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Yves Abours

Extraits

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Communication - Médias

Les gobeurs

"Se promenant la bouche ouverte dans les alle?es du parc me?diatique, pre?s de certaines rivie?res journalistiques, ou grimpant, le pas alerte, sur les versants les moins rudes des collines te?le?visuelles, ou campant sur les campus de certaines universite?s et humant l'air du temps pre?sent sans se boucher le nez et sans fermer la bouche, le vulgum pecus est convoque? a? l'ope?ration de gobage de nouvelles the?ories dogmatiques cense?es nous libe?rer des anciennes traditions et pre?parer un nouveau monde ouvert, inclusif, sans frontie?res ge?ographiques ou biologiques." Ainsi commencent les Gobeurs. Cet ouvrage s'inte?resse de pre?s a? une certaine sociologie et a? ses e?mules, a? une certaine litte?rature et a? ses auteurs, a? une certaine the?orie du genre et a? ses promoteurs, a? une certaine e?cologie et a? sa de?esse sue?doise, a? la Nouvelle E?glise Progressiste et Gobeuse et a? ses pre?tres, ses cate?chume?nes, ses repre?sentants les plus e?minents, et a? tous les phe?nome?nes permettant de de?peindre cette e?poque. Ce livre n'est pas un essai. Alternant l'art de la gifle calligraphie?e et celui du rire que fait nai?tre la simple description des phe?nome?nes e?voque?s, le ton en est assure?ment pole?mique. L'ouvrage est agre?mente? d'exercices pratiques et de bre?ves interventions toujours bienvenues de tonton Raymond, parent de l'auteur.

06/2021

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Concours

Mises en je(u) de Hamlet, Prince of Denmark

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Les étudiants qui préparent l'agrégation, autant que les admirateurs du Barde, se réjouiront de (re)découvrir cette pièce légendaire sous un axe nouveau et original. Cet ouvrage dédié à l'étude de la pièce Hamlet, Prince of Denmark de William Shakespeare, au programme du concours de l'agrégation d'anglais 2023 et 2024, comprend dix chapitres déclinés sur le thème du jeu. Les auteurs et autrices s'intéressent notamment aux jeux de dissimulation, de stratégie, d'images, de langage et de scène, qui sont autant de façons de décrypter les variations du "je" principal, c'est-à-dire celui du personnage d'Hamlet. Ils ouvrent des perspectives de lecture - analytique, esthétique, linguistique, philosophique ou métaphorique - et d'interprétation que les candidats pourront poursuivre au fil de leur propre exploration.

09/2023

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Autres

Lumières N° 42, 2e semestre 2023 : Condorcet démocrate ?

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Baskerville", serif ; mso-font-kerning : 1. 0pt ; mso-ligatures : standardcontextual ; mso-fareast-language : EN-US ; } La théorie de Condorcet est-elle démocratique ? Le n°42 de Lumières, avec des articles d'historiens, de philosophes, de juristes et d'historiens de la littérature, se propose d'y répondre en interrogeant la pluralité des conditions rendant viable la participation politique du peuple. Condorcet était-il un démocrate convaincu ou bien un penseur élitiste excluant le plus grand nombre de l'exercice du droit de souveraineté ? Le dossier thématique entend apporter sa contribution au débat en interrogeant les rapports entre la notion de démocratie comprise dans son acception classique de régime politique et la démocratie conçue comme un projet de société. Les articles visent à montrer que si, selon le philosophe des Lumières, seule la participation politique du peuple préserve dans la durée la société de l'institution de rapports despotiques entre les hommes, l'efficacité d'une politique démocratique se trouve toutefois soumise à des conditions exigeantes. Il s'agit d'explorer les différentes sphères sociales où les citoyens peuvent s'éclairer en vue de l'action politique : la presse, l'instruction publique, la divulgation scientifique et la littérature.

12/2023

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Esthétique

Philosophies de la création artistique

Empruntant les chemins de la création artistique, cet ouvrage ambitionne d'en éclairer le sens et la portée. Il s'interroge à la fois sur ses motivations profondes, son processus interne, et ses fonctions dans la société. 800x600Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Ce livre enquête sur la nature de l'art et de la création artistique, en mettant en oeuvre une méthode originale : chaque chapitre interroge la notion d'art à partir d'une autre notion à laquelle elle est étroitement liée : la création, la marchandise, le beau, la forme, le langage, l'intuition intellectuelle, la politique, la philosophie, le style. Cette démarche aboutit à une clarification progressive de l'idée d'art et permet de se " rapprocher" , selon le mot de Paul Klee, de "la source de la force créatrice" . Croisant et diversifiant les champs de réflexion sur l'art pour l'enrichir de nouvelles perspectives d'analyse, l'ouvrage fait non seulement dialoguer les oeuvres entre elles, mais aussi les différentes philosophies de la création artistique. Il intéressera aussi bien les étudiants confrontés au cours de leur formation à la nécessaire réflexion critique de la notion même d'art, que les créateurs et les professionnels aguerris à cette réflexion.

05/2022

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Histoire des Etats-Unis (1776

A perte de mère. Sur les routes atlantiques de l'esclavage

Paru en 2007, A perte de mère est le deuxième livre de Saidiya Hartman. L'écriture est celle, contre-disciplinaire, de la recherche d'archives, de l'analyse, du journal, de la poésie, de l'autobiographie ; confrontée aux trajectoires de déportation d'une rive à l'autre de l'Atlantique, aux vies décimées et bouleversées par la traite négrière esclavagiste. Au fil de l'apprentissage et de la transformation personnelle et politique de Hartman se dessine un futur dans l'expérience présente du passé, ceci par un geste double que l'autrice explique comme "une lutte contre les limites de l'archive pour écrire une histoire culturelle de lae captif·ve, et, en même temps, comme une mise en acte de l'impossibilité de représenter les vies des captif·ves, précisément à travers le processus narratif" . Comment fait-on l'expérience de l'histoire de l'esclavage ? Comment la fait-on déjà, encore ? Comment cette histoire se poursuit-elle ? Ce récit d'un voyage au Ghana par l'historienne suit les traces - matérielles, sociales, relationnelles - de la traite atlantique esclavagiste : architectures, conflits, amitiés. Pour emprunter les mots de Robin Kelley, Hartman est "étrangère à la recherche d'étranger·es" , elle questionne le mode de formation des savoirs, les rapports de pouvoir en jeu dans la constitution de ce qui fait mémoire d'un passé. Le livre est publié dans une traduction de Maboula Soumahoro, également autrice de la préface "A vingt-mille lieues de la mère" , et accompagné de l'article "Vénus en deux actes" , traduit par Emilie Notéris.

09/2023

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Lecture 9-12 ans

Le tour du monde en 80 jours

En 1872, un riche gentleman londonien, Phileas Fogg, parie vingt mille livres qu'il fera le tour du monde en quatre-vingts jours. Accompagné de son valet de chambre, le dévoué Passepartout, il quitte Londres pour une formidable course contre la montre. Au prix de mille aventures, notre héros va s'employer à gagner ce pari.

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Droit

L'épreuve de culture générale aux concours. Connaissance et compréhension du monde contemporain

Cet ouvrage permet une préparation optimale à l'épreuve de culture générale de l'examen d'accès à l'ENM: - une méthodologie détaillée de l'épreuve, - conseils et commentaires des enseignants, - sujets corrigés, - copies d'étudiants annotées. Cet ouvrage est principalement destiné aux candidats préparant l'examen d'accès à l'ENM mais peut également intéresser les candidats aux concours de la fonction publique de catégorie A.

02/2017

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Littérature anglo-saxonne

Les Quatre Filles du Dr March

Pour la première fois, une édition pédagogique de l'incontournable roman de Louisa May Alcott, à destination des élèves du collège Dans une famille désargentée, alors que leur père se trouve engagé sur le front de la guerre de Sécession, Meg, Jo, Beth et Amy travaillent à devenir meilleures. Parsemée de grands bonheurs et de petits chagrins, leur vie quotidienne est une véritable ode à la joie. Un classique de la littérature américaine aux allures de conte moral, qui, derrière des apparences désuètes, délivre une leçon de vie, de solidarité et de sororité d'une actualité incontestable.

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Lettres classiques

LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH

Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre soeurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent - la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l'armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu'elles font avec leur caractère bien différent : Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d'un premier amour ; Jo, qui ne se départit jamais d'un humour à toute épreuve ; la généreuse Beth ; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité...

10/1999

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Urbanisme

La ville relationnelle

" La Ville Relationnelle bâtira le XXIe siècle comme la ville fonctionnelle a bâti le XXe siècle. " La présente décennie confronte nos villes à des chocs inédits qui remettent profondément en question la fabrique de la ville. Comment tracer de nouvelles lignes de désir pour nos futures urbanités partagées ? Comment concilier la quête individuelle du bien-vivre et la quête collective de santé, de cohésion sociale et de reliance intergénérationnelle ? Nous aspirons tous à vivre dans une ville qui ne reposerait plus seulement sur ses fonctions techniques : une ville qui comprendrait qu'elle vit autant de relations sociales que de flux à réguler. En clair, non plus une ville seulement fonctionnelle mais une ville tout autant relationnelle. Renforcer la qualité de la relation à soi-même, la qualité de la relation aux autres, la qualité de la relation au Vivant en ville, sont autant de dimensions du bien-être citoyen qui vont régir à l'avenir l'aménagement urbain. Nous désirons tous une ville plus saine et plus vivable, plus vivante et plus vibrante - en un mot, plus durable. Le nouveau cadre de vie urbain proposé ici privilégie sept figures de la ville à construire ensemble, au plus près des nouveaux désirs des citoyens, avec l'espoir que le monde urbain continue de se réinventer pour le meilleur.

04/2024

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Création d'entreprise

Créer sa boîte pour les nuls. Pack Tout-en-un en 2 volumes : Créer sa boîte ; Construire un business plan, 2e édition

La 2e édition du Tout-en-Un, rassemblant : Créer sa boîte PLN (70 000 ex GFK) + Construire un business plan PLN (50 000 ex GFK) + le plan comptable général Se mettre à son compte, entreprendre en solo, créer sa boîte... Beaucoup en rêvent sans toutefois oser l'aventure, découragés devant l'ampleur de la tâche. Trouver LA bonne idée, faire une analyse du marché, monter un dossier financier, effectuer les démarches administratives, trouver des locaux, acheter du matériel, embaucher des salariés tout en démarchant les premiers clients : être à la tête d'une entreprise relève du parcours du combattant. Ce coffret Tout-en-Un est là pour vous aider dans votre projet ! Inclus dans ce tout-en-un : Un ouvrage vous apprenant comment construire un business plan, pour vous aider à évaluer les besoins propres à votre entreprise et à étudier la concurrence,

05/2022

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Littérature française

Sibelius, les signes et le silence. Les cygnes et le silence

Sibelius, les cygnes et le silence est un hommage au grand compositeur finlandais (1865-1957). Richard Millet, à la lumière d'une érudition musicale étourdissante, y trouve l'occasion d'une méditation sur les puissances de la musique et sur l'appel du silence. Janne (ou plutôt Jean, puisqu'il s'était choisi un prénom français) Sibelius s'est tu pendant les trente dernières années de sa vie, alors qu'il était devenu pour ses compatriotes une sorte de monument national. Le mystère de ce long silence donne une résonance particulière à ses oeuvres : non pas fuite, mais accomplissement. La musique de Sibelius accompagne Richard Millet depuis qu'à Beyrouth il jouait à quatre mains la fameuse Valse triste avec son père. Elle ne l'a jamais quitté depuis. Il en analyse l'extrême singularité en connaisseur, établissant des connexions inattendues entre le grand Finlandais et les compositeurs de son époque ou de la nôtre : Debussy, Bartok, Ives, Luigi Nono, Stravinski, Messiaen, Britten, Dutilleux, Varèse, Chostakovitch, Mahler, Bruckner, etc. (mais aussi entre musique et littérature notamment Hamsun, qui sera son ami et n'aura pas comme lui la sagesse de se tenir à distance du nazisme). L'oeuvre, hantée par les forces élémentaires et la confrontation avec la nature qui fonde l'imaginaire finnois, s'oppose par sa monumentalité de granit à celles de la musique germanique ou européenne. La symphonie, forme majeure de l'oeuvre sibélienne (il en a composé sept, et une huitième qu'il n'a pas achevée et dont il ne reste rien), était le genre le mieux à même de porter sa musique à la hauteur mystique où il l'a placée. Le livre de Richard Millet est à la fois précisément documenté et très personnel. Il se présente moins comme un commentaire de l'oeuvre ou une biographie que comme l'accompagnement spirituel d'une grande aventure artistique.

10/2014

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Littérature comparée

Illustre Shakespeare

Illustre Shakespeare de Jean-Louis Claret, universitaire spécialiste de Shakespeare, présente une étude scientifique et poétique des liens entre mots et images. Elle est suivie par les portraits des personnages de Shakespeare réalisés par l'auteur. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Jean-Louis Claret n'illustre pas seulement Shakespeare : il réalise une exégèse par le dessin, rendant Shakespeare immédiatement compréhensible aux étudiants et aux lecteurs-spectateurs, par des portraits à la fois hors du temps et au trait d'une grande contemporanéité. Puis il analyse son dessin, en une démarche qui en dit la genèse et le sens, de façon simple, tour à tour émue et enjouée. Une circularité s'établit donc du texte de Shakespeare au texte de Claret en passant par les silencieux personnages dessinés qui sèment la mélancolie et l'épouvante. Et cette circularité reproduit celle du théâtre, où les mots et les visions font du lecteur et du spectateur un penseur. L'exégèse dessinée : Claret invente un genre, par sa démarche de recherche-création

11/2022

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Histoire de la médecine

Images et analogies dans les textes médicaux latins. Antiquité et Moyen âge

72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Ce volume comble une lacune dans la recherche actuelle et parcourt l'histoire du langage métaphorique chez les médecins latins, depuis l'Antiquité jusqu'au XIIe siècle (école de Salerne). 19 spécialistes, français, italiens et espagnols se sont réunis dans le cadre de cet ouvrage pour traiter de la métaphore dans toutes ses formes (métaphore proprement dite, images, analogies, comparaisons) appliquée aux textes médicaux en langue latine depuis l'Antiquité jusqu'à l'école médicale de Salerne au XIIe siècle. L'étude se divise en trois sections réparties chronologiquement et la thématique des images médicales chez des auteurs s'exprimant en latin est abordée à partir de points de vue différents et complémentaires, formant une analyse exhaustive de qualité ; en ce sens cette publication est destinée à devenir l'ouvrage de référence sur un sujet aujourd'hui peu exploré dans sa complexité. Les approches récurrentes touchent le transfert d'images grecques en latin et leur adaptation dans le monde occidental, la fonction du langage métaphorique aux différentes époques de la médecine latine, l'histoire des idées que le lexique imagé exprime au fil des siècles. Cet ouvrage est dédié à Jackie Pigeaud (1937-2016), philologue et historien de la médecine antique.

10/2023

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Essais

Working class hero. La figure ouvrière dans le cinéma britannique depuis 1956

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 10. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 115% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } En écho à la chanson-manifeste de John Lennon (1970), cet ouvrage s'appuie sur la figure du working class hero pour analyser la représentation de la classe ouvrière dans le cinéma britannique depuis la fin des années 1950. Agrémenté d'une vingtaine d'illustrations tirées d'un corpus d'environ trois cents films de genres variés qui mélange classiques, films cultes et à (re)découvrir, il offre une perspective inédite en langue française sur une vaste période riche en bouleversements. En mettant en résonance le cinéma et le contexte social, économique et politique du Royaume-Uni contemporain, il tente de cerner l'identité et la culture de sa classe ouvrière. Ce faisant, il revient sur des sujets de société qui ont nourri bien des débats et continuent à interroger les représentations médiatiques de certaines populations. Au-delà de sa capacité à figurer le réel, le working class hero est aussi un mythe moderne.

10/2022

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Littérature francophone

Sitatunga. L'âme africaine - L'âme en feu

SITATUNGA - Tome I - L'âme africaine Dans un village du Kasaï Oriental, la femme du chef met au monde deux petites filles : Zaïa à qui elle ne pardonnera jamais de ne pas être le "? petit roi ? " qu'elle espérait et Aria qu'elle chérit. Zaïa, rejetée, est élevée par Nzeba, sa grand-mère chamane qui parvient à conserver ce lien indéfectible qui unit les jumelles. La mort de leur père amène Nzeba à prendre en main le destin de ces deux fillettes aux dons particuliers. Dans cette Afrique où les âmes transcendent les corps, où personne n'échappe à son destin, Zaïa fait preuve d'une force exemplaire face aux épreuves, si cruelles soient-elles. L'affection qui la lie à sa soeur jumelle lui donne la force d'endurer les pires souffrances. Pour autant échappera-t-elle à la folie de sa mère qui ne rêve que de sa mise à mort ? SITATUNGA - Tome II- L'âme en feu Lorsqu'Augustin Paganel entend parler de l'expédition au Congo, confiée à Stanley par le roi Léopold II, il n'a plus qu'un but : en faire partie. Prenant son courage à deux mains, il se rend au Palais de Laeken où il prononcer un "Yes" (seul mot qu'il connaît en anglais) tonitruant qui le plonge dans son rêve. Un voyage où il découvrira l'amour auprès de Zaia et confrontera sa conscience à celle de gens qu'il adulait. La rencontre de ces deux âmes pures suffira-t-elle à unifier le peuple Luba, seule condition à la survie de leurs traditions malgré la Colonisation ?

11/2021

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Traduction

Les traductrices françaises de la Renaissance (1521-1568). Ethos et discours paratextuel (1521-1568)

72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } Cette étude doublée d'une anthologie jette un nouvel éclairage sur les stratégies de présentation de soi des traductrices françaises de la Renaissance et sur l'idée de la traduction qu'elles mettent en avant dans leurs paratextes. Dans leurs écrits paratextuels, rare espace où elles s'expriment en leur propre nom, les traductrices de la Renaissance cherchent a` gagner la sympathie et l'adhésion du lecteur en se parant de diverses qualités morales. Mais d'une traductrice à l'autre, les stratégies de présentation de soi varient. Certaines cultivent l'effacement de soi, feignant d'exercer leur occupation dans l'ombre de la sphère privée quant d'autres, comme Hélisenne de Crenne, emploient un vaste appareil paratextuel pour asseoir leur ethos d'humaniste. A l'opposé, Marguerite de Cambis, Marie de Cotteblanche et Anne de Marquets, s'approprient une série de lieux communs dévalorisants attachés à l'activité de traduction : l'acte traductif prend les allures convenables d'un passe-temps féminin. La présente étude, doublée d'une anthologie des écrits paratextuels de traductrices parus entre 1521 et 1568, vise à éclairer ce corpus longtemps délaissé, à la faveur d'une analyse multidisciplinaire fondée sur la rhétorique, l'histoire des femmes et l'histoire de la traduction.

06/2023

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Thèmes photo

Photographie 2010-2020. Edition bilingue français-anglais

Arrivé à Paris à 16 ans, en 1967, s'ouvrant à la philosophie, Antoine Rozès lit avec intérêt Herbert Marcuse, les textes contestataires de Wilhelm Reich, Sigmund Freud et Michel de Certeau puis suit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts. En19 71 , il part non loin de Copenhague, à Christiania, quartier auto-proclamé au droit illimité de vivre à sa guise. Puis de nombreux voyages, Inde, Norvège le mènent aux Etats-Unis. En 1975, la Californie, alors le seul lieu où la photographie est considérée comme un art à part entière et un langage de combat. La contre-culture de la beat Generation lancée par Jack Kerouac et Allen Ginsberg, rythme encore les jours et les nuits de San Francisco. Il suit auprès de Pirkle Jone, Jerry Burchard et Margery Mann des cours de photos au San Francisco Art Institute. Dès 1981, installé dans son atelier actuel qu'il partage avec Raymond Hains, Yves Oppenheim et Loïc Le Groumellec, Antoine Rozès se lance dans des compositions qui "déconstruisent" les choses "afin de voir ce qui arrivera ensuite". Tirés hors du registre classique, décalés afin de leur donner une autre densité grâce aux effets du procédé novateur de lames de lumière qu'il a mis au point, le temps et l'espace sont comme des outils qui se superposent, obéissent seulement à l'aléatoire, créent des profondeurs à la fois maîtrisées et laissées volontairement indépendantes. La rapidité extrême de cette décomposition échappe à l'oeil nu. Différentes expositions et publications de 2010 à 2015 lui valent un public fidèle et la reconnaissance par la critique d'un style résolument à part, unissant aux formes classiques de la beauté des chocs visuels modernes. Puis à partir de 2011 et pendant quatre années de suite en Dordogne. Tel Orphée qui charmait les bêtes, les montagnes et les arbres, il se fait l'ami à titre provisoire d'un petit territoire accroché à flanc de coteau et y établit un chantier éphémère au milieu d'une futaie poussant sans autre ordre que celui des caprices naturels. Tout en conservant sa ligne initiale, Antoine Rozès se lance à raison de quatre ou cinq semaines par an dans une tâche considérable. Profonde, fantastique, mobile, angoissante parfois, vide de toute présence, la nuit jamais oubliée de sa mémoire sert autant de décor que de personnage central et agit comme un nouveau champ pour ses créations. Le hasard intervient comme un metteur en scène et utilise les lames de lumière comme les vrais acteurs de la pièce. Le résultat aboutit à ces vues surprenantes, ces "chaotiques arborescences" dont parle le philosophe et historien d'art Matthieu Corradino. Seul dans la forêt, le sentiment d'impermanence ne le quitte jamais et demeure derrière lui comme une présence tutélaire, amicale certes, menaçante néanmoins. Sur ces arpents plantés de hauts arbres, une fois les ténèbres régnant, il reconnaît que l'atmosphère à l'évidence oppressante, invite à l'humilité face au Créateur, à la notion de fragilité et au respect de la durée infini du végétal et du minéral par rapport à celle, si fugace, de l'homme.

01/2021

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Littérature française

Grumeau & Hubris

Grumeau / Hubris (Alain Rivière & Post face François de Coninck, Roland Hélié, Jean-Yves Jouannais) Profil d'une oeuvre : "Ce coin est atroce... " . On dit souvent que la première phrase d'un roman est importante. Mais pas plus, en fait, que la dernière. "Ce coin est atroce... " . Ainsi débute "Grumeau" d'Alain Rivière. Une attaque à la hussarde avec un jugement définitif, lapidaire. Et puis après avoir déroulé quelques milliers de phrases, quelques centaines de pages, on tient normalement un roman. Oui, mais voilà, au vingt-et-unième folio du livre, tombe une ultime réplique : "D'accord Grumeau, ça, je vois très bien". Point final. On pourrait alors penser à certaines nouvelles énigmatiques de Carver, ou bien à l'évocation d'une atmosphère, d'une situation, dans la veine de Sam Shepard. On pourrait, mais tel n'est pas le cas de "Grumeau" . Il s'agit bel et bien d'une histoire sans fin, d'un roman inachevé, à l'instar des projets littéraires esquissés dans "Hubris" , inachevé comme cet autoportrait d'Alain Rivière figurant en couverture, où l'auteur investit le profil de l'ancêtre Atget photographié par Berenice Abbott. On y perçoit une sorte de fatigue, pas vraiment du découragement, peut-être une forme de désillusion, celle qui renvoie aux promesses non tenues, aux projets avortés... un ego ravalé. Et pourtant "un homme de profil est à moitié sauvé. " Peintre - écrivain - cinéaste - photographe, Alain Rivière revendique cette part de négativité, mais il s'en sert, comme dans un bras de fer, pour la renverser, laisser entrevoir une ouverture, une justification beaucoup plus positive que l'impossibilité du "Je préférerais ne pas / I would prefer not to" . "Les mots ne viennent pas facilement. " Il s'agit donc de forcer le destin, de travailler comme une âme damnée, ou un âne bâté (s'agissant des auteurs de la série Hubris), de revenir sur ses brouillons, ses esquisses... de ne pas lésiner sur les biffures, les ratures. Gommer, estomper, épurer, essayer de trouver le mot juste pour que le texte produise - au delà des métaphores - réellement des images. Il y a probablement une part d'orgueil, mais aussi de déraison ou de dérision, dans cette démarche ; une façon de ne pas se prendre au sérieux, sans céder sur le métier. Facétieux et rigoureux. Une part de lucidité également : "Je savais qu'on se trompe rarement quand on perçoit la fin d'une histoire. C'est même, souvent, qu'elle est déjà finie depuis longtemps. " Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, comme dans ses clichés, Alain Rivière est une sorte de Buster Keaton, de clown blanc, une ombre croisée depuis quelques années, dans un petit village de la Riviera française ; une présence discrète figurant à la terrasse d'un bar sur le quai du port - "happy smoker" et amateur de Ricard à la tombée du soir. C'est un "sorbelien1" , qui au fil de nos rencontre hivernales, s'est laissé convaincre de faire de ses ébauches polymorphes, un corpus, un livre à son image : déconcertant.

09/2018

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Environnement

Comment se dessinent les paysages

Le paysage ou les paysages ? Au concret, ce terme mêle nature et culture, technique et vie sociale, subtil compromis entre ces éléments qui nous gouvernent. Dès lors, ce n'est certainement pas un Grand Architecte qui, du haut de son savoir, en aurait ordonné les maquettes ; mais plutôt ces millions et millions de petites mains qui, depuis des siècles, s'activent, palpent, travaillent, enfoncent, taillent, coupent... toutes très occupées, animées par des besoins particuliers, toutes disposant, pour peaufiner l'ouvrage, de techniques plus ou moins sophistiquées. Et, des paysages ainsi dessinés, plantes et arbres ressortent bien comme une ossature fondamentale, premiers visibles mais aussi premiers à avoir été bousculés. Pour une grande part, ces deux composantes naturelles - plantes et arbres - constituent les fondements des paysages. Puis, sur cette masse mouvante, profondément naturelle, qui oscille avec les saisons, l'homme agit, fort de ses convictions culturelles, de son poids social et de son savoir-faire. Des plantes, des arbres, des chemins, donc. Ils sont les principaux ferments du paysage, quoique pas les seuls. Comptent aussi la nature du sol, la pente et le relief, le sec et l'humide, l'ombre et le soleil. S'ajoute à cela le geste de l'homme, tantôt brutal, tantôt plus doux, mais toujours déterminant : sous sa coupe, peu à peu, se dessinent des terroirs et des paysages singuliers et changeants. Trois parties pour comprendre ses évolutions : La première remonte le temps, depuis les forêts originelles jusqu'aux paysages travaillés d'aujourd'hui, avec leurs labours, prairies, étangs, bois, friches, etc. autant de composantes végétales que l'homme, infatigable, a créées. La deuxième partie aborde le grand bond en avant, observé à partir de la fin de la deuxième guerre mondiale. Après le feu et le sang, est venu le temps de la paix, de la reconstruction, du développement, mais parfois aussi de l'excès. Enfin, la troisième partie fait, au fil de l'histoire, revivre quelques petites tranches de paysage. Car il n'y a pas un paysage, mais des paysages multiples qui s'additionnent. Le paysage ou les paysages ? Au concret, ce terme mêle nature et culture, technique et vie sociale, subtil compromis entre ces éléments qui nous gouvernent. Dès lors, ce n'est certainement pas un Grand Architecte qui, du haut de son savoir, en aurait ordonné les maquettes ; mais plutôt ces millions et millions de petites mains qui, depuis des siècles, s'activent, palpent, travaillent, enfoncent, taillent, coupent... toutes très occupées, animées par des besoins particuliers, toutes disposant, pour peaufiner l'ouvrage, de techniques plus ou moins sophistiquées. Et, des paysages ainsi dessinés, plantes et arbres ressortent bien comme une ossature fondamentale, premiers visibles mais aussi premiers à avoir été bousculés. Pour une grande part, ces deux composantes naturelles - plantes et arbres - constituent les fondements des paysages. Puis, sur cette masse mouvante, profondément naturelle, qui oscille avec les saisons, l'homme agit, fort de ses convictions culturelles, de son poids social et de son savoir-faire. Des plantes, des arbres, des chemins, donc. Ils sont les principaux ferments du paysage, quoique pas les seuls. Comptent aussi la nature du sol, la pente et le relief, le sec et l'humide, l'ombre et le soleil. S'ajoute à cela le geste de l'homme, tantôt brutal, tantôt plus doux, mais toujours déterminant : sous sa coupe, peu à peu, se dessinent des terroirs et des paysages singuliers et changeants. Trois parties pour comprendre ses évolutions : La première remonte le temps, depuis les forêts originelles jusqu'aux paysages travaillés d'aujourd'hui, avec leurs labours, prairies, étangs, bois, friches, etc. autant de composantes végétales que l'homme, infatigable, a créées. La deuxième partie aborde le grand bond en avant, observé à partir de la fin de la deuxième guerre mondiale. Après le feu et le sang, est venu le temps de la paix, de la reconstruction, du développement, mais parfois aussi de l'excès. Enfin, la troisième partie fait, au fil de l'histoire, revivre quelques petites tranches de paysage. Car il n'y a pas un paysage, mais des paysages multiples qui s'additionnent.

11/2023

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Littérature française

Armen

Armen Lubin (1903-1974) est né à Istanbul sous le nom de Chahnour Kérestédjian. Persécuté, comme ses compatriotes arméniens, il doit quitter la Turquie à l'été 1923, devenant de fait apatride. A son arrivée à Paris, il exerce la profession de retoucheur en photographie pendant plusieurs années. En parallèle, il écrit dans des journaux arméniens, tandis qu'il fait, aussi, ses premiers pas de poète français, sous l'aile d'André Salmon et de Jean Paulhan. Très vite atteint d'une affection tuberculeuse particulièrement redoutable, le mal de Pott, il passera sa vie le reste de sa vie dans les hôpitaux et les sanatorium de l'Assistance publique, de la Salpêtrière à Berck, mais aussi à Bidart et à Pessac. C'est dans ces lieux où il connaîtra des souffrances extrêmes qu'il écrira toute son oeuvre poétique tout en continuant de correspondre avec ses amis. Publié par Jean Paulhan chez Gallimard, il se liera d'amitié avec Henri Thomas ou Madeleine et Jean Follain. Le livre, suivant une alternance régulière, réfléchit en miroir de brefs chapitres revenant sur la vie d'Armen Lubin, regroupés en cinq parties : Enfance, Souffrances, Ecritures, Amours et amitiés, L'homme double et des chapitres directement autobiographiques, concernant Hélène Gestern, ellemême originaire d'une famille d'exilés. C'est donc une méditation sur l'exil, la perte et l'écriture, sur ce qui construit un écrivain, sur les blessures du passé et leur rôle fondateur. La réflexion des deux existences, l'affinité qui se noue, au fil de l'écriture, entre Hélène Gestern et son sujet, se veut le lieu d'une méditation sensible sur l'écriture et la place centrale qu'elle peut tenir dans une existence. D'une ampleur comparable à celle de l'Odeur de la forêt, ce texte nous emporte dans les méandres de deux destinées que tout oppose et qui, pourtant, se répondent singulièrement. C'est la première fois qu'Hélène Gestern livre avec pudeur quelques clés de son univers romanesque.

03/2020

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Poésie

Poèmes du 11 juillet

Poèmes du 11 juillet et d'ailleurs a été écrit en très grande partie le 11 juillet 1984. Précisément dans la nuit du 11 au 12 juillet. Enfin, pour être vraiment précis, la structure du recueil et plus de la moitié des textes ont été rédigés cette nuit-là dont Bologne, pivot de l'ensemble. Cette nuit était un peu spéciale. J'étais seul pour la première fois depuis six semaines et, comme souvent lorsque je suis seul, je conversais à part moi, refaisais le monde, couvrant ces grandes feuilles d'écolier, quadrillées et margées, de mon écriture illisible. Il me fallut quelques temps, une ou deux semaines, pour me relire et mettre au propre ces pollutions scripturaires qui déchiraient littéralement les grands carreaux de mes feuilles. Puis, ces Poèmes du 11 juillet et d'ailleurs ont été publiés avec Mes amours noires. Un recueil en incise d'un autre recueil. Un supplément. J'aimais cette idée de cacher au sein d'un livre un autre livre. Depuis, certains des textes présentés ici ont été repris dans différentes revues poétiques. Poèmes du 11 juillet... a toujours eu une place à part dans mon travail. Sans doute parce qu'il n'est pas un vrai "recueil" au sens propre du terme. Je n'ai rien recueilli, ou presque. J'ai construit un ensemble. Comme un musicien travaille son album. C'est aussi à partir de cette composition que j'ai commencé à réfléchir aux structures spiralées où le texte s'enchaîne à lui-même pour progresser. Ce sera la construction de L'Anamnèse, roman où j'explore, sous le prétexte d'une fausse autofiction, nos capacités à sélectionner nos souvenirs pour réécrire, sans cesse, notre histoire. Que dire de plus ? La présente édition a été revue, quelques corrections de rythmes principalement, un mot chassant un autre, et augmentée de quelques textes par rapport à la première édition. Les illustrations sont extraites des Maisons Usher de Valérie Lamarre.

09/2020

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12 ans et +

Les Haut-Conteurs Tome 3 : Coeur de lune

Les Haut-Conteurs Tome III - Cour de Lune ? Le troisième tome d'une série qui fait l'unanimité ? La suite de la merveilleuse aventure de Roland, qui poursuit son apprentissage de Maître Conteur. ? " Une saga magistrale ! " Fantasy jeunesse ? " Un magnifique ouvrage dont on entend déjà beaucoup parler ! " Les 1001 bouquins ? " Une édition très agréable à lire et à regarder ! " les lectures de Mina Prix Elbakin du Meilleur roman fantasy français jeunesse Finaliste pour la 23e édition du prix des Incorruptibles Sélection pour le Prix Garin des Collèges 2012 Finaliste pour le Prix Chimère 2012 Résumé Ravengen est une terre maudite, tous ses habitants vous le diront. Le seigneur Othon le Loup y a sauvagement tué sa femme, la douce Beatrix, avant de disparaître à son tour, en laissant de nombreux cadavres derrière lui. Quarante années plus tard, l'on murmure encore que le spectre de la Dame de Lune hante ces bois sombres, accompagnée de l'âme perdue de son bourreau. Happés par un tourbillon de folie et de sang, dans la chaleur torride de l'été germanique, les Haut-Conteurs, Roland Cour de Lion et Mathilde la patiente, rejoints par le truculent Geoffroy Bouche-Goulue, vont tenter de percer les mystères de ce sinistre pays. Qui est cette Bête Dévoreuse, hurlant à la Lune et coupable de tant d'atrocités ? Amours secrètes, vengeances assassines, monstres démoniaques... Sous l'oil glacé de la pleine Lune, les évènements pourraient bien s'avérer fatals à nos héros.A Cour de Lune, Cour de Lion ! Les auteurs Patrick Mc Spare est un scénariste-dessinateur BD et illustrateur pour diverses publications jeunesse (Strange Captain Swing, Pif Gadget, Spécial Zembla, Mustang, Rodéo, Kiwi , Power Mania). Oliver Peru, est auteur et dessinateur de BD depuis l'âge de 23 ans. Il est l'auteur de nombreux albums comme Shaman, Kookaburra Universe, Guerres Parallèles, Zombies, Lancelot, La Guerre des Orcs, Nosferatu, (Soleil) mais aussi des romans Druide, Excalibur(éditions Arkhanes, et Eclipse).

05/2011

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Romans historiques

La belle meunière de Grattedos

Une saga qui court de 1744 à 1844, parmi d'importants temps forts de l'histoire : l'Ancien Régime, la Révolution, le Premier Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet. Une héroïne, Isabelle, qui allègrement traverse pratiquement ce siècle en affichant, sans cesse, une forte volonté, un caractère à la fois bien trempé et conciliant. La famille, le service des autres, le respect, la liberté et la fraternité tiennent une grande place dans sa longue existence. Et puis, il y a l'Amour, nous devrions dire les amours, celui impossible du jeune Toineau, celui équilibré et prolifique de Jacques, celui des vieux jours en compagnie d'Onésime. Derrière les êtres qui s'animent, principalement les Pacot et les Nancourt, toute une vie rurale s'affiche avec ses pratiques, ses us et ses coutumes, son repli sur des habitudes communautaires ou, au contraire, sur l'ouverture au progrès, sur ses métiers, du simple journalier au riche laboureur et au notable, du marchand ou de l'artisan au notaire, du modeste charbonnier au peintre en faïence. Bien sûr, le cadre se découpe sur un village florissant et rayonnant par sa faïencerie et ses foires, en l'occurrence celui de l'auteur : Aprey, nais principalement sur un de ses sites, toujours existant mais fortement transformé : le moulin de Grattedos, sur la rivière Vingeanne. Lui aussi connut bien des vicissitudes au cours d'une centaine d'années qui le conduisirent du terrier seigneurial et des " banalités " au XVIIIe siècle à la propriété privée ou communale, qu'affiche le cadastre de 1838 en traits colorés. Comme un clin d'oeil, au cours de l'épisode de Waterloo, l'auteur fait réapparaître le héros d'un de ses précédents romans, Mémoires d'un juste, en la personne d'Henri Balaguère, qui-connut, si l'on veut bien s'en rappeler, une très longue vie au service de la juste cause.

06/2017

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Religion

Le Cantique des cantiques. J'ai descendu dans mon jardin

Il est à la mode d'affirmer que le Cantique ne contient rien que de profane - c'est lui imputer un statut excessivement révolutionnaire. Les dieux ou le Dieu qu'il met (ou ne met pas) en scène ne sont pas ou n'est pas nommé - c'est déjà fort inédit. Il ne nous est en toute occurrence parvenu que parce qu'on y a vu la célébration des amours de Dieu et de l'humanité, celle-ci revêtant les espèces du Peuple élu, de la communauté monacale, de l'Église, de l'âme individuelle en quête de dépassement, de Marie... Il met aussi en scène deux jouvenceaux à qui il est agréable de s'identifier. Même les rabbins et les Pères l'ont aimé pour ces deux-là, de qui le texte nous dit une seule chose : ils sont beaux. D'une beauté qui reflète celle des choses créées par Dieu... et par l'homme. Quant aux vertus qu'elle est réputée symboliser - libre cours est laissé aux imaginations... Elles ont beaucoup travaillé ; nous verrons cela. Il faut qu'il y ait dans le Cantique quelque chose (mais quoi ?) qui explique que, s'il a inspiré à ses pieux exégètes des commentaires édifiants, parfois échevelés, toujours optimistes (Rachi, St Bernard, Bossuet) et à ses compositeurs spirituels une musique somptueuse (Palestrina) ou émouvante (Buxtehude), il ait donné à ses utilisateurs profanes d'autres idées : ses illustrateurs y ont trouvé des images de solitude, d'angoisse, d'ennui (Moreau, Moore, Rossetti), Theodorakis les spectres d' Auschwitz ; les écrivains en ont tiré des pages burlesques (Chaucer), creuses (Giraudoux), attristantes (Lulle, Balzac, Morrison), macabres (Gautier), cruelles (Wilde, Dölin) ou franchement désespérées (Mauriac). Le traducteur (grécisant) du Siracide estimait que la force de l'hébreu ne résiste à aucune traduction. Il a donc paru utile d'offrir au lecteur, en partant du texte hébreu, une perception directe de ce qu'est le Cantique.

05/2004

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Littérature française

L'anneau

"Moi, c'est le loulou de Poméranie qui me faisait peur. Lorsqu'on entrait dans notre immeuble, sitôt montées les trois marches qui nous séparaient du palier, les aboiements furieux me faisaient reculer. Il fallait pourtant que j'aille au bout du couloir d'entrée, jusqu'aux escaliers, et gagner sur les hauteurs notre appartement. Sauf que la porte de l'endroit où habitait ce chien était juste en face de l'ascenseur. Alors là c'était le déchaînement. Jappements et hurlements du loulou qui se jetait contre le bois. Ma terreur était que Madame Picard ouvre sa porte pour nous saluer et que le chien se jette à mordre. Les chiens chez nous n'étaient pas commodes. Dans toutes les rues où erraient les molosses, Galoufa les traquait avec sa gaffe pour les mener à la fourrière. Un étage en dessous, les Spinosi avaient un couple de fox-terriers élevés à la ferme et dressés à attaquer les Arabes - disaient leurs maîtres, qui en avaient grand peur ? , mais un jour que l'un d'eux s'était échappé, il avait mordu la mère Corot aux fesses alors que, dressée sur ses talons, elle ouvrait sa boîte aux lettres. Certes, elle avait crié en moulinant des bras et la maîtresse du cabot était accourue : "Vous allez me payer une nouvelle culotte" , voilà ce qu'avait dit la voisine vilainement offensée". L'anneau, l'anneau merveilleux, le mirifique anneau, c'est le 'kholkhal' que portait la mère au temps où juifs et musulmans vivaient "séparés, mais ensemble" dans cette Algérie qui a disparu sous tant de couches de ténèbres - et dont l'auteur se souvient, ébloui. Sous la plume alerte d'Albert Bensoussan, traducteur émérite de l'espagnol, mais aussi - mais surtout ? - nouvelliste et romancier, c'est Alger d'avant et d'après-guerre qui revit, Alger l'arabe, Alger la juive, Alger des jeunes amours et du temps retrouvé - dans l'émotion de qui l'a vaiment aimée, et vraiment perdue.

01/2017

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Littérature étrangère

Enfants des fleurs

Voici le roman passionnant, émouvant, honnête et souvent choquant d'une relation mère-fille dans la Chine post-maoïste. Ce récit personnel, très largement autobiographique qui succède à Une fille de la faim, fait le pont entre la Chine pré-1979 et celle post-socialiste grignotée par la fièvre consumériste. Différemment de Brothers, le chef-d'oeuvre de Yu Hua qui abordait cette question sous l'angle de la rupture, L'Enfant des fleurs souligne la continuité politico-historique entre ces deux ères et les traumatismes vivaces. Rares sont les romans chinois contemporains aussi dérangeants et impudiques, et aussi révélateurs des contradictions de la Chine d'aujourd'hui. Le livre s'ouvre de nos jours, par la mort de Mère et les rites funéraires auxquels participent tous les membres de la famille. La narratrice, romancière installée en Grande-Bretagne, est de retour chez elle après une longue absence. Elle ne s'explique pas la fin de vie de sa mère, acculée à la misère, et à qui elle a dissimulé un douloureux secret. Elle remonte dans le passé, revisite l'existence tumultueuse de Mère, s'intéresse aux relations sentimentales tourmentées de sa nièce, à la cupidité de ses proches, à l'obsession de la Quatrième Soeur pour un professeur de littérature dénommé Xiao Tang, et évoque largement ses propres amours et liaisons. Cette mise à nu vise à mieux comprendre le destin de Mère, son sens du sacrifice, et les dangers qu'elle a courus par amour. Mais elle amène également peu à peu à mieux comprendre le mystère intime de la narratrice. Un poème chinois compare l'amour au fil qu'une mère utilise pour coudre les vêtements de ses enfants, fil que rien ne peut rompre, ni le temps ni l'espace. La narratrice n'en mesurera la vérité que trop tard. Puissant, sans détour, lyrique et cru, ce texte aussi personnel qu'allégorique impose Hong Ying comme l'une des voix les plus étonnantes de la Chine d'aujourd'hui.

10/2013

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Poésie

Dans la serre poétique. Et autres poèmes

Poésie de haut vol, à l'écriture fluide coulant de source sûre, mais qui souvent peut être prise aussi dans de sensuels tourbillons de mots. Poésie qui s'interroge sur elle-même. Pourtant, qu'on ne s'y trompe pas ! Pierre Gilman brasse et charrie à l'intérieur du monde d'aujourd'hui. De haut vol donc, mais qui excelle à évoquer, parfois nostalgique, la vie qui passe et qui décrit à merveille les " petits riens " du quotidien et les amours qui se délitent. L'univers tient ici parfois de la magie, comme si le poète voulait s'éloigner du réel qu'il ne connaît que trop. Et c'est alors une voix ample qui parle, mais à l'écart du grandiose, même quand elle célèbre des lieux de mémoire vive (les Andes, la Grèce), des embrasures vers le ciel et des entrées dans la mer, ou encore l'œuvre de grands poètes aimés : Pessoa, Ungaretti, Elytis, Hikmet, Char, Michaux, Mizbn, Ritsos, Paz, Holan, Celan, Somlyo, Bonnefoy, Goffette... Par ailleurs, l'univers que Pierre Gilman nous donne à lire n'est jamais de nulle part, enraciné ici et là, à Liège notamment, évoquée admirablement dans les poèmes d'Amercoeur, ou ailleurs, comme dans un bois nommé " Sur le Long Quoin " où se répondent et nous bouleversent un prénom et une ville (Sarah, Sarajevo). Une simplicité insistante (" près de l'ivresse avec un simple verre d'eau ") côtoie des creusements du langage même, lorsque la lettre " d " s'insinue dans le mot " vie " (L'enfant franchissable) ou que la peau et l'écriture ne sont plus que même accueil - " Peauaime " - de la femme aimée (Sept poèmes saisis par l'été). Peut-être Pierre Gilman appréhende-t-il lui-même et mieux que quiconque son œuvre lorsqu'il parle de l'" irréductible poésie ", la sienne donnée ici à lire pour la première fois étant promise à d'autres partances déjà annoncées. Jacques Izoard

01/2006

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Critique littéraire

Correspondance. 1919-1935

Singulier destin que celui de ces lettres ! Traitant de sujets "sensibles" en des temps de "guerre froide", leur publication fut différée pendant quarante ans (de 1947 à 1987) car il s'agissait là d'une véritable bombe idéologique. Cette correspondance croisée, bien loin de n'être que l'évocation de la rencontre et de l'amitié entre ces deux hommes, est aussi et surtout un document psychologique et un acte politique. En 1987, quelque peu hâtivement, fut proposée une version aux transcriptions incomplètes ou réécrites ("francisation" des textes d'Istrati). En 1990, une nouvelle édition parut, mais ans l'indispensable fidélité aux autographes. Il convient d'en procurer enfin une version intègre, à défaut de pouvoir être intégrale, des lettres ayant été perdues, voire détruites. Ainsi, par souci d'authenticité et afin de rendre évident le travail opiniâtre d'Istrati pour maitriser une langue qui n'était pas celle "maternelle", c'est le texte brut des lettres qui est donné, toute francisation étant exclue. Cette correspondance nous renseigne sur une "politique de l'Amitié" telle que la concevait et la vivait chacun d'eux, sur leurs illusions et leurs contradictions quand ils entendaient ériger une mythique "indépendance de l'Esprit" face aux pouvoirs et aux totalitarismes du XXe siècle. Elle révèle aussi que, l'Histoire ayant fait irruption plus qu'en d'autres siècles dans la vie des peuples et des individus, amitiés et amours n'ont pu y échapper et, parfois, n'y ont pas résisté... C'est ce qu'il advint à ces deux hommes. A la fusion lyrique des débuts succède la prise de conscience de divergences irréversibles. Ces lettres sont inséparables des engagements comme des errements politiques de l'époque, où le refus de l'indifférence, le courage, l'exigence de vérité ont pu se transformer en crédulité, en sectarisme. La fin ne peut qu'être tragique. André Gide pensait que le monde serait sauvé par "les hérétiques" et non par les conformistes. Aux lecteurs d'en juger sur pièces.

05/2019

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Littérature étrangère

La famille royale

" Privé " neurasthénique, Henry Tyler a été embauché par John Brady, cynique homme d'affaires à la recherche de la mythique " Reine des Putes " de San Francisco, dont il entend faire la vedette d'un bordel " virtuel " à Las Vegas. Comme en proie à un sortilège, Tyler se voue corps et âme à une enquête dans les bas-fonds de San Francisco, finit par localiser " la Reine ", une petite femme noire, tombe amoureux d'elle et devient dès lors membre de " la Famille Royale ", une tribu exclusivement composée de prostituées ravagées par le crack et que le Roi Dollar et ses sbires vont s'employer à anéantir. Tyler achèvera sa descente aux enfers en rejoignant les " hobos ", des vagabonds qui sillonnent le pays... Dans une autre vie, Henry a eu un frère, John, un avocat froid et méprisant, évoluant dans les hautes sphères de la société et marié à une Coréenne, Irène, que Henry chérit d'un impossible amour. Les deux frères sont les Caïn et Abel du roman dont les destins se croisent sous le signe des amours contrariées, des femmes perdues, des vies gâchées, des sociétés corrompues... Traquant la moindre bribe d'humanité là où ne semblaient régner qu'ordure et obscénité, Vollmann crée de toutes pièces une psychologie d'un genre nouveau, hantée d'exégèses et de métaphores, d'illuminations et d'autopsies. Sa prose hypnotique fait traverser toutes les antichambres de la société et de l'âme contemporaines avant d'ouvrir les portes du no man's land que parcourent les derniers errants du " cauchemar américain "... Récit d'une ville en perdition, d'un amour impossible, d'un fratricide sans cesse ajourné, La Famille Royale est une fresque éblouissante et affranchie de tout tabou, qui démontre, une fois de plus, que " le grand roman américain " est toujours à écrire à condition, pour l'écrivain, de choisir de confronter l'Amérique à ses pires hantises.

10/2004