Recherche

Gisèle Berkman

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoire d'Outre-Gaulle

Yves Guéna est l'une des figures de la Ve République, l'un de ces grands du gaullisme engagés dès le plus jeune âge dans de combat pour une France qui ne plie pas. Parti en Angleterre dès le 19 juin 1940, à 18 ans, engagé dans les Forces françaises libres, ce Breton débarque en 1944 avec la 2e DB et se voit grièvement blessé en Normandie. Devenu ensuite énarque, maître des requêtes au Conseil d'Etat, c'est l'un des hommes qui a travaillé, avec un petit groupe informel, sous le contrôle du général de Gaulle à la rédaction de la Constitution de 1958. En 1959, il devient directeur adjoint de cabinet de Michel Debré, lui-même Premier ministre. Sa vie, ensuite, passe par des missions en Afrique et de nombreuses fonctions ministérielles : aux Postes et à la Télécommunication, à l'information, aux Transports... Sans oublier de multiples activités au sein de l'UDR et du RPR. Elu de Périgueux, député et sénateur, cet expert de la vie politique livre donc ici ses Mémoires. Il raconte avec esprit et anecdotes aussi bien les batailles électorales, sa passion pour l'oeuvre du général de Gaulle, les conseils de ministres sous Georges Pompidou, le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, les années Jacques Chirac, ses activités de ministre... que la suite : les présidences du Conseil constitutionnel et de l'Institut du monde arabe. Autant de fonctions qu'il a exercées dans le souvenir du général de Gaulle, comme l'illustre le titre du présent ouvrage où il cisèle d'une plume alerte le récit de quarante ans d'engagement au service de la France. Un témoignage pour l'histoire.

04/2010

ActuaLitté

Philosophie

Situations. Tome 7

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

01/1965

ActuaLitté

Sartre

Situations. Tome 7, Octobre 1964 - Octobre 1966, Edition revue et augmentée

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

11/2021

ActuaLitté

Policiers

Deception Point

Quand un satellite de la Nasa détecte un météorite d'une exceptionnelle rareté enfoui sous les glaces du cercle arctique cela tombe à pic pour l'agence spatiale, impatiente de faire oublier une série d'opérations ratées et fort onéreuses qui mettent en danger son existence même. En effet, l'un des candidats à l'élection présidentielle imminente est décidé à revoir de façon radicale la politique spatiale. Alors que son avenir politique est en jeu, le Président des Etats-Unis envoie dans l'Arctique Rachel Sexton, analyste des services secrets, vérifier l'authenticité de cette découverte. Elle est accompagnée d'une équipe d'experts, dont le charismatique océanologue Michael Tolland. Ce que Rachel découvre est presque inconcevable : les preuves d'une falsification scientifique, une mystification audacieuse qui menace de déclencher une controverse mondiale. Mais avant même que Rachel puisse informer le président, elle-même et Tolland se trouvent aux prises avec une équipe de tueurs implacables. En fuite dans un univers aussi sauvage que dangereux, tous deux n'ont qu'un espoir de survie : découvrir qui se cache derrière une si magistrale supercherie. Traduit de l'anglais (Américain) par Daniel Roche "Un excellent thriller. Une histoire incroyable et pourtant plausible menée à un train d'enfer, dans des décors convaincants avec un bon mélange de personnages aimables et détestables un amalgame d'action et de machination ciselé de perfection". Publisher's Weekly "Brown prouve une fois de plus qu'il est l'un des plus intelligents et dynamiques auteurs de thrillers. Il combine habillement son esprit et son style propres avec le roman d'aventure à la Cussler et les technologies modernes de Clancey". Library Journal

02/2006

ActuaLitté

Philosophie

Situations. Tome 6, Problèmes du marxisme (volume 1)

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

10/1964

ActuaLitté

Philosophie

Situations. Tome 5, Colonialisme et néo-colonialisme

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

06/1964

ActuaLitté

Romans noirs

Péché mortel

La période entre le 25 juillet et l'armistice du 8 septembre 1943 est un moment étrange, hallucinant, dans l'histoire italienne. Entre bombardements de Bologne, coup d'Etat contre Mussolini, et occupation allemande du nord de l'Italie. Un moment idéal pour faire les mauvais choix. Dans ce chaos, au coeur du fascisme italien, le commissaire De Luca poursuit son travail de policier, en obsessionnel indifférent aux changements politiques. Il doit identifier un corps sans tête retrouvé dans un canal. Menée sur un rythme effréné, l'enquête révèle une corruption inouïe à tous les degrés de la police et de l'armée. De Luca a la passion de l'enquête, l'intuition d'un Maigret et l'ambiguïté d'être un policier au service des "méchants et non des bons" , comme cela devrait se passer dans les polars. A l'image de son jumeau berlinois, Bernie Gunther, il traque, interroge et fouille en s'enfonçant dans les coins les plus sombres de la société. Lucarelli cisèle les atmosphères en demi-teinte habitées par le silence et son anti-héros désabusé est inoubliable. Un grand roman noir. "Péché mortel est l'un des meilleurs romans de Lucarelli. Une réflexion saisissante sur l'Italie fasciste d'hier et d'aujourd'hui". La Repubblica Carlo LUCARELLI est né à Parme en 1960. Chroniqueur, scénariste et dramaturge italien, il est l'auteur de nombreux livres, romans policiers, thrillers et livres d'enquêtes, dont les best-sellers traduits en France, Almost Blue et La Septième Vibration. Il anime une grande émission de télévision sur des affaires non résolues. Son dernier livre paru, Une affaire italienne, a remporté le prix Violeta Negra Occitanie 2022.

03/2023

ActuaLitté

Policier-Espionnage

Monte-Cristo Tome 2

Le double visage de la vengeance. Après 15 ans dans l'enfer d'une prison secrète militaire, Sam Castillo veut se venger des trois conspirateurs qui l'ont privé de sa jeunesse et de sa fiancée Abigail. Il est devenu l'énigmatique milliardaire Victor Sirin, qui utilisera son énorme fortune pour détruire ces hommes qui ont réussi à s'imposer dans le jeu des réseaux corrompus du gouvernement et sont maintenant des hommes de pouvoir. Victor commence par gagner la confiance du procureur général adjoint Farrell puis s'immisce dans la vie de ses ennemis à Washington, New York et le Connecticut. Son projet d'échec et mat se met en place. Manipulant ses pièces avec précaution, Victor va pourtant éveiller les soupçons d'une jeune agent du FBI, Danica Jorjevic. Elle est persuadée que derrière cette élégante façade se cache un passé criminel. Victor est sensible à sa ténacité, son éthique, et l'apprécie de plus en plus, au risque de se perdre et de la voir anéantir son projet de vengeance. Comment limiter les dommages collatéraux de sa vengeance sur des innocents, ne pas perdre son humanité et finir par ressembler à ces hommes qu'il déteste ? Avec ce deuxième tome qui revisite l'oeuvre de Dumas, Jordan Mechner (créateur du jeu vidéo Prince of Persia et scénariste) et Mario Alberti (Prométhée, Le Mur) nous lancent sur les traces d'un homme décidé à se venger de ses ennemis au coeur de la Société américaine et le monde globalisé d'aujourd'hui, tout en nous plongeant dans la complexité de chaque personnage dans un scénario bien ciselé.

03/2023

ActuaLitté

Policier-Espionnage

Monte Cristo. Tome 1, Le Prisonnier

La rédemption d'un homme, l'histoire du Comte revisitée. Nous connaissons tous l'histoire du Comte de Monte-Cristo, écrite de main de maître par Alexandre Dumas : celle d'un innocent, trahi par ses propres amis et injustement enfermé. Et si l'histoire se répétait pour Sam Castillo ? Nous sommes à New York en 2005. Tout juste fiancé à Abigail, ce jeune américain se voit accusé de terrorisme dans le cadre d'une enquête impliquant la sécurité nationale. Direction : un sinistre pénitencier au large des côtes africaines. Là encore le destin s'en mêle ! Ce n'est certes pas l'abbé Faria du roman que Sam rencontre mais un détenu tout aussi cultivé qui va lui donner de l'espoir et bien plus. Creusant un tunnel depuis des années, il révèle à Sam un passage dans la roche et la piste pour faire de lui, une fois dehors, un homme riche. Ce sera par un coup du sort et une duperie macabre, que Sam parviendra à quitter sa cellule et à regagner l'ouest. Après 15 ans en enfer, Sam n'a rien oublié, ni Abigail, ni le visage de ses conspirateurs. Avec cette trilogie d'après l'oeuvre de Dumas, Jordan Mechner (créateur du jeu vidéo Prince of Persia et scénariste) nous lance sur les traces d'un homme broyé par le système dans l'Amérique post-11 septembre. Les dessins de Mario Alberti (Prométhée, Le Mur), toujours précis et justes, jettent les prémices d'une série pleine de péripéties à l'ambiance tendue et au scénario ciselé. A découvrir d'urgence.

05/2022

ActuaLitté

Sartre

Situations. Tome 8

De mai 1958 à octobre 1964, Sartre est sur tous les fronts. Depuis le premier volume de Situations, on le sait curieux et perspicace ami des écrivains et des artistes : Albert Camus, Paul Nizan, André Masson, Merleau-Ponty, Andreï Tarkovsky... Le refus du prix Nobel de littérature et la tonalité polémique que Sartre lui donne viennent mettre le point final à ces pages consacrées aux lettres et aux arts. Ce qui, incontestablement, tient la première place, c'est le combat politique. La toile de fond en est le conflit algérien et, de manière plus générale, les conflits du Tiers Monde ; y apparaissent de grotesques figures, d'autres que Sartre juge plus pernicieuses et dangereuses pour la démocratie et la République, d'autres enfin qui sont à ses yeux porteuses d'espérance ou véritablement héroïques. Dans ce combat politique, Sartre fait flèche de tout bois : le polémiste y excelle, le moraliste y cisèle ses aphorismes ; la violence va jusqu'au cri, semble emporter l'écrivain au-delà de toute retenue. Mais il est enfin un autre Sartre plus humain, plus fraternel, celui qui part à la recherche de ses amis disparus, qui sont morts prématurément, absurdement, et à qui il faut rendre hommage ou justice : Camus, Nizan et Merleau-Ponty. Ces trois éloges funèbres sont également trois occasions de revenir sur soi, de comparer sa propre vie et celle de ceux qui ont disparu, de voir tout le chemin parcouru, tantôt avec eux tantôt sans eux ou contre eux, de jeter sur qui l'on fut un regard qui n'a nulle complaisance mais qui n'est pas sans tendresse.

04/2023

ActuaLitté

BD tout public

El Djazaïr

Notre pavé, El Djazaïr, s'offre volontiers à la colère de qui le descelle, il est la fortune du sans-grade, la providence du prolétaire, la politesse du colonisé. A l'heure où l'on disserte, avec un aplomb sans pareil, à propos de la violence de l'insurrection algérienne emportant tout sur son passage tel un fleuve sorti de son lit, notre pavé El Djazaïr a le poids d'une évidence. Il nous rappelle que la première violence fut celle des rives qui l'enserraient. Alors que de cette violence-là, la violence coloniale, il serait de bon ton, à nouveau, de taire la cruauté ordinaire et l'insondable cupidité. Notre pavé El Djazaïr est une oeuvre minérale. Elle affleure des soubassements, du temps long. Trente-quatre ans après sa publication en espagnol, son trait ne s'est pas émoussé. Le dessin de Luis Garcia en conserve intact le tranchant. Il cisèle une fresque de ce que fut la longue nuit coloniale pour le peuple algérien. Ainsi El Djazaïr est aussi un moucharabieh de carbone où poser nos cils et voir pour apprendre ou se remémorer. Omar et Cava lui prêtent propos et plume, érudit et sans apprêts, économe et précise. Ils servent au mieux le dessein qui présida à leur oeuvre commune : faire entendre aux générations d'après l'indépendance ce que furent 124 ans de barbarie... Et 124 années de luttes pour se défaire du joug de la France. Jusqu'à ce 1er novembre 1954 qui vit s'initier l'assaut final... Qu'El Djazaïr vous soit utile à vivre et à bâtir de beaux lendemains.

12/2012

ActuaLitté

Sociologie politique

Pouvoir et ne pas pouvoir. Discussions politiques et anthropologiques

Les personnes en situation de handicap affirment haut et fort pouvoir défendre elles-mêmes le respect de leurs droits. Les travailleuses et travailleurs sociaux parlent le langage de l'accompagnement des usagers et encouragent le déploiement du pouvoir d'agir. Les artistes disent et montrent pouvoir créer autrement depuis leurs fragilités et leurs fissures. Les mouvements féministes refusent de se faire dicter par d'autres comment pouvoir vivre, travailler et exister. Les dispositifs participatifs indiquent que " nous pouvons " réfléchir et agir ensemble. L'Etat cherche à montrer qu'il a du pouvoir, autant qu'il peut en donner, alors même que la démocratie subit de constants dévoiements. Comment comprendre ces reconfigurations autour de l'Etat, du management, des mouvements sociaux, de la participation citoyenne, de la culture, de la lutte contre les discriminations liées au genre ou de l'extension des capacités à des entités plus vastes (planète, technologies, etc.)? Que signifie pouvoir et ne pas pouvoir entendu ici sous la forme ordinaire des " je peux ", " nous pouvons ", " je ne peux pas "? Issu d'une conversation entre deux chercheurs et amis, Fabrizio Cantelli et Jean-Louis Genard, Pouvoir et ne pas pouvoir établit un dialogue entre sociologie, science politique et droit. L'ouvrage défend un optimisme des possibles en posant un regard critique sur les contradictions dans plusieurs domaines de l'action publique.Les auteurs éclairent une rupture qui cisèle en profondeur la modernité occidentale et laisse apparaître le passage déterminant d'une " anthropologie disjonctive " – dessinant une coupure nette entre personnes capables et personnes incapables – à une " anthropologie conjonctive " – dans laquelle les individus sont tour à tour fragiles, vulnérables tout autant que responsables et capables.

04/2024

ActuaLitté

Littérature française

Nouvelles de Guadeloupe

Aux Antilles, " identité " est un terme souvent utilisé. Il en est souvent question dans les écrits ou les discours des Antillais, des Guadeloupéens en particulier, ce dont témoigne la riche littérature de l'île. D'identité, d'âme, de l'île et de son peuple, chacune des nouvelles ici réunies s'en fait l'écho. L'appel de l'île et ses sortilèges parcourent ces textes de l'un à l'autre, que tel personnage soit à Paris ou que tel autre revienne de Montréal. Une jeune Guadeloupéenne, devenue anorexique en métropole, entend les voix de son île lui rappeler constamment le mystère de ses origines... Croyances populaires et rites chrétiens se répondent sous l'oeil soi-disant maléfique du coq Jaffar... Koan, l'orphelin à la patte folle, constructeur de pirogues et " réserve de connaissances " à lui seul, aime en silence et initie Moimanman... Honoré, un peintre qui s'était exilé à Montréal, retourne en Guadeloupe et redécouvre, au travers du regard de sa bienveillante soeur, ce qui fait qu'il est ce qu'il est devenu... La littérature est un puissant catalyseur de quête de soi. Ce recueil en est l'illustration.

09/2015

ActuaLitté

Autres éditeurs (U à Z)

La petite grenouille (coll.cycles naturels)

"Un matin de printemps, une grenouille a sauté de nénuphar en nénuphar, pour aller pondre ses oeufs dans la mare. . ". Une belle histoire pour expliquer aux enfants le cycle de vie de la grenouille.

04/2022

ActuaLitté

Poésie

Le chemin de sable

On se souvient peut-être d'une photo des surréalistes réunis, l'air grave, vers 1930, autour d'une adolescente assise. Sur cette image Gisèle Prassinos, âgée à l'époque de 14 ans (elle mourra nonagénaire) leur lit ses poèmes. Rien de tel pour l'inconnue qui nous occupe aujourd'hui. L'unique recueil anthume de Sabine Sicaud (1913-1928) paraît en 1926, préfacé par madame de Noailles. Il reste à l'auteur deux ans à vivre. Dans son cas, le misérabilisme cher à la nécrophilie littéraire serait insuffisant : elle est morte enfant. C'est là une monstruosité du destin que les amateurs friands de "poètes morts jeunes" eux-mêmes hésiteraient à mettre en avant. Du reste, la toute jeune fille avait d'emblée fait un sort au mot malencontreux d'Ana de Brancovan sur "l'honneur de souffrir" . On ne sait pas bien dire si en la comparant dans ses Mythologies à Minou Drouet, Barthes aura été beaucoup plus heureux. Mais sa précocité exceptionnelle ne devrait pas pour autant interdire de constater que l'esprit de poésie soufflant où il veut, l'enfant prodige aura bénéficié de ses largesses. Dans cet ensemble choisi, ce Chemin de sable éponyme, où deux crépuscules coïncident à la genèse de l'oeuvre - puisqu'en bouton Sabine écrit la page où il lui faut mourir -, le vertige de la souffrance et du pressentiment de la fin épousent une forme d'acuité de l'intelligence et de la sensibilité qui sont ce don de poésie dont les accents ne trompent pas : "Vous parler ? Non. Je ne peux pas. /Je préfère souffrir comme une plante, / Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul". (...) On doit apprendre à souffrir seul. (...) //Que nul ne vienne. //La plante ne dit rien. L'oiseau se tait. Que dire ? /Cette douleur est seule au monde, quoi qu'on veuille. /Elle n'est pas celle des autres, c'est la mienne. //Une feuille a son mal qu'ignore l'autre feuille. /Et le mal de l'oiseau, l'autre oiseau n'en sait rien" C'était bien le moins que d'intégrer l'impardonnable adolescente de la villa "Solitude" , nom de sa demeure familiale dans le Sud-Ouest, au catalogue en progrès de notre Bibliothèque. Ne serait-ce que pour rafraîchir une mémoire éditoriale encline à l'oubli. Rien d'elle n'avait paru d'assez complet depuis 1958. Oui, il était grand temps.

01/2023

ActuaLitté

Musicologie

Recentrer la musique. Tome 1, Audiotactilité et ontologie de l'oeuvre musicale : musique d'écriture, jazz, pop, rock

Qu'est-ce qu'une oeuvre musicale ? La question est posée depuis toujours. Mais l'examen de la littérature montre qu'elle est le plus souvent traitée avec pour seul modèle l'oeuvre musicale écrite, c'est-à-dire l'oeuvre sur partition de la tradition savante occidentale. Qu'en est-il des musiques d'oralité, phonographiques ou d'impro­visation, du jazz, de la pop, du rock ? Un autre clivage apparaît dans le corpus des textes traitant de ces questions, qui sépare la philosophie analytique anglophone et l'esthétique dite continentale. C'est à partir de ces constats que l'auteur procède à un examen minutieux des textes fondamentaux de chacune de ces tendances. Il montre ensuite que la Théorie des musiques audiotactiles du chercheur italien Vincenzo Caporaletti offre un cadre rénové pour traiter de la question de l'être de l'oeuvre musicale dans toutes ses dimensions, écrites, orales, enregistrées, improvisées. Après avoir exposé les principes fondamentaux de cette théorie, Laurent Cugny divise son exploration de la littérature en séparant les textes ne prenant en compte que les oeuvres d'écriture et ceux qui élargissent à d'autres horizons. Dans la première de ces deux parties, on retrouve les principaux auteurs de l'esthétique analytique anglophone (Nelson Goodman, Peter Kivy, Jerrold Levinson). Leurs thèses sont mises en regard de celles des philosophes continentaux dont, outre les classiques (Jean-Paul Sartre, Roman Ingarden), certains auteurs plus rarement pris en compte : Gisèle Brelet, Boris de Schloezer, Mikel Dufrenne, Etienne Gilson, Etienne Souriau. Dans l'autre partie sont examinés des textes questionnant l'oeuvre de jazz (Andrew Kania, Julian Dodd), de rock (Theodore Gracyk, Roger Pouivet), de pop (Agnès Gayraud). Enfin, l'auteur nous livre sa propre vision d'une théorie parvenant à englober l'ensemble des musiques, appuyée sur le concept d'audiotactilité. Ce volume s'inscrit dans un projet plus large, se donnant pour ligne, comme l'indique son titre, de Recentrer la musique, après la longue période de domination d'un décentrement prôné par la New musicology et ses prolongements. Dans un second tome, l'auteur, à partir d'une critique du culturalisme en musique, proposera un cadre renouvelé pour l'analyse musicale, reposant sur le socle méthodologique établi dans ce premier tome et tourné vers une musique en particulier, le jazz.

06/2021

ActuaLitté

Essais

Penser la perception

Ce nouvel ouvrage de Jean Daive, recueillant essais mais surtout entretiens avec des artistes et écrivains réalisés pour France Culture, est le troisième volet d'un polyptique composé de : L'Exclusion (éditions Jean Fournier, 2015), Pas encore une image (L'Atelier contemporain, 2019) (A paraître en 2023 : Le Dernier mur, L'Atelier contemporain.). Le premier livre posait et étudiait le constat : ce que je regarde n'est pas ce que je vois ; le second : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image. Penser la perception aborde la question du film, de la photographie et de l'écriture. Ce livre, je l'ai conçu (construit) comme un roman où les épisodes interviennent, se suivent dans une dramatisation qui transforme la parole de chaque artiste selon un programme et ses intentions. Montrer des artistes à des moments différents, montrer des artistes en des endroits différents, poser presque les mêmes questions ou poser des questions différentes, montrer ce qui existe et montrer ce qui change comme par exemple une manière de montrer un transitoire malgré l'invariant des questions posées qui n'exclut pas une discipline – tel est l'enjeu du livre : il raconte les vies du mouvement. Ces réflexions, souvenirs, entretiens, écoutes et paroles, ces silences et ces rires, sont aussi le symptôme d'une animation magique de l'image et de l'écriture qui se nourrit des énergies parmi les plus farouches et les plus obscures. La parole est mystérieuse et obscure. L'écoute est mystérieuse et obscure. Un homme, une femme ou bien deux hommes, l'un parle l'autre écoute, se trouvent dans cette situation de l'échange et de l'attente, ils émettent une succession d'ondes permanentes, ils apaisent la peur, ils s'aident à parler des énigmes de l'univers, ils s'aident à l'injonction. Ils excédent toujours la pensée et la signification. Entretiens avec : Jean-Marie Straub et Daniel Huillet, Jean-Luc Godard, Roberto Matta et Alain Jouffroy, Betty Goodwin, Patrick Tosani, Georg Baselitz, Chantal Akerman, Gérard Garouste, Nathalie Sarraute, Jana Sterbak, Gisèle Freund, Francis Ponge, Marguerite Duras, Jean-Luc Moulène, Jean-Michel Alberola, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, Joris Ivens, Antoine d'Agata, Pierre Tal Coat, André du Bouchet, Pipilotti Rist, Jean-Pierre Bertrand, Helmut Newton et Alice Springs, Raoul de Kayser...

02/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

La douce indifférence du monde

Un homme – appelons-le le narrateur – donne rendez-vous à une femme prénommée Lena dans le grand cimetière de Stockholm. Cette femme est une inconnue (nous apprendrons plus tard qu'elle est comédienne et a joué Mademoiselle Julie au théâtre), mais elle rappelle intensément au narrateur la jeune femme dont il a été très amoureux il y a une vingtaine d'années. Cette dernière s'appelait Magdalena, était aussi comédienne et elle aussi avait joué Strindberg. Après leur rupture, le narrateur a écrit un livre sur les trois années qu'ils ont vécu ensemble et il veut en donner les détails à l'inconnue de Stockholm. Lena accepte de l'écouter, mais se moque des similitudes qui lui semblent forcées entre sa vie et celle de Magdalena, invoquant à chaque détail troublant une coïncidence et ne cessant de répéter qu'elle ne peut être Magdalena puisqu'elle a vingt ans de moins. Ce récit de Peter Stamm, ciselé en 37 petits chapitres et dont le titre rappelle « la tendre indifférence du monde » évoquée par Camus à la fin de L'Étranger, est d'une vertigineuse intelligence. Tout en conservant sa part épique qui n'en fait pas un livre sec, cette réflexion sur les confusions de la vie, les obsessions de l'existence, la portée de la littérature, la différence entre le vécu et le récit qui en est fait, frôle sans cesse les abîmes sans jamais tomber dans la confusion, encadré qu'il est par deux chapitres qui mettent encore ce kaléidoscope en perspective. Poursuivant la recherche sur la vérité et l'imaginaire et le jeu avec la réalité initiée dans L'un l'autre, Peter Stamm nous donne un livre diablement virtuose.

08/2018

ActuaLitté

Romance sexy

Angry God

Elle est la seule qui puisse le percer à jour... sauf s'il la détruit avant Au lycée, Vaughn fascine autant qu'il intimide. Beau comme un dieu, prodige de la sculpture, il a le coeur aussi froid que le marbre qu'il cisèle. Surtout, il est prêt à écraser tout obstacle dressé entre lui et la bourse qui lui permettra de partir en Angleterre pour se former auprès de son mentor. Quand cet obstacle prend les traits d'une concurrente au charme magnétique, fraîchement débarquée dans son lycée, Vaughn comprend qu'il va pouvoir joindre l'utile à l'agréable. Evincer la propre fille de son mentor promet d'être très satisfaisant... Lenora déteste la jeunesse dorée futile qu'elle découvre à All Saints High. Le seul élève qui se distingue est le protégé de son père : Vaughn, un artiste sexy à s'en damner, dont l'ambition et le talent sont sans limites. La noirceur aussi. Mais Lenora connaît le secret qui a fait de lui ce prince sans coeur. Alors, même s'il se comporte en salaud quand il la croise au lycée ou dans l'atelier de son père, elle n'a pas peur de lui. D'un mot, elle peut briser sa fierté éclatante... "Encore une fois, L. J. Shen nous offre un tome superbe, une histoire à part et des personnages hors normes que l'on se régale de découvrir". Livre sa vie "C'est un énorme coup de coeur ! " Au coeur d'une passion A propos de l'autrice L. J. Shen s'est imposée dès son tout premier roman comme une voix incontournable de la romance New Adult - un succès confirmé dès la parution de Vicious qui s'est immédiatement hissé en tête de tous les palmarès de vente. Elle vit en Californie du Nord avec son mari et leur petit garçon.

09/2021

ActuaLitté

Western

Hacendado, l'honneur et le sang

Une aventure impitoyable au coeur du désert mexicain. Mexique, 1863. Sur ces terres arides où la violence et le crime sont le lot quotidien de la population de l'Etat de Sonora, le descendant d'une ancienne lignée de conquistadors tente de faire perdurer les notions de justice et d'honneur. C'est pour sauver l'honneur bafoué de son nom que Don Armando, riche Hacendado, décide de faire justice lui-même en condamnant son propre fils à une mort lente mais certaine... Plus tôt en ville, le jeune Don Diego aurait été aperçu couteau à la main, laissant la belle Dona Joselita au milieu d'une mare de sang. Convaincu de la culpabilité de ce fils retors au visage d'ange qui ne cesse de clamer son innocence, Don Armando l'emmène dans le sinistre désert de Sonora et l'y abandonne ! Or, dans ces sierras, il faut autant redouter la sauvagerie des bêtes que celle des hommes. Territoire de la bande d'Abraham Hinter, le plus cruel des chasseurs d'Apaches, le désert est un enfer peuplé de tueurs que le dernier sentiment humain a quitté depuis longtemps... Partie à la recherche de Diego, sa mère Dona Maria, qui refuse de croire à l'horreur, va tout faire pour retrouver ce fils, quitte à se perdre. Car hélas, le désert peut nous révéler parfois plus que ce que l'on aimerait savoir... Ce western brutal et sauvage nous ouvre les portes d'un univers sans concession pour un one shot sombre et noir, qui nous tient en haleine jusqu'au bout grâce au scénario ciselé de Philippe Thirault et au dessin impeccable de Gilles Mezzomo. Un album saisissant.

06/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres de France et de Belgique (1881-1889)

Avocat, écrivain et amateur d'art, Edmond Picard héberge en 1883 dans son luxueux hôtel bruxellois le romancier français Léon Cladel, témoin comme lui au mariage de Camille Lemonnier. Ce séjour, le premier des quatre que l'auteur d'Ompdrailles fera en Belgique, marque le début d'une amitié qui s'étendra bientôt aux deux familles. L'écrivain méridional sera aussi l'un des modèles dont Picard se réclamera tout au long de la campagne qu'il mènera dans sa revue, L'Art moderne, en faveur d'un art social, qui soit aussi un art national, c'est-à-dire révélateur d'une identité " belge ", septentrionale. Car l'oeuvre de Cladel, que Barbey d'Aurevilly avait surnommé " le rural écarlate ", exalte, dans un langage patiemment ciselé, à la fois le Quercy et la Commune de Paris, l'authenticité du Sud et l'héroïsme de la vie ouvrière. La rencontre de Cladel et de Picard intervient, de plus, à un moment crucial de la trajectoire de l'avocat : celui-ci se voudrait, au début des années 1880, en même temps le chef de file incontesté du jeune mouvement littéraire belge et, par-delà l'opposition stérile du " parti clérical " et des libéraux doctrinaires, le champion d'un nouveau courant progressiste. Picard échoue toutefois aux élections de juin 1884 et n'obtient pas à Paris, en dépit du soutien que lui apporte Cladel auprès des critiques et des éditeurs, la reconnaissance littéraire que le milieu intellectuel belge tarde à lui accorder. Chaleureuse et sans concession, à l'image de ces deux hommes également intraitables et colériques, la correspondance Picard Cladel nous ouvre les coulisses des grands débats politiques et esthétiques qui agitent, dans les années 1880, les mondes littéraires belge et français.

10/2009

ActuaLitté

Histoire internationale

Des chartes aux constitutions. Autour de l'idée constitutionnelle en Europe (XIIe-XVIIe siècle)

Signs and States, programme financé par l'ERC (European Research Council), a pour but d'explorer la sémiologie de l'Etat du XIIIe siècle au milieu du XVIIe siècle. Textes, performances, images, liturgies, sons et musiques, architectures, structures spatiales, tout ce qui contribue à la communication des sociétés politiques, tout ce qu'exprime l'idéel des individus et leur imaginaire, est ici passé au crible dans trois séries de rencontres dont les actes ont été rassemblés dans une collection, Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640). Ces volumes, adoptant une perspective pluridisciplinaire et comparative dans une visée de long terme, combinent études de cas, analyses conceptuelles et réflexions plus théoriques. Et les réponses à ce questionnaire, issu d'une réflexion sur une histoire culturelle poursuivie sur plus de cinq siècles, remettent en cause une histoire de l'Occident latin où l'on opposerait Eglise et Etat : la mutation culturelle engendrée par la réforme grégorienne qui, tout en assurant d'abord le triomphe de la papauté, a donné à l'Etat moderne les moyens d'assurer sa propre légitimité en créant les conditions d'une révolution du système de communication. Elle engendre un partage du pouvoir symbolique et des processus de légitimation avec l'Etat : la capacité de ce dernier à se légitimer par le consentement de la société politique en dehors de la contingence religieuse est une spécificité de l'Occident latin, clé de l'essor des Etats modernes européens. Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640) Ont contribué à cet ouvrage : Sverre Bagge, Frédéric Boutoulle, Jonas Braekevelt, Carlos Laliena Corbera, José Domingues, Christopher Fletcher, François Foronda, Rachel Foxley, Jean-Philippe Genet, Michel Hébert, Jérôme Loiseau, José Manuel Nieto Soria, Gian Maria Varanini, Pierre Monnet, Gisela Naegle, William A. Pettigrew, Diego Quaglioni, Marie-France Renoux-Zagamé, Fabrizio Titone, Bjôrn Weiler, Attila Zsoldos

03/2019

ActuaLitté

Littérature française

La rencontre de Santa Cruz

En route de São Paulo vers Lima, un avion est contraint de se poser à Santa Cruz, quelque part en Amérique latine. Les passagers en repartiront sans histoire sauf un Français qui, inexplicablement, a décidé de rester. Inexplicablement, c'est peu dire. Santa Cruz, en cette saison des pluies, est une ville de boue... " noirâtre, épaisse, gluante ". L'hôtel, infesté de scorpions, où le narrateur demeure, croule sous la lèpre et la crasse. L'humanité, en ce pays, est dure, misérable, résignée à une séculaire détresse. Pourtant ici, dans cet enfer, le narrateur pressent qu'il peut trouver quelque chose qui s'appelle vérité, fidélité à soi. Les trouvera-t-il ? A quel prix ? La Rencontre de Santa Cruz est pleine de personnages promis à la gloire d'être inoubliables. Alvaro, le patron fielleux de l'hôtel ; Alfonso, le chauffeur du taxi Vida y Muerte qui est aussi, avec son phare unique, le corbillard de la ville ; le colonel Carachuga, dit El Cascabel, " le serpent à sonnette " ; Giséla, la prostituée blanche, qui fait pendant à Encarnación l'Indienne ; Andrès le chanteur, que les mitrailleuses descendront du clocher de l'église ; Luis, le rebelle assassiné ; et surtout Ruiz, le révolutionnaire, " chat osseux tombé d'une gouttière de la nuit ". Ce roman de Max-Pol Fouchet - son premier ! - est bien l'événement que l'on pressentait. L'auteur fait passer là sa fantastique culture et la passion politique qui l'ont rendu célèbre : quête de soi, respect de la liberté, affirmation de l'éternité de la Révolution, la Rencontre de Santa Cruz, livre de désespoir et d'" espoir quand même ", crie l'amour des hommes. Le grand livre d'un grand écrivain qui traite un grand mythe humain.

09/1976

ActuaLitté

Photographie

Lionel Kazan photographe. Edition bilingue français-anglais

Photographe d'origine russe, né en 1930, Lionel Kazan se fait très vite un nom dans le milieu de la mode des années cinquante et soixante grâce à ses clichés réalisés pour Elle - magazine pour lequel il signera pas moins de 92 couvertures de 1953 à 1965 -, Nouveau Fémina, Vogue, Harper's Bazaar, Glamour, Marie-Claire... Il côtoie les plus grands photographes de mode de ces glorieuses années d'après guerre : Irving Penn, Richard Avedon, Cecil Beaton, Jean-Loup Sieff, Guy Bourdin. Il laisse d'innombrables trésors, que sa fi lle a récemment découvert dans de grandes boîtes Easten Kodak et qu'elle nous fait à son tour partager ici : des photographies inédites de Brigitte Bardot, des portraits de la toute jeune Catherine Deneuve à ses débuts, d'un Fernandel inattendu. Il a ainsi, à la faveur de son travail, photographié les plus grandes vedettes de ces années-là de Roger Vadim à Ingrid Bergman, de Coco Chanel à Yves Saint Laurent. L'ouvrage est une invitation à retraverser deux décennies à travers l'oeil d'un photographe : une peinture de l'atmosphère socio-culturelle, des styles vestimentaires, des icônes mais aussi des coulisses d'un métier, entre shooting et studios. Chronologique, le livre dévoile aussi l'intimité d'un homme. Sa fille, Alexandra Kazan, a selon ses propres mots cherché à " reconstituer son parcours, aller sur ses traces, remonter le temps. " On découvre ceux qui ont croisé sa route : Marc Allégret, qui lui offrira son premier appareil photo à l'âge de douze ans, Hélène Lazareff, Alex Liberman... On écoute ceux qui ont participé au monde de la mode de cette époque : mannequins comme Bettina Graziani ou celle qui deviendra sa femme, Pia Rossilli, rédacteurs de magazines comme Claude Brouet ou Marie- Thérèse des Cars, photographes et amis, comme Gilles Bensimon ou Jean-François Clair, publicitaires comme Jean Feldman. Alternant documents d'archives, planches-contacts, tirages, reproductions de pages et couvertures de presse, l'ouvrage se termine sur les Swinging Sixties et les folles nuits au New Jimmy's admirablement rendus aussi sous la plume de Marc Desgrandchamps.

04/2016

ActuaLitté

Essais

Casablanca. L'aventure du film

Qui ne connait pas Casablanca ? La célèbre formule "Play it again Sam" lancée au pianiste du Rick's Café, les adieux déchirants du couple mythique Ingrid Bergman-Humphrey Bogart sur le tarmac embrumé, la musique "As time goes by" qui résonne encore dans toutes les mémoires, le film est devenu avec le temps un véritable objet de culte. Casablanca, l'aventure du film nous prouve pourtant que le chef d'oeuvre de Michael Curtiz n'a pas encore révélé tous ses secrets. En effet, Tito Topin nous propose une approche inédite du film, en revenant à la source même de ceux qui ont participé à sa conception et à sa réalisation. Le livre met à jour le cosmopolitisme des protagonistes de l'aventure Casablanca, qu'ils soient devant ou derrière la caméra : le caractère antinazi du film se traduit plus encore dans cette longue liste, dans ces personnages réels qui, pour certains, avaient fui les régimes de Franco, Salazar, Mussolini, Hitler ou Staline en quête de liberté. Une vraie galaxie universaliste d'émigrés à l'assaut des dictatures nationalistes qui, pour faire le film, a bravé les règles de neutralité voulue par le président Roosevelt. Stars ou inconnus, Casablanca, l'aventure du film leur rend hommage et retrace la grande aventure de leurs parcours. Mais ce n'est pas tout, Casablanca a encore à nous dire sur son histoire et sur l'Histoire. Dans ce livre, Tito Topin nous raconte également les dessous historiques et les hasards qui ont fait du film un succès mondial : qui aurait pu prévoir que le nom de Casablanca serait à la une des journaux parce qu'une armada américaine débarquerait dans cette ville en novembre 1942, quelques jours avant la projection du film à Los Angeles ? Qu'il serait sur toutes les lèvres parce que Roosevelt, Churchill et De Gaulle allaient choisir de s'y réunir lors de la conférence d'Anfa en janvier 1943, au moment de sa sortie nationale ? Ces grands coups de pouce de l'Histoire ont participé au phénomène Casablanca ; ils révèlent surtout le caractère prémonitoire du cinéma et nous rappellent que ceux qui font des films, plus que des rêveurs, sont de grands visionnaires.

05/2021

ActuaLitté

Linguistique

Le langage de l'amour. De la rencontre à la rupture, comment les mots révèlent nos sentiments

"C'est lui", "c'est elle", "on s'est trouvés", "je t'aime", "je t'aimerai toujours"... , si chaque histoire d'amour est unique, toutes se vivent, s'écrivent ou se chantent avec les mêmes paroles. Aujourd'hui, j'ai rencontre l'homme de ma vie clame Diane Dufresne, Que je t'aime, crie Johnny, Juliette est le soleil s'émerveille le Roméo de Shakespeare quand nous disons souvent de l'autre aimé qu'il est une lumière dans nos vies. Nos relations peuvent varier, nos mots d'amour sont identiques car nos sentiments sont semblables. Pour la première fois dans un livre, Julie Neveux, linguiste et experte de l'expression de nos émotions, analyse et décrypte ce langage amoureux, du fameux "coup de foudre" où l'on "tombe" amoureux, aux redoutables "il faut qu'on parle", "j'étouffe". En quatre grandes parties, retraçant les phases de l'amour, de l'amour fantasme (où le nom de l'autre cristallise nos désirs et le destin s'invite pour donner du poids à la rencontre), à l'amour fusion (quand les métaphores du soleil disent l'intensité, je t'aime le souhait d'être lié à jamais à ce toi singulier), l'amour possession, (temps de la domestication, des surnoms voués à s'approprier l'autre devenu familier) et l'amour figé (où le langage tourne à vide, les toujours d'éternité deviennent cris de lassitudes, le toi accusateur, et les partenaires des caricatures s'échangeant de sempiternelles répliques), Julie Neveux révèle combien nos mots d'amour construisent nos histoires. Et comment nous pouvons les comprendre en nous voyant les dire. Pour illustrer son propos, elle s'appuie à la fois sur les mots de l'amour les plus célèbres (ceux des artistes, de Louis Aragon à Annie Ernaux en passant par Barthes, Corneille, Barbara, Stromae, Fellini, Ingmar Bergman...) et ceux des personnages qu'elle invente, Juliette et Roméo, dont le récit de la romance scande les chapitres pour incarner la théorie. Essai de linguistique, répertoire culturel amoureux et analyse de nos relations sentimentales, ce livre est un trésor de sens qu'on dévore comme un grand roman d'amour plein d'esprit et d'humour.

ActuaLitté

Littérature française

Fragile des bronches

Le cinéaste Bertrand Blier est aussi un écrivain, ironique, tendre, insolite. Depuis 1972 (Les Valseuses), il a publié plusieurs livres. Trois d'entre eux ont connu un immense succès. Dans ce nouveau récit, il raconte une enfance à la fois réelle et réinventée, celle d'un futur cinéaste, un fils d'acteur... " fragile des bronches ". Jean-Michel Céleste est fils d'acteur. Sa mère, Gisèle, est malheureuse, elle est trompée par son mari, toujours en tournée, elle a même essayé de se jeter par la fenêtre, rattrapée in extremis. Souvent couchée, elle dépérit, le neurologue lui rend régulièrement visite. Jean-Michel, à quinze ans, grandit sans enthousiasme, malade un jour sur deux, des quintes de toux à n'en plus finir. Il aime écouter sa mère jouer du Chopin... Le médecin recommande qu'ils aillent passer quelques temps à la montagne, tous les deux, car à sa mère aussi le grand air devrait faire le plus grand bien. Ils prennent le train (encore à vapeur, dans les années 50), gare de Lyon direction Le Fayet. A la montagne, le taxi serpente à travers la forêt et les dépose devant l'établissement qui accueille Jean-Michel. Il voit avec une certaine tristesse sa mère partir ; puis découvre son chalet, et rencontre le directeur, un homme plus que sévère, injuste. Heureusement, il y a là une jolie fille, dans un second chalet, Nicole. Et heureusement, il peut retrouver sa mère, sur les pistes. Et déjeuner avec elle à l'hôtel Arbois Bettex. De la terrasse, les jours de beau temps, on peut voir le Mont-Blanc. Quand on y trouve une place... Un jour, un homme leur propose de s'assoir à sa table. Dès le début Jean-Michel sait qu'il va détester ce type de cinquante ans, trop bronzé, avec trop de dents, un type annonciateur de malheurs... De fait, une relation naît entre cet homme et sa mère. Et Jean-Michel voit des choses qu'il n'aurait pas dû voir... Il décide alors d'appeler son père à la rescousse... L'acteur débarque à la gare avec sa valise, comme un cowboy. Avec une certaine inquiétude, Jean-Michel s'interroge sur l'issue de l'affrontement, il ne peut imaginer que lui et son père finiront bientôt à Nice, aux studios de la Victorine, en compagnie d'un géant du cinéma, et que sa vie sera marquée à tout jamais par cette rencontre... Rentrée littéraire Seghers 2021.

01/2022

ActuaLitté

Violence

Au-delà de nos larmes

République démocratique du Congo (encore appelée Zaïre), 1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux de l'est du pays, voisin du Rwanda. Le début d'un cauchemar incessant, fait de conflits armés successifs depuis près de trois décennies. Les causes en sont multiples, tout comme les intérêts que suscitent les richesses minières du pays, coltan, cobalt, diamant, cuivre... La population totalement désemparée bascule brutalement dans l'horreur, fuit en des déplacements massifs. Les habitants, dans leurs villages ou sur les routes, subissent frontalement le choc de la violence et des exactions de toute sorte, perpétrés par des rebelles, soldats insurgés ou démobilisés, des militaires et policiers, ou bien seulement des voleurs, hommes ivres du pouvoir et de la puissance que leur donnent les armes. Parmi les exactions, les viols et mutilations sexuelles, arme de guerre au pouvoir de destruction est ravageur, suivi, pour de nombreuses victimes, par une obligation au silence. Un silence qu'elles s'imposent à elles-mêmes parce que, considérées comme porteuses de honte, elles sont victimes de rejet par la famille ou la communauté. Mais Tatiana parle, en son propre nom et au nom d'autres femmes victimes, dont elle recueille le témoignage ou raconte l'histoire, femmes ou jeunes filles, fillettes ou bébés. Ainsi est-elle tout autant Natacha, Sarah, Sylvie, Gisèle, Andema... "Nous avions une vie avant que la fatalité ne nous rattrape. Nous avons une vie durant le chemin de guérison, et nous aurons une vie après nous être remises debout et avoir brisé les chaînes du silence et de la peur. [... ] Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l'avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, Nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l'espoir de respirer à nouveau et de revivre" . T. M. B "Face à l'adversité, comme tant d'autres victimes de viols que nous avons soignées à Panzi, Tatiana n'a pas courbé l'échine. Elle a eu l'audace de se battre pour dompter la douleur, pour se reconstruire et survivre à l'innommable. [... ]. Le courage de Tatiana à transformer la peine de l'humiliation en pouvoir de renaître des cendres force le respect. Son rebond est une source d'inspiration. Il projette sur notre existence des couleurs de l'optimisme" . D. M

11/2021

ActuaLitté

Ecrits sur l'art

Le corps et l'anagramme

" Avec l'avènement en 1933-1934 du fascisme en Allemagne, cessation de tout travail utilitaire. Début de la construction de la poupée. " C'est ainsi qu'Hans Bellmer décrit sa volonté d'oeuvrer à une destitution des autorités paternelles et politiques : autrement dit à un démontage et à un remontage des corps, pour tendre vers ces choses qu'il dit souhaiter le plus – " celles qu'on ignore ". Porté par un violent désir révolutionnaire, qu'il cultiva au sein de la nébuleuse surréaliste, aux côtés d'André Breton, René Magritte, Gisèle Prassinos, Unica Zürn ou Georges Bataille, ses dessins, comme ses écrits proposés dans cette édition inédite, ont tenté d'ouvrir de telles voies vers l'inconnu du corps et du langage. Pour cela, Hans Bellmer use des possibilités de décomposition de la réalité consensuelle offertes par l'expérimentation anatomique ou par l'élaboration d'anagrammes. Il procède par étranges déplacements d'organes, comme dans ses Lettres d'amour : " Pas plus petites qu'un grand oeil, tes oreilles sont les mains de l'enfant qui occupe ta tête, bercée de tes mains dont l'enfant n'est pas plus grand que toi qui m'aimes... " Les oreilles de la femme aimée font ressurgir le fantôme d'un enfant perdu, selon une technique de déplacement, de détournement, et finalement de " délivrance ", comme dit Bernard Noël. Hans Bellmer insiste là-dessus : " L'objet identique à lui-même reste sans réalité. " Sa quête graphique et littéraire vise la désarticulation et la délivrance des corps. Mais ce n'est pas seulement un Hans Bellmer théoricien ou poète surréaliste que l'on découvre au fil de ces pages. Dans ses lettres, on approche également un personnage touchant, oscillant entre tourments historiques, angoisses matérielles, et joies discrètes. Ainsi trouve-t-on trace de son intranquillité politique dans une lettre à René Magritte de novembre 1946 : " La défaillance en Europe de la race humaine que nous avons entendu appeler "la guerre" etc. — et les répercussions de cela en ma vie intime m'ont enlevé tout goût de dessiner ou d'écrire sur du papier dentelé. " Ce qui n'empêche pas des évocations d'une persévérance sereine, comme dans une lettre à Joë Bousquet de janvier 1948 : " Grâce à Monestier, j'ai un petit coin tranquille où je peux travailler en paix, sans avoir froid. – Et je suis content d'être encore dans le Midi et près de mes amis. " C'est donc un Hans Bellmer aux multiples visages que donnent à lire ses écrits ici rassemblés, incarnant l'idée que les êtres doivent être diffractés pour être vivants.

02/2023

ActuaLitté

Décoration

Un exercice de style. Van Cleef & Arpels

L'histoire qui s'écrit dans les pages de cet ouvrage est celle d'un désir, d'une recherche, d'une rencontre entre deux maisons centenaires. Van Cleef & Arpels cisèle les pierres et le métal, Gallimard les mots et toutes deux ont apporté à ce bel oeuvre le soin, le temps et l'exigence qu'impose l'idée même d'une création qui leur ressemble. Poli comme on l'aurait fait d'un bijou, ce livre est celui de deux maisons où le relais se passe de génération en génération sans que jamais soit sacrifié l'idéal d'excellence de leurs métiers respectifs. Il incarne le temps d'une rencontre poétique et littéraire, le temps de concevoir cet écrin de papier unique et précieux dont les découpes théâtrales ouvrent les portes d'un monde où le mot et l'image s'unissent dans un double langage, un véritable exercice de style. L'exercice comme geste sans relâche, indispensable à l'inspiration, travail sur la matière au nom d'un rêve, pour lui donner les formes et les cadences qui sont le propre d'un style, d'un art. Pour exprimer l'essence de la maison Van Cleef & Arpels, venir au plus près de son âme, vingt-cinq mots chers au coeur du joaillier ont été choisis avec minutie, définis puis racontés par une plume poétique, et illustrés de bijoux et documents porteurs de l'histoire patrimoniale et de l'audace maîtrisée du geste. Ils racontent la beauté, la poésie de la création, donnent libre cours à la puissance de l'imaginaire et déroulent leurs métamorphoses sous nos yeux éblouis. Et puisqu'il n'est de maison sans hôtes pour l'honorer de leurs présences bienveillantes, ces mots précieux ont été confiés à une constellation d'amis pour qu'ils s'en emparent, les interprètent, les enchantent, les magnifient. Artistes, algébriste, créateur de mode, designers, écrivains, jardinier, chorégraphe, astrophysicien, photographes, cantatrice, horloger, chef étoilé, philosophe, ils ont ouvert leur coeur et l'ont laissé parler.

09/2015