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Le Vieux Journal

Extraits

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Autres collections (9 à 12 ans

Le journal d'Henri (1939-1945)

27 juillet 1939, Henri a 8 ans quand son père reçoit sa mobilisation. Il vit à Evreux, l'une des villes de France qui sera les plus éprouvées par le conflit. Au fil de son journal intime, il nous raconte la vie de sa famille et de ses copains de classe : la drôle de guerre, les bombardements, l'exode, les tickets de rationnement, l'arrivée des nazis, la France coupée en deux... Mais aussi les petites joies du quotidien... Un récit poignant, complété par un album-photos et une chronologie. Thèmes : 2nde Guerre mondiale / Histoire vraie / Journal intime

05/2021

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Biographies

Les Forêts de Normandie, Journal 1972

Quarante-quatre ans après, à partir de notes d'époque et de souvenirs, l'auteur rédige son journal de 1972, année de ses 13 ans. Au-delà d'évènements publics, il raconte sa passion pour les programmes télévisés de l'époque, son amour pour la comédienne Muriel Baptiste alors à l'apogée de sa carrière, son quotidien de collégien de quatrième à Montélimar, dans la Drôme, et ses souvenirs familiaux. Un journal de l'année 1972 dans laquelle Muriel Baptiste tient une place prépondérante.

03/2023

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Littérature française

Le feu, journal d'une escouade

La guerre n'a jamais eu raison de la littérature. Disciple de Zola, Henri Barbusse s'applique au naturalisme des tranchées ; la vie quotidienne y est décrite, avec son argot caractéristique : un chef-d'oeuvre en langage parlé. C'est la chronique d'une guerre totale, moderne, cruelle. On y est. C'est criant, émouvant, terrifiant. Aux côtés du lieutenant Genevoix, de Dorgelès, et, plus puissant encore, de Céline, Barbusse ajoute sa voix, celle d'un pacifiste s'insurgeant, au milieu de tant de courage, contre les absurdités de ce conflit.

01/2023

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Chanson française

Le journal intime d'Edith Piaf

Sous la forme d'un Journal intime, revivez le parcours de vie de la petite môme des rues. Edith Piaf, de son vrai nom Edith Giovanna Gassion est bien plus qu'une chanteuse de Music Hall et de variétés. Celle qui fut très tôt surnommée "la Môme Piaf" est l'incarnation même de la chanson française. Dans la série du Journal intime de... Marianne Vourch décrit de sa plume alerte et juste, le destin exceptionnel d'une enfant que rien n'arrête, car seul l'amour fait rêver !

03/2024

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Littérature française (poches)

Le feu. Journal d'une escouade

"- Ils te diront, grogna un homme à genoux, penché, les deux mains dans la terre, en secouant les épaules comme un dogue : Mon ami, t'as été un héros admirable !'' J'veux pas qu'on m'dise ça ! Des héros, des espèces de gens extraordinaires, des idoles ? Allons donc ! On a été des bourreaux. On a fait honnêtement le métier de bourreaux. On le r'fera encore, à tour de bras, parce qu'il est grand et important de faire ce métier-là pour punir la guerre et l'étouffer. Le geste de tuerie est toujours ignoble - quelquefois nécessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilà ce qu'on a été. Mais qu'on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j'ai tué des Allemands". Prix Goncourt en 1916, Le feu est le témoignage poignant de l'horreur des tranchées par un survivant. Il reste un chef-d'oeuvre de la littérature de guerre.

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Réalistes, contemporains

Journal anthropique de la cause animale

Quelle est la part de l'humanité dans la crise écologique ? Non, l'humanité c'est trop large. Quelle est NOTRE responsabilité individuelle ? Bien sûr, c'est un vaste sujet et il n'est pas ici question d'essayer d'en aborder tous les contours ni de parler de la situation de tous les animaux. Par courts chapitres, le lecteur se rendra au Centre ornithologique de Pont de Gau, au CNRS, dans une tannerie de peaux de crocodiles d'une grande marque de luxe française, à la SPA, suivra le travail de différentes associations écologiques, ira à la rencontre d'un couple de bergers dans le Var et fera connaissance avec les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Le livre se fait également le porte-parole de plusieurs associations qui expliquent leurs combats au quotidien (contre la pêche intensive ou la sauvegarde des baleines). Un journal naturaliste constitué de rencontres, reportages, souvenirs, dans différents milieux (l'alimentation, l'industrie du luxe, la santé, la recherche...), qui propose au lecteur de faire une introspection sur l'attitude contradictoire de l'homme face à l'animal : son amour inconsidéré pour les animaux face à leur extermination anthropique.

01/2022

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Développement personnel

Je veux tout

Parce qu'il n'y a pas d'un côté de grands destins et de l'autre des mini vies, JE VEUX TOUT est le guide pratique de toutes les femmes qui cherchent un bonheur quotidien. Réussir sa vie, s'épanouir, arriver à tout concilier sans rien sacrifier, c'est possible ! Au programme : pas de grandes leçons théoriques mais de véritables outils et des exercices pratiques pour réussir à vous aligner dans la "vraie" vie. JE VEUX TOUT vous donne les clés réalistes d'un quotidien optimisé et heureux. Il sera votre meilleur allié pour cesser d'attendre le vendredi comme le moment de la libération et arrêter de vivre le lundi comme la reprise du pire. Devenez votre propre meilleure amie, votre "rôle modèle", votre première fan et votre seule instance validante. Ne laissez plus personne choisir à votre place et révisez vos rêves à la baisse comme à la hausse. La définition de ce que sera votre réussite n'appartient qu'à vous. Prenez-en le chemin. RDV en tête, à l'arrivée !

01/2021

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Poésie

Je veux vivre

Poésie de la parole sapientiale, de l'aphorisme et de la réflexion eschatologique, le vers d'Innocent Z. Adio veut chanter, enchanter sans pour autant divertir. Il y a donc, par-delà le jeu poétique, par-delà la seule geste ludique du vers, un appel à l'introspection, une invitation à la sagesse. C'est dans un tel ordre d'idées que le poète déclare : "Le sage vit aujourd'hui pour demain" . Une telle déclaration fait écho à la forte conscience eschatologique habitant chacune des pages qui suivent.

10/2016

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Livres 3 ans et +

Je veux dessiner !

Elbo l'éléphant adore la peinture. Que va t-il dessiner ? Aura t-il du succès ? A ses amis de donner leur avis.

10/2018

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Sommeil de l'enfant

Je veux dormir !!!

De la naissance à 4 ans : un guide incontournable pour les parents qui veulent aider Bébé à dormir ! Les crises de larmes de Bébé le soir ou en pleine nuit, la fatigue qui s'accumule au fil des jours, des semaines, des mois, les nerfs à fleur de peau, les contraintes de la "vraie vie" qui n'attendent pas, le travail à assurer avec l'impression d'avoir le QI d'une poule (ce qui est louable, mais pas forcément suffisant en réunion) ... Pas facile ! Dans cet ouvrage, Laetitia Grimaldi aborde une multitude de situations pour vous aider à comprendre pourquoi votre enfant ne dort pas, et tenter de l'accompagner vers des nuits plus tranquilles. Certes, il n'existe pas de recette magique, car le sommeil est une nébuleuse complexe mêlant faits universels, processus physiologiques et histoires aussi intimes que personnelles. Mais certaines clés peuvent être bénéfiques pour tous ! En mêlant des décryptages d'experts (pédiatres, pédopsychiatres ou encore sage-femmes), des témoignages de parents excédés qui ont enfin retrouvé la paix et des conseils à piocher au gré des envies, ce livre est l'occasion de réinventer vos jours et vos nuits pour toucher du doigt une sérénité à laquelle vous ne croyiez plus !

03/2024

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Comics

Deadpool vs Old Man Logan. Le clown et le vieux

Etes-vous prêts à assister à une rencontre musclée entre le vieux X-Man irritable et le mercenaire déjanté ? Old Man Logan cherche à protéger une nouvelle mutante de niveau oméga et il n'a pas l'intention de laisser Deadpool s'entremettre dans cette affaire. Mais, bien évidemment, Wade Wilson ne l'entend pas de cette oreille... Deux des plus redoutables antihéros de l'univers Marvel s'affrontent sous la houlette de Declan Shalvey (Deadpool, Moon Knight) et Mike Henderson (Secret Wars : Battleworld).

11/2018

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Cuisine

Le Clos des Sens. Laurent Petit à Annecy-le-Vieux

Deux étoiles sur la colline. Le génie du lieu inspire depuis plus de vingt ans Laurent Petit et son épouse Martine. Sur les hauteurs d'Annecy-le-Vieux, Le Clos des Sens offre au regard la lumière unique du lac d'Annecy dans son écrin de montagnes. Ici, toutes les saisons sont belles. La création culinaire du chef doublement étoilé prend sa source dans les eaux douces et le végétal, union poétique et sensuelle entre les lacs alpins et le jardin potager. Laurent Petit fait crépiter sur les braises de la passion les produits emblématiques de la région. Architecte des saveurs, il élabore ses recettes autour d'éclatantes lignes de sens : le goût, la précision, la pureté, l'élégance. En toute liberté, ce metteur en scène d'émotions dévoile à ses hôtes l'âme du Clos des Sens et le coeur de sa cuisine qui bat au rythme des saisons. Chaque recette est un voyage initiatique vers la quintessence du produit. Ce livre d'amitiés, de rencontres, de partage, saisis par l'objectif du talentueux Jean-Claude Allard, invite à contempler la beauté chorégraphique de gestes, d'instants éphémères, de mets sublimés.

09/2012

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Pléiades

Journal. Tome 2

Au début de 1933, Claudel quitte les Etats-Unis pour occuper en Belgique son dernier poste diplomatique. Après les premières années paisibles de la retraite, viennent la guerre, l’occupation, la vieillesse active et attentive. Claudel note au jour le jour lectures, citations, impressions, réflexions, tout en réservant une place importante aux événements politiques et quotidiens.

11/1969

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Critique littéraire

Journal en miettes

Récits de rêves, opinions, souvenirs, réflexions morales, notes sur la littérature : ce Journal en miettes n'est pas un journal habituel, où seraient consignés, au jour le jour, les événements d'une vie. C'est, en quelque sorte, à une entreprise contraire que se livre ici Eugène Ionesco : raconter, non pas chaque jour ce qui arrive, mais chaque jour ce qui n'arrive pas. Un homme cherche à surmonter la crise permanente qu'est la pensée de la vie et de la mort, à résoudre les interrogations, à triompher de l'angoisse, à y voir clair, et note ses obsessions, ses doutes, ses refus. L'enfance resurgit dans le présent, les images oniriques recouvrent soudain le réel, le passé se confond avec l'avenir : peu à peu, miette par miette, se reconstitue une chronologie intérieure au-delà de la chronologie, au-delà du portrait les silences, les mystères, comme le négatif d'un homme et d'une oeuvre.

01/1993

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Littérature étrangère

Journal d'Ukraine

Après "Je viens de Russie", "De gauche, jeune et méchant", Zakhar Prilepine cristallise la polémique sur une actualité dramatique qui dépasse les frontières du monde russe : l'Ukraine. Il y est allé souvent avant Maïdan et y est retourné après, comme correspondant de guerre et humanitaire. Il a levé les fonds et a consacré son prix du Grand Livre qui l'a auréolé en 2014 à l'organisation de convois pour le Donbass. Il les a lui-même accompagnés et a renouvelé l'opération en septembre 2015. Reporter sur le front, il sait mieux que personne mener le dialogue avec les combattants séparatistes que Kiev s'obstine à traiter de « terroristes ». La guerre, il l'a connaît depuis la Tchétchénie. Et il en parle sans pathos, avec une compassion toute retenue. L'émotion naît de la force de son écriture, pas d'une sentimentalité hypocrite. Non, la guerre en Ukraine ne l'a pas surpris : elle couvait depuis 1990 et les causes du conflit remontent à bien plus longtemps (les plus récentes renvoient à l'après-guerre de 14-18 et aux récidives pronazies des années 40). Son recul historique sur les événements qui ont éclaté en février 2014 se traduit par une analyse fine et sans concession du passé récent. « Le temps des troubles » que traverse l'Ukraine contemporaine, à l'instar de la Russie du début du XVIIe siècle, s'est tramé dans l'histoire. Et il explique comment. Avec une ironie mordante, il dissèque les responsabilités des acteurs politiques, russes et ukrainiens depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne ménage pas la partie russe tout en assumant son soutien à la fermeté du Kremlin. Sa plume insolente ne rate pas les intellos du camp libéral qui, de Moscou ou de l'étranger, dissertent sans fin sur les options du Donbass, loin du front et loin de la misère. Ouvrage traduit du russe par Monique Slodzian.

02/2017

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Littérature française (poches)

Journal (1873-1877)

Se dévoiler entièrement, sans contrainte, sans censure. A l'aube de ses vingt-cinq ans, Marie Bashkirtseff sait qu'elle va mourir, que son combat contre la maladie est perdu. Depuis ses douze ans, Marie couche sa vie dans son journal intime. Elle y dépose son âme, ses convictions et ses tourments. Née en Ukraine en 1858, Marie possède une soif de savoir insatiable. Polyglotte, artiste peintre, journaliste féministe, rien ne décourage cette jeune femme que tout passionne. "A vingt-deux ans, se dit-elle, je serai célèbre ou morte." A travers un poignant récit, qui consigne ici les pensées de Marie de 1873 à 1877, découvrez la vie d'une légende de son temps. "D'abord j'ai écrit très longtemps sans songer à être lue, et ensuite c'est justement parce que j'espère être lue que je suis absolument sincère. Si ce livre n'est pas l'exacte, l'absolue, la stricte vérité, il n'a pas raison d'être."

09/2019

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Esotérisme

Mon journal Angélique

Ce magnifique journal vous transportera dans l’univers secret des anges. D’un mois à l’autre, il vous fera vivre une expérience saisissante qui vous aidera à vous rapprocher de nos amis célestes, et ce, plus que vous n’auriez jamais pu l’imaginer. En plus d’offrir quantité d’espace pour vos rendez-vous et vos notes personnelles, cet agenda est une source d’inspiration pour vous aider à connecter à la Terre, à l’atmosphère, à la lune et aux planètes, ainsi que pour créer davantage d’harmonie au sein de votre corps et de l’environnement dans lequel vous évoluez.

03/2013

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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BD tout public

Journal du Voleur

"N'est pas Narcisse qui veut. Combien se penchent sur l'eau qui n'y voient qu'une vague apparence d'homme. Genet se voit partout ; les surfaces les plus mates lui renvoient son image ; même chez les autres, il s'aperçoit et met au jour du même coup leur plus profond secret. Le thème inquiétant du double, image, sosie, frère ennemi, se retrouve en toutes ses oeuvres. Chacune d'elles a cette étrange propriété d'être elle-même et le reflet d'elle-même. Genet fait apparaître une foule grouillante et touffue qui nous intrigue, nous transporte, et se change en Genet sous le regard de Genet. Dans le Journal du voleur, le mythe du double a pris sa forme la plus rassurante, la plus commune, la plus naturelle : Genet y parle de Genet sans intermédiaire ; [. . . ] Son autobiographie n'est pas une autobiographie, elle n'en a que l'apparence : c'est une cosmogonie sacrée. Ses histoires ne sont pas des histoires : elles vous passionnent et vous fascinnent mais vous croyiez qu'il vous racontait des faits et vous vous apercevez soudain qu'il vous décrit des rites ; s'il parle des mendiants pouilleux du "Barrio Chino" c'est pour agiter somptueusement des questions de préséance et d'étiquette : il est le Saint-Simon de cette Cour des Miracles. Ses souvenirs ne sont pas des souvenirs : ils sont exacts mais sacrés ; il parle de sa vie comme un évangéliste, en témoin émerveillé. . . si pourtant vous savez voir, à la jointure, la ligne mince qui sépare le mythe enveloppant du mythe enveloppé, vous découvrirez la vérité, qui est terrible". Jean-Paul Sartre.

10/1993

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Littérature française

Journal (1979-1983)

Alix Cléo Roubaud est morte le 28 janvier 1983, à cinq heures du matin, d'une embolie pulmonaire. Elle était, gravement, asthmatique depuis l'enfance. Elle venait d'avoir trente et un ans. Née à Mexico (son père, Arthur Blanchette, diplomate, sa mère, Marcelle Blanchette, peintre), elle était canadienne, et bilingue. Son journal est écrit en français et en anglais. Elle avait fait des études d'architecture et de psychologie à Ottawa, des études de philosophie à Aix-en-Provence et à Paris. Elle préparait une étude sur le style de Wittgenstein et sa théorie de l'image. Elle était, essentiellement, photographe. Un film de Jean Eustache, en 1980, Les Photos d'Alix, montre quelques-unes de ses photographies, elle y parle de la photographie. Alix écrivait, depuis 1971 au moins, un journal ; ce sont les derniers cahiers de ce journal qui sont, à l'exception de quelques passages d'ordre strictement privé, reproduits ici. Elle écrivait dans l'ordre des jours, sans revenir en arrière, sans corriger, sans effacer, pour elle-même et, peut-être, bien qu'elle n'ait rien dit à cet effet, ni pour ni contre, pour être lue après sa mort.

11/2009

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Histoire de France

Journal (1939-1945)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.

05/2015

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Sociologie

Journal 1992-2010

Le second tome du Journal d’Edgar Morin, dont la part inédite représente ici près de la moitié du volume. Illustration en acte de la « pensée complexe », les journaux d’Edgar Morin entrelacent esquisses d’analyses, observations objectives et impressions subjectives, considérations sur les choses vues, vécues ou lues, réflexions et jugements inspirés par l’actualité, interrogations et notations personnelles sur les événements frappants, comiques, heureux ou tragiques de l’existence comme sur ses détails et moments quotidiens. Attentif à saisir l’épaisseur du réel et les aspérités de la matière humaine, le diariste s’y montre en revanche peu soucieux de gommer ses faiblesses pour, à la manière classique du « journal littéraire », se « statufier dans des poses nobles ». Dans la continuité du premier tome du Journal, le second mêle opus déjà publiés et séquences inédites, avec, ici, près de la moitié du volume occupée par ces dernières et leur quasi-continuité sur une décennie complète (2001-2010). Débutant par le « Journal de Chine » (août 1992), relation d’un voyage effectué trois ans après le Printemps de Pékin, et continué par ces deux journaux de la fin d’un siècle que sont Une année Sisyphe (janv.-déc. 1994) et Pleurer, aimer, rire, comprendre (janv.1995- janv. 1996), il s’achève par le récit des « années cruelles » qui marquent pour Edgar Morin, avec l’ouverture du nouveau millénaire, l’ultime décennie d’Edwige, sa compagne, emportée par la maladie.

11/2012

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Littérature française

Journal particulier 1935

Le 1er janvier 1935. Ensuite elle a pris son bain. Je me suis assis à côté de sa baignoire. C'est vrai ce que je lui ai dit des mille nuances de tendresse que me font éprouver certaines de ses façons de me faire plaisir, de se montrer tendre elle-même. Pour la première fois de ma vie, je trouve une femme à qui pouvoir parler de cette sorte. J'ai même fini par tourner cela en plaisanterie, en disant qu'il m'arrivera peut-être, moi qui ai toujours célébré uniquement le derrière, de tomber dans l'amour platonique, en quoi m'aidera la nature un jour en me supprimant tous moyens.

04/2012

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Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000

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Littérature française

Journal du ciel

"Ne lisez pas les philosophes qui prétendent tout expliquer, ouvrez seulement votre fenêtre sur le ciel, et glissez vers le regard du dedans. Et puis écoutez ! " Ce conseil de Jacqueline Chebrou est aussi une clé de lecture du Journal du ciel. On comprend alors ce que peuvent être le désir d'étoiles et le besoin d'oiseaux pour qui s'émerveille de la beauté du monde et porte l'attention à tout ce qui naît, vit et meurt. Au fil des pages, on rencontre des milliers de mouettes, de goélands et toutes sortes de passereaux, on voit défiler des bandes de nuages pressés, on contemple Orion et son char, mais on reçoit aussi des nouvelles des petites plantes sans gloire qui poussent dans un pauvre carré de pelouse. Certains jours on entend gémir le noroît et sonner la corne de brume et l'on pressent l'arrivée des tempêtes. Le port du Havre n'est pas loin. Parfois, on entend aussi le grand silence de la solitude. Deux immensités se côtoient et se répondent dans ce recueil, l'espace de l'intime et l'espace du monde. Depuis le petit appartement où elle vit, Jacqueline Chebrou accueille d'innombrables présences. Il lui suffit d'ouvrir sa fenêtre.

12/2016

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12 ans et +

Mon journal intime

Lisa Azuelos est réalisatrice. Après Ainsi soient-elles et Comme t'y es belle, elle signe aujourd'hui LOL (Laughing Out Loud) et nous dévoile le journal intime de sa jeune héroïne. Où la réalité de la vie quotidienne d'une adolescente dépasse l'imagination des parents les plus paranos... Le Black Pearl a accosté en Inde !

09/2009

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Littérature étrangère

Journal. 1973-1982

Large fragment d'autobiographie de l'un des plus grands auteurs américains, le Journal de Joyce Carol Oates est un document littéraire de première importance. Elle l'entreprend à l'âge de trente-quatre ans, le 1er janvier 1973, tout en poursuivant ses œuvres de fiction. Bien que détestant être qualifiée de prolifique, Oates écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse : " Écrire est... une drogue, douce, irrésistible, et épuisante ", dit-elle. De ces lignes rédigées " au fil de la plume et spontanément " émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Oates parle de manière franche et très émouvante de son mariage - si heureux - avec Raymond Smith, de sa vie d'enseignante (à Windsor puis à Princeton), de son manque d'instinct maternel et des heures qu'elle passe au piano. Sa réputation croissante dans le monde littéraire l'amène à des rencontres et des amitiés avec des écrivains comme Philip Roth, John Updike, Susan Sontag, Joan Didion et bien d'autres. Mais, peu à l'aise avec les signes de la célébrité, Oates ne cesse de se réfugier dans sa vie intérieure, à la poursuite de son œuvre. Une œuvre dont ce Journal - qui égale celui de Virginia Woolf - est à coup sûr une pièce majeure.

04/2009

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Littérature française

Journal. 1922-1989

"Un livre qui ne serait ni journal intime ni oeuvre en forme, ni récit autobiographique ni oeuvre d'imagination, ni prose ni poésie, mais tout cela à la fois. Livre conçu de manière à pouvoir constituer un tout autonome à quelque moment qu'il soit interrompu, par la mort s'entend. Livre, donc, délibérément établi comme oeuvre éventuellement posthume et perpétuel work in progress" (Journal, 26 septembre 1966). C'est par ces mots que Michel Leiris évoque son journal, qu'il a tenu presque sans interruption de 1922 à 1989, et qui deviendra la pierre angulaire de ses écrits à ta fois poétiques, autobiographiques et ethnographiques. Prises sur le vif, composées au fil des jours, suivant les événements, au gré des humeurs, des voyages, des rencontres ou des discussions, les notations consignées reflètent le mouvement des pensées et des inventions de leur auteur. Procédant par touches et retouches, il a cherché non seulement à se peindre à la manière des clairs-obscurs flamands, mais à épouser la marche du monde, au risque de n'y suivre que des fantômes ou de n'y percevoir que des braises. Comme une conversation "à bâtons rompus" avec soi-même, ce Journal fait voir "du dedans" les attraits - les déconvenues aussi - que Leiris a eus pour le surréalisme, la psychanalyse, l'existentialisme... ou pour les luttes prolétariennes, les révoltes anticolonialistes et tes prises de position tiers-mondistes qui ont marqué tout le XXe siècle. Presque trente ans après sa première publication, cette nouvelle édition, entièrement revue à l'aune des études et découvertes récentes, place désormais l'auteur au premier rang du monde des arts, des lettres et des idées.

01/2021

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Littérature française

Journal d'absence

Désirant prolonger un périple entamé depuis longtemps déjà, initié dès les premiers cahots d'une enfance larvée, minée, caressée par les mains tièdes du vent d'Ouest et par celles, plus froides, de Dieu, de l'alcool et des morts, il rassemble des bribes, recolle les morceaux d'une histoire tragique, essaie de trouver assez de clarté en lui pour glisser une ombre entre les draps de sa mémoire.

03/2010

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Littérature française

Mon libre journal

Le lecteur sera diverti par ce pense-bête des choses faites et à faire de l'agenda 2013-2015 du " divin Marquis ", comme aimait à l'appeler son ami Serge de Beketch. Notre gavroche mondain croque en ce libre journal des comédies humaines typiquement citadines et sa plume revisite trois années de bonnes chères, de sorties théâtre ou cinéma, de concerts ou dédicaces, de voyages, réceptions et invitations. Jours d'autrefois, jours d'aujourd'hui, jours de demain, envisagés sans méchanceté mais avec une gouaille inimitable de paladin montmartrois fidèle à Dieu, fidèle au Roi.

10/2015