre froide

Il n'aura fallu que deux décennies pour que ce qui fut un monde à part, avec son soleil trompeur et sa nuit enveloppante, son arbitraire et ses règles, sa grisaille et ses couleurs singulières, sa brutalité et sa sociabilité, obsédant les uns, en asservissant d'autres, donnant de l'espoir à d'autres encore, s'évanouisse comme s'il n'avait jamais existé... Ce monde courut-il à sa fin selon un processus aussi inéluctable que discret, pour ainsi dire souterrain ? Ou bien cette disparition ne fut-elle elle-même qu'un artifice d'apparence, nombre de traits essentiels du régime défunt lui ayant survécu avec une inaltérable vigueur ? Tout ce qui entoure l'expérience soviétique nous paraît aujourd'hui bien étrange. Comment cette étrangeté, avec son coeur d'opacité encerclé par les murailles du Kremlin, fut-elle perçue par les observateurs avisés ? Un Français, issu d'un canton raisonnable, plutôt apaisé, voire un peu rassis de la vieille Europe, pouvait-il comprendre ce pays anormal, s'exempter d'humeurs et pour autant ne pas tout sacrifier à ce réalisme politique dont, après coup, l'opportunité est si souvent sujette à caution ? Pouvait-il aussi ne pas se sentir plus stimulé, fût-ce pour lui opposer un zeste d'esprit missionnaire, par ce curieux empire que par la République livrée à ses calculs, mais qu'il servait de toute sa loyauté ? Le Journal tenu par Henri Froment-Meurice, au fil de trois postes successifs dont au final celui d'Ambassadeur, est un précieux document. L'acuité du regard et le style élégant du diplomate n'assèchent en rien la capacité d'indignation et la force d'enthousiasme de l'homme. La haine du communisme contrebalancée par l'amour de la Russie, la croyance dans les vertus de la présence culturelle de la France, la complexité parfois savoureuse des rapports de l'Ambassadeur, qui n'en pense pas moins, avec son administration et un pouvoir qui se laissaient trop souvent abuser par le langage de paix venu du Kremlin... Nous voilà ramenés aux heures chaudes de la relation très particulière, très intéressée de part et d'autre, mais empreinte à sa manière de sincérité entre la France et l'URSS.

05/2016

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Sciences politiques

Le camp de la guerre. Critique de la déraison pure

Un an après l'invasion et l'occupation de l'Irak, après une guerre juridiquement indéfendable, moralement injustifiable, politiquement ingérable, où en sommes-nous ? Aucune trace d'armes de destruction massive, des élections libres ajournées, des attentats quasi quotidiens... Catastrophe en un mot, dont nous aurons du mal à nous remettre. Hier encore, la cause démocratique restait vierge. Aujourd'hui, le fascisme, sous sa forme intégriste, prétend prendre en charge la révolte des humiliés, pendant que les nouveaux maîtres du monde, les tenants du " camp de la guerre ", sont parvenus, au nom de la démocratie, à asseoir un pouvoir impérialiste et oppresseur. Oppression démocratique contre résistance antidémocratique : imagine-t-on le choc qu'induit une telle inversion ? Jean-François Kahn analyse ici la dérive intellectuelle et idéologique qui a conduit à cette guerre absurde, soumet à l'épreuve des faits les discours extravagants qui l'ont justifiée, prend la mesure du naufrage de nos valeurs et du raz-de-marée qu'elle a provoqué. Et montre comment un certain discours néo-conservateur d'aujourd'hui n'est plus que le retournement d'un certain discours stalinien d'hier.

04/2004

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Actualité et médias

Sans blessures apparentes. Enquête sur les damnés de la guerre

Je suis grand reporter. Trente ans que je couvre les guerres du monde. Au début, je ne savais pas ce qui m'attendait. Massacres, charniers, tortures et viols... J'ai plongé dans la nuit. Très vite, j'ai remarqué ces hommes que la guerre a rendus fous: héros terrorisé par ses cauchemars, ancien commando soudain muet ou vétéran qui se tire une balle dans la bouche. Ce mal, étrange, est aussi répandu que tabou. Rwanda, Bosnie, Irak, Algérie, Vietnam, Liban... De partout, des hommes reviennent brisés. Depuis ce jour où ils ont rencontré la mort, dans la gueule d'un fusil, le regard d'un ennemi ou les yeux d'un ami. A Bagdad, mon hôtel a reçu un obus. J'ai vu un confrère couché sur la moquette. A la place du ventre, il y avait une tache blanche et nacrée. Alors j'ai commencé une enquête qui m'a mené dans plusieurs pays. J'ai interrogé les combattants et les psychiatres, fouillé les livres, la peinture et les films, l'ethnologie et la mythologie. Une chose est sûre: si on n'affronte pas la douleur de la guerre, elle nous tue. Il faut plonger en nous-mêmes et se reconstruire pour trouver la guérison. Oui, on peut en mourir, survivre et revivre. Et ce mal ne nous parle que de vie et d'humanité. Ceci est ma plus grande enquête.

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Sciences historiques

Les anti-Lumières. Du XVIIIe siècle à la guerre froide

La déliquescence dans nos sociétés et nos organisations politiques des valeurs universelles que nous devons aux Lumières " franco-kantiennes " ne procède pas de la génération spontanée. Dès le XVIIIe siècle et tout au long des deux cents dernières années s'est édifiée une autre tradition - une autre modernité. Sur une argumentation similaire, elle a fait la guerre aux Lumières. L'une des raisons de la cohérence interne de cette pensée qui s'en prend aux Lumières tient au fait que tous ses hérauts se lisent les uns les autres avec une grande attention. Pour l'historien des idées, leur œuvre constitue un matériau premier, mais en même temps ils sont chacun à son tour interprètes de la pensée de leurs prédécesseurs, historiens des idées, critiques de la culture, philosophes politiques et aussi publicistes de renom. Taine écrit longuement sur Burke et Carlyle, Meinecke consacre de longs développements à Burke et une centaine de pages à Herder, pour Renan Herder est le " penseur-roi ", Maistre suit Burke et est lui-même suivi par Maurras, Sorel attaque les Lumières avec la même hargne que Maurras, Croce lit Vico avec le même enthousiasme que celui avec lequel Meinecke se penche sur Herder. Le concept de l'imperméabilité des cultures de Spengler poursuit et développe la pensée de Herder. Isaiah Berlin écrit avec un ravissement semblable sur Vico et Herder et subit l'influence de Meinecke. Il attaque d'une manière comparable les Lumières françaises et, en produisant sa propre version de leur œuvre, ajoute dans la seconde moitié du XXe siècle un nouveau maillon à la culture politique des anti-Lumières. Avec la rigueur et l'esprit méthodique qu'on lui connaît, le grand historien israélien Zeev Sternhell établit avec précision une généalogie convaincante des anti-Lumières (ou des contre-Lumières, si l'on préfère). Ce faisant, il éclaire les enjeux de notre temps tant il est vrai que les maux contre lesquels ont combattu les Lumières sont de tous les temps. Pour éviter à l'homme du XXIe siècle de sombrer dans un nouvel âge glacé du conformisme, la vision prospective créée par les Lumières d'un individu maître de son présent, sinon de son avenir, reste irremplaçable.

04/2006

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Critique littéraire

La rive gauche. Du Front populaire à la guerre froide

La " Rive gauche ", un quartier minuscule entre la Seine et Montparnasse, fut longtemps la capitale intellectuelle du monde. C'est là, dans cet espace réduit à quelques terrasses de cafés, une poignée d'éditeurs, trois ou quatre salles de rédaction, que la plupart des meilleurs écrivains de l'époque écrivaient, se rencontraient, s'engageaient et s'opposaient. De Londres à New York, de Moscou à Barcelone, on guettait les prises de position d'un Gide ou d'un Malraux, de Sartre ou de Koestler. Herbert Lottman retrace ici les trente années les plus fameuses de ce quartier. Au terme d'une longue enquête historique, s'appuyant sur de nombreux témoignages inédits, il propose une sociologie vivante d'un endroit où se joua longtemps le sort des idées.

01/2001

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Histoire internationale

Combattants juifs dans la guerre d'Espagne. La compagnie Botwin

Décembre 1937. Quatorze mois après la création des Brigades internationales, la seconde compagnie du bataillon Palafox est déclarée « compagnie juive ». Celle-ci adopte le nom de Naftali Botwin en hommage à un jeune militant communiste polonais condamné à mort quelques années plus tôt. L’histoire de cette compagnie illustre de manière exemplaire la participation massive des volontaires d’origine juive au sein des Brigades internationales. Près du quart des brigadistes venus en Espagne combattre pour la République sont d’origine juive et Radio Barcelone diffuse des émissions en yiddish. La compagnie possède son propre drapeau sur lequel figure en yiddish, en polonais et en espagnol la devise : « Pour votre liberté et la nôtre » et publie organe de presse en yiddish. Ses membres sont sur tous les fronts : Teruel, Guadalaraja, Madrid, Èbre… Ils sont parmi les premiers à comprendre que non seulement le sort de l’Europe se joue sur le sol espagnol mais aussi celui des Juifs menacés au premier chef par l’hydre fasciste. Efraïm Wuzek fut l’un d’entre eux. Né en Pologne, il émigre très rapidement en Palestine et intègre les rangs du Parti communiste palestinien. Il gagne ensuite l’Espagne pour grossir les rangs des internationaux et participe à la création de la compagnie Botwin dont il relate l’épopée de l’intérieur. Quand Franco triomphe, les survivants seront parqués dans les camps français à Gurs et à Saint-Cyprien et nombre d’entre eux formeront pendant l’Occupation les FTP-MOI, les groupes de combats de la main-d’oeuvre immigrée liée aux Francs-tireurs et partisans. Édité en yiddish à Varsovie, voici près de cinquante ans, le récit de ces événements que nous donne à lire Efraïm Wuzek constitue un exceptionnel témoignage de première main, dont la traduction française est proposée pour la première fois. En complément, la fille de l’auteur, Larissa Wuzek-Gruszow, retrace l’itinéraire politique de son père à partir des nombreux carnets qu’il a laissés.

01/2013

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Poches Littérature internation

La Conquête du courage. Épisode de la guerre de Sécession

Au cours de la bataille de Chancellorsville, pendant la guerre de Sécession, en mai 1863, une jeune recrue découvre la réalité de la guerre. Ce n'est pas l'héroïsme et le panache dont il rêvait. Il s'aperçoit qu'il n'est qu'un poltron. Perdu dans cette immense bataille, dont il a une vision comparable à celle de Fabrice à Waterloo dans la Chartreuse de Parme, il va faire, peu à peu, la conquête du courage. Un récit d'une perfection classique qui a inspiré un de ses plus beaux films à John Huston.

01/1982

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Histoire de France

Les tirailleurs comoriens de la Première Guerre mondiale (1914-1918)

Ce livre est un hommage à tous les tirailleurs comoriens engagés lors de la Première guerre mondiale au sein des troupes coloniales françaises, le plus souvent oubliés par les historiens car intégrés aux régiments malgaches et somalis. Il est le fruit d'une Action Pédagogique Pilote mise en place au sein de l'Ecole Henri Matisse à Moroni (Union des Comores), menée par les élèves de CM2 et de 3e encadrés par leurs enseignants. Grâce à des enquêtes auprès des descendants de ces soldats, de nombreux témoignages oraux et des documents rares ont été retrouvés. Les archives du ministère de la Défense ont permis également d'établir la liste des Comoriens "Morts pour la France" au cours de ce conflit. Ce travail de mémoire et de sauvegarde a été reconnu par la Mission du Centenaire.

04/2019

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Histoire internationale

Paris-Saigon-Hanoi. Les archives de la guerre, 1944-1947

Quarante ans de guerre ininterrompue, une des grandes tragédies du XXe siècle, dont les origines précises, en 1945-1946, sont toujours demeurées obscures. Paris et Saigon avaient accrédité la thèse de l'agression Viet Minh. Dans son Histoire du Vietnam (1952), Philippe Devillers avait déjà balayé les pieuses légendes et les mensonges flagrants. L'ouverture des archives publiques et des papiers privés lui permet, trente-cinq ans après, de reconstituer le puzzle et d'aboutir aux conclusions définitives. Elles établissent ce que l'on osait à peine supposer : le pire.

10/1988

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Histoire de France

Mémoires du chef des services secrets de la Grande Guerre

Polytechnicien, artilleur, Charles Dupont est affecté au Service de renseignements après l'affaire Dreyfus. Il accomplit plusieurs missions secrètes en Allemagne avant de prendre la tête du 2e bureau (renseignements) de l'état-major général de l'armée en 1913. Nommé à la tête du 2e bureau du Grand quartier général en août 1914, il sera maintenu dans ses fonctions jusqu'en 1917, traversant les grands chocs militaires du front ouest : la Marne (1914), Verdun (1916), le Chemin des Dames (1917)... Fin 1918, Foch le désigne pour organiser le rapatriement des prisonniers de guerre détenus en Allemagne. C'est dans un Berlin en plein chaos qu'il va remplir sa mission, avant de prendre la tête d'une mission militaire à Varsovie (1922). Il est alors confronté à une période tourmentée de l'histoire polonaise et ne rentrera en France qu'en 1926, année où il termine la rédaction de ses Mémoires. Visionnaire, Dupont y dénonce la montée des périls en Allemagne, prévoyant l'Anschluss et même la crise de Dantzig qui débouchera sur la Seconde Guerre mondiale. Ce document, inédit à ce jour, constitue un témoignage exceptionnel sur le renseignement français avant et pendant la Grande Guerre, mais aussi sur la personnalité des grands chefs militaires, Joffre, Nivelle ou Pétain, et leurs relations avec les milieux politiques de l'époque.

09/2014

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Critique littéraire

Mémoires de guerre 1914-1918 du Sous-Lieutenant Robert Morin

Les Mémoires de guerre 1914-1918 de mon Grand-père, le Sous-Lieutenant Robert Morin, mobilisé et incorporé le 2 Août 1914 au glorieux 69ème Régiment d'Infanterie sont retranscrites dans leur intégralité avec le respect fidèle de son style. Le nom des hommes cités dans ces mémoires est authentique. Vous y verrez de beaux faits d'armes et d'héroïsme, presque toujours payés au prix du sang. Vous y verrez aussi des injustices, de l'hypocrisie, des défaillances et même des lâchetés. Vous vivrez au jour le jour avec ses compagnons d'armes. Ils pensent souvent à la mort et la côtoient de près. Malgré la peur qui les tenaille, ils avancent dans la boue des tranchées, dans le froid, sous la pluie. Ils chargent baïonnette au canon, certains meurent d'autres sont blessés. Puis pendant les "grands repos" , comme surpris d'avoir échappé à ce déluge de fer et de feu, ils ont une folle envie de vivre et de faire la fête avant de quitter une nouvelle fois les êtres chers pour repartir vers leur destin. Parfois le moral les quitte. Aujourd'hui ils ont battu en retraite. Ils ont perdu un peu de terrain et beaucoup de camarades. Mais demain ils repartiront reconquérir le terrain perdu la veille, et repousseront l'ennemi un peu plus loin. La fatigue est terrible, il n'y a aucun endroit sec et abrité pour s'allonger et essayer de dormir. Ils n'ont rien pour se laver. Ils grelottent dans leurs vêtements boueux gorgés d'eau. Les ravitaillements sont souvent très difficiles et la faim s'ajoute aux autres souffrances. Dans les grands moments de découragement, l'esprit de corps joue son rôle, les plus "solides" soutiennent et réconfortent leurs camarades d'infortune. Ce récit est illustré de photos, de cartes, et de croquis. L'organisation et les techniques militaires mises en oeuvre avant, pendant et après les combats y sont décrites avec beaucoup de détails et de précisions par un homme qui était au coeur de la bataille. En lisant ces lignes vous apprendrez, pour ceux qui l'ignorent encore, que des hommes ordinaires peuvent devenir extraordinaires.

06/2014

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Histoire de France

Le temps de la Guerre de Cent Ans 1328-1453

La France des XIVe et XVe siècles est une France marquée par la tragédie : famines, pestes, révoltes populaires, conflits civils et militaires... C'est le siècle de la "Guerre de Cent Ans". Cette guerre connut plusieurs phases, entrecoupées d'accalmies et de trêves. La durée du conflit, les souffrances de ceux qui l'ont provoqué ou en ont pâti, interdisent cependant de le réduire à l'écume des jours, de le résumer à l'apparence des événements dramatiques : c'est la raison du titre de cet ouvrage. Car ce livre s'attache moins à la narration circonstanciée des misères et malheurs de ces guerres sans fin, qu'à les comprendre, afin de restituer l'ordre qui se cache derrière le désordre et le chaos des apparences. L'"automne du Moyen Age" est marqué par l'affirmation de l'Etat monarchique, une construction territoriale unifiée par la soumission à la souveraineté du roi. La conscience d'une identité "nationale", incarnée par Jeanne d'Arc, s'est forgée dans la douleur et l'épouvantement d'un siècle de fer, alors que Charles VII (1422-1461) n'est plus un prince féodal mais un véritable chef d'Etat. Boris Bove renverse quelques idées reçues à propos de "la crise" des XIVe et XVe siècles : il invite à se méfier des chroniqueurs, trop enclins à détecter les signes annonciateurs de l'Apocalypse et du Jugement dernier, souvent portés à l'amplification des "malheurs du temps" pour mieux en rendre responsable le parti adverse, ennemi de toute "réforme". Le temps de la guerre de Cent Ans n'est pas celui d'une décadence globale mais une période tourmentée et féconde, comme en témoigne l'éclat des arts, des lettres et de la vie de cour et qui parvient, malgré tout, à renaître et à édifier les fondements d'un monde nouveau.

10/2014

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Histoire de France

Jours de guerre. Tome 1, 1914 La fleur au fusil

Quelle a été la responsabilité du prince de Montenuovo lors de l'attentat de Sarajévo le 28 juin ? Qui était Léonie Bathiat dont le ciel s'est brutalement obscurci le 15 août à Paris dans le quartier de la Défense ? Pourquoi, à Liège, le 16 août, le général Leman est à l'origine d'un café parisien ? Quel est donc le trésor que Le Guidec a enterré le 22 août à Villers-sur-Semois ? Le 7 septembre, à la ferme Nogeon au nord de Meaux. Un drapeau pour Colin ? Le 7 septembre à la ferme Nogeon au nord de Meaux. Un drapeau pour Guillemard ? Pourquoi le peintre Marcel Sembat a voulu savoir où Gallieni avait l'intention de dormir la nuit du 15 septembre ? Les choucas ont-ils été trop sociables en octobre au Mont Saint Eloi près d'Arras ? Pourquoi le 5 octobre à Berlin, Albert Einstein a-t-il été le dernier ? Combien y a-t-il eu d'" échappés du collège " en décembre. Voilà quelques unes des questions auxquelles j'ai souhaité répondre dans ce premier tome concernant 1914.

03/2019

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Sociologie

Une femme au front. Mémoires d'une reporter de guerre

Martine Laroche-Joubert doit à son enfance en terre marocaine un goût immodéré pour la liberté. De ses premiers reportages auprès des Pygmées de Centrafrique jusqu'aux deux guerres du Golfe et aux Printemps arabes, de l'éclatement de l'URSS au siège de Sarajevo, de l'apartheid en Afrique du Sud à l'élection de Nelson Mandela, elle arpente la planète avec une soif insatiable de témoigner. Elle livre ici ce que ses reportages ne montrent pas : un regard, une sensibilité, une subjectivité. Ce n'est plus la journaliste qui parle mais la femme de terrain. Martine Laroche-Joubert revient sur ces missions qui l'ont forgée, mais aussi sur ses erreurs et ses regrets de reporter. Et c'est avec sincérité qu'elle interroge cette envie d'action et cette passion de l'ailleurs qui l'ont toujours portée, malgré sa vie de famille et le danger inhérent à son métier.

05/2019

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Histoire de France

Sur les pas du chasseur. Engagé dans la Grande Guerre

L'écriture de ce récit est née tout d'abord de la curiosité, avant de se muer en exploration puis en enquête avant de prendre parfois les aspects d'une recherche. Elle s'efforce de retrouver et suivre les pas d'un chasseur engagé dans la Grande Guerre et tente de combler les manques, les blancs de son histoire, de laquelle l'auteur n'eut que des bribes. A partir de sources à la fois nombreuses et rares, l'auteur relate le parcours de ce soldat, depuis le Chemin des Dames, là où il trouve sa première trace, puis en le suivant dans les autres combats. Cet itinéraire sur les pas de ce chasseur qui vécut la Première Guerre mondiale est l'occasion d'apartés sur les conditions de la guerre, de digressions sur l'engagement et la violence, d'interrogations sur les conséquences qui furent longues, sur les conditions de la mémoire, celle du soldat, celle de l'auteur, la mémoire collective. Les causes de cette catastrophe et ses suites sont actuelles cent ans après. Si elles sont connues à présent, les histoires des plus humbles, des oubliés, des anonymes nombreux qui apparaissent au fil des pages ne doivent pas l'être moins.

11/2017

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Histoire de France

Le domaine de Chantilly face à la guerre 1914-1919

A travers l'étude de documents d'archives du château de Chantilly lamais exploités, complétée par de nombreuses illustrations rares ou inédites, l'ouvrage lait revivre l'histoire des collections du musée Condé et le quotidien du domaine de Chantilly soumis à la menace allemande et aux réquisitions militaires alliées entre 1914 et 1919.

09/2018

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Religion jeunesse

Un violon pour la paix. 1917 - Dernier Noël de guerre

Noël 1917 sera le dernier de la Première Guerre mondiale... On l'espère dans le camp allemand comme dans le camp français. Dans l'est de la France, non loin du front, Lucienne, ses quatre enfants et ses vieux parents préparent la plus belle des fêtes, dans un village que de nombreux habitants ont déserté. Mais où est le père de famille ? Qui est cet officier qui joue du violon tous les soirs dans le grand champ où tonnent les obus ? Sa présence pèse dans la grande maison ; la joie et l'inquiétude, la haine et l'hospitalité bousculent les relations familiales, redessinent les caractères, bouleversent les rites quotidiens. Récit à mi-chemin entre souvenirs de famille et conte de Noël, Un violon pour la paix célèbre en musique le triomphe de deux cultures qui s'influencent et se rencontrent. Ce nouveau Sentinelles, écrit dans la veine particulière de Catherine Bertrand-Gannerie, vient clore cette année de commémoration de la Première Guerre mondiale et célébrer la belle fête de la Nativité.

10/2018

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Sports

Jean Bouin. Héros du sport, héros de la Grande Guerre

Nombre de stades et d'enceintes sportives portent le nom de Jean Bouin, en hommage à l'un des plus grands athlètes du siècle dernier, mais aussi l'une des premières victimes de la Grande Guerre. Si ses titres et records l'ont fait entrer dans la légende de la course à pied, si son destin tragique l'a hissé au rang de héros de la nation, Jean Bouin fut aussi un précurseur dans son approche de l'entraînement et dans la médiatisation de son sport. En avance sur son temps dans bien des domaines, il incarne les valeurs d'une culture athlétique en construction, en même temps qu'il ouvre la voie à ses évolutions futures. En prenant appui sur la presse et de nombreux documents d'époque, ce livre s'attache à retracer son parcours, emblématique d'une période qui voit le sport français devenir populaire et s'affirmer sur la scène internationale.

10/2018

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Histoire de France

Martigues 1914-1918. La Grande Guerre à hauteur d'homme

Martigues, 1914 : une ville du Midi de 7 500 habitants. Parmi eux, 1 200 hommes mobilisés dont près de 200 ne regagnèrent pas leur foyer. Jeunes pour la plupart, partis pour une guerre qu'ils croyaient courte, tous furent confrontés à un conflit d'une violence inimaginable... Qui étaient ces pêcheurs, paysans, employés ou ouvriers mobilisés ? Comment la population de Martigues a-t-elle vécu leur absence ? Quelles furent pour la ville les conséquences d'une guerre qui devait être " la der des ders " ? A partir des archives communales et départementales, des sources du ministère de la Défense et de fonds privées, ce livre retrace, au ras du sol, c'est-à-dire des tranchées ou du pont des navires sur lesquels ils servaient, la guerre telle qu'elle fut vécue par les mobilisés martégaux.

10/2018

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Histoire de France

Héros oubliés. Les animaux dans la Grande Guerre, 2e édition

Chevaux, chiens, chats, vaches, ânes, pigeons... Lors de la Première Guerre mondiale, des millions d'animaux ont accompagné les combattants pour le meilleur et le pire. Les soldats ne sont pas les seuls à vivre, à souffrir et à mourir sur les champs de bataille : c'est aussi le sort de millions d'animaux. La guerre est, pour eux, le cruel miroir de celle des poilus tant bites et humains sont unis dans les tranchées. Des chiens sanitaires aux lourds chevaux de L'artillerie, des pigeons voyageurs aux chats qui nettoient les tranchées, l'armée ne peut se passer des animaux. Ils sont utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et tes canons, sauver les blessés... Mais il y a aussi les espèces dont le soldat se passerait bien et qui hantent sa vie quotidienne : rats, poux, mouches... Dans cette mobilisation, les chevaux sont mis à dure contribution. Pourtant, la Grande Guerre constitue un moment capital de rupture entre le chevalet l'homme : sous la contrainte du feu moderne, le soldat doit accepter de cesser de "faire corps" avec l'animal. A ce titre, les camions de la Voie sacrée et les chars d'assaut marquent la fin d'une époque. A l'issue du conflit, alors qu'ils ont été tellement présents - mime indispensables - dans les tranchées, les animaux deviennent les héros oubliés de cette terrible guerre. Malgré les services rendus, malgré la souffrance et la mort, aucun monument français ne leur rend hommage, aucun livre ne raconte leur terrible sort... Il faut attendre 1982 pour que Michael Morpurgo écrive le roman Cheval de guerre, adapté à l'écran en 2011 par Steven Spielberg. L'ouvrage de Jean-Michel Derex redonne sa place à l'animal et fait découvrir la Grande Guerre de manière complètement nouvelle : en racontant les liens profonds qui ont uni L'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit.

12/2018

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Sciences historiques

Les kamikazés japonais dans la guerre du Pacifique (1944-1945)

En octobre 1944, cela fait déjà deux ans que le Japon se trouve sur la défensive aussi bien sur terre que sur mer. Les défaites, puis bientôt les désastres se succèdent sans que cependant les militaires qui contrôlent le pouvoir à Tokyo, ne cherchent à y mettre fin en proposant aux Alliés une reddition. Au contraire, au fur et à mesure que les batailles sont perdues, le Japon se crispe dans une résistance toujours plus acharnée où tous les moyens sont bons pour ralentir la marche en avant de l'adversaire. La guerre du Pacifique, de par son immensité géographique, se transforme en une formidable équation logistique que le Japon ne peut résoudre. Dévasté, sans ressources, à bout de souffle, le pays cherche encore par tous les moyens à se battre. Cette autodestruction passe notamment par la création du corps de kamikazés, ces pilotes de l'armée de l'air puis de terre qui devaient se précipiter avec leurs avions chargés d'une bombe sur les navires ennemis dont rien jusque-là n'avait pu entamer la remontée vers les îles de l'archipel. Ultime recours contre l'écrasante suprématie de l'ennemi. Sacrifier sa jeunesse, voilà où en est arrivé le Japon militariste.

11/2018