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Développement durable-Ecologie

Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville

Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes ? Une enquête philosophique sur la ville de demain. Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York, des kangourous dans les rues de Canberra : repoussés une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique - les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. A New York, les rats mangent des bagels et de la bière ; à Paris, ils optent pour du beurre et des croissants. Ce phénomène s'accentue. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ? La ville telle que nous la connaissons a été historiquement pensée contre les animaux sauvages et, plus généralement, contre la nature. Accueillir ces animaux parmi nous paraît impensable. Les rejeter, impossible. Les exterminer, cruel et dangereux pour les équilibres écologiques. Ce livre propose une expérience de pensée. A quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?

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Littérature étrangère

L'Art du jeu

Henry Skrimshander est une véritable star du baseball : dans l’équipe du Westish College, petite université du Wisconsin, il conclut tous ses matches par un sans-faute. Jusqu’au jour où il rate un lancer facile. Son destin, ainsi que la vie de quatre personnes, prennent alors un tournant décisif. Déstabilisé, Henry remet en cause la brillante carrière à laquelle il est promis. Guert Affenlight, le président de l’université, tombe contre toute attente éperdument amoureux. Owen Dunne, coéquipier homosexuel de Henry, s’embarque dans une liaison dangereuse, tandis que Mike Schwartz, capitaine de l’équipe de baseball, est pris de doute sur son avenir et sur le rôle de mentor qu’il a joué pour Henry. Enfin, Pella Affenlight, la fille de Guert, revient à Westish pour échapper à un mariage malheureux et recommencer une nouvelle vie. Alors que les derniers matches de la saison approchent, ces cinq personnages vont devoir affronter leurs espoirs, leurs angoisses et leurs secrets les plus intimes. Ensemble, ils vont s’aider à trouver leur voie et tisser de nouveaux liens. Tendre et subtil, L’Intelligence du jeu évoque, à travers des personnages attachants, aussi bien l’amitié, l’amour et la famille, que les aspirations de chacun, l’ambition et ses limites. Traduit de l’anglais par Dominique Defert

05/2012

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Littérature étrangère

Solo

Ulrich, un vieil homme bulgare, a raté sa vie : musicien, d'abord, puis chimiste - ses deux passions -, il voit ses espoirs écrasés lorsqu'il doit rentrer dans son pays, son père étant ruiné et ne pouvant plus lui payer d'études. Soixante-dix ans plus tard, il vit toujours en Bulgarie, alors dans les décombres de l'ère post-communiste, dont Rana Dasgupta donne des descriptions cruelles et convaincantes. Mais les «rêves éveillés» d'Ulrich, qui occupent toute la seconde partie du livre, vont le tirer de son marasme : le voici sauvé par le pouvoir de l'imaginaire, qui le transporte aux États-Unis. Ses visions et pérégrinations offrent alors un saisissant contrepoint au récit morne d'une vie frustrée. Est-ce pour autant un univers paradisiaque qu'il découvre ? Des péripéties extraordinaires, dignes des Mille et Une Nuits, ne voilent pas tout à fait l'autre face d'une réalité où tout nous parle d'une motivation unique : le succès, l'argent, la richesse. Rana Dasgupta possède la capacité de donner vie à ses personnages et à ses situations : il en fait des évidences, si bien que le lecteur est prêt à le suivre. Sa langue est inventive, son imagination, débridée, son art de conter, magnifique : la lecture de ce livre est aussi séduisante qu'instructive.

01/2012

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Littérature étrangère

Tout le temps

U n homme et une femme sur la route de Varsovie. Un camion déboîte dans un virage. Avant le choc, toute la vie de A.Z. défile devant ses yeux, une vie tracée tant bien que mal dans la Pologne des dernières décennies du xxe siècle. Écrivain raté, usurpateur sans panache, A.Z. parvient à se faire passer pour un acteur essentiel de l'opposition clandestine. Pourtant, hormis quelques mauvais poèmes, il n'a jamais rien écrit : son " grand livre ", son livre " courageux ", il le vole à un malade décédé dans un hôpital psychiatrique. Ses actes, ses rencontres, tout est dicté par l'intérêt qu'il peut en tirer. Séducteur opportuniste, il dérobe les textes de ses conquêtes et devient peu à peu l'un des représentants de la littérature polonaise indépendante. À la chute du communisme, il perd tous ses repères : le monde change, les vieilles combines ne fonctionnent plus. Incapable de se faire une place dans l'économie de marché balbutiante, A.Z. écrit des textes pseudo- érotiques pour des revues féminines et des discours pour quelques députés de partis politiques opposés. C'est le débat sur le rôle de la littérature dans la vie publique, pendant la période communiste et après, que rouvre Janusz Anderman avec le portrait corrosif d'un écrivain- escroc.

02/2010

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Policiers

Une amitié absolue

Au lendemain de la guerre en Irak, l'Anglais Edward " Ted " Mundy, fils d'un major dans l'armée des Indes, écrivain raté et guide touristique en Bavière, voit resurgir son passé en la personne de Sasha, l'Allemand de l'Est militant qu'il a rencontré à la fin des années 60 dans un Berlin en proie à l'agitation révolutionnaire et revu dans le crasseux miroir aux espions de la guerre froide pour le montage d'une longue opération d'agent double. Mais aujourd'hui les temps ont changé, et leur amitié renouée au nom d'un idéalisme devenu obsolète se heurtera aux manœuvres cyniques d'une Amérique plus impérialiste que jamais. Avec ce roman engagé d'une actualité brûlante, le Carré sonne le glas de l'espionnage à l'ancienne et des valeurs surannées qui structuraient l'univers des agents secrets : depuis le 11 septembre, le monde ignore tout code de l'honneur et les " justes causes " n'y ont plus cours quand l'Amérique de Bush fait subir à tous la marche forcée de son autocélébration triomphaliste et hégémonique. Portant un regard cruellement désabusé sur les agissements machiavéliques d'une Amérique drapée dans sa bonne conscience, le Carré dénonce aussi la veulerie aveugle de ses contemporains, et son message désespéré hantera le lecteur longtemps après la dernière ligne.

04/2004

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Policiers

Un étranger dans la maison

Paul, un enfant de quatre ans, est enlevé dans le jardin de ses parents près de New York. Toutes les recherches sont vaines. Onze années plus tard, alors que seule la mère de Paul reste persuadée que son fils est vivant, coup de théâtre : la mère adoptive de Paul annonce, avant de mourir, qu'elle va rendre l'adolescent à ses parents. Quant au père adoptif, Rambo, auteur présumé du rapt, il disparaît dans la nature... Pas pour longtemps : il vient rôder autour de la maison des parents de Paul. De retour chez les siens, celui-ci est devenu un garçon très renfermé. Rambo reconnaît un homme qu'il avait vu au moment de l'enlèvement ; il s'agit d'Edward, voisin et ami des parents de Paul. Que s'est-t-il passé exactement onze ans plus tôt ? Et pourquoi l'angoisse d'alors resurgit-elle avec encore plus de violence ? Un suspense hallucinant, construit de façon originale, puisque l'énigme de l'enlèvement ne se pose vraiment qu'après le retour de l'enfant kidnappé. La psychologie des personnages et leur humanité - même chez les plus inquiétants - sont montrées avec la finesse et le talent d'un véritable écrivain. Un étranger dans la maison est un "Spécial Suspense" grande cuvée, dans la lignée des classiques de Mary Higgins Clark.

12/1985

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Littérature étrangère

Dossier de l'attentat

Qui a voulu tuer Porfirio Diaz : un fou, un ivrogne ou un anarchiste ? Le saura-t-on jamais, puisque l'agresseur, Arnulfo Arroyo, est mort quelques heures après l'attentat dans les locaux de la police. Mais qui l'a éliminé ? La foule en colère - comme on veut le faire croire - ou un groupe de sbires ? Et dans ce cas, quelle est la main secrète qui a armé les tueurs ? D'ailleurs, au final, a-t-on vraiment voulu assassiner le président ou s'agit-il d'une manipulation qui a échappé à ses propres instigateurs ? Mille questions agitent la société mexicaine en ce dernier trimestre de l'année 1897, après l'attentat raté qui a marqué le défilé du jour de l'Indépendance. Dossier de l'attentat, inspiré d'un événement réel, permet à Alvaro Uribe de composer une intrigue politico-policière haletante qui dépeint avec brio la vie à Mexico entre deux siècles, dans un voyage qui part de la plus grossière des cantinas pour aboutir au palais présidentiel. Chronique qui met à jour l'opacité manœuvrière entourant le régime de Porfirio Diaz, le roman évoque aussi clairement, en manière d'apologue, le Mexique au présent : l'enchevêtrement des réseaux de pouvoir, le rôle de la presse, l'action de la police et le poids de la raison d'Etat.

02/2009

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Théâtre

Brèves d'auteurs

Quinze auteurs dramatiques ont écrit des textes qui mettent en jeu au moins dix personnages en l'espace d'une demi-heure. Une grande variété d'écritures et de situations sont ainsi proposées : l'effervescence des préparatifs d'un mariage soudain révélatrice de tout un univers familial ; une autre scène de noces, propice celle-là aux évocations nostalgiques ; un viol et tout son cortège de témoignages ; le déplacement nocturne d'un cimetière qui fait surgir des fantômes du passé ; une enquête policière ; des conversations de bébés dans les couloirs d'une maternité ; le déchaînement d'une famille autour d'un éclat de rire de l'enfant ; le film raté du départ en retraite d'un recteur ; le passage en revue des candidats à la naturalisation ; les relations adolescentes en dehors des murs de la classe ; le bistro de quartier comme lieu de rencontres, de drames et de confidences ; le long poème des exilés des quatre coins du monde ; la naissance de la vocation théâtrale dans les couloirs d'un lycée ; les conversations de chiens sur le trottoir ; l'univers de la consommation dans un supermarché. Originellement écrits pour des élèves d'ateliers de théâtre, dans le cadre d'une commande de la Maison du geste et de l'image de Paris, ces textes permettent de découvrir la diversité et la richesse des écritures dramatiques contemporaines.

06/2006

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Histoire de France

LA BATAILLE D'ABOUKIR 1798. Nelson contrarie la stratégie de Bonaparte

1er août 1798 : dans la baie d'Aboukir (Egypte) l'escadre française du vice-amiral Brueys est surprise au mouillage par l'escadre anglaise de Nelson. A bout portant, la bataille est effroyable. En dépit de l'équilibre des forces (treize vaisseaux contre quatorze) l'engagement tourne au désastre. Seuls deux vaisseaux français parviennent à s'échapper. Privés de flotte, les 30 000 hommes de l'armée d'Orient sont désormais prisonniers d'une Egypte que venait de leur assurer la fulgurante victoire des Pyramides (21 juillet). La stratégie périphérique de Bonaparte avorte en Orient. Maîtresse de la Méditerranée, la Grande-Bretagne prend la tête d'une nouvelle coalition européenne contre la France. La paix de Campoformio (1797) est rompue. Ni les expéditions navales de secours du Directoire (1799), ni celles du Consulat ne permirent de desserrer l'étau. Aboukir : un désastre "annoncé", mais pas inéluctable. Les atouts français étaient nombreux : des vaisseaux supérieurs, une artillerie plus puissante, des chefs issus de la guerre d'Amérique (Brueys, Decrès, Blanquet du Chayla). Mais les erreurs furent fatales : un site mal choisi, un embossage raté, un commandement timoré (Villeneuve), plus de courage - voire d'héroïsme (Casabianca, Dupetit-Thouars) - que d'efficacité. Décisive, la bataille navale a changé le cours de l'Histoire en réduisant les ambitions de Bonaparte à la vieille Europe.

11/1998

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Littérature étrangère

La fatalité des corps

Alexandro Sertia, industriel, propriétaire d'une importante usine à Buenos Aires, a joui toute sa vie d'une remarqluable santé dont il était très fier. Un matin, il n'arrive pas à se lever, le médecin diagnostique une grave maladie de coeur qui, au cours de son évolution, va peu à peu altérer sa personnalité. Le changement de son existence lui permet d'observer les réactions de son entourage. Il apprend par un contremaître fidèle, Fernando, que son associé profite de son absence pour abaisser la production de l'usine dans l'espoir de la racheter à vil prix. Pour voir jusqu'où iront les choses, il entre dans le jeu et dresse les deux hommes l'un contre l'autre ; il assiste impuissant à l'assassinat de son protégé par les "hommes de main" de son associé. Ecoeuré, A lexandro vend son usine, apprend que sa maîtresse le trompe et ne parvient pas à ramener auprès de sa fille l'amant qui l'a abandonnée, enceinte. Tout ce qu'il entreprend rate, et cette série de malheurs, dont il est la proie, lui semble inexplicable, d'autant qu'il en a toujours été ainsi. Sa vie n'a été qu'une suite d'impulsions irraisonnées, une série d'aventures qu'il n'a ni voulues, ni dirigées. Et maintenant il est trop tard pour s'en sortir.

04/1965

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Sociologie

La fusillade des fourmis - L’électeur indécis

Je suis l'électeur indécis. Cet imbécile qui ne sait pas pour qui il vote. La bête noire du monde de la classe politique. La Fourmi, c'est moi. Quand une fourmi est en colère, elle mort. Mais quand une fourmi comptable travaille, elle est inépuisable. J'ai découvert par un détour inattendu dans les budgets de l'Etat les arguments quantifiés qu'il me manquait pour prendre enfin la parole, mots pour mots, pour tirer sur la classe politique. Mais avant de sortir toutes mes armes, je conduis les politiciens devant un tribunal populaire imaginaire. Je ne sais plus très bien à quoi sert une République ? La fin des privilèges ! Le partage des Richesses ! Il est temps de revoir nos livres d'histoire ! Comme c'est joli tout cela sur le papier ! Pardon ! Encore une déclaration d'intention totalement raté. Quand les politiciens parlent de la santé, ils toussent et se mouchent. A croire qu'ils viennent d'attraper la grippe. Ils n'ont pas grand-chose à dire, ça les rend tous malades. Et Atchoum ! Le niveau de polluants de la couche d'ozone dans la sphère politique est tel, que cela devient irrespirable ! Je vais devoir prendre une mesure de toute urgence et vous passe la patate chaude en vous invitant à lire le livre de l'électeur indécis.

03/2017

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Littérature française

L'enfant de Garland Road

Avec ce texte fort, Pierre Simenon envoûte et inquiète. Kevin O'Hagan a 63 ans. Ecrivain raté et veuf torturé par les affres toxiques d'un mariage déchu et d'un amour devenu haine que même la mort n'a pas réussi à éteindre, il vit retiré du monde, sans espoir ni recours, dans les collines boisées du Vermont. Alors qu'il tente sans succès d'en finir avec l'existence, il devient malgré lui le tuteur de David, son neveu de 10 ans, qui vient de perdre ses parents dans des circonstances aussi brutales que mystérieuses. Au fil des jours se tissent des liens d'affection et de complicité entre le vieil homme et l'enfant, leur permettant à tous deux de lentement reprendre goût à la vie. Mais juste au moment où Kevin se met à espérer d'avoir enfin trouvé l'antidote au poison qui ronge son âme, la tragédie frappe à nouveau sans crier gare : un après-midi, David disparaît de son école, enlevé par un dangereux pervers. Pour le sauver de supplices innommables, Kevin se lance alors dans une traque effrénée qui exigera de lui toutes ses ressources et tout son courage. Sachant bien que, cette fois, il n'a pas droit à l'échec, et que tout se jouera sans merci ni pardon.

04/2019

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Histoire ancienne

Comment l'empire romain s'est effondré. Le climat, les maladies et la chute de Rome

Comment Rome est-elle passée d'un million d'habitants à 20 000 (à peine de quoi remplir un angle du Colisée) ? Que s'est-il passé quand 350 000 habitants sur 500 000 sont morts de la peste bubonique à Constantinople ? On ne peut plus désormais raconter l'histoire de la chute de Rome en faisant comme si l'environnement (climat, bacilles mortels) était resté stable. L'Empire tardif a été le moment d'un changement décisif : la fin de l'Optimum climatique romain qui, plus humide, avait été une bénédiction pour toute la région méditerranéenne. Les changements climatiques ont favorisé l'évolution des germes, comme Yersinia pestis, le bacille de la peste bubonique. Mais "les Romains ont été aussi les complices de la mise en place d'une écologie des maladies qui ont assuré leur perte". Les bains publics étaient des bouillons de culture ; les égouts stagnaient sous les villes ; les greniers à blé étaient une bénédiction pour les rats ; les routes commerciales qui reliaient tout l'Empire ont permis la propagation des épidémies de la mer Caspienne au mur d'Hadrien avec une efficacité jusque-là inconnue. Le temps des pandémies était arrivé. Face à ces catastrophes, les habitants de l'Empire ont cru la fin du monde arrivée. Les religions eschatologiques, le christianisme, puis l'islam, ont alors triomphé des religions païennes.

01/2019

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Histoire internationale

Conquête, résistance et terreur en Afrique-Equatoriale française. Un passé colonial oublié du bassin de l'Alima-Nkeni

En 1900, au carrefour du XIXe et du XXe siècle, l'archipel des colonies françaises en Afrique centrale, le Congo français, est définitivement configuré. L'empire français est en marche aux quatre coins de la planète. Sa gestion pose problème, néanmoins. En Afrique centrale, Paris institue un impôt de capitation qui mettra le feu aux poudres. De l'Atlantique au fleuve Congo en passant par l'Oubangui-Chari, les Bantous se révoltent. Comme le chef mbochi Obàmbé Mboundjet qui s'écrie : "comment voulez-vous que nous payions un tribut à des étrangers auxquels nous ne devons aucune dette de justice ?" Après l'institution de ce racket, les Français passent, à l'étape suivante, à l'application d'une stratégie de mise en condition des populations par l'exercice d'une terreur de masse, vile expédient au moyen duquel ils aboutissent à l'érection d'une colonisation-esclavage en Afrique centrale. Survivant d'un de ces massacres, et passeur de relais aux générations futures, Mgr Benoît Gassongo a capté, images furtives d'un nouveau rendez-vous Afrique-Europe raté, dans le cas du Bassin de l'Alima-Nkeni envahi en octobre-décembre 1911, des moments où s'exerça cette terreur de masse reléguée dans le silence du temps et l'oubli, que l'auteur interroge pour exhumer un passé colonial factuellement ignoré des générations actuelles.

06/2017

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Sports

Le retour de la bicyclette. Une histoire des déplacements urbains en Europe, de 1817 à 2050

Comment le vélocipède a-t-il concurrencé le cheval ? Pourquoi les Hollandais roulent-ils plus à vélo que les Français ? La voiture est-elle vraiment plus rapide que la bicyclette ? Que faut-il penser des vélos en libre service, des vélos pliants, du vélo à assistance électrique ? La multiplication des pistes cyclables suffit-elle à relancer la pratique ?Retraçant le parcours de la bicyclette, depuis la draisienne du XIXe siècle jusqu'aux prototypes du XXIe, en s'intéressant à son environnement économique, culturel et social autant qu'à ses aspects techniques, Frédéric Héran raconte avec talent une autre histoire des déplacements urbains.Alors qu'il triomphait dans les années 1920-1930, le vélo a été chassé des villes européennes dans les années de croissance d'après-guerre. Dès les années 1970, et contre toute attente, la bicyclette a pourtant réussi son retour progressif en Europe du Nord et dans certaines villes d'Italie. Mais la France et d'autres pays ont raté ce tournant.Analysant les politiques de déplacements urbains à travers l'Europe, l'auteur montre que la modération de la circulation a joué un rôle déterminant dans le retour du vélo. Demain, la bicyclette pourrait devenir un moyen de locomotion indispensable pour contrer les effets de la crise économique et écologique. Et contribuer à faire de la ville un espace égalitaire et convivial.

08/2015

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Littérature française

La perruque

L’auteur de La Gana renoue ici avec son personnage au point où il l'avait laissé à la fin de son premier roman. Il sort de l'enfance, on l'envoie à l'usine, il nous raconte sa fuite effarante devant les Allemands, ces «coupeurs de paluches», sur les routes de juin 40. Nous retrouvons dans La perruque la cave des gardiens d'immeuble misérables et sa plaque d'égout, les rats, l'escalier malodorant, le terrain vague voisin, le quartier sordide avec ses putes, ses cloches, ses gamins fiévreux, ses ivrognes. Et toujours la même constellation familiale autour de l'enfant qui monte en graine, maigre, tendre et méchant, fou du besoin d'autre chose, et le cherchant avec acharnement dans le sexe, dans le vin et le vol, dans l'ordure et l'imprécation, dans d'impossibles rêves de fuite... Comme tous les «hommes de la famille», dont il se sent secrètement solidaire, l'adolescent se trouve coincé jusqu'à l'asphyxie dans l'univers des pauvres. Dans cet effrayant récit d'un apprentissage au coeur d'un univers clos sans espoir, l'auteur avance avec sa musique à lui, boiteuse, sauvage, aride. Il va au-devant de l'horreur comme pour l'exorciser par son excès même, comme si écrire restait encore le seul moyen peut-être de «changer la vie».

04/2015

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Histoire de France

Pacification en Algérie. 1956-1958

"Je quittai Hong Kong en février 1956 (...) J'étais fatigué du monde des renseignements, j'avais raté la guerre en Indochine, je pensais en savoir assez sur les insurrections et je voulais tester certaines de mes théories." Dans Pacification en Algérie, ouvrage inédit en France, le lieutenant-colonel David Galula, théoricien majeur élevé au rang de "Clausewitz de la contre-insurrection" par les stratèges américains, raconte sa conquête, par petites touches, des populations de Kabylie, préalable indispensable à la destruction des organisations politico-administratives du FLN. La vie de David Galula, décédé en 1967 à l'âge de 48 ans, fut selon son biographe canadien Alain Cohen "brève mais extraordinaire". Né en 1919 à Sfax (Tunisie), dans une importante famille de la communauté juive, diplômé de Saint-Cyr en 1940, il est rayé des cadres l'année suivante en application des lois de Vichy portant sur le statut des Juifs. Réintégré en 1943, il participe aux combats qui l'emmènent jusqu'au coeur de l'Allemagne. Suivront onze années passées à observer les insurrections communistes en Chine, en Malaisie, aux Philippines, mais aussi dans les Balkans. De cette expérience unique naissent les principes qui vont le guider en Algérie pour pacifier avec succès sa zone de Kabylie, foyer historique de la rébellion depuis la conquête de 1830. Un récit subtil et un témoignage indispensable sur ce conflit.

04/2016

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Histoire de France

Les animaux dans la Grande Guerre

« Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des trous d'obus, des cadavres, du sang, de l'eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la boue, des balles, des tirs de mortier, du feu, de l'acier, c'est ça, la guerre ! L'œuvre du diable ! » Otto Dix, peintre et soldat de la Grande Guerre. Dans cette funeste énumération, on trouve quelques animaux, des nuisibles surtout, mais il y en avait bien d'autres sur le front. Ainsi, chevaux, chiens et pigeons avaient un rôle militaire. Présents aux côtés des soldats, ils assumaient des tâches logistiques ou de transmission. Dans cet ouvrage très illustré et très documenté, Jean-François Saint-Bastien déniche les bêtes et bestioles de tout poil qui furent les amies ou les ennemies du soldat. Vous y apprendrez que l'équivalent de la Croix-Rouge existait pour les chevaux et que les chiens aussi étaient réquisitionnés pour l'effort de guerre. Vous découvrirez des héros à quatre pattes et des sauveteurs ailés, ou encore des recettes miracles utilisées pour se débarrasser de la vermine… L'auteur décortique également la symbolique animale utilisée dans la propagande et nous montre comment les soldats rendaient hommage à leurs compagnons d'infortune. Il livre ici une approche originale et inédite de la première guerre mondiale.

03/2014

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Faits de société

Sacrés fonctionnaires ! Un Américain face à notre bureaucratie

Ted Stanger frappe encore ! "Le plus français des Américains" jette cette fois son regard moqueur sur le monde des fonctionnaires et... des administrés. Ressortissant d'un pays où même la carte d'identité n'existe pas, il brosse le tableau à la fois drôle, ironique et impertinent de notre système administratif et de ses cinq millions d'agents. A propos de l'invraisemblable dépendance affective des Français vis-à-vis de la fonction publique, il constate, amusé : "Vous êtes tous des licenciés ès dossier, des fidèles du guichet, des remplisseurs de formulaires, des cocheurs de cases." A travers ces chroniques, Ted Stanger nous dévoile ses allergies face à la bureaucratie sous toutes ses formes. Un rejet de la paperasserie qui l'a d'ailleurs poussé à préférer vivre en France comme un sans-papiers pendant dix ans. De son mariage raté pour cause de formalités excessives à son amour secret pour une contractuelle bienveillante en passant par l'hystérie fiscale, les passe-droits institutionnalisés, notre paysannerie subventionnée, nos services publics anesthésiés ou encore l'invention du libéralisme planifié, l'auteur fait son miel et s'interroge sur le lien entre un certain déclin français et le trop-plein d'Etat-providence. Fonctionnaire ou pas, tout le monde se reconnaîtra dans ce portrait d'une France exceptionnelle, telle que seul cet Américain francophile pouvait la décrire.

09/2008

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Thrillers

Pharmakon Jazz Tango Tome 7 : Empreintes et jeux d'ombres

Ellen, pharmacienne forensique américaine, bénéficie d'un financement pour étudier les méthodes de traçage des dérivés amphétaminiques et leurs applications sur des saisies réalisées au Moyen-Orient. Elle est invitée par le professeur Mekal à Ankara pour travailler avec son assistante, Yasemin. Hélas, Ellen s'y rend en juillet 2016 et est arrêtée lors du coup d'Etat raté du 16 juillet. Emprisonnée pour espionnage, elle est libérée et va tenter de sauver son amie Yasemin. Mais de nombreuses personnes semblent s'intéresser à leurs travaux. Entre services secrets turcs, saoudiens et iraniens, Ellen ne sait plus très bien à qui faire confiance. Le professeur Mekal a disparu, et maintenant Ellen sait qui utilise les amphétamines, mais va-t-on la laisser le dire ? Par analogie avec la toxicité retardée des médicaments, les conséquences de nos actes passés ne sont pas toujours visibles à court terme, mais elles peuvent apparaitre avec le temps, le changement de mentalité ou la volonté perverse d'une personne malveillante... Une inspectrice de la CIA interroge Ellen sur ses actes passés en y voyant des manoeuvres touchant à la diffusion d'informations sensibles ou touchant à l'espionnage. Que peut-on répondre quand on sait que ses actes étaient parfois limites et qu'ils peuvent être mal interprétés ? Accusée de mensonges, Ellen va devoir se défendre bec et ongles...

04/2023

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Littérature Espagnole

Les Morts et le journaliste

Peu de livres ont en même temps un effet physique, moral et intellectuel sur les lecteurs. Peu de livres vous bousculent par leur honnêteté et leur pertinence. Ce livre, brutal et nécessaire, est l'un d'eux. Il parle de la vie de trois personnes qui ont un jour décidé de témoigner et de leur mort, conséquence de ce témoignage. A partir de l'assassinat de trois de ses sources, Óscar Martínez, l'un des reporters les plus courageux de l'Amérique latine, mène une réflexion unique sur le journalisme, un métier qui donne un immense privilège et une énorme responsabilité : être témoin du monde au premier rang, même si parfois le spectacle est terrible. Ce livre sur l'un des endroits les plus violents de la planète ne donne pas d'explications, il n'est qu'une histoire qui a amené le journaliste à comprendre ce qu'il a vu, raconté, choisi, raté pendant 13 ans, ce qui lui a permis de s'enfoncer volontairement dans ces abîmes, et les conséquences de cette immersion. Peu de livres sont capables de relier avec autant de puissance le doute et le courage, le risque et la justesse, le sort d'un paysan salvadorien et l'importance d'un métier universel, la vie et la mort. Ce livre le fait.

04/2023

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Critique

Lemures

Face à l’oeuvre de Raharimanana, devenue incontournable, on propose de remonter le temps afin de mieux comprendre la violence langagière qui s’y exhibe. Ne s’expliquerait-elle pas par la trop longue fascination teintée de respect que témoignèrent à l’égard de la langue française ses prédécesseurs, Rabearivelo et Rabemananjara ? Ce qui leur faisait défaut, c’est bien cette violence symbolique exercée à l’encontre d’une langue venue du dehors. Ce double rendez-vous raté permet de comprendre qu’un Raharimanana se voit dans la nécessité aujourd’hui de ressasser encore et toujours un même devoir de violence. Celui-ci, une fois accompli, permettra à un Johary Ravaloson de s’en «dégager», d’évoluer en roue libre. Si le parcours anthologique de l’oeuvre de ces quatre auteurs est aussi une «hantologie», c’est que les fantômes de toutes sortes y abondent : ombres dans leurs poèmes, doubles dans leurs récits, spectres et suppôts dans leur correspondance comme dans leurs traductions, larves et lémures dans leurs cahiers. Or paradoxalement ces revenants ne sont pas seulement issus de la terre malgache, de ses contes ou de sa tradition orale : ce sont, de Baudelaire à Segalen, en passant par Rimbaud, ou Leconte de Lisle, traducteur d’Homère, tous des auteurs bien français. Francophones, encore un effort avant d’être révolutionnaires ?

12/2022

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Science-fiction

Mitochondries. Et autres nouvelles

"Je ne suis pas un assassin. J'ai longtemps hésité avant d'expérimenter mon traitement sur l'homme. Après avoir identifié et résolu le problème de la liaison des cellules dans les organismes traités (une question d'accoutumance à des dosages réguliers), j'ai voulu arriver à un degré de réussite optimal. Au terme d'une centaine d'expériences sur des rats et autant sur des singes (toutes réussies, et sans effets secondaires notables), j'ai cru pouvoir tenter l'expérience sur un être humain.
C'est en voyant passer un jogger devant ma maison que j'ai songé à un sportif". Tout va bien. En apparence, du moins. Au début. Mais bien sûr, cela ne dure pas. Cela ne dure jamais. Les apparences sont trompeuses chez Philippe Bastin. La trame du réel ne tarde pas à s'effilocher dans ces huit nouvelles oscillant entre un fantastique oppressant et une anticipation scientifique aux marges de l'horreur.
Qu'il se perde dans les brumes d'une Belgique chère à Jean Ray et à Thomas Owen ou qu'il se laisse tenter par les miracles trompeurs d'une science trop sûre d'elle-même, le héros malheureux de ces récits ne tarde pas à comprendre qu'on ne soulève pas sans risque le voile miséricordieux qui recouvre notre réalité.

02/2010

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Actualité politique France

Le solitaire du palais. Le livre du quinquennat Macron 2017-2022

Emmanuel Macron est connu. Sa personne, son action ont déjà suscité des dizaines de documentaires, une quarantaine de livres, des milliers de commentaires. Après un quinquennat, tout le monde a un avis sur lui - les uns l'aiment quand les autres le détestent. Laurence Benhamou, elle, ne commente pas. Elle observe le président au quotidien. Ne rate aucun de ses faits et gestes. Elle est l'une des deux journalistes de l'Agence France-Presse (l'AFP) accrédités à l'Elysée et, depuis le 7 mai 2017, suit Emmanuel Macron partout. A chaque moment. La crise des Gilets jaunes ? Elle est en première ligne. L'affaire Benalla ? Elle est dans les coulisses. La pandémie ? Elle est témoin de la valse-hésitation d'un exécutif aux abois. De la scène officielle aux arrière-scènes et aux messes basses, elle note tout. Les grands moments comme les petites phrases. Les rivalités comme les complicités. Pour ne rien laisser passer de l'histoire qui s'écrit. La richesse de sa chronique est inédite : jour après jour aux côtés d'un président imprévisible, elle ne travaille ni pour lui ni pour ses équipes, qu'elle connaît et côtoie. Au point de décrocher un rare entretien avec Brigitte Macron. L'objectivité de Laurence Benhamou est sa fierté. Son impressionnante mise en perspective se lit comme une série aux multiples rebondissements.

01/2022

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Thrillers

La lumière écarlate

Sasha et Mélina sont deux lycéens ASSP venus effectuer leur stage de terminal en EHPAD. Après avoir tous deux raté un jour de stage, ils ont l'idée de rattraper celui-ci avec l'équipe de nuit. A leur arrivée, l'équipe de nuit n'était point présente et une violente tempête de neige survint, causant une coupure de courant. Les deux stagiaires se retrouvent alors piégés au sein de l'EHPAD, cet établissement chaleureux et lumineux qu'ils connaissaient se transforme en un instant en un lieu sombre et froid où désormais hurlements bestiaux et cris de douleurs résonnent. Suite à cela, les deux jeunes feront la rencontre d'une étrange entité écarlate, qui n'est autre que "La peur". Sasha et Mélina devront faire face à leurs pires cauchemars. Mais le plus dur sera d'affronter les affres du passé et survivre aux traumatismes que la vie leur a fait endurer. Le poids d'un meurtre sur la conscience, un monstre du passé et une enfance brisée. Quand La peur en personne jette son dévolu sur vous, il ne vous reste plus qu'une solution... SURVIVRE. Confrontés à la part de ténèbres qui sommeille en leur for intérieur Sasha et Mélina seront-ils en mesure d'affronter celle-ci ou seront-ils engloutis par leurs peurs ?

01/2022

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Lecture 9-12 ans

William Poire Tome 2 : Redoublant de 6e

William Poire est un personnage atypique, salué par la presse, la radio et la télévision, qui a déjà séduit de nombreux lecteurs de tous âges. La réédition de ce deuxième tome vous donnera l'occasion de le découvrir, ou de le redécouvrir. " William Poire a un tel humour, une telle malice que tu en ris très fort " écrivait la revue Okapi. En quelques jours, le sympathique garçon gaffeur, plus doué pour les bêtises que pour les études, était devenu un héros aussi bien pour les élèves que pour les parents et les professeurs. Dans ce second livre, William, "accru à la 6e par la volonté de ses profs et le souhait de ses parents ", constate que l'école n'a toujours pas réussi à s'adapter à lui : "A mon avis, il faudra de la patience, aux profs surtout. Pourtant j'ai fait des efforts, mais ces fichues notes arrivent toujours pas à décoller, et quand le décollage est raté, c'est la suite du voyage qui foire. Imaginez la croisière que je me paie !" La croisière du rire emmènera le lecteur d'un inoubliable cours de musique à une nuit agitée dans un dortoir d'internat, d'un conseil de classe houleux à une partie de chasse au dahu mouvementée, du folklore d'Angleterre à celui d'Afrique, et vers bien d'autres surprises.

04/2011

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Uurbanisme

Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville

Et si les animaux sauvages s'installaient dans nos villes ? Une enquête philosophique sur la ville de demain. Des renards dans les jardins de Londres, des sangliers dans les rues de Marseille, des léopards dans les artères étroites de Bombay, des coyotes dans les parkings de New York, des kangourous dans les rues de Canberra : repoussés une campagne chaque jour plus hostile - polluée, rognée par l'urbanisation ou déréglée par le changement climatique - les animaux sauvages s'installent dans les villes. Ils s'y adaptent. A New York, les rats mangent des bagels et de la bière ; à Paris, ils optent pour du beurre et des croissants. Ce phénomène s'accentue. Et si, demain, nous devions les côtoyer au quotidien ? La ville telle que nous la connaissons a été historiquement pensée contre les animaux sauvages et, plus généralement, contre la nature. Accueillir ces animaux parmi nous paraît impensable. Les rejeter, impossible. Les exterminer, cruel et dangereux pour les équilibres écologiques. Ce livre propose une expérience de pensée. A quoi ressemblerait une ville dans laquelle les distances et les espaces rendraient possible la coexistence avec les bêtes sauvages ? Une ville qui ne serait plus pensée contre les animaux, ni d'ailleurs pour eux, mais avec eux ? Comment, en somme, à l'heure des grands bouleversements écologiques, construire une nouvelle arche de Noé ?

04/2024

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Revues

La Nouvelle Revue Française. Automne 2023

Editorial : Maud Simonnot, Ce numéro d'automne propose deux dossiers thématiques qui abordent le thème sociétal des "Frontières" et celui de "L'envers de l'édition" ... Frontières : Giosuè Calaciura, L'encre d'Ulysse Nina Yargekov, Les rats-taupes Guillaume Poix, Vaurien Karina Sainz Borgo, Ciseaux Jean D'Amérique, Citoyen de la république-fenêtre Tristan Jordis, Amnésie programmée Line Papin, Distance franchissable Ludmila Oulitskaïa, Quand lire était un exploit suivi de la réponse d'Antoine Gallimard L'envers de l'édition : Erik Orsenna, Le visage de son frère Josée Kamoun, Roth le Réversible Patrick Grainville, Claude Faraggi Philippe Claudel, Le vieil homme et le fleuve Chantal Thomas, Salons du Livre Paul Greveillac, Ukropie Yan Céh, Du cigare de Jean-Jacques Schuhl et de quelques volutes Claire Julliard, Tribulations d'une prête-plume Dans la bibliothèque de... : Jean-Marie Laclavetine, Dans la bibliothèque de Marie NDiaye Critiques libres : Xabi Molia, Trust d'Hernan Diaz (Editions de l'Olivier) Perrine Tripier, Proust, roman familial de Laure Murat (Robert Laffont) Lilia Hassaine, La Mémoire délavée de Nathacha Appanah (Mercure de France) Pierre Perrin, L'Ecrivain, comme personne de Patrick Kéchichian (Editions Claire Paulhan) Olivier Barrot, Au Théâtre de la Huchette (Théâtre) Fabrice Gaignault, "Naples à Paris. Le Louvre invite le musée de Capodimonte" , musée du Louvre (Exposition) Corentin Durand, Agnès Varda de Laure Adler (Ed. Gallimard)

10/2023

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Policiers

Le chat d'Oran

Oran, 1961. Au lendemain du putsch raté des généraux, l'Algérie s'enfonce dans ce que certains refusent d'appeler une guerre. C'est pourtant bien une guerre qui ensanglante les rues du pays, d'Alger à Oran, une guerre sans pitié que se livrent les indépendantistes du FLN et les hommes du CRA, le Centre de renseignements et d'actions, unité anti-terroriste composée de militaires et de policiers. Et c'est l'un d'eux, Antoine Delarocha, surnommé Le Chat d'Oran, que l'auteur nous propose de suivre dans une course contre la montre effrénée pour déjouer un attentat qui pourrait bien être le plus meurtrier jamais commis de ce côté-ci de la Méditerranée. Quarante-huit heures pour éviter un massacre ! Quarante-huit heures à couper le souffle au cours desquelles Le Chat d'Oran va devoir non seulement sauver sa peau, mais aussi celle de ceux qui lui sont les plus chers : sa femme et ses trois enfants que ses ennemis se sont juré d'assassiner. Finalement, comme des milliers d'autres pieds-noirs, il devra choisir entre... "la valise ou le cercueil". Ce roman, peinture fidèle d'une société à jamais disparue, décrit avec une précision chirurgicale les coulisses d'une histoire inspirée de faits et de personnages réels où se mêlent l'action, la politique et l'amour.

01/2019

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Littérature française

Un conte à rebours

L'action de ce conte se déroule à Laon, autour de la célèbre cathédrale picarde, où réside Suzanne, quatre-vingt quinze ans, en bonne santé pour son âge. Les habitants de la ville haute connaissent bien et respectent l'ancienne catéchète qui fait figure d'attraction locale en assurant la survivance d'un vocabulaire désuet et le respect des règles de conjugaison. Ses journées sont rythmées par ses rencontres avec les commerçants et les personnes chères à son coeur. Par ailleurs, elle entretient un dialogue étonnant avec l'au-delà et reçoit des "signes" qu'elle seule sait interpréter. D'un tempérament résolument optimiste, Suzanne va rencontrer Maurice, de vingt-cinq ans son cadet, convaincu d'avoir raté sa vie, qu'elle va aider à se reprendre en main. Notre héroïne ira rejoindre le Seigneur en paix et de là-haut, elle se manifestera, insufflant dans l'âme de ses protégés sagesse et discernement. Médecin spécialiste, Jean-Pierre Cordray s'intéresse depuis de nombreuses années aux comportements humains et à ce qui les prédestine à toutes formes d'engagements, en particulier spirituels. Après La Fontaine de vie qui abordait le thème de la Grâce et Les larmes d'Esculape celui de la Vie, Un conte à rebours boucle la trilogie des Cathédrales transparentes par une réflexion sur l'Espérance.

02/2020