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Arnaud Cielle

Extraits

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Suspense

Frayeur Olympique à Paris

Klarysa Shevchenko ne le sait pas encore elle doit mourir a 17 heures. Tireuse d'élite de l'armée ukrainienne, elle est à Paris pour défendre, avec sa carabine, les couleurs de son pays martyr aux JO de 2024. Mais la folie meurtrière qui s'est abattue sur l'Ukraine l'a rattrapée sur les bords de la Seine. Alors qu'elle répond aux questions d'un journaliste, c'est d'Anna, sa fille, que son sort dépend. Celle-ci n'a que quelques heures pour retrouver sa mère et empêcher l'irréparable.

06/2024

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Can't Stop Won't Stop. Une histoire de la génération hip-hop, 5e édition

Plus qu'une histoire du rap à proprement parler, Can't Stop Won't Stop (d'après la devise du fameux gang des Crips) est avant tout celle d'une génération et de ses combats pour être reconnue dans un contexte politico-social qui aurait voulu la réduire au silence et à l'invisibilité. Jeff Chang examine à la loupe, fort de centaines d'entretiens et de recherches minutieuses, les quatre phénomènes principaux qui fondent son expression : les MC's (Masters of Ceremony), les DJ's, la breakdance et l'art du graffiti.

04/2024

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Littérature française

L'homme des Mille Détours [EDITION EN GROS CARACTERES

L'un rêve de fonder une famille. L'autre a fui toute attache. Tous deux se sont rencontrés au milieu de l'océan Indien et, sans rien savoir de leurs secrets, se sont liés d'amitié. Quand le premier décide de regagner la France, le second lui demande une étrange faveur : se rendre à Saint-Malo et lui donner des nouvelles de celle qu'il a abandonnée sept ans plus tôt sans laisser de traces... Des liens du sang aux liens du coeur, l'odyssée d'une famille.

09/2023

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Français CP

A moi de lire ! CP. Cahier d'écriture, Edition 2024

Un apprentissage progressif pour la mise en place d'une écriture fluide et lisible. En début d'année, un travail sur les formes de base, pour faciliter la maîtrise du tracé des lettres. Des modèles écrits dans une police cursive simple. Une progression en phase avec celle de l'étude du code. La mise en place de stratégies de copie efficaces. + Des QR codes à scanner pour accéder aux vidéos : l'organisation de la page, la gymnastique des doigts, les tracés expliqués pour chaque graphème, les liaisons particulières.

07/2024

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2015

Agnès DERAIL-IMBERT Eros et Arès : les enfants de la guerre dans Billy Budd, Sailor de Melville Cette étude se propose de lire Billy Budd, Sailor comme une fable juridique qui dramatise, dans un double contexte de guerre et de mutinerie, le conflit entre la violence d'une innocence exceptionnelle (Billy) et celle du mal absolu (Claggart). L'une et l'autre, hors la loi, recèle une menace insurrectionnelle que la souveraineté politique (celle du capitaine Vere), pour se maintenir, doit réprimer. Le jugement de Vere - l'exécution de Budd -, s'exerçant au nom de la violence légale, met en oeuvre une stratégie qui enrôle la puissance cohésive d'Eros au service de la loi mar- tiale, dans une opération qui vise à naturaliser et à sublimer la violence arbitraire de l'état d'exception. Against a backdrop of war and mutiny, Billy Budd, Sailor can be read as a juridical drama staging the conflict between the exceptional violence of utmost innocence (Billy's) and that of absolute evil (Claggart's). Both infringe the law and both are pregnant with a threat of insurrection which political sovereignty (captain Vere's) must eradicate for the sake of its own integrity. Vere's sentence condemning Budd to death in the name of legal violence partakes of a complex strategy whose aim is to summon Eros's cohesive power in order to buttress martial law and to naturalize and sublimate the arbitrary violence of the state of exception. Michael GILLESPIE The Picture of Dorian Gray as a Postmodern Work Despite the wide range of interpretative approaches to The Picture of Dorian Gray that have appeared since its publication, all seem to assume that a particular set of values or beliefs-traditional Judeo-Christian morality, cultural attitudes, nationa- list dispositions, or queer inclinations-is integral to Wilde's narrative. This essay challenges the value of any metaphysical reading by asserting that the world of The Picture of Dorian Gray is delineated in strictly physical terms and so is best as a Post-Modern work. Through close reading, this essay shows key points in the narrative that highlight the absence of all values and that underscore the view that characters behave according to strictly material considerations. In the end the essay concludes that Wilde presents a world as grim and bleak as anything found in the works of Samuel Beckett. Malgré les nombreuses interprétations dont a fait l'objet The Picture of Dorian Gray depuis sa publication, tous les critiques semblent penser qu'un ensemble de valeurs ou de croyances-qu'il s'agisse de la morale judéo-chrétienne, de positions culturelles, de dispositions nationalistes ou de l'homosexualité-fait partie inté- grante du roman de Wilde. Cet essai remet en question la pertinence de toute lec- ture métaphysique en affirmant que le monde de The Picture of Dorian Gray est délimité en termes strictement physiques et que l'on ici affaire plutôt à une oeuvre post-moderne. En se fondant sur une lecture détaillée, cet essai montre que des points-clés dans le récit mettent en évidence l'absence de toute valeur et soulignent l'idée que les personnages se comportent en fonction de considérations purement matérielles. En conclusion, cet article souligne que Wilde donne à voir un monde aussi sombre que celui de Samuel Beckett. Christopher S. NASSAAR Hidden Meanings and the Failure of Art : Wilde's A Woman of No Importance Complexity is the hallmark of Oscar Wilde's mature works. From "Lord Arthur Savile's Crime" through The Picture of Dorian Gray and Salome, there is an incre- dible amount of complexity wherever we look. When we reach A Woman of No Importance, however, the complexity apparently disappears, and the play is usually read as a conventional Victorian melodrama. A deeper look at the play reveals veiled references to Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot and Baudelaire. The refe- rences point to a deep hidden meaning in the play. Traced carefully, they reveal Mrs. Arbuthnot as a deeply corrupt woman who is unaware of the dark recesses of evil within herself. Unfortunately, this suppressed undercurrent of meaning is too dee- ply buried and very difficult to detect, which has led people in general to accept the surface meaning as the true one. The play is thus a stylistic failure, although its veiled thematic content is quite profound. La complexité caractérise les oeuvres d'Oscar Wilde, de "Lord Arthur Savile's Crime" jusqu'à The Picture of Dorian Gray et Salome, alors que, dans A Woman of No Importance, celle-ci paraît moins évidente, la pièce étant le plus souvent lue comme un mélodrame victorien conventionnel. Cependant, si on analyse la pièce de plus près, on y décèle des références voilées à Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot et Baudelaire. Celles-ci soulignent qu'il y a dans la pièce un sens caché, et une analyse détaillée révèle que Mrs Arbuthnot est en fait une femme corrompue et inconsciente du mal tapi en elle. Malheureusement, parce que celui-ci est profondément enfoui, on s'en est souvent tenu à une lecture superficielle de la pièce. Celle-ci est donc, en un sens, un échec stylistique en dépit de sa profondeur thématique. Nathalie SAUDO-WELBY Narratorial authority in Sarah Grand's Beth Book (1897) The Beth Book, a partly autobiographical narrative, is a feminist Bildungsroman told in the third person. Historical, religious and scientifc discourses combine to give authority to the narrator's vision of Beth, so that the narrator is fnally in a position to award Beth the title of female genius. Yet, very little is said of the con- tent of Beth's "art for man's sake ;" the title and the content of her non-fction book are not described ; and the novel's last words are the name of her "Knight, " a writer who believes in woman's genius to reveal man's own. Avoiding the most direct form of didacticism, Sarah Grand has shifted the emphasis away from Beth's message to women to the narrator's work of authorizing Beth to progress to her position of public speaker. In the process, this narrator is given a historical consciousness and a sex. The Beth Book est un roman d'apprentissage féministe au contenu en partie auto- biographique. Fondant son autorité sur une analyse historique et un discours reli- gieux et scientifque, l'instance narrative fnit par octroyer à Beth le titre de génie féminin. Pourtant, un vide entoure le contenu de "l'art pour l'homme" de Beth ; de son ouvrage, on ne sait ni le titre ni le contenu mais seulement qu'il ne s'agit pas de fction ; les derniers mots du roman sont le nom de son "Chevalier" , un écri- vain qui croit que le génie des femmes consiste à susciter celui des hommes. Tout en évitant les formes de didactisme les plus directes, Sarah Grand a placé au centre de son roman engagé la tâche de la narratrice omnisciente qui va faire progresser Beth en position d'orateur de génie. Au cours de ce processus, la narratrice acquiert une conscience historique et un sexe. Pierre LONGUENESSE Yeats et le mélange des genres : du texte à la scène Dans le projet de "théâtre de l'imagination" formulé par Yeats dès 1890, le Verbe poétique est porteur d'un pouvoir visionnaire, par la performativité de son énoncia- tion concrète portée par le corps de ce que l'on n'appelle pas encore, avec Georges Banu, un "acteur-poète" . Ce projet fait de l'écriture dramatique un objet multi- forme, où le drame n'a de sens que mis en tension par ce qui le "menace" dans sa pureté générique : la narration, le chant, la danse. ll conduit le dramaturge vers des collaborations audacieuses sur les scènes de ses créations, entre musiciens, compo- siteurs, et danseurs. En somme, loin de "menacer" son théâtre, ces figures d'un "hors-champ" artistique sont ce qui en constitue l'expression par excellence, puisque, par le théâtre, est dévolu au verbe le pouvoir extra-ordinaire de faire sur- gir, par sa physicalité propre, aussi bien le souffle du chant que le rythme du corps dansant. In the "Theatre of Imagination" conceived by Yeats in the 1890s, the poetic Verb is given the power to create visions through the concrete physicality of its uttering by the performing body of what Georges Banu will later call an "acteur-poète". This project transforms dramatic writing process into the creation of a multiform object, in which the issue of the drama is brought out by the tension between oppo- site mediums : theatre on the one hand, singing, dance, tale on the other hand... This exploration involves Yeats in original collaborations on stage with composers, musicians, and dancers. In short, these manifestations of an artistic "hors-champ, " far from threatening the drama, become on the contrary the core of its expression, as a new power is, on stage, devoted to the Verb : the extra-ordinary power to arise the pneuma of singing as well as the rhythm of the dancing body. Anne MOUNIC "To tell and be told" : war poetry as the "transmission of sympathy" War poetry raises a paradox : the destructive collective imposition which weighed upon each soldier during the Great War triggered off new individual awareness and led to a questioning of the values that had prevailed until then, and notably idealis- tic philosophy. Discussing the paradox, we shall oppose tragedy and the individual epic, catharsis and empathy, the choice of death and the choice of life. The Great War writings will be placed in their literary and philosophical context, before and after. La poésie de guerre soulève un paradoxe : la contrainte collective de destruction qui pesa sur chaque soldat durant la Grande Guerre suscita une nouvelle conscience singulière, menant à un questionnement des valeurs et, notamment, de la philoso- phie idéaliste. Discutant ce paradoxe, nous opposerons la tragédie à l'épopée indi- viduelle, la catharsis à l'empathie, le choix de la mort à celui de la vie. Les écrits de la Grande Guerre seront placés dans leur contexte littéraire et philosophique, avant et après. Olivier HERCEND Cinema, the mind and the reader in Virginia Woolf's The Mark On the Wall Taking up David Trotter's Cinema and Modernism, this article emphasises the strong links that exist between Virginia Woolf's thoughts on cinema and the new techniques and notions that she develops in "The Mark on the Wall. " Indeed, her depiction of the mind's process fosters the image of a fragmented world, a succes- sion of images that come under no authoritative order or meaning : a mere mon- tage. But cinema also contains the promise of an artistic answer to the fragmentation of the modern condition. Through a renewal of textual co-operation, Woolf opens her reader to the possibilities of what I choose to call an "aesthetics of juxtaposi- tion. " Reprenant les idées exprimées dans Cinema and Modernism, de David Trotter, cet article relie la pensée de Virginia Woolf sur le cinéma aux techniques et aux notions nouvelles qu'elle développe dans "The Mark on the Wall" . De fait, en tentant de décrire le fonctionnement de l'esprit, elle fait naître l'image d'un monde fragmenté, une succession d'images qui ne tombent sous l'autorité d'aucun ordre ni d'aucune signification essentiels : en un mot, un montage. Mais le cinéma est également la source d'une réponse artistique à la fragmentation de la condition moderne. En renouvelant les modalités de la coopération textuelle, Woolf ouvre son lecteur aux possibilités d'une "esthétique de la juxtaposition" . Antonia RIGAUD Les Europeras de John Cage : de l'opéra au cirque Cet article interroge le rapport ambigu qu'entretint John Cage avec le théâtre tout au long de sa carrière. Influencé très tôt par Artaud et Stein, il ne cesse de faire référence au théâtre et conçoit son art comme une réflexion sur la théâtralité et la notion de performance. Ses Europeras, à la fin de sa carrière, permettent de mettre en avant la manière dont il a cherché à la fois à inscrire ses expérimentations artis- tiques dans le champ théâtral tout en faisant sortir le théâtre des codes mêmes de la scène. La place centrale que Cage donne au théâtre, bien qu'il ne produise que de très rares oeuvres théâtrales, témoigne de son désir de penser le théâtre non pas en tant que médium mais en tant que lieu d'expérimentation. This article addresses John Cage's ambiguous relationship with theatre throughout his career. Influenced early by Artaud and Stein, he often referred to theatre and understood his own art project as a reflection on theatricality and performance. The Europeras, written late in his career, testify to his attempt to associate his artistic experimentation with theater while pushing on the limits of theatre. The prominent position Cage gave to the theatre in contrast to the rarity of his theatrical work pieces is emblematic of his ambition to re-think the theatre as a locus of experimentation.

09/2015

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Littérature française

Turbulences champêtres collection le net au pré

Turbulences Champêtres, premier titre de la Collection "le Net au Pré" exhale un doux parfum de roman de terroir. Le milieu dans lequel l'histoire évolue, c'est la campagne, celle du Sud-ouest, une campagne ou flotte toujours un soupçon de calme et de sérénité, une campagne encore accrochée à ses clichés d'hier, une campagne ou l'on veut vivre comme avant, mais avec le modernisme et les contraintes d'aujourd'hui, une campagne du 3ème millénaire, avec la télé, Internet, et même le portable et le GPS. Une campagne souvent incomprise, en proie aux doutes, en proie aussi à la spéculation. Puis il y a la ferme, celle du Bouscarot. Ensuite le bourg, celui de Saint-Jean, puis arrivent tous les acteurs. D'abord, les héros, les Beaumont, Martial c'est lui qui raconte l'histoire. Puis le père, Marcel, et la maman, Amélie. Ensuite tous les autres, les paysans, l'épicier, l'épicière, le boulanger, les bons, les méchants, les ni trop bons ni trop méchants, les traditions, les us et coutumes, l'étranger qui s'installe sans bruit, et ceux qui le tolère du bout des lèvres, l'étranger qui s'impose, et ceux qui le rabroue... Il y a même les gendarmes et le curé. Et par dessus tout ça... des étrangers, et non des moindres puisqu'il s'agit de l'Anglais. Le Sud-Ouest est l'une des régions de France les plus prisées par les Anglais, ils s'y installent et cultivent la nostalgie des vieilles pierres et celle d'une lointaine époque. Cette situation n'est guère du goût de tous les indigènes. Certains considèrent en effet que ces populations ne font que reconquérir par l'argent, les territoires dont ils avaient été chassés par notre Jeanne d'Arc emblématique. Ils les accusent de tous les maux, mais surtout de faire indûment grimper les prix des biens qu'ils convoitent. Toutefois, il est très rare que l'un de ces natifs, lorsqu'il a lui-même une maison à vendre, refuse la proposition d'un "envahisseur" , qui la plupart du temps est bien supérieure à celle des locaux. Dans la petite commune de Saint-Jean, la situation était encore plus alambiquée. En quelques mois le bourg avait acquis une notoriété certaine, et même durant l'hiver quantité de touristes faisaient le détour. Cette célébrité soudaine avait pour effet de faire gonfler le nombre des personnes voulant y résider. Pour les habitants c'était selon. Pour ceux qui pensaient n'avoir rien à gagner (sinon des em...), une grande part de responsabilités incombait au père Deslandes et à son épicerie. Pour d'autres, les plus éclairés (enfin, tout dépend du camp dans lequel on se place) ceux qui avaient un peu ou beaucoup à gagner, le curé était le sauveur. C'était le précurseur, celui qui avait montré la voie. Une lumière, peut-être divine était apparue dans le ciel de notre magnifique Sud-Ouest et notre curé avait su le premier trouver "l'interrupteur" . Bref, notre bourg se voyait maintenant jusqu'à Londres et même bien au-delà et les conséquences n'allaient pas tarder à se faire ressentir

05/2011

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Décoration

Pourvu qu'on ait l'ivresse. De l'alcool à l'extase : un voyage mondial à travers les arts et les lettres

Au sens propre, l’ivresse vient d’un joyau végétal, soit la vigne, soit des céréales transformées en boisson, source de vie. Mais les symboliques se sont emparées dès l’Antiquité de cette transformation mentale, de cette métamorphose de la conscience, au-delà de la raison, de la logique, de la prison du réel. Parente de la folie, de la transgression, du rêve, l’ivresse première, celle du vin et de tous les alcools, boissons et «eaux-de-vie», suscite dès l’Antiquité de superbes symboliques. En Grèce, c’est le dieu contesté Dionysos, repris par les Romains sous le nom de Bacchus, entraînant des cortèges de ménades, de satyres, de bacchantes, mêlant exaltation et sexualité, violence «comique» (le komos grec est un cortège priapique) et plaisir. C’est aussi la vigne, don divin, qui provoque chez l’innocent patriarche Noé un scandale associant l’impudeur à l’inconscience. Célébration de la vie, l’ivresse est sacrée. Ses effets sont excessifs et contradictoires. L’ego ebrius est seul dans la communion affective du Banquet selon Platon. L’ivresse est associée aux artifices dangereux des paradis imaginaires. De même que le dieu-monstre Dionysos, inspirateur de toute création, est rejeté au nom d’Apollon, mais actif en nous, l’ivresse est condamnée et célébrée. Les éducateurs spartiates enseignent à leurs enfants le mépris de l’ilote ivre ; Rabelais exalte les «bien ivres», adorateurs de la Dive Bouteille. Car l’ivresse, pouvoir physique de boissons divines, s’évade vers d’autres vertiges. Amoureux, mystiques, transcendants, fervents, témoignent tous d’ivresses sans nul alcool. Ils ou elles sont ivres de passion, de bonheur, de Dieu, d’humanité, mais aussi ivres de pouvoir, d’argent, de colère, de haine… Le domaine privilégié des ivresses immatérielles est certainement celui de la création artistique et poétique, jusqu’à l’exigence du «dérèglement de tous les sens» (Rimbaud). Et existent aussi l’ivresse du savoir, de la raison, celle du mathématicien, celle de l’ingénieur. Selon les époques et les civilisations, on perçoit des territoires majeurs de l’ivresse : Antiquité gréco-latine, Moyen Age occidental, islam arabo-persan, Chine et Japon, avec leurs poètes, leurs artistes, leurs musiciens, leurs penseurs, leurs mystiques. Dans l’ivresse de la découverte ou celle de la reconnaissance, on en évoquera, on en citera les plus inspirés. Enfin, un parcours de mots, parmi les métaphores de l’ivresse, scellera l’accord avec les créations calligraphiques et plastiques de Lassaâd Metoui. En effet, le texte proposé dans cet ouvrage ne prendra sens que par ces créations visuelles et colorées, qui, outre l’évocation des grands thèmes interculturels évoqués, fera allusion aux grandes ivresses poétiques et artistiques d’Occident et d’Orient, à Matisse comme à Hiroshige, à Baudelaire comme à Hâfiz ou à ce poète du Ve siècle chinois, Tao Qian, qui intitulait «Ivresse» ou «En buvant» ces vers : «Qu’est-ce, dans ce monde/De permanent ? Les montagnes de vain hasard/Je les surmonte maintenant/Sans rêves illusoires/Sans l’ivresse». Montrant ainsi que l’on ne rejoint la paix heureuse qu’en buvant pour mieux aller au-delà de l’ivresse du réel, vers le tao, sans doute.

11/2015

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Monographies

Guillaume Pujolle. La peinture, un lieu d'être

Dans Guillaume Pujolle. La peinture, un lieu d'être, Blandine Ponet part sur les traces de Guillaume Pujolle (1893-1971) qui fut menuisier, douanier, mais aussi peintre. Il fut interné une grande partie de sa vie à l'asile de Braqueville, à Toulouse ? ; c'est de ce lieu qu'est partie Blandine Ponet, où elle-même travaille comme infirmière en psychiatrie. De là, elle tire les fils de la complexe destinée de l'artiste, ce qui l'entraîne aussi à se pencher sur l'histoire de la psychiatrie, du surréalisme, de l'art brut ou de la dévastatrice première guerre mondiale. Telle est sa manière de lutter contre "? l'oubli, l'immobilisme, l'absence d'histoire, l'ordre et la routine ? ". Retrouver quelques noms, quelques dates, quelques faits qui composent une inextricable pelote de passé, cela sauve du vertige face à un "? monde illisible ? ". C'est, pour Blandine Ponet, un premier pas pour appréhender l'art déroutant de Guillaume Pujolle, pour parvenir à regarder ses peintures dans toute leur violence acérée et colorée ? : "? La forme et le chemin qui y mène, dit Paul Klee. Apprivoiser les peintures de Pujolle, construire son propre regard et sa manière de les voir et les comprendre. Apprivoiser ce qu'elles contiennent et transmettent de folie et de douleur pour pouvoir les regarder enfin. ? " Retracer l'histoire du peintre et de son oeuvre, c'est apprendre à voir de manière plus juste, plus vibrante. Blandine Ponet cherche ainsi à remonter aux premiers événements qui témoignent d'une reconnaissance naissante de l'artiste. Lorsqu'une exposition d'oeuvres de malades est organisée en 1946 à l'hôpital Sainte-Anne par le docteur Gaston Ferdière, qui s'occupait également d'Antonin Artaud, on pouvait voir, entre autres, La mort du vieux Boers de Guillaume Pujolle. L'année suivante, à l'occasion de l'exposition Le surréalisme en 1947 à la galerie Maeght, on pouvait voir un étrange revolver fabriqué par Guillaume Pujolle. Dans son récit, Blandine Ponet rend également tout leur intensité à des fragments de l'histoire d'un siècle, en évoquant le choc qu'a pu constituer la première guerre pour Guillaume Pujolle, qui fut mobilisé les quatre années qu'elle dura. Choc que l'on peut pressentir dans plusieurs de ses peintures, notamment dans sa série de bateaux ? : "? Sauf un ou deux qui ne sont pas nommés, ils portent pour la plupart des noms précis qui reviennent ? : Lutetia, Provence, Normandie, Sirocco. [... ] Le Provence était un paquebot transatlantique qui fut lancé en 1906. Converti en croiseur, il sert aussi au transport des troupes vers les Dardanelles en janvier 1915. Quant au Lutetia, c'était un croiseur auxiliaire qui fut également affecté au transport des troupes à Salonique de 1915 à 1917. ? " Guillaume Pujolle lui-même passa deux années à Salonique durant la guerre, dont il se souvient sans doute en peignant ces flots "? impétueux et foisonnants ? ". Regarder avec attention les peintures de Guillaume Pujolle revient alors à tirer de l'oubli leur puissance plastique saisissante autant que la violence des tourments du siècle dernier.

01/2024

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Droit

A la recherche du réel. Histoire du droit, des idées politiques, économie, ville et culture

Professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas (Paris II) après avoir été d'abord professeur à la Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers, et ayant parallèlement enseigné durant une grande partie de sa carrière à la Faculté de droit et des sciences économiques de Limoges, Jean-Louis Harouel est non seulement l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, mais encore il a publié un très grand nombre d'articles, chapitres d'ouvrages collectifs ou notices de dictionnaires. L'Institut d'Anthropologie Juridique souhaite lui rendre hommage en rassemblant l'essentiel de ces textes afin de les rendre plus facilement accessibles tout en restituant la richesse et l'exceptionnelle ampleur thématique de son travail scientifique. Le présent ouvrage regroupe non loin d'une centaine de textes, allant de l'histoire du droit public (histoire de l'Etat, du droit constitutionnel, de l'administration, du droit administratif) jusqu'à la sociologie de la culture et à celle de l'art, en passant par l'histoire de la ville et du droit de l'urbanisme, l'histoire des idées politiques, l'histoire du droit pénal, l'histoire économique, l'histoire religieuse et celle du droit canonique, ou encore la mise en rapport de la littérature (Balzac, Hugo) et de l'histoire juridique. Bref, un vaste ensemble témoignant d'une curiosité et d'une pensée qui se sont déployées à travers les contrées les plus variées de l'immense territoire de l'historien du droit.

12/2019

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Histoire de France

Ce matin-là, 2 novembre 1943. Une famille frontalière dans les tourmentes de l'histoire

Marie-Thérèse Bailly-Lang est née à Valmont, petite commune de la Moselle proche de Saint-Avold, quelques mois avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Elle a vécu son enfance et une partie de sa jeunesse à Saint-Avold, avant de poursuivre ses études à l'université européenne de Sarrebruck puis à Nancy, pour enseigner le français, d'abord à Papeete (Tahiti), ensuite dans différents lycées de province et de la banlieue parisienne où elle vit à présent. Cette guerre dont la menace planait déjà va bouleverser la vie de sa famille et celle de toute une région tant de fois déchirée, conquise et reconquise, mais riche de deux cultures. Son père, instituteur résistant, arrêté par la Gestapo dans sa classe en 1943, va connaître "tous les degrés de l'enfer" (ce sont ses propres mots), dans les camps d'interrogatoire puis de concentration dont il ne reviendra qu'en juin 1945. Consciente d'être dépositaire d'une mémoire dont il reste peu de témoins directs, l'auteur a mêlé sa voix à celle de ses parents disparus et illustré son récit par les lettres reçues de Dachau, conservées jalousement par sa mère, ainsi que par d'autres documents obtenus grâce à ses propres démarches. Parmi les nombreux témoignages sur la Seconde Guerre mondiale, celui- ci se distingue du fait de la situation particulière des protagonistes et de la richesse des documents familiaux.

04/2020

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Psychologie, psychanalyse

Mon analyse avec Jung

En plus d'une analyse avec Barbara Hannah (une élève et amie de C.G. Jung), Elisabeth Tauber a été en contact régulier avec Jung, à qui elle confiait ses rêves, ses désarrois intérieurs ou ses difficultés extérieures, comme ses questions brûlantes sur le sens de la vie. Quand elle rencontrait Jung, elle notait dans un journal les échanges qu'ils avaient eus. Tout au long de ce journal se dévoile le parcours d'une femme qui, guidée par Jung, plonge dans l'inconscient et se donne de plus en plus profondément à la transformation. La personnalité de Sabi Tauber (comme on l'appelait) se révèle, mais aussi celle de Jung. Par sa manière très humaine d'accompagner un être, par sa rigueur ou sa bienveillance à lui expliquer l'incompréhensible, il adoucit ses peines et élargit son vécu. Jung ouvre Sabi à l'irrationnel, l'oriente du côté de l'astrologie par exemple, et la fait participer à ses propres recherches sur la synchronicité. Une confiance en la vie, une joie émergent de ce travail intérieur accompli avec Jung, une totalité se compose et se réalise en rassemblant les pièces éparses d'un puzzle. Et cette totalité n'est pas uniquement celle de Sabi, car, se fondant sur les expériences personnelles de Sabi, Jung les universalise ou les relie à l'inconscient collectif, si bien qu'elles en viennent à nous concerner tous.

11/2019

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Romans historiques

Ne pars pas !

Il n'avait jamais su que sa fille désespérée s'était précipitée derrière lui, l'implorant dans sa tête d'adolescente et hurlant haut et fort : "Papa ! Ne pars pas ! " Les traumatismes de l'enfance, telle une naissance illégitime ou la disparition soudaine d'un être aimé, sont de lourds bagages qu'il faut porter pour la vie. Certains s'épuisent sous la charge et demeurent meurtris, alors que d'autres en tirent une force extraordinaire et salvatrice. L'absence, que ce soit celle d'un père, d'une mère, ou celle d'un époux, crée un vide affectif auquel les protagonistes vont devoir survivre d'une manière ou d'une autre. Les personnages de ce roman, dans un chassé-croisé s'étalant sur plus d'un siècle, soulèvent des questions sur l'héroïsme, la paternité, l'égalité des sexes ou la mort. Héroïques ou lâches, ces empereurs, ouvriers, révolutionnaires et légionnaires se battent, chacun à leur manière, contre leurs démons intimes. Des démons qui peuvent les affaiblir, mais qui peuvent aussi les sublimer. Que ce soit lors de la révolution de 1848, de la campagne du Mexique ou lors de la Commune de Paris, ils sont à la fois les acteurs et les victimes des événements qu'ils traversent. Qu'ils s'appellent Napoléon III, Quentin Delabarre, Louise Michel, Maximilien ou Jean Danjou, qu'ils soient connus ou inconnus, ils doivent tous combler le vide intérieur engendré par leur enfance troublée.

12/2021

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Psychologie, psychanalyse

Née sous X. L'enquête interdite

" A l'âge de 33 ans, j'ai appris que je n'étais pas l'enfant de mes parents. J'avais été adoptée et personne ne me l'avait dit. Mon existence reposait sur un mensonge organisé. Qui étais-je vraiment ? C'est ce que je me suis employée à découvrir, me heurtant de plein fouet à une indécente réalité, celle de la naissance sous X. J'étais née d'une mère qui, en choisissant l'anonymat de l'abandon, m'avait laissée sans racines. La vie ayant fait de moi une journaliste, j'ai enquêté pour retrouver l'identité de celle que l'exception française avait permis d'effacer, allant jusqu'à édicter de faux états civils. Nulle part ailleurs l'accouchement sous X n'existe. Alors, j'ai milité pour qu'il disparaisse. Aux côtés des pupilles et des personnes nées par insémination artificielle avec donneur anonyme, j'ai porté la voix et la souffrance de ceux que l'on a privés de leurs origines. Que nous fûmes des enfants désirés ou subis, nos histoires nous appartiennent. Bien plus, à mon sens, qu'à nos parents dont seules les voix comptèrent. Quatre ans me furent nécessaires pour retrouver ma mère, renouer des liens et écrire mon histoire dans toute sa complétude, généalogique et adoptive... Pour me reconstruire, témoigner et défendre à travers ce livre un message d'espoir et de concorde ".

09/2019

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Droit

Réformes des droits de l'insolvabilité, de l'entreprise et des sociétés. Impact sur les professions

Les principaux changements auxquels sont confrontées les professions libérales suite aux récentes réformes Fourniture de prestations intellectuelles caractéristiques ou de services, protection du titre, obligation de respect de règles propres à la profession, organisme de référence... Autant de caractéristiques que les titulaires de professions dites " libérales " ont brandies depuis des décennies pour justifier leurs spécificités, requérant une réglementation distincte de celle applicable aux " commerçants " et " entreprise " traditionnels. Si les revendications de différenciation demeurent à l'heure actuelle, force est de constater que le caractère particulier du droit réservé aux professions libérales a été fortement érodé au fil du temps, pour atteindre son paroxysme avec la réforme du droit de l'insolvabilité, entrée en vigueur le 1er mai 2018, et celle du droit de l'entreprise, entrée en vigueur le 1er novembre 2018. Fini les commerçants : tous seront désormais des entreprises ! Et il en va de même pour les avocats, notaires, huissiers, médecins, pharmaciens, vétérinaires, comptables, architectes..., moyennant quelques singularités en nombre limité. Les retombées exactes de ces modifications profondes sont encore pour une large part incertaines. Cet ouvrage expose les principaux changements auxquels sont confrontées les professions libérales et s'efforce de répondre à ces incertitudes. Les experts réunis pour l'occasion se sont ainsi penchés sur les nouveautés en droits de la consommation, des sociétés, de l'entreprise et de l'insolvabilité, ce qui présentera immanquablement de l'intérêt pour tout titulaire d'une profession libérale.

07/2019

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Beaux arts

Sur la trace des Indiens. Normands et cannibales au XVIe siècle

Les "tupinambas ", dits aussi "tupis ", ne suscitèrent pas seulement les méditations de Montaigne ou de Voltaire, les considérations diverses sur les rapports entre "sauvages" et "civilisés", ni plus récemment des apports ethnologiques sur l'anthropophagie rituelle. L'historien tout comme l'amateur d'art se sont parfois étonnés de rencontrer dans la sculpture décorative savante de la Renaissance d'étranges masques à plumes, difficiles à apercevoir, tapis qu'ils sont dans l'exubérance de décors qui mêlent grotesques d'inspiration italienne aux feuillages et monstres médiévaux. Ainsi y a-t-il par exemple lieu de se demander ce que viennent faire des "masques à plumes" aux riches tombeaux des cardinaux d'Amboise à la cathédrale de Rouen. S'agit-il vraiment de références "sauvages" en un tel édifice et en un tel lieu ? Le regard contemporain ne serait-il pas plutôt victime d'une illusion qui lui ferait prendre une fantaisie artistique pour un témoignage des pays lointains ? Pour trancher sérieusement ces questions, il a fallu croiser plusieurs pistes : suivre la piste des récits de voyage, celle des travaux d'historiens du commerce normand des XVe et XVIe siècles, celle de l'histoire en général. Ce sont surtout les investigations comparatives de l'historien d'art qui aboutirent à une récolte inespérée de traces "indiennes" encore jamais étudiées pour ce qui touche au domaine populaire en Normandie. C'est à découvrir ces chemins croisés sur la piste des "Tipis " que le lecteur est convié.

07/2019

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Science-fiction

Vies Morts Existence. Plusieurs sagas familiales se répondent en écho

Qui n'a jamais pensé à l'Invisible en le préférant au monde ordinaire ? Qui n'a jamais souhaité un jour tout plaquer pour ne s'intéresser qu'à ce mystère ? Malgré de grandes souffrances, Alexandre, l'un des principaux héros de ce roman, a eu la chance de connaître une grand-mère restée proche du surnaturel. Malheureusement, des secrets de famille mal protégés ou révélés de façon explosive ont ruiné la vie de cet enfant tout comme celle d'une partie de sa descendance. Dans le cadre de plusieurs sagas familiales qui se répondent en écho, ce premier roman conduit à suivre vies, morts ou renaissances de nombreux personnages et de nombreux couples. Il transporte le lecteur à travers le monde et l'installe dans l'atelier d'un peintre berlinois. Ce lieu insolite devient le terrain de rencontre de plusieurs revenants qui reprennent goût à la vie et décident ensemble de construire une communauté particulièrement créative. La trame historique est essentiellement celle du nazisme et du totalitarisme. La danse, la peinture, la musique, l'humanisme, la naissance d'un bébé font contrepoids à l'horreur et donnent le premier signal d'une résistance possible aux forces de destruction. Ce livre plaide résolument en faveur d'un monde meilleur, plus apaisé, plus rassurant, plus généreux. Il mise sur le message puissant de l'Infini et sur la bonne nouvelle qu'il représente.

07/2019

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Littérature érotique et sentim

Idylle en Grèce. La rose indomptable ; La maîtresse du milliardaire grec ; L'orgueil de Zander Volakis

Sa mission était pourtant simple : s'introduire au gala organisé par Xante Rossi, récupérer le bijou qui lui avait été dérobé, puis prendre la fuite. Aussi Karin ne s'attendait-elle pas à ce que Xante la retrouve ! Le voilà qui se dresse face à elle, furieux. Très vite, Karin comprend pourtant qu'il ne portera pas plainte. L'angoisse se mêle aussitôt à son soulagement : quelle contrepartie peut bien attendre cet homme qu'elle devine impitoyable ? Lorsqu'elle pénètre dans le bureau de Zak Constantinides, Emma sent son coeur s'emballer. Mais, quand elle comprend pourquoi celui-ci l'a convoquée, son trouble se transforme en colère. Son patron a en effet décidé de la muter à New York ! Révoltée, Emma n'a pourtant guère le choix et accepte son nouveau poste. Tout en se jurant de garder ses distances avec celui qui a le pouvoir de briser sa carrière... comme de l'envoûter d'un seul regard. Lorsqu'il découvre le visage de la femme engagée pour le débarrasser de son image de play-boy, Zander Volakis sent une colère noire l'envahir. Car celle-ci n'est autre que Lauranne O'Neill. Celle qui, cinq ans plus tôt, l'a séduit puis trahi de la pire des façons. Mais aujourd'hui, pour conclure une importante affaire, il doit à tout prix restaurer son image. Alors, c'est décidé : il collaborera avec Lauranne, pour mieux se venger d'elle ensuite...

07/2019

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12 ans et +

Le passageur Tome 2 : Le journal et le serpent

Rom sédentarisé, Matéo est un Passageur, chargé d'aidé l'âme des morts à passer de l'autre côté. Projeté à Paris, pendant l'occupation nazie, il rencontre le spectre d'une femme aux pouvoirs terrifiants. Une femme qu'il doit aider au mépris de sa propre vie. Car s'il échoue, le cours de l'Histoire pourrait être bouleversé... C'est bientôt Noël. Les enfants Soler ont emménagé à Paris. Matéo panse ses plaies. Luisa s'efforce de s'adapter à son collège pour surdoués. Et Diego protège les siens. C'est bientôt Noël. Le jour où Matéo s'inscrit dans son nouveau lycée, il croise une étrange fille rousse. Une fille qui menace son âme de Passageur. Une fille qui lui ressemble. C'est bientôt Noël. Mais dans le passé, où l'attire l'âme affamée, c'est l'été. C'est l'été dans Paris, occupé par les Allemands. C'est l'été, au sein de l'hôpital Sainte-Anne, où patiente, celle qui l'a convoqué. Une prophétesse aux pouvoirs terrifiants qui le veut pour messager. Pour Matéo, le temps est compté. Car il est le Passageur, et s'il n'accomplit pas sa mission, ce n'est pas seulement sa vie qu'il risque, mais celle d'une fille rousse de l'autre côté du voile, mais celles des milliers de personnes qui se battent au nom de l'humanité...

06/2019

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Histoire internationale

Victoria. Reine d'un siècle

" Je ferai de mon mieux... " C'est par ces mots qu'à l'âge de onze ans, Victoria accueillit la nouvelle de son accession au trône britannique. Point d'exultation, point de fanfaronnade à l'idée de régner, mais une ferme résolution qui n'ignorait ni les difficultés ni la grandeur de la tâche. Pourtant, quand en 1837, tout juste âgée de dix-huit ans, elle devint reine du Royaume-Uni, elle tint à monter seule sur le trône, rejetant l'influence de sa mère et des conseillers que celle-ci cherchait à lui imposer. Forte du soutien éclairé de son mari le prince Albert, bientôt mère d'une très nombreuse famille, c'est avec passion qu'elle exerça son métier de reine, n'épargnant aucun effort pour exalter le rayonnement de la monarchie constitutionnelle et exercer un pouvoir politique réel. Victoria, impératrice des Indes, " grand-mère de l'Europe ", régna près de 65 ans (moins désormais qu'Elisabeth II) et son image se confond, aujourd'hui plus que jamais, avec celle de son siècle. Elle est devenue au fil du temps, l'immense icône d'un Empire britannique à son apogée. C'est la vie surprenante de cette femme au caractère bien trempé, souvent exaltée derrière une façade volontairement austère, que Joanny Moulin nous invite à découvrir. En racontant la vie de Victoria, il fait revivre sous nos yeux un siècle d'histoire britannique.

05/2019

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Histoire internationale

Une femme dans la tourmente de la grande Syrie . D'après les mémoires de Juliette Saadé

Piégé dans une spirale de dans la tourmente fractionnement avec l'explosion de la Grande Syrie des communautarismes religieux et convoité par des puissances étrangères, le Proche-Orient vit depuis le XIXe siècle au rythme des violences qui atteignent leur paroxysme en Syrie aujourd'hui. Qui se souvient dès lors de l'idéal d'une Grande Syrie laïque et sociale ? La tragédie d'Antoun Saadé, son promoteur, ne se réduit pas à son exécution, mais s'identifie à celle de l'histoire du Croissant fertile, à celle d'une oeuvre magistrale de philosophie politique qui fondait - pour la première fois dans le monde arabe - une doctrine sociale et nationale émancipée de toutes considérations confessionnelles. Son épouse, Juliette el-Mir (1909-1976), le soutiendra avec la dernière énergie au prix de neuf ans d'internement sévère. Aimante et romantique, elle rédigera ses mémoires, gardiennes de l'âme et de l'oeuvre de son mari face aux injures de l'histoire officielle. C'est le destin de ce couple révolutionnaire que retrace l'auteure à partir de ces écrits qui dormaient dans un coffre à Genève, publiés en arabe en 2003 et jamais traduits depuis. Pour la première fois, ce livre-document donne aux lecteurs francophones accès aux récits de Juliette. Tout en restant fidèle à son témoignage, il intègre d'autres recherches historiques mises au service d'une biographie critique et s'impose aussi comme un grand roman.

08/2019

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Histoire et Philosophiesophie

Révolution dans nos origines

Nos origines ne sont plus ce qu'elles étaient. Depuis les années 2000, une moisson de découvertes bouleverse nos connaissances sur l'émergence de l'espèce humaine. De Toumaï à Homo naledi, des ancêtres nouveaux ont enrichi la galerie de portraits de la lignée humaine. Surtout, des découvertes récentes suggèrent que les activités proprement humaines - fabrication d'outils, gravures, décorations - ont fait leur apparition bien plus tôt qu'on le pensait. Elles se sont accompagnées de l'exploration de nouveaux domaines portant sur les sources de la morale, les racines de la coopération, l'émergence du cerveau social et du cerveau créatif. La théorie de l'évolution elle-même est en plein bouleversement : il apparaît de plus en plus clairement que les gènes et la sélection naturelle ne suffisent pas à expliquer la dynamique d'apparition des espèces vivantes. Ce livre offre une synthèse des découvertes et des nouveaux modèles qui révolutionnent notre passé. II décrit d'abord les grandes étapes qui jalonnent l'histoire de la lignée humaine, des premiers homininés à l'époque du Néolithique. Puis, il expose les différents domaines d'études : des cultures animales aux origines de la guerre, de l'évolution de la sexualité à celle du langage. Enfin, il présente les modèles théoriques récents qui tentent de penser la dynamique de l'évolution. Celle qui a conduit à l'apparition d'une espèce animale si singulière : la nôtre.

11/2015

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Histoire de France

Marguerite de Valois

Celle que l'on nomme la reine Margot n'est pas tout à fait cette femme de luxe et de volupté que l'on s'est plu à imaginer. Fille d'une époque de fer et de sang, celle des guerres civiles, elle endure les horreurs et la Saint-Barthélemy la marque à tout jamais. Princesse puis reine, elle croit pouvoir jouir des atouts de son rang. Comme un prince, comme un roi, elle affiche ses amours, elle déploie le luxe ostentatoire des puissants et participe aux clans politiques : vaine liberté, vains espoirs qui la renvoient sans cesse à elle-même, à cette femme qui ne peut exister ailleurs que dans le faste de la représentation. Car Marguerite subit jusque dans sa chair le joug de sa famille qui toujours l'utilise pour après la rejeter. Être la fille de Catherine de Médicis, être la sœur de Henri III distordent sa vie et sa destinée au point de la rendre misérable. Contrainte d'épouser le huguenot Henry de Navarre, futur Henry IV, premier roi Bourbon, elle ne trouve dans cette alliance qu'incompréhensions et infidélités. Marguerite de Valois, femme de scandale et de volupté, sûrement ! Mais que de courage, voire de témérité puisque, à la fin de sa vie, la dernière des Valois, sans renoncer à cette liberté qui lui a coûté si cher, appuie et favorise la nouvelle dynastie des Bourbons.

11/1994

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Poches Littérature internation

Sauf-conduit

Sauf-conduit n'a pas été conçu comme une autobiographie, mais comme un livre sur Rike: c'est pour parler du poète qui lui a révélé la poésie que Pasternak a entrepris ce qui est devenu une "suite de fragments autobiographiques sur la manière dont s'est constituée sa conception de l'art et sur ses racines". Peut importe qu'il en soit venu à utiliser les faits de sa propre vie plutôt que de celle de Rike: l'expérience dont il veut parler est leur expérience commune. C'est pourquoi aussi Sauf-conduit pourra, en cours de route, changer de héros sans changer de sujet. Les deux premières parties sont écrites (et la première a déjà paru) lorsque le 14 avril 1930, Maïakovski se suicide. La troisième et dernière partie lui sera tout entière consacrée. Hommage d'admiration à celui que Pasternak considère comme le premier poète de sa génération, c'est en même temps un portrait physique et psychologique d'un relief et d'une pénétration extraordinaires. Mais, si concret qu'il soit, ce n'est pas seulement un portrait individuel: dans un chapitre qui évoque "la dernière année du poète", la biographie de Maïakovski se confond ave celle de Pouchkine, port en duel près d'un siècle plus tôt ; au chapitre suivant, le dernier amour du poète est raconté comme une fable impersonnelle et anonyme. Il n'est plus désormais qu'un personnage symbolique, le héros d'une légende éternelle.

01/1989

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Histoire internationale

Après un tel savoir... La Shoah en héritage

Alors que l'Holocauste s'éloigne dans le temps, ses survivants et témoins disparaissent, laissant à la génération suivante la responsabilité de prendre soin de son héritage. Eva Hoffman, fille de survivants juifs polonais élevée au Canada, se penche sur la manière dont se transmettent les souvenirs personnels de ces épreuves, décrit son combat de petite fille pour éviter d'être une " victime de victimes ", autrement dit pour échapper à cet héritage trop lourd sans renier ses parents, et nous invite à réfléchir à l'impact différé de la Shoah sur la "génération d'après " et aux processus souterrains par lesquels la mémoire de la souffrance se transmet, par opposition aux stratagèmes plus volontaristes de la mémoire collective. En regardant son propre vécu de fille de survivants à travers les prismes de l'histoire, de la psychologie et de la morale, Eva Hoffman nous donne des clés pour appréhender les mécanismes par lesquels l'individu s'approprie la malédiction de son ascendance pour mieux s'en libérer. Elle revendique son droit à une mémoire personnelle qui n'en soit pas contaminée par le masochisme ou la mauvaise conscience, et dénonce les rites convenus du " devoir de mémoire ", leur préférant une recherche exigeante d'authenticité -celle, éminemment individuelle, des faits comme celle des sentiments. Après un tel savoir (titré d'un poème de T.S Eliot) est un essai brillant, personnel et érudit, qui a été salué à sa sortie comme un événement par une presse américaine unanime.

11/2005

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Littérature française

Le testament russe

"Cette jeune femme d'un pays si lointain où les vaches sont plus précieuses que les femmes fait trembler ma nuit, fissurer le sol sous mes pieds et je ne sais pas si c'est de la peur ou de la joie que j'éprouve en la voyant soulever la pierre tombale". A Calcutta, dans les années 1980, Tania, une jeune Bengalie, détestée par sa mère et mise à l'écart par les adolescents de son âge, trouve refuge dans les livres. Elle se prend de passion pour le destin tumultueux d'un éditeur russe, fondateur des Editions Raduga, dont la fermeture a été ordonnée en 1930. Elle retrouve la trace de sa fille Adel, octogénaire, dans une maison de retraite à Saint-Pétersbourg et décide de lui écrire. Avec sensibilité et une poésie évocatrice, Le testament russe propose une traversée du XXe siècle en suivant ces deux femmes passionnées, chacune ayant lutté contre une forme d'oppression : celle d'une dictature sans pitié dans une Russie qui bannissait les livres et s'acharnait contre les poètes ; celle de la famille et de la tradition étouffante en Inde. Shumona Sinha, fascinée par la littérature russe, fait revivre dans ce roman les milieux littéraires des années 1920-1930. En rappelant les liens culturels et politiques entre le Bengale-Occidental et l'Union soviétique, elle offre aussi une réflexion sur la puissance de la langue maternelle et le désir pour une langue étrangère.

03/2020

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Histoire internationale

Guerre secrète en Suisse 1939-1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Suisse restée neutre est le théâtre d'une intense activité d'espionnage. Alors que les douaniers allemands surveillent la frontière franco-helvétique, les services secrets alliés font de la Confédération la plaque tournante de leurs opérations clandestines. Peu à peu, une collaboration s'organise dans l'ombre entre le Service de renseignements suisse et ses homologues français, britannique, polonais, belge et américain. Ponctuée de portraits et de récits d'enquêtes, cette histoire dessine une double perspective : celle des institutions fédérales, tiraillées entre une politique de neutralité séculaire et leur besoin de renseignements intéressant la défense du pays ; celle des individus, agents professionnels ou amateurs, réguliers ou occasionnels, petits contrebandiers ou chefs de section qui forment le tissu bigarré de cette communauté internationale du renseignement en Suisse. Le présent ouvrage s'appuie sur le dépouillement systématique des archives du renseignement, du contre-espionnage et de la justice militaire suisses, complété par l'examen de nombreux documents conservés aux archives nationales américaines et britanniques, ainsi que par des rencontres avec des vétérans de la guerre secrète. Historien suisse, Christian Rossé est spécialiste du renseignement helvétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Il participe notamment au programme de recherches Une frontière entre la guerre et la paix aux universités de Neuchâtel et de Belfort-Montbéliard. Il a publié en 2006 Le SR suisse face à la menace allemande (1939-1945).

11/2015

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Sociologie

La socialisation professionnelle, au coeur des situations de travail

Ce livre montre en quoi le travail est un espace majeur de socialisation professionnelle. Celle-ci ne se limite pas aux moments de formation, initiale ou continue. Et si elle est apprentissage de compétences, de savoir-faire, d'habiletés et d'expertises, elle est tout autant expérimentation de référentiels implicites, de problèmes concrets à résoudre, de normes tacites, de systèmes de valeurs, caractéristiques d'un métier ou d'un monde professionnel. La question traitée ici est la suivante : comment devient-on un travailleur sachant travailler dans un milieu spécifique, maîtrisant des tâches particulières, contribuant à une activité distribuée, inscrit dans une division du travail, reconnu par autrui ? Pour y répondre, des professionnels variés sont étudiés : contrôleurs du service public de l'emploi, ingénieurs et experts en environnement, enseignants de différents niveaux, élus engagés dans la politique locale, personnels des soins infirmiers, apprentis dans des activités tertiaires ou industrielles. Chaque fois les enquêtes sont centrées sur celles et ceux qui débutent dans le métier, découvrent un cadre de travail inconnu, investissent de nouvelles fonctions. L'étude des chocs et épreuves rencontrés par ces professionnels en devenir met en évidence une socialisation fluide et diffuse. Celle-ci est aussi décrite comme une activité collective et bricolée, à laquelle participent activement, outre les professionnels eux-mêmes, de nombreux partenaires de travail : des pairs, alliés ou concurrents, des supérieurs hiérarchiques, des experts, des mentors, des clients ou usagers, etc.

10/2019

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Ethnologie

Ethnographie de la France. Histoire et enjeux contemporains des approches du patrimoine ethnologique

La mondialisation et l'assomption du global encouragent, par compensation, l'attention au local et la défense des " petites " identités ; en France même, l'attention au " patrimoine ethnologique " est plus vive que jamais. Cette attention mérite d'être interrogée en tant que telle. Elle s'inscrit dans le fil des démarches successives qui ont contribué à l'émergence d'une véritable anthropologie de la France. Sous quels auspices celle-ci s'est-elle construite ? Comment les regards ont-ils évolué ? Le présent ouvrage retrace ce long parcours. Au temps de la " découverte " de l'Europe par les voyageurs succède celui de l'enregistrement de la " tradition populaire ", et de la constitution, de ce fait, d'un véritable trésor national. Puis, peu à peu, l'ethnographie de la France, longtemps simple discipline de " cueillette ", ouvre la voie à une ethnologie plus proche de celle pratiquée sur les sociétés exotiques, et souvent remarquable. Jusqu'à ce trait marquant des approches contemporaines, qui est d'apparaître comme des moyens d'intervention territoriale autant que de compréhension et d'être inséparables de leur usage social. Ce livre s'adresse aux étudiants des premier et second cycles en sciences humaines et sociales comme aux candidats aux concours des métiers des archives, des bibliothèques et des musées ; au-delà, il retiendra l'attention de tous ceux qui souhaitent conjuguer passion du patrimoine, vision critique et mesure des enjeux.

10/2002

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Sciences politiques

L’Europe et l’esprit. Ecrits politiques 1896-1945

Ce recueil inédit de Paul Valéry réunit des conférences, des discours, des rapports centrés autour de la question de l'Europe, indissociable pour lui de celle de l'Esprit nécessaire à sa réalisation politique. Célébré après guerre comme le poète de La Jeune Parque tout autant que pour les deux lettres de "La crise de l'esprit" (1919), puis pour les essais de Regards sur le monde actuel (1931), Paul Valéry apparaît ici dans une dimension politique active largement méconnue. Au cours des années vingt et trente, Valéry s'est en effet investi dans de nombreuses initiatives publiques (notamment au sein de la Société des Nations où il a joué un rôle crucial), et dans des cercles intellectuels (président du PEN Club français en 1926). Il voyage alors dans toute l'Europe pour faire advenir une "Société des Esprits" et contribuer à l'amélioration de l'homme et de la Cité, alors que les espoirs du pacifisme s'effondrent devant la guerre imminente. De ces divers travaux de Paul Valéry naît une réflexion originale sur le rôle de l'homme de lettres dans le monde, différente de celle de l'"intellectuel" de Zola ou de l'écrivain "engagé" de Sartre. Dans son introduction, Paola Cattani souligne aussi l'influence du poète dans le domaine de la critique jusqu'à nos jours, de Marc Bloch à Jacques Derrida, en passant par Edward Saïd.

12/2020

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Littérature française

L'éternité, brève. Eclats du grand foutoir

"J'imagine un homme seul chez lui. Il écrit Celle qu'il aime et qui est partie. Il vit assis, les mains plaquées sur un clavier, les yeux rivés sur un écran. Une sève sombre l'inonde, elle prolifère en mots-feuilles, phrases-branches, textes-troncs. Je l'imagine racine pompant dans la citerne de son coeur roulé à terre et autour de lui une forêt pousse à toute allure, gagne la pièce voisine, l'une après l'autre les suivantes, et la porte d'entrée cède et le couloir de l'immeuble est envahi, les appartements, tous les étages, la rue, la ville et au-delà, avec les hommes, les femmes, les enfants, emportés et qui s'agrippent aux branches, qui oublient la langue et le vêtement, dont la chair se fait ligneuse, la voix bruissement, et un jour le monde n'est plus que forêt et tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants, horde innombrable, ligneuse et bruissant, milliards de saumons de bois, de chlorophylle, remontent jusqu'au clavier, jusqu'à l'écran, passent les mains plaquées, les yeux rivés, trouvent la citerne du coeur tombé et s'y engouffrent, et l'homme seul qui raconte Celle qu'il aime et qui est partie ce jour-là meurt." Etienne Verhasselt. Après "Les pas perdus" (Le Tripode, 2018), "L'Eternité, brève" est le deuxième recueil de nouvelles d'Etienne Verhasselt.

09/2019