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Droit

La TVA appliquée à l'immobilier . 2e édition

La TVA immobilière était déjà perçue par les praticiens comme un impôt complexe. Avec la réforme brutale dont elle a fait l'objet en 2010, sont apparus des changements de définitions affectant les terrains à bâtir et les immeubles neufs, et de nouvelles règles impactant les droits d'enregistrement. Cette nouvelle législation induit également des raisonnements parfois déstabilisants articulés sur les notions d'assujetti agissant en tant que tel et d'ouverture du droit à déduction. Elle génère évidemment de nombreuses difficultés dont certaines promettent des perspectives de contentieux récurrent. La loi de finances rectificative pour 2010 qui bouleverse la matière avait été précédée de plusieurs modifications notables depuis 2006, notamment avec la refonte des textes relatifs à l'exercice du droit à déduction intervenue en 2007. La compréhension de la TVA appliquée à l'immobilier, qui conditionne l'appréciation du coût d'une opération immobilière, implique de maîtriser la fiscalité de l'acquisition et de la vente d'immeuble, celle de sa construction, et le cas échéant de sa location. Cette deuxième édition permet de réactualiser l'état des lieux tout en rappelant les certitudes acquises et en identifiant les pièges qui guettent l'opérateur ou le praticien du droit. Cette branche de la fiscalité est présentée à partir des principes de base présidant à son fonctionnement tout en intégrant les précisions fournies par l'Administration depuis la réforme de 2010. Le texte est "agrémenté" d'exemples chiffrés illustrant le propos. Cet ouvrage intéresse les professionnels de l'immobilier (notaires, opérateurs de l'immobilier, lotisseurs, constructeurs, intermédiaires, avocats fiscalistes, experts comptables), les étudiants, spécialement de la filière notariale, ainsi que les universitaires ou les enseignants de la matière.

06/2013

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Littérature étrangère

No Home

Un voyage époustouflant dans trois siècles d'histoire du peuple africain. Maama, esclave Ashanti, s'enfuit de la maison de ses maîtres Fantis durant un incendie, laissant derrière elle son bébé, Effia. Plus tard, elle épouse un Ashanti, et donne naissance à une autre fille, Esi. Ainsi commence l'histoire de ces deux demi-soeurs, Effia et Esi, nées dans deux villages du Ghana à l'époque du commerce triangulaire au XVIIIe siècle. Effia épouse un Anglais et mène une existence confortable dans le fort de Cape Coast, sans savoir que Esi, qu'elle n'a jamais connue, est emprisonnée dans les cachots du fort, vendue avec des centaines d'autres victimes d'un commerce d'esclaves florissant avant d'être expédiée en Amérique où ses enfants et petits-enfants seront eux aussi esclaves. Grâce à un collier transmis de génération en génération, l'histoire se tisse d'un chapitre à l'autre : un fil suit les descendants d'Effia au Ghana à travers les siècles, l'autre suit Esi et ses enfants en Amérique. En Afrique comme en Amérique, No Home saisit et traduit, avec une étonnante immédiateté, combien la mémoire de la captivité est restée inscrite dans l'âme d'une nation. Navigant avec talent entre histoire et fiction, nuit et lumière, avec une plume qui varie d'un continent à l'autre, d'une société à une autre, d'une génération à la suivante, Yaa Gyasi écrit le destin de l'individu pris dans les mouvements destructeurs du temps, offrant une galerie de personnages aux fortes personnalités dont les vies ont été façonnées par la loi du destin.

01/2017

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Littérature étrangère

L'ardeur

Quelque chose d'immensément loin de notre présent est apparu il y a plus de trois mille ans dans l'Inde du Nord : le Veda, un "savoir" qui englobait tout en lui, depuis les grains de sable jusqu'aux confins de l'univers. Cette distance transparaît dans la manière de vivre chaque geste, chaque parole, chaque entreprise. Les hommes védiques accordaient une attention adamantine à l'esprit qui les soutenait et qui ne pouvait être disjoint de l' "ardeur" à partir de laquelle, pensaient-ils, le monde s'était développé. L'instant prenait sens dans sa relation avec un invisible qui débordait de présences divines. Ce fut une expérimentation de la pensée si extrême qu'elle aurait pu disparaître sans laisser aucune trace de son passage sur la "terre où erre en liberté l'antilope noire" (c'est ainsi que l'on définissait le lieu de la loi). Et pourtant cette pensée, un enchevêtrement d'hymnes énigmatiques, d'actes rituels, d'histoires de dieux et de fulgurations métaphysiques, a l'indubitable capacité d'éclairer d'une lumière rasante, distincte de toute autre, les événements élémentaires qui appartiennent à l'expérience de tout un chacun, aujourd'hui et partout, à commencer par le simple fait d'être conscient. Elle entre ainsi en collision avec nombre de ce que l'on considère désormais comme des certitudes acquises. Ce livre raconte comment, à travers les "cent chemins" auxquels fait allusion le titre d'une oeuvre démesurée et capitale du Veda, le Satapatha Brahma, on peut retrouver ce qui sous nos yeux en passant par ce qui est le plus loin de nous.

10/2014

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Religion

L'Eglise dans l'Etat. Politique et religion dans la France des Lumières

Catherine Maire avait consacré un livre qui a fait date, il y a vingt ans, au jansénisme au XVIIIe siècle, De la cause de Dieu à la cause de la Nation. Elle élargit ici son enquête à l'ensemble des affaires politico-religieuses qui ont scandé le siècle, de la bulle Unigenitus (1713) qui condamne le jansénisme et devient une loi du royaume en 1730 à la Constitution civile du clergé, en 1790, pendant la Révolution. Loin d'apaiser les tensions liées à la tradition gallicane, en effet, l'affirmation de l'indépendance de la monarchie par rapport au Saint-Siège à la fin du XVIIe siècle les a réactivées sur de nouvelles bases. D'où le titre de l'ouvrage L'Eglise dans l'Etat, qui souligne comment l'inclusion est devenue source de divisions. L'auteur ne se contente pas de passer en revue les grandes controverses qui se sont succédé dans le sillage de l'affaire de la bulle Unigenitus, autour des biens ecclésiastiques, des refus de sacrements, de l'état civil des protestants ou de l'expulsion des jésuites. Elle met en évidence le fil rouge qui relie tous ces épisodes ; elle dégage les significations de ces querelles passionnées devenues pour nous inintelligibles ; elle fait ressortir les enjeux de cette recherche d'un impossible équilibre entre les libertés religieuses et les nécessités politiques. Elle montre enfin comment ces disputes constituent le terreau où s'enracine la pensée des philosophes des Lumières. De l'abbé de Saint-Pierre à d'Holbach, en passant par Montesquieu, Voltaire et Rousseau, la philosophie prend une nouvelle vie en se liant à l'actualité dont elle naît et se nourrit.

10/2019

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Littérature française

Contes et légendes de Bretagne. Tome 2, Les récits légendaires

" Sous l'enveloppe du merveilleux dont elles se revêtent, écrit François Cadic, si les légendes ne cachent pas une vérité, elles offrent un intérêt ou une leçon. Elles sont pour le peuple une distraction agréable et un enchantement de l'esprit ; à sa curiosité innée et son désir de connaître le fin mot des choses, elles donnent une explication de tout. Il s'en dégage d'ordinaire une moralité qui n'est pas toujours de la haute vertu, mais qui n'en reste pas moins saine. Enfin si elles jouent à plaisir de l'imagination et de naïfs et amusants mensonges, il n'est pas rare qu'elles aient pour base une première donnée véridique qui se serait perdue, si elles n'avaient été là pour la recueillir. Le passé, dit-on, ne meurt pas tout à fait- c'est une loi de l'histoire. La légende le prouve avec évidence. Suppléante en quelque sorte de l'histoire et nourrie des miettes de sa table, elle conserve les vestiges des anciens âges dont celle-ci a perdu le souvenir. " Auxiliaire naturelle de l'historien - et du prêtre -, la légende occupe donc pour François Cadic une place prépondérante au sein de la littérature orale. Le présent volume en est une belle illustration, réunissant des récits étiologiques, qui s'attachent à fournir une explication quant à l'origine de divers éléments composant notre environnement, des récits édifiants et moralisants qui se veulent autant d'exemples et de leçons, et des récits du temps de la Révolution où la frontière entre histoire et légende n'est déjà plus très franche.

02/2001

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Sciences historiques

La fin du cheval

La fin du cheval n'est évidemment pas celle du cheval comme espèce, mais celle du cheval comme "moteur". Lorsqu'en 1899, Pierre Giffard publie La Fin du cheval, essai historique et polémique illustré par Albert Robida, cela s'inscrit dans un moment où s'impose une bascule technique, économique et sociale quasi définitive dans l'univers industriel de la fin du XIXe siècle : la perte de toute légitimité accordée à la traction animale comme mode de transport. La locomotive, la bicyclette et l'automobile invalident alors inexorablement l'équidé qui, même dans les campagnes, entame un irrésistible déclin. Aussi, Pierre Giffard cultive la nostalgie de cet univers fait de sensations, d'attentes, de gestes ou de désirs grâce auxquels l'homme et l'animal allaient l'amble dans la quotidienneté du déplacement. A sa façon, l'auteur se soumet à la loi du progrès, et la fin du cheval permet ainsi de dessiner et imaginer les locomotions du futur. Placé au coeur de passions politiques, sous couvert de promotions concurrentes du sport cycliste et automobile, objet de la vindicte du Comte de Dion, le père de la marque automobile célèbre, et d'Henri Desgrange, l'inventeur du Tour de France, cet ouvrage, jamais réédité, était devenu introuvable. Souvent cité, plus rarement lu, La Fin du cheval vaut également par les illustrations, tout à la fois nostalgiques et visionnaires, d'Albert Robida. Dès lors, une réédition commentée, reprenant scrupuleusement et le texte de Pierre Giffard, et les illustrations d'Albert Robida, s'imposait pour prendre enfin la pleine mesure d'un ouvrage dont l'enjeu va bien au-delà d'une simple chronique par défaut du progrès.

12/2015

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Economie

Cours d'économie politique. Et autres essais

Jean-Baptiste Say (1767-1832), le plus grand économiste français du début du XIXe siècle, a déployé durant toute son existence une activité intense dans de multiples domaines : enseignant à l'Athénée puis au Collège de France, journaliste, entrepreneur dans l'industrie du coton et émissaire du gouvernement (1814). Il a connu de son vivant une grande notoriété et son œuvre a été abondamment traduite, ce qui lui valut d'entretenir des relations parfois chaotiques avec les principaux tenants de l'école classique anglaise (Ricardo, Malthus, Mill). Les quatre essais présentés ici (De l'Angleterre et des Anglais (1815), Cours à l'Athénée, Lettres à Malthus (1820), Catéchisme d'économie politique (1815) montrent l'originalité d'une œuvre dont les apports essentiels sont la place donnée à l'économie politique dans la société moderne, la figure centrale de l'entrepreneur et la loi des débouchés. Pour Jean-Baptiste Say, l'économie politique est un savoir pratique. Elle permet à la société industrielle de surmonter ses crises par une meilleur connaissance des lois de la production, de la distribution et de la consommation. A ce titre, elle doit être largement diffusée dans le corps social. Pour autant, la théorie n'est pas absente de l'œuvre de Say. Dans son système de la répartition fondée sur le fonctionnement d'un ensemble de marchés, l'entrepreneur tient une place prépondérante. Ses qualités de jugement et ses capacités à affronter les incertitudes du marché font de lui l'agent principal de la production. Cette théorie se veut claire et accessible à tous. Ces Cours d'économie et autres essais témoignent également des qualités didactiques d'un grand économiste à redécouvrir.

01/1996

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Sociologie

Sociologie de l'entreprise

L'entreprise souffre aujourd'hui d'une image brouillée. On la dit " réhabilitée ", mais aussi suspecte de céder à la loi de la jungle financière pour cause de mondialisation des échanges. Pour faire le point, c'est le moment de revenir sur l'histoire de la société industrielle et de se souvenir de la place éminente que l'entreprise a occupée parmi les objets fondateurs de la sociologie. L'entreprise est née le jour où " l'activité économique s'est trouvée séparée de la famille ". Pourtant, les débuts de la révolution industrielle montrent que l'esprit de communauté ne s'est pas perdu : l'essor initial du capitalisme se nourrit des valeurs familiales, corporatives, religieuses. Le XXe siècle remet en cause cette emprise de la tradition. C'est le siècle de Taylor et le moment des organisations, dans lesquelles le patrimoine cède le pas à la compétence. C'est aussi le temps des syndicats et du droit social : ceux-ci divisent l'entreprise en deux, jusqu'à contester son existence institutionnelle. Mais voici revenir le débat sur la place de l'entreprise dans la société. Au phénomène de la mondialisation fait pendant le recul de l'industrie de masse, qui pousse les dirigeants à jouer la carte du " partenariat " et d'une nouvelle inscription de l'entreprise dans l'espace social. Ainsi se poursuit une quête ancestrale de légitimité, qui peut aller très loin : jusqu'à l'hégémonie de l'entreprise sur la cité ? Le présent ouvrage expose la part que les sociologues n'ont cessé de prendre à l'analyse, mais aussi à l'accouchement, de ces mouvements de l'histoire.

06/1996

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Droit

L'encadrement juridique de l'éducation au Congo-Kinshasa (1885-1986). De l'initiative des missionnaires à la prise en charge par l'Etat

Si l'instruction scolaire semble un acquis de la plupart des sociétés contemporaines, elle n'en demeure pas moins le fruit d'une très lente évolution comme ce fut le cas dans l'actuelle République démocratique du Congo pendant un siècle. Lors de la période coloniale - de la création de l'état du Congo en 1885 par la conférence de Berlin jusqu'à l'indépendance obtenue en 1960 - la fonction de l'enseignement a été confiée par le pouvoir essentiellement aux missions catholiques belges avec la vision utilitariste de former des auxiliaires de l'administration et des ouvriers aux fins d'exploitation de la colonie. Sur le plan juridique, cet objectif apparaît de façon sous-jacente dans le concordat de 1906, la réglementation des études de 1924 et la réforme scolaire de 1948. Malgré l'élan réformateur impulsé par le parti socio-libéral belge après la Seconde Guerre mondiale, l'école coloniale a peiné à promouvoir une élite locale avec comme conséquence le chaos sanglant des cinq premières années de l'indépendance, à attribuer en grande partie à l'impréparation des Congolais à assumer de hautes responsabilités politiques. Le modèle social hérité du passé colonial étant considéré comme aliénant, le Président Mobutu a étatisé les écoles en décembre 1974 en opposition à la hiérarchie catholique, déclenchant ainsi une grave crise qui fut apaisée par la signature d'un accord en 1977 permettant la rétrocession des réseaux scolaires à leurs anciens administrateurs. Puis, une loi portant régime général applicable à l'enseignement national a été promulguée le 22 septembre 1986, marquée par le souci d'une austérité budgétaire nécessitée par la politique économique désastreuse de zaïrianisation du Maréchal-Président.

02/2018

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Droit

Droit de la monnaie électronique

Le droit de la monnaie électronique est tout jeune et s'insère dans un autre, celui des services de paiement, qui n'est guère plus ancien. Il prend sa source dans une directive européenne du 16 septembre 2009 dite "DME 2", transposée en France, dans le Code monétaire et financier, par une loi du 28 janvier 2013. Au-delà encore, le nouveau droit des paiements et de la monnaie électronique s'inscrit dans une remarquable ambition politique qu'est la construction d'une Europe des paiements à travers le projet SEPA (Single Euro Payments Area). Exposer le droit de la monnaie électronique suppose ainsi de dépasser les frontières nationales. L'ouverture du marché des paiements électroniques est prometteuse. Son économie ne cesse d'attirer de nouveaux entrants. Des acteurs para-bancaires peuvent désormais offrir des services de paiement innovants : les établissements de paiement et les établissements de monnaie électronique. Le statut de ces derniers (agrément, passeport européen, règles prudentielles), la réglementation de leurs activités sont présentés pour la première fois dans le détail selon une approche résolument pratique et didactique. Mais la notion même de monnaie électronique fait débat : est-elle bien une monnaie à part entière ? Se distingue-t-elle véritablement de la monnaie fiduciaire, d'un côté, de la monnaie scripturale, de l'autre ? A quoi se reconnaît-elle dans le foisonnement des nouveaux moyens de paiement électronique ? Les réponses ne sont pas simples à donner et méritent que l'on définisse au plus près la notion même de monnaie électronique. Cet ouvrage s'inscrit dans une optique de clarification du corpus réglementaire.

11/2014

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Manga

Library wars Tome 1

Japon, un futur sombre et incertain... Au début de l'ère Seika (ère fictive), le gouvernement a voté un texte appelé "Loi d'Amélioration des Médias" et qui vise en réalité à un contrôle renforcé de la culture. L'armée est ainsi mise à profit pour censurer et détruire les ouvrages susceptibles de troubler l'ordre public, ou de porter atteinte aux valeurs de la patrie ! Afin de lutter contre cette répression, les bibliothèques se sont fédérées et mobilisées afin de créer une unité d'élite spécialement entraînée pour protéger les livres et leurs lecteurs. Depuis que, lectrice, elle fut sauvée d'une rafle par un des membres de cette unité d'élite, Iku Kasahara rêve d'en faire partie à son tour. Mais l'entraînement, mené d'une main de fer par son instructeur, s'avère impitoyable ! Adaptée d'une série de romans à succès écrits par Hiro Arikawa, "La guerre des bibliothèques" est une incroyable oeuvre de politique-fiction, à la fois grave et prophétique, mais non dénuée d'humour, qui emprunte autant à Appleseed qu'à Fahrenheit 451. Une ode à la liberté et aux livres, originale pour ne pas dire unique en son genre, qui fut adaptée en une série télévisée à succès réalisée par le prestigieux studio I. G. (Ghost in the Shell). Le roman a été vendu à près de 1. 5 millions d'exemplaires au Japon, et a été distingué du "2008 Seiun Award for a long fiction", équivalent asiatique du prix Hugo. Les éditions Glénat auront le plaisir de proposer au public le premier volume du roman en septembre 2010 !

06/2010

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Histoire internationale

La Cristiada. La guerre du peuple mexicain pour la liberté religieuse

Au Mexique, entre 1926 et 1929, le gouvernement mène une guerre impitoyable contre son propre peuple. Tout commence avec la crise provoquée par une loi qui conduit à la fermeture des église, à la suspension du culte, même privé, et à la distribution des sacrements. Des hommes, des femmes, des enfants même, agressés dans leur identité, se soulèvent alors pour défendre leur liberté de croire et de prier. Au nom du Christ-Roi (Cristeros), une armée de paysans menée par un leader charismatique, Enrique Gorostieta, entraîne le gouvernement dans une guerre imprévue. En 1929, ils sont cinquante mille. Seul l'embargo américain sur les munitions les empêchent de vaincre. Poussé par l'ambassadeur américain, le gouvernement se résout enfin à négocier avec l'Eglise. L'arrangement est vite trouvé, mais sans les cristeros, qui n'ont pas été consultés. Le culte reprend. Les Cristeros déposent les armes. Leurs chefs sont assassinés. Une chape de plomb tombe sur cet épisode de la Révolution mexicaine que l'histoire officielle s'applique à occulter. Ce livre, la première histoire illustrée du soulèvement des Cristeros, raconte leur histoire de l'intérieur. Grâce aux photos et aux témoignages, le lecteur entre dans l'intimité des acteurs de la Cristiada (la Christiade). Grâce - surtout - aux décennies de recherche menées sur le terrain par l'auteur, il comprend les ressorts d'une épopée qui ne peut se réduite à sa seule dimension militaire. Histoire de courage, d'honneur mais aussi de larmes et de sang, avec ces deux cent mille victimes, la Cristiada est une histoire tragique et exemplaire. Elle se déroule au Mexique, mais ses leçons sont universelles et toujours d'actualité.

05/2014

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Littérature française

La couleur de l'aube

La couleur de l'aube. Angélique se lève tous les matins la première, dans la petite maison des faubourgs de Port-au-Prince qu'elle partage avec sa mère, sa sœur Joyeuse, et son jeune frère Fignolé. Dans l'aube grise de février, l'inquiétude l'étreint : Fignolé n'est pas rentré et toute la nuit les tirs n'ont cessé de gronder au loin... Angélique la sage est une fille soumise, une sœur exemplaire, une femme de trente ans en apparence résignée. Sa famille, le fils qu'elle a eu par accident, les malades de l'hôpital, constituent son unique horizon. Joyeuse, la belle, la sensuelle, n'a pas abdiqué, elle, sa liberté, sa révolte, son désir de bonheur et d'une vie meilleure, malgré la misère, la violence, les rackets et les enlèvements qui sont lot quotidien. Epaulées par leur mère, figure protectrice et pivot du foyer, à l'image de ses chères divinités vaudou, les deux femmes tentent de retrouver la trace du jeune homme. Au fil de la journée et de leur enquête, Angélique et Joyeuse, en réalité les deux visages du même désespoir, dessinent de la ville une géographie apocalyptique. Fignolé, militant déçu du parti des Démunis, s'est perdu dans les méandres d'une impossible lutte, dans les hasards du désordre absolu. Yanick Lahens, en dépeignant avec une remarquable économie de moyens le destin d'une famille hélas ordinaire, construit l'allégorie d'un pays où la monstruosité voudrait se faire loi. Mais son livre est poignant parce qu'à chaque page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.

11/2008

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Actualité et médias

ECRITS SUR LE SYSTEME PENITENTIAIRE EN FRANCE ET A L'ETRANGER

Le Système pénitentiaire aux Etats-Unis et son application en France (1833) tente de répondre à la question que se posent alors tous les Etats occidentaux : Quelle est la meilleure prison ? Comment surveiller el punir ? Cet ouvrage, issu d'une enquête menée aux Etats-Unis en 1831, est l'oeuvre commune de Beaumont et Tocqueville ; celui-ci en a écrit directement environ un tiers et il a supervisé l'ensemble.
Par la suite, Tocqueville s'affirme comme un véritable spécialiste du carcéral, consulté par de nombreux correspondants français et étrangers, rapporteur des deux projets de loi de 1840 et 1844 pour l'établissement du système cellulaire. Les Archives (Yale, Tocqueville) conservent la trace de cette intense activité qu'attestent ces deux volumes. Le premier présente les oeuvres communes de Beaumont et Tocqueville ; le second, les textes dus à la seule plume de Tocqueville : rapports parlementaires, mais aussi un certain nombre d'inédits (lettres, notes de voyage...) qui permettent de mieux saisir ses hésitations et son évolution en la matière, ainsi que son choix final pour une prison solitaire qui privilégie la défense de la société plutôt que l'hypothétique salut du criminel.
Au-delà du pénal, cette réflexion éclaire la pensée politique de Tocqueville, sa notion du consensus dont le crime constitue une dramatique rupture, et plus largement les difficultés du libéralisme confronté au problème de la délinquance. Comment concilier les impératifs de la sécurité avec ceux de la liberté ? Ces deux volumes, présentés et annotés par Michelle Penot, voudraient faire redécouvrir un Tocqueville méconnu et fournir à tous ceux que préoccupe l'histoire de la pénalité une manière de "somme" pénitentiaire.

01/1985

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Littérature étrangère

Dernier tango à Las Vegas. Gonzo Papers

Ces deux premiers volumes des Gonzo Papers (sur 5 prévus) sont de nouvelles éditions des légendaires ouvrages parus il y a trente ans aux Humanoïdes Associés (collection " Speed 17 "), sous la houlette de Philippe Manœuvre et de Philippe Garnier, puis en 10-18 : La Grande Chasse au requin et Le Nouveau Testament Gonzo. Depuis longtemps introuvables, recherchés par les fans comme par les jeunes lecteurs qui découvrent aujourd'hui le personnage et l'œuvre uniques de Hunter S. Thompson, ils reparaissent enfin, dans des versions définitives, soigneusement revues et corrigées. On y (re)trouvera tous les textes qui ont fait la gloire de l'auteur. Ces articles et reportages déchaînés, qui autopsient " la Mort du Rêve Américain " et prennent acte de la faillite des idéaux de la jeunesse des années 1960 et 70. Sur la politique (campagne de réélection de Richard Nixon en 1972), le sport (rencontres avec Muhammad Ali ou... Jean-Claude Killy), les drogues (dont il usait et abusait en effectuant ses reportages), Hunter S. Thompson met à nu toutes les vérités que le journalisme conventionnel et bienséant occulte. Cela tient à la fois du jeu de massacre et du feu d'artifice, menés tambour battant par une écriture dont l'énergie, la liberté et le comique n'ont jamais été égalés. C'est ce qui explique que cinq ans après sa mort, par suicide, le " mythe Hunter Thompson " ne cesse de croître. Ainsi qu'en attestent les succès récents de l'adaptation au cinéma de Las Vegas Parano de Terry Gillian, avec Johnny Depp, ou de la biographie unanimement plébiscitée que lui a consacrée William McKeen : Hunter S. Thompson, Journaliste & Hors-la-loi (Tristram, février 2010).

09/2010

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Histoire de France

Henri d'Orléans, le prince explorateur

Henri d'Orléans (1867-1901) est l'arrière-petit-fils du roi Louis-Philippe. La loi du 22 juin 1886 lui interdisant d'entrer à Saint-Cyr, il se consacre à une carrière d'explorateur. Après un premier tour du monde, puis un périple mémorable avec Gabriel Bonvalot, de Paris au Tonkin à travers les plateaux du Tibet, il accomplit plusieurs expéditions souvent périlleuses en Indochine, à Madagascar et en Ethiopie. Il fait évoluer le métier d'explorateur. Etre pionnier c'est certes s'aventurer dans des territoires vierges ou découvrir la source de fleuves comme l'Irraouaddy, mais c'est aussi analyser le potentiel économique et commercial des pays explorés. Son ambition est, en effet, d'accélérer le développement et d'accroître le prestige de la France en Asie et en Afrique. Explorateur reconnu par ses pairs pour son oeuvre scientifique, il est aussi un "reporter" travaillant pour des journaux français et américains. C'est d'ailleurs à la suite d'articles sur les prisonniers italiens en Ethiopie qu'il doit se battre en duel avec le comte de Turin en 1897. Entre deux expéditions, il donne des conférences et organise de brillantes expositions des spécimens de faune et de flore qu'il a rapportés. En 1901, il entreprend un ambitieux voyage en Indochine, en Chine, en Corée et aux Etats-Unis. C'est son dernier voyage. Il meurt à l'âge de trente-trois ans d'un abcès du foie à Saigon. Ce destin brisé est un choc pour le monde scientifique qui le respecte. Henri d'Orléans demeure un modèle de "prince explorateur".

10/2016

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Critique littéraire

Mon Autre Monde

A partir de son expérience professionnelle, pendant plus de vingt ans, Nicole Bailly, psychologue scolaire en ZEP, témoigne de l'inégalité des chances que subissent les élèves, malgré les compétences et l'investissement de leurs enseignants. S'appuyant sur des cas authentiques, elle aborde les problématiques qui altèrent l'accès à la possibilité d'apprendre : - La difficulté des familles à communiquer avec l'école et inversement. - Les dysfonctionnements institutionnels. - L'inadéquation des modes de prise en charge. - La souffrance des jeunes enseignants face à ce public d'élèves si éloigné de l'image qu'ils avaient acquise lors de leur formation à l'IUFM. - La mise en oeuvre sur le terrain de la nouvelle loi sur le handicap. - La peur du placement et les drames familiaux liés à la pauvreté. - La honte, la solitude, la dépréciation de soi. Puis elle tente d'analyser les liens entre l'origine socioculturelle et la souffrance psychique et aborde ensuite les difficultés des professionnels qui, pour la plupart ignorent tout des populations vivant dans la grande pauvreté. Enfin, elle s'interroge sur les appuis, les soutiens, le type d'écoute à mettre en place dans ces secteurs afin que l'inégalité d'origine sociale ne soit plus un facteur d'échec et de souffrance. Le résultat est une présentation détaillée de 20 situations familiales réelles et, pour chacune, les observations d'une professionnelle rigoureuse et toute entière fixée sur l'objectif de réussite éducative et scolaire de ces enfants. Une présentation de sa profession et des conclusions générales complètent ce texte qui pourra devenir un outil de formation pour ceux qui travaillent dans les cités, les banlieues, les quartiers en difficultés.

11/2013

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Religion

Discours décisif. Edition bilingue français-arabe

Né à Cordoue en 1126, mort à Marrakech en 1198, médecin, cadi, juriste, philosophe et commentateur, Averroès (Ibn Rushd) a laissé une oeuvre capitale dans tous les domaines du savoir. Celui que l'on considère comme le plus grand philosophe aristotélicien du XIIe siècle est aussi le témoin d'une époque, celle de l'"Âge d'or" de l'Occident musulman. Le Discours décisif est sans nul doute le plus représentatif de l'homme, de l'époque et de l'oeuvre. Son sujet: la connexion existant entre la Révélation et la philosophie. Pour autant, le Discours décisif n'est ni un livre de philosophie ni un livre de théologie. Il s'agit d'une fatwâ, c'est-à-dire d'un avis légal qui répond à une question formulée dans les termes et le registre de la juridiction religieuse. Son propos n'est pas de réconcilier la foi et la raison, mais de justifier l'interprétation philosophique du Coran et de montrer que l'activité philosophique est légalement obligatoire pour ceux qui sont aptes à s'y adonner. Il est aussi de revendiquer un statut social pour la philosophie, garanti par le pouvoir politique, et de plaider en même temps pour une séparation radicale entre philosophie et société. On aura compris que le Discours décisif reste d'actualité. "Le monde moderne a besoin du Discours décisif non pas seulement pour affirmer abstraitement le droit à philosopher, mais pour argumenter juridiquement une idée toute différente : l'exercice de la raison est une obligation que la Loi révélée fait aux gens de raison; nul ne saurait interdire l'un sans enfreindre l'autre" (Alain de Libera).

06/2016

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Théâtre

Pratiques performatives. Body Remix

À notre époque, les nouvelles technologies contribuent largement à l'évolution des langages scéniques modifiant profondément les conditions de représentation et intensifiant toujours davantage les effets de présence et les effets de réel. Ces technologies sont souvent liées à l'émergence de nouvelles formes scéniques qui transgressent les limites des disciplines et se caractérisent par des spectacles à l'identité instable, mouvante, en perpétuelle redéfinition. Projections, installations interactives, environnements immersifs, spectacles sur la toile, les sens(ations) sont plus que jamais sollicité(e)s. Le performeur y est confronté à un Autre virtuel, à la fois personnage et partenaire. Quant au corps, charnel, physique, palpable, il constitue encore la trace incontestée de l'homme dans ces espaces où la déréalisation fait loi. Contrepoint d'une culture du virtuel, le corps semble rester au coeur des dispositifs (scénique, interactif, immersif). Quel(s) corps ces oeuvres convoquent-elles ? Comment ces dernières renouvellent-elles la dynamique entre performeurs, spectateurs et dispositifs ? Quelles sont les diverses modalités d'interpénétration entre le virtuel et le réel dans ces formes d'art ? Voilà autant de questions auxquelles ce livre tente de répondre. Celles-ci sont le résultat de plusieurs années de recherche consacrées aux effets de présence et aux effets de réel. C'est le résultat de ces explorations effectuées par l'équipe de recherche "Performativité et effets de présence" de l'université du Québec à Montréal (sous la direction de Josette Féral et Louise Poissant), que le lecteur pourra trouver dans ce premier volume consacré au corps. Body Remix reprend le titre du spectacle de la chorégraphe Marie Chouinard présenté en 2005.

02/2012

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Histoire de France

Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940

A la fin des années 1920 naît la première organisation antiraciste française, la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA, actuelle LICRA). Ciblant d’abord les manifestations antijuives qui surviennent en Europe centrale et orientale, elle doit très vite affronter la résurgence de l’antisémitisme dans une France où on le croyait à tort éteint, et faire face à un défi sans précédent, le national-socialisme. Dans le contexte tourmenté des années 1930, les militants de la LICA inventent une doctrine et se dotent de moyens d’action. A côté des batailles rangées contre leurs adversaires, du boycottage des dictatures et d’une propagande véhémente, ils définissent un projet politique visant à donner une dimension institutionnelle à l’antiracisme dans la France républicaine. S’appuyant sur des fonds d’archives inédits et considérables – dont les archives internes de la LICA rapatriées de Moscou au début des années 2000 –, Emmanuel Debono retrace l’histoire des pionniers du militantisme antiraciste en France, avant que la défaite de 1940 ne plonge leur idéal dans les ténèbres. Il décrit un phénomène polymorphe s’exprimant sans entrave jusqu’au décret-loi d’avril 1939 obtenu à force de militantisme, qui tente pour la première fois de restreindre les manifestations du racisme. Il met en lumière l’attitude des pouvoirs publics, celle des élites politiques et intellectuelles, en métropole comme en Afrique du Nord, face à des démonstrations de haine souvent minimisées. Il pose aussi les limites et les paradoxes d’un militantisme qui doit construire sa légitimité dans le long terme tout en menant avec une énergie farouche les combats du moment.

09/2012

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Droit

Les contrats nuptiaux. Accords financiers pour la vie commune et la séparation

La notion de contrats nuptiaux (pre et post nuptial agreements) émerge depuis quelques années. Il s'agit de contrats permettant aux futurs époux de se prémunir contre les conséquences d'un divorce et de pallier l'insécurité résultant de la mondialisation. Ces contrats englobent la question du régime matrimonial, de la gestion du patrimoine du couple pendant le mariage, de la contribution aux charges du mariage, tout en prévoyant des compensations financières en cas de divorce ou de décès. Souvent, ils contiennent des clauses de droit applicable et d'élection de juridiction. Ces contrats sont élaborés en prenant en compte le droit des différents pays dans lesquels ils auraient vocation à pouvoir s'appliquer. Le Règlement UE n° 1259/2010 du 20 décembre 2010 permet désormais aux époux de choisir la loi qui sera applicable au divorce ou à la séparation de corps ; il va permettre de sécuriser la reconnaissance des contrats nuptiaux, ce qui est déjà d'un usage courant en Allemagne par exemple (pays de droit civil). Enfin, le droit interne français offre lui aussi des ressources pour permettre aux époux/partenaires de contractualiser leurs rapports financiers et de rendre prévisibles les conséquences financières de la rupture. Illustré de modèles d'actes, l'ouvrage dresse le panorama du droit positif en droit interne, en droit communautaire et endroit comparé. Les pays retenus pour cette étude sont des pays de common law (Etats-Unis, Angleterre et Pays de Galles) ou civilistes (Allemagne, Espagne et France). Les travaux réalisés par les praticiens de ces pays sont introduits par le professeur Gérard Champenois, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas et auteur de nombreuses publications en droit de la famille.

12/2011

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Droit

Les professions (dé)réglementées. Bilans et perspectives juridiques

Les professions réglementées. La matière est dense, tant dans la multitude des professions concernées que dans la complexité de la réglementation. Mais c'est aussi la pluralité des enjeux entourant ces professions qui interpelle. Il suffit de constater les bouleversements qu'ont connus les professions réglementées ces dernières années. Critiquées, elles ont donné lieu à la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques qui est venue apporter des modifications notables à leur réglementation. Comment ces professions ont-elles accueilli cette réforme ? Quelles sont les nouvelles problématiques rencontrées et quelles pistes d'amélioration peuvent être proposées ? Déstabilisées, ces professions subissent l'activité croissante des plateformes numériques qui permettent à des entrepreneurs indépendants, voire à de simples particuliers, de proposer des prestations directement en concurrence avec les leurs, sans être soumises aux mêmes contraintes. Face à l'innovation technologique et à cette forme de distorsion de concurrence, le législateur a déjà commencé à encadrer ces activités " disruptives ". Il est dès lors possible d'examiner de façon critique les solutions adoptées mais également d'envisager de nouvelles perspectives. Globalisées et structurées, les professions réglementées doivent être envisagées tant dans en droit interne que dans leur déploiement à l'international et en particulier au sein de l'Union Européenne. C'est aussi l'observation de secteurs professionnels spécifiques qui est particulièrement propice à l'enrichissement de la réflexion. Faire un point d'étape sur l'état actuel des professions réglementées, clarifier les questionnements et faire des propositions sur un mode prospectif, telles sont les ambitions de l'ouvrage.

03/2019

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Psychologie, psychanalyse

L'expérience d'une psychanalyse. Généalogie du désir à l'oeuvre

" Pour fonder son style propre en psychanalyse - et la psychanalyse n'est pas seulement les "effets" que l'on produit, mais tout autant la "théorie" que l'on parvient à produire sur ces effets -, il convient de s'éloigner du texte qui nous a formés pour interroger notre expérience et la laisser dire jusqu'à l'erreur s'il le faut. Dire comme un devoir éthique sans souci excessif de la cohérence ou des ruptures épistémologiques. Dire l'expérience d'une analyse pour témoigner du parcours d'une parole en acte. Cette parole semble chez moi ancrée autour des questions qui touchent à la fonction paternelle, à la position filiale, à l'intégration de la loi, la plénitude de la joie, l'énigme de l'amour... Toutes ces expériences impossibles autour desquelles tourne ma clinique et qui se déplacent avec les cures qu'il m'est donné de conduire. Il n'y a pas de psychanalyse en dehors de la clinique du transfert. L'expérience d'une psychanalyse ne change pas une personne ; le déplacement qui s'y opère est oblique, le sujet n'y prend pas un sens contraire dans la direction de sa vie, cela se passe hors sens, dans la constatation que nos actes portent autrement, même si nous demeurons "le même". Nos tics, nos amours, nos lubies, notre culture, nos habiletés subissent des petits détours, des variations d'intensité parfois, mais en restant là où c'était : ce qui "transforme", c'est la manière de dire "je" qui advient et qui produit une chimie différente dans la chanson de nos vies. " I.G.M.

11/2005

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Droit du travail et de l'emplo

La réparation de l'accident du travail. A l'intersection du droit social et du droit commun de la responsabilité

DROIT BELGE L'accident du travail est un incontournable pour tout praticien du droit de la responsabilité civile, de la réparation du dom-mage, de la circulation routière, et bien évidemment, du droit social. Cette matière délicate gagne encore en complexité lorsque s'entremêlent différentes expertises médicales, différents modes d'évaluation, d'indemnisation, différents recours et la compétence de différentes juridictions. La publication du présent ouvrage fête le jubilé de la loi du 10 avril 1971 sur les accidents du travail, mais aussi le 20e anniversaire de la consécration jurisprudentielle du recours de l'employeur public. Ce livre est original en ce qu'il envisage la problématique de l'accident du travail ou de l'accident sur le chemin du travail dans une optique transversale en abor-dant la réparation tant en droit social qu'en droit commun, comme c'est souvent le cas dans la pratique. Différentes contributions étudient les caractéristiques de la réparation de l'accident du travail sous l'angle du droit social et du droit commun. Le point est également fait sur les différents modes d'indemnisation et sur les questions épineuses du fractionnement du recours de la victime entre les tribunaux du travail et les juridictions classiques. Pour en finir avec le tour d'horizon de la matière, sont abordés les recours des institutions et les actions de l'employeur. Cet ouvrage intéressera les praticiens du droit des assurances, de la responsabilité, de la circulation routière et du droit social, qu'ils soient avocats, magistrats, juristes de compa-gnies d'assurances, juristes au sein d'organismes publics ou au sein d'entreprises.

02/2022

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Genres et mouvements

Littérature enfantine et communisme. L’exemple de L’École et la Nation (1961-1970)

Cet ouvrage examine les enjeux du livre pour enfants dans une revue pédagogique communiste, L'Ecole et la Nation, au cours de la décennie 1960. Les chroniques des "Livres pour enfants" , qui y sont rédigées, se révèlent, en effet, pionnières dans ce domaine de la littérature. Cet ouvrage examine les enjeux du livre pour enfants dans une revue pédagogique communiste, L'Ecole et la Nation, au cours de la décennie 1960. Les chroniques des "Livres pour enfants" , écrites par Natha Caputo puis par Bernard Epin, se révèlent pionnières, à une époque où la littérature enfantine occupe une place mineure, comme le confirme l'étude, pour la même période, du grand journal culturel Les Lettres françaises dirigé par Aragon. Ces chroniques sont examinées selon une triple perspective. La perspective historique envisage le contexte de la Loi du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse ainsi que les rapports évolutifs entretenus par le PCF avec la littérature pour enfants depuis les années 1920 jusqu'à la fin des années 1960. La perspective scolaire situe ces chroniques, destinées aux instituteurs et institutrices, dans un contexte marqué par des réformes réalisées ou envisagées et par l'usage à l'école de la littérature pour enfants (rôle des bibliothèques scolaires, listes préconisées pour la remise des Prix...). La perspective culturelle retrace l'engagement de militants du livre pour enfants, le rôle de certains éditeurs, l'émergence de bibliothèques spécialisées ainsi que l'avènement progressif de ce que l'on appellera bientôt la littérature de jeunesse. Ces chroniques rendent ainsi compte d'une conception humaniste du livre pour enfants et affirment le rôle émancipateur de la culture.

01/2023

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Sciences historiques

Les Palais de l'histoire. suivi de Un parcours dans l'Université Cheminement au long d'une vie

Né à Paris en 1932, major de l'Ecole des Chartes, agrégé d'histoire et docteur ès-lettres, Jean Favier poursuivit une double carrière d'universitaire et de serviteur de l'Etat. Enseignant successivement à la Faculté de Rouen, à l'Ecole pratique des hautes études et à la Sorbonne, il est l'auteur de très nombreux ouvrages qui ont touché un vaste public, parmi lesquels Philippe Le Bel (1978), La Guerre de Cent ans (1980), François Villon (1982), Les Grandes Découvertes (1991), ou encore Louis XI (2001) et ne cessa jamais d'écrire jusqu'à sa mort en 2014. Travaillant sur les administrateurs de l'Etat médiéval, il fut lui-même un grand administrateur : dès 1975, il devint un des acteurs de premier plan de la politique culturelle de la France, à la tête des Archives nationales durant près de vingt ans (1975-1994), qu'il modernisa largement, contribuant notamment à la rédaction de la loi de 1979 sur les Archives, puis à la tête de la Bibliothèque nationale de France (1994-1997), où il prépara l'ouverture du nouveau site, avant d'être nommé président de la Commission nationale française pour l'Unesco. Tenant un journal de manière continue, il rédigea au cours des dernières années de sa vie ces mémoires, qu'il intitula Les Palais de l'histoire, laissant à ses enfants le soin de décider de leur publication, ainsi que de nombreux fragments autobiographiques, que nous rassemblons ici afin de retracer le parcours de cet historien hors norme. L'ensemble livre un témoignage unique sur près d'un demi-siècle d'histoire et de politique culturelle de la France.

05/2016

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Développement durable-Ecologie

Manifeste contre le gaspillage

"A 20 ans, j'ai eu faim et honte de le dire. Il n'est pas simple, dans une société où l'image importe tant, d'avouer qu'on ne gagne pas beaucoup d'argent. A compter de ce jour, le combat contre le gaspillage alimentaire est devenu ma priorité. Comment tolérer cette aberration, en bas de chez nous : des kilos de nourriture mis à la poubelle par les supermarchés, à deux pas des SDF qui peinent à se nourrir et dorment dans la rue ? Avec l'aide de bénévoles et d'amis de ma ville, avec aussi le soutien de personnalités, j'ai initié une vaste mobilisation et réussi à faire plier la grande distribution : le 21 mai 2015, l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité un amendement obligeant les grandes surfaces à distribuer leurs invendus à l'association de leur choix. Le Conseil constitutionnel l'a invalidé pour un motif de procédure, mais une nouvelle proposition de loi a immédiatement été redéposée, et elle sera votée très bientôt. Nos efforts ont aussi permis le vote d'un amendement au Parlement européen le 9 juillet. A la fois récit de cette action collective et guide pratique, ce manifeste prouve qu'il est facile de cesser de gaspiller : en n'achetant que le nécessaire, en faisant ses achats dans le bon ordre, en comprenant mieux l'étiquetage et les dates de péremption, en apprenant à accommoder les restes, mais aussi en veillant à économiser l'eau et l'énergie. Parce que chacun peut contribuer à faire reculer la faim dans notre pays et dans le monde". Arash Derambarsh

10/2015

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Cinéma

L'Actrice française est une femme comme les autres (enfin presque)

A l'écran, l'actrice hante les imaginaires et les nuits blanches. A la ville, la même s'épanche à longueur d'interviews (souvent assez peu portées sur le cinéma) sur son style inimitable, sa vie privée, ses partenaires, et distille des conseils et avis, judicieux ou pas, sur la mode, la coiffure, l'éducation des enfants, la diététique, la politique, le couple, la déco et plus si affinités. Elle ne l'avouera pas, mais la "promo" à outrance est devenue pour l'actrice française une manière de saturer l'espace, d'asseoir son pouvoir, de vendre de l'image, à défaut, parfois, des places de cinéma. Echapper aux offensives médiatiques, plusieurs fois par an, de Léa Seydoux, Vanessa Paradis, ou Charlotte Gainsbourg (et quelques autres...) relève du sport de combat ! Si l'on peut être charmé par certains rôles, on peut vite être agacé par le ronron promotionnel et la langue de bois - préconisés par l'agent ou l'attaché de presse pour protéger l'intimité de la star - de certains face-à-face. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les auteures ont étendu leurs investigations anthropologiques aux territoires que l'actrice occupe (festivals, castings, grande marque dont elle est souvent l'égérie), aux individus qu'elle côtoie (agents, metteurs en scène, chasseurs de têtes, journalistes), aux choses qui l'intéressent (chirurgie esthétique, amours, maternité, etc.), à l'importance d'être bankable, ou encore prise pour une intellectuelle, et autres passionnants sujets (la moue, les cheveux, les casseroles qu'elle traîne, le bashing) qui lèvent enfin le voile sur son insondable mystère.

11/2015

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Animaux, nature

Le chien, de vous à lui ! Tome 2. Comprendre et éduquer son chien ; La méthode salivaire ; Réglementations et obligations

Fort de ses connaissances et de son expérience acquise au long de son parcours professionnel et de sa pratique quotidienne, Eric a mis au point sa Méthode Eric Tramson© par la communication salivaire. Cette technique d'éducation canine est totalement nouvelle et originale et elle remporte désormais un large suffrage aussi bien auprès des particuliers que des professionnels, en France comme à l'étranger. Elle est unique au monde et sans violence envers le chien. Il a voulu la partager avec vous au travers cet ouvrage en deux tomes intitulé "?Le chien, de vous à lui ! ?" qui s'adresse à tous. Et parce que "?nul n'est censé ignorer la loi?", Eric a tenu à consacrer un chapitre à la législation en vigueur en France et dans quelques pays européens concernant les chiens et les professions animalières. De nombreux vides ou anomalies y persistant encore actuellement, il propose plusieurs solutions pour remédier à cet état des choses. "Le chien, de vous à lui ! – Tome?2" évoque également, étayé par de nombreux témoignages de propriétaires comme de vétérinaires, les cas particuliers de chiens dits mordeurs ou agressifs auprès desquels l'expert canin est intervenu, appliquant sa méthode salivaire avec succès, et qui, grâce à lui, ont pu échapper à l'euthanasie. En apportant aux particuliers et aux professionnels toutes les informations qui leur sont nécessaires sinon indispensables, cet ouvrage très complet a pour objectif de leur donner confiance, d'améliorer leur relation avec le chien et d'apporter protection et bien-être à cet animal, afin que soient évitées certaines erreurs fatales dues souvent à de multiples méconnaissances.

12/2019

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Philosophie

Le testament de Dieu

En finir avec le vertige des bilans, des tables rases et des sombres abandons où se complaît l'époque. Sur les ruines du Politique et de ses idéologies mortifères, risquer es travaux d'une Morale, à hauteur d'Homme et d'Absolu. Rendre sa chance à l'espérance et aux quelques valeurs simples qui soutiennent les révoltes et les insurrections de l'heure. Tel est le défi que lance aux idolâtres, aux nihilistes et aux désenchantés le Testament de Dieu. Filant patiemment cette unique et lancinante question : que peuvent être aujourd'hui, en cette fin de Temps qui ne se lasse pas de solder ses monstres à l'étal de barbarie, les principes et les fondements d'un antifascisme conséquent ? La réponse, Bernard-Henri Lévy est allé la quérir dans le texte biblique. Dans cette Parole immémoriale, gravée au burin d'une Lettre, qu'inventa le peuple de Moïse. Dans ces textes de Mémoire qui, depuis des millénaires, célèbrent les vertus de Droit, de Loi et & Universalité. Il parie, et démontre, que les prophètes du Livre sont aussi les fondateurs de l'idée neuve de Résistance. Qu'elle était là, déjà, de toute éternité, cette éthique d'insoumission à quoi le siècle nous oblige. Que nous avons des yeux pour ne pas voir, des oreilles pour ne pas entendre cet infini recours d'une tradition qui sauvait l'Homme en sauvant Dieu. Dieu est mort, disent-ils ? A l'âge de la mort de Dieu, et donc des chambres à gaz et des camps de concentration, on ne dira jamais assez l'urgence d'en appeler au Testament monothéiste.

10/1979