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Romans historiques

Delphine de Custine. Reine des roses

Reine des roses ! Delphine de Custine (1770-1826) a longtemps, par sa beauté et son pouvoir de séduction, mérité cette appellation que lui donna dans sa jeunesse le chevalier de Boufflers. Et pourtant un jour, dans une lettre à sa mère, elle se plaint : "Quand donc le sort se lassera-t-il de me persécuter ?" Ce jour-là, elle a plus de quarante ans. Il lui reste moins de vingt années à vivre, marquées elles aussi par bien des tourments. Au moment où elle s'interroge ainsi, Delphine a déjà vécu le meilleur et le pire. Passe-t-on, sans en garder la blessure, du cadre douillet d'un château ou des ors de Versailles à la paille pourrie d'une prison, à l'ombre de l'échafaud ? Ce fut son cas, après une enfance choyée, un mariage heureux, de beaux enfants, il y eut l'exécution de son beau-père, de son époux et sa propre arrestation. La tourmente passée, elle renaît au bonheur sous les ombrages du château de Fervaques, dans la verdoyante Normandie, éprouvant une folle passion pour Chateaubriand, qui la délaisse pour bien d'autres. Il lui reste son fils Astolphe, son "trésor", dit-elle. Mais, devenu grand, le garçon a besoin d'évasion et il lui cause bien des larmes... S'il est un parcours vraiment tourmenté par le destin, mais passionnant à chaque étape, c'est bien celui de Delphine, reine des roses !

07/2012

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Littérature française

Le malcriado

Le malcriado, le mal élevé, c'est le petit Antonio qui a poussé autrefois comme une mauvaise herbe dans la colonie portugaise de Sao Tomé, au large de l'Afrique. Aujourd'hui installé sur une autre île, La Réunion, il fait à un compatriote anonyme le récit d'une enfance marquée par la brutalité d'un père despotique, puis d'une enfance rebelle. Le thème de l'enfant maltraité et de l'adolescent révolté est presque devenu un genre littéraire, tout comme les récits de voyage. Or, les histoires de jadis sont comme les souvenirs d'un long voyage vers l'âge d'homme. Un périple impatient et tourmenté entre les écueils de cette " mauvaise éducation " subie, puis brandie comme un défi à l'adresse d'une société coloniale bornée par les marques d'un racisme séculaire. Car le Portugal " libre et heureux " des années soixante fut soumis lui aussi à la brutalité policière du régime fasciste en place. Brutalité dont le père et le fils auront fait en leur temps l'expérience mouvementée. Le Malcriado est une histoire de tribulations, une suite rythmée comme un spectacle avec ses scènes dramatiques ou burlesques et ses personnages qui crient, qui pleurent, qui rient et se démènent. Et Antonio galope sur les planches. A la fin, il sort brusquement de la scène, côté ciel, en échappant à sa patrie, et son récit s'achève sur un autre voyage qui " ne fait que commencer ".

01/2013

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Romans de terroir

La pierre marquée

Une pierre mystérieuse bouleverse la destinée d'une famille de paysans En Auvergne, à la Libération, Roger vit avec Marie, sa deuxième femme, dans une petite ferme. Mécontent de ce remariage, son fils Sylvain est parti reprendre une exploitation dans un hameau voisin et ils ne l'ont plus revu depuis dix-huit ans. A la mort de Roger, Sylvain qui est marié et père de deux enfants est impatient de récupérer l'héritage. Mais Marie s'accroche au petit domaine et reçoit le renfort de son vieux frère trop heureux de pouvoir travailler la terre après une vie de dissipation. La découverte d'une étrange pierre gravée, scellée dans le mur de la grange, sème le trouble dans le quotidien de ces humbles paysans. Le curé et le pharmacien du village, passionnés d'histoire, s'en emparent, y reconnaissent la marque des Templiers et entrevoient un fabuleux trésor qui les conduira jusque dans la crypte de la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption de Clermont-Ferrand. Mais d'autres aimeraient que la pierre marquée apporte la seule richesse qui vaille : le bonheur d'une famille réconciliée. Avec ce talent de conteur qui a fait le succès de La Promesse des lilas et de La Cascade des Loups, Antonin Malroux nous entraîne dans ce roman bourré d'émotion, de rebondissements et de révélations, au coeur de l'Auvergne, sur les traces d'un extraordinaire secret...

01/2013

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Actualité et médias

Journal d'une curée de campagne

Début juillet 2010, Nicolas Sarkozy se retrouve empêtré dans la tourmente du feuilleton Woerth Bettencourt, un témoin évoquant même la possibilité d'un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Mortifié, il va, ce soir-là, calmer sa colère en couchant ses états d'âme sur le papier. Un geste qui va vite devenir un rituel quasi quotidien. Mais le Président est loin d'imaginer le flot d'événements qui vont marquer ces douze derniers mois, dans le désordre : la sortie de route de DSK, les vacances de MAM en Tunisie et le "printemps arabe", la catastrophe de Fukushima, la sécession de Borloo, les débuts au cinéma de Carla, l'élimination de Ben Laden, le discours de Grenoble et la chasse aux Roms, les provocations de Chirac, la guerre en Libye, les prémisses de l'affrontement Aubry-Hollande pour les primaires du PS, sans oublier bien sûr l'annonce d'un heureux événement... Grâce à certaines complicités, j'ai pu prendre connaissance de ce journal " top secret " dans lequel le Président évoque sans détour et sans retenue, l'humour le disputant à la méchanceté, ses adversaires politiques riais aussi ses ministres et "amis" de la majorité, les journalistes de tous bords... ses déceptions et ses satisfactions, ses (rares) emportements et ses (rarissimes) autocritiques. Au terme de douze mois si riches en rebondissements, c'est un document pour l'Histoire que vous tenez entre les mains...!

08/2011

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Critique littéraire

Au miroir de l'histoire. (Choix de lettres 1895-1938)

""Peu commune"... , telle se dévoile l'amitié qui, de 1895 à 1938, unit Paul Valéry [... ] à André Lebey, poète et essayiste, député socialiste lié à Jaurès, dignitaire reconnu et écouté du Grand Orient de France. L'attrait exercé par leurs lettres réside autant dans les divergences affichées qu'en de réelles affinités. "Heureux qui, comme nous, peuvent tout se dire", écrivait Valéry à Lebey, lequel soulignait à l'unisson à quel point on reconnaissait là "le meilleur, le rarissime de la vie". Leur dialogue sans artifice aborde en effet tous les sujets... Le lecteur y peut déceler à sa source la réflexion de Valéry sur l'Histoire, l'Europe et la Société des Nations, recueillir les échos d'une époque foisonnante, découvrir le rôle authentique de Lebey, côtoyer nombre de personnalités dans le quadruple domaine des Lettres, des Arts, de la Politique, de la Franc-Maçonnerie. S'y livrent aussi, en confiance, les orages de l'amour, les bonheurs ou les souffrances, les enthousiasmes ou les désillusions, la qualité rare de l'amitié - avec, en référence constante, l'attachement commun à Pierre Louÿs et, en filigrane, la présence d'André Gide comme le souvenir ému de Jean de Tinan. Au miroir de bouleversements historiques majeurs, ces échanges révèlent l'exigeante "communion intellectuelle" de deux individualités attachantes. Ils invitent à rencontrer, au contact d'un ami idéaliste plongé dans l'action, un Valéry insoupçonné". Micheline Hontebeyrie.

09/2004

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Littérature étrangère

Renault, mon amour

" Ma voiture et moi aurions pu continuer à vivre heureux ensemble, si elle n'était pas tombée dans la délinquance. On m'avait bien fait des avances mais je les avais repoussées. Mon ami Pelle m'avait proposé d'aller chercher du café et de l'alcool dans le port de Hangö. Ça pouvait rapporter gros, me dit-il. Je lui répondis que ça pouvait aussi rapporter des années de prison. Il me rétorqua que tout le monde faisait du marché noir et que c'était presque légal, comme à l'époque de la prohibition. Les années que j'avais passées sous les drapeaux m'avaient inspiré un tel dégoût des ordres et de la hiérarchie que je manquais de défaillir rien qu'à la vue d'un uniforme. Même celui d'un employé des postes ou d'un chauffeur d'autobus. Impossible donc d'envisager de tomber entre les griffes d'un gardien de prison. J'étais dans l'obligation de subvenir à mes besoins de façon honnête, bien que ce fût fort peu naturel chez moi. Dans ces circonstances, j'étais en droit d'attendre le même comportement de la part de ma voiture. Mais un soir, vers minuit, en sortant de mon bistrot habituel : plus de voiture. " Récit de voyage enjoué et dédié à l'automobile, Renault, mon amour, est aussi une excursion jubilatoire dans une Europe du XXe siècle qui se prête à merveille au trait acerbe de H. Tikkanen.

02/2002

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Littérature française

Lettres

Trois cent vingt-six lettres, billets, cartes postales adressés au long d'un demi-siècle (1897-1942) de toutes les parties du monde à quelque vingt-sept correspondants, femme et fils, parents et amis, collègues et confrères ; — en français le plus souvent, trois fois en allemand (traduction jointe) et une en franglais : "Chère Suzanne, Dear Paul, nous are going to quitter the Bowl dimanche. We serions exceedingly heureux not to déranger you et (zut !) de vous voir quelques bonnes heures...". Chaque groupe de lettres fait l'objet d'une courte présentation. En fin de volume, table chronologique et liste des correspondants. On y relève les noms de Wedekind, Gide, Philippe, Larbaud, Suarès, Breton. Plusieurs de ces correspondances littéraires contiennent des indications précieuses sur l'art très secret d'un écrivain très secret, notamment à propos de l'Ecole des Indifférents, Simon le Pathétique, Amphitryon 38, Ondine, Littérature ("tu verras que le véritable titre est Non-Littérature"). Mais ces lettres ne sont pas celles d'un "homme de lettres" : elles sont joliment ordonnées, agréables, spirituelles et/ou affectueuses, elles respirent surtout le naturel et la simplicité ; la fantaisie y règne, et l'acuité confondue du regard et du trait. Rien d'apprêté ni de prétentieux chez cet homme qui n'écrit pas pour écrire. Il donne des nouvelles de mondes mal connus : Munich 1905, Harvard 1908, Paris 1925, Java 1937, Vichy 1941... Une invitation permanente au voyage rétrospectif.

07/1975

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Romans historiques

DOLCE FARNIENTE. La comédie de Terracina

Côté cour, voici Henri Beyle qui a quitté Rome pour Naples et s'arrête à Terracina. Côté jardin, Gioacchino Rossini qui a quitté Naples pour Rome et fait étape dans la même ville frontière (c'était alors la limite du royaume de Naples). Au centre de la scène - ou du roman - une auberge et un palais. Au centre encore, une aristocrate en exil, son épouse trop frivole et sa cousine trop mélancolique. Nous sommes en décembre 1816. A trente-trois ans, Beyle n'a pas encore trouvé son pseudonyme de Stendhal, et parcours l'Italie pour être heureux et pour être aimé des femmes - mais ce n'est pas chose facile ! A vingt-quatre ans, Gioacchino, qui s'appelle déjà Rossini, est le maestro le plus intelligent, le plus fêté et sans doute le plus aimé d'Italie - mais ce n'est pas de tout repos ! L'Histoire, après l'épopée napoléonienne, affiche un calme plat. Mais les individus au contraire, dans le feu croisé des dialogues, vibrent de leurs illusions amoureuses comme de leurs déceptions politiques. En toile de fond, ombres plus dangereuses, des contrebandiers sillonnent les eaux du golfe, d'anciens soldats de Murat rançonnent les voyageurs, et des mouchards se retrouvent assassinés dans les canaux d'irrigation du port. Tandis que sur le devant de la scène, en pleine lumière, les femmes restent toujours habiles à confondre amants et destinées avec une même ferveur. En un mot, il s'agit d'une comédie.

09/1998

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Littérature française

Bonne nuit, doux prince

Je le voyais s'éloigner, la nuque maigre, le crâne chauve, les épaules effondrées. je n'ai pas bougé. J'aurais dû l'appeler, le serrer dans mes bras, lui dire que j'étais heureux qu'il me fasse cadeau, pour me faciliter la vie de tous les jours, des objets qui lui avaient permis d'être lui. Mais je n'ai pas bougé, je n'ai rien dit. C'est aujourd'hui, tant d'années après, que je voudrais le rattraper et le prendre contre moi. je sais bien qu'il est trop tard, mis j'y reviens sans arrêt. Comme un cul-de-jatte qui a mal aux jambes, j'ai mal à mon père. C'est ça au fond notre histoire. Des gestes qui n'ont pas eu lieu. Des mots que j'ai négligé de dire. Des élans d'amour aujourd'hui périmés qui m'étouffent. Je n'en finis pas d'établir le catalogue des occasions manquées. Le narrateur de Pierre Charras trace le portrait de son père, né en 1911. Avec des mots justes et simples, il ressuscite les cartes postales nostalgiques d'un bonheur familial fragile. Il se lance à l'assaut de son enfance comme on gravit une montagne. Il se fait archéologue émotionnel de l'histoire paternelle, comme si les mots pouvaient pallier l'absence. Hommage d'un fils à son père disparu, d'un enfant à ses parents, le roman de Pierre Charras est bouleversant.

08/2006

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Critique littéraire

Sur Pier Paolo Pasolini

" Je défendrai toujours l'œuvre de Pasolini, la liberté de sa parole, l'inventivité de son esthétique cinématographique, le génie de sa poésie, la férocité de sa critique des tièdes, des veules, des conformistes, son courage, sa faculté d'exposition, sa curiosité, sa vitalité, sa vérité. J'admirerai toujours ses films, ses poèmes, ses critiques, ses essais, ses romans, ses nouvelles. Je suis heureux d'avoir traduit l'une des plus grandes œuvres littéraires du XXe siècle, Petrolio, et d'avoir tenté d'en analyser la structure. Je publie peut-être trop tôt un recueil de mes articles et conférences sur Pasolini. Puisque je ne crois pas à la fin des histoires d'amour. On ne cesse pas d'aimer. Je ne cesse pas de lire Pasolini. Ce que j'écris est écrit dans cet amour-là qui a accompagné le premier texte que j'ai voulu publier. Mais ce n'est pas la fidélité douloureuse de la filiation. Non, ne jamais voir un père en Pasolini qui dédia son premier recueil frioulan à son père et en fut si mal aimé et l'aima si mal. On aime toujours mal un père. Je ne crois pas aimer mal Pasolini. " Sur Pier Paolo Pasolini (1922-1975) dont il a traduit de nombreux ouvrages, René de Ceccatty publie en même temps une biographie, Pasolini (" Folio biographies ", Gallimard) et un dialogue avec Maria Callas, dans Le Mot amour (Gallimard).

10/2005

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Musique, danse

Etoile

Patrick Dupond entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 1970 à l'âge de onze ans. Il s'y fait très vite remarquer par ses dons exceptionnels et est engagé dans la compagnie dès 1975. L'année suivante, il remporte à Varna (Bulgarie) la médaille d'or du " meilleur danseur du monde ". Seuls, avant lui, Vladimir Vassiliev et Mikhaïl Barychnikov en avaient été jugés dignes. " Coryphée " en décembre 1976, " sujet " en décembre 1977, " premier danseur " en décembre 1978, il est nommé " étoile " le 30 octobre 1980. Rarement vocation aura été plus impérieuse. Patrick Dupond danse avec instinct, semblant tout inventer sur l'instant. Ses prouesses, qui étonnent, paraissent jaillir de source. Il est invité dans le monde entier par les plus grandes compagnies. Nommé en 1990 directeur de la Danse, il va pendant un peu plus de cinq ans marquer sa volonté de " changer dans la tradition " et se montrer à la fois magnifiquement présent sur scène et efficace à la tête de la plus belle compagnie du monde. Depuis son départ de l'Opéra de Paris, il crée des ballets, danse à l'étranger, fait du cinéma et se propose même d'allier bientôt chanson et danse dans une comédie musicale. De l'enfant prodige au danseur étoile, Patrick Dupond fait resurgir dans Etoile une foule de souvenirs souvent heureux et lumineux, cruels parfois, mais il nous donne à voir surtout une figure d'homme inspiré et libre.

03/2002

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Philosophie

Nom de Dieu

La Question de Dieu se présente aujourd'hui de façon plus neuve, comme si la tendance était de reprendre possession de problèmes essentiels que la religion a confisqués pour les gérer à sa façon. " Dieu " serait donc une Question trop sérieuse - ou trop drôle - pour être laissée aux religieux qui d'ailleurs ne semblent pas si heureux que ça de la gérer. Les autres, les athées, croient l'écarter par le silence, l'indifférence, et voilà qu'elle les rattrape au détour des générations (" Papa, c'est qui, Dieu ?... "). En temps de crise, aussi : comme aujourd'hui, quand des tours s'effondrent. Il nous a donc fallu revoir pourquoi l'idée de Dieu, dans l'étroit monothéisme, est une bombe à retardement. Avant de voir comment chacun se fait son Dieu ou se fait à Dieu. La question n'est pas de savoir quel est le bon (en un sens, " y a pas de bon Dieu "...) ni ce que chacun met à cette place ; mais de comprendre de quoi est fait l'emplacement du divin. Que nomme donc ce Nom de Dieu ? Et pourquoi est-ce un juron ? Comme s'il pointait le fait d'être à bout, aux limites de sa vie. Comme si Dieu n'était qu'une limite... Au terme de ce livre, chacun pourra parler de Dieu comme d'une question qui lui est propre, singulière, sans crainte d'être " fusillé " comme religieux ou comme athée.

03/2002

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Sciences historiques

Histoire du corps. Tome 3, Les mutations du regard, Le XXe siècle

Jamais, avant le XXe siècle, le corps humain n'avait connu de tels bouleversements. Ces profondes transformations, ressenties à même la chair, sont tout autant mutation des regards qu'on a portés sur lui. Le déplacement du rapport entre santé et maladie, corps normal et corps anormal, vie et mort dans une société médicalisée de part en part; le relâchement de disciplines héritées du passé, la légitimité accordée au plaisir en même temps que l'émergence de nouvelles normes et de nouveaux pouvoirs, biologiques et politiques; la recherche du bien-être individuel et l'extrême violence de masse, le contact des peaux dans la vie intime et la saturation de l'espace public par la froideur des simulacres sexuels: tels sont quelques-uns des paradoxes et des contrastes au sein desquels s'est constitué le rapport du sujet contemporain à son corps. Un autre enjeu surgit alors: interroger le corps en ce siècle heureux et tragique n'est-il pas une manière de poser la question de l'humain? A l'heure où prolifèrent les corps virtuels, où s'échangent le sang et les organes, où s'estompe la frontière entre le mécanique et l'organique, où l'on s'approche de la programmation de l'espèce et de la réplication de l'individu, il est plus que jamais nécessaire d'éprouver la limite de l'humain: "Mon corps est-il toujours mon corps? " L'histoire du corps ne fait que commencer.

02/2006

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Philosophie

Avoir un idéal, est-ce bien raisonnable ?

Faut-il avoir un idéal pour être heureux ? Pour répondre à cette question, n'hésitons pas à affronter nos ambivalences. D'un côté, nous envions ceux qui vivent pour leur idéal et n'ont crainte de proclamer qu'ils ont trouvé un sens à l'existence ; de l'autre, nous sommes assez soulagés de voir que notre propre vie n'est pas envahie par cet encombrant compagnon. Et pour cause : la notion d'idéal suppose un engagement total qui a de quoi intimider. Et nous ne pouvons oublier non plus qu'en son nom ont prospéré les pires totalitarismes du XXe siècle... Pourtant, l'idéal est décisif pour la vie psychique. Il vient du plus profond de notre nature, il nous pousse à nous dépasser et, plus encore que l'émotion ou la capacité de communiquer, il signe notre humanité. D'où vient alors qu'il puisse être si destructeur ? Est-ce un bon ange ou un démon ? C'est à visiter cette notion controversée sur les plans psychologique et philosophique que s'attache ce livre, mais aussi à proposer pour aujourd'hui une autre manière d'être idéaliste, moins toxique, plus sage que par le passé. A l'issue de cette exploration, il se pourrait bien que nous soyons mieux à même de réconcilier en nous ces deux frères ennemis que sont l'aspiration à l'idéal et la nécessaire implication dans la réalité.

01/2007

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Littérature française

Les Terres de l'espoir

" Vous voulez que l'on s'attaque à toutes les tribus ? — Pas tout de suite... Commençons par leur faire peur, et faire comprendre à cette chère Selena de la Esperanza que son règne est fini. Attaquez en priorité la grande tribu près de la mine. C'est là que les colons vont s'installer. Chassez-les... Et s'ils refusent... Tuez-les ! " Août 1852, Baie de San Pedro. Dix-sept ans après ses premières aventures, le Galion d'Or file des jours heureux dans une Californie désormais Etat américain. Toujours Gouverneur et entourée de sa famille, Selena tente de maintenir la paix entre les Californiens et les Amérindiens. Mais l'arrivée d'un Consul malveillant va menacer cet équilibre... Haïssant Selena et ses compagnons, il s'apprête à chasser et à décimer toutes les tribus Amérindiennes au profit des nouveaux colons ! La paix à Los Angeles et dans toute la Californie serait-elle en danger ? Secondée par ses fidèles compagnons, sa soeur Morgana, son époux Esteban et sa cadette Kyra, Selena devra se battre pour que la fraternité entre les peuples ne s'éteigne jamais. Née à Orléans, Anne Bauffe vit en Vendée depuis l'âge de deux ans. Passionnée par les enfants, la musique et le chant, elle est assistante maternelle, donne des cours de piano et chante. Après Le Galion de la justice, elle nous entraîne dans une nouvelle aventure avec Selena et toute sa famille !

10/2019

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Espagnol apprentissage

Lecture de Poeta en Nueva York. García Lorca ou la déréliction lyrique

Le chef-d'oeuvre poétique de Garcia Lorca, Poeta en Nueva York, paru à titre posthume en 1940, n'a pu faire l'objet qu'en 2013 d'une édition critique établie d'après le manuscrit original. En France, deux thèses lui ont été consacrées : celle, pionnière, d'Eutimio Martin et celle de Zoraida Carandell, publiée dans cette version abrégée, remaniée et mise à jour. Le cycle new-yorkais de Lorca, étudiant à l'université Columbia en 1929-1930, au moment du krach boursier et durant la Prohibition, est sous le signe d'une contestation esthétique, morale, raciale et sexuelle. L'intérêt croissant de ce livre aux yeux de la critique anglo-saxonne et espagnole n'a d'égal que sa descendance lyrique. Jerome Rothenberg réclame, dans The Lorca Variations, le droit d'écrire à travers Lorca et Leonard Cohen immortalise sa valse viennoise de mort et de cognac. Dans ces poèmes réputés hermétiques, chaque métaphore revisite un mythe, chaque énigme suspend le lecteur et l'entraîne dans l'ascèse de l'interprétation. Véritable récitatif du recueil, le sujet lyrique est une conscience scindée qui se heurte au visage du poète personnage, méconnaissable, assassiné par le ciel. L'expérience dérélictoire de l'aliénation urbaine a son revers heureux dans l'extase des poèmes où le sujet s'envole dans un nuage d'amour et de sable, avant le chant final des Noirs à Cuba.

10/2020

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Poésie

Au bout du petit matin... l'émotion !

"Au bout du petit matin... L'émotion ! " est un échantillon des inspirations de Mapie de 2009 à aujourd'hui. Sa poésie se réveille quasiment toujours sous le coup d'une émotion. Ainsi, ce sont des paroles d'Amour traduisant tous les états de son coeur face à son histoire et celles des autres devenues siennes par la magie de la poésie : mots d'amours heureux ou malheureux, mots militants criant face au manque d'amour du monde, mots de moments intimes, mots échos d'artistes aimés, mots d'humanité d'un coeur sur les routes à la rencontre de l'autre, mots d'espoir de lendemains meilleurs... Marie-¨Pierre LOISEAU dite Mapie, Martiniquaise, a grandi à Trénelle-Citron, quartier populaire de Fort-de-France. Elle commence à flirter avec les mots en 1996 en intégrant l'atelier théâtre du SERMAC (centre culturel créé par Aimé Césaire). En parallèle, elle travaille son talent d'écriture au sein du groupe de Rap "Boss Koneksyon". En 2009, elle découvre le SLAM et obtient le titre de championne de SLAM de la Martinique en 2012. Depuis, elle partage ses émotions et inspirations, sur scène et dans des ateliers d'initiation à la poésie orale, à la Martinique et dans le reste du monde, particulièrement sur le continent africain. Après 38 années de respiration dans ce monde, "Au bout du petit matin... l'Emotion ! " est sa première publication.

03/2020

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Littérature française

Théorie du Bonheur

J'ai affirmé, un jour, être malheureux. Je me suis demandé pourquoi, et comment ne plus l'être. J'ai affirmé, plus tard, être heureux. A nouveau, je me suis demandé pourquoi, et comment le rester. Même si je suis d'abord parvenu à progresser empiriquement, quoique méthodiquement, vers le bonheur, c'est bien la philosophie qui m'a ensuite offert les meilleures explications quant à celui-ci. Je me suis alors proposé de les synthétiser dans cet ouvrage. Les recommandations que j'y ai incluses se basent sur un raisonnement logique, dont j'ai explicitement posé les définitions et hypothèses de départ. J'appelle " bonheur " un état conscient, indépendant des circonstances de la vie, et pleinement satisfaisant. Je préconise d'en confier la recherche à notre raison objective. Encore nous faut-il parvenir à la consulter, en nous efforçant, avec discipline, de dépasser les influences qu'exercent sur nous nos biais et nos émotions. Je propose de quelle manière appréhender divers thèmes de la vie, comme notre rapport aux autres, à la société, à la fortune, à l'univers, au temps, et à bien d'autres concepts encore, de sorte qu'ils contribuent à ce bonheur. Je démontre enfin que la recherche du bonheur devrait être le but de notre vie. En publiant Théorie du Bonheur, un procédé d'approche logique de celui-ci, j'espère aider tous ceux qui le liront dans leur poursuite de cet objectif.

12/2019

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Poésie

Si jamais

Je vais déplier le drap qui commence par demain, nous dit Emmanuelle Sordet dans son premier livre. Livre où alternent contes rimbaldiens, aphorismes, élégies rilkéennes, odes et chants - comme autant de fragments d'une méditation toujours recommencée, au prisme d'une écriture dense et souple, précise et sinueuse, cruelle et fluide, le murmure très doux d'une guitare inassouvie. Dans ces pages brûlées de soleil, des ombres passent, furtives. Présences lucides, compagnons secrets, elles accompagnent notre courage et nos hésitations. Elles nous murmurent de lever les yeux, de regarder les paysages sans mémoire auxquels nous donnons sens. Mais si l'Histoire nous roule de vagues de sang en disparitions - amis déchiquetés, cités rasées, civilisations détruites, enfants engloutis -, si nous nous levons chaque jour Ulysse oublieux, pourquoi donner voix au poème ? Si jamais. S'il était encore possible de croire et d'accepter, nous regretterions d'avoir laissé s'éteindre le pouvoir heureux de la lumière et se taire la musique. Nous devons prendre le risque du poème, de sa démesure. "Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes" , nous prévient Rimbaud dans Une saison en Enfer. De ce combat, le recueil d'Emmanuelle Sordet porte témoignage. "Un livre qui passe de l'immédiat au lointain, de l'intime au collectif, qui les mêle avec le plus grand naturel, et c'est si rare qu'il faut y insister". Pierre Dhainaut (préface)

06/2018

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Littérature étrangère

Nom d'un chien

Tout a commencé par un pari alcoolisé entre Hermès et Apollon : si les animaux avaient l'intelligence humaine, seraient-ils aussi malheureux que les hommes ? Les deux dieux décident alors d'accorder conscience et langage à un groupe de chiens passant la nuit dans une clinique vétérinaire de Toronto. Tout à coup capable d'élaborer des raisonnements plus complexes, la meute se divise : d'un côté les chiens fidèles à la vieille école canine, qui refusent de se soumettre à ce nouveau mode de pensée, de l'autre les canidés progressistes qui y adhèrent sans condition. Depuis l'Olympe, les dieux les observent, témoins de leurs tâtonnements dans ce nouveau monde qui s'offre à eux. Ils les regardent se déchirer avec une violence telle que seuls trois d'entre eux survivent : Wily Benjy, qui va de maison en maison, Prince, qui devient poète, et Majnoun, qui développe une relation amicale avec un vieux couple. Si Hermès veut l'emporter, au moins un des chiens doit être heureux à la fin de sa vie. Avec Nom d'un chien ! , Alexis André modernise le genre de l'apologue et nous offre une réflexion douce-amère sur les beautés et les dangers qu'implique la conscience de soi. Oscillant sans cesse entre rêverie et désillusion, à la fois charmant et dérangeant, Nom d'un chien ! est la preuve qu'un vieux chien peut toujours apprendre de nouveaux tours.

02/2016

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Policiers

Le crime. Histoire d'amour

"La nuit avant sa mort il n'a pas dormi beaucoup. A-t-il même dormi ? Est-ce que son rêve ne signifiait pas qu'il avait dormi ? Ou ce n'était pas un rêve ? Quand il s'est réveillé, la peur était toujours palpable. S'il s'est réveillé. S'il a effectivement dormi. Le cadavre n'était pas reconnaissable. En tout cas il ne pouvait pas l'identifier d'un simple coup d'oeil." Avant ils étaient heureux, une famille heureuse, et puis ils l'avaient appris et leur vie était devenue un enfer. Ils ont tout caché, surtout pour leur fille, mais se sont engagés à lui parler le jour de ses 18 ans. Tous les trois ils ont attendu ce jour et craint son arrivée. La mère veut, contre vents et marées, tenir sa promesse. Le père doute que la vérité les libère du cauchemar qu'est leur vie. La fille se révolte, essaie de survivre, de les tenir à l'écart, elle les hait autant qu'elle les aime, et elle vit loin d'eux, entourée d'amis bien intentionnés, qui l'aiment. Arni Thorarinsson écrit ici avec virtuosité l'histoire inquiétante d'une journée fatale, dont le souvenir obsède longtemps le lecteur, épouvanté et désolé de ce grand gâchis que peut être toute vie. Nous découvrons ici un nouvel aspect de l'immense talent de cet auteur.

02/2016

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Littérature française

La Mauresque

Le 19 juin 1927, un tremblement de terre secoue à Cuba la ville de Santiago. Le narrateur est sur le point de naître : on transporte dans la rue le lit où sa mère, dite la Mauresque, accouchera de son fils au milieu de l'affolement et des cris. Un début de vie aussi exaltant ne peut annoncer que la plus riche, la plus pittoresque et la plus bariolée des enfances. Ainsi apprend-on que la Mauresque, espagnole d'origine, est devenue la concubine d'un puissant sénateur cubain, qui la délaissera ensuite pour d'autres queridas (bien-aimées). Mais la vitalité de cette superbe femme est telle qu'elle saura élever son fils dans la passion de la joie, de la liberté, de l'indépendance, malgré les pires vicissitudes politiques et sociales. La dictature de Machado suivie de sa chute, l'exil à La Havane n'entameront en rien l'humour du narrateur qui semble exister comme un prolongement toujours charnel de sa mère. La mémoire de celle-ci devient la sienne propre. Deux vies en une, tel est le spectacle de leur intimité en compagnie des deux servantes Senta et Dulce María : grouillement lumineux des fêtes, danses de possession, chants de sorcellerie, et surtout initiation sexuelle du jeune homme. Le récit, qui se termine en 1940, est comme le prélude encore heureux mais déjà dramatiquement bouleversé des événements qu'on sait, à travers une réalité qui se fait roman et un roman qui se fait réalité.

04/1982

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Littérature française

Somme toute Tome 3

A chaque nouveau volume de son autobiographie, Claude Roy invente une nouvelle façon d'écrire ses Mémoires. Après le kaléidoscope (un peu psychanalytique) de Moi Je, après l'allégresse stendhalienne de la découverte du monde dans Nous, voici Somme toute qui est vraiment une somme et aussi un festival de toute la littérature, des mille et une manières d'écrire et de chanter l'heur et le malheur de monde. Chronique d'un témoin, confession, journal, analyses, documents, portraits, poèmes en prose (et en vers), réflexions et maximes, Somme toute utilise tous les genres pour exprimer toutes les facettes de la vie. On voit ici l'auteur courir le monde, devenir père. Des amis meurent, des amours aussi, d'autres naissent. Tandis que le monde change, pas toujours en bien, et qu'il est difficile de se faire une raison des horreurs que l'humanité se plait à réinventer, jour après jour. Souvent, avec Claude Roy, nous serons heureux de nous attarder en compagnie d'un passant, inconnu ou célèbre Gérard Philipe, plusieurs Indiens Chamulas, une vieille dame charentaise, Nasim Hikmet, François Mauriac, un Algérien en prison, Jean Vilar, André Breton... Dans cette trilogie, un homme se tire au clair, ce qui n'est pas facile. Par la même occasion, il éclaire une époque, un moment de l'Histoire, et l'histoire d'un passager de celle-ci, du "métier de vivre".

04/1976

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Religion

LETTRE D'EXIL A OLYMPIAS ET A TOUS LES FIDELES. Edition bilingue français-grec

Dans ce traité en forme de lettre, Jean Chrysostome applique tout son talent rhétorique pour convaincre les chrétiens de Constantinople, en butte aux persécutions du pouvoir, que les souffrances ne sauraient pas les atteindre, tant qu'ils garderont leur intégrité morale. Qu'attendent en effet de leur évêque les fidèles persécutés ? L'assurance que les restrictions apportées à la liberté du culte, les amendes, les mauvais traitements ne peuvent les atteindre " dans la sagesse de leur âme ". Le détachement des biens passagers, la pureté de conscience, le courage que Jean exalte en empruntant les termes de Platon et d'Epictète sont des valeurs naturelles qui doivent s'épanouir en vertus chez les chrétiens Plutôt qu'à une lettre, ce texte s'apparente à un sermon, que l'évêque exilé adresse à tous les croyants de sa ville de Constantinople. Il y prend à témoins tous ceux que son sort d'exilé scandalise, et qui le plaignent : qu'est-ce donc que faire du tort à quelqu'un ? Qui sait, dans ce qui nous arrive, ce qui est un mal et ce qui est un bien ? Qu'est-ce qu'être heureux ? A travers tout un parcours dans l'Ecriture, où tant de justes souffrent persécution, d'Abel et Job à Jean Baptiste, Lazare ou Paul, Chrysostome réfléchit sur sa propre situation, pour ouvrir son lecteur à cette conviction toute socratique qu'il vaut mieux subir l'injustice que la commettre.

10/1964

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Economie

ESSAI SUR LA NATURE DU COMMERCE EN GENERAL. Réimpression de l'édition de 1952, fondée sur le texte original de 1755, avec des études et commentaires revus et argumentés

En 1734, Richard Cantillon disparaissait dans des conditions mystérieuses. L'extraordinaire destin de son oeuvre, l'Essai sur la nature du commerce en général, qui eut un certain retentissement lors de sa publication vingt ans plus tard et tomba dans l'oubli jusqu'à la fin du XIXe siècle, n'a de comparable que l'histoire de son étrange carrière. Banquier à Paris, Cantillon ne fut ni un simple changeur, ni un pourvoyeur de crédit, mais un grand financier, lancé dans la spéculation la plus inédite. Contemporain et adversaire heureux de Law, il sut mettre à profit sa compréhension des mécanismes économiques pour édifier une fortune immense. Si " l'épopée missississipienne " lui fut favorable, ce ne fut point sans heurts ni procès, qui - fait étrange - permettent aujourd'hui de retracer une partie de sa vie et de le mieux comprendre. L'homme d'action autant que le financier habile se retrouvent dans l'économiste et le démographe. L'Essai sur la nature du commerce en général présente pour le lecteur plus qu'un intérêt historique et reste pertinent aujourd'hui : s'il est essentiel à l'économiste moderne de suivre Richard Cantillon dans ses développements sur le phénomène, trop méconnu, qu'est l'orientation de la consommation, l'attention du démographe mérite également d'être appelée sur ce financier qui - avant même la création du terme " population " - a exprimé clairement la notion de population maximum, tout en posant le problème de l'optimum de population.

12/1996

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Sciences historiques

Département de la Saône & Loire. Volume 3, Statistique

La "Statistique de Saône-et-Loire" paru pour la première fois en 1838. Sous ce titre modeste, l'ouvrage offrait un panorama complet du département depuis les premiers temps jusqu'au début du XIXe siècle. C. Ragut a été soutenu dans son travail par de nombreux collaborateurs, correspondants et spécialistes qui lui ont fourni la matière nécessaire à l'édification de ce vaste ouvrage qui fourmille de renseignements géographiques, historiques, archéologiques et sociologiques. Mais la lecture de cette oeuvre d'érudition n'en est pas moins agréable. Les éléments patiemment rassemblés nous sont présentés avec une grande clarté, et agrémentés de nombreux détails qui nous révèlent la vie des populations à travers les âges, leurs caractères, leurs coutumes, leurs traditions. Dans ce troisième volume, C. Ragut a recueilli toutes les informations utiles à une bonne connaissance du département tel qu'il était au début du XIXe siècle. Moeurs et usages, archéologie, administration, travaux publics, agriculture, industrie et commerce sont ici soigneusement étudiés. Une bibliographie départementale conclut ce dernier volet, complément indispensable des deux précédents volumes historiques et biographiques. C. Ragut a consacré plusieurs années à la rédaction de cette oeuvre étonnante, utile aux érudits, aux curieux, à ceux qui souhaitent mieux connaître le passé de leur commune ou de leur département. Un véritable ouvrage de référence, qui ne peut que séduire les amateurs d'histoire locale, et que nous sommes heureux de pouvoir présenter au grand public. Christophe Chantreau.

01/1992

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Littérature érotique et sentim

Ame obscure Intégrale

Stefano Marino est un homme accompli, un chef de la mafia de la côte ouest, heureux en mariage, qui voyage vers l'est pour attendre la mort du patriarche de la famille. Tous les anciens hommes de main se sont rassemblés - évidemment, les requins s'attroupent lorsqu'il y a du sang dans l'eau -, mais c'est un nouvel homme de main qui attire l'attention de Stefano. Silvio "le Barracuda" Spadaro est le protégé et l'héritier du consigliere retraité Gianbattista Falchi, et un homme accompli lui aussi. Etre gay est un crime capital dans la famille de la pègre, mais le tueur hypersexuel - et pansexuel - ne s'est jamais vraiment préoccupé des règles. Les seuls ordres qu'il suit sont ceux de Battista, que ce soit sur le champ de bataille ou sur ses genoux, se soumettant avidement à ses pieds. Mais Silvio a des besoins que Battista ne peut pas combler, et il pose son regard noir sur Stefano. Un faux cambriolage, une attaque tout aussi fausse, et Silvio est exactement là où il veut être : à la merci de Stefano, attisant les pulsions du mafieux plus âgé que ce dernier a passé toute sa vie à réprimer. Stefano résiste, mais lorsque la mafia russe envahit son territoire et le force à chercher de l'aide, le prix de Gianbattista met à nouveau Stefano face à face avec Silvio - et ses désirs les plus sombres.

03/2019

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Développement personnel

Ce que j'aimerais te dire... Si je savais trouver les mots, si j'avais plus de temps, si...

Un titre qui sonne comme une confidence, un murmure susurré dans le creux de l'oreille. Mais qu'on ne s'y trompe pas : nul secret ici qui ne doive être dissimulé et ne puisse être répété. Car ce qu'a à nous dire Emeric Lebreton dans ce nouvel ouvrage concerne le plus grand nombre c'est-à-dire le genre humain. Humain trop humain comme disait Nietzche, humain aux prises avec toutes ses contradictions, ses élans passionnés et ses doutes mortifères. Humain en proie à l'exaltation et au découragement, ce qu'il est de grandeur, de lâchetés et de peurs. Et pourtant, le bonheur est là, à portée de main, il est en nous, il s'appelle confiance, il s'appelle envie et dépassement de soi. Emeric Lebreton n'aime rien tant que prendre le contrepied de son époque : ainsi la réussite n'est plus une ambition égoïste mais devient un moyen d'être heureux, le véritable antidote à la morosité ambiante, le secret du bonheur. Tel un défi lancé aux hommes et à lui-même, il nous invite à considérer le monde avec un regard neuf : non, la fin ne saurait "justifier les moyens" comme il put être dit ; seuls les moyens que nous mettons en oeuvre pour réussir nos vies justifient notre existence sur terre. D'une grande sensibilité, émaillé de poèmes, de contes et d'expériences vécues, Emeric Lebreton signe avec ce livre une partition originale et inspirée.

01/2018

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Sports

Jean Gachassin. Jeux, sets et matchs

Quelle vie extraordinaire que la sienne ! D'abord celle d'un enfant de Bagnères-de-Bigorre, cité pyrénéenne qu'il rêvait de faire connaître à toute la terre. Et puis celle d'un jeune homme à l'énergie stupéfiante, devenu un prodige du rugby. C'est simple : 32 fois appelé en équipe de France, il reste le seul international sélectionné à quatre postes différents, arrière, centre, ailier ou demi d'ouverture ! "Monsieur Gachassin, je vous applaudis souvent à la télévision", lui glissa le général de Gaulle, son fervent admirateur. Etonnant Jean Gachassin ! Le public a gardé le souvenir de ses essais fantastiques, contre les Springboks ou contre les Anglais. Le souvenir aussi d'un personnage populaire, aux amitiés légendaires, aux engagements multiples. N'a-t-il pas été huissier de justice trente années durant ? Puis n'a-t-il pas présidé, de 2009 à 2017, la Fédération française de tennis et ses 1 100 000 licenciés ? D'où ce livre grave, piquant, enjoué, dans lequel il rassemble ses souvenirs. Tantôt les champions, les frères Prat, les Boniface, Maso, Blanco, mais aussi Henri Cochet, Yannick Noah ou Roger Federer. Tantôt des soirées mémorables, aux côtés de Belmondo, Killy et Blondin. Bref, le bilan d'un homme très heureux qui ne manque pas de rappeler : "Moi, je n'ai jamais mesuré plus d' 1 mètre 62, mais vous ne trouverez personne pour dire que j'ai été un minus !"

11/2017

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Littérature française

Des soleils en hiver

Quand une dame de 90 ans décide, après un incident de santé, de se rassurer en choisissant de couler le reste de ses jours dans une maison de retraite, n'allez surtout pas croire qu'elle baisse les bras ! Pas du tout ! Quelque peu originale et d'un optimisme à tous crins, Agathe va révolutionner la vie aux "Charmilles" en tentant de faire partager aux pensionnaires de cet établissement ses bonheurs et sa gourmandise de la vie. Elle donne tout simplement la preuve qu'être heureux peut se décliner à tout âge et en tout lieu. Entre les souvenirs de son grand amour, Victor, la visite régulière des membres de sa famille et un quotidien qu'elle embellit encore au gré de sa fantaisie, Agathe se construit ainsi un nid douillet. De quoi s'endormir chaque soir le coeur au chaud ! Aventurière sans bagages, Magali Déa-Feschotte, après un bref passage à l'Education nationale, effectue un parcours guidé avant tout par des rencontres. S'agissant de Claude Lelouch, de Francis Lai, d'Henri Salvador, de Georges Belmont ou de Simone Veil, tous lui donnent le goût de la persévérance et du travail bien fait. Sa carrière s'achève en tant que rédactrice en chef du TF1 Magazine, fin 2000. Depuis, cette enfant trouvée peut enfin tenir une promesse secrète : venir en aide à des jeunes en difficulté. Ce qu'elle réalise au sein de " La Source ", association créée par le peintre sculpteur, Gérard Garouste.

06/2018