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Fantasy

Le Dévoreur de soleil Tome 4 : Les Royaumes de la Mort

Hadrian Marlowe est pris au piège. Pendant près d'un siècle, il a été l'hôte de l'Empereur, un conseiller prisonnier de sa propre légende. Mais la guerre connaît un tournant. L'humanité est en train de perdre. Les Cielcins déferlent depuis les marches de l'Empire, choisissant leurs cibles avec une précision démoniaque. Le grand prince Syriani Dorayaica est sur le point d'unifier les clans, de constituer une armée qui représentera une menace comme l'humanité n'en a jamais connu. Et l'Empire résiste seul. L'Empereur n'a d'autre choix que de confier à Hadrian Marlowe - autrefois son chevalier préféré - une tâche impossible : traverser la moitié de la galaxie pour rencontrer les représentants du Commonwealth lothrien afin de les convaincre d'entrer en guerre. Les apparences sont parfois trompeuses, cependant... et ce voyage conduira Hadrian au-delà de l'Empire, loin du Commonwealth, derrière les lignes ennemies. " Une riche tapisserie narrant l'histoire d'un héros et d'un tyran, mais surtout d'un homme. " Kevin J. Anderson, auteur de La Saga des Sept Soleils " La richesse et les intrigues politiques de Dune. " David Drake, auteur du Seigneur des Isles " De la science-fiction épique de très haut niveau. Ruocchio nous livre une oeuvre fascinante. " James S. A. Corey, auteur de The Expanse " Artisan au talent rare, Christopher Ruocchio nous invite dans un futur plein de danger, d'action, d'ironie et de belle prose. Et de quelques beaux moments d'espoir. " David Brin, auteur de Elévation " Un space opera épique et singulier rappelant Iain M. Banks et Frank Herbert... Une voix nouvelle et originale. " Eric Flint, auteur de 1632 " Une épopée richement imaginée et brillamment racontée. " R. M. Meluch, auteur de The Tour of the Merrimack " Savant mélange d'action et d'érudition, un space opera palpitant chargé d'adrénaline et de réflexions saisissantes sur la nature humaine. " D. J. Butler, auteur de The Witchy Eye

04/2024

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Science-fiction

Mars Express. Tem

Quelques années avant les événements du film Mars Express, les détectives Aline et Carlos se lancent dans une enquête qui va les mener des élites financières de Mars aux bas-fonds terrestres. Une enquête cyber sur Mars Amis depuis leurs années de formation à l'école de police, Aline Ruby et Carlos Rivera se voient confier une enquête particulièrement sensible : Tem, la benjamine d'une famille richissime de Mars, est une enfant handicapée doublée d'une artiste surmédiatisée de renommée planétaire. Mais atteinte depuis peu d'une maladie génétique agressive et pourtant soignée par une nuée de nanomachines, Tem a perdu toute capacité à créer. Les responsables de la famille Edo-Jendal apprennent à Aline et Carlos que Tem est née sans capacité à communiquer, et qu'elle ne doit son génie artistique qu'à la personnalité d'une jeune artiste greffée sur une puce dans le cerveau de Tem. Problème : la nuée expérimentale de nanomachines, agressive au-delà de l'anticipé, a détérioré cette puce de personnalité. La famille souhaite donc qu'Aline et Carlos retrouvent la jeune artiste, disparue dans les bas-fonds de l'enfer terrestre... Un préquel spectaculaire au film événement Reprenant les héros du film d'animation et de science-fiction Mars Express (Sélection Officielle au Festival de Cannes 2023), réalisé par Jérémie Perrin (Lastman), le roman Mars Express - TEM les plonge quelques années plus tôt dans une enquête tout aussi retorse. Dans cette intrigue dans la droite lignée des romans cyberpunk initiés par William Gibson et de Blade Runner, Mars Express - TEM explore les thématiques exposées dans le film d'origine et ses personnages charismatiques, Aline et Carlos. Androïde dans le film, Carlos est ici encore un humain et l'on apprend notamment comment il a été tué lors des affrontements de Novigrad. Un roman et une intrigue supervisés par les scénaristes du film d'animation Mars Express.

11/2023

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Communication - Médias

Infernet. Suivi de : Internet et moi (une confession)

Infernet Comment les réseaux sociaux nous rendent fous : Arnaques, manipulations, perversité, meurtres ... Préface Denis Robert "Les nouvelles technologies peuvent être aussi de formidables terrains de jeu pour escrocs et pervers en tout genre". La Dépêche Infernet, ce sont des faits divers, des histoires vraies, sinistres, grotesques et sérieuses, qui servent de loupes grossissantes pour comprendre ce qu'Internet et les réseaux sociaux sont en train de faire de nous. C'est Marina Joyce, la " kidnappée " du réseau social ; Gabby Petito, l'influençeuse lifestyle tuée par son amoureux lors de leur roadtrip documenté au quotidien sur Instagram ; Manti Te'o, la star du football victime d'un catfish sur Twitter ; Nikocado Avocado, un YouTubeur qui fait des mukbangs à se tuer la santé pour faire des vues ; Michelle Carter et Conrad Roy, les amants Facebook maudits... Toutes ces victimes, parfois attachantes, parfois inquiétantes, sont comme l'avant-garde de ce que nous sommes amenés à vivre si nous confondons la fiction numérique et la réalité, et si nous cherchons notre salut dans les likes, les pouces bleus et l'attention que nous réussissons à obtenir sur la toile. Cette série d'articles et de vidéos publiés sur Blast depuis le 1er janvier 2022, à mi-chemin de Pierre Bellemare et de William Burroughs, propose une interprétation du phénomène des quinzes dernières années : notre vie depuis que les réseaux sociaux nous ont transformés. Le livre est complété par un texte autobiographique, Internet et moi (une confession). Dans cette longue postface, l'auteur décrit les épisodes principaux de sa vie liés à Internet de 1996 (arrivée de son modem) à 2020 (année où il a décidé de quitter pour toujours les réseaux sociaux). Il y raconte comment il a cherché son salut dans la vie numérique, mais surtout pourquoi il en est arrivé à comprendre qu'en faisant ça, il se mettait, en réalité, en danger de mort.

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Le silence des tambours

Entre roman d'aventures et épopée amoureuse sur fond de luttes ethniques, Le Silence des tambours est une fresque magistrale. Laponie, 1851. Dans le village de Gárasavvon, les Samis élèvent des rennes depuis des générations, et mènent une existence no-made soumise aux seules lois de la nature. L'arrivée de Laestadius, pasteur luthérien, sème la discorde au sein de la communauté. Après la conversion spectaculaire de l'ancien chamane, son fils, Ivvár, doit s'occuper seul du troupeau. Lorsqu'elle s'éprend du jeune homme, la fille du pasteur n'a pas idée des tourments aux-quels elle s'expose. Son père ne veut pas pour elle d'un ivrogne qui a tourné le dos à l'église, encore moins d'un Sami. Pour rejoindre Ivvár dans les confins glacés où il mène ses rennes, Willa devra renoncer à tout. Dans ce roman ambitieux et poignant, à l'écriture ciselée, Hanna Pylväinen met en scène de façon saisissante la confrontation de deux cultures. " Alliant la grâce de la prose à l'acuité du regard, Hanna Pylväinen nous entraîne dans une aventure aussi puissante que profonde à travers la toundra scandinave. " Elle " Ambitieux et poignant, ce roman à l'écriture ciselée met en scène des personnages qui portent en eux les grandeurs et les misères de l'âme humaine. Leurs passions, leur tendresse, leur jalousie, leur courage, leurs doutes et leurs moments de grâce donnent à cette histoire toute sa saveur. " Kirkus " Ce roman sur fond de paysages grandioses permet une véritable immersion dans le monde des éleveurs de rennes samis et fait écho aux heures sombres de l'histoire des colons qui voulurent imposer leur religion aux peuples autochtones. Un livre qui résonne longtemps. " BookPage " Sublime. " Publishers Weekly " Un chef-d'oeuvre ! " Julia Philipps " Ce choc des cultures sur fond de toundra scandinave conjugue à merveille le charme de l'histoire à celui de la fiction. " Anthony Marra " Alliant la précision historique à une plume remarquable, Le Silence des tambours est un roman prodigieux. " Marisa Silver " Un roman extraordinaire. " Elliott Holt

05/2023

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Littérature française

Spirale du mal

Le président de la République propose à Gaxuxa Elissalde de lui succéder. Elue du Pays basque, patronne d'un groupe industriel du domaine spatial, elle est visée par une enquête sur des faits de corruption qui, ultérieurement, débouchera sur un classement sans suite. Dans le même temps, une ancienne figure du 20 heures suit sa course vers le pouvoir pour un grand magazine de la presse nationale. Au fil des mois, la situation de la présidentiable devient angoissante. Des crimes abjects jalonnent son parcours de candidate. Une jeune procureure de la République charge le commandant divisionnaire de la PJ, Guillaume Mistral, d'enquêter sur les auteurs présumés. A la lisière de l'affaire criminelle, la DGSI investigue dans les milieux islamistes radicaux. En marge de ces événements, la DGSE poursuit l'agent secret d'une grande puissance suspectée de vouloir s'attaquer au périmètre de la souveraineté économique de la France. En charge de l'affaire, les Parquets, officiers du Renseignement et de la Police nationale, acquièrent la certitude que la responsabilité de plusieurs organisations vouées au salafisme est engagée. Au plus haut sommet de la République, l'affaire prend des proportions considérables. Jusqu'au jour où, sur le sol français, l'impensable arrive : un attentat d'une ampleur jamais atteinte fait trembler le pouvoir et les fondements de la démocratie. Inspiré de faits de société d'une douloureuse réalité, cette fiction met en scène des situations où la brutalité frôle l'humanité, où la frénésie tutoie la poésie, où le crime longe le terrorisme ? ; le tout dans un contexte d'authenticité politique, judiciaire, policière et militaire. Le recrutement des terroristes est vu comme le résultat d'un prosélytisme fondamentaliste, puritain, prédicant et populiste. L'idéologie victimaire et identitaire des organisations instigatrices des embrigadements le dispute à la bien-pensance et à l'angélisme. Un thriller politique à couper le souffle, écrit avec un degré d'expertise et de vérité surprenant.

06/2022

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XXe siècle

La photographe du Maharadjah

Elle photographiait tout : les pauvres, les marginaux, ceux qui semblaient oubliés. Et elle comprit qu'en saisissant leur détresse, elle pourrait trouver un moyen de donner la parole aux silencieux. Angleterre, 1930. Veuve depuis peu, Eliza n'a plus que son appareil photo comme compagnon. Alors, lorsqu'on lui propose de photographier la famille princière du Rajputana, en Inde, elle est bien déterminée à prendre son destin en main. Mais sa rencontre avec Jay, le ténébreux frère du prince, fait tout basculer. Bientôt, Eliza et Jay découvrent qu'ils partagent les mêmes valeurs, et bien plus encore : une passion dévorante s'empare d'eux et leur fait oublier toute raison. Hélas, leurs familles et la société sont loin de voir cette union d'un oeil favorable. Ils devront alors choisir : se soumettre à leur devoir ou écouter leur coeur... L'histoire romanesque et poignante d'un amour qui défie vents et marées, par l'autrice de La Mariée de Ceylan. " Dinah Jefferies a un don remarquable pour nous transporter dans un ailleurs et un autrefois grâce à ses descriptions saisissantes, pleines de puissance et d''intensité. " Kate Furnivall " Vibrant de couleurs et riche en rebondissements, ce magnifique roman vous offrira un extraordinaire moment d'évasion. " Sunday Express. " La Photographe du Maharadjah, roman immersif et captivant, confirme la double réputation de l'autrice : elle se révèle comme une conteuse hors pair et une observatrice à l'oeil acéré de l'Histoire coloniale du xxe siècle. " Lancashire Post " C'est avec une extrême sensibilité que l'autrice évoque la complexité des sentiments amoureux et la confrontation au deuil. En choisissant pour son roman un contexte historique houleux, Dinah Jefferies fournit le cadre parfait pour le développement de ses protagonistes féminins, forts et indépendants. " CultureFly " Dinah Jefferies est l'une des meilleures autrices de fiction historique de sa génération. Ses romans, toujours si passionnants et riches en détails authentiques, offrent au lecteur une réelle leçon d'Histoire. " Alba in Bookland

06/2024

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Littérature étrangère

Les choses et les gens

Les Choses et Les Gens sont deux séries de proses brèves qui font suite à Les Bêtes publiés en français dans la collection Biophilia chez José Corti en 2011. Les Choses se composent de 167 courtes proses ; des observations du poète qui se définit en évoquant les habitations de Sienne et de Florence, quelques objets et surtout la nature environnante. Ces fragments explorent l'immédiateté de la relation du narrateur entre l'extérieur et l'intérieur et sa lutte contre l'évocation de souvenirs. Souvent en affrontement avec lui-même dans une nature qui le pousse à la rêverie ou à la nostalgie qu'il combat férocement, le poète ne trouve de répis que de très courts instants et toujours dans un équilibre précaire. Le narrateur est complexe et torturé, porté par les errements "jusqu'à penser que mon âme était restée collée sous le sable mou, que la mer l'emportait parfois avec elle pour ensuite la rapporter". Une des grandes originalités de ce texte réside dans le déroutant va-et-vient entre une nature personnifiée qui sonde le poète et la minutieuse exploration de celle-ci par celui-ci. Les Gens ne contiennent que 70 fragments mais les textes sont légèrement plus longs. Il s'agit principalement de portraits psychologiques de femmes très différentes, de tout âge et de diverses formes de parenté avec le narrateur. Il y développe, entre autres, l'impossibilité de vivre le moment présent et sa fascination de la narration. Les Gens qui l'entourent se transforment alors en personnages de fiction. La puissance de ces textes se déploie discrètement à travers la création stylistique et la narration étonnante qui en font immanquablement un des chefs d'oeuvre de la prose poétique italienne du XXe siècle. Deux nouvelles, Les locataires et Un bistrot, clôturent ce recueil en donnant un aperçu de l'exceptionnelle maitrise narrative de Tozzi sous une forme plus longue.

11/2019

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Sociologie

Filmer les grands ensembles. Villes rêvées, villes introuvables, une histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles (milieu des années 1930 - début des années 1980)

Depuis plusieurs années, la ville au cinéma est devenue un objet d'histoire. Des ouvrages majeurs de chercheurs ont mis en évidence la place des grandes villes et des banlieues en tant que personnage dans le cinéma contemporain. Cet ouvrage analyse l'évolution des images filmées des grands ensembles, depuis le milieu des années 1930, moment où les prototypes en sont édifiés, jusqu'au début des années 1980 où l'on envisage leur démolition partielle. L'auteur confronte ainsi les regards filmiques du ministère (MRU, ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme), institution qui a contribué à l'édification des grands ensembles, de la télévision, média qui est né et s'est épanoui en même temps qu'eux, et du cinéma. Explorant ces trois sources - télévision, films institutionnels et cinéma - l'auteur fait l'histoire des représentations audiovisuelles des grands ensembles. L'origine des films est de nature différente : films de commande, reportages, documentaires de création, fictions. Ce livre s'inscrit dans la collection " Lieux habités " des éditions Créaphis, dédiée à l'espace habité, qui regroupe des textes et des documents en histoire urbaine, architecture, urbanisme, sociologie et anthropologie de l'habitat. Parmi les ouvrages publiés : Belleville, Belleville, visages d'une planète, Françoise Morier, Claire Reverchon (dir.), 1995, rééd. 2003 ; Le monde des grands ensembles. Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient, Frédéric Dufaux et Annie Fourcaut, (dir.) 2004 ; La rue, village ou décor ? Deux rues à Belleville, Eric Charmes, 2006 ; Paris/Banlieues. Conflits et solidarités, Annie Fourcaut, Emmanuel Bellanger, Mathieu Flonneau, 2006 ; Désirs de toit, sous la direction de Danièle Voldman, 2011 ; Belleville, quartier populaire ? , sous la direction de Roselyne de Villanova et Agnès Deboulet, 2011 ; Hôtels meublés à Paris, enquéte sur une mémoire de l'immigration, Céline Barrère et Claire Lévy-Vroelant, 2012 ; Villagexpo, Anne Bossé et Marie-Laure Guennoc, 2013 ; Le Bocage pavillonnaire, Pauline Frileux, 2013. A noter aussi en format poche : Pour la ville, Guy Burgel, 2012 ; Villes en crise. Les politiques municipales face aux pathologies urbaines (fin xviiie-fin xxe siècle), Yannick Marec (dir.), rééd. en poche 2008. Camille Canteux docteur en histoire contemporaine, est professeur certifié d'histoire-géographie et enseigne depuis plus de dix ans en Seine-Saint-Denis. Ses recherches sur la banlieue se sont orientées plus précisément vers les grands ensembles, qui commençaient alors à être analysés par les historiens, dont elle a souhaité analyser l'image à travers un corpus audiovisuel original puisqu'il étudiait conjointement des films de natures très différentes.

10/2014

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Actualité et médias

Zadig N° 7 : Changer de vie

Tout plaquer : maison, boulot, famille, et recommencer à zéro. Beaucoup en rêvent, notamment depuis la crise sanitaire. Quelles sont les aspirations des français et quelles réalités derrière ces désirs ? Zadig, le trimestriel qui raconte la France, rassemble dans ce 7ème numéro : Florence Aubenas, Pablo Servigne, M. Pastoureau, L. Slimani, Miguel Bonnefoy, Bernard Chambaz, et tant d'autres ZADIG, LE TRIMESTRIEL QUI RACONTE LA FRANCE Après Le 1 et America, Zadig est le magazine lancé par Eric Fottorino en mars 2019. Chaque trimestre, Zadig raconte la France à travers un récit de 196 pages tissé par écrivains et reporters, historiens, photographes, sociologues, illustrateurs ou géographes. LE NUMERO 7 : CHANGER DE VIE Tout plaquer : maison, boulot, famille, et recommencer à zéro. Beaucoup en rêvent, notamment depuis la crise sanitaire. Quelles sont les aspirations des français et quelles réalités derrière ces désirs ? Zadig, le trimestriel qui raconte la France, rassemble notamment dans ce 7ème numéro : Pablo Servigne, Florence Aubenas, M. Pastoureau, L. Slimani, Miguel Bonnefoy, Bernard Chambaz SOMMAIRE DETAILLE DE ZADIG 7 Grand entretien : Florence Aubenas (12p) Chroniques trimestrielles : " Y'a d'la joie " par Leïla Slimani " Faire ensemble " par Marie Desplechin La couleur de l'automne avec Michel Pastoureau La Macronie en BD par Mathieu Sapin Les micro-fictions de Régis Jauffret Chronique musicale de Bertrand Dicale Michelle Perrot relit pour nous " Surveiller et Punir " de Michel Foucault Récits et écrivains La Dordogne de Bernard Chambaz La nouvelle inédite de Florence Seyvos Pourquoi j'ai choisi la France de Miguel Bonnefoy Le portrait de famille par Ondine Debré Reportages, portraits et enquêtes du dossier " Changer de vie " La sociologue Catherine Negroni sur les changements de vie voulus, l'accélération de ces évolutions Le collapsologue et scientifique Pablo Servigné Les cartes d'Hervé Le Bras (migrations en France) Enquête sur les changements de vie avec Hélène Seingier Récit graphique d'un départ à la campagne : Les aventures dessinées de Arthus de Lavilléon avec Jessica Témoignage de Florence Robert, calligraphe devenue bergère dans les Corbières (livre paru chez José Corti) Portrait de nouveaux nomades qui ont fait rentrer leur vie dans une maison qui roule (Tiny house) entre Angers et Orléans. Reportage dans l'éco-village de Pourgues (Ariège) Reportage sur l'île d'Ouessant dont les habitants sont triés sur le volet Enquête dans les territoires (Creuse, ouest de la France) qui cherchent à attirer des citadins Reportage de Julie Gacon sur des anciens Zadistes repliés à Morogues en compagnie d'autres militants et activistes qui ont fondé des collectifs de socialisation communarde

09/2020

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Littérature française

Contes et légendes de Bretagne. Tome 2, Les bienheureux ; L'enfer et les demons ; Les revenants ; Les suppôts du diable

"Ce deuxième recueil de Contes et Légendes qui diffère complètement du premier par les sujets et les commentaires, n'aura pas épuisé la matière, tant s'en faut. [...] La terre des Chevaliers de la Table ronde et de Roland restera longtemps le domaine du merveilleux. On ne lui enlèvera pas sa physionomie étrange, son originalité saisissante, sa nature tourmentée, et ses habitants auront beau changer d'habitudes, ils garderont au fond de leur âme un petit coin de ciel bleu où ils aimeront à se réfugier aux heures d'énervement, de lassitude et de nostalgie, et où ils enten­dront chanter la voix enchanteresse des fées. N'y aurait-il plus place dans le monde que pour l'uniformité et la banalité, filles du progrès moderne; la poésie et le rêve seraient-ils bannis de partout qu'ils trouveraient ici un asile sûr, à l'abri de barrières protectrices. Sauvegardée par une langue qui prétend vivre, en dépit de la guerre sourde ou déclarée que mènent contre elle des gouvernements à courtes vues et des intelligences bornées, la légende ne saurait interrompre le cours de ses gracieuses fictions. Il suffira d'aller glaner aux bons endroits pour récolter à pleines gerbes. Je les ai cherchés d'abord dans mon pays natal du haut Morbihan, parmi les paysans de l'Argoet, puis je suis descendu parmi les marins de l'Arvor. J'ai étendu mes investigations jusque chez les Bretons-Gallos, chez les Cornouaillais, les Léonards et les Trégorois, et à mesure que je m'en allais engrangeant, il me semblait que les épis se multipliaient davantage..." (extrait de la Préface, édition originale de 1919). Les Contes & légendes de Bretagne (1914, 1919, 1922) et les Nouveaux Contes & légendes de Bretagne (1922, 1925), sans compter les onze fascicules qui les précèdent, publiés entre 1903 et 1914 (et partiellement repris dans les Contes et Nouveaux Contes), font l'objet de cette nouvelle édition, entiè­rement recomposée qui comprendra 6 tomes. François Cadic, (1864-1929), né à Noyal-Pontivy (Morbihan), prêtre, pro­fesseur d'histoire, écrivain et folkloriste qui a consacré toute sa vie à recueillir contes, légendes et chansons de Bre­tagne. Il crée, en 1897, l'association la Paroisse bretonne de Paris et rapidement le journal du même nom où seront publiés, initialement, la plupart des contes et légendes de Bretagne. Avec François-Marie Luzel, il est aujourd'hui considéré comme un des collecteurs majeurs de la littérature orale de la Basse-Bretagne.

11/2017

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Poésie

L'encre serait de l'ombre. Notes, proses et poèmes choisis par l'auteur (1946-2008)

Après René Char (Commune présence), Henri Michaux (L’espace du dedans), Paul Éluard (J’ai un visage pour être aimé), voici en Poésie/Gallimard, L’encre serait de l’ombre, l’anthologie personnelle de Philippe Jaccottet. Un choix qui reprend l’ensemble d’un parcours, mais qui apparaît surtout comme la reprise continue d’une suite de questionnements. Car si la voix de Philippe Jaccottet semble si naturelle, si évidente, elle n’a de cesse pourtant de contester ce surgissement, cet afflux de paroles, cette profération d’encre qui ne brûle pas le papier et rarement les songes. Quel risque y a-t-il à écrire ? Pourquoi tant d’exaltations, de fictions, de tourments à blanc ? N’y a-t-il pas dans le réel des espaces moins vains en marge de l’écume des mots et au coeur même des choses ? Face à son art, qui n’a que peu à voir avec une activité littéraire, mais qui voudrait éveiller, agir ou non-agir en connaissance de cause, l’attitude de Philippe Jaccottet est d’abord éthique. « J’aurais voulu parler sans images, simplement pousser la porte », confie-t-il. Comment, par le leurre de l’écriture lever le voile qui couvre le monde et le temps ? Philippe Jaccottet se veut un promeneur attentif, disponible, capable d’émerveillement aussi bien que d’effroi, et qui transmet son approche lucide, sombre ou éblouie, de la lumière en chacune de ses métamorphoses. Il ne témoigne pas du spectacle de la nature mais de la nature du mystère. Il participe plus qu’il n’assiste aux éblouissements fugaces qui sont autant de révélations simples sous un ciel déserté par les dieux. Il est celui qui approche au plus près du point où la vision et la vie paraissent aptes à se fondre. Comme s’il accédait, par grâce singulière et fragmentée, à une sorte d’entre-monde où la pensée est action, le sentiment intelligence, la beauté oxygène et poésie la trame secrète des jours. L’oeuvre de Philippe Jaccottet fait escorte, parfois sombrement, quelques fois sereinement, à la part incertaine et sublime qui, par éclairs, par effractions, apparaît, déchire, force ou découvre le passage. « Je pense quelquefois que si j’écris encore, c’est, ou ce devrait être avant tout pour rassembler les fragments, plus ou moins lumineux et probants, d’une joie dont on serait tenté de croire qu’elle a explosé un jour, il y a longtemps, comme une étoile intérieure, et répandu sa poussière en nous ».

11/2011

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Histoire internationale

L'ascension et la chute de Bachir Gemayel. Les secrets de l'enlisement d'Israël dans le bourbier libanais

De nombreux ouvrages ont été écrits sur la première guerre du Liban qui a éclaté en été 1982. "? L'ascension et la chute de Bachir Gemayel - Les secrets de l'enlisement d'Israël dans le bourbier libanais ? " a vu le jour à la suite des critiques que cette guerre a soulevées en Israël et au-delà de ses frontières. Il traite principalement du personnage de Bachir Gemayel, commandant de la milice chrétienne et presque président et de son rôle dans la prise de position des chrétiens, leur influence sur l'état libanais et leur relation avec Israël. Gemayel était un personnage charismatique. Il connaissait de près la classe dirigeante israélienne : le Premier ministre Begin, le ministre de la Défense Sharon, le chef d'Etat-Major Eitan ("? Rafoul ? ") ainsi que nombre de généraux et autres officiers de Tsahal qu'il appelait par leurs prénoms. Certains étaient tombés sous son charme. Il réussit à entraîner à sa suite un nombre non négligeable d'Israéliens, parmi lesquels des hommes du "? Mossad ? " qui l'admiraient. Au cours des années qui ont précédé la première guerre du Liban, l'Etat d'Israël a porté une attention particulière aux différentes factions chrétiennes du Liban, et principalement à la communauté Maronite. Ce fort intérêt pour les chrétiens ne leur laissait que peu d'attention, voire pas du tout, pour les autres communautés ethniques et sectaires au Liban. Le manque d'informations relatives aux chiites du Liban ne concernait pas uniquement les services des renseignements israéliens. Les recherches académiques n'étaient pas non plus particulièrement fructueuses. A la veille de la première guerre du Liban, il existait peu d'études pouvant apporter un peu de lumière sur cette obscurité. Israël s'est enfoncé dans le bourbier libanais pendant 18 ans et a mené une lutte désespérée contre le Hezbollah - milice chiite constituée par les iraniens sur le sol libanais. Après de longues effusions de sang, Israël a été forcé, sous la puissance des tirs du Hezbollah, de se retirer pour la première fois d'un territoire qu'il avait conquis à un pays arabe.

09/2019

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Cinéastes, réalisateurs

Correspondance 1918-1955

Ces 210 lettres inédites nous mettent face à deux personnages de l'histoire du cinéma, que tout paraît opposer : Abel Gance est un metteur en scène pour qui l'expression " septième art " semble inventée, Charles Pathé est un industriel soucieux de réunir le grand public. Leurs âges (Charles Pathé est de vingt-six ans l'aîné), leurs métiers et façons de faire des films sont a priori différents. C'est pourtant cette opposition, nourrie d'espérance, de partage, de fidélité, parfois de désillusion et de colère, qui fait la singularité et la richesse de leur relation - entretenue durant près de quarante ans. Leurs échanges débutent à la fin de la Première Guerre mondiale, alors que l'hégémonie du cinéma français est fortement ébranlée par l'extension des studios américains. En 1918, Abel Gance, fort du succès de ses premières réalisations, commence à être reconnu par ses pairs. Charles Pathé est quant à lui un industriel renommé, mais sa multinationale, créée en 1896, a essuyé d'importantes pertes de marchés. Tandis que l'un est au début de sa carrière, l'autre cherche le moyen de conserver sa place. Cependant, les vues de l'industriel et du cinéaste ne sont pas si éloignées. Charles Pathé trouve en Gance un auteur qui lui permettra de poursuivre ses réflexions et même de les appliquer. Quant au metteur en scène, chef de file de l'avant-garde française, il n'oppose pas création et cinéma commercial et s'appuie sur celui-ci pour trouver des capitaux. De J'accuse (1919) à La Roue (1923) puis Napoléon (1927), les projets naissent et s'accomplissent avec ferveur. Mais les réalisations pharaoniques de Gance, en pleine crise du cinéma, ne sont pas sans créer de frictions. Les ressentiments éclatent quand l'heure des comptes arrive. Le passage au cinéma sonore, marquant la fin de la démiurgie de Gance ainsi que le retrait des affaires de Charles Pathé, laisse place aux écrits mélancoliques. C'est dans l'expression mouvante de leur sensibilité et de leur pensée du cinéma que cette correspondance, miroir des enjeux de son temps, prend tout son intérêt.

06/2021

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Histoire internationale

La route vers le nouveau désordre mondial. 50 ans d'ambitions secrètes des Etats-Unis

Depuis les années 1960, les choix en matière de politique étrangère états-unienne ont conduit à la mise en œuvre d’activités criminelles, et à leur dissimulation, tantôt partielle parfois totale. Dans ses précédents essais, Peter Dale SCOTT a témoigné de l’implication de la CIA dans de graves exactions, dont différents coups d’État, ou dans la mise en place d’une véritable géopolitique de la drogue et des guerres qu’elle permet de financer. Il sonde ici la manière dont les décisions, irrationnelles (voire paranoïaques) et à courte vue, prises par les Présidents américains depuis Nixon ont engendré une plus grande insécurité dans le monde, notamment en renforçant les réseaux terroristes responsables des attentats de 2001. L’auteur montre comment l’expansion de l’Empire américain depuis la seconde guerre mondiale a conduit à ce processus de décisions iniques et dangereuses dans le plus grand des secrets, souvent à l’insu des responsables démocratiquement élus. À partir d’exemples précis, il illustre comment ces décisions furent l’apanage de petites factions très influentes au sein d’un « supramonde » qui agit sur l’État public à travers des institutions secrètes (comme la CIA), au détriment de l’État démocratique et de la société civile. L’analyse de l’implémentation de ces programmes établit la longue collaboration des principaux services de renseignement des États-Unis avec des groupes terroristes, qu’ils ont à la fois aidés à créer et soutenus, dont la fameuse organisation al-Qaïda. Dans un autre registre, parallèle et tout aussi fascinant, Peter Dale Scott explique clairement le danger que fait peser sur la démocratie l’instauration, sous l’administration Reagan, du plan ultra secret de « continuité du gouvernement », qui existe toujours… D’aucuns crieront sans doute à la « théorie du complot », mais la qualité de l’argumentation, étayée par une documentation encyclopédique fait de ce travail une magistrale et passionnante leçon d’histoire contemporaine, qui nous plonge dans les méandres des rivalités de ceux qui détiennent le vrai pouvoir, pour comprendre le monde tel qu’il est, et non tel qu’il paraît être.

11/2010

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Critique littéraire

Paul Meyer, Gaston Paris. Correspondance

Gaston Paris (1839-1903) et Paul Meyer (1840-1917) sont les deux représentants les plus éminents de la philologie française dans le moment décisif de son institutionnalisation universitaire et de son accession à une reconnaissance scientifique internationale. Co-fondateurs de la Romania (1872), dont ils ont été, trente ans durant, les deux chevilles ouvrières, comme l'illustre exemplairement la présente correspondance, ils ont entretenu une relation amicale qui, même émaillée de petites frictions et d'agacements ponctuels, est restée constante et leur a permis de mener à bien le labeur gigantesque qu'ils s'étaient imposé. Grâce à eux, la France, durement éprouvée par la Guerre franco-allemande, a pu tenir dignement son rang dans le concert philologique international. A travers leurs échanges revit ainsi toute une cohorte de savants venus de tous les horizons : Paul Meyer et Gaston Paris connaissent tout le monde, et la Romania se révèle le carrefour incontournable d'une science en train de se faire. Mais cette correspondance ne révèle pas seulement l'histoire quotidienne d'une revue prestigieuse, elle éclaire aussi les caractères contrastés des deux érudits : Gaston Paris, positif, solaire, soucieux de concilier les impératifs de la science et de la courtoisie ; Paul Meyer, plus rugueux, saturnien, parfois injuste dans ses jugements à l'emporte-pièce, mais d'une rigueur qui marquera profondément tous ceux qui l'ont connu. On découvre ici les joies et les peines de deux hommes à la vie sentimentale et familiale ponctuée de deuils, mais aussi leurs combats, en particulier lors de la Guerre franco-allemande, qui a déterminé la germanophobie de Paul Meyer et a sans doute, par contrecoup, favorisé une anglophilie dont la fécondité scientifique apparaît ici avec évidence ; mais aussi lors de l'Affaire Dreyfus qui a vu Paul Meyer mettre son savoir au service de la démonstration de l'innocence du capitaine juif dans l'écriture du bordereau qui l'incriminait. Document inestimable sur une période clé de l'histoire des études médiévales, ces lettres nous font pénétrer dans l'intimité de deux hommes sans qui notre vision du Moyen Age ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui.

01/2020

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Fantasy

Dictionnaire des ogresses. Edition bilingue français-arabe

Ce livre poursuit la série commencée avec "Le dictionnaire des monstres", publié en 2021 par Le port a jauni en version bilingue, imaginé et illustré par Mohieddine Ellabbad (Egypte). Il en reprend les principes : même maquette, même parti-pris non exhaustif et humoristique, même exploration des contes et imaginaires du monde entier. Pourquoi les ogresses ? La figure de l'ogresse est très présente dans la culture arabe, elle est le pendant de la sorcière européenne. Elle peuple les contes et les rêves des petits enfants. Certaines ogresses sont très connues, aussi célèbres que la sorcière de Blanche-Neige dans l'Europe de l'ouest ou Baba Yaga dans l'Europe de l'est. Au Machrek, "tout le monde" connaît l'histoire de l'ogresse féroce avec sept paires de seins, qu'un tout petit garçon réussit à amadouer en la tétant, tandis que ses frères grands et forts s'étaient fait dévorer en tentant de l'affronter. Au Maghreb, "tout le monde" connaît Aïcha Kandisha qui hante les routes et les nuits pour séduire ses amants, car cette ogresse est belle ! L'ogresse, c'est la mère et l'amante, la nature vive et la mort, la femme et la bête, la laideur et la beauté... Toutes les peurs en elle rassemblées. Mo Abbas s'est emparé de cette figure : à la manière de Mohieddine Ellabbad, il est parti à la recherche des ogresses du monde entier. A notre grande surprise, il en a trouvé partout ! Ce Dictionnaire rassemble les ogresses qu'il a rencontrées : Celles qui peuplent les histoires et les contes du Maroc au Mexique, de l'Alaska au désert des Mojaves. Celles qui ont réellement existé, comme l'ogresse de la Goutte d'Or. Celles tout droit sorties de l'imaginaire fantasque de Mo Abbas qui s'est interrogé, d'une part, sur la vie quotidienne des ogresses : que mangent-elles, à quoi ressemble leur école, quelle mode suivent-elles ? Et d'autre part, sur l'ogresse comme figure transgressive et féministe, comme femme émancipée et libérée des attendus liés à son genre. Ce dictionnaire nous permet enfin d'avoir accès à certains dictions de l'ogresse, quelques poèmes et de précieuses recettes de cuisine...

01/2023

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Fantasy

Inanna

" Les histoires, tels des serpents, nous glissent souvent entre les doigts. " Inanna a tout d'une impossibilité. La première Anunnaki de plein sang née sur Terre, dans l'antique Mésopotamie. Couronnée déesse de l'amour par ses douze pairs immortels vénérés dans tout Sumer. Promise à un destin hors du commun. A sa naissance pourtant, la guerre gronde et les Anunnaki, divisés en factions rivales, menacent de tout saccager dans leur conflit. Mariée de force afin de négocier une paix précaire, Inanna comprend très vite que sa nouvelle position la met en grand danger. Gilgamesh, fils mortel d'Anunnaki et séducteur notoire, se retrouve prisonnier du roi Akka, dont l'obsession est d'affranchir son peuple des dieux. Le héros dévoyé se voit cependant offrir une dernière chance de prouver sa valeur. Ninshubar, la fière guerrière, est chassée de sa tribu à cause d'un acte de bonté. Poursuivie par les siens, elle s'enfuit vers l'inconnu en quête d'acceptation et d'une place en ce monde. A mesure que leurs odyssées les rapprochent, tous trois prennent conscience que leurs destins mêlés pourraient bien changer la face du monde à jamais. Dans la lignée de Circé de Madeline Miller et d'Ariane de Jennifer Saint, la sublime réécriture épique d'une des oeuvres littéraires les plus anciennes de l'humanité : l'épopée de Gilgamesh. " Ciselé et élégant, ce roman m'a emportée dans un monde à la fois familier et inconnu - Inanna possède une magie envoûtante unique en son genre. " Claire North, autrice de Pénélope, reine d'Ithaque " Coup de coeur ! Une narration spectaculaire, une prose vibrante et une parfaite maîtrise du récit à plusieurs voix au service d'une histoire réellement captivante. " Joanne Harris, autrice de L'Evangile de Loki " Un récit subtil et envoûtant, mené à un rythme digne de ses racines épiques et alliant avec brio profondeur historique et imagination. Autrice prometteuse, Emily H. Wilson nous offre une formidable réécriture mythologique, porteuse d'un message intemporel sur le pouvoir, l'émancipation et la façon dont sont transmis nos récits culturels. " Lorraine Wilson, autrice de This Is Our Undoing

02/2024

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12 ans et +

The rest of the story

Emma Saylor regarde son père danser sur la piste, un peu désabusée : elle assiste à son mariage avec une femme adorable, qui leur permet d'échapper enfin aux difficultés qui les poursuivent depuis la mort de sa mère, cinq ans plus tôt, d'une overdose. La jeune fille ne sait pas grand-chose de ce qui est vraiment arrivé. Et, pour pouvoir aller de l'avant, elle aussi, elle aimerait bien connaître... la fin de l'histoire. Or elle n'a plus revu sa grand-mère maternelle ou ses cousins depuis un séjour chez eux quand elle était toute petite. Mais le destin va lui donner un coup de pouce : pendant la lune de miel de son père, elle doit justement passer un mois au bord du lac où vit cette énigmatique famille. Car si, pour son père, elle est Emma, aux yeux de sa mère, de ses cousins et des amis d'autrefois, en revanche, elle était quelqu'un d'autre - elle était la petite Saylor, même si ce ne fut que le temps d'un été. Et c'est ce passé enfoui qu'elle va redécouvrir comme un trésor. Un parquet qui grince sous ses pas, une odeur familière... Elle qui ne se rappelle pas même le visage de sa grand-mère se rend compte qu'elle connaît cet endroit. Elle retrouve sa cousine, qui joue avec le feu comme la mère d'Emma avant elle, et Roo, le garçon dont elle était inséparable enfant. Tel un détective, elle va remonter le temps en arrière, pour découvrir non seulement qui elle est, mais aussi quelle adolescente a été sa mère. Car avant de tomber amoureuse d'un fils de famille privilégié, celle-ci a perdu son meilleur ami dans un étrange accident de bateau à moteur... Un roman de Sarah Dessen n'est jamais, jamais une déception. La reine de la fiction young adult observe les mouvements du coeur d'un adolescente dans la tourmente avec une justesse stupéfiante - ce qui fait dire à tout le milieu littéraire aux Etats-Unis qu'elle est, ni plus ni moins, une rock star. Emotion à fleur de peau et regard acéré sur les choses : venez savourer en sa compagnie une gourmandise à nulle autre pareille...

06/2019

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Cinéma

Mariages à l'européenne. Les coproductions cinématographiques intra-européennes depuis 1945

Mariages durables ou éphémères, mariages harmonieux ou contrastés, mariages féconds, mariages inattendus, mariages d'amour, mariages forcés ou arrangés... Ce livre veut raconter un aspect important de l'histoire du cinéma européen : la coproduction cinématographique constitue un champ de recherche vaste et encore largement inexploré. Dans un contexte politique, diplomatique et économique nouveau, qui est celui de l'après-guerre, l'Europe et son industrie cinématographique doivent faire face tout à la fois à l'arrivée massive de la concurrence hollywoodienne, aux tensions entre l'Est et l'Ouest, à la nécessité d'intégrer les nouveautés techniques (la couleur, les grands formats), ainsi qu'a une nouvelle mais nécessaire internationalisation de la production, de la distribution, et de l'exploitation cinématographiques. L'une des réponses apportées à ces questions est la mise en place, pour la première fois, d'accords officiels - c'est à dire intergouvernementaux - de coproduction. Après l'initiative pionnière de 1946 entre la France et l'Italie, ce modèle se répand graduellement dans toute l'Europe, et, sous des formes qui ont évolué dans le temps, il est encore en vigueur aujourd'hui. Des chercheurs européens, spécialistes de terrains variés - Allemagne(s), Bulgarie, Espagne, France, Grèce, Italie, Roumanie, Tchécoslovaquie et URSS - apportent leur contribution approfondie et documentée à cette exploration, ample à plus d'un titre. La période couverte va de la sortie de guerre à aujourd'hui. Réalisateurs, scénaristes, acteurs... célèbres et moins célèbres sont impliqués, comme les catégories d'oeuvres les plus variées : du film musical au drame d'auteur, de la science-fiction au film historique consacré à un passé récent et douloureux, du dessin animé à la série télévisée, du mélodrame au film pour enfants. Ces collaborations ont impliqué des pays appartenant aux mêmes blocs idéologiques - l'Est et l'Ouest - mais elles ont aussi traversé le rideau de fer, faisant fi des glaciations géopolitiques, et constitué un élément de continuité de l'histoire culturelle globale de l'Europe. Qu'elle ait été vécue comme une contrainte ou comme une occasion rêvée d'échapper aux carcans nationaux, la coproduction cinématographique a toujours revêtu la forme d'un drôle de mariage, dont les multiples variations ont donc contribué - et contribuent encore - à façonner l'identité culturelle européenne.

06/2019

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Littérature étrangère

Turbulences

"Un livre magistral, d'une intensité saisissante". The Washington Post Douze vols, douze voyageurs en transit à travers la planète, douze destins individuels liés les uns aux autres. Après Ce qu'est l'homme, finaliste du Man Booker Prize, l'écrivain britannique David Szalay nous emmène aux quatre coins du monde, explorant ce lieu de passage par excellence qu'est l'aéroport. De Londres à Madrid, de Dakar à São Paolo, à Toronto et à Doha, ce sont des fragments d'existence qui tissent le récit pour finalement se rejoindre. Avec une impressionnante économie de moyens et une grande subtilité, Szalay en saisit l'essence, captant chez chacun de ces êtres, en suspens à des milliers de mètres d'altitude, les zones de turbulences auxquelles la vie les expose. En offrant une vision panoramique en perpétuel mouvement, Turbulences esquisse un portrait de l'humanité en temps de crise, et nous interroge sur notre place et notre rapport aux autres dans ce vaste réseau interconnecté qu'est le monde d'aujourd'hui. Rabat bio David Szalay, né en 1974 à Montréal et élevé à Londres, vit à Budapest. Il a été sélectionné par Granta comme l'un des romanciers britanniques les plus talentueux de sa génération. Son précédent roman, Ce qu'est l'homme, traduit dans une quinzaine de langues, a été récompensé par le Plimpton Prize for Fiction et le Gordon Burn Prize. Turbulences, qui a rencontré un immense succès critique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, confirme sa singularité sur la scène littéraire anglo-saxonne. Rabat presse "David Szalay s'impose comme le plus formidable chroniqueur des lieux sans âme et sans racines, ainsi que des vies itinérantes et désespérées de ceux qui y habitent". The Guardian "Un livre profond et étonnamment bouleversant. L'auteur confirme une fois de plus son étrange et remarquable talent lorsqu'il s'agit de se glisser dans des vies à mille lieues de la sienne". The Times "Un livre élégant et impressionnant. Page après page, le mélange de pudeur et de franchise dont fait preuve David Szalay se révèle toujours plus éblouissant". The Financial Times

02/2020

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Beaux arts

Re-bonjour Monsieur Buffon

Gloria Friedmann est née à Kronach, en Allemagne. Elle vit et travaille entre Aignay-le-Duc, en Bourgogne, et Paris. Depuis les années 1980, elle développe une oeuvre dans laquelle la nature et l'animal sont omniprésents. L'artiste utilise des animaux taxidermisés ou des ossements, ainsi que des animaux domestiques (canaris ou lapins en cage) ou d'élevage (boeufs, vaches, chevaux) dans des installations qui s'apparentent à des "tableaux vivants" . Gloria Friedmann soulève avec ces "natures mortes" ou ces vanités des problématiques d'ordre écologique, telles que la disparition de notre écosystème et la fragilité du vivant. Un sentiment funeste se dégage en effet de ces installations : les animaux semblent prisonniers d'un contexte déterminé par l'être humain. Entre réflexion métaphysique et vision d'anticipation, l'artiste s'appuie sur la valeur symbolique des éléments qu'elle met en scène pour produire des dichotomies - entre nature et culture, biologie et technologie, vivant et mort - et pour interroger l'évolution de l'humanité, ses doutes, ses errances. Gloria Friedmann a bénéficié de nombreuses expositions personnelles : au Centre Pompidou à Paris (1980 et 1995), à la Kunststation à Cologne (2003) ou encore à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence (2013). Elle a également participé à plusieurs expositions collectives notamment à la documenta 8 à Kassel (1987), au MUMOK à Vienne (2000), au musée du Louvre à Paris (2007) ou encore au Palais de Tokyo à Paris (2013). Ce livre est publié à l'occasion de son exposition personnelle, intitulée "Re-bonjour monsieur Buffon" (musée Buffon, Montbard, 27 avril-27 octobre 2019). Gloria Friedmann y raconte sa rencontre imaginaire avec le célèbre naturaliste par une mise en parallèle de leurs oeuvres respectives. S'adaptant ainsi au musée et à ses collections, les oeuvres de Gloria Friedmann et les planches de Buffon se répondent dans un parcours coloré. Une lettre écrite par l'artiste à Buffon complète ce panorama, ainsi qu'un texte de Jean-Christophe Bailly et une fiction inédite de Christophe Donner. L'ouvrage est illustré de photographies in situ prises au musée Buffon par André Morin.

08/2019

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Théâtre

Shakespeare à Venise. Coffret en 2 volumes : Le Marchand de Venise illustré par la Renaissance vénitienne ; Othello illustré par la Renaissance vénitienne

Lorsque Shakespeare rêvait de Venise... Depuis Londres, le célèbre dramaturge anglais est fasciné par la Sérénissime, qui devient l'écrin dans lequel se déroulent deux pièces : d'un côté, la plaisante et acerbe comédie du Marchand de Venise (1596), de l'autre le drame d'Othello ou le Maure de Venise (1604), l'une de ses plus sombres tragédies. Une mise en scène et un décor prestigieux De paysages en portraits et scènes de vie quotidienne, ce sont 250 peintures de la Renaissance vénitienne qui viennent illustrer les deux pièces de Shakespeare : chefs-d'oeuvre des frères Bellini, de Carpaccio, Giorgione, Titien, Tintoret, Véronèse, ainsi que de peintres moins connus. Un cadrage serré sur des détails de peintures monumentales permet au lecteur de redécouvrir certains chefs-d'oeuvre, tandis que les atmosphères créées par les tableaux renforcent la dramaturgie et la couleur des pièces. Une théâtralité sublimée Notre édition présente la traduction de Jean-Michel Déprats réalisée pour la Bibliothèque de la Pléiade. Le traducteur s'attache à restituer la prose de Shakespeare dans toute sa vivacité. L'acteur et metteur en scène Denis Podalydès souligne dans sa préface la justesse du travail d'édition qui se joue dans Shakespeare à Venise : les pièces s'animent et stimulent l'imagination du lecteur. Un souffleur éclairé Michael Barry, historien de l'art passionné par la transversalité culturelle, orchestre avec finesse cette découverte de la Venise rêvée par Shakespeare. Auteur de deux introductions et de vingt intermèdes qui rythment les pièces, ce professeur de l'université de Princeton tisse tout au long de l'ouvrage un lien profond entre l'univers du dramaturge et celui de la peinture vénitienne. L'Art et le Rêve Shakespeare à Venise est un rêve en soi. Entrelacer les figures de Shakespeare et de Venise, au-delà de la rencontre entre le théâtre élisabéthain et la peinture de la Renaissance vénitienne, permet de vivre la fiction théâtrale au coeur de l'une des plus belles villes du monde, dans cet ouvrage somptueusement illustré. Alliant la poésie, l'art et le rêve, Shakespeare à Venise couronne vingt-cinq ans d'édition exigeante et passionnée consacrée à la littérature, à l'art et à la beauté.

10/2017

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Littérature étrangère

Living

Living est un roman foisonnant, qui tisse à l'envie plusieurs fils narratifs pour mieux explorer l'inépuisable thème qui le traverse : la mort. Au coeur du livre, il y a le destin de Nito raconté à la première personne. Commencées avant même sa conception, son histoire et celle de ses parents constituent en creux une chronique de l'Argentine des trente dernières années. L'enfance et l'adolescence de Nito, la galerie de personnages qui l'entourent, le rapport fusionnel à la mère, les premiers émois mais aussi la place de la télévision dans le quotidien latino-américain ou encore le choc de la guerre des Malouines y sont admirablement décrits, dans une langue riche, envoûtante. Nito est un enfant à part, né le jour de la mort de Perrin et marqué par la disparition précoce de son père. De ce traumatisme naîtra une passion macabre qu'il canalisera en devenant prédicateur pour un gourou évangéliste. Ensemble, ils finiront par fomenter un délirant projet : faire embaumer les morts de sorte qu'ils puissent rester à nos côtés pour l'éternité. A cette trame narrative vient se superposer un autre récit en italique, qui prendra corps et sens au fil des pages : on y retrouve Nito dans le présent, dialoguant avec des marginaux, d'étranges amis, sur l'art et l'évolution de la société. Commencé comme un roman d'apprentissage moderne, le récit construit par enchâssements évolue vers une fresque à la construction subtile : jouant sans cesse sur les rapports de la fiction et de la réalité et les strates du récit, Martin Caparros bouscule toutes les attentes du lecteur en inversant les équilibres du texte : le récit d'apprentissage devient peu à peu une sorte de biographie contenue dans le roman en train de s'écrire : les circonvolutions de la destinée de Nito prennent tout leur sens lorsqu'elles rejoignent celles de l'Argentine contemporaine, dans un final aussi burlesque que macabre. Délicieusement obscène, admirablement écrit, Living est au fond un grand roman politique, une charge contre l'Argentine des trente dernières années, sa difficulté à affronter un passé extrêmement noir, celui de la dictature, autant que les frasques ultra-libérales de ses dirigeants.

08/2013

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Littérature étrangère

Recueil de la montagne du Sud

Lettré à l'immense talent, Dai Mingshi (1653-1713) fut la victime de l'un des plus retentissants procès littéraires de la dynastie des Qing (1644-1911). Son crime ? Avoir tenu, dans son Recueil de la montagne du Sud écrit au hasard du pinceau, des propos outrageants pour la nouvelle et ombrageuse maison régnante. Convaincu de lèse-majesté, Dai Mingshi fut décapité en place publique pour avoir trop parlé, trop critiqué, et surtout trop rappelé que la dynastie mandchoue des Qing était née dans le sang de la conquête. Son œuvre fut proscrite, sa mémoire, bannie. Il fallut attendre le crépuscule de l'Empire pour qu'elles renaissent, et prennent leur juste place dans l'histoire et la littérature de la Chine. Tel fut le tragique destin de l'homme que nous invite à découvrir ce Recueil de la montagne du Sud. Mais le présent ouvrage a plus à offrir que la primeur d'une œuvre singulière. Par-delà la personne de son auteur, il nous dévoile un genre littéraire majeur - la prose ancienne - auquel tout lettré s'adonnait, rassemblant en des recueils ses fruits épars. Un recueil en prose ancienne était un mélange de préfaces, postfaces, lettres, hommages, éloges, épitaphes, biographies, descriptions, propos, essais et autres pièces. Long tout au plus de quelques pages, écrit en langue littéraire classique, chaque morceau était soigneusement ciselé, afin que fût gommée toute aspérité ou diversion pouvant en amoindrir l'unité et la force. La prose ancienne n'est pas simplement affaire de beauté formelle. Son intérêt et son charme tiennent autant à la variété des thèmes et des sujets abordés, tantôt hors du temps, tantôt liés à l'époque, qu'à la fonction mondaine du genre : offrir et recevoir des morceaux en prose faisait partie de la vie sociale des élites. C'est, en définitive, dans l'univers des lettrés de l'Empire que nous entraîne ce Recueil de la montagne du Sud : on avait appris à le connaître par la satire du roman ou la fiction du conte, le voici enfin tel qu'en lui-même.

06/1998

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Loisirs

Criminal - le jeu dont vous êtes les héros

Quatre jeunes se retrouvent seuls sur une île déserte, aux prises avec un serial killer... Aidez-les à survivre en prenant les bonnes décisions dans cette histoire dont vous pourriez bien être les héros ! Un jeu à la manière du livre dont vous êtes les héros Bienvenue dans le paysage lugubre de Criminal ! Accompagnez quatre jeunes sur une île retirée, à la recherche des grands-parents de l'un des leurs, dont ils n'ont aucune nouvelle depuis des années. Dès leur arrivée dans l'ancienne demeure familiale, un tueur apparaît dans un décor lugubre... C'est le début d'une traque infernale. Tentez d'aider les joueurs à échapper aux griffes de la mort et à s'enfuir avant qu'ils ne soient assasinés à tour de rôle ! Dans cette histoire-jeu pourun à quatre joueurs, vous allez vivre une fiction immersive interactive dans laquelle chacun de vos choix et chacune de vos décisions auront un impact significatif. Ici, pas d'aléatoire, pas de jet de dé, pas de plateau, uniquement une histoire avec 5 types de cartes qui formeront sur la table de jeu votre itinéraire avec vos doutes et vos arguments pour convaincre tous les joueurs d'aller vers une même décision. En fonction de vos choix, l'aventure de nos quatre héros se terminera plus ou moins bien et seulement 3 fins sur les 6 proposées connaîtront un bon dénouement . Tentez de tous les sauver ! Ce jeu qui va vous faire vivre un thriller aux couleurs gore contient 165 cartes dont : - 4 cartes personnages -125 cartes histoire : elles présentent les situations et les choix qui vous permettent de progresser dans votre aventure en prenant différents chemins. -30 cartes tueur, clés et traumas : au cours de votre aventure, vous pourrez choisir d'accumuler ou de vous délester de ces cartes. Certains chemins des cartes histoires ne peuvent êtresuivis que si vous avez les cartes clés correspondantes. Ainsi tout choix a des incidences sur la suite de l'histoire. 1 livret de règles du jeu une musique originale pour être plongés dans l'ambiance Ames sensibles s'abstenir - à partir de 16 ans et +

10/2022

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Littérature française

Le plongeur

Nous sommes à Montréal au début de l'hiver 2002. Le narrateur n'a pas vingt ans. Il aime Lovecraft, le métal, les comic books et la science-fiction. Etudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s'endette, aspiré dans une spirale qui menace d'engouffrer sa vie entière : c'est un joueur. Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe. Il se retrouve à bout de ressources, isolé, sans appartement. C'est à ce moment qu'il devient plongeur au restaurant La Trattoria, où il se liera d'amitié avec Bébert, un cuisinier expérimenté, ogre infatigable au bagou de rappeur, encore jeune mais déjà usé par l'alcool et le speed. Pendant un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles, et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant Virgile de la nuit. On découvre ainsi le train survolté d'un restaurant à l'approche des fêtes et sa galerie mouvante de personnages : propriétaire, chef, sous-chefs, cuisiniers, serveurs, barmaids et busboys. Si certains d'entre eux semblent plus grands que nature, tous sont dépeints au plus près des usages du métier, avec une rare justesse. C'est en leur compagnie que le plongeur tente de juguler son obsession pour les machines de vidéopoker, traversant les cercles d'une saison chaotique rythmée par les rushs, les luttes de pouvoir et les décisions néfastes. Oeuvre de nuit qui brille des ors illusoires du jeu, Le plongeur raconte un monde où chacun dépend des autres pour le meilleur et pour le pire. Roman d'apprentissage et roman noir, poème sur l'addiction et chronique saisissante d'une cuisine vue de l'intérieur, Le plongeur est un magnifique coup d'envoi, à l'hyperréalisme documentaire, héritier du Joueur de Dostoïevski, de L'homme au bras d'or de Nelson Algren et du premier récit d'Orwell, celui d'un plongeur dans le Paris des années vingt.

02/2019

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Littérature française

Effets papillon en noir et blanc

Issa, jeune Nigérien dont je narre une partie de l'histoire grâce à son aide et à son vécu, arrive en Belgique comme réfugié politique en 2008. Mineur à cette époque, il sera scolarisé et logé dans un "Centre Ouvert" . Après un an, sa régularisation est refusée et il reçoit un ordre de quitter le territoire. Il refuse d'obtempérer, sa vie "d'illégal" commence dès cet instant. Un funeste lundi de juin 2014, Issa se fait arrêter dans un train lors d'un banal contrôle d'identité et, le soir, il se retrouve emprisonné au "Centre Fermé" . C'est à ce moment, risquant d'être expulsé à tout instant vers l'Afrique, quand la vie lui paraît sans issue, qu'un premier effet papillon fait entrer un duo étrange dans sa vie : Katty, cinquante-deux ans, célibataire, et son père, Théo. Katty est maquilleuse de mannequins d'étalage, et Théo, vieil original pensionné, est fanatique de pétanque. Alors qu'elle se trouve dans une grave dépression due à la mort de son chien Lila, Katty découvre petit à petit le monde des "sans-papiers" et son être est foudroyé par l'absurdité du système et par la détresse de ces gens. En ayant pris l'initiative de s'occuper d'Issa, elle perd tout doucement pied dans le monde réel, passant alors en revue sa vie antérieure. Le fait qu'elle n'ait jamais eu d'enfants la plonge dans un amour maternel profond pour son jeune protégé nigérien. Théo, père très protecteur envers sa fille, ne comprend pas ce soudain attachement pour Issa, et il n'est pas le seul. Katty souffre de ce regard malsain du monde extérieur par rapport à sa relation avec le gentil Issa. Elle ne peut compter que sur la compréhension de rares amis se donnant la peine d'observer cette relation avec un esprit ouvert. Une révolte sans précédent monte en elle, et cette arrivée d'Issa dans sa vie va anéantir toutes ses idées préconçues sur notre société et le monde. Les dialogues d'Issa, qui décrivent ses sentiments, écrits en italique, sont d'une importance primordiale dans ce roman. Son histoire est vraie, tristement et invraisemblablement vraie. Le reste est fiction.

02/2018

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Littérature française

Ecrire la vie

Ce volume est organisé en miroir : à la place du traditionnel " Vie et oeuvre " ou de la Préface, il s'ouvre sur des séquences de photos organisées chronologiquement. Le commentaire de ces photos est composé d'extraits du Journal secret inédit d'Annie Ernaux (elle en a interdit la publication de son vivant). Les photos sont toutes des photos personnelles des proches, des lieux. Photos sans ambition esthétique, mais qui rendent parfaitement compte du projet immense de ce Quarto : Ecrire la vie. Cette première écriture, celle de l'instant devenu souvenir, n'a rien de spontané. L'état des photos en témoigne. Elles ont souffert, la surface a perdu son aspect lisse, elles ont reçu quelques coups malgré tout le soin dont on sent qu'elles ont été entourées. Elles sont précieuses malgré leur modestie, et l'émotion nous étreint, sans que l'on sache pourquoi, à les regarder ainsi rassemblées. Sans doute parce que l'on pressent ce qu'elles cachent derrière ce qu'elles disent. Elles sont la mémoire vive des drames qui constituent la trame de l'écriture des textes, mais sans l'action. Elles en sont plutôt le décor, les acteurs figurent paisiblement, le café épicerie est là en arrière-fond, la Normandie, Yvetot, les promenades du dimanche, le quai de la gare, un décor et des gens si banals ! Les onze ouvrages sélectionnés pour ce volume, précédemment parus dans la " collection blanche ", répondent à ce premier corpus dans un autre registre : le drame assumé, sinon exorcisé. " Ecrire la vie " prend alors un autre sens : sans l'écriture qui livre le chemin d'une vie libre, il n'y aurait que souffrance, remords, accablement et refoulement. La passion de l'écriture se confond avec la passion de la vie, après l'avoir engendrée. Vivre et écrire ne font plus qu'un. Rien n'est banal, rien n'est dérisoire. A ces onze titres s'ajoutent dix textes brefs : tous sont de courts récits, des observations, des réflexions sur l'écriture ou la lecture (à l'exception d'une fiction, " Hôtel Casanova ").

10/2011

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Graphisme

Cahier d'exploration graphique

Comment un caractère typographique est-il dessiné? ? Qu'est-ce qui différencie les familles de caractères ?? A quoi servent les pictogrammes ?? Ce Cahier d'exploration graphique est un livre-jeu permettant la découverte des fondamentaux du design graphique. En cinq séquences - typographie, affiche, signes, identité visuelle et mise en pages - Sophie Cure et Aurélien Farina invitent le lecteur à prendre conscience de la multitude de signes qui, jour après jour, façonnent notre quotidien et le chargent de sens. Commencer à s'intéresser au design graphique, c'est commencer à observer et comprendre le monde qui nous entoure et les objets qui le façonnent : que ce soit un panneau stop, un emballage de corn-flakes, une pochette de disque psychédélique, le titrage aguicheur d'une couverture de magazine, la typographie plus discrète d'une page de roman, une enseigne de pharmacie qui clignote ou encore le générique d'un film de science-fiction. Ce cahier a été imaginé en lien avec ce fourmillement, comme une collection de balises, de points de repère ? ; d'outils à découvrir et à s'approprier en jouant, de manière simple et intuitive, seul ou à plusieurs, que l'on soit petit ou grand ? ; quelques expériences à faire, une série de propositions, sans bonnes ou mauvaises réponses. A travers des activités ludiques comme le jeu des 7 erreurs, des définitions à associer ou encore les points à relier, l'apprenti designer part à la découverte des fondements de la typographie, de la signalétique, de la conception d'une affiche, d'un livre ou d'une identité visuelle. Les pages solutions, à la fin de chaque séquence, et un glossaire donnent des points de repères historiques et des informations complémentaires, tandis qu'un cahier de feuilles mobiles contenant les autocollants, pochoirs et papiers de couleur permettent de mettre en pratique les activités. Illustré par des caractères, des affiches et des pictogrammes réalisés par des designers de renom comme Otl Aicher, Pierre Di Sciullo, Otto Neurath et Gerd Arntz, cet ouvrage sera apprécié tant par les graphistes que par tous ceux qui souhaitent mieux comprendre le monde qui nous entoure.

11/2022

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Littérature étrangère

Idriss Alaoma, le caïman noir du Tchad suivi de La passion de Babemba suivi de Néo-Africanthropus

Abdoulaye Mamani est mort accidentellement, à l'âge de 59 ans, en juin 1993 ; voici donc vingt ans. En dehors de ces écrits politiques (dispersés çà et là, mais jamais regroupés), il est essentiellement connu pour son roman Sarraounia (1980). Ces autres oeuvres, pourtant fort belles, ont moins de notoriété : poésies (Poémérides, 1972 ; Oeuvres poétiques, 1993), pièces de théâtre (Le balai, 1973) et nouvelle (Une nuit au Ténéré, 1987). En réalité, ces textes sont loin de représenter la production littéraire réelle de l'auteur : cinq romans, deux nouvelles, des essais, des poèmes restent à ce jour inédits. Autant dire que la partie non publiée est bien plus volumineuse que la partie éditée à ce jour. En outre, les textes qu'il a pu éditer dans des journaux en Algérie, lors de son exil dans ce pays, restent inconnus. Il importe donc de sortir de l'oubli cette oeuvre. C'est dans cette intention que le présent ouvrage entreprend de faire connaître trois textes : un exposé historique sur le plus grand souverain du Kanem Bornou, Idriss Alaoma, qui vécut au XVIe siècle ; une épopée, Babemba, qui retrace la manière dont ce chef sénoufo s'opposa jusqu'à la mort aux troupes françaises, à Sikasso, en 1898 ; enfin Neo-Africanthropus, poème dans la veine politique de l'auteur, qui expose ses idéaux sur l'Afrique, tels qu'on pouvait l'imaginer et l'espérer dans les premières décennies après les Indépendances, à l'époque du socialisme africain. Ces trois textes font découvrir de nouveaux aspects d'Abdoulaye Mamani : en effet, si Sarraounia aborde l'histoire, c'est par le biais de la fiction romanesque, alors qu'Idriss Alaoma se présente comme un petit essai pour vulgariser un personnage historique à l'intention du grand public ; si Abdoulaye Mamani poétisait depuis sa jeunesse, jamais il n'avait créé une longue épopée (de près de mille vers), à la manière de la tradition, comme dans Babemba, ni même un développement semblable à Neo-Africanthropus. Voilà pourquoi, le lecteur, qui a fréquenté les premiers ouvrages d'Abdoulaye Mamani, est assuré, en parcourant cette publication, de le voir apparaître sous un jour nouveau et complémentaire - en attendant que la partie immergée de son oeuvre ne fasse surface par la suite.

01/2014