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Où en suis-je dans ma vie ?

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Livres 3 ans et +

Chauve-sourit à la vie !

C'est l'histoire de Simonette, une chauve-souris mal dans sa peau, qui reprend goût à la vie lorsqu'elle met "son don" au service des autres...

02/2012

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Psychologie, psychanalyse

Petit Hector apprend la vie

"Petit Hector n'était pas toujours heureux car la vie, ce n'est pas si facile. Il faut l'apprendre, comme disait souvent son papa. Et mieux vaut commencer tôt. Il avait remarqué que son papa écrivait ses pensées dans un petit carnet qu'il gardait toujours sur lui. Alors Petit Hector se dit que lui aussi, il écrirait toutes ses leçons de vie dans un petit carnet, qu'un jour il les montrerait à son papa et à sa maman et qu'ils seraient fiers de lui. Alors voilà, on va vous raconter comment Petit Hector a appris la vie". Que faire avec les soucis ? Comment voir le Bon Côté des Choses ? Entre les copains et les bonnes notes, que choisir ? Comment pardonner ? Et puis les filles... Bref, voici comment Petit Hector devient grand et apprend à se débrouiller. Un nouveau héros vient se glisser dans l'univers tendre et ironique de François Lelord. Un livre à lire en famille ! Avec Le Voyage d'Hector, Hector et le secret de l'amour et Le Nouveau Voyage d'Hector, François Lelord a connu un succès mondial.

09/2012

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Littérature étrangère

La moitié d'une vie

L'année de ses dix-huit ans, alors qu'il roule vers le minigolf local avec ses amis, Darin percute mortellement une jeune cycliste. Personne n'a jamais su pourquoi elle s'était déportée brutalement, se jetant sous les roues de la voiture. Tous les témoins ont certifié qu'il n'aurait rien pu faire pour l'éviter. Une seule chose est sûre, cet accident a scellé à jamais leurs deux destins. Dix-huit années plus tard, Darin Strauss revient sur ses pas et parvient, enfin, à mettre des mots sur l'indicible.

08/2012

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Littérature française

La vie nous regarde passer

« Je n’ai que faire ici de l’entière vérité. Ce qui m’intéresse, ce sont les lambeaux et bribes déposés en moi au fil du temps, que je manipule à tâtons, que j’examine à l’aveuglette comme au fond d’une crypte ».La rencontre des parents lors d'un bal de la Victoire, les premières impressions fugitives sous le soleil d'Algérie et de Marseille, les inconstances d'un père, son goût des femmes et des ailleurs, l'adoration d'une mère, le divorce, la dépression...Dans ce livre où pour la première fois il parle de lui, Georges-Olivier Châteaureynaud exhume d'un passé brumeux des images, des légendes, et c'est toute une mythologie familiale qui se constitue.Il se souvient.D'une chambre de bonne perchée au huitième étage. Du nomadisme. De la pauvreté. De Grand-Père, de Tantine, ou du terrible Leturc, l'enfant qui lui apprit à lire.La vie nous regarde passer, ce sont les années de formation d'un écrivain, c'est une adolescence dans les années 1960. Entre la "vie de café, mai 68, et les ultimes "glorieuses", c'est aussi le discret parfum d'une certaine époque, celle des aventures indochinoises et des années algériennes, celle de la France d'après-guerre.

03/2011

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Littérature française

La vie lente des hommes

1939, c'est la mobilisation générale. Bussy, 13 ans, est emmenée de Paris par son père, violoniste ombrageux, pour être soustraite à la guerre. Après l'Exode, dans le village de province et le chaos des événements, sans guide maternel, elle rencontre un jeune résistant, Daniel, qui change son destin. De son côté, Tristan, qui a lui aussi subi l'exode, aperçoit Bussy dans la foule à la Libération, et s'amourache d'elle. Elle lui échappe mais le hasard les réunira, ils se marieront. Le temps passe, la vie de Bussy semble enfermée dans un secret, mais coule comme une eau sans force. Ils ont une fille, Esther, qui, avec un vieillard, tient un chenil. Esther nous raconte l'errance de sa mère. Tous semblent mener la même vie lente qui leur fait traverser l'existence courbés et l'oeil baissé. Bussy, qui a fait l'apprentissage de la liberté, les abandonne et part. L'auteur de Courir dans les bois sans désemparer (2006) et Du silence sur les mains (2008), se tient de nouveau au plus près d'êtres qui refusent le destin que leur a fait la vie et qui, comme Bussy, parviennent à se rendre libres. Elle fait preuve à nouveau de cette même écriture qu'un critique a qualifiée d'ensorcelante qui a fait le succès de ses précédents romans.

06/2010

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Littérature française

La vie m'a dit...

Je voulais attraper la vie, l'attraper avec des mots comme j'attrape des images avec mon appareil photo. Fixer l'immatériel, les attitudes, les contradictions, ces choses infimes qui passent comme une ombre dans un regard. Les fixer pour mieux les démasquer, mieux les comprendre et les partager... Christine Orban.

11/2009

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Littérature française (poches)

Plus belle sera la vie

Au XIXe siècle, François Blanc, veuf prodigieusement enrichi par les jeux de hasard, remarque une toute jeune fille qui vient de rejoindre sa maison comme lingère : Marie, fille d'un cordonnier, est vive, intelligente, jolie... En vrai Pygmalion, François décide de l'envoyer étudier les manières du monde à Paris. En 1852, il épouse enfin Marie dont le charme, la ténacité et l'esprit serviront son incroyable réussite. Entre Bad Homburg, Paris et Monte-Carlo, le couple mène une vie éblouissante, lançant à Monaco, à la demande du prince Charles III Grimaldi, la formidable aventure de la Société des bains de mer... Le destin exceptionnel d'une jeune fille pauvre qui tiendra entre ses mains les rênes d'un empire financier.

10/2009

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BD tout public

La vie secrète Tome 2

Après la mort de son père, Grégoire décide d'en affronter " l'héritage " en partant en Ukraine, sur les traces des massacres commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais loin de lui apporter les réponses qu'il espérait, la rencontre avec deux rescapés pousse Grégoire à questionner et remettre en cause son rapport à l'existence, au risque de perdre définitivement pied. Un voyage nécessaire dans la mémoire, pour peut-être, reprendre souffle à la vie. Enfin.

10/2009

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Littérature française

Celle qui détricotait la vie

La mort brutale de Nicole, son amie d'enfance, frappe Florence de plein fouet. Tandis que la télévision montre la chute du mur de Berlin, un mur cède à l'intérieur d'elle-même, livrant passage aux monstres jusque-là tenus en respect par la vitalité de Nicole. Elle se décide alors à consulter Ida, une thérapeute un peu suspecte qui habite Mer, petite ville terne et envoûtante. Assise au coin du feu et munie d'un pendule, Ida entreprend alors de détricoter le passé de Florence jusqu'à la maille défectueuse. Dans ce troisième roman, celui de la maturité, Françoise Baqué raconte avec finesse ce moment difficile de la quarantaine où les femmes se retournent sur leur vie pour interroger leur avenir. Son regard lucide met à nu les amères jouissances de la résignation, la tentation de vivre à travers autrui et le réveil brutal qu'inflige parfois la vie.

01/2009

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Littérature française

Rouge c'est la vie

Mai 68 : j'avais quatorze ans. Mai 98 : j'en ai quarante-quatre. Imparable. Trente ans et quelques cheveux blancs plus tard, la tentation était forte de jeter un petit coup d'œil dans le rétroviseur. Les banderoles, les slogans, les drapeaux rouges, les manifs. Et ce qui a suivi. Le militantisme. Pour ce qui me concerne, dans les rangs trotskistes. A la ligue communiste. Mai 68 : elle avait quatorze ans. Mai 98 : elle en a quarante-quatre. Imparable ; Trente ans et quelques éclats de rire plus tard, la tentation était forte de jeter un petit coup d'œil dans le rétroviseur. Les banderoles, les slogans, les drapeaux rouges, les manifs. Et ce qui a suivi. Le militantisme. Pour ce qui la concerne, dans les rangs sionistes-socialistes. Au Kibboutz. Mai 68 - mai 98. Trente ans ont passé. Et je vis avec elle ; contre toute attente, Monsieur Hasard nous a réunis mais il a eu beaucoup de mal à justifier notre rencontre. Vous verrez. Depuis quinze ans j'écris des romans noirs. Des intrigues où la haine, le désespoir se taillent la part du lion et n'en finissent plus de broyer de pauvres personnages auxquels je n'accorde aucune chance de salut. Chacun s'amuse comme il peut. J'ai eu envie de rompre avec l'habitude, de m'octroyer un moment de répit. De remonter dans le passé. D'évoquer les banderoles, les slogans, les drapeaux rouges, les manifs. Et surtout de raconter une historie d'amour la mienne.

04/1998

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Littérature française

Un sens à la vie

Gardienne d'immeuble dans une cité de Belfort, Dominique Bourgon a vu un jour, par sa fenêtre, tomber le corps d'une jeune femme. Choquée par ce suicide, elle décide alors d'aller parler avec ses voisins pour apprendre à mieux les connaître. Chacun des textes de ce livre est une fiction inspirée du quotidien des habitants de la cité, de leurs existences, de leurs aventures personnelles. Dans une langue tantôt poétique, tantôt fluide et romanesque, tantôt incisive, Dominique Bourgon restitue au plus juste la voix de ceux dont elle a recueilli l'histoire. A travers ces récits, elle dessine une galerie de portraits et un ensemble de situations qui montrent l'univers dur de la cité. Un environnement presque déshumanisé, mais dominé malgré tout par une profonde solidarité. Avec son écriture, Dominique transpose la réalité: " Nous sommes les habitants sensibles d'un quartier sensible."

01/2007

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Littérature française

La femme d'une vie

En liant entre eux, par le fil de son imagination, souvenirs familiaux et faits réels l'auteur retrace à travers un " roman vrai " la vie de Fanny, bourgeoise provençale sans préjugés à une époque qui n'en manquait pas, du milieu du XIXe au début du XXe siècle. L'héroïne se marie, devient mère et découvre l'amour avec son amant. Elle passe d'un siècle à l'autre, d'Europe en Afrique du Nord sans changer sa nature profonde : forte face aux épreuves, enthousiaste face aux bonheurs de l'existence. La vie de Fanny est celle dont on rêvait, simple, belle, parfois cruelle mais jamais insipide.

03/2000

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Religion

C'est quoi, la vie ?

" La vie, c'est quoi ? Qui ne s'est jamais posé cette question à des moments difficiles de son existence, lors de la joie d'une naissance au " départ " d'un être cher ? La vie, vanité ou amour ? L'amour est fort comme la mort. " Cantique des cantiques (8, 6)

04/2002

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Littérature française

La vie est un roman

" La vie est un roman ". Tel est l'adage retenu par Bab, petite fille étonnée par les êtres et le monde qui l'entourent. Avec ses frères et sœur, aux côtés d'une mère insatisfaite, avide de divertissements, elle s'éveille aux formes d'art contemporaines. Ses lectures encouragent l'évasion onirique, fortifient le goût du romanesque, et insufflent l'envie de prendre la plume. La rencontre, à neuf ans, d'un Alain de onze ans confirme que la vie est un roman d'amour. La seconde partie du récit, " Le pays des chimères ", raconte une passion entêtée pour Alain, la vie au lycée, les amies de cœur, les flirts, les spectacles parisiens de l'après-guerre. L'écriture d'un Journal scande l'élan du désir d'aimer et d'être aimé. Gerschwin, avec " Some day he'll come along, the man I love ", fait écho au " Un jour mon prince viendra " de l'enfance, et berce l'attente jusqu'au premier bachot. La vie est un roman : histoire d'un cheminement vers l'écriture.

06/2005

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Littérature française

La vie commence à Marrakech

Une Parisienne, Alice, décoratrice de renom, et son fils Nicolas, un adolescent de seize ans, sont en vacances à Marrakech pour une durée d'un mois. Logeant avec sa mère dans l'un des nombreux " ryads ", c'est-à-dire palais de la ville, Nicolas va découvrir, par le truchement des terrasses qui forment comme une ville aérienne au-dessus de la ville terrestre de pisé, celle qui changera sa vie, Salma. Jeune fille aussi pure que magnifique, énigmatique aussi, Salma est parée d'un mystère qui envoûte Nicolas, mystère qu'elle entretient d'ailleurs savamment, et qui préside jusqu'aux circonstances de sa naissance. Et, si ce mystère instaure dans un premier temps des rapports empreints d'une certaine perversité, qui se développe comme par ondes concentriques autour de Nicolas, il permettra cependant très vite de dépasser cette dimension. Voilà pourquoi avec Salma, grâce à elle, pour elle, Nicolas ira à la rencontre des habitants de Marrakech et de l'âme de la ville, comme le conte avec élégance et sobriété ce roman d'un amour à la fois idéalisé et on ne peut plus concret qu'est La vie à Marrakech.

03/2004

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Histoire de France

La Vie militaire aux colonies

A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la France se dote, outre-mer, d'un immense empire colonial, le second au monde après celui des Britanniques. Il s'étend, à son apogée de 1919 à 1939, sur plus de 12 millions de kilomètres carrés et compte 60 millions d'habitants (100 millions avec la France). Sa garde est assurée par les troupes coloniales en Afrique noire, Madagascar, Extrême-Orient, Pacifique, Antilles... et par l'Armée d'Afrique au Maghreb. Participant à de dures colonnes militaires, à des missions d'exploration mouvementées, isolés dans des postes perdus ou détachés auprès de souverains d'un autre temps, certains de ces soldats ont tenté de saisir ces univers étrangers, exotiques, grâce à la photographie alors émergente. Conservées dans les fonds des ministères de la Défense - ECPAD, SHD, CHETOM - pour la plupart inédites, ces photographies permettent de porter un autre regard sur l'espace colonial et ses acteurs.

12/2009

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Animaux, nature

La vie secrète des vaches

A la Kite's Nest Farm, les vaches vivent en liberté. Chippy refuse de dormir avec les pieds boueux et fait toujours sa toilette avant de se coucher. Fat Hat préfère la présence des hommes à celle des femmes. Le vice caché de Jake est de renifler les émanations du tuyau d'échappement du Land Rover. Colérique et farouchement indépendante, Gemima salue tous les humains qu'elle rencontre d'un hochement de tête. Dans son délicieux et très inattendu ouvrage, Rosamund Young nous donne des chroniques affectueuses, drôles et touchantes du monde des vaches avec lesquelles elle vit depuis plus de cinquante ans. Loin de l'agriculture intensive, respectueuse de l'environnement, elle nous offre ici le plus convaincant et le plus amusant des plaidoyers contre la souffrance animale.

10/2017

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Poches Littérature internation

La vie à l'endroit

Mai 1995. Le club de football de Belcourt remporte la Coupe d'Algérie. Dans Alger étouffée par le couvre-feu et la menace terroriste, c'est une explosion de joie délirante, qui prend de court les autorités aussi bien que les islamistes. Roi du carnaval et mascotte inénarrable, Yamaha, un nain bariolé et baroque, donne le ton de cette fête improvisée qui va durer trois jours. Trois jours pendant lesquels, Rac, clandestin depuis quelques années, enfermé dans son appartement, rumine sa peur et ses souvenirs : souvenir de Flo, une Française qu'il aime, et qu'il ne peut retrouver que durant de brefs moments. Souvenirs d'enfance, déchirés par la guerre. Peur présente, lancinante, qui le pousse aux frontières de l'irréalité... Dans une langue rauque, fiévreuse, superbe, Rachid Boudjedra nous dit de façon inoubliable la solitude de l'homme face à la barbarie.

12/1999

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Littérature française (poches)

La Vie mélancolique des méduses

Nous, les méduses, on n'existe pas vraiment. Que l'on vive, que l'on meure, que l'on disparaisse, cela ne laisse aucune trace. Nous ne savons pas les noms de ceux qui nous donnent des ordres, ni l'identité de ceux qui les emploient. Payés en liquide, nous sommes des fugitifs, insensibles, visqueux, sans visage. Nous gérons la vie des profondeurs. Pas d'identité non plus. La vie quotidienne, en dehors des missions, est d'une grande douceur. Drôle de métier quand même, métier d'un monde inversé, passé sous silence, inconnu des journaux et des juges, des parlements et des ambassades, métier de mort au service de causes indéchiffrables, présentées comme des raisons d'Etat.

04/2007

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Cinéma

La vie rêvée des filles

Depuis une petite vingtaine d'années, je sévis en dernière page de Libération. J'y écris des portraits personnels de personnages singuliers, connus ou inconnus. Mais, j'ai beau faire, j'ai beau dire, on me parle en priorité de mes portraits d'actrices. Les hommes hésitent entre envie goguenarde et ricanements égrillards. Les femmes scrutent à la loupe emballements et atermoiements. Il y a quelque temps, fatigué d'être résumé à cette activité pulsionnelle, pour ne pas dire libidineuse, las d'être réduit à ce que certaines bonnes camarades appelaient mes "papiers hormonaux", j'ai décidé d'arrêter. Fini, terminé. Promis, juré, je ne signerais plus le portrait d'une seule fille de pellicule. J'ai tenu parole une bonne année. Personne n'a rien remarqué. Et chacun me parlait encore et toujours de ces portraits de comédiennes et de mannequins que je n'écrivais plus. Je m'y suis donc remis. Et voilà comment les caricatures ont la vie sauve, comment elles ont la vie dure. Et voilà pourquoi il faut bien accepter d'en livrer les pièces à conviction. Qui lira, verra.

04/2014

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Critique littéraire

Charlotte Delbo. La vie retrouvée

"Je rencontrais une écriture qui crevait la surface protectrice de la vie pour toucher l'âme, le corps qui souffre ce qu'un être humain ne doit pas souffrir. Les mots peuvent dire ce qu'il est à peine supportable de voir, et de concevoir. Et ils peuvent ramener l'amour que Charlotte Delbo avait eu pour toutes celles, ceux qu'elle avait vu souffrir. La lucidité, la capacité de dire et d'écrire était là. Une langue pouvait rendre ce qui avait eu lieu. Le trou que faisait dans notre humanité la catastrophe d'Auschwitz, un écrivain me donnait le moyen de le raccommoder avec une oeuvre qui en faisait le récit. Elle avait cherché la beauté de la langue dans le terrible des mots ciselés en arrêtes coupantes. Elle les disait avec la douceur qui prend quand l'au-delà de la douleur est atteint. Elle l'écrivait des années plus tard, ouvrait les images restées, elle interrogeait avec liberté les souvenirs au moment où elle les écrivait, elle découvrait la vie retrouvée" G.D.

08/2016

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Beaux arts

Cézanne, la vie, l'espace

" L'homme doit rester obscur ", écrit Cézanne à l'extrême fin de sa vie. Pourquoi donc tirer Cézanne et son existence entière de l'ombre et en faire un livre ? C'est que l'espace de sa vie, à y regarder de près, est aussi important que l'espace tout court, celui qu'il n'a jamais cessé de parcourir, à la recherche du " motif ", dans la lumière du pays d'Aix, face à un paysage dont la montagne Sainte-Victoire est à la fois l'horizon et le symbole. La vie, c'est le monde des luttes et des échecs ; c'est le compagnonnage avec Zola - qui croira son génie avorté - et avec toute une cohorte de peintres et de poètes, dans une société où l'art doit se battre pied à pied pour vivre et affirmer son droit à l'avenir. L'espace, c'est l'univers de la solitude et de la liberté tout ensemble, revendiqué contre l'époque, contre le quotidien, contre la famille, contre tout : un homme sauvage, timide et bourru, y rencontre des baigneuses nues au bord d'une petite rivière qui s'appelle l'Arc, voit au jas de Bouffan, à l'Estaque ou à Gardanne - à Anvers-sur-Oise quelquefois aussi - des arbres convulsés, des toits rouges, des eaux vertes, des rochers ruisselants de soleil, déplace inlassablement sur un coin de table ou dans un compotier quelques pommes qu'il veut peindre. Cette vie et cet espace appelaient recomposition, exploration, écriture, pour retracer l'histoire d'un citoyen d'Aix-en-Provence devenu le premier citoyen de l'art moderne.

02/1986

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Musique, danse

La vie selon Franz Liszt

La vie, selon Franz Liszt, est un éternel voyage. Liszt découvre la musique en écoutant les Tziganes et en rêvant de liberté. Pianiste virtuose, il débute à Paris à douze ans. La langue d'adoption de ce Hongrois sera désormais le français et il deviendra l'ami de George Sand, Berlioz, Hugo, Ingres, Saint-Saëns. Inventeur du récital, il parcourt l'Europe en diligence puis en chemin de fer, navigue sur le Danube de Vienne à Budapest, traverse l'Espagne en été et l'Ukraine en hiver, va à Saint-Pétersbourg et Constantinople, partage sans compter ses dons, sa fortune et son temps. A trente-six ans, il met brutalement fin à sa carrière d'interprète pour se consacrer à la direction d'orchestre, à l'enseignement et à la composition. Sa vie se confond avec l'histoire politique et artistique de son siècle. Soutien des révoltés, conseiller des puissants, il reçoit l'hommage des empereurs et des rois. Le pape lui-même lui rend visite. Il marie sa fille aînée à Emile Ollivier, ministre de Napoléon III, et sa cadette à Wagner. Deux femmes brillantes ont tout abandonné pour le suivre : Marie d'Agoult, l'intellectuelle, puis Carolyne Wittgenstein, richissime princesse ukrainienne. Mais, au faîte de la gloire, il reçoit la tonsure : désormais, l'abbé Liszt se vouera à la musique religieuse. Tout en contrastes et en contradictions, rêveur et mystique, c'est à la fois l'homme du mouvement et du changement, de la fidélité à ses amis, à sa foi, à sa vision souvent prophétique du progrès dans l'art et dans la société, lui qui fut le compositeur le plus audacieux de son temps.

06/2000

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Religion

Faire confiance à la vie

" J'écris pour des hommes qui sont en recherche. Ceux qui ne savent que faire avec la foi traditionnelle de provenance romaine ou protestante. Ceux qui pourtant ne sont pas non plus satisfaits de leur incroyance ou de leurs doutes. Ceux qui ne se contentent pas d'une "spiritualité de bien-être" ou ne demandent pas une "béquille existentielle" à court terme. J'écris aussi pour tous ceux qui vivent leur foi, mais veulent pouvoir en rendre compte. Ceux qui ne se contentent pas de "croire", mais encore veulent "savoir" et donc attendent une conception de la foi fondée du point de vue philosophique, théologique, exégétique et historique, avec des conséquences pratiques ". Prenant pour thème central la " vie ", le " vivre ", Küng en déploie les diverses facettes : confiance dans la vie, joie de vivre, chemin de vie, sens de la vie, raisons de vivre, souffrance de vivre, art de vivre...

10/2010

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Poésie

La Vie fragile. Tome XIV

Dans son quatorzième livre de poésie, l'auteur vacille entre l'amour et la solitude. Il se rend compte de la difficulté de vivre à deux et de la fragilité de l'instant où l'amour peut devenir de la haine. " De la douleur j'ai enfanté l'amour ! Cet amour je le nourris chaque jour. Je sais bien qu'il ne durera pas toujours. J'ai gravé dans ma mémoire "Au secours" Pour l'utiliser en dernier recours."

12/2020

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BD tout public

La vie avec Mister Dangerous

Amy regarde la télé, surtout quand il y a Mister Dangerous, son héros préféré, apparu la première fois dans Le Retour de l’éléphant, où il se faisait licencier pour mauvais audimat. En tout cas, c’est toujours mieux que de regarder sa morne vie en face. Une vie qu’Amy voit se dérouler comme sa mère l’a voulue, c’est-à-dire lisse, propre et sans accroc. Et si Amy mange seule devant la télé c’est qu’elle n’arrive pas à construire une vraie relation avec autrui : “Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?” Cette question, elle va la ressasser de fast-food en milk-shake, de magasin de vêtements uniformes en sweat-shirt vert-de-gris, de boyfriend en boyfriend. Elle sent pourtant qu’il est temps pour elle de prendre sa vie en main avant qu’elle ne lui échappe. C’est donc cette vie sans danger, toute tracée, comme un soap, qu’Amy va prendre à bras-le-corps, va shooter dans le poste et ainsi faire basculer son destin. Au meilleur sens du mot, La Vie avec Mister Dangerous est un roman graphique, graphic novel, où Paul Hornschemeier fait montre d’une maîtrise parfaite de la narration, tout en revisitant sa thématique fétiche, existentielle, à savoir le modèle à suivre, à rattraper ou à détruire pour pouvoir soi-même exister.

01/2012

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Documentaires jeunesse

La vie, c'est mortel !

Tous les humains ont peur de la mort. Assister à la disparition d'un proche est un moment difficile. On redoute aussi sa propre mort car nous ignorons ce qui se passe à ce moment-là et après. Mais la mort reste une partie de la vie. Dans de très nombreuses cultures, elle n'est qu'une étape vers autre chose. Et elle est parfois célébrée par de grandes fêtes qui permettent aux proches de se souvenir de la personne disparue tout en l'accompagnant vers l'au-delà. Toutes les civilisations possèdent leurs rites mortuaires et leur jour des morts. Certains croient que les morts restent présents sous forme de spectres ou de fantômes, d'autres qu'ils reviennent à certaines occasions. D'autres enfin qu'ils peuvent se réincarner dans des animaux ou des objets... Un livre qui remonte le temps et fait le tour du monde pour permettre au lecteur de découvrir la façon dont les humains ont essayé d'apprivoiser la mort et de la rendre plus douce.

10/2020

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Littérature française (poches)

LA VIE D'ADRIAN PUTNEY

Adrian Putney aurait pu exister : c'est un poète anglais disparu à Dunkerque en 1940. Il a écrit des livres et aimé une femme, elle aussi disparue en France à la même époque. A partir de ces données d'une histoire littéraire réinventée, un homme, à son tour, s'invente une mémoire. Dans les rues de Londres qui sont autant de signes, d'appels, de phares, cet homme marche, cherche, s'épuise à tisser la trame d'un réseau de souvenirs crées peut-être de toutes pièces. Et dans cette toile serrée, lentement, avec la délectation suprême des grands abandons, l'homme se laisse emprisonner, asphyxier : peu à peu il oubliera tout du présent, jusqu'à l'incident qui a provoqué cette crise - une vieille femme rencontrée dans un parc et qui pourrait avoir été la maîtresse d'Adrian Putney - pour ne plus habiter que les fantasmes d'une mémoire absente.

01/1979

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Développement personnel

Aimer la vie. Causeries radiophoniques

Une interrogation pressante sur ce qu'est devenue la condition humaine traverse toute l'oeuvre d'Erich Fromm. Dans le ton direct et chaleureux de l'entretien radiophonique, il fait saisir ici les forces de vie cachées dans chaque existence individuelle comme dans la société. Dans la civilisation où l'abondance incite à la fuite éperdue dans la consommation, voire dans la drogue, E. Fromm rappelle l'aspiration plus authentique au bonheur. S'il le faut, le rêve, cette langue accessible à tous, peut la révéler à chacun. Dès lors que les nouveaux médias multiplient la place de la parole, il faut apprendre à reconnaître le vrai caractère des hommes non pas d'abord dans leurs discours - car tous les discours sont conditionnés et trompeurs - mais dans les mimiques, les gestes, les actes, les moments de rencontre simple. Les multiples analyses sur la condition individuelle, mais aussi sociale, voire politique, sont pour E. Fromm l'occasion de mettre à nu les tendances d'agression et de destruction jusqu'à la démesure, un portrait d'Hitler met en garde contre les pulsions narcissiques et sadiques qui poussent tant d'humains, fût-ce sous prétexte des meilleures intentions, à vouloir imposer partout leur ordre et leur autorité, leur contrôle et leur domination ; en prendre conscience, c'est déjà découvrir l'urgence d'y résister toujours. E. Fromm trouve son inspiration dans les prophètes de l'Ancien Testament, comme dans le bouddhisme et chez Eckhart, Marx, Freud... et aussi dans l'attention du psychologue. A la nécrophilie toujours menaçante, il oppose la biophilie et dégage pour chacun l'accès au goût de vivre, à la liberté. La seule voie d'un bonheur personnel, tout au moins celle d'un avenir pour l'humanité, est dans la fidélité à cet amour de la vie qui peut éclairer tout visage d'homme.

08/1997

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Critique littéraire

Notes sur la vie littéraire

Durant plus de soixante années de vie littéraire, Jean Schlumberger a consigné dans ses Carnets intimes des discussions auxquelles il a participé, ainsi que des épisodes qui lui furent rapportés, autour de Gide, Claudel, Copeau, Martin du Gard, parmi les plus illustres des collaborateurs de La Nouvelle Revue Française. D'un côté un " juge " qui observe et note, de l'autre des écrivains qui s'expriment et se livrent, parfois malgré eux. Son approche tout à la fois tolérante et non complaisante des êtres, la pertinence de ses vues rendent son témoignage des plus précieux car il ne s'y mêle ni rancœur ni fiel. Et, parmi les surprises que révéleront ces Notes sur la vie littéraire, on retiendra assurément ses sentiments mitigés envers Proust et son rôle dans le refus initial de la Recherche. Ne pouvant prétendre avoir eu raison seul contre tous, Schlumberger, dont la discrétion était comme une seconde nature, avait préféré se taire. Il est temps de l'écouter.

01/1999