#Essais

Comment se dessinent les paysages

Elisabeth Trotignon

Le paysage ou les paysages ? Au concret, ce terme mêle nature et culture, technique et vie sociale, subtil compromis entre ces éléments qui nous gouvernent. Dès lors, ce n'est certainement pas un Grand Architecte qui, du haut de son savoir, en aurait ordonné les maquettes ; mais plutôt ces millions et millions de petites mains qui, depuis des siècles, s'activent, palpent, travaillent, enfoncent, taillent, coupent... toutes très occupées, animées par des besoins particuliers, toutes disposant, pour peaufiner l'ouvrage, de techniques plus ou moins sophistiquées. Et, des paysages ainsi dessinés, plantes et arbres ressortent bien comme une ossature fondamentale, premiers visibles mais aussi premiers à avoir été bousculés. Pour une grande part, ces deux composantes naturelles - plantes et arbres - constituent les fondements des paysages. Puis, sur cette masse mouvante, profondément naturelle, qui oscille avec les saisons, l'homme agit, fort de ses convictions culturelles, de son poids social et de son savoir-faire. Des plantes, des arbres, des chemins, donc. Ils sont les principaux ferments du paysage, quoique pas les seuls. Comptent aussi la nature du sol, la pente et le relief, le sec et l'humide, l'ombre et le soleil. S'ajoute à cela le geste de l'homme, tantôt brutal, tantôt plus doux, mais toujours déterminant : sous sa coupe, peu à peu, se dessinent des terroirs et des paysages singuliers et changeants. Trois parties pour comprendre ses évolutions : La première remonte le temps, depuis les forêts originelles jusqu'aux paysages travaillés d'aujourd'hui, avec leurs labours, prairies, étangs, bois, friches, etc. autant de composantes végétales que l'homme, infatigable, a créées. La deuxième partie aborde le grand bond en avant, observé à partir de la fin de la deuxième guerre mondiale. Après le feu et le sang, est venu le temps de la paix, de la reconstruction, du développement, mais parfois aussi de l'excès. Enfin, la troisième partie fait, au fil de l'histoire, revivre quelques petites tranches de paysage. Car il n'y a pas un paysage, mais des paysages multiples qui s'additionnent. Le paysage ou les paysages ? Au concret, ce terme mêle nature et culture, technique et vie sociale, subtil compromis entre ces éléments qui nous gouvernent. Dès lors, ce n'est certainement pas un Grand Architecte qui, du haut de son savoir, en aurait ordonné les maquettes ; mais plutôt ces millions et millions de petites mains qui, depuis des siècles, s'activent, palpent, travaillent, enfoncent, taillent, coupent... toutes très occupées, animées par des besoins particuliers, toutes disposant, pour peaufiner l'ouvrage, de techniques plus ou moins sophistiquées. Et, des paysages ainsi dessinés, plantes et arbres ressortent bien comme une ossature fondamentale, premiers visibles mais aussi premiers à avoir été bousculés. Pour une grande part, ces deux composantes naturelles - plantes et arbres - constituent les fondements des paysages. Puis, sur cette masse mouvante, profondément naturelle, qui oscille avec les saisons, l'homme agit, fort de ses convictions culturelles, de son poids social et de son savoir-faire. Des plantes, des arbres, des chemins, donc. Ils sont les principaux ferments du paysage, quoique pas les seuls. Comptent aussi la nature du sol, la pente et le relief, le sec et l'humide, l'ombre et le soleil. S'ajoute à cela le geste de l'homme, tantôt brutal, tantôt plus doux, mais toujours déterminant : sous sa coupe, peu à peu, se dessinent des terroirs et des paysages singuliers et changeants. Trois parties pour comprendre ses évolutions : La première remonte le temps, depuis les forêts originelles jusqu'aux paysages travaillés d'aujourd'hui, avec leurs labours, prairies, étangs, bois, friches, etc. autant de composantes végétales que l'homme, infatigable, a créées. La deuxième partie aborde le grand bond en avant, observé à partir de la fin de la deuxième guerre mondiale. Après le feu et le sang, est venu le temps de la paix, de la reconstruction, du développement, mais parfois aussi de l'excès. Enfin, la troisième partie fait, au fil de l'histoire, revivre quelques petites tranches de paysage. Car il n'y a pas un paysage, mais des paysages multiples qui s'additionnent.

Par Elisabeth Trotignon
Chez Campagne et compagnie

0 Réactions | 10 Partages

Genre

Environnement

10

Partages

Commenter ce livre

 

15/11/2023 207 pages 39,90 €
Scannez le code barre 9782491072902
9782491072902
© Notice établie par ORB
plus d'informations