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Littérature étrangère

Paris-Orphée. Carnet d'un poète américain à Paris

Ce livre, publié simultanément aux Etats-Unis par les éditions de la New York Review of Books, rassemble des chroniques parisiennes par le poète américain Henri Cole données au New Yorker. Il y mêle autobiographie, journal, essai et poésie en prose à des photographies, composant une sorte de "journal d'un poète américain" à Paris d'un genre nouveau, qu'il qualifie lui-même d'"élégiaque". La magie de ce livre, placé sous l'ombre tutélaire d'Orphée, figure du poète mystique, oraculaire, enchanteur, c'est qu'il parvient à renouveler la vision que l'on peut avoir de la ville-lumière non parce qu'il chercherait à nous faire découvrir un Paris secret ou méconnu mais au contraire parce qu'il parvient à réenchanter les lieux, les clichés les plus "communs" de la capitale. Dans la préface à Terre médiane, le premier recueil traduit en français à nos éditions, Claire Malroux parlait de l'"innocence retrouvée" et même de la "candeur" qui se dégage de ces poèmes. Ce sont ces mêmes qualités qui permettent à Henri Cole de nous émouvoir à la lecture de ces croquis parisiens où les souvenirs de lecture (Rilke, Elisabeth Bishop, Dickinson), les évocations d'oeuvres admirées surgissent sans cesse des lieux visités ou des personnes rencontrées (notamment son ami James Lord), donnant lieu à des rêveries, à des méditations où il s'interroge en poète, avec l'acuité sensible qui lui est propre (à la fois pleine de fraîcheur et pénétrante), sur ses liens amicaux et familiaux, sur la nature de la poésie et son rapport à la solitude, à son moi profond et à la liberté.

06/2018

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Littérature française

Comptine des Height

Jeune médecin stagiaire à l'hôpital dirigé par le professeur Foster, le narrateur prépare une thèse sur la vieillesse, ce qui l'amène à passer les fêtes de Noël auprès de Lady Height, dans son superbe domaine de Charlen House isolé sous la neige et les brumes. Parmi les hôtes de la tyrannique infirme se trouvent réunis Lord William son second mari, le baronnet John son fils unique, né d'un premier mariage, fiancé à Cordolia sa belle-fille, mais surtout la mystérieuse Gillian, une cousine éloignée dont le jeune médecin tombe éperdument amoureux. Autres invités : les parents divorcés de Gillian, le commandant Mulligan, Anne et son mari le président Salomon, Michaël Height l'architecte, enfin Richard, un musicien contrefait. Entre les murs hautains et fastueux du château, les fêtes tournent soudain au drame sanglant : les hôtes sont tous assassinés en l'espace de cinq terribles journées. Qui donc peut être l'ange exterminateur et pourquoi a-t-il tué ? Après avoir bouclé le domaine, la police mène l'enquête sur le lieu des crimes. Chaque personnage est suspecté à tour de rôle, et le narrateur lui-même n'échappe pas aux soupçons. Et l'auteur de l'histoire, est-il innocent ou coupable ? Car Jean Lahougue entre dans le jeu de sa propre action policière dont les pièces narratives sont aussi minutieusement ajustées que celles d'un roman d'Agatha Christie. Témoignages vraies ou faux, péripéties, suspenses, rebondissements successifs, vieux règlements de comptes, cupidités, amours, fantasmes sont portés par une écriture dépouillée qui, du début à la fin, entraîne le lecteur dans un labyrinthe énigmatique dont il risque de ne pas sortir indemne.

03/1980

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Poches Littérature internation

Le siècle des grandes aventures Tome 2 : Les Dandys de Manningham

Tandis que Les Ingénieurs du bout du monde partait à la découverte des innovations techniques du début du siècle, Les Dandys de Manningham pénètre dans le monde des beaux-arts, un monde lui-même également influencé par l'idée que le XXe siècle serait le grand siècle de la paix. Les Dandys de Manningham s'articule autour du destin de Sverre, le troisième fils de pêcheur norvégien qui s'est enfui en Angleterre à l'issue de ses études en génie civil, dans le premier volume de la saga. Avec son jeune amant, lord Albert Manningham, il quitte d'abord Dresde pour le Wiltshire natal d'Albert, dans le sud du pays. Après le décès prématuré de son père, Albert hérite du titre de comte de Manningham. Alors que les milieux homosexuels de Londres sont encore touchés par les poursuites à l'encontre d'Oscar Wilde, Sverre et Albert sympathisent avec les artistes bohèmes londoniens, notamment le Bloomsbury Group. Encouragé par son entourage, le talent artistique de Sverre s'épanouit. Mais personne ne semble prévoir les gros nuages menaçants qui obscurcissent déjà l'horizon. Le monde candide d'art et de beauté des deux amants ne tarde pas à basculer dans le chaos de la Grande Guerre. On retrouve dans Les Dandys de Manningham le goût exquis de Jan Guillou pour la reconstitution historique. C'est avec une grande habileté et beaucoup de finesse qu'il dresse le portrait d'une époque passionnante et décisive de notre histoire, n'hésitant pas au passage à nuancer considérablement le rôle héroïque joué par l'Angleterre pendant la Première Guerre mondiale...

10/2014

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Romans historiques

Bahamas Tome 2 : Retour à Soledad

Juillet 1857 à Soledad, île de l'archipel des Bahamas, propriété de la famille Cornfield depuis le XVIIe siècle. Le Français Charles Ambroise Desteyrac, jeune polytechnicien, diplômé de l'École des ponts et chaussées, républicain convaincu, est arrivé quatre ans plus tôt pour construire un pont. Son choix de l'exil tropical et sa quête de l'aventure ont ancré sa vie : il a épousé Ounca Lou, la belle métisse, fille naturelle du lord propriétaire, qui lui donne un fils. Au fil des années, il a réalisé des travaux de grande ampleur et appris à mieux connaître et à aimer Fish Lady, ardente protectrice des Indiens ; Edward Carver, ancien major de l'armée des Indes ; Malcolm Murray, architecte viveur et désabusé ; lady Ottilia, belle Anglaise délurée, féministe et antiesclavagiste. Comme les familiers de la société insulaire, Desteyrac va être mêlé, malgré lui, aux conséquences de la guerre civile américaine, provoquée par la sécession des États esclavagistes cotonniers du Vieux Sud. Il rencontrera les forceurs de blocus et les premiers touristes. L'archipel idyllique, emporté par le tourbillon des affaires et des trafics, connaît, sous couvert de sa neutralité, un essor économique équivoque et inespéré, avant de vivre les années difficiles de la récession, le retour à l'agriculture et au pillage des épaves. Intrigues, drames personnels, passions inavouées, ouragans destructeurs, deuils inattendus nourrissent la trame de cette fresque romanesque. Après l'immense succès des séries Louisiane et Helvétie, Maurice Denuzière nous entraîne de nouveau au cœur du XIXe siècle, révélant, dans ce deuxième volume de Bahamas, les aspects étonnants d'événements historiques que l'on croyait connaître.

02/2005

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Littérature française

Corinne ou l'Italie Volume 2

Corinne ou l'Italie est un roman de l'écrivaine genevoise et française Germaine de Staël paru en 1807. Il relate une histoire d'amour entre une poétesse italienne, Corinne, et Lord Oswald Nelvil, un noble anglais. Le roman contient de nombreuses informations et réflexions au sujet de l'Italie, de son histoire, de sa culture et des moeurs de ses habitants. Influencé par la pensée des Lumières, le roman s'inscrit également dans le courant du romantisme français. Elaboration de l'oeuvre Madame de Staël s'intéresse à l'Italie de longue date, notamment par l'intermédiaire d'amitiés avec des artistes, diplomates ou réfugiés politiques italiens et par ce que lui en rapportent plusieurs de ses amis proches qui y voyagent (Bonstetten, Sismondi, Wilhelm von Humboldt). En 1802, elle hésite à y partir en voyage, mais opte finalement pour l'Allemagne qui l'attire plus immédiatement par ses liens directs avec ses combats intellectuels et politiques. Peu après avoir été exilée hors de France par Napoléon Ier en octobre 1803 en raison de son opposition politique à peine masquée au Premier Empire, elle entame son traité De l'Allemagne. Mais début février 1804, elle assiste à une représentation de l'opéra La Saalnix. L'opéra raconte l'amour impossible entre une nymphe et un chevalier qui l'abandonne en la découvrant immortelle, donc trop supérieure à lui, et qui préfère se marier à une simple mortelle. Madame de Staël conçoit alors une idée de roman qui l'amène à s'interrompre dans la préparation de De l'Allemagne pour commencer l'écriture de Corinne ou l'Italie.

01/2023

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Littérature française

Corinne ou l'Italie Volume 4

Corinne ou l'Italie est un roman de l'écrivaine genevoise et française Germaine de Staël paru en 1807. Il relate une histoire d'amour entre une poétesse italienne, Corinne, et Lord Oswald Nelvil, un noble anglais. Le roman contient de nombreuses informations et réflexions au sujet de l'Italie, de son histoire, de sa culture et des moeurs de ses habitants. Influencé par la pensée des Lumières, le roman s'inscrit également dans le courant du romantisme français. Elaboration de l'oeuvre Madame de Staël s'intéresse à l'Italie de longue date, notamment par l'intermédiaire d'amitiés avec des artistes, diplomates ou réfugiés politiques italiens et par ce que lui en rapportent plusieurs de ses amis proches qui y voyagent (Bonstetten, Sismondi, Wilhelm von Humboldt). En 1802, elle hésite à y partir en voyage, mais opte finalement pour l'Allemagne qui l'attire plus immédiatement par ses liens directs avec ses combats intellectuels et politiques. Peu après avoir été exilée hors de France par Napoléon Ier en octobre 1803 en raison de son opposition politique à peine masquée au Premier Empire, elle entame son traité De l'Allemagne. Mais début février 1804, elle assiste à une représentation de l'opéra La Saalnix. L'opéra raconte l'amour impossible entre une nymphe et un chevalier qui l'abandonne en la découvrant immortelle, donc trop supérieure à lui, et qui préfère se marier à une simple mortelle. Madame de Staël conçoit alors une idée de roman qui l'amène à s'interrompre dans la préparation de De l'Allemagne pour commencer l'écriture de Corinne ou l'Italie.

01/2023

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Critique littéraire

Ecrits de combat précédé de Shelley, un exilé parmi nous

Le poète anglais Percy Bysshe Shelley (1792-1822), né riche, choisit le camp des pauvres et préféra renoncer à la fortune paternelle plutôt que d'abdiquer sa liberté, en amour comme en littérature. Indissociables, sa courte vie et son oeuvre fulgurante furent à la fois une excursion dans les hautes terres de la révolte et une quête passionnée de la vérité. Shelley fut exclu d'Oxford à 18 ans pour avoir publié coup sur coup un éloge du régicide et une apologie de l'athéisme. Il prit publiquement la défense des tisserands briseurs de machines et des ouvriers radicaux pourchassés par le pouvoir. Son poème philosophique La Reine Mab fut le livre de prédilection du mouvement ouvrier anglais aux premiers temps de la résistance au capitalisme. On le faisait circuler sous le manteau, on en récitait des passages entiers lors des réunions séditieuses. Inédites à ce jour en français, les longues notes de La Reine Mab se lisent comme une succession de pamphlets : réfutation du christianisme et de tous les despotismes, louange de l'amour libre, plaidoyer pour une vie naturelle... Outre ce classique de la subversion, on trouvera dans ce recueil L'Adresse au peuple sur la mort de la princesse Charlotte, publiée après l'exécution d'agitateurs en 1817 ; Julien et Maddalo, poème autobiographique relatant ses échanges avec son ami intime le flamboyant lord Byron ; La Mascarade de l'Anarchie et cinq autres poèmes écrits à la suite du massacre de "Peterloo" en 1819, lorsque le gouvernement fit sabrer la foule ouvrière à Manchester. S'y ajoutent une pièce de théâtre satirique, raillant les gouvernants ubuesques de son époque, Oedipus Tyrannus, et divers petits poèmes et fragments, qui ont en commun d'être écrits avec une plume acérée au service d'un esprit libre et élevé, voué à la haine des bien-pensants et à l'exil.

11/2012

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Littérature étrangère

Mason & Dixon

1786, à Philadelphie. En visite chez sa sœur, le Révérend Cherrycoke entreprend de raconter à ses neveux les aventures de deux astronomes anglais, Charles Mason et Jeremiah Dixon qui, vingt-cinq ans plus tôt, avaient été chargés par la Royal Society d'observer, au Cap, le passage de vénus, avant de se retrouve r embarqués, à partir de 1763, dans une incroyable odyssée au cœur de l'Amérique du Nord, où ils ont pour mission de tracer d'est en ouest une ligne absolument rectiligne de huit mètres de large, qui devra séparer le Maryland et la Pennsylvanie, et ce à la demande de Lord Baltimore et de Thomas Penn, les héritiers respectifs de ces deux provinces. Les deux compères - le mélancolique Mason etle sanguin Dixon, le veuf inconsolable et le coureur de jupons - ne savent pas, bien sûr, que cette ligne portera un jour leurs noms et symbolisera plus tard la funeste frontière entre les États de l'Union et le Sud pro-esclavagiste. Épiés par des conspirateurs de tous bords, surveillés par les indiens ou traqués par l'énigmatique jésuite Zarpazo - le " loup de jésus " ! -, Mason et Dixon vont fréquenter aussi bien George Washington, Benjamin Franklin et Samuel Johnson qu'un homme-castor, un Chinois féru de feng shui, un canard mécanique amoureux d'un cuisinier français, un golem des bois et quelques bizarres croisés... Thomas Pynchon signe là une véritable épopée drôlatique, tourmentée et prodigieusement inventive, truffée de majuscules en hommage à la littérature anglaise du XVIII siècle et baignée par cette étrange brume érotique qui envahit le ciel quand Vénus l'éclaire de sa lueur. Mason & Dixon a été salué à sa sortie comme l'un des sommets du roman contemporain.

01/2001

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BD tout public

La rose la plus rouge s'épanouit

La légende urbaine voudrait que Leonardo DiCaprio ait enchaîné trente-deux conquêtes - toutes de sublimes top models - mais sans tomber amoureux d'une seule. Faut-il en chercher les raisons dans les arcanes de la société de consommation et sa propension au narcissisme ? Dans les lois de la biologie ? Ou, tout bêtement, dans le fait que ce cher Leo ne soit pas encore tombé sur la bonne ? Et nous, dans tout ça, sommes-nous, comme lui, des complexés de l'engagement ? Liv Strömquist, que l'on ne présente plus, a choisi d'intituler sa nouvelle bande dessinée La Rose la plus rouge s'épanouit, en référence et hommage à un vers de la poétesse américaine féministe Hilda Doolittle (H.D.) qui, dans sa vie comme dans ses écrits, prônait des amours libérées. Une nouvelle occasion pour elle de disséquer les comportements amoureux à l'ère du capitalisme tardif et de les interroger : comment maîtriser les élans du coeur ? Que faire en cas de chagrin d'amour ? Pourquoi les histoires d'amour finissent-elles mal, en général... ? Et pourquoi certaines personnes papillonnent-elles sans jamais se poser ? Avec sa pertinence et son humour habituels, l'auteure entrechoque les références attendues et d'autres qui le sont moins - entre Beyoncé, les Schtroumpfs, des acteurs de télé-réalité, Jésus ou encore des sociologues... - pour sonder les coulisses de la passion. Savez-vous que Socrate était un véritable don Juan avant l'heure, ou bien ce qu'est devenu Thésée, une fois le fil amoureux d'Ariane rompu ? Ou, encore, connaissez-vous Lady Caroline Lamb, ici érigée en modèle, dont les coquetteries avec Lord Byron ont défrayé la chronique de l'époque ? Autant d'exemples qui permettent à Liv Strömquist de dévoiler une véritable anatomie de l'éros en quelques battements...

10/2019

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Histoire internationale

Le sac du palais d'Eté. Second guerre de l'opium, L'expédition anglo-française en Chine en 1860

Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux palais d'Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d'une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental et surtout à l'opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois. Pour la Chine - et pour le patrimoine de l'Humanité - la perte est immense, incalculable, irréparable. Le palais d'Eté, le Yuanming yuan (qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel palais d'Eté de Pékin qui date de la fin des années 1880), était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d'oeuvres d'art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brulé. A titre de comparaison, c'est comme si Versailles, le Louvre et la Bibliothèque nationale avaient disparu. Bernard Brizay nous fait donc le récit d'une des plus grandes catastrophes culturelles de l'humanité, que les Chinois ont encore cruellement en mémoire. Le Sac du palais d'Eté est le premier ouvrage, tant français qu'anglais, écrit sur ce triste épisode de notre histoire et de celle de l'Angleterre du XIXe siècle. Un récit passionnant, qui se lit comme un roman. Le Sac du palais d'Eté a été traduit et publié en Chine en aout 2005 par les éditions Classiques du Zhejiang (Zhejiang Gu Ji Chu Ban She) et publié dans le cadre de l'année de la France en Chine. Avec le concours du ministère français des Affaires étrangères.

09/2011

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Histoire de France

1914-1918 Prolonger l'agonie. Tome 2, Comment l'oligarchie anglo-américaine à délibérément prolongé la Première Guerre Mondiale de trois ans et demi

Le fait que nos gouvernements nous mentent est généralement accepté de nos jours, sauf que la Première Guerre mondiale fut le premier conflit planétaire au cours duquel des millions de jeunes gens ont été sacrifiés pour des motifs occultés. Ils ne sont pas morts pour sauver la civilisation ; ils ont à la place de cela été tués pour l'accumulation de juteux bénéfices et dans l'espoir d'établir un gouvernement mondial unique. En 1917, l'Amérique fut précipitée dans la guerre par un président qui avait promis de rester en dehors du conflit. La réalité du pouvoir ; était cependant détenue par un ensemble de banquiers, financiers et autres politiciens que les auteurs de ce livre désignent collectivement sous le terme d'"Elite secrète". Résultat de recherches passionnées parmi des documents gouvernementaux issus des deux côtés de l'Atlantique, des mémoires ayant échappé à la plume du censeur, des discours prononcés dans divers Parlements de la planète, des articles de nombreux grands journaux de l'époque et autres archives, Prolonger l'agonie soutient que la Grande Guerre a délibérément et inutilement été prolongée, et que les mensonges grossiers qui émaillent nos "histoires" modernes continuent de circuler parce que nos gouvernements refusent la vérité à leurs citoyens. On trouvera dans ce livre des récits choquants sur les soi-disant "atrocités" commises en Belgique, l'opération aussi inutile que sanglante des Dardanelles, l'enclave industrielle de Briey "miraculeusement" épargnée par les combats, l'envoi parle fond du Lusitania, la fausse légende humanitaire d'un certain Herbert Hoover, la mort de Lord Kitchener, la complicité des sionistes américains et britanniques dans une déclaration Balfour soigneusement manipulée par les Rothschild ainsi que sur l'histoire sans fard de la Révolution russe. Toutes les preuves transparaissent ici à la faveur d'un exposé parfaitement documenté - la vraie histoire du monde en guerre !

04/2019

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Histoire ancienne

Toutankhamon. Trésors et secrets du pharaon

Redécouvrez l'histoire du pharaon Toutankhamon à travers son fabuleux trésor Si Toutankhamon est certainement le plus célèbre des pharaons d'Egypte aujourd'hui, ce n'est pas en raison de son règne, relativement court, ou de son influence sur les arts, la politique ou l'économie. Sa notoriété est liée à l'exceptionnel état de conservation de sa momie et des quatre mille objets trouvés dans son tombeau : parures d'une richesse inégalée, masque somptueux, sarcophage finement ouvragé, etc. Ces trésors ont attiré les foules et les curieux depuis près d'un siècle en dépit du mythe d'une malédiction touchant quiconque profanerait les lieux et l'esprit du défunt. Pour trouver cet endroit exceptionnel, deux hommes passionnés consacrèrent quinze ans de leur vie à effectuer des fouilles archéologiques dans la vallée des Rois. L'égyptologue Howard Carter et son mécène Lord Carnarvon explorèrent de nombreux sites avant de trouver l'entrée du tombeau d'un pharaon considéré comme mineur par les historiens. Les innombrables trésors amassés permirent ainsi de reconstituer son destin jusqu'alors méconnu et de mieux comprendre les croyances, savoir-faire et pratiques de l'Egypte. Dans une première partie illustrée par des cartes, notes et documents d'époque, cet ouvrage raconte la longue quête de Carnarvon et Carter pour trouver la tombe, Ensuite c'est une plongée visuelle au coeur du tombeau, de ses nombreux trésors et des pratiques funéraires de l'Egypte antique qui est proposée au lecteur. Au-delà du règne de Toutankhamon et des trésors de son tombeau, ce livre retrace pour finir l'histoire des treize autres pharaons de la XVIIIe dynastie qui marque le début du Nouvel Empire et l'apogée de l'Egypte antique.

04/2019

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Histoire internationale

La guerre du fleuve. Un récit de la reconquête du Soudan

Le 2 août 1898, le lieutenant Winston Churchill, vingt-trois ans, rejoint au Caire le 21e régiment de lanciers de l'armée britannique où il n'a obtenu un poste que par l'intrigue de sa puissante famille. Lord Kitchener, qui mène les 25 000 hommes de l'armée anglo-égyptienne lancée à la reconquête du Soudan, n'a aucune envie d'enrôler ce jeune homme si avide de batailles qu'il s'empresse aussitôt de les raconter dans les meilleures gazettes londoniennes. Churchill, dans son premier livre La Guerre du Malakand (édité aux Belles Lettres dans la même collection) n'a pas épargné non plus le gouvernement de Sa Majesté dans sa conduite de la guerre en Afghanistan qu'il vient de quitter. Maintenant, il fait route le long du Nil, direction Khartoum, capitale des rebelles mandistes, les fameux derviches tourneurs. Pistolet Mauser à la main, il échappe de peu à la mort dans la dernière grande charge de la cavalerie britannique à Omdurman. La Guerre du Fleuve est un document essentiel - et inédit - pour comprendre la jeunesse et la formation d'un des plus grands hommes politiques du XXe siècle. Le futur Prix Nobel de littérature poursuit ici l'apprentissage de l'écriture de guerre, dans un récit qui mêle journalisme et littérature, avec une peinture exubérante des vastes territoires du Nil, mais aussi - suprématie blanche oblige - avec des analyses parfois bourrées de préjugés sur ses populations. Churchill ouvre la voie aux grands reporters de guerre qui, tout au long du siècle, raconteront ses horreurs. Lui est déjà ailleurs, en partance pour l'Afrique du Sud où la révolte des Boers lui semble prometteuse de sang, de sueur et de larmes.

03/2015

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Critique littéraire

Le monde selon Joseph Conrad

Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .

09/2020

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Littérature étrangère

Les aventures d'Elizabeth à Rügen

L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais - toutefois accompagnée de son fils "charmant de sa personne" - mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la vie conjugale est fort troublée. Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arnim. Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941), est née Mary "May" Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand, véritable événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un remariage malheureux avec Lord John Russel.

04/2014

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Littérature étrangère

Le Moghol blanc

James Achilles Kirkpatrick débarque sur la côte orientale de l'Inde en 1779, habité par une dévorante ambition d'officier dans l'armée de Madras de la Compagnie anglaise des Indes orientales ; il est fort désireux de se faire un grand nom dans la conquête et l'assujettissement du sous-continent indien. Mais, ironie de l'Histoire, le destin en décide autrement, et c'est lui qui est conquis, non par une armée, mais par une princesse indienne et musulmane. En effet, Kirkpatrick vient d'être nommé, à l'âge de 34 ans, pendant l'insupportable été caniculaire de 1797, Lord Résident britannique de la Compagnie anglaise des Indes orientales à la cour du nizam d'Hyderabad, où il aperçoit Khair un-Nissa, " La Plus Admirable d'Entre Toutes ", une sublime beauté âgée de seulement 14 ans, petite-nièce du premier ministre du nizam et descendante du Prophète. Tombé fou amoureux de Khair, au point d'en oublier toute ambition, il relève de nombreux défis afin de l'épouser. Khair, déjà fiancée à un noble d'Hyderabad, vit enfermée derrière le purdah, ce lourd rideau qui soustrait les femmes résidant dans le zenana, le harem, au regard des hommes. Kirkpatrick se convertit à l'islam et épouse enfin la bégum Khair un-Nissa en 1800. Selon certaines sources indiennes, il devint même agent double au service d'Hyderabad contre les intérêts de la couronne. Il n'existe personne d'autre que William Dalrymple pour transformer l'histoire vraie d'un grand amour entre un diplomate anglais et une princesse indienne en une envoûtante et brûlante saga mêlant passion, séduction et trahison sur fond d'intrigues de harem et d'espionnage. Le Moghol Blanc déroule, en une grandiose fresque épicée, l'histoire colorée et souvent turbulente de l'Inde au XVIIIe siècle.

05/2005

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Littérature française (poches)

Ashby. Suivi de Sur un cheval

Ecrit en 1963 par un tout jeune homme qui revient humilié et fortifié de la guerre d'Algérie, Ashby est un livre profond et prémonitoire de l'œuvre future (des pages de Tombeau pour cinq cent mille soldats sont déjà écrites cette même année). L'action se déroule principalement dans le château d'Ashby (d'un nom, " Léonie Aubois d'Ashby ", dans les Illuminations- réminiscence du château d'Ivanhoé dans le centre de l'Angleterre), placé ici dans les vallonnements du Northumberland, au sud de l'Ecosse. Les protagonistes centraux, Drusilla et Angus, enfants complices pour le meilleur et pour le pire puis séparés, se retrouvent pour s'épouser et vivre, au château d'Anges (devenu Lord Ashby) - et ailleurs en Europe et hors d'Europe -, un libertinage qui les entraîne vers la mort, lui après elle. Le cadre et le " personnel " romanesques encore traditionnels ne doivent pas tromper : c'est bien, déjà, de l'Eros, de son envoûtement et de sa précipitation destructrice, mortelle, qu'il est question ici : de l'impuissance humaine à y résister sauf à s'y abandonner jusqu'à l'anéantissement. La critique d'alors loue l'écriture et le rythme de ce récit, en même temps qu'elle évoque Freud et Sade, que l'auteur n'a pas lus et ne connaît que de réputation. Quelques-uns des personnages d'Ashby apparaissent d'abord dans Sur un cheval, écrit à vingt ans, trois années auparavant : récit, à plusieurs voix, du passage de l'adolescence à la jeunesse d'un orphelin de mère, et d'un amour contrarié, ce texte vivace, rageur, sensuel et rigoureux, témoigne aussi d'une époque, celle du tout début de la Nouvelle Vague à Paris.

04/2008

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Littérature érotique et sentim

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865 Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. De cela, lady Margaret a bien conscience. Pourtant, alors que ses fiançailles sont sur le point d'être annoncées, la jeune noble s'enfuit. Malgré la volonté de son père, le duc de Buccleuch, elle ne peut se résoudre à se marier à lord Rufus, un homme impassible et froid qui l'insupporte. Suite à cette dérobade, que sa famille juge comme un affront, lady Margaret est mise à l'écart. La jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partirà la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle est libérée de ses obligations, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc de York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf Norfolk Terrier turbulents. A la conquête de sa liberté a été co-écrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques.

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Littérature étrangère

Tarzan chez les singes

Paru en feuilleton en 1912 puis en livre en 1914, Tarzan of the Apes est le premier tome du monumental Cycle de Tarzan qui comprend pas moins de 26 tomes ! Sa première publication en français date de 1926, sous le titre : Tarzan chez les Singes. Dans les traductions ultérieures, il sera retitré : Tarzan seigneur de la Jungle. Sur le chemin de l'Afrique Occidentale Britannique, où il est envoyé en mission, John Clayton, lord Greystoke, est abandonné, avec son épouse enceinte, sur une côté africaine sauvage par les mutins du navire sur lequel il avait embarqué. Là,Alice met au monde un fils, John Clayton III, comte de Greystoke. Un an plus tard, elle meurt. Deux mois ont passé quand un grand singe vivant dans la forêt voisine pénètre dans la cabane de John et le tue. Kala, une jeune femelle, s'empare alors du bébé humain et s'en occupe comme si c'était le sien. Elle lui donne le nom de Tarzan, " peau blanche ". Il est élevé comme un singe et ce n'est qu'à 10 ans qu'il prend conscience de sa différence. En découvrant des livres dans la cabane abandonnée de ses parents, il est fasciné et apprend seul à lire. A 18 ans, il voit ses premiers êtres humains, des Noirs de la tribu Mbonga. L'un d'eux tue sa mère adoptive, et Tarzan se venge... Puis il assiste à l'arrivée d'une équipe de zoologistes anglais, le professeur Porter et sa fille Jane, venus là pour étudier la faune locale, plus particulièrement les singes.C'est alors la rencontre entre deux mondes, celui de la jungle et de la civilisation. Et de ce choc des cultures pourrait naître l'amour...

02/2019

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12 ans et +

Piratas

A bord du Corazon de Negro, les femmes ne sont pas les bienvenues. C'est ce qu'Antonio, jeune pirate espagnol, ne va pas tarder à apprendre lorsque son propre père tente d'assassiner sa petite soeur à peine née en la jetant par-dessus bord. Avec l'aide de Rodrigo, vieux loup de mer, il décide de sauver l'enfant et permettra ainsi à Esperanza de vivre cachée sur le navire. Quinze ans plus tard, Esperanza vit toujours sur les mers en compagnie de son père et de son frère, qui garde seul le secret de son identité : pour tous les autres, l'adolescente n'est autre que " Le Borgne ", un des plus jeunes pirates de l'équipage, et peut-être le plus redoutable. Sous la coupe brutale du père d'Antonio et Esperanza, les écumeurs du Corazon de Negro sont à la recherche d'un trésor composé de trois morceaux de cartes éparpillés entre l'Inde, la couronne du Portugal et le Nouveau Monde. Mais un jour, à la faveur d'une escale, les jeunes gens décident de s'enfuir pour composer avec le vieux Rodrigo leur propre équipage pirate à bord du Tiburon de Oro. Leur but : mettre au plus vite la main sur les trois plans et localiser le fameux trésor avant tout le monde. Accompagnés de Bout de ficelle, un petit mousse spécialiste du noeud coulant, de Lord Winchester, noble anglais à l'éthique irréprochable et de la mystérieuse Paï-Paï, il leur faudra redoubler d'énergie et de malice pour feinter l'équipage paternel, triompher des obstacles et donner au Tiburon de Oro ses lettres de noblesse. Sans pour autant y perdre leur âme.

04/2017

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Royaume-Uni

Historia Hors Série : Cromwell. La République anglaise

CROMWELL, LA REPUBLIQUE ANGLAISE En 1653, quand la France était une monarchie absolutiste incarnée par le tout-puissant Louis XIV, l'Angleterre devient une République ! Une République parlementaire issue de l'" Assemblée des saints " qui décapite son souverain et qui promeut à la tête de l'Etat un soldat issu de la gentry : Oliver Cromwell. Son titre : lord-protecteur du Commonwealth, c'est-à-dire du " bien commun " de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande. Cromwell naît de la guerre civile, de l'effervescence puritaine et protestante, et de débats philosophiques et théologiques d'une rare qualité. Des " niveleurs " et autres " bêcheurs " radicaux militent pour le suffrage universel et la liberté religieuse. On écrit un projet de Constitution. La future monarchie constitutionnelle britannique doit pour une part son ADN à ce grand déballage d'idées. Mais la révolution plurielle sombre vite dans la dictature et la terreur. La mémoire anglaise de Cromwell est à la fois tétanisée par les souvenirs de violence, les massacres d'Irlande, et fascinée par la subversion des arbitraires monarchiques. Cromwell meurt en 1658 et est enterré en grande pompe à Westminster. Revenus au pouvoir, les royalistes exhumeront son corps. Le jugeront. Puis le décapiteront. Et planteront son crâne devant la cathédrale. Reste que la Révolution française doit beaucoup aux idées qui émergent alors. Hasard du calendrier : le Grand Angle d'Historia consacré à Cromwell et à la République anglaise paraîtra la première semaine de mai 2023, quand Charles III sera couronné. Successeur d'un autre Charles, le premier, qui il y a 374 ans exactement, en 1649, était décapité à Londres sur ordre de Cromwell. Un événement qui inspira à Alexandre Dumas une scène d'anthologie dans Vingt Ans après, avec le mousquetaire Athos dissimulé sous l'échafaud. Guillaume Malaurie

03/2023

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Histoire internationale

Vertiges de la guerre. Byron, les philhellènes et le mirage grec

Au printemps 1821, lorsqu'éclate la révolte des Grecs contre le joug ottoman, l'événement génère un vaste et puissant mouvement de solidarité à travers tout l'Occident. Tandis que des comités philhellènes apportent à distance leur soutien moral et matériel aux insurgés, des engagés volontaires, venus des quatre coins du continent et même d'outre-Atlantique, s'ébranlent vers l'Orient, désireux d'égaler les Anciens et de régénérer la Grèce, mais se rêvant aussi en nouveaux croisés venus libérer un pays chrétien de quatre siècles de domination musulmane. Se côtoient dans leurs rangs de jeunes romantiques, animés d'une irrépressible envie de connaître enfin l'épreuve du feu, ainsi que nombre d'anciens soldats des conflits napoléoniens, incapables de se réintégrer à la vie civile. Soucieuse de restituer au plus près leur expérience, combinant une étude de l'imaginaire philhellène, une histoire culturelle du nomadisme guerrier et une anthropologie historique du combat, notre enquête vise d'abord à analyser la dynamique d'un fantasme collectif et l'économie psychologique d'un désenchantement. Car, une fois sur place, l'accueil hostile des Grecs, leurs curieuses manières de combattre et l'extrême violence déployée sur le théâtre guerrier transformèrent l'enthousiasme du départ en une profonde amertume. Or, l'étonnant est que leur nombre très limité, 1 200 hommes environ et leur expérience largement malheureuse furent finalement éclipsés par le mythe puissant qui entoura la venue de Lord Byron en Grèce et sa mort à Missolonghi, lesquelles donnèrent à ce corps de combattants une place toute particulière dans la mythologie de l'engagé volontaire et dans le processus de sacralisation de la guerre que connut l'Occident au cours des XIXe et XXe siècle.

10/2013

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12 ans et +

Le Secret de l'inventeur Tome 3 : Le pari du traître

Monstres d'acier, magie vaudou et combat pour la liberté, découvrez la fin de l'épopée Steampunk d'Andréa Cremer ! Imaginez un monde où l'Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux Etats-Unis d'Amérique... Enfant de la Résistance, Charlotte, seize ans, ne rêve que d'une chose : prendre part au combat, comme ses parents avant elle, et mettre fin à la domination implacable de l'Empire. Pourtant, quand sonne enfin l'heure pour elle de faire ses preuves et de rejoindre sa mère dans la lutte, son monde bascule... et emporte avec lui toutes ses certitudes. Car les rebelles, qui n'hésitent pas à sacrifier des vies au nom de la cause, semblent attendre le même dévouement de la part de leurs nouvelles recrues. Or le prix à payer est décidément trop lourd pour Charlotte. Mise au pied du mur, elle choisit de protéger ceux qu'elle aime et de prendre la fuite. Traître à son pays, ennemie de l'Empire, la jeune insoumise se lance alors dans une course folle pour échapper à ses adversaires, suivie de Jack, pour qui ses sentiments sont toujours aussi troubles. Pourtant, Charlotte ne peut se résoudre à abandonner complètement la rébellion. D'autant que les indices s'accumulent : une taupe se cache au coeur de l'organisation, la jeune fille en est certaine. Epaulée par Grave, Linnet, l'indéchiffrable capitaine Sang d'Acier et les mystérieux Lord et Lady Ott, Charlotte est bien décidée à démasquer l'espion... Mais comment sauver la Résistance du désastre quand on se trouve soi-même au coeur de la tourmente ? Troisième et dernier tome du Secret de l'inventeur, Le Pari du traître clôt la trilogie steampunk d'Andrea Cremer, l'auteur du best-seller international Nightshade, plusieurs fois classée dans les listes des meilleures ventes du New York Times Monstres d'acier, magie vaudou et automates maléfiques, elle a su tisser un univers d'une grande richesse où brille une héroïne née pour mener la lutte !

08/2017

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Littérature étrangère

Intempéries

En 2020, le féminisme est Vintage ! Dix ans après L'Invitation à la valse, Olivia a divorcé, mûri, quand son chemin recroise celui de son premier amour. Cèderont-ils à leur passion commune ? Dans ce second volet des aventures d'Olivia Curtis, l'émotion, l'invitation à l'amour, les vertiges de la liberté sont toujours là, mais avec une tonalité plus grave, plus profonde. En effet, pourquoi faire tant d'histoires ? Une petite fêlure, un malentendu regrettable, oublié maintenant. Il ne faut rien exagérer. Avec une douce insistance, il répétait : - ; Nos gentils petits déjeuners, ils me manqueraient, savez-vous... Et à moi donc ! Ils étaient charmants. - ; Et nos promenades... Ah ! oui, nos promenades... elles étaient charmantes. Pourquoi pas un déjeuner, une promenade, par-ci, par-là, discrètement, quand il en aurait envie ? Tout cela était charmant. Londres, 1930. Dans le train qui la ramène chez ses parents, Olivia Curtis reconnaît immédiatement Rollo Spencer, frère de sa camarade d'enfance Marigold, mais elle hésite à lui adresser la parole. Le riche fils de Lord Spencer a épousé la brillante Nicole, elle-même s'est mariée avec Ivor puis l'a quitté en dépit de la réprobation muette des siens et vit maintenant seule à Londres dans une situation financière précaire. C'est Rollo qui fait les premiers pas, qui renoue avec entrain les liens d'autrefois - ; et Olivia se laisse reprendre par la fascination qu'exerçait naguère sur elle la famille Spencer. Alors que Rollo souhaite la revoir, alors qu'il dit l'aimer, comment pourrait-elle résister ? Elle sait bien pourtant que rien d'autre n'est possible entre eux que la clandestinité, les coups de téléphone en cachette, les chambres d'hôtels anonymes... Malgré tout ça, elle se lance. Avec lucidité mais avec aussi cet espoir fou de voir ses rêves de jeunesse se réaliser et l'amour s'offrir à elle.

10/2020

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Romans historiques

L'espoir est une terre lointaine

1775. Richard Morgan tient avec son père une taverne au cœur de Bristol. L'Angleterre connaît alors des soubresauts politiques sans précédent : les colons d'Amérique réclament leur indépendance tandis que, au sein du royaume, libéraux et conservateurs s'affrontent dans une atmosphère de fin de règne et de mutations philosophiques et religieuses. C'est aussi l'époque de l'ouverture de routes maritimes qui permettent d'accéder à des terres exotiques. Le climat social est tendu et la répression très dure. On emprisonne pour le vol d'un chapeau ou sur une simple dénonciation. Les prisons sont si pleines qu'il faut songer à de nouvelles mesures pour caser l'excès de détenus. Un noble, lord Sydney, propose alors de les expédier dans les terres lointaines. Lorsque Richard Morgan est injustement condamné pour vol, il connaît l'horreur des geôles anglaises. A Bristol d'abord, puis à Londres, où il subit de terribles épreuves. Pourtant, celles-ci ne sont rien comparées au sort qui l'attend sur les bateaux qui l'emmèneront jusqu'à une petite île perdue au large de l'Australie : Norfolk Island. Comme tant d'autres forçats, il perd tout contact avec son ancienne vie et doit affronter une existence sans repères sur une île gouvernée par des hommes cruels. Il sait qu'il a atteint le point de non-retour. A moins que sa sagesse, son bon sens, son endurance n'aient raison de cette fatalité... L'histoire de Richard Morgan constitue l'épine dorsale de cette gigantesque fresque historique retraçant la fondation de l'Australie. Car ce sont précisément les forçats exilés par le royaume d'Angleterre qui furent les premiers colons de ce continent découvert par Cook quelques années auparavant. Avec son talent de conteuse et grâce à d'importantes recherches historiques, Colleen McCullough fait revivre les conditions extrêmes de cette fondation. Cette saga à nulle autre pareille permet de mesurer l'extraordinaire chemin parcouru par ces pionniers en quelque deux siècles, avant que l'Australie ne devienne la puissance mondiale que nous connaissons aujourd'hui.

08/2002

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Histoire de France

Marie Stuart. "En ma fin est mon commencement"

Marie Stuart est une incontournable et fascinante figure de la Renaissance. Fille de Jacques V roi d'Écosse et de Marie de Guise, une grande princesse française, Marie naquit en Écosse le 8 décembre 1542. Son père mourut aussitôt. Elle fut sacrée reine d'Écosse à l'âge de neuf mois et reçut trop jeune les plus glorieux hommages. Sa singulière beauté et son orgueil tracèrent les fatales arabesques de cette existence hors du commun. Mariée à François II, fils du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis, Marie connaît la gloire et l'enchantement de vivre à la somptueuse cour des Valois. Veuve à dix-huit ans, elle veut à toute force régner sur son lointain royaume: l'Écosse. Seule en une cour de lords calvinistes, avides, hostiles, convoitant sa beauté et surtout sa couronne, Marie va rencontrer la trahison. Elle se mariera deux fois, mal. Elle épouse, au mécontentement de sa cousine, pire ennemie Elizabeth 1ère, le décevant lord Darnley dont elle aura un fils, le futur Jacques I roi d'Angleterre. Subjuguée par le séduisant comte de Bothwell, Marie bascule dans la passion. Bothwell assassine Darnley et épouse Marie Stuart au mécontentement des lords et de la cour. Des péripéties sanglantes suivent ce mariage qui déclenche la révolte des lords. Marie Stuart commet alors la folle imprudence de croire à l'hospitalité de sa cousine Elizabeth 1ère, l'implacable reine-vierge. Elle ignore que vingt années de dures prisons anglaises l'attendent. Elles aboutiront à son procès et à son exécution à Fotheringhay, le 10 février 1587. Son héroïsme devant la mort, la décapitation non sans cruauté, a impressionné même ses ennemis. Elle allait avoir quarante-cinq ans, reine déchue qui avait brodé sa devise en ses années de captivité : En ma fin est mon commencement. Pour ses fervents alliés, elle demeure fidèle à son sacre et fut la martyre de sa foi catholique. Elle est entrée pour toujours dans le mythe.

03/2007

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Policiers

La Vallée des Rois

L'énervement était contagieux. Le soleil du Sahara lui-même, impitoyable dans le ciel sans nuages, ne parvenait pas à atténuer le suspense. Les fellahins qui apportaient des corbeilles de gravats de l'entrée de la tombe de Toutânkhamon accéléraient la cadence. Ils avaient atteint une seconde porte à neuf mètres de la première, au bout d'un corridor. Celle-ci aussi était scellée depuis trois mille ans. Qu'y avait-il derrière ? La tombe serait-elle vide, pillée depuis des siècles comme les autres ? Personne ne le savait. Sarouat Raman, le chef d'équipe enturbanné, gravit les seize degrés le séparant du niveau du sol. Son visage était couvert d'une couche de poussière comme de la farine. Empoignant sa jalabiya, il se dirigea vers l'auvent de la tente qui fournissait la seule parcelle d'ombre dans cette vallée accablée de soleil. — Je viens prévenir Votre Excellence que le corridor est complètement dégagé, annonça-t-il en s'inclinant légèrement. La seconde porte est parfaitement visible. Howard Carter leva les yeux de sa citronnade, cillant sous le chapeau noir qu'il s'entêtait à porter malgré la chaleur. — Très bien, Raman. Nous inspecterons cette porte dès que la poussière sera retombée ; — J'attends vos instructions. Raman fit demi-tour et s'en fut. – Eh bien, vous n'êtes pas ordinaire, Howard, remarqua lord Carnarvon, baptisé George Edouard Standhope Molyneux Valentin. Comment pouvez-vous rester là à finir votre verre sans chercher à savoir ce qu'il y a derrière cette porte ? Carnarvon sourit et cligna de l'oeil vers sa fille, lady Evelyn Valentin ; — A présent, je comprends pourquoi Belzoni s'est servi d'un bélier quand il a découvert le tombeau de Séthi Ier. — Mes méthodes sont diamétralement opposées à celles de Belzoni, protesta Carter, et celles de Belzoni lui ont valu de trouver une tombe vide à l'exception du sarcophage. (D'instinct, le regard de Carter alla à l'entrée proche de la tombe de Séthi Ier.)

10/2019

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Policiers

Les derniers jours de New Gate

En 1829, la police métropolitaine de Londres n’existait pas encore. Les affaires criminelles étaient confiées à des hommes à la moralité douteuse, qui ne se distinguaient pas toujours des malfaiteurs qu’ils recherchaient. Pyke est l’un de ces hommes, un « Bow Street Runner ». Il est également au service personnel d’un aristocrate, lord Edmonton. Ce dernier lui demande d’enquêter sur un détournement de fonds dont a été victime l’une des banques de son frère, et de ramener le coupable pieds et poings liés.Alors qu’il piste le suspect dans les ruelles du quartier de St Giles, Pyke pénètre dans le bâtiment où l’homme a disparu. Ce qu’il découvre dans l’une des pièces de la maison est tout simplement une vision d’horreur : un jeune couple et son bébé ont été sauvagement assassinés. Ce triple meurtre est mis sur le compte des conflits religieux qui déchirent le pays ; les victimes seraient des immigrés protestants venus d’Ulster. Le ministère de l’Intérieur s’en alarme et voici Pyke chargé d’éclaircir l’affaire. Ce qu’il va découvrir lui vaut de tomber dans un guet-apens : arrêté pour le meurtre de sa maîtresse et incarcéré à la prison de Newgate, il va lui falloir prouver son innocence.Premier volet d’une série située dans l’Angleterre pré-victorienne, Les derniers jours de Newgate n’est pas seulement un roman historique à l’atmosphère inquiétante. C’est un livre qui explore les débuts chaotiques de la police londonienne, composée d’individus souvent peu recommandables, à travers un personnage particulièrement original ; c’est un anti-héros, plus proche, par son opportunisme et son ambiguïté, du Ripley de Patricia Highsmith que de Philip Marlowe. Selon les mots de son créateur, il est « par essence un homme amoral qui, sous la pression des circonstances, se retrouve forcé d’agir de façon morale. »Conspirations, intrigues, conflits religieux, corruption et meurtres, c’est un monde troublé qu’évoque Andrew Pepper, prouvant avec ce roman fascinant et émaillé de nombreuses péripéties que le Londres des années 1820 n’était pas plus idyllique que le Chicago de la Prohibition.

03/2010

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Littérature française

L'Anglaise d'Azur

Artiste, botaniste, dessinatrice, première femme ayant publié un ouvrage avec des illustrations photographiques, Anna Atkins (1799-1871), fille du grand chimiste John George Children fait partie des pionnières de la photographie à l'instar de Constance Fox Talbot, Clémentine Hawarden et Julia Margaret Cameron. Fille unique et chérie d'un grand savant trois fois veuf qui habite avec elle au British Museum, elle reçoit une éducation scientifique hors du commun, aussi bien en chimie, en botanique qu'en zoologie. A l'âge de 25 ans elle produit deux-cent cinquante dessins pour illustrer la version anglaise du classement des coquillages de Lamarck, traduite par son père. Contemporaine de John Keats, de Lord Byron et de Jane Austen, elle vit au coeur du cercle des amis et collègues scientifiques de son père, en ayant accès aux travaux des pionniers de la photographie comme John Herschel qui lui enseigne la technique du cyanotype. Son époux John Pelly Atkins Henry est ami de William Fox Talbot qui brevète le calotype à la même période. De quarante à cinquante ans, Anna Atkins effectue plus de quatre-cent cyanotypes, afin de reproduire sous forme de dessins photogéniques à fond bleu les familles des algues, des fougères et des fleurs essentiellement britanniques. A la mort de son père, elle rédige une émouvante biographie sur la vie de ce dernier. Moderne par sa liberté de créer, volontaire par sa puissance de travail et exemplaire par son inlassable curiosité scientifique, Anna Atkins a laissé des oeuvres d'art inoubliables dont les bleus azuréens éblouissent encore aujourd'hui ceux qui les contemplent. Cette fiction inspirée de faits réels raconte le destin d'Anna Atkins, "l'Anglaise d'Azur", une femme d'apparence ordinaire qui va rendre sa vie quotidienne extraordinaire grâce à l'art et à la science dans une Angleterre victorienne emportée parla révolution industrielle et la tourmente romantique. Héroïne inconnue qui traverse son siècle avec passion, Anna Atkins a été remise à l'honneur par Google sur son moteur de recherche le 16 mars 2015 pour commémorer le 216e anniversairede sa naissance.

08/2018

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Aventure

Djinn Tome 3 : Le tatouage

Dans la Turquie d'aujourd'hui, Kim Nelson poursuit la quête de Jade, sa fascinante aïeule. En 1912, celle-ci fut la favorite du Sultan avant de s'enfuir du harem dans les bras d'un diplomate Anglais, un certain... Lord Nelson. Elle cherche aussi à retrouver le trésor du Sultan, disparu comme par enchantement. Jade l'a-t-elle dérobé ? La réponse se trouve-t-elle dans son journal intime, désormais en possession de Kim ? Pour le découvrir, elle va revivre en songe le destin brûlant de Jade grâce à la puissance de l'hypnose... Les charmes et les mystères de l'Orient, la troublante fascination des corps, les ressorts complexes et captivants de l'intrigue ... Tout concourt à faire de Djinn une série envoûtante. Elle agit sur l'esprit du lecteur à la manière du regard fixe du serpent se dressant dans son panier sous le charme d'un air de flûte. Le scénario de Dufaux, avec ses incessants va-et-vient entre passé et présent, dissipe les contours de la réalité et fait basculer en permanence le récit dans le rêve. Et les courbes du dessin délié d'Ana Miralles, comme en écho aux volutes de fumée échappées des narguilés, baigne Djinn dans un climat de sensualité et de raffinement... Rapaces, Murena, Giacomo C. , Fox, Jessica Blandy, La Complainte des landes perdues... Depuis ses premiers pas dans la bande dessinée, en 1983, Jean Dufaux s'est imposé comme l'un des plus prolifiques et talentueux scénaristes du neuvième art. Du thriller au western, du récit fantastique à la fresque historique, il s'est essayé à tous les genres à travers l'écriture de quelque trente séries. Formé à l'Institut des Arts de diffusion, à Bruxelles, il puise son inspiration dans le cinéma et la psychanalyse de l'art. Séduit par le dessin d'Ana Miralles sur la série Eva Medusa, il lui écrit le scénario de Djinn dont le premier volume, La Favorite, paraît en 2001. Née à Madrid en 1959, cette dessinatrice au trait sensuel a débuté dans la bande dessinée en 1982 dans Rambla, une revue espagnole. Depuis, elle poursuit en parallèle une carrière de dessinatrice de bd et une importante oeuvre d'illustratrice.

04/2021