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Religion

Cité de la Vierge. Cité de Pierre Fourier

La Franche-Comté, dont il est ici parlé, a des pèlerinages célèbres. Depuis « Notre-Dame-des-Buis », près de Besançon, dans un des plus beaux sites de la région, jusqu'à « Notre-Dame Libératrice », qui protège le peuple graylois, combien d'étapes mariales n'y pourrait-on point faire ? « Cité de la Vierge et cité de Pierre Fourier », Gray, dans cette attachante litanie, retient notre attention. Que de caravanes humaines n'a-t-elle pas vu passer, depuis les invasions barbares jusqu'aux guerres plus proches de nous, religieuses ou autres, cette antique cité située sur la Saône entre Alsace et Bourgogne ! A lire ces quelques pages érudites et savoureuses de l'auteur, on voit comment ce saint, qui appelait l'évangéliste Luc « le secrétaire de la Sainte Vierge » et Bernard de Clairvaux « le mignon de Notre-Dame », et qui était, à sa manière, l'émule de Luc et de Bernard par sa plume délicate et sa parole souvent melliflue, a su mettre l'aimable Mère du Sauveur au centre de sa vie quotidienne, comment cette présence mariale a transformé son existence et son apostolat et comment (notons ce trait entre bien d'autres) il a revalorisé la dévotion à l'Annonciation et à l'Angélus. Saint Pierre Fourier, dont on vénère le cœur en la cité de Gray, est un modèle suggestif et entraînant, non seulement pour l'ordre des Chanoinesses de Saint-Augustin qu'il a fondé avec la Bienheureuse Alix Le Clerc, mais pour tous les fidèles de Gray, de France, de la chrétienté. Lisons donc avec attention, parce que nous avons beaucoup à y gagner, et « sans fatigue », puisque l'auteur de cette plaquette a adopté « la forme reposante du conte », tout le bien que fit aux citoyens de Gray le saint qui vint se réfugier en leur ville. -8- Si, au lendemain du Concile de Trente, au sortir de ses études faites à l'Université de Pont-à-Mousson, le curé de Mattaincourt en Lorraine, le fondateur de la Congrégation de Notre-Sauveur et de la Congrégation de Notre-Dame, l'apôtre zélé de la population grayloise avait déjà, avec « cette belle lignée de saints » qui surgit à cette époque, « préludé au grand renouveau catholique du XVIIe siècle », il le doit, après la grâce de Dieu, à son union à Notre-Dame. Replongés dans l'atmosphère du passé par un itinéraire judicieusement tracé, les heureux pèlerins qui iront s'incliner à « Gray-la-Royale » devant la petite Vierge de Montaigu et devant le cœur du « bon Père », comprendront mieux aussi, après la méditation du récit d' H. Derréal, toute la portée de leur geste. H. DU MANOIR, S. J.

01/1958

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Histoire ancienne

Histoire de la Gaule. Une confrontation culturelle, VIème siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.

L'historien d'aujourd'hui ne peut envisager la Gaule et les Gaulois de la même manière que ses prédécesseurs : la génération de Jullian fut marquée par la revanche sur l'Allemagne, celle de Carcopino par la colonisation et celle de Hatt par la décolonisation. De plus, l'éventail méthodologique, qui s'est élargi et affiné (de l'épigraphie latine à la photographie satellitaire) depuis un siècle, permet de considérer cette histoire sur la longue durée, c'est-à-dire sur le large demi-millénaire qui s'ouvre au début du vil siècle av. J.-C. (fondation de Marseille). Bien avant la première intervention militaire romaine (125 av. J.- C.), le commerce étrusque puis grec eut une incidence considérable sur la vie même des habitants de la Gaule. Le vin eut ainsi une fonction beaucoup plus large que celle que lui assignent les sources grecques et latines - étancher la " soif celtique " - et modifia en profondeur, avec d'autres produits et objets du monde méditerranéen, les sociétés celtiques. Le commerce joua donc un rôle majeur dans la confrontation de deux civilisations, celle des Grecs et des Romains - fondée sur la pierre -, celle des Celtes - caractérisée par le bois et le torchis. Il n'importe guère finalement qu'un jour les Italiens aient, dès le milieu du IIe siècle au sud, pris le relais des Grecs, qui eux-mêmes avaient évincé les Étrusques : les échanges avaient dépassé l'ajustement de l'offre et de la demande pour remplir un véritable rôle culturel. Rome prit le problème autrement, imposant armées, colons et provinces. Cette brutalité ne constitua pourtant pas en soi une rupture et se borna à donner de tout autres dimensions aux relations économiques et aux contacts culturels. Une fois la saignée césarienne opérée, les Romains cherchèrent en outre à séduire, et de leur côté les Gaulois ne furent ni ces hommes falots faits de sable et de vent que décrit Mommsen ni des vaincus acculturés prêts à s'incliner devant la splendeur des décors urbains ou des autres formes de la civilisation méditerranéenne. La romanisation passa ainsi par un demi-millénaire de commerce, par de subtils accords politiques symbolisés par les cérémonies du culte impérial au Confluent des Gaules (Lyon), et par un élargissement du droit de cité (au milieu du Ier siècle ap. J.-C., les citoyens romains de Gaule étaient les égaux de ceux nés sur les bords du Tibre). Tout fut dit au concile de Reims (70 ap. J.- C.) où les notables assemblés refusèrent les chemins de la rébellion : ils étaient devenus non pas des Gallo-Romains - le terme est une invention contemporaine -, mais des Romains des provinces des Gaules.

04/1997

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Droit social européen

Droit européen de la protection sociale. 2e édition

L'action de l'Union européenne dans le domaine de la protection sociale est souvent réduite à la coordination des régimes nationaux de sécurité sociale. Tout en examinant en détail ce système de coordination, l'ouvrage tente d'aller au-delà, en montrant l'influence des politiques de l'Union sur l'organisation et le contenu des systèmes nationaux. Il débute par une présentation du cadre institutionnel à travers les compétences, les sources et les acteurs. Limitées à la coordination, les compétences de l'Union dans le domaine de la protection sociale ont suivi l'extension des compétences sociales jusqu'à permettre le rapprochement des législations nationales sans que, toutefois, celui-ci ne connaisse de véritable concrétisation. Quant aux sources, elles ne se limitent pas au seul droit de l'Union. Il faut aussi compter avec celles du Conseil de l'Europe, riches d'instruments d'harmonisation et de coordination qui ont grandement influencé le droit de l'Union, notamment sur le terrain des droits fondamentaux. La présentation tend à faire ressortir une véritable interaction entre les sources européennes, sans oublier les emprunts à l'OIT. Présentée en détail, notamment à travers les règles de conflits de lois et l'abondante jurisprudence de la Cour de justice, la coordination des régimes nationaux se révèle être un puissant instrument au service du marché intérieur, en particulier de la mobilité des personnes. L'ouvrage insiste sur les effets dans le domaine de la protection sociale, des dynamiques en cours dans la construction européenne telles que la mobilisation des droits fondamentaux et de la citoyenneté européenne au profit des migrants. Il n'élude cependant pas les tensions nées de l'exercice de la libre circulation par les citoyens, qu'il s'agisse du détachement des travailleurs, dont les règles apparaissent comme insuffisantes pour lutter contre le dumping social, ou de la volonté des Etats de préserver leurs ressources budgétaires par la limitation des droits sociaux accordés aux migrants. Cette deuxième édition intègre les dernières évolutions jurisprudentielles et analyse l'impact du socle européen des droits sociaux et les conséquences du Brexit tant à travers l'accord de retrait du 17 octobre 2019 qu'au regard de l'accord de partenariat du 24 décembre 2020. La dernière partie de l'ouvrage est consacrée au phénomène de convergence des droits nationaux. L'influence des grandes orientations des politiques économiques et de la méthode ouverte de coordination sur les systèmes nationaux de protection sociale contribue incontestablement à une européanisation de la protection sociale d'inspiration libérale. Mais le phénomène de convergence passe aussi par la soumission aux principes de l'Union et en particulier aux exigences d'égalité de traitement et de libre concurrence.

04/2021

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Droit

Finances publiques et justice sociale

Alors que les finances publiques occupent une place centrale dans le fonctionnement et les débats des sociétés contemporaines, qu'elles constituent un dispositif clé du système politique économique et social, le regard qui a été porté sur elles au cours des quarante dernières années a été essentiellement focalisé sur leur gestion. La question qui est devenue dominante est celle de leur soutenabilité, ou plus précisément de l'équilibre budgétaire, entendu comme un équilibre comptable, mais sans que l'on ne s'interroge jamais sur les rapports entre cet équilibre et la justice sociale. Or à un moment où la fracture sociale et territoriale est de plus en plus criante partout dans le monde, il était temps qu'un thème aussi essentiel soit l'objet d'une réflexion approfondie sur le terrain des finances publiques.Car c'est bien en effet à travers les choix budgétaires et fiscaux que se définit, prend forme et se matérialise une certaine conception de la justice sociale pour une société donnée à un moment donné. Qu'en est-il aujourd'hui ? En filigrane du rapport entre finances publiques et justice sociale, c'est bien la place respective du secteur public et du marché dans la société ou encore du devenir de l'Etat qui est en question. On le sait,depuis la seconde moitié des années 1970, nombre de gouvernements se sont engagés dans une logique limitant systématiquement la fonction régulatrice de l'Etat en vue de restaurer "la liberté du choix" des individus sur le marché. Il s'en est suivi un processus de dérégulation qui s'est étendu à l'ensemble de la planète et qui même s'accentue aujourd'hui dans le cadre de l'économie numérique. Quel bilan et quelles perspectives en tirer ? L'Etat apparaît-il encore comme un acteur privilégié de la justice sociale ? Quel rôle pour le marché ? Quels autres nouveaux acteurs ? Quel avenir pour la justice sociale ? Cet ouvrage rend compte de la diversité des réflexions qui ont été livrées sur le sujet par d'éminents spécialistes français et marocains lors du 12e colloque international organisé à Rabat les 21 et 22 septembre 2018 par le ministère de l'Economie et des Finances du Maroc et FONDAFIP (Association pour la fondation internationale de finances publiques).

07/2019

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Histoire de France

Histoire de France. Edition collector

Une histoire de France des origines à la fin de la Grande Guerre par un styliste à la plume incomparable. " Nous n'avons pas tenté une oeuvre originale : on peut éclaircir l'histoire, on ne la renouvelle pas. Nous n'avons pas non plus soutenu une thèse. Nous nous sommes efforcé de montrer comment les choses s'étaient produites, quelles conséquences en étaient résultées, pourquoi, à tel moment, telle décision avait été prise plutôt que telle autre. Ce qu'on découvre, au bout de cette analyse, c'est qu'il n'est pas facile de conduire les peuples, qu'il n'est pas facile non plus de fonder et de conserver un Etat comme l'Etat français, et l'on en garde, en définitive, beaucoup d'indulgence pour les gouvernements. Peut-être ce sentiment est-il la garantie de notre impartialité. Mais comment serions-nous de parti pris puisque notre objet est de présenter dans leur enchaînement les événements de notre histoire ? Nous ne pouvons la juger que par ses résultats. Et, comparant notre condition à celle de nos ancêtres, nous sommes amené à nous dire que le peuple français doit s'estimer heureux quand il vit dans la paix et l'ordre, quand il n'est pas envahi et ravagé, quand il échappe aux guerres de destruction et à ces guerres civiles, non moins redoutables, qui, au cours des siècles, ne l'ont pas épargné. " Ce passage, tiré de l'introduction de ce livre publié en 1924, illustre bien la nature de l'ouvrage. Loin de ce que feront l'école des Annales et l'historiographie marxisante des années 1950 et 1960, Jacques Bainville privilégie une histoire plus " classique " et littéraire qui, tout en se fondant sur l'exactitude des faits et le refus des partis pris, traite singulièrement de l'histoire politique de la France imbriquée dans l'histoire de la politique extérieure que, en tant que journaliste et chroniqueur parlementaire, il connaît sur le bout des doigts. Toute son attention est portée, avec une très grande clarté, sur l'enchaînement des faits au service d'un but : montrer comment la France s'est construite à travers les âges, comment celle de son temps provient de celle d'hier. Un grand bonheur de lecture au contact d'un livre très instructif.

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Ethnologie

Maladie et santé selon les sociétés et les cultures

À l'origine de cet ouvrage dirigé par Maurice Godelier, anthropologue de réputation internationale, il y a deux hypothèses : la première postule que les réactions des populations à diverses épidémies ou pandémies, tel le sida, dépendent assez étroitement des représentations culturelles que ces populations se font de l'origine et des causes des maladies qui les affectent ; la seconde que les gouvernements de ces sociétés doivent prendre en compte ces représentations dans les politiques de santé qu'ils mettent en place pour lutter contre ces maladies. Pour éclairer la complexité de cette recherche, quatre textes ouvrent ce livre : de Jean-Pierre Dozon, Le sida en Afrique subsaharienne : problème culturel ou problème de politique publique ? ; de Francis Zimmermann, Du phlegmon à l'azadirachtine. Représentations indiennes des maladies et bioprospection ; d'Elisabeth Hsu, Expériences de la personne, de la santé et de la maladie en Chine ; de Sylvie Fainzang, La culture, entre représentations de la personne et politiques de santé. Mises en perspective avec quelques données occidentales. Sous la rubrique " Contrepoints ", Claudine Attias-Donfut, Marie-Odile Bertella Geffroy, Xavier Carpentier-Tanguy, Jean-Marc Ferry, Joseph Maïla, Serge Marti débattent des analyses proposées. Préalablement à ces réflexions, Maurice Godelier propose une définition en quatre points de ce qu'il entend par " représentations culturelles " ; ce qui le conduit à faire la part de l'imaginaire et du symbolique. Il insiste également sur un autre préalable théorique : ne pas coller sur toutes les formes d'individualité sociale et historique les attributs de la personne humaine tels que l'Occident les pense. Apparaissent alors en filigrane dans cet ouvrage les premiers traits d'esquisse d'un Manifeste de l'anthropologie. Prendre en compte et analyser chacun des facteurs qui entrent dans un processus en développement est une exigence scientifique qui impose la mobilisation et la coopération d'un grand nombre de disciplines des sciences sociales et des sciences médicales. Toutes doivent se décentrer et se distancier par rapport aux stéréotypes et préjugés que nos sociétés nourrissent contre les autres sociétés, leurs cultures et leurs pratiques. L'anthropologie pratiquée par un Occidental avec cette rigueur, cette érudition et cette vigilance critique n'est pas une description au service de la domination occidentale sur le reste du monde. Cette anthropologie-là produit un savoir partagé qui bénéficie aussi bien aux partenaires indiens ou africains qu'à leurs collègues européens. Ni arrogance, ni auto-flagellation.

08/2011

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Histoire de France

Plus noir dans la nuit. La grande grève des mineurs de 1948

Qui s'en souvient ? Fin 1948, la troupe est envoyée dans tous les bassins miniers, réprimer, brutalement, la grande grève des mineurs. Six morts, deux mille arrestations, autant de condamnations à de la prison entraînent autant de licenciements. Or, être viré pour un mineur, c'était tout perdre. La maison, l'école, le médecin, le chauffage, tout appartenait aux puissantes Houillères. Pire encore, dans le Pas-de-Calais, les ouvriers grévistes ont interdiction de travailler dans la région. "Moi vivant, t'auras plus jamais de boulot !", tonne le chef de Georges Carbonnier après sa sortie de prison. Chassé du coron, Georges empile meubles et vêtements sur une charrette à bras et traverse la cité, avec Simone, son épouse et leur bébé. Le début d'une longue errance, pour eux et pour d'autres. Colette et René Lebrun échouent, avec leurs enfants, dans une baraque en bois, sans eau, ni électricité. Norbert et Lucienne Gilmez n'ont plus rien. Jeanne et Henri Couchey emménagent dans un blockhaus désaffecté, ruisselant d'eau et grouillant de souris. Leur crime à tous était le même. Être communistes et grévistes en pleine guerre froide, sans que nul ne se soucie ni de leur grève héroïque, en 1941, contre les nazis, ni de leur ardeur à extraire le charbon à la Libération. Ce livre fait revivre cette histoire oubliée, à travers ceux qui l'ont vécue. Norbert, Colette, Jeanne et les autres, au soir de leur vie, racontent ici leur jeunesse dans ce monde des mines désormais englouti et leur fureur d'avoir été traités en parias. Voici Lucienne, sur le marché de Bully-les-Mines faisant essayer à sa fille un paletot rouge qu'elle ne peut lui payer. Voilà Colette qui, à Vermelles, se lève à 2 heures le matin pour nettoyer des bureaux. Voici Jeanne et Henri, le résistant, le militant qui "en a fait des sabotages contre les Boches !" et en fut si mal récompensé. La retraite venue, Georges et Norbert n'ont pas cessé de réclamer réparation des tourments passés, se heurtant à l'indifférence de tous les gouvernements successifs. Enfin, en 2013, ils obtiennent 30000 euros par famille. "Ce n'est pas assez !" clame Norbert, 92 ans, qui refuse de baisser les bras et continue le combat de sa vie : "Quand j'aurai gagné, je pourrai mourir content !"

03/2014

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Histoire internationale

Les Juifs dans le Reich hitlérien. Tome 2, Du nouvel avant-guerre au culte de la Shoah (1938-...)

A la fin de 1937, l'échec de l'émigration volontaire des Juifs est patent : moins d'un quart des Juifs du Reich sont partis et plus de trente mille émigrants, se trouvant plus mal ailleurs, sont même revenus en Allemagne. La solidarité des Juifs de la planète est parfaite dans le lamento et les imprécations, beaucoup moins performante dans l'accueil des congénères. Un crime sexuel maquillé en crime politique provoque une considérable aggravation des conditions de vie des Juifs du Reich, en plus du pogrom le plus célèbre du XXe siècle : la "Nuit de cristal". L'émigration en est à peine stimulée. Les associations juives des USA poussent à la guerre contre le Reich, de même que les affairistes britanniques et quelques agités en France. Leur germanophobie haineuse ne s'embarrasse guère d'une pensée pour les Juifs restés dans le Reich : on ose donc supposer que l'Holocauste n'était pas aussi prévisible que certains l'ont prétendu ensuite. Durant cette guerre, les Alliés se refusent à toute mesure d'échange entre les Juifs d'Europe occidentale et des prisonniers de guerre allemands ou même de simples marchandises. Ils se contentent de menacer de châtiments les décideurs et acteurs de l'extermination des Juifs, dont ils ont connaissance l'été de 1942. Les estimations chiffrées de cette extermination partielle tiennent trop souvent du sondage d'opinions, voire dans certains cas, du poker-menteur. On a collationné les études les moins surréalistes, après avoir présenté les étapes de la prise de décision par Adolf Hitler et passé en revue les méthodes utilisées, sources de tant d'études contradictoires. Le livre se termine par l'historique des légitimes restitutions et indemnisations des véritables victimes, et par l'évocation du culte de la Shoah, pilier de l'Etat d'Israël, mais aussi fondement des "réparations", devenues une source inépuisable de revenus pour des particuliers et des associations jamais repus. Depuis 1953, bien plus de 3 millions de Juifs ont adressé aux gouvernements allemands successifs des demandes pécuniaires. Puis vinrent le tour d'autres pays, telles la France et la Suisse, sans oublier les très nombreuses sociétés publiques et privées soumises à de très fortes pressions. 70 ans après la fin de la guerre, les rentiers de la Shoah sont plus actifs que jamais.

10/2015

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Histoire internationale

HISTOIRE DU JAPON 1868-1945

La compréhension du Japon contemporain s'appuie sur la connaissance des années essentielles qui ont précédé la Première Guerre mondiale. On a voulu mieux lier la " révolution Meiji " au destin historique du pays et à son entrée fracassante dans l'histoire du monde. Contraint d'inventer un syncrétisme propre à assurer la survie de son identité tout en lui permettant de prétendre à l'égalité avec l'Occident, le Japon impose à ce dernier une réussite gênante. En effet, non seulement il se taille un empire en Asie, mais il conquiert l'alliance anglaise et bat les Russes en 1905. En 1914, il choisit par intérêt bien compris le camp de l'entente pour mieux effacer l'Allemagne du champ asiatique. Du coup, Meiji, qui s'acheminait contre toute attente vers une sorte de parlementarisme - les fondateurs ne le souhaitaient guère -, évolue après la guerre vers un régime encore plus national et encore plus militaire. Pas de contradiction pourtant avec les idéaux et les principes qui ont animé la restauration de 1868. Mais la dérive martiale et agressive s'accélère et s'exacerbe au rythme des crises qui secouent le monde et l'archipel : volonté américaine de domination du Pacifique ; crise économique des années 30 ; incertitude politique des gouvernements en place ; besoins nationaux propres, tant du point de vue démographique que du point de vue économique. Dans son originalité le Japon offre une vision asiatique de ces problèmes. Son ambition, trop précoce, échoue dans la folle guerre du Pacifique. Les 77 ans d'histoire qui s'écoulent entre 1868 et 1945 ont tracé tous les profils de la grande puissance d'aujourd'hui : les formes de la vie politique, très largement inspirées de la vie traditionnelle des clans originels ; les fondements de la puissance économique, bâtis sur la connivence des besoins de l'État et des intérêts des entrepreneurs ; l'originalité de la question sociale, tout en proposant la palette complète des luttes idéologiques, n'a pas permis d'aboutir à une remise en cause fondamentale de la tradition nationale ; la spécificité des expressions culturelles qui font encore du Japon un mystère entretenu pour l'Occidental. Au point, paradoxe, de devenir lui-même le modèle, lui qui avait fondé tout le pari de sa survie sur l'imitation du " barbare ".

11/1999

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Littérature grecque

Journées 1925-1944

Le poète Georges Séféris naît en 1900 à Smyrne, dans une famille grecque qui en sera chassée par les Turcs lors de la "grande catastrophe" de 1922 qui marque la fin de l'Hellénisme d'Asie mineure. Dès lors, toute sa vie et dans les pages de ces Journées qu'il consigne à partir de 1925, Séféris tentera de répondre aux contradictions inhérentes à ce qu'est devenue la Grèce : un petit pays dont l'indépendance et l'intégrité territoriale sont sans cesse menacées, mais un pays avec une immense tradition. Comment, en poète qui a choisi d'écrire en grec, redonner une vie littéraire à la langue populaire de son pays, afin de renouer avec la vérité de l'Hellénisme, "caractérisé par l'amour de l'humain et de la justice" ? Comment, alors qu'on gagne sa vie comme fonctionnaire auprès des gouvernements successifs dans une période particulièrement troublée, affronter "l'épreuve inévitable" et ne pas céder au découragement quand on constate chaque jour que les hommes au pouvoir ne sauraient être à la hauteur de cet idéal ? Tout au long de ces pages, nous voyons Séféris vivre l'odyssée d'un perpétuel exilé : en Albanie où il est nommé avant-guerre puis - alors que la Grèce est vaincue, occupée, résistante, en proie à la guerre civile - en Crète, au Caire, en Afrique du Sud, à Jérusalem, à Londres, en Italie. Quelles que soient les circonstances, il mène de front deux existences parallèles : celle de l'homme de bureau - qui joue parfois un rôle de tout premier plan dans les événements historiques qu'il rapporte au jour le jour avec une acuité qui peut évoquer le Victor Hugo de Choses vues - et celle de l'écrivain qui rencontre André Gide, Henry Miller, Lawrence Durrell, commente Solomos ou Cavafis et publie de minces recueils qui permettront à la poésie grecque moderne de rivaliser avec celle de ses maîtres, Paul Valéry ou T. S. Eliot. La hauteur de vues, la lucidité et la probité dont il fait preuve, pendant toutes ces années, font de ce témoignage pour mémoire un monument sans équivalent dans son siècle et son pays d'origine. Et qui justifie d'autant, a posteriori, que lui soit attribué, en octobre 1963, le prix Nobel de littérature, pour la première fois décerné à un écrivain grec.

11/2021

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Histoire internationale

Le Hezbollah à Beyrouth (1985-2005). De la banlieue à la ville

Le monde occidental connaît le Hezbollah en tant que parti chiite, agent de l'Iran au Liban et force militaire qui fait la guerre à Israël. Médias et gouvernements dénoncent le rôle destructeur du " parti de Dieu " au sein du pays du Cèdre, ainsi que ses ambitions islamistes et terroristes néfastes au bon développement de la société plurielle libanaise. Ce livre s'adresse aux lecteurs et lectrices qui ne se suffisent pas d'une telle analyse réductrice. Basé sur une connaissance du terrain longue de quinze années et sur l'analyse d'une centaine d'entretiens, ce livre propose une nouvelle grille de lecture du Hezbollah, qui l'examine non pas comme phénomène externe à la société libanaise mais comme protagoniste inscrit dans l'histoire sociale et politique du pays. A partir de l'examen de son action publique dans la partie sud de Beyrouth (la Banlieue, ou Dahiye), le livre étudie le Hezbollah comme parti politique responsable d'un réseau d'organisations gérant une diversité de services sociaux et urbains visant à améliorer les conditions de vie de la communauté chiite, longtemps marginalisée par l'action publique étatique. Il révèle que le succès et la durée de vie du Hezbollah - qui opère depuis plus d'un quart de siècle à Beyrouth - s'expliquent à la fois par l'efficacité et le professionnalisme du service rendu et par son association à un monde de sens symboliques. Le livre examine aussi l'appartenance du Hezbollah à la vie politique libanaise. Sa participation aux élections législatives et municipales, ainsi qu'aux projets de reconstruction urbaine et de développement local, montre que le Hezbollah maîtrise les règles du jeu communautaire libanais. Il négocie, ajuste et sélectionne ses rhétoriques de justification et ses mécanismes d'action en fonction d'une double logique de légitimation, l'une modernisatrice et l'autre socio-religieuse, utilisées de manière différentielle selon les temps, les lieux, les enjeux et les échelles. En outre, cet ouvrage analyse comment le Hezbollah forge au sein de la communauté chiite, longtemps stigmatisée, une conscience collective et un sentiment d'appartenance territoriale qui engendrent des sentiments de fierté, d'orgueil et de confiance. Le Hezbollah contribue ainsi à l'acquisition de divers savoir-faire et de multiples compétences urbaines auprès des habitants de la banlieue sud, facilitant leur accès à la ville, malgré la persistance des stratégies de ségrégation et d'exclusion qui les repoussent dans " leur " Dahiye.

10/2010

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Sociologie

Carte blanche. L'Etat contre les étrangers

L'actualité la plus récente a donné à voir une fracture au sein de la gauche et des forces d'émancipation : on parle d'un côté des "no border", accusés d'angélisme face à la "pression migratoire", et d'un autre côté il y a les "souverainistes", attachés aux frontières et partisans d'une "gestion humaine des flux migratoires". Ce débat se résume bien souvent à des principes humanistes d'une part (avec pour argument qu'il n'y a pas de crise migratoire mais une crise de l'accueil des migrants) opposés à un principe de "réalité" (qui se prévaut d'une légitimité soi-disant "populaire", selon laquelle l'accueil ne peut que détériorer le niveau de vie, les salaires, les lieux de vie des habitants du pays). Dans ce cinglant essai, Karine Parrot, juriste et membre du GISTI (Groupe d'information et de soutien des immigrés), met en lumière un aspect souvent ignoré de ce débat : à quoi servent au juste les frontières ? qu'est-ce que la nationalité ? Sur la base du droit, Karine Parrot montre que la frontière et la restriction des circulations humaines, sont indissociables d'une hiérarchie sociale des peuples à l'échelle mondiale. La frontière signifie aux plus aisés que, pour eux, aucune frontière n'est infranchissable, tandis qu'elle dit aux autres que, pauvres, hommes, femmes, enfants devront voyager au péril de leur vie, de leur santé, de leur dignité. De l'invention de la nationalité comme mode de gestion et de criminalisation des populations (et notamment des pauvres, des "indigents", des vagabonds) jusqu'à la facilitation de la rétention, en passant par le durcissement des conditions d'asile et de séjour, ou encore les noyades de masse orchestrées par les gouvernements, l'Union européenne et leur officine semi-privée et militarisée (Frontex), Karine Parrot révèle qu'il n'y a aucune raison vertueuse ou conforme au " bien commun " qui justifie les frontières actuelles des Etats. Le droit de l'immigration ne vise qu'à entériner la loi du plus fort entre le Nord et le Sud ; il n'a d'autre fin que conditionner, incarcérer, asservir et mettre à mort les populations surnuméraires que la "mondialisation armée" n'a de cesse reproduire à l'échelle du monde.

03/2019

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Droit

Un autre droit pour un autre monde. Comment sortir des impasses du droit international contemporain ?

Monique Chemillier-Gendrean n'a cessé de développer une approche critique du droit international, construisant sa réflexion sur la longue durée pendant que l'essentiel de la doctrine française développait une vision positiviste et formaliste du droit international. Courageusement, elle n'a cessé de montrer les faiblesses et impasses de cette branche du droit et du système juridique international dans son ensemble, révélant notamment les ambivalences du texte si fondamental que constitue la Charte des Nations Unies, porteuse de tant d'espoirs mais également de déceptions par son appui à la souveraineté des Etats. C'est certainement la compréhension commune de ce concept de souveraineté de l'Etat, altéré de butes parts dans le cadre de la mondialisation, qui est au mur de la réflexion de l'auteure en ce qu'il constitue selon elle l'ultime obstacle à une réelle pacification du monde et à une pensée de l'universel. Il ne s'agit pas de nier que le droit international est en soi un progrès par rapport à l'anomie qui caractérisait naguère les relations internationales soumises au seul jeu du rapport de forces. Il n'en demeure pas moins qu'il est marqué par un certain nombre de lacunes et de fortes contradictions qui minent son application et son efficacité. La segmentation des sociétés en Etats souverains comme leur organisation au sein de l'ONU sont en voie d'être englouties parle monde nouveau qui émerge. Nous serions en effet parvenus à la fin d'un cycle historique qui révèle l'inadaptation du droit international à régir les rapports interétatiques et le développement des actions d'un certain nombre d'acteurs non étatiques. Il ne s'agit toutefois pas de déplorer la situation et d'attendre le grand effondrement comme si l'ordre du monde actuel était inéluctable. Il faut au contraire faire un saut logique considérable, imaginer les bases sur lesquelles doit être construite une société mondiale différente, un monde commun, en tirent les leçons des échecs du droit international. Il convient, pour cela, de recourir à une démarche utopiste assumée, l'utopie constituant l'indispensable renouvellement de l'horizon politique qui repose sur la conviction qu'un autre droit pour le monde à venir sera fondé sur le principe d'une entre-connaissance universelle. Il faut donc notamment réactiver le politique a tous les échelons, briser le principe de domination, assurer le pluralisme juridique, ouvrir une nouvelle page de l'idée de démocratie repenser à nouveaux frais la question du cosmopolitisme. Cela exige un nouvel imaginaire politique et juridique qui puisse faire vivre ensemble des communautés d'êtres humains libres. Alors, l'alliance des Etats se trouvera heureusement complétée et dépassée en se métissant d'une alliance directe des citoyens dans une ère post-nationale, donc post-souveraine, articulée sur une pensée politique du bien commun a l'échelle du monde. Il est en somme question de changer le monde par un nécessaire bouleversement.

10/2019

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Sciences politiques

Jeunesse & destin. Jeunes du monde, monde des jeunes

Michel Innocent Peya distingue dans cet ouvrage les "jeunes du monde" du "monde des jeunes". Il décrit les comportements de ces deux mondes en période électorale. Ce qui lui permet de consacrer une partie de ses analyses à l'éducation électorale (pour qui, pour quoi et comment voter ; pour quels choix et pour quel avenir ? ), au comportement sociétal de la jeunesse, à son engagement dans les problématiques écologiques et environnementales, ainsi qu'à sa formation, à sa professionnalisation, et aux questions d'emploi et de chômage des jeunes, et encore plus dans une période particulière de pandémie de Covid-19. Les "jeunes du monde" réfutent l'idée de la pauvreté comme statut social historiquement consacré à certaines familles. La jeunesse y développe la capacité d'empêcher que le mauvais côté de la nature ne prenne le dessus sur son destin. Ce sont des jeunes disposés à lutter contre le pessimisme ambiant. En outre, ils véhiculent l'image de la race humaine libérée de ses chaînes, délivrée du poids du hasard et de ceux qui s'opposent à leurs progrès. Les jeunes du monde avancent d'un pas assuré, sur le chemin de la vérité, de la vertu et du bonheur. I : engagement pour le changement de leur existence, de la paix, de la santé, de la sécurité, de la stabilité, de l'école, du travail, de la protection de l'environnement sont pour cette jeunesse des devoirs citoyens non négociables. Le "monde des jeunes" constitue dans sa quasi-totalité des idiots utiles : inconscients du potentiel dont ils sont porteurs, ils s'adonnent à l'alcool, à la drogue, au banditisme : ils vivent au quotidien et envisagent l'avenir avec indifférence. Pour eux, en politique, tout est question de vice ou d'opportunisme. Ils ne sont alors que des faire-valoirs. La classe politique se sert d'eux pour les circonstances et ils sont vite oubliés après le vote. Michel Innocent Peya, en décrivant le comportement de ces deux catégories de la jeunesse en période électorale, interpelle les gouvernants du monde entier sur l'importance de la contribution de la jeunesse pour emporter la victoire. De ce fait, les jeunes du monde exigent un projet de société et des engagements clairs, fermes dans les domaines écologique, socio-économique, politique et culturel. Dans cette oeuvre, Michel Innocent Peya appréhende l'épineuse question du rôle de la jeunesse dans la vie en société. Cette jeunesse qui, selon lui, n'a pas fini d'éclairer son temps, n'a pas fini de guider son monde. Mais qui, pour se réaliser, devra s'engager toujours plus pour la paix, la sécurité, la stabilité et pour le développement comme fer de lance des peuples. Cet ouvrage est la preuve d'un souci noble qui nous anime, celui de voir les gouvernants à travers le monde, les intellectuels, les élites sociétales à "penser jeunesse", à "parler jeunesse", à "agir jeunesse" et à "oeuvrer jeunesse".

02/2021

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Critique Poésie

Monde(s) et poésie. Au coeur des sciences du langage et de la culture

Un ouvrage pluridisciplinaire qui lie de manière originale art du langage et linguistique du sens dans le cadre d'une anthropologie sémiotique. Il renouvelle la compréhension de la notion de " monde(s) " à partir de la poésie. L'idée d'une fonction de l'art comme fabrique de mondes est aujourd'hui très largement répandue, notamment en raison de la forte influence de la théorie de la fiction inspirée de la notion leibnizienne de " monde possible " et des approches postmodernes d'orientation ontologique. Celle d'un texte-monde est appliquée quasi exclusivement au genre romanesque. Les sciences du langage, de leur côté, se désintéressent majoritairement de ces problématiques venues du champ littéraire, occupées qu'elles sont à se développer au croisement de la cognition, des mathématiques et de l'informatique. Cependant dans le cadre d'une anthropologie sémiotique renouvelée, il est possible de penser un décloisonnement fécond des savoirs entre sciences et Humanités à partir de la question des conditions d'accès au sens, question qui se pose de manière cruciale si l'on reconçoit la question de la créativité langagière comme problème linguistique et sémiotique central. Interpréter/décrire la façon dont les écrivains disent le monde ou créent un monde revient alors à inscrire le travail critique dans une conscience du hors-champ et des transferts culturels, en soulignant l'enjeu éminemment politique de toute épreuve du dehors, y compris au sein d'une seule langue. Si le monde humain est fait d'institutions, de pratiques et d'objets supposant à la fois le couplage complexe à son entour et son façonnement plastique en retour, si l'on restitue au langage sa dimension écologique, c'est-à-dire si on le définit non comme un simple instrument, mais comme un milieu traversé de normes et de valeurs, alors travailler la langue, c'est travailler le monde, réinventer sans relâche le monde humain et son rapport à la Terre et aux autres espèces, entrer dans des dynamiques cosmomorphes inédites. C'est pourquoi " poésie " désigne ici un processus d'individuation d'une langue dans la langue par un sujet inscrit dans l'histoire et dans le rythme de son corps – rapport particulier au langage que le genre poétique maximalise sans doute, mais sans exclusive. La poésie n'est pas ici conçue comme une sortie du langage, mais au contraire comme un approfondissement de ses possibles, où le blanc, le papier, la matière sonore, les rapports aux sciences, aux mythes, à la technique, à l'environnement, à la politique, ont toute leur place – et qui met au défi les linguistes, au moins autant en tant que spécialistes du langage qu'en tant que lecteurs et citoyens du monde. L'approche micrologique par la poésie contemporaine et ses mondes flottants, en émergence, hybrides, et l'approche macrologique par une anthropologie sémiotique peuvent ainsi, de manière imprévue, se rendre de mutuels services en soulignant la nécessité d'un point de vue multifocal et pluralisé, sensible aux différenciations critiques.

06/2023

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Droit

Revue méditerranéenne de droit public N° 9 : Liberté(s) ! En Turquie ? En Méditerranée !

La Revue Méditerranéenne de Droit Public, née en 2013 au sein du Collectif l'Unité du Droit, met en avant les travaux du Laboratoire méditerranéen de Droit Public. "Vivre comme un arbre, seul et libre. Vivre en frères comme les arbres d'une forêt" ainsi que nous avait engagé à le vivre le poète Nâzim Hikmet. Le présent ouvrage est un cri d'alarme(s) et de détresse(s) à destination de tous les citoyens, décideurs politiques et membres de la Communauté universitaire en France mais aussi et surtout autour du bassin méditerranéen. Matérialisé en urgence au mois de juin 2018 et publié le jour des élections présidentielles et législatives turques alors que la situation de plusieurs collègues turcs a attiré l'attention de nombreux réseaux académiques dont le Laboratoire méditerranéen de Droit Public, il a été décidé d'offrir un témoignage d'amitié et de fraternité aux membres de la Communauté universitaire de Turquie, menacée de privation(s) de liberté(s) par le régime du Président Erdogan. En particulier, l'ouvrage est adressé à notre ami le professeur Ibrahim O Kaboglu, directeur de l'équipe turque du Laboratoire méditerraneen de Droit Public. L'opus résolument tourné vers l'espoir, le Droit et les libertés, se compose de trois parties : la première revendique davantage de libertés d'expression(s) pour nos collègues turcs et offre au lecteur plusieurs points de vues comparés sur les libertés académiques en Méditerranée (Partie I). Par suite, le livre propose de façon militante et assumée des analyses et propositions en faveur du droit constitutionnel et des libertés en Turquie (Partie Il) et en Méditerranée (Partie Ill). Comme l'espère le président Jean-Paul Costa dans son avant-propos, "puisse cet ouvrage collectif, cet hommage solidaire, dépasser le seul symbole ; puissent les témoignages de ces femmes et de ces hommes influer quelque peu sur le cours des choses ! Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre : il fallait en tout cas essayer". Ce livre comprend une trentaine de contributions auxquelles ont participé plus de quarante contributeurs depuis plusieurs pays méditerranéens (Espagne, France, Italie, Liban, Maroc, Turquie) : M le Président Costa, Mmes et MM les professeurs Afroukh, Basilien-Gainche, Bockel, Bonnet, Fontaine, Freixes, Gaillet, Groppi, Iannello, Larralde, Laval, Malaret, Marcou, Mathieu, Maus, Prieur, Rousseau, Starck, Touzeil-Divina & Turk ainsi que Mmes Abderemane, Elshoud, Espagno-Abadie, Eude, Fassi de Magalhaes, Gaboriau, Mestari, Perlo, Rota, Schmitz & MM Altinel, Barrue-Belou, Bin, Degirmenci, Friedrich, Gelblat, Makki, Meyer, Ozenc & Sales. L'image de première de couverture a été réalisée, à Beirut, par Mme Sara Makki. Le présent ouvrage a reçu le généreux soutien du Collectif L'Unité du Droit (CLUD), du Laboratoire méditerranéen de Droit Public (LMDP), de l'Association francaise de Droit Constitutionnel (AFDC) & de L'Association internationale de Droit Constitutionnel (AIDC). Réunies par M le professeur Touzeil-Divina, les présentes contributions parues le jour des élections présidentielles & législatives turques sont un cri d'alarme et un message de fraternité envoyés aux membres de la Communauté universitaire de Turquie.

08/2018

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Revues

Eidôlon N° 133 : L’art du jugement dans et sur les arts

Une même notion originale (le jugement), prise dans tous ses sens possibles (pas seulement de goût), est déclinée selon les trois approches du titre : le jugement comme art, le jugement dans les arts, le jugement sur les arts, du Moyen Age à nos jours. Ce volume, issu du projet quadriennal HRSM The Exercise of Judgment in the Early Modern Period, financé par le Ministère autrichien de l'Education, de la Science et de la Recherche, se propose d'étudier l'impact de la notion de " jugement " sur le champ des arts (dont, bien sûr, l'art d'écrire) dans un arc de temps allant du Moyen Age à nos jours. Dans la tradition rhétorique, le iudicium regarde la faculté de l'orateur d'évaluer une situation donnée et de s'y adapter pour convaincre ou agir avec succès. L'acception du terme couvre, d'un côté, la capacité de (bien) juger comme qualité de l'esprit et, de l'autre, l'exercice de cette faculté intellectuelle comme action portant à un résultat. Cette catégorie, issue à l'origine de la sphère du droit, change d'aspect au début de l'époque moderne, c'est-à-dire au moment où, dans un nouveau régime épistémique, se pose le problème de l'autorité de celui qui exerce sa capacité de juger. Avec l'établissement des sciences, le jugement se réduit à un jugement pur, exempt de toute passion et fondé sur la raison, qui tend à se libérer de l'autorité de l'Eglise, vicaire de Dieu. En même temps, à l'opposé des scientifiques et des experts qui jugent au nom de la raison, les particuliers s'arrogent le droit de se prononcer sur toutes sortes de sujets librement choisies et d'envahir, par la libre pratique du bon sens, la sphère publique. Cet exercice du jugement a fini par devenir un droit inaliénable, fondement des sociétés civiles modernes qui garantissent à tous les citoyens la liberté d'opinion et d'expression. Pour une étude de l'exercice du jugement, le champ artistique présente un terrain particulièrement fécond, parce qu'il invite à adopter une double perspective, en distinguant le jugement dans l'art du jugement sur l'art, même si l'un est lié à l'autre de bien des façons. D'une part, les auteurs du volume demandent comment le jugement est représenté à travers l'ensemble des textes et des images, de l'autre, ils interrogent l'application du jugement dit de goût aux oeuvres concernées dans l'histoire. L'intérêt porte moins sur les théories du jugement esthétique, qui ont leur point de fuite dans la Critique du jugement de Kant, qu'à ses diverses pratiques dans les domaines de la littérature et des arts. Enfin, on voit émerger de certaines de ces pratiques un art spécifique, un véritable art du jugement lui-même.

11/2022

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Méthodes de travail

La cassation en matière civile. Edition 2023-2024

La cassation, voie de recours extraordinaire. La technique de cassation est une invention française, qui a été exportée très largement. Grâce à elle, notre Cour suprême judiciaire contrôle la conformité aux règles de droit des décisions qui lui sont déférées, assurant ainsi l'égalité des citoyens devant la loi, tout en cristallisant le débat sur l'essentiel, c'est-à-dire les seules questions de droit. Elle permet au juge de cassation de raisonner en termes de règles générales et impersonnelles, et de répondre à toutes les questions de droit, même les plus techniques. Il clarifie ainsi l'ensemble du droit positif et renforce la sécurité juridique, qui a une valeur économique. La Cour de cassation et la technique qu'elle applique n'ont jamais été figées. La Cour a connu plusieurs réformes importantes. Ainsi, une loi du 25 janvier 2001 l'a autorisée à rejeter les pourvois par des décisions non motivées. Mais un tel rejet n'est pas pour autant fondé, comme dans les systèmes d'inspiration anglo-saxonne, sur une appréciation d'opportunité subjective (l'affaire est-elle suffisamment intéressante pour être jugée ? ) mais sur un contrôle objectif de la légalité de la décision attaquée. Une loi du 18 novembre 2016 a étendu le champ d'application de la cassation sans renvoi. Enfin, le décret du 13 octobre 2021 et la modification des méthodes de travail de la Cour a conduit celle-ci à renforcer le traitement différencié des pourvois car ils ne soulèvent pas tous des questions d'une égale complexité. Il est évidemment plus facile de casser une décision qui se heurte à une jurisprudence constante que d'interpréter une loi nouvelle. Quant à la technique de cassation, elle permet au juge d'étendre ou de restreindre son contrôle en fonction de la politique jurisprudentielle qu'il entend mener sans pour autant le faire au cas par cas mais, au contraire, de façon prévisible et égalitaire. Entre constance et innovation, ce livre constitue la sixième édition du Traité de la cassation civile. Il analyse les conditions d'exercice du pourvoi en cassation, les principes directeurs de la technique de cassation, et la procédure très spécifique qui est suivie devant la Cour. Il a pour ambition de faire mieux comprendre le sens et la portée des arrêts rendus par notre Cour suprême judiciaire. Il s'adresse donc à tous ceux qui s'intéressent à celle-ci, praticiens du contentieux comme théoriciens du droit. Jacques Boré (1927-2019) était avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation. Il a été membre de l'Académie des sciences morales et politiques et président de l'Ordre des avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation. Ancien président de l'Ordre et docteur en droit, Louis Boré est avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation. Ouvrage couronné par l'Académie des sciences morales et politiques (prix Juliot de la Morandière)

06/2023

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Romans historiques

Les Chroniques de Camelot Tome 1 : La Pierre céleste

Nous savons tous qu'Arthur a extrait l'épée de la pierre, qu'il a fondé Camelot, que les luttes de pouvoir ont fini par détruire ses rêves. Mais comment la légende est-elle née ? Avant Arthur, avant Camelot, la Bretagne est une contrée obscure et sauvage. Les citoyens romains qui y sont installés depuis plusieurs générations sont confrontés à un dilemme : quitter la province et regagner une société corrompue qui leur est devenue étrangère, ou endurer la violence des guerriers pictes et de l'envahisseur saxon. Mais que se passera-t-il lorsque les légions, dernier rempart de la civilisation romaine, se retireront ? Pour Publius Varrus et Caius Britannicus, une seule option possible : il leur faut rester, préserver les coutumes romaines dans ce qu'elles ont de meilleur, tout en inventant une nouvelle culture à partir des vestiges de l'ancienne. Ils donneront ainsi naissance à la légende. Car ces deux héros sont les arrière-grands-pères d'Arthur, et ils vont par leurs actes forger une nation... mais aussi une épée, nommée Excalibur. " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register-Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Whyte offre un socle historique passionnant (et très plausible) aux légendes arthuriennes... Une aventure rythmée, faite de combats rapprochés, de trésors cachés et de péripéties ; un changement bienvenu par rapport aux autres oeuvres arthuriennes parfois si politiquement correctes dans leur respect de la vérité historique. " Locus " L'un des romans historiques les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire, et j'en ai lu beaucoup. " Marion Zimmer Bradley " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " L'un des livres les plus importants portant sur les légendes arthuriennes. " Professeur Randy Lee Eickhoff, auteur de The Fourth Horseman " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record " Si James Michener fut le maître des sagas grandioses, il a sans doute trouvé en Jack Whyte son digne successeur. " Calgary Herald " Le monde tel qu'il existait alors, le quotidien des peuples et les fondements d'un âge nouveau. Whyte a inscrit ses personnages mémorables dans un environnement fascinant. " The Ottawa Citizen

06/2022

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Droit

Code Junior. 10e édition

De la reconnaissance de sa filiation et de son identité aux règles qui régissent ses droits et ses devoirs dans sa famille, à l'école ou au sein même de la société, la vie juridique du mineur est ordonnée à un ensemble de dispositions spécifiques qui forment un véritable code. Dans un monde où l'enfance et l'adolescence changent de visage, sous l'effet de l'évolution des modèles familiaux, de la mondialisation et des nouvelles technologies, ces dispositions, pourtant trop méconnues, s'adaptent aux grands enjeux contemporains pour assurer la protection de l'enfant, en tant que mineur, Homme et futur citoyen. Refondu et actualisé, ce code, guide indispensable pour les parents mais aussi outil d'initiation au droit pour les élèves, est à jour des dernières lois et des derniers règlements : - A l'école : la réforme du collège de 2016 (modification du système de notation, réforme du brevet, nouvelle organisation des enseignements, etc.), la réforme du lycée de 2019 (nouvelle organisation des enseignements, nouveau baccalauréat pour 2021, généralisant l'option "droit" , etc.), le projet de loi "pour une école de la confiance" (obligation de la scolarisation dès l'âge de trois ans, recentrement sur les savoirs fondamentaux au primaire, etc.) ainsi que les mesures qui l'ont préparé (les dispositions réglementaires applicables depuis la rentrée 2017 et la loi de 2018 interdisant l'usage du portable au primaire et au collège) ; - Dans la famille : le projet de loi permettant la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires de 2019 (présentation en juin) ; le dialogue des juridictions nationales et européennes relatif à la retranscription sur les registres d'état civil de la filiation des enfants nés de gestation pour autrui (question préjudicielle de la France et arrêt de révision attendu dans le courant de l'année) ; le chantier "protection de l'enfance" présenté par Agnès Buzyn le 29 janvier 2019) ; - Au sein de la société : la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et dont le premier titre comporte des dispositions garantissant une protection accrue des mineurs ; mais aussi les ordonnances (à venir en 2019, prises sur le fondement de la loi 2019-222) visant à instaurer un "code de justice pénale des mineurs" .

09/2019

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Histoire de France

1789. La révolution qui a changé notre histoire !

«Quand s'ouvrent à Versailles, par une procession du Saint-Sacrement, le 4 mai 1789, les états généraux, nul ne se hasarderait à prédire l'avenir, mais tout le monde sait plus ou moins que la monarchie absolue de droit divin, telle que l'avait portée à son apogée Louis XIV, est condamnée. Dans la nuit du 4 août 1789,1 noblesse doit renoncer à l'ensemble de ses prérogatives. En six heures, s'opère une révolution sociale qui fait table rase de l'Ancien Régime en abolissant les distinctions d'ordre et en proclamant l'égalité entre les Français». 1789. Un régime vieux de mille ans s'effondre. Un monde nouveau va naître, apportant de grands et beaux principes : liberté, égalité, droits de l'homme et du citoyen. Un immense espoir envahit les coeurs ! Mais avant même la proclamation de la République et l'exécution de Louis XVI, des coalitions contre la France se sont nouées. A l'intérieur aussi, le soulèvement des provinces et surtout les haines entre les partis et les ténors de la Révolution mettent le pays en danger. A l'espoir succèdent les heures sanglantes et meurtrières de la guerre et de la Terreur. Des mois tragiques s'écoulent suivis, en 1795, par la période sans gloire du Directoire, avant que le destin de la France ne passe aux mains de Bonaparte, Premier consul, et futur Empereur... Grâce à ce livre richement illustré, revivez les grandes étapes de la Révolution française (le serment du Jeu de paume, la prise de la Bastille, la fuite à Varennes, la bataille de Valmy, l'instauration de la République, la mort du roi, l'assassinat de Marat...), découvrez ses principaux protagonistes (Louis XVI, Marie-Antoinette, Mirabeau, Robespierre, Danton...) et les avancées qu'elle nous a léguées (la Déclaration des droits de l'homme, l'invention du système métrique, la reconnaissance du divorce, la création des départements...). Avec plus de 300 illustrations et des fac-similés parmi lesquels l'extrait d'un cahier de doléances, une motion de La Fayette sur les droits de l'homme, le projet de Constitution de 1791 annoté de la main de Robespierre, le décret de la Convention nationale proclament l’abolition de la royauté, une affiche rédigée par Olympe de Gouges, la condamnation à mort de Louis XVI, le lettre d’adieu de Marie-Antoinette, l’ordre d’arrestation de Danton, etc.

10/2015

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Philosophie du droit

Le rôle de l'exception dans la dynamique du droit

C'est déjà présumer qu'elle peut en avoir un. Ce simple postulat a de quoi inquiéter aussi bien le juriste que le citoyen, tant l'emploi du terme exception est, par une sorte "d'habitude mentale" , péjorativement connoté. Il résulte en effet d'un a priori répandu que l'exception reste avant tout perçue comme un mécanisme "anormal" en ce qu'elle serait par essence contraire au "droit commun" à la règle "ordinaire" . Parce qu'elle n'est perçue que dans sa dimension suspensive de l'application des principes de l'Etat de droit, elle reste avant tout considérée comme antinomique à ces mêmes principes et par conséquent dangereuse. Il est aisé d'illustrer cette perception à bien des égards légitime. Il suffit pour s'en convaincre d'évoquer, parmi tant d'autres exemples, la justice d'exception et ses tribunaux d'exception, ou encore les états d'exception tels que l'état d'urgence. Pour autant, la lecture des nombreux travaux menés sur cette notion d'exception a conduit les docteurs et doctorants de l'université de Cergy-Pontoise auteurs de la présente étude à réaliser un constat plus nuancé : la notion d'exception ne se laisse pas cerner sans difficulté. Plus qu'une simple notion, elle renvoie en réalité à un ensemble de mécanismes satellites qu'il convient, à l'instar d'autres auteurs, de désigner sous l'intitulé de phénomène exceptif. Suivant l'invitation de certains auteurs, les contributeurs à cet ouvrage ont fait le choix de (re)penser l'exception en prenant congé de l'état d'exception. Cette démarche couplée à une approche juridique pluridisciplinaire mélangeant les points de vue du droit public et du droit privé a permis de dépasser certains a priori sur l'exception et de s'interroger sur le rôle nouveau que la science juridique pourrait conférer à ce mécanisme. Loin de ne posséder que des traits suspensifs du droit commun, la notion d'exception peut se doter de traits correctifs, interruptifs ou supplétifs parant à certaines limites du système juridique. Ainsi pensée, elle peut être analysée comme un instrument particulièrement efficace du réformisme juridique ou à tout le moins un outil d'adaptation du droit en douceur. Penser le rôle de l'exception dans la dynamique du droit renvoie alors à son action en tant que force créatrice, garante de l'adaptabilité de la norme juridique.

02/2021

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Sociologie

La Métropole : Le pays des Grands et Beaux Bwanas !. Comment combattre le communautarisme et le ségrégationnisme des Blancs en France.

"La Métropole : Le pays des Grands et Beaux Bwanas ! " ou "Comment combattre le communautarisme et le ségrégationnisme des Blancs en France". est un essai pamphlétaire où en 8 chapitres, en me référant à mon expérience personnelle et aux expériences de ma famille, je décris avec beaucoup d'humour, les pratiques communautaristes et même souvent ségrégationnistes de la communauté blanche envers les Noirs français ou non Français, dans notre société française. Je suis un Homme Noir, né à Paris, né dans une famille martiniquaise installée à Paris depuis plus de 100 ans, depuis que mes grands-pères, mes grands-oncles qui ont fait la guerre de 1914/1918, décidèrent de rester en France continentale au lieu de retourner sur leur île natale. Dans cet essai pamphlétaire, j'évoque la nature du comportement communautariste, ségrégationniste de la communauté blanche française, j'en expose ses mécanismes et ses effets. Je décris comment, en toute impunité, cette société blanche française pratique son communautarisme et son ségrégationnisme racial clandestins dans lesquels elle enferme la communauté noire. Les discriminations raciales sont des pratiques très ordinaires, toute quotidienne, très courantes dans notre société, et dans ce livre, j'expose une réalité très différente de celles que nous racontent les contes de fées officiels d'une France qui serait soi-disant non raciste, très respectueuse des Droits de l'Homme et du Citoyen et des valeurs républicaines. Mon témoignage est un témoignage de ce que vivent les Noirs dans notre bonne société française, avec ses ségrégations, ses discriminations raciales ordinaires, pratiquées dans tous les secteurs de notre société, ségrégations clandestines, toutes systématiquement et très hypocritement dissimulées, et qui concernent le marché du travail, l'accession à des postes de responsabilités dans l'entreprise ou dans l'administration, les accès aux locations de logements, ou les interdictions d'entrer pratiquées dans la majorité des discothèques, de certains hôtels, campings ou autres restaurants. Le Défenseur des Droits, Jacques Toubon, nous confirme, qu'un jeune Noir en France, a 20 fois plus de risques de se faire arrêter par la police et la gendarmerie qu'un jeune Blanc. Tel est le propos et la tonalité de cet essai pamphlétaire que j'ai intitulé, "La Métropole : Le pays des Grands et Beaux Bwanas ! " ou "Comment combattre le communautarisme et le ségrégationnisme des Blancs en France". .

06/2021

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Policiers

Flétrissure

Samuel Goldberg, un vieil homme respecté et influent, est assassiné dans sa riche demeure francfortoise. Fait troublant : l’autopsie révèle que Goldberg, un rescapé de la Shoah, présentait sur le bras des traces du Blutgruppentätowierung, le tatouage que portaient les membres de la Waffen ss de leur propre groupe sanguin… Bientôt les meurtres se succèdent. Chargés de l’enquête, le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff comprennent que les victimes partageaient un terrible secret. Un polar allemand magistral qui regarde l’Histoire en face. Le meurtre ressemble à une exécution. Qui peut être capable de tuer d’une balle dans la tête un homme de quatre-vingt-douze ans ? Par ailleurs David Josua Goldberg devait connaître son assassin car la police ne trouve aucune marque d’effraction, juste un chiffre mystérieux écrit sur le mur avec le sang de la victime. L’affaire devient plus étrange encore lorsqu’au moment de l’autopsie on découvre, sur le bras gauche de Goldberg, la trace du tatouage effacé de son groupe sanguin. Comment peut-on trouver sur un Juif, rescapé des camps de concentration, ce signe infamant, celui que portaient tous les membres de la ss ? Avant même que le commissaire Oliver von Bodenstein et sa collègue, l’inspecteur Pia Kirchhoff, aient pu commencer à enquêter, l’affaire leur est retirée des mains par ordre conjoint du ministère de l’Intérieur allemand, et de l’ambassade américaine. Goldberg était en effet devenu citoyen américain après la guerre. Mais bientôt les meurtres se succèdent, tous plus énigmatiques les uns que les autres. Chaque fois les victimes sont très âgées et le mode opératoire d’une atroce cruauté. Le très distingué commissaire Oliver von Bodenstein et la très prosaïque Pia Kirchhoff ne tardent pas à concentrer leurs soupçons sur une famille très respectée de la haute société francfortoise. Grâce aux relations familiales du commissaire von Bodenstein et à la ténacité toute plébéienne de Pia Kirchhoff, le lecteur pénètre peu à peu dans le monde très fermé de la grande bourgeoisie allemande, qui sait si bien garder ses terribles secrets derrière les grilles de ses magnifiques propriétés. Avec ce roman, Nele Neuhaus s’est imposée outre-Rhin comme un auteur de polars majeur. Ses livres, vendus en Allemagne à des centaines de milliers d’exemplaires, sont en cours de traduction dans plus de vingt pays.

09/2011

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Sciences politiques

Front populaire N° 1, été 2020 : Souverainisme

Fondé par le philosophe Michel Onfray, Front populaire propose une réflexion poussée sur notre société et son avenir. politique et philosophique, cette publication trimestrielle réunit de prestigieuses signatures du monde politique et intellectuel. cette revue ambitieuse de 160 pages se veut être le porte-parole de toutes les sensibilités souverainistes. Entretien croisé Jean-Pierre Chevenèment, Philippe de Villiers, démographie contre démagogie Michèle Tribalat elle a travaillé près de quarante ans à l'institut national d'études démographiques (INED) sur l'immigration étrangère et l'assimilation. pour une autre écologie Eugénie Bastié, journaliste, essayiste, elle travaille pour le Figaro. Elle a fondé la revue d'écologie intégrale d'inspiration catholique limite. Le modèle français vu d'ailleurs Mathieu Bock côte docteur en sociologie, il est membre du conseil d'orientation de l'institut Thomas-More (Bruxelles et Paris). Son dernier ouvrage : l'empire du pol il était une fois le réveil du peuple français Francois Boulo, avocat, l'une des figures marquantes des gilets jaunes. Pourquoi nous devons rebâtir un front populaire contre la mondialisation. Thibault Isabel docteur en philosophie esthétique, il dirige la revue l'inactuelle. son dernier ouvrage : manuel de sagesse païenne (le passeur, 2020). revue de livres Franck Lanot professeur agrégé de lettres modernes au lycée Victor Hugo de Caen et écrivain. Son dernier roman : Retour à Blanchelande (le passeur, 2018). Santé : repenser notre modèle pour retrouver notre excellence Georges Kuzmanovic fondateur du mouvement politique république souveraine (Paris). Effondrement de l'école et conditions de sa reconstruction. Barbara Lefevbre professeur d'histoire-géographie en disponibilité, elle est présidente de l'association "voir et dire ce que l'on voit". Son dernier ouvrage : C'est ça la France : qu'a-t-on fait pour mériter ça ? (Albin Michel, 2019). D'un amer constat vers de véritables changements Jacline Mouraud figure du mouvement des gilets jaunes, Jacline Mouraud est porte-parole du comité Bastille et l'auteur de Jaune... et après ? (Télémaque, 2020) culture et barbarie. Céline Pina ancienne conseillère régionale d'Ile de France (PS), elle est la fondatrice de "viv(r)e la république", mouvement citoyen, laïc et républicain. immigration : le new deal britannique Jeremy Stubbs docteur en lettres de l'université d'Oxford (Magdalen College), et président des conservatives abroad in Paris (section française du parti conservateur).

06/2020

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Littérature française

Tout paradis n'est pas perdu. Chronique de 2015 à la lumière de 1905

"Cette chronique est à cheval sur les années 2014-2015. Le thème m'en a été offert par le Front national qui, aussitôt prises quelques mairies, s'empressa d'imposer le menu unique dans les cantines scolaires. On n'en attendait pas moins de Marine Le Pen, mais ce qui changeait dans son argumentaire, c'était l'alibi de la laïcité. C'était au nom de la loi de 1905 qu'elle pouvait en toute impunité stigmatiser les enfants musulmans. Grâce à quoi on a vu se joindre à sa voix tous les laïques purs et durs qui au nom d'une stricte lecture de cette loi se retrouvait de facto en comité de soutien du Front national tout en jurant, main sur le cour, être évidemment en désaccord avec son idéologie. Ah bon. On peut donc faire une chose et dire son contraire. Ce qui doit plus ou moins s'appeler de la schizophrénie. Ce qui valait la peine de s'interroger sur les motivations des uns et des autres et de se pencher sur ladite loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Mais en fait d'églises il s'agissait de la seule église catholique, les autres faisant de la figuration - l'Islam, qui se trouve à la source de ces querelles sur le menu et le voile, il n'avait pas droit au chapitre, les musulmans d'Algérie n'ayant pas le statut de citoyen. Loi dite de séparation mais plutôt accommodante avec l'Eglise, continuant de chômer les fêtes religieuses, de meubler son calendrier des noms des saints et de servir du poisson le vendredi dans toute les cantines. C'est au milieu de cette chronique qu'une autre actualité, tragique, s'invita brutalement dans la réflexion. L'exécution de l'équipe de Charlie au nom de l'offense faite au prophète nous rappelait que ce droit à la représentation des figures sacrées avait été pour notre société le fruit d'un long débat qui avait occupé tous les premiers siècles du christianisme. Débat tranché en 843, à Nicée, sous un argument de haute volée : l'image n'était pas une idole mais une médiation pour s'approcher du divin. Tout notre monde envahi d'images vient de cet arrêté. L'art occidental lui doit tout. Et donc, paradoxalement, la caricature de ces mêmes figures sacrées. "Jean Rouaud

01/2016

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Energie

L'urgence du nucléaire durable

Avec l'hydroélectricité, l'énergie nucléaire est la seule ressource énergétique à être massive, pilotable et décarbonée. Relevant d'une problématique régalienne, à la croisée du savoir scientifique et du pouvoir politique, l'énergie nucléaire pourrait être notre meilleur atout face au double défi du climat et de l'approvisionnement énergétique. Mais cette énergie, vilipendée depuis des décennies par l'écologie politique, est aussi largement méconnue du plus grand nombre et notamment des décideurs politiques. Ainsi, alors qu'en raison de son histoire scientifique et industrielle, la France dispose de quantités considérables de matières fissiles stratégiques, capables d'assurer des millénaires de production d'électricité, rien n'a été fait ni anticipé pour la mettre sur la voie du nucléaire durable qui supposerait de disposer de réacteurs à neutrons rapides de 4e génération. Ce livre apporte avec simplicité et rigueur les atouts considérables du nucléaire durable. Il s'interroge aussi sur les raisons diverses qui nous ont menées – des premières réussites scientifiques et industrielles incontestables – à la situation actuelle d'enlisement.La forme est celle d'un manifeste pour appeler chacun, de la place où il se trouve – citoyen responsable, décideur et politique – à agir pour l'avenir en refondant notre souveraineté énergétique sur la base irremplaçable du nucléaire durable, une énergie totalement décarbonée, économe de la ressource primaire, minimaliste dans la production des déchets et économiquement compétitive. Sommaire : Préface de Bernard Accoyer Introduction 1. L'importance de raison garder Un besoin absolu d'énergie – Quelle énergie ? 2. L'énergie nucléaire : abondante et décarbonéeUne question d'ordre de grandeur – L'énergie nucléaire durable – Renouvelable n'est pas nécessairement durable 3. Du nucléaire actuel au nucléaire durable L'uranium, une ressource considérable mais gaspillée – Le réacteur à neutrons rapides (RNR), outil unique du nucléaire durable 4. Le nucléaire durable abandonné : Superphénix puis Astrid Une France pionnière ayant perdu vision et stratégie – La R& ; D sur les RNR : un chemin semé d'embûches 5. Erreurs et impasses La filière et ses institutions – Les politiques – Les écologistes – Les médias – Les scientifiques 6. Si rien n'est fait Fin de la parenthèse électronucléaire française – Inexorable paupérisation – Confusions et idées reçues sur le nucléaire du futur 7. Changer de capUn réacteur à neutrons rapides – Le besoin de compétences Conclusion Bibliographie – Glossaire

03/2023

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Multimédia

Intelligence artificielle & droits fondamentaux. Volume 32

L'intelligence artificielle, en tant que révolution technologique, est un sujet de fascination et de curiosité. Depuis que Gary Kasparov a été battu aux échecs par l'ordinateur Deeper Blue en 1997, il est acquis que cet outil peut égaler, voire dépasser le cerveau humain. Aujourd'hui, les robots, les véhicules autonomes, la justice prédictive, les algorithmes sont autant d'innovations qui peuvent changer la vie quotidienne et professionnelle. Mais l'intelligence artificielle est également devenue un objet juridique. Après la multiplication de chartes éthiques de l'intelligence artificielle et de nombreux autres instruments de soft law, notamment internationaux et européens, le droit de l'intelligence artificielle devient progressivement contraignant. Les droits du travail, de la santé, de la propriété intellectuelle, des données à caractère personnel, des finances publiques, mais aussi les droits pénal, international, fiscal, bancaire etc. sont affectés par le développement de cette technologie. L'intelligence artificielle n'est pas un outil réservé aux entreprises privées : la plupart des administrations, même régaliennes, utilisent aujourd'hui l'intelligence artificielle notamment pour traiter de grands volumes de données. Si cette imprégnation des diverses branches du droit par l'intelligence artificielle semble inéluctable, elle s'est accompagnée de nombreuses inquiétudes, face à l'utilisation jugée préjudiciable de certains outils technologiques. On craint non seulement le remplacement de l'homme par la machine, mais également la violation de ses droits. Le droit à la non-discrimination est ainsi évidemment au coeur des interrogations sur la compatibilité des outils d'intelligence artificielle avec les droits fondamentaux. Néanmoins, ces outils peuvent affecter la plupart des droits fondamentaux, et non seulement la non-discrimination. Le développement de la reconnaissance faciale, la question de l'être humain "augmenté" , l'utilisation des réseaux sociaux par l'administration fiscale afin de lutter contre la fraude etc. sont autant de questions d'actualité qui confrontent l'intelligence artificielle aux droits fondamentaux. Il s'agit du droit au respect de la dignité humaine, du droit d'accès aux soins, du droit à la sûreté, de la liberté d'expression, du droit au respect de la vie privée, des droits du citoyen et des libertés politiques etc. L'ouvrage a donc vocation à s'intéresser aux conséquences du développement de ces nouveaux outils technologiques sur les droits fondamentaux, au travers des diverses branches du droit.

10/2022

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Sociologie politique

À l'extrême droite de l'hémicycle européen

Ce livre déplace le regard sur l'extrême droite. Alors que la plupart des travaux s'attachent à son ancrage local et à ses électeurs, l'enquête minutieuse menée par Estelle Delaine au Parlement européen montre au contraire l'arrimage élitaire et international de l'extrême droite française. Elle analyse la façon dont les extrêmes droites, tout en affichant un anti-européisme très idéologique, ont su profiter des ressources et des réseaux du Parlement européen où elles ont été élues. Elle mobilise une longue enquête, des entretiens approfondis et une connaissance fine des réseaux d'élus, pour monter qu'au Parlement européen, les cadres d'extrême droite sont en mesure de bénéficier des ressources que leur offre l'institution, et d'assurer l'insertion de leur parti dans le jeu démocratique. En donnant à voir comment les militants "se fondent dans le décor" , elle montre la façon dont les dispositifs politiques peuvent se trouver détournés vers des usages qui n'avaient pas été imaginés par l'institution, ce qui contribue sans doute à ancrer le RN dans une forme de "respectabilité" . Le Parlement européen devient un lieu d'observation privilégié pour saisir l'historicité d'une normalisation institutionnelle des extrêmes droites. Autant le livre s'appuie sur une enquête située, précise, à propos de terrains particulièrement difficiles d'accès et réticents si ce n'est hostiles à l'égard des sciences sociales, autant l'enjeu est d'une large portée et concerne des phénomènes qui dépassent le cadre français : c'est la première étude de sociologie politique qui permet d'étudier en situation les usages des institutions démocratiques par des militants non démocratiques. Cet ouvrage fait le portrait de militants d'extrême-droite en col blanc et il documente la facette élitaire de l'arrimage nationaliste. L'enquête peut aussi être appropriée par des professionnel·les de l'information, de l'enseignement, ou des citoyen·nes désireux de mieux connaître ces phénomènes. Il donne à voir, à travers la restitution de nombreuses scènes de la vie ordinaire du Parlement (que l'on ne trouve généralement pas dans les ouvrages de science politique sur le FN/RN), les pratiques, les représentations et les carrières de membres d'équipes parlementaires frontistes, pour déconstruire le paradoxe de la présence d'un extrémisme de droite au sein même d'une institution démocratique.

11/2023

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Marketing

L'expérience : objet académique et réalités managériales

Le champ de l'expérience connaît depuis une quarantaine d'années une véritable dynamique de recherche, un grand foisonnement et des applications managériales nombreuses. Les contextes hybrides combinant des contextes expérientiels physiques et numériques expliquent en partie ce constat car ils rendent indispensable une meilleure compréhension de ce que les consommateurs vivent au fil de leurs parcours client et de ce que les entreprises et les marques doivent ou peuvent piloter. L'expérience est à la fois une clé de lecture du vécu des individus (consommateur, collaborateur ou citoyen) et une unité d'offre qu'entendent délivrer les entreprises, les marques et les organisations. C'est aussi un langage homogène pour une réalité qui ne l'est pas et présente au contraire une grande hétérogénéité.Des objets connectés qui transforment les usages, aux expériences sur les plateformes qui transforment les customer journeys, en passant par le renouvellement du design de l'expérience dans les contextes physiques, à l'expérience collaborateur comme facteur clé de succès pour délivrer des expériences client réussies, ou à la question des indicateurs et de la mesure de l'expérience, les perspectives sur l'objet académique " expérience " sont plus stimulantes les unes que les autres.L'ouvrage trouve son point de départ dans le cycle de trois conférences organisé en 2019-2020 par la chaire Expérience Client de l'EM Strasbourg et dans son programme de recherche qui depuis 2017, permet de soutenir la recherche académique sur l'expérience client et d'explorer des problématiques actuelles et sensibles pour les entreprises qui entendent placer l'expérience client au coeur de leur stratégie. Tous les contributeurs de l'ouvrage Damien Chaney, Marc Filser, Fuat Firat, Tatiana Henriquez, Richard Huaman-Ramirez, Yacine Ouazzani, Claire Roederer, Marion Roig, Françoise Simon, Tony Valentini, travaillent sur l'objet académique de l'expérience et sur les réalités managériales liées à l'expérience mais de façons variées, tant sur le choix des perspectives que sur les méthodes utilisées. Ainsi, l'ouvrage se veut le reflet de la dynamique qui caractérise le champ de l'expérience et s'adresse aux managers en entreprise qui conçoivent ou pilotent l'expérience client. Son contenu leur permettra d'avoir une vision synthétique des enjeux actuels de la recherche sur l'expérience. L'ouvrage s'adresse aussi aux enseignants en marketing et à leurs étudiants, il sera une ressource utile pour les cours de marketing, marketing des services, comportement du consommateur.

01/2022