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J.chraz g.loock -

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Littérature érotique et sentim

Dis-moi Tome 1 : Dis-moi que tu resteras

Un mot. Rester. Voilà tout ce qu'il avait à faire. Mais à la place, il est monté dans ce bus et a emporté mon coeur avec lui. C'était il y a dix-sept ans. Je suis passée à autre chose. Je me suis mariée, j'ai eu des enfants, une clôture blanche... Tout ce que j'ai toujours voulu, mais mon mari m'a trahie et j'ai de nouveau été laissée pour compte. Seule, sans argent et avec deux garçons, je n'ai eu d'autre choix que de retourner dans le Tennessee. Il n'était pas censé être là. J'aurais dû être en sécurité. Toutefois, le destin nous joue parfois des tours. Cette fois-ci, les rôles sont inversés. C'est ma décision. Les deuxièmes chances existent, mais je ne sais pas si on peut réparer ce qui a déjà été brisé.

02/2019

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Littérature française

Barbe vigne. Lettres à une amie

Londres, mars 1851 Chère Mary, Vous vous plaignez du ton froid, ironique et distant de mes lettres. C'est que, voyez-vous, je n'ai pour l'instant aucune envie d'être affable et tendre. Pendant des mois, je n'ai eu qu'une idée fixe?écarter de ma tête le souvenir de votre famille d'où j'ai été ignominieusement chassée. Croyez-moi, c'est une grande preuve d'amitié que je vous donne en acceptant de correspondre avec vous. " Ayant hérité de nombreux papiers de famille j'ai consacré plusieurs années à les dépouiller et à écrire l'histoire des miens. De mon arrière-grand-mère Henriette Barbe, je ne possédais que l'état civil : naissance à Nancy en 1829, mariage à Calcutta en 1860, décès à Alger en 1894. J'ai été intriguée par son destin et j'ai comblé les pointillés de sa vie. " (Christiane Buret.)

04/2017

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Littérature française

Dar Louina

" Je prenais soin des plantes qui ornaient la véranda. J'aimais écouter la musique jouée au piano qui me parvenait de l'appartement voisin. J'avais tout oublié, j'étais à la recherche d'un emploi. Une camarade m'informa qu'il y avait une place vacante à la banque. Je me présentai et fus admise. Je prenais conscience des choses. J'avais accédé à la vie adulte. " Longtemps cachés, les souvenirs de Maguy Loui Barda refont surface. Entre Tunis et Tel-Aviv, elle mélange les genres et brouille les styles : de l'autobiographie au roman et du poème à l'anecdote, il n'y a qu'un pas. A la fois colorée et mélancolique, sa plume est en proie à une langueur singulière. Invoquée, la mémoire éclôt enfin : le fil de sa vie se délie, et c'est son passé qui se rejoue.

07/2015

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Littérature francophone

Les Souvenirs oubliés. 2021

2019 : "Je m'appelle Catherine. J'ai 35 ans, un appartement à Paris qui m'appartient, et un travail bien payé. J'ai aussi un fils de 5 ans, William, et une nounou en or, Claire. J'ai tout pour être heureuse. Et pourtant... " Suivie par un psychologue, elle tente d'avoir une vie normale au milieu des moments où elle perd pied entre alcool, débauche et trous noirs. Témoin privilégié d'un meurtre dans la supérette où elle a ses habitudes, sa petite vie déjà pas si tranquille va basculer, en seulement une semaine. 2014 : "Je m'appelle Julien. J'ai 31 ans et nous sommes en 2014. Du moins, c'est ce qu'on vient de m'expliquer. Je viens de reprendre connaissance à l'hôpital, en soins intensifs. Je ne me souviens de rien, pas même de ma propre vie avant ça".

04/2021

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Romans de terroir

L'enfant du retour de prison

Pendant mes études, j'ai été amené à faire des stages dans les services de psychiatrie. Parmi les patients, les schizophrènes ont particulièrement attiré mon attention. Par la suite lorsque je me suis installé comme généraliste, j'ai suivi des schizophrènes, non pas pour leurs troubles psychiatriques, mais pour des pathologies relevant de la médecine générale. Souvent, ces patients sont très intéressants et touchants. N'oublions pas que le célèbre mathématicien Américain John Forbes Nash Jr. qui reçut, en 1994, le prix Alfred Nobel de science économique, souffrait de schizophrénie. J'ai toujours voulu traiter en quelques lignes la schizophrénie, non pas sous un angle scientifique, pour lequel je n'ai pas les compétences suffisantes, mais sous un angle plutôt littéraire, bien que je ne sois pas un homme de lettres. A vrai dire j'ai voulu aborder la question uniquement sous un angle humain.

12/2020

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Littérature étrangère

Grand homme. Mort et vie à Palm Island

"J'avais voulu en savoir plus sur mon pays et à présent j'en savais plus... j'en savais plus que ce que j'aurais voulu savoir." Tel est le constat auquel aboutit Chloe Hooper à l'issue de l'impitoyable enquête qu'elle mène dans Grand homme, véritable plongée au cœur des ténèbres de l'Australie contemporaine. En novembre 2004, à Palm Island, petite île d'apparence paradisiaque située dans le nord du Queensland, Cameron Doomadgee, un jeune Aborigène, décédait dans sa cellule après avoir été brutalisé par le brigadier-chef Chris Hurley. Deux ans d'enquête, d'instruction et de procès s'ensuivirent, au terme desquels Hurley fut acquitté. Au-delà du décès tragique d'un seul homme, Chloe Hooper raconte la destruction d'un peuple et d'une culture vieille de plusieurs dizaines de milliers d'années, assassinée par les abus et la rapacité de la colonisation occidentale.

08/2009

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Poésie

Ville

"J'ai écrit Ville, comme tous mes poèmes, pour me délivrer d'une obsession. Il était plus difficile d'entreprendre cette aventure avec la ville, car les poèmes se font surtout à partir des contacts avec l'extérieur et, si la mer et la campagne ont été mon expérience d'enfant, ce n'est qu'étant adulte que j'ai connu la ville : depuis 1935, je vis à Paris. La ville, c'est Paris, bien sûr, Paris toujours, vu quelquefois d'une autre ville, car j'ai écrit ce poème, de 1966 à 1968, en présence de l'océan et de la campagne, mais aussi de Belgrade, de Montréal, de Budapest, de Tbilissi, de Moscou, de Bruxelles, de New York... J'ai donné au poème le titre de Ville et non celui de Paris, parce que, folle ambition sans doute, c'était l'essence de la ville qui me hantait", Guillevic.

04/1969

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Littérature française

Chemins de passage episode 3

Chères lectrices, chers lecteurs, Après Compostelle et le Pérou, me voici ici rendu en Inde, troisième et dernière étape de mon long périple. A l'origine, je souhaitais expérimenter l'ayurvéda. Mais comme l'Inde est aussi une destination touristique et spirituelle de premier ordre, mon chemin fut également jalonné de belles plages et de quelques ashrams. Finalement, sans y prêter gare, ce récit s'est aventuré sur une voie plus intérieure, plus méditative. Un grand maître y trouverait sûrement à redire. J'en ai bien conscience et mes pensées n'affirment rien. Chaque jour, elles évoluent vers, j'ose espérer, davantage de conscience et de sagesse. Elles invitent juste à la réflexion, à s'interroger sur ses propres croyances, sa propre vision de la réalité. Chères lectrices, chers lecteurs, bienvenue au Kerala, sur de nouveaux chemins de traverse, magnifiques, riches et surprenants. Bonne lecture et surtout bon voyage ! J J

12/2021

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Religion

Dieu, malgré tout

J'écris ces pages dans un monde bouleversé par des catastrophes naturelles, qui s'interroge sur l'avenir de la planète et ne croit plus au progrès. J'écris ces pages dans une Europe qui a vu s'affronter tous les totalitarismes et se taire leurs prophètes qui annonçaient un monde meilleur. J'écris ces pages alors qu'on se tue au nom de Dieu. Et pourtant... L'avenir est aussi une promesse. Car l'homme a un allié dans cette aventure : Dieu, malgré tout. [...] À tous ceux qui crient et se révoltent, il faut dire qu'ils ont raison de crier. Et que Dieu crie avec eux contre le mal, participe à leur révolte. Et qu'il en souffre parce qu'il n'est pas tout-puissant, ne veut pas l'être : s'il l'était, nous ne serions pas des hommes. J. D.

10/2007

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Thrillers

Le Persécuteur. 2

Peut-on réparer une âme brisée sans se blesser ? La dernière fois que mes yeux se sont posés sur Carter Valentini, il représentait tous mes rêves et tous mes espoirs réunis. J'avais réussi à affaiblir ses barrières et à m'infiltrer dans la brèche afin de construire des bases plus saines pour notre relation. Je pensais que nous arriverions à bâtir un futur ensemble... mais je n'avais pas toutes les cartes en main. Alors que j'ai été enlevée, je découvre que toutes mes convictions n'étaient que mensonges et maintenant que je connais sa vérité, j'ai le sentiment que mon monde s'est écroulé. J'ai désormais besoin d'obtenir des réponses de sa part, pourtant, dès qu'il me retrouve, je me demande si le feu allumé dans ses yeux ne pourrait pas ravager tout sur son passage, y compris nous.

07/2023

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Religion jeunesse

Bébé attaque Gudule

Je m'appelle Gudule. et j'ai un bébé. C'est mon petit frère, il s'appelle Gaston. J'ai décidé qu'il ferait mon bonheur et moi son éducation. Mais quand il est arrivé à la maison, il ne faisait que dormir. Jusqu'au jour où il s'est réveillé...

07/2019

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Littérature française (poches)

Les joyeuses

" L'année de mes vingt ans, je suis entré en ivresse, j'ai bu, en même temps que je montais sur les planches, et la parole m'est devenue fluide, j'ai pu enfin me vider l'âme au fur et à mesure des verres de vin et des répliques. "

11/2010

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BD jeunesse

Les p'tits diables Tome 3 : In-fer-naux ! Avec un magnet offert

"Ah, l'hiver, la neige, Noël, le ski... Enfant, j'adorais ça, j'attendais cette saison avec impatience, les boules de neige, les igloos, les cadeaux, les crêpes... C'était une période magique pour les bêtises... Depuis que je suis père, je suis un peu moins pressé ! " Jean, le papa.

03/2019

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12 ans et +

L'étoile rebelle

Je m'appelle : -Mouse. Mon âge : 14 ans. Je suis : battant et solitaire. Mon style : sweat à capuche et bombe de peinture.- J'aime : regarder les étoiles. Je rêve : de redonner des couleurs aux murs de ma ville. Mon problème : j'ai mis en rogne le dealer de mon quartier...

06/2018

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Littérature française

Le secret Hemingway

" Ils ont dit que j'avais tué ma mère. Puis ils ont dit que j'avais tué mon père. Enfin, ils ont dit que chez nous, les Hemingway, de génération en génération, tout le monde se tuait. " Ce roman est une histoire vraie, celle de Gloria, née Gregory Hemingway (1931-2001).

01/2020

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Ecole des loisirs

Au revoir, les vilains !

Ce matin, en me réveillant, j'ai découvert un MONSTRE endormi sous mon lit. Et un autre dans la cuisine. Et puis encore un dans la salle de bain. Pas question de me laisser faire. J'ai soufflé très fort et... à toi de tourner le flap pour connaître la suite.

05/2023

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Littérature française

L'Inconduite

"Cette grande joie sombre du désir qui rapproche les hommes et les femmes, ça me passionne, ça me réjouit, ça m'émeut au plus profond de moi-même. C'est ce désir pulsion de vie que j'aime et que j'ai envie de raconter dans mes livres" . E. B.

08/2022

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CD K7 Littérature

Le cas Malaussène Tome 2 : Terminus Malaussène

"Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent. Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable". Benjamin Malaussène

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Lecture 9-12 ans

Sans famille. Tome 1

"Je suis un enfant trouvé. Mais, jusqu'à huit ans, j'ai cru que, comme tous les autres enfants, j'avais une mère, car, lorsque je pleurais, il y avait une femme qui me serrait si doucement dans ses bras en me berçant, que mes larmes s'arrêtaient de couler".

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Littérature française

Petite vie

J'ai faim de son injustice, de ses mains et de ses joues, du jugement de ses yeux, je languis d'ennui et d'incertitude dans l'attente de ses coups. J'ose à peine, même en secret, prononcer le vocable, ridicule, par lequel il convient de le nommer. Papa !

05/2015

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Littérature française

La honte

J'ai toujours eu envie d'écrire des livres dont il me soit ensuite impossible de parler, qui rendent le regard d'autrui insoutenable. Mais quelle honte pourrait m'apporter l'écriture d'un livre qui soit à la hauteur de ce que j'ai éprouvé dans ma douzième année.

01/1999

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Littérature française

Sans famille. Tome 1

"Je suis un enfant trouvé. Mais, jusqu'à huit ans, j'ai cru que, comme tous les autres enfants, j'avais une mère, car, lorsque je pleurais, il y avait une femme qui me serrait si doucement dans ses bras en me berçant, que mes larmes s'arrêtaient de couler".

03/1990

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Autres collections (9 à 12 ans

Je ne suis pas le doudou de mon papa

"Quand j'étais encore petit, la nuit, j'aimais débarquer dans la chambre de mes parents. Même quand il n'y avait pas d'orage. Même quand je n'avais ni cauchemar, ni soif, ni fait pipi au lit. C'était il y a longtemps. Avant. Avant la première nuit".

11/2023

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Thèmes photo

Merveilles des Hautes-Vosges

"Passionné de photographie depuis l'âge de 17 ans, j'aime à me laisser surprendre par les atmosphères tantôt ouatées, tantôt tumultueuses de ma région natale. Des jeux insoupçonnés de lumières dans le massif vosgien, créent une poésie que j'ai le plaisir à partager à travers cet ouvrage." Guy Wurth.

08/2021

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Littérature française

Le cas Malaussène Tome 2 : Terminus Malaussène

"Je ne savais pas que les enfants avaient failli se faire tuer dans le volume précédent. Quand j'ai appris que c'était Pépère qui avait fait le coup, j'ai pigé un truc : qui ne connaît pas Pépère ne sait pas de quoi l'être humain est capable". Benjamin Malaussène

06/2024

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Lecture 6-9 ans

Titeuf Tome 8 : Le préau atomique

Moi, Titeuf, j'adore faire des crasses ! J'aime bien poser des questions auxquelles Papa ne peut pas répondre car il devient tout rouge, ou bien épier les grands qui s'embrassent, ou encore mettre en rogne la maîtresse en faisant tout le contraire de ce qu'elle me dit !

10/2013

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Littérature française

Paris

"La province fournit Paris en combustibles : je décidai donc de m'y brûler, et pas simplement les ailes. Je n'avais pas d'ailes de toute façon. Je n'avais rien, à part cent francs en poche et la chance, grâce à un gardien de nuit complaisant, de pouvoir dormir dans les travées de la bibliothèque du centre Beaubourg, parmi les livres. Du coup j'ai lu. A l'aube, je quittais les lieux, allant traîner mes drôles de guêtres dans les rues. Je n'avais aucune connaissance, pas vraiment d'amis, zéro petite amie. Je n'avais que moi, la solitude qui pesait sur moi, et ce ciel grand cendre au-dessus de ma tête. Je me nourrissais de grec-frites. J'ai fini par rencontrer des gens. Roger Knobelspiess, ex-lieutenant de Mesrine, m'a prêté un minuscule gourbi. J'ai vécu dans un squat. J'allais bien, je ne me plaignais jamais : j'étais heureux car je savais que vingt-cinq ans était un âge inventé pour cette misère marrante, cette mélancolie spéciale, cette errance pathétique. Je me regardais en train d'être ce que je voulais devenir, ou plutôt, je m'observais en train de devenir ce que je voulais être. Paris, c'était l'édition : j'allais donc tout donner pour faire mon trou, me faire un nom, devenir célèbre - ou finir dans le caniveau, sous la pluie battante, m'enrhumer, et mourir. J'ai surjoué tout ça, avec un zest de romantisme béat, assez content de ma condition, fier de n'être rien et de vouloir beaucoup. J'ai tapé à des portes. Des gens ont été méchants. J'ai insisté. D'autres ont été gentils. Paris est une galerie de leurs portraits, mâtinée d'épisodes de galériens. J'ai beaucoup arpenté, beaucoup marché, beaucoup espéré, énormément souffert mais je dois dire que jamais je ne me suis ennuyé. Des instants de tragédie ? Il y en eut ; des scènes de comédie : plus encore. Vous allez me suivre ici en train de réussir et de rater, en train de séduire et d'échouer, en train de m'introduire dans cocktails et de m'y faire éjecter, en train de gagner un peu d'argent et d'en perdre beaucoup, en train de me faire quelques amis et de me fâcher avec eux, en train de rire souvent et de pleurer parfois. En train, surtout, d'oublier en moi le provincial, ce qui est toujours une erreur et mène droit au ridicule. Un Rastignac de plus parmi les pots d'échappements. Des débuts dans la vie ? Non : un commencement dans la carrière. Sauf que je n'ai jamais fait carrière dans quoi que ce soit. Voilà en tout cas, chers amis, comment tout a commencé". Y. M

08/2022

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Littérature française

Vitruve : rassemblée générale

J'ai longtemps habité dans un coin du monde appelé Réunion. Ma vie s'y est éparpillée et rassemblée. C'est un lieu où l'on me désigne encore sous mon vrai nom : Gégé de Vitruve. Mauvais en orthographe et en révolution, j'ai fini par faire instituteur. A l'école de la rue Vitruve, Paris XXe. On m'y accueillit un jour d'automne de 1976. J'avais le sens de la formule, le goût des titres, des slogans, des lettres. Une bonne gueule. J'avais un passé. J'ai fait l'affaire, j'y suis resté. Sauf que dans ce lieu éducatif, on n'est pas seulement maître d'école, on est maîtres de l'école. Là, fut mon métier, ce ministère mystérieux, un art de vivre auprès des autres. Ce dont je parle porte donc le nom d'école, mais que personne ne s'y trompe, elle était simplement là, près d'une place, pour que l'on puisse buissonner tout à son aise. C'est ce que ce livre entend raconter : l'histoire d'une école dans un monde sans école. Cela parlera surtout de vignes, de ruelles, de tables, d'amitiés, de mots en ombres portées, de tavernes, de tableaux noirs et de craies, ce sera comme le récit d'un endroit et de son peuple. Un pays peuplé d'écoliers. Juste une île, une cité lagunaire aux alentours de moi-même. Comme une longue grève éveillée. Frères humains et soeurs humaines, c'est ma tournée !

05/2019

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Actualité et médias

Un temps troublé

" Ce livre est politique. Le lecteur y trouvera des rappels historiques, des analyses économiques, des réflexions sur la société et sur la réalité internationale. Mon regard porte sur la vie politique et ses forces, il s'élève vers le sommet de l'Etat où plus que jamais le pouvoir se concentre et il embrasse les craintes, les colères et les espérances des citoyens. Membre du Conseil constitutionnel pendant quatre ans, j'ai scrupuleusement respecté la neutralité et la réserve de celui qui avait revêtu, symboliquement s'entend, la toge du juge constitutionnel. Quand j'ai retrouvé en 2019 ma tenue de citoyen et ma liberté de parole, j'ai entrepris d'écrire ce livre. Le paysage politique de notre pays avait changé. J'ai voulu comprendre pourquoi et comment. J'ai aussi observé ce qui en résultait, non plus comme un acteur mais comme un témoin. Que s'est-il passé en 2017 ? Où en sommes-nous en 2020 ? Quelles perspectives s'offrent pour 2022 ? La promesse chimérique d'un "nouveau monde " est restée lettre morte. Notre pays est loin d'adhérer à ce qu'on lui propose aujourd'hui : un néolibéralisme orné de progressisme. Nous vivons un temps troublé. J'examine aussi trois confrontations mondiales à mes yeux décisives pour notre avenir commun : entre la démocratie et le despotisme, entre les migrations et les nations, entre l'expansion de l'homme et la sauvegarde de la vie sur terre. La postface de ce livre est consacrée à la pandémie qui en cette année 2020 a bouleversé le monde " Lionel Jospin.

09/2020

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Faits de société

Policier, enfant de la République

"Nègre de maison", "Bounty"... Que n'ai-je pas entendu comme insulte ? Porter l'uniforme, défendre mon métier, celui de policier, est devenu un chemin de croix. Alors oui, je suis flic, Noir, musulman, j'ai la double nationalité française et malienne et j'en suis fier, n'en déplaise aux racistes, qui semblent douter de mon attachement pour la France, ou aux pseudo-antiracistes, qui trouvent que je fais un métier de facho et ne comprennent pas que je refuse d'être en permanence ramené à la couleur de ma peau. J'ai grandi entre la banlieue parisienne et le Mali, je suis le fils de parents qui ont commencé comme femme de ménage et livreur, et j'ai toujours voulu servir mon pays, la France. D'abord dans la Marine nationale, puis dans la police. J'ai grimpé un à un les échelons : gardien de la paix, flic de la BAC, avant d'intégrer les "Stups", puis la PJ en Seine-Saint-Denis. J'étais sur le terrain au Stade de France le 13 novembre 2015, face à l'horreur. Ce livre est un plaidoyer pour défendre mon métier. Montrer sa difficulté, sans jamais dissimuler les violences, les dérapages ni le racisme de certains. Mais pour quelques brebis galeuses qui déshonorent leur uniforme, combien de femmes et d'hommes pour qui ce métier est un sacerdoce ? Je veux faire connaître ma police, celle de la République française, à cette jeunesse qui doute ; 150 000 fonctionnaires dévoués qui oeuvrent chaque jour pour que vous puissiez vivre en paix.

01/2022