Recherche

Françoise Cherchouly Sicard

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Pour un pays d'orangers. Algérie 1959-2012

De temps à autre, un parfum puissant et frais inondait l'air et me soulevait littéralement de bonheur avant de s'évanouir. Plusieurs fois, nous avons traversé la même vague odorante, et plusieurs fois, de même, le sillage s'en est perdu. Cela vous éveillait, vous subjuguait, vous investissait de sa fraîcheur embaumée, puis se dérobait, insaisissable et désirable. Quelqu'un, pour finir, a nommé "Les orangers !", mais comment reconnaître les orangers si vous venez des terres à blé de Picardie ? A l'improviste, dès les premiers moments, l'étrangeté du pays me faisait captif de sa violente douceur. Pour un pays d'orangers est né de l'émotion suscitée par l'explosion du terrorisme en Algérie dans les années 1990. Ce pays oublié depuis que les chefs historiques de la guerre d'indépendance avaient disparu de la scène publique resurgissait soudain dans l'actualité de la façon la plus violente et renvoyait François Marquis aux souvenirs de la guerre qu'il avait faite comme appelé. Commence alors pour lui une longue méditation à partir des lettres, des photos et des pages de journal qu'il a conservées. Etayé par une enquête minutieuse, son récit retrace le cheminement d'un Français dont l'univers familier, qui remonte à la guerre 1914-1918 où disparut son grand-père, est aussi marqué par son enfance durant la guerre 1939-1945 et son adolescence dans le contexte de la guerre d'Indochine. La guerre d'Algérie sera pour lui le moment des choix essentiels et de la rupture intime avec les idéaux dans lesquels il a grandi. Profondément attaché à son pays, il découvre les Algériens qu'il est chargé de regrouper. Son livre témoigne du double ancrage d'une génération qui a porté tout le poids de la décolonisation française.

06/2012

ActuaLitté

Droit

Le symptôme Le Pen. Radiographie des électeurs du Front national

Parti d'à peine 1 % en 1981 et totalisant 15 % des voix en 1997, le Front national s'enracine scrutin après scrutin. Il gagne des couches sociales et des régions qui normalement devraient lui résister et se trouve en mesure de mettre en échec la droite classique. Pourtant, ni les idées, ni le discours, ni les méthodes de l'extrême droite n'ont changé depuis les temps anciens de la Révolution nationale, de la vague poujadiste et de l'Algérie française. D'où vient alors qu'elle séduise aujourd'hui ? A-t-on tout dit quand on a dénoncé certaines compromissions passées de la droite ou certaines tentatives d'instrumentalisation par François Mitterrand ? À vouloir faire l'économie d'une analyse minutieuse des suffrages sur le terrain, à refuser de voir que le Front national est désormais un parti attrape-tout drainant une clientèle hétéroclite aux profils très contrastés, bref à méconnaître et à sous-estimer l'adversaire en répétant inlassablement les mêmes stéréotypes sur le mode incantatoire, les partis démocratiques - et la nation avec eux - s'exposent à de très durs réveils : les scénarios les plus probables ne sont en effet pas ceux qui prévoient une décrue de l'extrême droite. Donnant ici la première synthèse des recherches et des dossiers qu'il accumule depuis plus de quinze ans, Pascal Perrineau replace le " symptôme Le Pen " dans l'histoire politique des vingt dernières années. Proposant un certain nombre d'explications (car il y en a de multiples) et esquissant le portrait de catégories types (il y en a de multiples également) d'électeurs du Front national, il éclaire d'une science très sûre un débat presque toujours faussé par les enjeux politiciens.

05/1998

ActuaLitté

Religion

Les martyrs d'Otrante. Entre histoire et prophétie

Les saints martyrs d'Otrante, c'est le nom donné communément à Antonio Primaldo et à ses compagnons, des habitants de la ville d'Otrante, tués par les Ottomans en août 1480. Ce livre donne, pour la première fois en langue française, le récit complet de ces évènements si importants dans l'histoire de l'Eglise. Plutôt que de renier leur foi, des personnes ont librement choisi de mourir, exécutés par les envahisseurs ayant investi la ville d'Otrante. Les faits sont bien documentés, grâce aux témoignages de contemporains et d'historiens. Le 5 octobre 1980, le pape Jean-Paul II se rend à Otrante, et donne une vigoureuse impulsion à la cause de canonisation des martyrs otrantais. Le 11 février 2013, Benoît XVI reconnaît officiellement un miracle survenu grâce à l'intercession des martyrs et, quelques instants plus tard, devant les cardinaux assemblés, il annonce qu'il renonce à son pontificat. Le 12 mai 2013, le pape François célèbre la première canonisation de son pontificat : il s'agit des 813 martyrs d'Otrante. Il faudrait un singulier aveuglement pour ne pas voir en cette canonisation une signification à la fois historique et prophétique. La canonisation simultanée de plus de huit cents personnes est un évènement rarissime dans l'histoire de l'Eglise. Pour les Ottomans, Otrante devait être une tête de pont, pour partir à l'assaut de l'Italie, de Rome et de l'Europe, étape suivante, après la chute de l'empire d'Orient en 1453 ; mais une poignée de gens déterminés a modifié le cours des évènements. Aujourd'hui, le combat vital, engagé pour maintenir le droit de penser et de croire, trouve dans l'histoire des martyrs d'Otrante une lumineuse justification.

01/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Georges Bernanos. La colère et la grâce

Georges Bernanos fut, de 1926 où il fit se lever le Soleil de Satan sur la France des années folles à l'ultime Dialogue des Carmélites en 1948, un romancier de la sainteté et de l'enfance autant qu'un écrivain de combat. De L'Action française à L'Intransigeant, il emboucha la presse comme une trompette de l'Apocalypse, et ses innombrables articles se confrontèrent sans répit à la ploutocratie démocratique et à la bien-pensance bourgeoise. Son engagement, mené seul au nom du Christ pauvre et de la vocation religieuse de la France de Jeanne d'Arc et de Péguy, le conduisit du tableau d'honneur des Camelots du roi aux rangs de la France libre. Véritable lanceur d'alertes politiques, il donna aussi l'assaut à l'Europe fasciste comme aux Etats-empires de la guerre froide et à leurs contingents d'hommes-machines. Monarchiste et catholique, nourri de Drumont et de Balzac, de Bloy et d'Hello, celui qui déclarait en 1935 : " le bon Dieu ne m'a pas mis une plume entre les mains pour rigoler ", a vécu sans filet ni garde-fou, dans la main de Dieu. Père d'une famille chimérique, accompagné d'une élite d'amis fervents, il mena, entre la Picardie, Majorque, la Provence et le Brésil, une vie d'errance et d'écriture, de clameurs et d'espérance. C'est cette vie que nous entreprenons de raconter. F. A. François Angelier est producteur à France Culture de la fameuse émission " Mauvais Genres " et collaborateur du Monde des Livres. Passionné par les expériences spirituelles les plus radicales et les figures atypiques, il a publié plusieurs ouvrages et articles sur les francs-tireurs du catholicisme de plume : Hello, Huysmans, Claudel, Louis Massignon, Simone Weil et Léon Bloy (au Seuil : Bloy ou la fureur du juste, 2015).

ActuaLitté

Littérature française

Le Bloc-notes Tome 1 : 1952-1962

De 1952 à 1970, pendant près de vingt ans, François Mauriac a régné sur le journalisme politique, à L'Express puis au Figaro, dont il fut l'éditorialiste vedette. Il y a inventé une catégorie particulière, celle de l'écrivain-journaliste. Il connut à travers son Bloc-notes un rayonnement exceptionnel. Son influence sur l'opinion lui valait d'être craint par les pouvoirs en place, de droite comme de gauche, dont il ne cessa de stigmatiser, souvent avec férocité, la corruption, l'impuissance et la médiocrité. Mauriac maniait avec un brio implacable l'art de la polémique et rares sont ceux qui eurent grâce à ses yeux : essentiellement Pierre Mendès France, qu'il défendit avec fougue au moment de son bref passage à la tête du gouvernement, et Charles de Gaulle, auquel il apporta un soutien fervent, notamment durant la guerre d'Algérie et jusqu'à son départ. Malgré son peu d'indulgence, Mauriac s'exprimait en tant que chrétien au nom d'une exigence de justice et de charité. Ce sont ces convictions qui inspirèrent son combat en faveur de la décolonisation et contre toutes les formes d'oppression et de discrimination. Oeuvre d'engagement, son Bloc-notes raconte et traverse deux décennies d'histoire française comme une véritable dramaturgie romanesque. L'écrivain y livre aussi beaucoup de lui-même, de sa foi, de ses goûts littéraires, de son amour de la nature et des paysages qui lui sont restés familiers depuis son enfance. Témoin tour à tour fasciné, amusé, indigné et plus rarement admiratif d'une actualité souvent tragique, il ne s'éloigne jamais de lui-même en parlant des autres, explorateur inlassable des passions humaines. Jean-Luc Barré.

08/2020

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

L'Observatoire de Paris. 350 ans de science

L'Observatoire de Paris est le plus ancien observatoire qui ait fonctionné sans interruption, de sa fondation en 1667 sous l'impulsion de Louis XIV et de Colbert à aujourd'hui. D'adjonctions en adjonctions, il est devenu le plus grand du monde avec le Center for Astrophysics américain : 240 chercheurs permanents, 400 ingénieurs, techniciens et administratifs et 150 étudiants de doctorat. Jusqu'à la Révolution française, l'Observatoire est placé sous la responsabilité des Cassini, qui s'y succèdent de père en fils sur quatre générations. A cette époque, les activités principales sont l'étude des planètes, de leurs satellites et des comètes, et surtout la mesure du temps et de la Terre : la célèbre Carte de Cassini (1756) couvre toute la France. Avec François Arago, le savant français le plus influent de la première moitié du XIXe siècle, l'Observatoire participe à la véritable explosion que connaît alors la physique. Son successeur Urbain Le Verrier, qui a découvert Neptune en 1846, y développe un service international de météorologie, ancêtre de Météo France. Pendant la première moitié du XXe siècle, c'est la distribution du temps par télégraphe, puis par radio, qui constitue l'activité principale de l'Observatoire : l'horloge parlante date de 1933. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'observatoire englobe progressivement la radioastronomie puis l'observation spatiale à partir de ballons, de fusées et de satellites artificiels. Aujourd'hui, il couvre pratiquement tous les aspects de l'astronomie et de l'astrophysique. Des techniques d'observation très avancées y sont nées, dont certaines ont des applications pratiques. Cet ouvrage retrace toute cette histoire grâce aux 230 illustrations issues de ses riches archives et de sa bibliothèque.

09/2012

ActuaLitté

Histoire de France

Henri II. Catherine de Médicis, Diane de Poitiers et la Renaissance

Henri était le second fils de François 1er. Orphelin de mère à l'âge de quatre ans, il ne s'est jamais bien entendu avec son père. Enfant, il fut otage, puis prisonnier des Espagnols, avec son frère ainé, le dauphin pendant près de cinq années. Marié, à l'âge de quatorze ans, avec Catherine de Médicis, la mort accidentelle de son frère aîné lui ouvrit les clés du royaume. Sa maîtresse, la belle Diane de Poitiers, avait vingt ans de plus que lui. Elle eut une grande influence sur Henri II ainsi que le connétable Anne de Montmorency et, à moindre degré, les Guise. Henri II poursuivit les hostilités de ses prédécesseurs avec Charles Quint, puis Philippe II. Cela l'amena à soutenir les princes protestants d'Allemagne alors qu'il condamnait les Réformés français. Il combattit en Italie, en Flandre. Il était l'allié des Ecossais contre les Anglais et maria son fils aîné avec Marie Stuart, reine d'Ecosse. Aidé de généraux talentueux, Brissac, Saint-André, Strozzi il donna au royaume, Calais, Boulogne, Toul, Metz et Verdun, mais subit un terrible revers à Saint-Quentin. Henri II fut le représentant de l'avant-dernière génération des Capétiens, celui qui eut la lucidité de limiter son pays à ses frontières naturelles, de mettre un terme aux guerres d'aventures que furent les guerres d'Italie. Ne fut-il pas encore le roi qui a renouvelé l'administration et la marine, favorisé le triomphe de la Renaissance française en architecture avec Philibert Delorme, Pierre Lescot, en sculpture illustrée par Jean Goujon, comme en poésie avec Ronsard, Baïf, du Bellay et bien d'autres. Ce grand roi trop méconnu fut foudroyé à quarante et un an dans une joute alors, "qu'il accomplissait la plus haute tâche d'un chef d'Etat : la réconciliation des nations et des peuples".

05/2019

ActuaLitté

Actualité et médias

La France est-elle finie ?

La France va-t-elle se résigner à sortir définitivement de l’Histoire pour devenir un simple parc d’attractions, à l’extrémité occidentale d’une Europe elle-même marginalisée ? Ou bien trouvera-t-elle la force de redevenir la nation de citoyens dont elle a fourni le modèle pour offrir un avenir à sa jeunesse et continuer son histoire ?Dans ce livre décapant, Jean-Pierre Chevènement éclaire le chemin par lequel nous en sommes arrivés là. Au moment où la monnaie unique, créée il y a vingt ans à Maastricht, prend l’eau, il montre comment le « pari pascalien » de François Mitterrand sur un au-delà des nations appelée « Europe » n’a pas seulement recouvert le ralliement de la gauche française au néo-libéralisme, mais s’enracine dans un doute plus ancien de nos élites sur la France.Méditation sur le destin de notre pays, entre de Gaulle et Mitterrand, il rend enfin lisible, dans toute sa cohérence, l’histoire de notre dernier siècle. Il fournit ainsi les clés qui peuvent permettre un retour de la France du XXIe siècle au premier rang des nations.Jean-Pierre Chevènement est l’un des artisans décisifs du Congrès d’Epinay (1971) qui a refondé le Parti socialiste, il est l’auteur des programmes de ce parti en 1972 et 1979 et l’un des négociateurs du Programme commun de la gauche (1972). Plusieurs fois ministre de 1981 à 2000 (Recherche, Industrie, Education nationale, Défense, Intérieur), il défend depuis longtemps l’idée d’une « autre politique ». Président d’honneur du MRC, sénateur du Territoire de Belfort, il est aussi vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.

01/2011

ActuaLitté

Histoire du droit

Observations pour les héritiers et représentans du sieur Gressier, défendeurs. contre P.-E. de Fontanieu, chevalier de l'ordre militaire de Saint Louis, demandeur

Observations pour Louis-Alexandre Armand Géneau de Mieurle. Marie-Joseph-Antoinette Géneau. Le sieur du Wicquet de Rodlingen, pere & tuteur du sieur de Wicquet de Rodlingen, son fils, & de la dame Le Parc d'Herlen, & la Dame Avise, veuve du sieur Mutinot de La Maçonnerie, mere & tutrice de la demoiselle Mutinot, sa fille ; tous héritiers & représentans du sieur Géneau de Formanoir, & de dame Catherine Le Camus, son épouse. Adrian-François-Joseph-Marguerite de Tutil, chevalier, seigneur de Guémy, Bouquinkam, Asdantan, & autres lieux, & Marie-Marguerite Caroline de Tutil de Guémy. Jeanne-Antoinette Le Gressier, veuve de Philippe-Jean-Baptiste Jacquemin, seigneur d'Haulieu, ecuyer conseiller-sécretaire du Roi, & Philippe-Jean-Baptiste Jacquemin, ecuyer, seigneur de Château-Renaud, leur fils. Et Jeanne-Marie-Magdelaine-Antoinette Jacquemin, leur fille, épouse d'André-Hercule de Rougeat, ecuyer, seigneur des Plontiers, ancien officier & pensionnaire du Roi, héritiers & représentans du sr. Gressier, défendeurs. Contre Pierre-Elisabeth de Fontanieu, chevalier de l'ordre militaire de S. Louis, intendant, & contrôleur général du Garde-meuble de la Couronne, demandeur. Date de l'édition originale : 1778 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Vercors Haut-lieu de France

Publié pour la première fois en 1947, Vercors Haut-lieu de France est considéré comme un "classique" de la Résistance. Vendu à plus de 75 000 exemplaires, couronné par l'Académie française et devenu introuvable depuis sa dernière édition en 1983, cet ouvrage reparaît à l'occasion du 70e anniversaire des combats du Vercors. Dès le lendemain du drame, on s'est posé des questions - toujours à l'ordre du jour - sur l'opportunité et l'efficacité du Vercors. Avec les souvenirs de Pierre Tanant, qui a vécu en tant que chef d'état-major du Vercors sous les ordres du lieutenant-colonel François Huet, le drame aux moments décisifs, le lecteur se trouve plongé au coeur de l'action militaire. Il est avec lui avant la bataille, pendant les combats de Saint-Nizier les 13 et 15 juin, attendant les parachutages, subissant l'attaque du 21 juillet puis l'encerclement par les troupes allemandes, vivant le martyre des combattants et de la population civile à Vassieux-en-Vercors, à la grotte de la Luire, avant de vivre la Libération tant attendue. De son poste d'observation, Pierre Tanant apporte simplement son témoignage le plus impartial et le plus exact possible. A son corps défendant, il fait pourtant oeuvre d'historien. En écrivant ce livre, il veut que l'on garde le souvenir du courage du maquis et des morts du Vercors auxquels il est dédié, luttant par avance contre l'oubli, simplement en "éclairant l'opinion sur des faits dont elle sait l'existence sans en connaître les détails". Servi par une plume alerte, l'auteur nous emmène dans une épopée. Amateur du genre, le général de Gaulle possédait ce livre dans sa bibliothèque de Colombey et avait écrit à son propos à l'auteur : "C'est objectif - ce qui n'empêche pas les sentiments - et bien écrit".

05/2014

ActuaLitté

Historique

Microcosmes. L'histoire de France à taille humaine

Qui n'a jamais rêvé d'explorer l'histoire de France auprès de celles et ceux qui l'ont vécue ? De l'arpenter " au ras du sol " ? Nous l'observons plus souvent du sommet, à hauteur des souverains, des " héros " et autres " grands personnages ". Nous la scrutons aussi de loin : c'est l'histoire des masses, soldats, femmes, ouvriers, etc. Microcosmes privilégie l'immersion : explorer l'histoire de France du dedans, pour la rendre plus familière. Aux côtés de douze figures, anonymes ou méconnues, qui, tapies dans l'ombre du passé, lui donnent chair comme jamais ! Douze microcosmes, douze époques, douze mondes incarnés, comme autant d'allers-retours entre la " grande " et la " petite " histoire qui complètent et interrogent, loupe en main, notre vision du passé. Entre chaque époque, treize entractes présentent le travail des historiens, leurs méthodes, leurs débats, leurs incertitudes... Car connaître l'histoire, c'est aussi savoir comment elle s'écrit. Yann Bouvier, professeur d'histoire et vidéaste bien connu, a imaginé dans ces pages la rencontre de la microstoria et de la vulgarisation grand public. Il livre ici des textes accessibles, rigoureux, relus par d'éminents spécialistes, et mis en images avec justesse et légèreté par le dessinateur Eloi Chevallier. Un récit vivant, enrichi des connaissances les plus récentes... et ponctué d'humour. (Re)découvrez l'histoire de France... à taille humaine ! Avec une préface signée Alain Corbin Gaule romaine - Caius Iulius Vindex Moyen Age central - Adémar de Chabannes Moyen Age tardif - Le Bourgeois de Paris Renaissance française - Antoine Escalin, dit le Polin L'absolutisme - Claude Brousson La Révolution - Solitude D'un Empire à l'autre - Louis-François Pinagot La Commune de Paris - Nathalie Le Mel, née Duval La Première Guerre mondiale - Frédéric Branche Les années folles - Mireille Havet La Seconde Guerre mondiale - Jeanine Morisse, alias Niquou Histoire du temps présent - Zakia

09/2023

ActuaLitté

Revues de droit

Droit et Société N° 108/2021 : La Critical Race Theory est-elle exportable en France ?

Editorial Dossier La Critical Race Theory est-elle exportable en France ? coordonné par Isabelle Aubert et Magali Bessone Isabelle Aubert, Magali Bessone Une réception francophone de la Critical Race Theory est-elle possible ? Présentation du dossier Daniel Sabbagh De la déracialisation en Amérique : apports et limites de la Critical Race Theory Isabelle Aubert La Critical Race Theory confrontée à Marx Julie Saada Récits et contre-récits dans le droit. Usages et critiques du narrativisme juridique dans la Critical Race Theory Aurélie Lanctôt "Si on m'avait écouté dès le début, si on avait écouté mon récit". Jean-François Gaudreault-DesBiens Le narrativisme comme legs de la Critical Race Theory dans la pensée juridique canadienne Stéphanie Hennette Vauchez Neutralité religieuse, laïcité et colorblindness : essai d'analyse comparée Magali Bessone Analyser la suppression du mot "race" de la Constitution française avec la Critical Race Theory : un exercice de traduction ? Question en débat Dialogue social : bon débarras ? Christian Thuderoz Se débarrasser, et vite, du "dialogue social" ? Etudes Hermann Martial Ndjoko Les angles morts du droit antidiscriminatoire : éloge de la circulation des concepts Nicolas Demontrond Les maisons départementales de l'autonomie (MDA) : nouvelle étape de l'affirmation des départements-providence Jérôme Pacouret La genèse des droits de propriété des auteurs de cinéma : une comparaison transnationale du droit d'auteur et du copyright Traduit pour vous Kimberlé Crenshaw Démarginaliser l'intersection de la race et du sexe : une critique féministe noire du droit antidiscriminatoire, de la théorie féministe et des politiques de l'antiracisme A propos Camille Lanssens La pandémie de Covid-19 sous le microscope des sciences sociales. Premières analyses Danièle Lochak Protéger les réfugiés ou les intérêts de l'Etat ? Sous le droit, la politique Thierry Delpeuch Contributions sociologiques récentes aux débats sur la crise de la police en France Chronique bibliographique

10/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 4, La Libération et les années tricolores (1944-1947)

Le débarquement allié du 15 août 1944, sur les côtes varoises, donne le coup d’envoi de la libération de la Provence. Le 28 août, prises sous le feu de l’armée française de Libération et de l’insurrection populaire, les troupes allemandes capitulent à Marseille. Les nouveaux pouvoirs républicains se mettent en place, sous la direction du commissaire régional de la République, Raymond Aubrac. S’ouvre alors, jusqu’en 1947 et l’instauration de la 4 e République, une période de transition décisive. Ce quatrième volume de la série Midi rouge, ombres et lumières, après avoir présenté un tableau du département pendant l’été 1944, puis les combats de la Libération, analyse les diverses étapes de ce processus, à Marseille et dans sa proche région. Il évoque les problèmes auxquels les nou-velles institutions ont à faire face : l’effort de guerre, le ravitaillement et le redresse-ment économique, l’épuration, le maintien de l’ordre, le retour des absents (déportés, prisonniers de guerre, requis du STO), le rétablissement de la démocratie, les grandes réformes économiques et sociales. Dans ces années tricolores et d’union nationale, l’ouvrage s’intéresse au rôle et à la stratégie des divers acteurs politiques et sociaux, des organisations de Résistance, du patronat et de la classe ouvrière, des syndicats et partis, PCF, SFIO, MRP, ainsi qu’aux destins individuels, dont certains d’importance nationale, comme celui de Gaston Defferre, François Billoux ou Germaine Poinso-Chapuis. L’auteur ne néglige pas pour autant les mutations culturelles importantes d’une période effervescente. Cet ouvrage complète l’histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-Rhône, commencée par la période des années 1930. Il comble également, à la lumière des recherches les plus récentes et en s’appuyant sur de nombreux fonds d’archives publics et privés, une lacune historiographique.

11/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

La France face à l'initiative de défense stratégique de Ronald Reagan (1983-1986). De la guerre des étoiles à la construction européenne

En 1983, le Président américain Ronald Reagan annonce son intention de réorienter la stratégie de défense de son pays face à l'URSS. Reagan réfute la vulnérabilité de son territoire face aux armes nucléaires ennemies. Son but est de rendre ces armes inefficaces et inutiles, en leur substituant un système de dissuasion non plus fondé sur la destruction mutuelle assurée, mais au contraire sur la promesse d'une survie commune. Cette nouvelle stratégie, défensive, s'appuierait sur les technologies antimissiles : leur essor et leur perfectionnement permettraient de contrer la menace atomique en la vidant de toute opportunité. Il s'agit de pouvoir détecter, intercepter, et détruire, tout missile intercontinental avant que celui-ci n'atteigne sa cible. Ainsi les Etats-Unis seraient-ils désormais protégés par un grand système de défense antimissile que la presse, acerbe, qualifiera de "guerre des étoiles" compte tenu de sa nature exotique (armes laser, armes à énergie cinétique, capteurs, intercepteurs, etc). Un imposant programme de recherche et de développement, visant à étudier la faisabilité technique des composantes de ce bouclier, sera officiellement lancé : l'Initiative de Défense Stratégique (IDS). La controverse est immédiate et l'Europe s'inquiète. Problématique pour la cohésion de l'OTAN, l'IDS l'est encore plus pour une puissance nucléaire alliée comme la France. La rhétorique reaganienne met en effet directement en cause la viabilité de l'arme nucléaire, facteur d'indépendance nationale. En quoi les éventuelles technologies défensives spatiales influent-elles sur la dissuasion française ? Quelles sont les conséquences stratégiques ? Le Président de la République François Mitterrand voue envers cette problématique une attention particulière. S'ouvre avec I'IDS un épisode diplomatique important des années 1980, dans lequel la France fera valoir un positionnement politique ferme et une contre-proposition pragmatique à vocation européenne, avec le programme EUREKA.

03/2014

ActuaLitté

Religion

A la gauche du Christ. Les chrétiens de gauche en France de 1945 à nos jours

"Cathos de gauche" : l'expression s'est imposée dans la seconde moitié du XXe siècle pour désigner un monde de militants et de "clercs", d'organes de presse et de mouvements, laïques ou religieux, dont la contribution politique, sociale, culturelle et intellectuelle à l'histoire de la France de l'après-guerre apparaît souvent oubliée. Cet ouvrage retrace pour la première fois l'aventure des "chrétiens de gauche", comme on devrait appeler plus justement les catholiques et les protestants de cette mouvance. Contre une Eglise catholique jusque-là massivement portée à droite et une Eglise protestante embourgeoisée, ils voulaient, au nom de leur foi, s'engager dans la Cité et peser sur la politique tout en changeant le visage de leurs Eglises. Décolonisation, syndicalisme, autogestion, féminisme, tiers-mondisme... : ils ont été de toutes les luttes, et souvent même à l'avant-garde de la contestation. Beaucoup engagèrent un dialogue exigeant avec la tradition marxiste. Après le concile Vatican II et Mai 68, certains furent même tentés par la révolution dans la société et dans leurs Eglises. Leur contribution à la rénovation de la gauche socialiste puis à l'élection de François Mitterrand en 1981 fut ensuite décisive. Mais la réforme de l'Eglise catholique n'est-elle pas devenue restauration sous Jean-Paul II puis Benoît XVI ? Et la victoire de la gauche en 1981 n'a-t-elle pas sonné l'heure du déclin politique de la gauche chrétienne ? Que reste-t-il aujourd'hui de ses combats et des idéaux qu'elle entendait porter ? Au-delà d'une parenthèse utopique, c'est l'évolution du rapport entre le politique et le religieux, à l'épreuve de la sécularisation de la société française, que cette histoire éclaire.

09/2012

ActuaLitté

Actualité et médias

Pourquoi ?

Pourquoi ai-je décidé, en 1973, sans appel, de quitter mon statut unique de " star internationale " à l'âge de 38 ans ? Pourquoi ai-je ainsi renoncé, du jour au lendemain, à toutes les sommes fabuleuses que l'on me proposait encore pour montrer mes fesses ou juste le bout de mon nez à l'écran ? Pourquoi me suis-je séparée, dépouillée de mes biens les plus précieux en les vendant aux enchères en 1987, au profit de ma Fondation, y compris ma célèbre maison " La Madrague " ? Pourquoi, alors que je représentais un " phénomène " qui fut analysé par Simone de Beauvoir, François Nourissler, Sagan, Cocteau, Duras et tant d'autres..., ai-je préféré, en pleine gloire, me mettre totalement au service de la protection animale ? Pourquoi depuis 33 ans, le seul but de ma vie est devenu l'obsession quotidienne d'apporter une évolution dans la désastreuse condition des animaux ? Pourquoi suis-je systématiquement traînée devant les tribunaux français lorsque je me révolte contre les terribles sacrifices de moutons lors de l'Aïd-el-Kébir ? Pourquoi suis-je boycottée par la presse française à chaque fois que je dénonce un problème grave alors qu'à l'étranger, je suis reconnue, encouragée, célébrée et récompensée pour mon action en faveur des animaux ? Pourquoi, depuis 20 ans cette année, ma Fondation est-elle la seule fierté de ma vie ? Tant de questions parmi d'autres encore, qui trouvent leurs réponses dans tous ces états d'âme que je décris au fil des pages, presque au jour le jour, avec la seule vérité de mon cœur. Ce sont plus de vingt années de combats, de détresse, d'espoirs, d'appels à l'aide. Ces hymnes à la vie et au respect sont autant de preuves irréfutables de mon indéfectible amour pour " Eux " !

09/2006

ActuaLitté

Histoire de France

La France de la Renaissance. Histoire et dictionnaire

" Un siècle si plein de lumières "... C'est ainsi que Rabelais qualifie son époque. Les contemporains de la Renaissance - étiquette qui a été collée à cette période par l'historiographie du XIXe siècle - ont cru à l'avènement d'un nouvel âge d'or : il allait faire disparaître définitivement l'ignorance et triompher des " ténèbres gothiques " du Moyen Age. La France - après l'Italie - participe à ce bouleversement. Elle s'ouvre à la révolution de l'imprimé ; les guerres d'Italie resserrent les liens entre les lettrés et les artistes de part et d'autre des Alpes. Les noms de Ronsard et du Bellay en littérature, de Philibert Delorme et Jean Goujon en architecture et sculpture, de Clément Janequin en musique, d'Ambroise Paré et Jean Fernel en médecine, attestent l'éclat de la culture française protégée par un grand roi, François Ier. C'est aussi un temps d'affermissement du pouvoir royal, d'essor démographique, de dynamisme des échanges. Mais le sentiment de renouveau ne touche qu'une frange de la population ; paysans, artisans et pauvres voient les travaux et les jours se succéder sans changement notable. L'ébranlement du vieil édifice des idées et des mœurs suscite bien des inquiétudes, dont le soupçon de l'hérésie, avec la diffusion des doctrines de Luther puis de Calvin. Les premiers bûchers s'allument, prélude aux guerres civiles. Ce volume offre d'abord une synthèse des connaissances que nous avons acquises de cette période. De la politique à l'économie, de la littérature à l'architecture, de l'art à la religion, aucun domaine n'est négligé. Un Dictionnaire de plus de quatre cents articles propose des biographies, des aperçus sur des notions de droit (Anoblissement), des questions scientifiques (Astrologie, Mathématiques) ou religieuses (Athéisme, Indulgences), etc., recensés dans une Table méthodique des entrées.

10/2001

ActuaLitté

Philosophie

Jean-Jacques Rousseau et les passions. Colloque des 28 et 29 septembre 2012

Porté par les villes d'Enghien-les-Bains et de Montmorency dans le Val-d'Oise, ce colloque s'inscrit dans le cadre des nombreuses manifestations organisées pour le Tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. En lien avec l'exposition Rousseau, passionnément présentée au Musée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency, du 9 juin au 9 décembre 2012, ce colloque explore le thème des passions dans la vie et l'oeuvre du Citoyen de Genève. Il a été conçu par le Comité scientifique du musée. Après l'ouverture de ces deux journées exceptionnelles par François Detton, maire de Montmorency, vice-président de la Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency, et Philippe Sueur, maire d'Enghien-les-Bains, vice-président du Conseil général du Val-d'Oise, carte blanche a été donnée à l'invité d'honneur Pierre Bergounioux, pour évoquer Jean-Jacques Rousseau. Sous la forme d'un exposé magistral intitulé Tous les hommes... l'écrivain a brossé une fresque historique allant de la naissance de l'écriture à l'avènement du cogito cartésien, et de l'émergence du courant libéral anglo-saxon à la passion de l'égalité portée par Rousseau jusqu'aux idéaux de la Révolution française. Des universitaires et chercheurs ont ensuite apporté leur éclairage sur les passions de Rousseau qui, loin de les congédier au nom de la raison, leur accorde une place fondamentale. Les thèmes de la vérité, la nature, la botanique, la musique, l'amour, les plaisirs et la morale sont autant de motifs qui s'inscrivent dans son système de pensée et investissent ses écrits. Cet ouvrage témoigne de la richesse des différentes interventions. Il rend compte également de l'actualité de la pensée d'un philosophe majeur du siècle des Lumières.

06/2014

ActuaLitté

Actualité et médias

FIN DU SIECLE DES OMBRES. Chroniques politiques et littéraires

Les éditoriaux de Jean-François Revel comptent depuis trente ans parmi les plus influents de la presse française. On l'a souvent comparé à Raymond Aron pour l'exactitude de ses analyses, et aux écrivains du XVIIIe siècle pour la vivacité de son style. Chroniqueur politique et littéraire, il a toujours été suivi par un très large public, d'abord à L'Express de 1966 à 1981, puis au Point à partir de cette date. Les chroniques qu'on lira ici s'échelonnent sur les deux dernières décennies. A des articles du Point s'ajoutent quelques papiers parus dans la presse étrangère puisque Revel, jouissant d'une réputation internationale, a également collaboré à des journaux italiens, américains, espagnols et latino-américains. La période couverte par ces textes est probablement l'une des plus décisives, sinon la plus décisive, du XXe siècle. C'est, en effet, durant ces années que l'humanité aura vu se désagréger les grands systèmes totalitaires communistes qui, il y a encore quinze ans, couvraient la majeure partie de l'Europe et de l'Asie, et poursuivaient leur expansion tant en Afghanistan qu'en Afrique et en Amérique centrale. En même temps qu'une révolution politique et économique, les deux dernières décennies du siècle ont vécu une importante révolution culturelle, à travers, en particulier, la disparition des grands systèmes d'explication du monde au profit d'une philosophie plus proche des hommes. Avec l'effacement des grands systèmes totalitaires dans l'ordre de la pratique et des grands systèmes philosophiques dans l'ordre de la théorie, c'est au fond à la renaissance de l'individu, de la pensée et de la liberté individuelle que Revel nous fait assister pas à pas, épinglant à l'occasion les ridicules du temps, maniant la satire avec autant de bonheur.

09/1999

ActuaLitté

Histoire de France

Raymond Poincaré. Un homme d'Etat républicain

En 1880, un jeune Lorrain de Bar-le-Duc s'inscrivait au barreau de Paris avec l'ambition de ses vingt ans : devenir un grand avocat, un écrivain célèbre et peut-être un jour diriger la France. Si la vie publique a contrarié sa vocation littéraire, son métier a modelé à tel point sa personnalité que Poincaré est apparu comme l'exemple achevé de la " République des avocats ". Son parcours commence dans le sillage de Gambetta, Ferry et autres grands anciens. Ministre à trente-trois ans, il est l'un des espoirs du nouveau régime, mais son ascension marque le pas après l'affaire Dreyfus qu'il aurait pu contribuer à dénouer. En 1913, à cinquante-deux ans, il devient président du Conseil puis président de la République l'année suivante, fonction qu'il occupera pendant toute la durée de la guerre, prenant une part notable à la victoire. Après son départ de l'Elysée, il réussit un retour unique dans l'histoire politique française : en janvier 1922, il revient une première fois aux affaires pour deux ans ; en juillet 1926, il est appelé au chevet de la monnaie malade, et la confiance qu'il inspire suffit à sauver le franc pour de longues années. Au-delà des passions contradictoires, des légendes dorées qui l'ont entouré comme de la légende noire qui l'a poursuivi, quel a été le vrai Raymond Poincaré ? Quelle place a-t-il tenue et conserve-t-il dans l'Histoire ? Des documents peu connus ou inédits ainsi qu'un regard neuf porté sur la République permettent à François Roth de dresser le trait profondément renouvelé de l'un des grands hommes d'Etat français du XXe siècle.

01/2001

ActuaLitté

Littérature française

Le Bloc-notes Tome 2 : 1963-1970

De 1952 à 1970, pendant près de vingt ans, François Mauriac a régné sur le journalisme politique, à L'Express puis au Figaro, dont il fut l'éditorialiste vedette. Il y a inventé une catégorie particulière, celle de l'écrivain-journaliste. Il connut à travers son Bloc-notes un rayonnement exceptionnel. Son influence sur l'opinion lui valait d'être craint par les pouvoirs en place, de droite comme de gauche, dont il ne cessa de stigmatiser, souvent avec férocité, la corruption, l'impuissance et la médiocrité. Mauriac maniait avec un brio implacable l'art de la polémique et rares sont ceux qui eurent grâce à ses yeux : essentiellement Pierre Mendès France, qu'il défendit avec fougue au moment de son bref passage à la tête du gouvernement, et Charles de Gaulle, auquel il apporta un soutien fervent, notamment durant la guerre d'Algérie et jusqu'à son départ. Malgré son peu d'indulgence, Mauriac s'exprimait en tant que chrétien au nom d'une exigence de justice et de charité. Ce sont ces convictions qui inspirèrent son combat en faveur de la décolonisation et contre toutes les formes d'oppression et de discrimination. Oeuvre d'engagement, son Bloc-notes raconte et traverse deux décennies d'histoire française comme une véritable dramaturgie romanesque. L'écrivain y livre aussi beaucoup de lui-même, de sa foi, de ses goûts littéraires, de son amour de la nature et des paysages qui lui sont restés familiers depuis son enfance. Témoin tour à tour fasciné, amusé, indigné et plus rarement admiratif d'une actualité souvent tragique, il ne s'éloigne jamais de lui-même en parlant des autres, explorateur inlassable des passions humaines. Jean-Luc Barré.

08/2020

ActuaLitté

Sciences historiques

Retour à l'armée de métier

La décision de renoncer désormais, pour la constitution des armées françaises, aux ressources de la conscription entraîne un profond bouleversement non seulement de l'appareil militaire mais aussi des relations entre celui-ci et la population de notre pays. Pour l'apprécier, l'examen de la réalité historique et contemporaine de la conscription au sens que l'on donne habituellement à ce terme n'a pas deux siècles d'existence. Du Directoire au Second Empire, c'est en fait un régime d'armée de métier qui a prévalu avec l'originalité d'un enrôlement forcé d'une minorité de la population choisie sur la base de la malchance et de l'impécuniosité et le développement d'une tradition du service outre-mer dont les résonances sont encore actuelles. Depuis la fin de la guerre d'Algérie, c'est le dépérissement de l'institution qui se manifeste en s'accélérant avec la fin de la guerre froide. Il faut aussi s'interroger sur la capacité d'une société militaire toute professionnelle à se créer et se perpétuer dans la société française. Le défi n'est pas tant de professionnaliser une armée dans une société qui se professionnalise elle-même que d'assurer aux militaires des formes acceptables de relations entre les exigences propres du métier militaire et celles d'un citoyen et de sa famille dans la société d'aujourd'hui. La transformation de l'esprit de défense de l'acceptation collective d'une participation personnelle à celle d'un effort financier pour ceux qui la fourniront désormais est sans doute la clé du succès. C'est donc à un effort de compréhension en profondeur que souhaitent aider ici les contributions rassemblées par François CAILLETEAU et Jean-Pierre THOMAS. C'est aussi un hommage posthume à celui-ci qui fut en France le pionnier de la sociologie militaire.

10/1998

ActuaLitté

Cuisine

Le bouquin de la gastronomie

A travers les textes fondateurs de la gastronomie française, Jean Vitaux nous offre une plongée riche, gourmande et rigoureuse dans notre imaginaire culinaire. On découvrira, au gré de ces pages, comment nos aïeux du XVe siècle dégustaient du bouillon de tétine de truie agrémenté de fromage vieux et de girofle. On se souviendra qu'avant d'être un prophète abscons Nostradamus fut un théoricien du sucré dans son Traité des confitures. On ira saluer Rabelais, dont le nom même a donné un adjectif synonyme de plaisir et d'excès. On appréciera les doux aphorismes d'Alexandre Dumas, pour qui "la truffe embellit tout ce qu'elle touche" et "le vin [est] la partie intellectuelle du repas". On suivra les pas de l'admirable La Reynière, fils de fermier général, neveu de Malesherbes et créateur des premiers guides gastronomiques. On retrouvera bien sûr l'incontournable Brillat-Savarin, qui sut si bien mettre les saveurs en mots dans sa Physiologie du goût. On fera des pas de côté chez Maupassant, Proust, Flaubert, Balzac, Zola, Daudet, qui décrivirent par la fiction les habitudes alimentaires d'un siècle où la cuisine devint bourgeoise et qui vit la naissance de la restauration telle qu'on la pratique encore aujourd'hui. On savourera la prose de Marcel Rouff, de Joseph Delteil ou du merveilleux Jean-François Revel. On verra à quel point les plaisirs de la table n'ont jamais cessé d'être le terrain de querelles opposant anciens et modernes, cellesci culminant au coeur des années 1970 avec ce "Manifeste de la nouvelle cuisine" lancé par Henri Gault et Christian Millau qui mit à bas un siècle de suprématie du gras. Nicolas d'Estienne d'Orves

10/2020

ActuaLitté

BD tout public

Raoul Salan, officier de la coloniale

Le général Salan eût-il été tué lors de l'attentat fomenté par des activistes d'extrême-droite qui coûta la vie à son chef de cabinet en janvier 1957, la presse eût écrit qu'un général républicain et de gauche avait été assassiné à Alger. C'est tout le paradoxe de la personnalité de Raoul Salan (1899-1984), brillant combattant des deux guerres mondiales et commandant en chef en Indochine et en Algérie. Partisan de l'Algérie française, il jouera un rôle majeur dans le retour au pouvoir du général de Gaulle, puis prendra la tête de l'OAS, échappera de peu à la peine de mort, passera six années en maison de détention avant d'être libéré et, finalement, réhabilité par François Mitterrand le 23 novembre 1982. Polytechnicien, Bernard Zeller a fait toute sa carrière dans les industries spatiales et de défense. Il a publié Le Journal d'un prisonnier, de son père le général André Zeller, chez Tallandier en 2014, écrit un ouvrage sur Edmond Michelet préfacé par Michel Déon, et a co-signé une biographie du général Salan. Pierre Tillocher, jeune graphiste et tailleur de pierre, dessine depuis son enfance. Il a été meilleur apprenti de France. Sculpteur, il a participé à la restauration du château de Chambord et réalisé plusieurs statues pour des chapelles et des demeures anciennes. Raoul Salan, officier de la Coloniale est sa première bande dessinée. Agrégé de l'université, Jacques Valette est docteur ès-lettres et professeur honoraire des universités. Spécialiste de l'Indochine et de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est l'auteur de nombreux articles sur le contre-maquis pendant la guerre d'Algérie. Il est membre de l'Association des Ecrivains Combattants et membre libre de l'Académie des sciences d'outre-mer.

03/2019

ActuaLitté

Romans historiques

Animarex

"Un roman historique, quel enfer. Quelle idée à la con. Tout a été dit sur Quatorze." Eh bien non : en cette année de tricentenaire, qui sera marquée par de nombreuses célébrations, Jean-François Kervéan, à sa manière iconoclaste et insolente, réinvente la jeunesse du roi en explorant la passion amoureuse qu'il vécut, à vingt ans, avec Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin et soeur d'Olympe, sa favorite officielle. Pour Marie et pour la seule fois de son long règne, Louis voulut abdiquer. C'est aussi à cause d'elle qu'il plongea dans l'unique dépression de sa vie. Et par amour pour elle qu'il lança avec la munificence que l'on sait les grands travaux qui firent de son siècle le Grand Siècle et de son règne, en même temps que la naissance de "l'esprit français", le symbole suprême de la monarchie à la française. Raconter un amour aussi grand que celui de Louis et Marie, princesse insoumise éprise de belles lettres et de sentiments vrais là où la cour n'était qu'ambitions, calculs et trahisons, c'est traquer l'or du temps dans ce qu'il a de plus précieux, sauter par-dessus les siècles parfois à la hussarde pour approcher, ne serait-ce que fugacement, l'âme d'un homme, fût-il roi. Fût-il le Roi-Soleil. Anima rex, l'âme du roi. Quête irrévérencieuse de la vérité intime de Louis XIV, irradiée de désir autant que de solitude, Animarex dépoussière avec une vitalité contagieuse les figures figées et convenues du monarque absolu le plus célèbre de l'Histoire. Un roman détonant, flamboyant, comme ce Grand Siècle dont il ranime sans prendre de gants toute la splendeur et la férocité.

08/2015

ActuaLitté

Grandes réalisations

Pierre Le Muet, ingénieur et architecte du roi (1591-1669). Bâtir pour toutes sortes de personnes

Avec Pierre Le Muet, ingénieur et architecte du roi, Claude Mignot, l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'architecture, réévalue l'oeuvre de cet immense artiste qui, au temps de Louis XIII et de Louis XIV, travailla à la charnière de deux époques. Aujourd'hui injustement oublié, Pierre Le Muet (1591-1669) fut célèbre de son vivant grâce à ses traités d'architecture, ouvrages essentiels et sans équivalent dans l'oeuvre de ses contemporains. Recueil de modèles de maisons, sa Manière de bâtir pour toutes sortes de personnes, parue en 1623, offre un véritable discours de la méthode architecturale, qui rencontra un succès durable et international et fascinait encore Viollet-le-Duc. Sa version de la Règle des cinq ordres d'architecture de Palladio, sortie en 1632, eut de même un immense retentissement. Mais loin de se cantonner aux traités de papier, Pierre Le Muet fut d'abord un important architecte bâtisseur. Il est notamment l'auteur de l'hôtel d'Avaux, rue du Temple à Paris (actuel musée d'Art et d'Histoire du judaïsme), et de toutes les parties hautes du Val-de-Grâce. Avec Pierre Le Muet, ingénieur et architecte du roi, Claude Mignot, l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire de l'architecture, réévalue l'oeuvre de cet immense artiste qui, au temps de Louis XIII et de Louis XIV, travailla à la charnière de deux époques. Il rend ainsi à celui que l'érudit Henri Sauval présentait au milieu du XVIIe siècle comme " l'un des premiers architectes de notre tems " sa juste place : aux côtés de Jacques Lemercier, François Mansart et Louis Le Vau, celle d'une des plus grandes figures de l'architecture française.

11/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Cuba : une utopie cauchemardesque. Derrière le mythe, un demi-siècle de tyrannie castriste

Le voyage de François Hollande à La Havane et sa jubilation à parader avec Fidel Castro rappellent la fascination de la gauche française pour la " belle révolution " . Le président a oublié sa tribune de 2003, où il définissait le régime castriste comme un " pouvoir personnel, voire familial " avec " l'arsenal complet d'une dictature " . Le passage du pouvoir de Fidel à Raùl Castro, à partir de 2006, est venu parfaire la tyrannie dynastique. Bien avant Hollande, nombreux sont ceux qui ont chanté le LiderMâximo. Déçus par le communisme à la soviétique, ils trouvent à Cuba une révolution fraternelle, sensuelle et joyeuse. Même si la réalité n'a rien à voir avec cette image, car dès la prise du pouvoir, le nouveau régime fusille à tout va, les prisons se remplissent d'opposants, sans que le processus démocratique annoncé ne voie le jour. Pourtant cinéastes, acteurs, musiciens, sportifs, animateurs télé et quantité de célébrités avaliseront les fables de la révolution cubaine ; de Gérard Philipe à Jean-Paul Sartre, de Jack Lang à Jean-Luc Mélenchon, de Diego Maradona à Laurent Ruquier... Rares sont ceux qui aux charmes tropicaux ont préféré la vérité, qui ont dénoncé les emprisonnements, les jugements iniques, la chasse aux homosexuels, la censure, le rationnement, la misère, qui ont aidé les exilés, qui ont alerté sur les milliers de fugitifs, les balseros, noyés ou mitraillés par les garde-côtes. Aujourd'hui Barack Obama parle de lever l'embargo américain, sans avoir obtenu, en échange, le moindre gain démocratique. La normalisation des relations diplomatiques a eu pour premier effet le retour du glamour et des top-models... Le but visé ne serait-il pas de faire de Cuba une destination touristique privilégiée, un paradis sexuel, en somme, mais toujours communiste ?

10/2015

ActuaLitté

Grandes réalisations

La basilique St-Denis du 19e siècle à nos jours

A l'heure de la reconstruction de la flèche nord de la basilique cathédrale Saint-Denis, cet album consacré à ses transformations au XIXe siècle permet de replacer celles-ci dans l'histoire millénaire de ce monument exceptionnel. A la fois ancienne basilique romaine, mausolée chrétien, demeure abbatiale, chef-d'oeuvre de l'art gothique, la basilique Saint-Denis est avant tout la célèbre nécropole des rois de France. A la fin du XVIIIe siècle, elle subit les profanations engendrées par la Révolution française et les vicissitudes du temps. Napoléon Ier y rétablit le culte catholique et lui attribue des crédits d'exception : la basilique devient un laboratoire de la restauration architecturale en France. A la suite de Guillaume Legrand et Jacques Cellerier qui la reconstruisent et l'aménagent selon le goût néo-classique du moment, François Debret utilise savamment les technologies inventées par la révolution industrielle : verrières polychromes, charpente métallique, portes en bronze... Mais, trop indépendant face à l'administration des monuments historiques de Prosper Mérimée, il est critiqué et discrédité : on l'accusera d'erreurs de restauration à propos de la flèche du XIIIe siècle, en réalité fortement déstabilisée par les vents violents. Debret finit par démissionner, remplacé par son pire détracteur, Viollet-le-Duc. Jean-Michel Leniaud réhabilite ici le rôle de Debret, mis au ban de l'histoire depuis sa disgrâce. D'importants fonds de dessins, opportunément redécouverts, révèlent un tempérament d'artiste remarquable. D'importants travaux de fouille se sont tenus au début du XXe siècle : on découvrit par exemple la tombe de la reine Arégonde (515-573/579) témoignant de l'ancienneté du site en tant que sépulture royale. Récemment décidé, le remontage de la flèche nord, prochain grand chantier patrimonial de la basilique, devrait durer une dizaine d'années.

04/2022

ActuaLitté

Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023

ActuaLitté

Renaissance

Ambroise Paré. Chirurgien et écrivain de la Renaissance

Ambroise Paré (1510-1590), chirurgien et écrivain, a traversé son siècle dans le contexte tumultueux et changeant de la France de la Renaissance. Barbier-chirurgien d'origine modeste, il entre tour à tour au service de trois grands seigneurs, avant d'être promu chirurgien ordinaire du roi Henri II. Reçu maitre en chirurgie par le Collège de Saint-Côme, il conserve ses fonctions auprès des trois souverains suivants : François II, Charles IX, qui le nomme premier chirurgien, et Henri III dont il devient l'un des conseillers. Ses qualités d'observation, sa curiosité, sa participation à plus de quinze batailles et sièges pendant les dernières guerres d'Italie et les guerres de religion en font un témoin privilégié des évènements marquants de son époque. Son talent et ses innovations de praticien, que la postérité a retenus à juste titre, le désignent comme un des grands chirurgiens de son temps. Trois nouveautés thérapeutiques concourent à sa gloire : la suppression de l'huile bouillante dans le traitement des plaies par armes à feu, la ligature des artères au cours des amputations, l'invention de prothèses pour les mutilés. Mais par-dessus tout, c'est à lui que revient le mérite d'avoir introduit la chirurgie dans le champ de la médecine. Auteur de treize ouvrages originaux rassemblés, de son vivant, dans les quatre éditions successives de ses "Œuvres complètes", il offre au lecteur moderne une vision exhaustive des connaissances médicales à l'époque de la Renaissance. Ecrivant en français, il participe à l'émergence de la langue vernaculaire dans la culture scientifique. Sa stature morale, son ouverture d'esprit, son attachement indéfectible aux auteurs grecs et latins de l'antiquité et sa contribution à l'épanouissement de la langue française font d'Ambroise Paré une figure représentative de la pensée humaniste dans la France du XVIe siècle.

05/2021