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Ellen Urbani

Extraits

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Sciences historiques

Qui gardera les enfants ? Mémoires d'une féministe iconoclaste

" Qui gardera les enfants ? Cette question s'adresse à toute la société. Aujourd'hui, l'écrasante majorité des mères qui travaillent ont beaucoup de peine à concilier leurs tâches professionnelles avec leurs responsabilités maternelles. La plupart n'osent pas se plaindre. Elles ont peur qu'on les oblige à choisir : "Si vous n'y arrivez pas, rentrez chez vous !" Leur silence arrange bien les pouvoirs en place. Je suis de celles qui ont refusé de "choisir". Mon refus inspire tout ce livre. Il relie mon expérience personnelle à l'histoire collective de plusieurs générations. " Spécialiste de l'histoire des femmes, Yvonne Knibiehler s'est toujours engagée de manière subtile et particulière dans toutes les grandes causes du XXe siècle : le travail des femmes, les différences entre les sexes, la maternité, le féminisme, l'éducation, la citoyenneté, la décolonisation... Souvent à contre-courant de la pensée dominante, elle a montré en plein combat féministe que la maternité demeurait un enjeu central de l'identité féminine. Aujourd'hui, alors que de plus en plus de femmes sont incitées à rentrer dans leur foyer, elle dénonce la fatigue des mères.

01/2007

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Droit

Constitution et droit international. Regards sur un siècle de pensée juridique française

La Grande Guerre, entre autres bouleversements, contribua de manière décisive à infléchir la manière de penser le droit constitutionnel. En effet, les plus éminents des auteurs français jugèrent alors nécessaire d'intégrer à leur oeuvre, en la matière, une réflexion sur le statut et le développement de ce qu'Edouard Lambert nomma la "conscience juridique internationale". Une telle conscience peut-elle réellement exister et, le cas échéant, le jeu démocratique est-il de nature à renforcer les assises du droit international, les perspectives de son développement, et donc à permettre la réalisation des objectifs qui sont les siens ? La question, pour ancienne qu'elle soit, n'en a pas pour autant fini de resurgir aujourd'hui. La présence et la prégnance renforcées du droit international ne cessent d'interroger : "consciences juridiques" internationale et constitutionnelle peuvent-elles s'articuler et, si oui, comment et dans quelle mesure ? Telles sont les grandes questions débattues lors de la journée d'études organisée le 15 novembre 2013 à l'Université de Bordeaux, dans le cadre de son Centre d'Etudes et de Recherches Comparatives sur les Constitutions, les Libertés et l'Etat, et dont les actes sont ici publiés.

11/2016

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Littérature française

L'élixir du potard

Nous ne sommes pas tels que nous sommes sans raison. Nos particularités héréditaires et les aléas de la vie nous façonnent en permanence. De ce mystérieux amalgame d'inné et d'acquis surgissent des êtres uniques aux parcours exclusifs, en partie conditionnés. Nous nous efforçons, malgré cela, de trouver notre propre cap mais, bien souvent, soumis à ces influences, nos desseins bifurquent, voire même se dérobent. " On peut influer sur le destin, mais on ne le maîtrise jamais totalement ". Angèle en fera la cruelle expérience. Le 6 juin 1944, à Caen, son existence a chaviré en enfer. Ce ne sont pas tant les bombes qui l'ont anéantie que les ignobles individus qui ont alors croisé son chemin. Elle sortira dévastée de cette abominable rencontre mais aussi métamorphosée, animée d'une rage de vengeance qui lui fera accomplir des prodiges. Parviendra-t-elle à retrouver et châtier ses tortionnaires ? Ses valeurs fondamentales résisteront-elles à son extraordinaire et douloureux cheminement ? Quelles " Forces Supérieures ", bien ou mal intentionnées, s'autorisent à manipuler les ficelles de nos éphémères existences ? Un roman captivant de bout en bout, d'une force rare, qui marque au fer rouge.

11/2016

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Littérature française

Rendez-vous à Colombo

J'écris ce que tous racontent à la première personne. A force d'écrire je, ces histoires deviennent les miennes. Je suis eux, tour à tour, puis tous en même temps. J'ai vécu des centaines de vies, toutes plus tragiques les unes que les autres, j'ai vécu dans des dizaines de pays. J'ai tout vu, tout entendu, tout ressenti. Je sais tout des hommes et de l'horreur qu'ils cachent en eux. Juriste de trente ans, Nina s'occupe de réfugiés à Paris. Dans son bureau défilent Sohrab, Zied, Germude, Nour, Singuila, Issa, Fatou, Oksana et bien d'autres. Ils viennent de Syrie, du Congo, d'Afghanistan, d'Haïti, d'Ukraine et d'ailleurs... Ces hommes et ces femmes qui ont tout abandonné espèrent trouver asile en France. Nina aide chacun à raconter son histoire. Mais il en faudrait peu, parfois, pour que tous ces destins brisés et leur cohorte de souffrances ne la submergent... Alors le jour où elle rompt avec son fiancé, et qu'au même moment elle apprend la maladie de son père, Nina vacille. Les blessures intimes ont-elles encore droit de cité face à la misère universelle ?

01/2020

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Littérature française

Le Maufait

L'âme humaine est un théâtre d'émotions au répertoire varié : drame, tragédie, farce ou comédie s'y jouent à guichet fermé dans leurs modulations toujours renouvelées. Le metteur en scène ? La raison, quand elle le veut bien. Mais il arrive parfois que ses créations lui échappent, volontairement ou non, on ne sait. Le scénario devient alors confus et la raison, peut-être véritablement affolée, s'abîme peu à peu dans le spectacle de son propre naufrage. Le Maufait en est une illustration particulière : Camille, jeune étudiante en lettres, solitaire et fragile, ne trouve réconfort que dans la représentation solaire d'un frère idéalisé. Avec le temps, cependant, et une première expérience amoureuse, l'image de ce dernier s'obscurcit. Star déchue d'un théâtre imaginaire, Guillaume - c'est son nom de scène - ne saurait pourtant accepter de n'être plus que l'ombre de lui-même. Et par contraste, de se muer lentement en une étoile noire, de celles qui aspirent tout à elles. Camille saura-t-elle lui échapper et recouvrer sa liberté ? Rien n'est moins sûr, car il n'est pire prison que celle que l'on a tant aimée.

04/2024

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Littérature érotique et sentim

À la conquête du plaisir. Romance contemporaine

Romance, désir et sensualité pleine de subtilités et d'intelligence. Léa, trente-cinq ans, coordinatrice scientifique, se bat avec l'aide de son amie Cléo pour que les labos et la recherche médicale accordent une place plus juste à la santé des femmes, notamment en ce qui concerne la recherche sur le plaisir féminin. Comment vont-elles mener leur combat ? Qu'adviendra-t-il de ce travail de résistance ? A la rigueur, la rationalité scientifique et la lourdeur du cadre professionnel s'opposent la sensibilité de Léa, son désir pour Bruno et sa sensualité pleine de subtilités et d'intelligence. Leurs doutes et leurs réussites s'égrènent au fil des pages dans une aventure qui nous emmène de Bruxelles à Paris, en passant par l'Inde et la Bretagne. Plongez dans ce roman et découvrez le combat de Léa et Cléo, animées par un objectif : que les labos et la recherche médicale accordent une place plus juste à la santé des femmes, notamment en ce qui concerne la recherche sur le plaisir féminin. EXTRAIT Une femme accouche sur le trottoir. Léa s'éloigne et entend le cri du bébé dans son dos. Elle s'anesthésie. Un voile opaque s'abat sur son corps, lui obscurcit la vue, la coupe de ses sensations. Le bruit s'assourdit, ses oreilles bourdonnent, elle ne distingue plus rien, et flotte dans du coton, légère. Juste assez lucide pour happer un taxi. Retour à l'hôtel. Dans sa douche, les sens revigorés, elle se caresse longuement, fantasme sur le médecin qui l'a reçue et jouit pour s'opposer à la mort. Elle est vivante. Allume la télévision pendant qu'elle se sèche. La chambre s'emplit de cette musique qu'affectionnent les films Bollywood. Du rêve et encore du rêve comme un baume sur la misère. Elle enfile une petite robe confortable. Ce coton biologique glisse habilement sur sa peau, sans l'agresser. Dommage que le vêtement soit fabriqué en Thaïlande... Par des enfants, peut-être. Ensuite, Léa connecte son portable au réseau wi-fi. Et découvre, comme d'habitude, sa messagerie truffée de courriels récents de ces experts - ou expertes ! - ès chasse en profils courus. Plus communément appelés chasseurs de têtes - et chasseuses ? Pourquoi pas chasseresses ? A PROPOS DE L'AUTEUR Alexandra Coenraets est belge et traductrice de formation. Elle a travaillé comme assistante de direction dans l'industrie pharmaceutique pendant près de dix ans et s'est ensuite réorientée, se formant à la médiation. L'écriture est une part essentielle de sa vie, elle en est la colonne vertébrale. En 2013 paraît son premier roman, Naissance, aux Editions Chloé des Lys. Depuis 2014, elle est également contributrice pour l'association française " Le Cabinet de Curiosité Féminine " qui traite des sexualités.

12/2019

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Littérature anglo-saxonne

Girls of Summer

Je me sentais comme une déesse grecque. Mais bien sûr, c'était avant. Avant que les chuchotements ne commencent à assombrir l'air de l'été comme un orage imminent. Avant que la police ne débarque sur l'île, uniformes oppressants et sombres sous le soleil de midi. Avant que le corps ne s'échoue, brisé, sur la plage. Rachel est amoureuse d'Alistair depuis ses dix-sept ans. Même si elle ne l'a pas revu depuis des années et qu'elle est maintenant mariée à quelqu'un d'autre. Même si elle était adolescente lorsqu'ils se sont rencontrés. Même s'il a vingt ans de plus qu'elle. Elle n'a jamais pu oublier l'été qu'ils ont passé ensemble sur une île grecque isolée et baignée de soleil. Mais lorsque Rachel renoue inopinément avec une fille qu'elle a connue à l'époque, ses souvenirs idylliques se couvrent de nuages. Le malaise va grandissant à mesure qu'elle replonge dans les souvenirs de cet été-là. Et si rien de ce qu'elle avait vécu ne s'était passé comme elle le pensait ? Roman coup de poing post #MeToo, Girls of Summer s'attaque frontalement au rapport de domination et au consentement. Il explore le rapport entre mémoire et traumatisme et la façon de se réapproprier son véritable passé. "Un roman terriblement percutant. Katie Bishop s'est inspirée des débats sur #MeToo pour écrire ce récit troublant sur le consentement et le contrôle". The Times "Sombre, d'actualité et qui donne à réfléchir. C'est un livre qu'il faut lire". The Sun "Une lecture incontournable, captivante, viscérale et crue. A acheter absolument". Glamour "Ecrit comme un thriller, vif et efficace. Un succès garanti". The Independent "Une lecture sombre parfaite pour les fans de My Dark Vanessa". Cosmopolitan "Ce premier roman prometteur est une exploration opportune de la façon dont les hommes prédateurs plus âgés séduisent et manipulent les jeunes femmes... Une dissection sans faille du pouvoir abusif des hommes et de la force de la solidarité féminine". Publisher's Weekly "Le premier livre de Katie Bishop, très perspicace, montre une compréhension aiguë de la façon dont les choses étaient et de la façon dont elles sont maintenant. L'histoire actuelle est peut-être une fiction, mais il y a beaucoup de vérités dans les pages, et cela donne une lecture puissante, captivante et pleine de suspense". Culturefly "Il y a longtemps que je n'avais pas lu un premier ouvrage aussi captivant. Magnifiquement écrit et incitant à la réflexion, plein de suspense. C'est le livre que je recommanderai à toutes mes amies d'emporter en vacances cet été". Lucy Clarke "Un premier roman envoûtant, troublant et captivant". Catherine Ryan Howard "Une nouvelle voix audacieuse. C'est LE livre de l'été". Katie Couric Media

06/2024

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Psychologie, psychanalyse

Voyage au bord du vide

C'est l'histoire d'une vie qui bascule à la fin de l'adolescence. Sans que rien ne le laisse prévoir, une jeune fille se retrouve prisonnière d'un univers mental éclaté. Crises d'angoisse, anorexie, automutilation... le long chemin dans le dédale des traitements psychiatriques commence, avec, en écho, la détresse et l'impuissance des proches... Caroline Valentiny nous prête ici les yeux de sa propre nuit et nous emmène dans l'univers brisé d'une forme de dépression sévère : la mélancolie. Dans un récit qui se lit comme un roman, elle raconte la détresse de l'identité morcelée, quand les repères se déconstruisent, quand le monde s'éloigne, quand le corps se vide et que la vie disparaît de la vie. Mais elle partage aussi l'inespéré bonheur du retour, après dix ans dans le tunnel de l'angoisse, tant l'existence est précieuse au sortir de l'exil. "Autant vous prévenir, en lisant ce bouleversant témoignage, vous aurez mal avec elle, pour elle. Pour vous aussi. Vous pleurerez, vous crierez peut-être, à l'intérieur en tout cas. Il vous arrivera de sourire, heureusement. Mais surtout, ça, je vous l'assure, même si l'angoisse vous donne rendez-vous devant le rideau de votre coeur, vous vous sentirez plus vivant à la fin du récit" , écrit Gabriel Ringlet dans sa préface. Paru en 2009, ce récit a été l'occasion de nombreux échanges et débats publics. Dans une postface à deux voix, Caroline Valentiny, aujourd'hui psychologue, et Gabriel Ringlet, écrivain et théologien, en partagent quelques traces, à la lisière de l'intime et de l'universel, en interrogeant nos fêlures dans ce qu'elles ont de plus aride et de plus lumineux.

05/2015

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Histoire et Philosophiesophie

Sapiens face à Sapiens

L'humanité entre dans une phase inédite de son évolution, tant par le nouveau regard qu'elle porte sur son passé que par ses interrogations sur son avenir. Ce double changement de perspective qui se pose à nous depuis le début du XXIe siècle est à la fois le fait des révélations apportées par de nouveaux fossiles et la paléogénétique et de la révolution numérique en marche à l'échelle mondiale, sur fond de dégradation de la planète et d'urbanisation massive. Avec cette question vitale qui nous taraude : notre espèce Homo sapiens peut-elle s'adapter aux conséquences fulgurantes de son succès depuis 40 000 ans et à son amplification sans précédent depuis un demi-siècle ? Plus une espèce a du succès, plus elle doit s'adapter à ses conséquences. Nous y sommes. Il n'y a pas si longtemps, plusieurs espèces humaines se partageaient la Terre en trois empires : les Néandertaliens en Europe, les Dénisoviens en Asie et les Sapiens en Afrique. Elles échangeaient des techniques et des gènes - aujourd'hui, la diversité des populations provient en partie de gènes captés par hybridations multiples avec des espèces soeurs tout aussi humaines que Sapiens. Puis des populations sapiennes plus récentes (notre espèce), sorties d'Afrique, sont parties à pied et en bateau à la conquête du monde jusqu'en Australie et aux Amériques, avant de chasser les Néandertaliens d'Europe. Telle est la splendide aventure que raconte cet essai. Mais cette étonnante adaptabilité des hommes depuis plus d'un million d'années pourra-t-elle servir notre adaptation dans un monde urbanisé, connecté, pollué et aux écosystèmes dévastés ? C'est la dimension tragique de cette immense histoire, puisque le succès inégalé de Sapiens le rend désormais seul responsable de son devenir : Sapiens est face à Sapiens.

11/2019

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Religion jeunesse

Histoire de Jésus et de ses apôtres racontée à mes petits-enfants

Quand vint le temps de raconter des histoires à mes petits-enfants, il me sembla que, parmi celles qu'ils devaient absolument connaître, il y avait quantité de pages hautes en couleur de la Bible. Je me suis donc mis - en veillant à retenir leur attention, et en m'efforçant de ne rien cacher - à leur résumer tous les récits, en commençant par le début, c'est-à-dire la Création, et en pariant que les événements serviraient au moins à cadrer les contenus de cette littérature si touffue... L'aventure a duré jusqu'à l'été suivant, et même au-delà. Entretemps, leur arrière-grand-mère a manifesté le désir d'avoir elle aussi droit à ces histoires. Bien qu'elle fût fervente et "engagée", elle appartient à une génération où l'on ne recevait de la Bible que de rares morceaux... Puis mon épouse, nos amis, nos enfants, leurs conjoints ont aussi tenu à lire ces pages et à les commenter. C'est donc une Histoire Sainte destinée à quatre générations que l'on trouvera ici, renouant avec la tradition de la transmission orale au fil des âges. Bien entendu, il m'est régulièrement arrivé de frémir en me rendant compte de l'audace qu'il y avait à refaire une "Histoire sainte", maintenant que de savantes et belles traductions sont offertes à tous. Or ce livre illustré ne prétend pas du tout se substituer à elles. Il a pour seule ambition d'introduire à la Bible, en racontant toutes les histoires qu'elle contient - un peu de la même façon qu'autrefois les vitraux et les statues des cathédrales. La première édition ayant été épuisée, cette nouvelle édition réunit en un seul volume "Histoire Sainte" et "Histoire de Jésus".

12/2019

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Sciences politiques

Le couple franco-allemand n'existe pas. Comment l'Europe est devenue allemande et pourquoi ça ne durera pas

En France, on se prévaut d'appartenir à un " couple franco-allemand " qui serait la locomotive de l'Europe. On sous-entend ainsi que les deux pays sont à égalité au sein de l'Union européenne et qu'ils la conduisent main dans la main. Pourtant, cela n'a jamais été vrai ! Si l'Europe a d'abord été française, pendant les périodes gaulliste et post-gaulliste, elle est désormais allemande. La réunification, l'erreur historique qu'a représenté l'introduction de l'euro, les élargissements à l'Est après la chute du mur de Berlin, ont signé l'avènement d'une sorte de nouvel " Empire central " piloté depuis Berlin. La République fédérale l'a-t-elle voulu ? Probablement pas, ou pas de manière si nette. L'Allemagne demeure un " hégémon réticent " et se fait même chaque jour plus " souverainiste ". Mais les structures de l'Union européenne telles qu'elles existent entraînent une consolidation paradoxale de son poids chaque fois qu'elle agit dans le sens de l'affirmation ou de la préservation de ses intérêts nationaux. Or, c'est ce qu'elle fait de manière systématique désormais, à l'exact inverse de la France, qui s'inscrit davantage dans une perspective post-nationale. Loin de former un couple avec l'Allemagne, notre pays est aujourd'hui à sa remorque. Une situation qui n'est pas pour déplaire aux élites complaisantes qui le gouvernent, et utilisent l'argument allemand pour faire régner en France un certain ordre. Alors, quel avenir pour l'Europe, à l'heure où la France européiste d'Emmanuel Macron fait face au retour des nations, en Allemagne comme ailleurs ? Un essai corrosif — et salutaire — sur l'amitié tourmentée des deux principaux partenaires de l'Union européenne.

10/2018

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Ouvrages généraux

Psychologie de la prestidigitation

" Chacun de nous a éprouvé, qu'il le sache ou non, un grand nombre d'illusions des sens : nos sens ne nous disent pas toujours la vérité ; notre oeil nous trompe, notre oreille nous trompe, notre main elle-même, que nous étendons d'ordinaire pour contrôler le témoignage des autres sens, peut nous tromper ; ou plutôt, pour parler avec plus d'exactitude, ce ne sont pas nos sens qui nous trompent, c'est notre esprit. Nos sens ne nous font connaître qu'une chose, des sensations ; notre oeil ne nous donne que des taches de lumière et de couleur ; notre main, que des sensations de contact et de mouvement ; et notre esprit se charge d'interpréter ces sensations, d'en tirer des conclusions, et de construire avec elles des objets extérieurs doués de propriétés innombrables. Quand nous disons : "Voici une table, une chaise, un chien, une maison. . ". nous n'indiquons pas uniquement ce que notre oeil a perçu, nous faisons un raisonnement. Quand ce raisonnement rapide et automatique porte à faux, nous avons une illusion des sens. La prestidigitation est un art qui s'est proposé un but singulier : celui de rechercher et de développer toutes les influences qui peuvent nous induire en erreur et nous tromper sur ce que nous voyons. Quand une personne assiste à une séance de prestidigitation, sans comprendre les moyens employés, elle est sollicitée par certains gestes et certaines paroles, elle croit avoir vu poser en un endroit un objet qui réellement a été posé ailleurs, elle voit ce qui n'existe pas et ne voit pas ce qui existe. On comprend de quel intérêt est pour le psychologue l'étude des procédés employés pour produire l'illusion, puisque cette étude nous renseigne sur la marche ordinaire de notre pensée pendant que nous percevons les objets extérieurs, et nous découvre les points faibles de notre connaissance. . ".

01/2023

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Astrologie

Les mémoires de Cassandre

Dans la peau de Cassandre, Elizabeth Teissier se lance dans une exploration du temps et du passé, des souvenirs et des rencontres qui ont jalonné sa route, ainsi que dans une analyse personnelle des sujets qui l'habitent, l'occupent et la préoccupent. On l'aura deviné, Cassandre, c'est Elizabeth Teissier ! Un survol de sa longue et riche existence. Une envie de retrouver les tenants et aboutissants de sa vie, un fil rouge- s'il existe. Plutôt que de tenter de suivre un fil rouge chronologique, Elizabeth a préféré opter pour la diversité et le hasard des souvenirs qui habitent son imaginaire, au gré de sa fantaisie. Ou/et de la force de tel ou tel épisode de son existence qui s'imposera de lui-même. D'où la forme d'un dictionnaire. Mais pourquoi Cassandre ? Que vient faire cette antique figure de funeste prophétesse dans la bio moderne d'une contemporaine ? Nous avons tous entendu parler de Cassandre, mais nous connaissons mal le mythe de cette très belle Troyenne, hormis qu'elle était dotée d'un don de prophétie extraordinaire, qui lui inspirait des visions tragiques et lui soufflait de terribles prédictions. Elizabeth Teissier n'est pas une astrologue lénifiante. Respectant trop son art, elle a toujours dit, écrit ce qu'il lui dictait. On l'a donc maintes fois appelée Cassandre. Nombre de ses prévisions ont suscité de l'incrédulité, voire de l'ironie souvent méprisante. Elle a ainsi été amenée à se demander s'il y avait des similitudes entre ce mythe et son destin, et si oui jusqu'où elles allaient. Elle en a découvert de troublantes, en effet, et aussi d'importantes différences, que le lecteur découvrira dans cet ouvrage à travers les anecdotes de sa vie retracées ici. Une vie qui fourmille d'aventures, de rencontres variées, souvent extraordinaires et passionnantes, décevantes parfois.

03/2022

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Littérature française

Les Derniers des Justes

Septembre, année indéterminée. La fin des temps semble être arrivée pour les habitants de la Terre : les séismes secouent la planète et les continents s'effritent, les uns après les autres. Aux Etats-Unis, Elizabeth échappe de justesse au Big One qui engloutit la Californie sous les flots. Dans sa fuite éperdue, elle fait la connaissance d'un fascinant binôme amérindien, un frère et une soeur, qui semblent savoir à l'avance où et quand vont frapper les prochaines secousses. Au Japon, Elaine file le parfait amour jusqu'au jour où l'archipel s'effondre dans l'océan. A la dérive au beau milieu de la mer du Japon, elle découvre une étrange créature blessée : une sirène. Contre toute attente, elles vont parvenir à communiquer. En Bretagne, Gwenn, institutrice enceinte un peu sorcière, fuit son village, escortée de son ami Gurvan, pour échapper à une foule en colère. Elle cherche à rejoindre un lieu mystérieux et sent que le temps lui est compté, à défaut de savoir pourquoi. Ailleurs, sur une Terre parallèle, les ondes de choc des séismes se font également sentir. Peuplée d'une race aux capacités psy extrêmement développées, la planète Eredith commence à souffrir. Sa dirigeante, Ajonc, décide d'envoyer deux des siens sur la Terre, afin d'identifier la source des tremblements de terre et tenter d'enrayer le processus. Au mépris de toutes les règles, elle autorise la réouverture d'une ancienne Porte, menant d'Eredith vers la Terre. Un jeune homme en mal d'aventure et une prêtresse opposante au pouvoir en place acceptent de se lancer dans l'aventure. De leur survie à tous dépend celle de l'humanité. Face à des êtres venus d'ailleurs.

12/2013

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Notions

Le temps du monde. Une étude de métaphysique descriptive

"Qu'est-ce que le temps ? " une question qui nous plonge forcément dans l'embarras. La physique a renoncé à la poser. Elle mesure le temps, parfois inséparablement de l'espace, et en propose diverses théories, sans doute incomplètes, où nous ne reconnaissons pas le temps de notre monde. Renonçant elle aussi à le définir, la philosophie a tenté d'échapper au temps du monde pour se réfugier dans la conscience du temps : au moins, croyait-elle, aucune science ne pourrait l'en déloger. Mais la psychologie expérimentale ou les neurosciences analysent, mesurent et comparent elles aussi les aléas de notre perception du temps. Il y a bien pourtant un concept de temps qui ne doit rien à la conscience ni à l'ordre cosmique, c'est celui de ce monde où nous vivons et dont nous parlons ; celui par lequel se distinguent l'avant et l'après, celui qui nous fait dire que les êtres changent. Tout cela dépend, à notre échelle, du mobilier du monde commun. La philosophie peut ainsi reprendre l'analyse du concept de temps soutenue par toute la tradition, d'Aristote à Bergson, de Kant à David Lewis. Elle rencontre alors forcément les interrogations classiques : le temps passe-t-il ou le devenir n'est-il qu'une illusion ? Le passé existe-t-il ou n'est-il qu'un fantôme de la mémoire ? Et le futur, existe-t-il déjà quelque part ? Quel est le moteur du temps ? Pourquoi est-il irréversible ? Et pourquoi nous représentons-nous le temps tantôt comme une flèche dirigée vers l'avenir, tantôt comme un fleuve qui nous entraîne vers le passé ? Ces problèmes n'ont pas épuisé leurs mystères. Et au bout de l'analyse, il y a l'espoir d'éclairer ce qu'Einstein lui-même pensait être l'énigme du "maintenant" .

09/2023

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Littérature française

A Mimie avec notre amour et notre gratitude

Dans "Laisse braire" , le premier roman de Cyrielle Marais, les règlements de comptes avaient la vedette, la narratrice et personnage principal, se battait dans un harcèlement moral aux multiples visages, pour tenter de se construire ; son seul soutient et complice, sa mère. Dans ce deuxième épisode, celle-ci vient de mourir laissant sa fille adorée totalement démunie, en voie de clochardisation. Depuis cinq ans, elles s'étaient réfugiées toutes les deux dans un quartier tranquille, après avoir fuit la haine d'un voisinage qui répandait sur leur quotidien un vent malsain. Et là, c'est simplement le temps qui joue son rôle de guillotine. La mort frappe les animaux et la doyenne, celle qui était la force, l'amour, et... le porte-monnaie. Nelly se retrouve seule sans avoir prévu son futur ni même son présent. Son équilibre s'effondre ; déchirée entre le désir de survivre et un immense chagrin, la narratrice n'a plus que les mots tapés sur le clavier pour ne pas sombrer dans une effroyable solitude de l'âme. Son talent semble éteint. Sa priorité est de trouver une piaule pour elle et la chienne avant la rue. Son idée fixe, lancinante, répétitive en un refrain angoissant, est d'abolir l'absence en revivant mentalement la sécurité d'un passé récent. Ce qui la maintient hors de l'eau, c'est aussi la volonté de rendre hommage à sa mère et à l'amour indéfectible qui les unissaient. Nelly en profite pour prouver qu'on peut soutenir des parents en fin de vie sans déchoir. Alors elle noircit du papier. Mais l'écriture peut-elle tuer le silence, peut-elle tuer la mort ? Ce livre est aussi un subtil plaidoyer contre les maisons de retraite.

02/2018

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Contes et nouvelles

Partout la mort

"La mort, la mort, la mort, toujours recommencée", chantait Georges Brassens en parodiant Paul Valéry et son Cimetière marin. Il est vrai que la Mort est partout, mais en réalité, elle juste là. Plus exactement, elle est là depuis la nuit des temps. Beaucoup la redoutent, ou la craignent, d'autres la souhaitent ardemment, d'autres encore vivent à côté d'elle, sans s'en préoccuper vraiment. Quelques-uns, enfin, la provoquent ; dans les deux sens du terme. Dans la Rome antique, mais aussi en Italie, le nombre dix-sept porte malheur. En effet, il s'écrit en latin XVII, dont l'anagramme VIXI (vixi) signifie " j'ai vécu ", c'est-à-dire " je suis mort ". La mort est toujours. La mort est imprescriptible. La mort est partout. Il y a dix-sept syllabes dans un haïku. C'est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil. Celles-ci ne parlent pas vraiment de la mort, mais elles la côtoient, la mettent en scène. Ce sont des histoires, presque des contes, des tranches de vie, des tranches de mort, des histoire à mourir debout. Ainsi, on voit la Faucheuse surgir au beau milieu d'une découverte historique, au travers d'une enquête policière, dans les souvenirs d'une vieille dame désireuse d'en finir, dans les pensées d'une jeune femme suicidaire, dans les projets d'une tueuse en série, au coeur des expériences d'un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d'un couple désireux d'abandonner leur chien, par les yeux d'un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus ? Oui, la mort est partout. Mais à deux pas d'elle, il y a la vie.

03/2023

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Littérature française

Les faux beaux jours. Livre 1, (1950-1960)

Les faux beaux jours est le récit d'un départ. Entre les spires, les remous des souvenirs et l'inconnu qui l'attend, Osuna quitte la banlieue parisienne pour une ville au bord de l'Atlantique. Assiégée par un irrémédiable sentiment de perte, la jeune adolescente inscrit en elle une géographie de l'exil. " J'ai tout vu et tout cessé de voir en un instant, passé et avenir confondus. Quelque chose m'avait échappé, que je ne retrouvais pas. " Par l'écriture, elle se signe et gravit l'espoir dans la ville de Biarritz. Grandir est un exercice périlleux, une parole tremblante et forte. Mais comment s'érige un corps au milieu des séismes et multiples menaces... ? Au pied de ces adultes qui l'enferment, Osuna va-t-elle éprouver les courants amoureux ? Sous quels climats, sous quels méridiens va-t elle aborder son équateur ? Maïté Villacampa nous entraîne dans la cohorte vacillante de la mémoire, ce théâtre d'ombres où nous butons sur nous-mêmes malgré tous les voyages. Quelles curieuses extractions se substituent-elles à nos contradictions et paradoxes difficiles à jouer librement ? Peut-être s'adresser à ce livre selon les pointillés, vaporiser en ondes et autres bouffées d'air. Extrait de la préface L'enfance, l'adolescence, la jeunesse : " les beaux jours ", dit-on souvent, " le bel âge ". Est-ce bien sûr ? Celui ou celle qui, comme Osuna, garde les " yeux ouverts " et " le plus longtemps possible ", doit peut-être convenir que ce sont souvent, en réalité, de " faux beaux jours ", construits sur un faisceau de faux semblants, de vérités tues ou de francs mensonges. Fabienne Casta-Rosaz. Sur l'illustration de couverture, collage de Maïté Villacampa, figurent des éléments empruntés au peintre d'art brut Henry Darger.

12/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

Anne d'Autriche. Reine de France "au rang des plus grands rois"

Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV). Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ? Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Tels des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche.

01/2022

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Littérature française

La pendue de Londres

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de cordes, un expert dans le temps minuté de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen, qui reçoit aimablement les clients dans son pub londonien « Help the poor Struggler » (Aidez le pauvre type qui se débat !). Avant de partir, à l'aube, appliquer en silence une sentence de peine de mort.Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Qui sait que son père alcoolique l'a violée ? Que son premier fiancé, un soldat, l'a abandonnée, enceinte, avec des rêves en miettes et le cour en breloque ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, à rebours du puritanisme d'une société bien-pensante, Ruth devient entraîneuse dans des bars sombres et rouges : et d'entraîneuse à prostituée, la pente est facile. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, un salaud, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton ouvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de fog et de pluie, de vices cachés et de femmes de petite vie, Didier Decoin alterne la voix du bourreau et de la victime. Une plongée dans l'âme humaine.

05/2013

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Poésie

EMOTIONS D'ART Poèmes, photographies et trois tableaux dont un de Louis-Charles Pinet de Gaulade

Gisèle Sans s'intéresse à tous les arts, car pour elle l'artiste, avec le moyen d'expression qu'il a choisi, poursuit le même dessein : s'approcher de la perfection, au moins la sienne. Dans ce cinquième livre, Emotions d'Art, elle emprunte sous nos yeux le chemin difficile, secret, et mystérieux qui mène à l'inspiration et peut-être à la création artistique, en nous faisant vivre toute l'exaltation émotionnelle, l'exigence sans concession aucune, la fragilité de cette quête, et aussi parfois l'épanouissement personnel. Jean Aron écrit dans la préface de ce recueil : Une sensibilité à fleur de blessures, un enthousiasme en " gerbe d'étincelles ", des couleurs se mariant avec tous les arcs en ciel du monde et, malgré les déferlements inconsidérés de l'homme, une espérance cachée derrière chaque mot, une obsession à se défaire de tout enfermement, une élévation vers le plus haut de nous-mêmes... Les photographies de Gisèle Sans ponctuent ses poèmes. Parmi elles, celles des oeuvres de trois artistes : Gisèle Alfieri Peintre du Pays d'Aix, elle fait des expositions annuelles au Moulin Cézanne, Le Tholonet. Elle se sent très proche de la Poésie. Michel Métaireau Peintre épris de liberté, il est depuis 1975 très attaché à l'île de Porquerolles qui a suivi, au fil de ses expositions, son évolution. Louis-Charles Pinet de Gaulade Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, il se fixe en 1946 en Languedoc. Peintre, il a trouvé avec le Lissé-Orné un second mode d'expression. Il avait fondé la Maison d'Art du Simourgh, accueillant de nombreux artistes, à La Franqui, où il devint l'ami de Henry de Monfreid. Nombreuses expositions : Bruxelles, Paris, Cannes, Rabat, Téhéran, New York, Stockholm ... Il a décoré la chapelle Le Longeron en Bretagne, ainsi que la chapelle pré-romane de Fitou dans les Corbières.

03/2006

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Critique littéraire

Sémantique, codes, traductions. Quelques essais sur la sémantique des langues formelles et des langues naturelles

La sémantique prend connaissance des lois structurales, comme le faisaient avant elle la phonologie et la syntaxe. Mais les structures qu'elle étudie ont pour caractéristique d'être fuyantes et labiles, riches d'ailleurs de conditions entrecroisées. C'est pourquoi, en adoptant le point de vue exact des sciences, elle reste singulière par sa recherche et par la manière dont l'analyse doit s'y conjuguer avec l'interprétation. La complexité de ses approches est encore accrue par la diversité des informations qu'elle doit recueillir, venant de la logique, de la linguistique, de la théorie mathématique des modèles, de la sociologie et de l'histoire. Le Centre de Recherches sur l'analyse et la théorie des savoirs (section sémantique) de l'Université de Lille III a mis en discussion certains de ces problèmes qui touchent à la fois aux méthodes d'analyse et à la théorie des signes. Il a invité des spécialistes qui leur ont apporté leur compétence et il a fixé quelques unes des idées qui ressortaient de cet échange. Ainsi des questions ont été posées, concernant le régime des sigles, la typologie des références et des codes, l'incidence des champs catégoriaux sur le discours. Derrière ces questions théoriques se profilait la question politique des traductions, c'est-à-dire du transport des significations dans des langues différemment codées. Ces interrogations sont présentes dans les textes que nous avons transmis en symposion, elles apparaissent traitées à part ou jointes dans le corps des mêmes articles. Nous publions ce cahier en formant l'espoir que les lecteurs pourront tirer parti de la diversité des thèmes et des voies d'approfondissement qui s'annoncent à travers eux. Ont collaboré à cet ouvrage : D. Cahen-Van de VeldeB. HarrisonN. MouloudA. NicolasG. StahlJ. -M. Zemb

01/1979

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Religion jeunesse

L'impératrice Zita. Du conte de fées à l'Evangile

Née en 1892 et morte en 1989, c’est presque un siècle que Zita a traversé, des fastes de la Cour d’Autriche?Hongrie à la pauvreté de l’exil. Succédant à la célèbre Sissi, la dernière impératrice d’Autriche a marqué son court règne (à peine deux ans), durant la Première Guerre mondiale, par sa générosité, sa bonté, son attention aux soldats blessés et aux populations victimes de la guerre. Quand l’Empire s’effondre en 1918, Charles et Zita sont chassés d’Autriche et exilés sur l’île de Madère. Devenue veuve de l’empereur Charles à trente ans, seule avec ses huit enfants, Zita fait front avec courage et dignité, puisant sa force dans l’Eucharistie et la prière. En 1982, après soixante années d’exil qu’elle a vécues au service de la construction européenne, elle est autorisée à revenir en Autriche, sa « chère Patrie «. Elle meurt en Suisse à l’âge de 96 ans, mais c’est en Autriche que ses funérailles officielles ont lieu, en présence d’une foule émue de six mille personnes. Elle est enterrée à Vienne aux côtés des Habsbourg, tandis que Charles repose toujours à Madère où il est mort d’une pneumonie à 34 ans. Reconnu comme un artisan de paix, considérant sa charge « comme un service saint de ses peuples «, Charles a été béatifié par Jean?Paul II en 2004 et beaucoup espèrent que le couple impérial pourra être réuni sur les autels : la cause pour la béatification de Zita est en effet introduite depuis décembre 2009. « Après tout, écrit Zita en 1925, on est heureux d’avoir eu beaucoup d’épreuves : d’abord, elles sont passées et, surtout, on est heureux d’avoir quelque chose à donner au Bon Dieu. »

08/2018

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Policiers

Mémoires secrets d'un valet de coeur

Crimes Belle Epoque, médailles miraculeuses et travestis : une équation gagnante. Paris, 1910. La ravissante Dédée, née André vingt ans plus tôt, officie dans le très huppé et fort discret hôtel Sélignac, claque pour messieurs qui apprécient les travestis. Tout roule pour ces " dames ", à l'abri des violences du monde extérieur grâce à des protections en haut lieu, jusqu'au jour où l'on découvre l'une d'elles la gorge tranchée, émasculée. Seul indice : une médaille miraculeuse plantée dans son corps. Incarnation froufroutante de la Parisienne, Dédée, qui se morfond dans son écrin de velours rouge, saute sur l'occasion. Grâce au manuel du professeur Lacassagne et à la lecture assidue de revues spécialisées, elle a quelques notions de police scientifique, assez pour se lancer dans l'investigation ! Mais la tâche se complique quand d'autres meurtres sont commis en divers lieux de la ville, selon le même mode opératoire sanglant et fétichiste. Que ferait-elle sans le soutien du docteur Féclas, un remarquable médecin légiste, magicien à ses heures perdues, amant de Nijinski et ami de Marcel Proust ? Six décennies plus tard, Dédée a quatre-vingt-deux ans, elle écoute Sardou et se souvient de sa belle époque. Dans ces mémoires, le récit de ses exploits d'enquêteur se double de l'évocation savoureuse d'un monde révolu : une touche de Grand-Guignol, beaucoup de gouaille et un brin de nostalgie. Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de vingt pays, l'on retiendra Les Quatre Fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre Mauvais Genres), Funérarium... Elle est la reine du thriller à humour grinçant.

09/2017

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Littérature française

Les hautes traversées

L'innocence d'une enfance bientôt troublée par un maître d'école pervers. L'adolescence. L'amour. Le départ en Afrique au Mali... Les événements de la vie d'Elise se succèdent en s'intensifiant : le passé rejaillit sur le présent et ce dernier sur le futur ; le vécu de chacun s'épaissit. D'abord, parachutés en pleine brousse, les voici, Elise et Paul, à Bamako, à Missira. Les naissances rythment la vie, lumineuse au-delà des ombres et des clair-obscurs. Ils sont confrontés non seulement aux affres du sous-développement mais aussi à une autre forme de pensée : leur logique en sera pour un temps relativisée par la toute-puissance du fétichisme ambiant. Que retiendront-ils de cette expérience ? N'est-ce d'ailleurs qu'une expérience ? Grâce à la distance prise, Elise, en dépit de l'adversité, pourra-t-elle échapper à un certain obscurantisme ? Elle pénètre en effet dans ce Mali des profondeurs comme un plongeur de fond. Pourtant, l'approche véritable des hommes et des femmes de ce pays ne se réduit pas à une somme d'aventures exotiques... Les Maliennes et les Maliens lui feront voir la beauté du geste, l'hospitalité offerte, la tradition orale, et la flamboyance des mots écrits et parlés. Si, sur un plan personnel, elle traverse des épreuves, disons que les hautes traversées la hissent au-dessus d'elle-même, en lui montrant la fécondité des chocs de civilisations. Alors que le Mali n'a cessé de se développer depuis, le voile présent assailli et miné par le terrorisme... Elise décide, malgré tout, de ne retenir que le meilleur. D'un continent à l'autre les traversées demeurent : elles font surgir des ponts et tissent des liens de plus en plus profonds entre les êtres.

09/2015

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Critique littéraire

L'Europe littéraire et l'ailleurs

La notion d'ailleurs a été peu envisagée par la critique et la théorie de la littérature alors qu'elle fonde d'innombrables variations narratives. Il se pourrait même que chaque époque littéraire se définisse d'une certaine façon par les relations qu'elle établit entre l'ailleurs et les territoires familiers. Parce qu'il est source du dépaysement intime, l'ailleurs autorise la tension d'une confrontation avec l'inconnu à laquelle est fréquemment attribuée une valeur initiatique. Plutôt que de dresser un catalogue des types narratifs, ce livre s'assigne un objet précis : les représentations dans les lettres d'Europe occidentale de ces ailleurs géographiquement situés que sont les civilisations extra-européennes. La notion permet d'aborder un domaine cardinal de notre littérature. Elle invite non seulement à une histoire littéraire comparée, attentive aux conceptions que les divers pays européens ont pu nourrir des autres cultures, dans la longue durée, mais aussi à la relecture d'œuvres importantes contribuant à la cristallisation ou à la métamorphose des images nées de la fascination attachée au " là-bas ". Elle ouvre ensuite à l'étude de littératures émergentes, anglophones et francophones, précisément issues des ailleurs d'une Europe naguère colonisatrice, et à qui elles empruntent langues et formes. L'ailleurs, introduisant indéfiniment la possibilité d'un espace différent à explorer et à rêver, est interrogé ici à la fois à travers les récits d'écrivains modernes (de Loti, Conrad ou Malraux aux auteurs francophones récents) et à partir des enseignements du comparatisme, de l'histoire des idées et de l'histoire culturelle. Au croisement de ces diverses approches peut se dessiner une réflexion sur les relations de l'Europe lettrée aux autres civilisations et sur les transformations littéraires internationales désormais manifestées parla fiction postcoloniale.

06/1998

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Histoire du cinéma

L' Attrait de la Fête foraine

La fête foraine, qui a en partie déserté la vie, hante le cinéma. Il est né en son sein alors qu'elle se modernise au crépuscule du XIXe siècle. Cette parenté indique un désir commun : exciter la vue et façonner une expérience du mouvement et de l'extraordinaire, faire de ce que l'on voit ce que l'on vit. Dès lors, quand elle surgit dans le film, que fait la fête foraine au cinéma ? Pour élucider cette question et cerner cette intime relation, le livre revient aux années vingt, de Coeur fidèle d'Epstein à L'Aurore de Murnau. Il propose de regarder ensemble Entr'acte de René Clair et Anticipation of the Night de Stan Brakhage, de faire tenir ensemble Borzage et Ophuls, Bresson et Demy, Minnelli et Fuller, Welles et Hitchcock dont L'Inconnu du Nord-Express, comme on tourne sur un carrousel, revient régulièrement. Le cinéma s'invente depuis les attractions mécaniques : elles lui apprennent à tourner et révèlent une relation des cinéastes à leur art, une possibilité d'improvisation ou de machination. Certains trouvent dans leur rythme et leur narration un lieu puissant de figuration du désastre et de l'extase, de la réunion et de la désunion des corps. D'autres, parce que le cinéma et la fête foraine partagent un même plaisir du simulacre, mesurent la fiction aux histoires que suscite la foire. Si le cinéma apparaît comme le frère siamois de la fête foraine, il s'y frotte aussi à ses limites : parce qu'elle est avant tout un renversement, la fête foraine est une force qui déforme le film, l'excède et se joue de lui. Elle le réfléchit, dans un miroir déformant.

04/2022

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Littérature française

Les musiques de l'âme

Au cours de ce monologue intérieur, Annie Cohen se livre et revient sur le processus créatif qui a marqué toute sa vie, à la fois pictural et scriptural. Peinture et littérature s'entremêlent dans un geste passionné, véritable pulsion de vie, qui pourrait tenir la mort à distance. La création devient alors éminemment intense, sexuelle, organique. C'est à travers son corps de femme entravé par la maladie qu'Annie Cohen ressent, invente et produit. Différentes thématiques personnelles et artistiques s'interpénètrent afin d'ouvrir une fenêtre sur son intimité profonde et tourmentée. Les souvenirs de jeunesse, l'évocation de la mère, l'Algérie de son enfance, Paris, se mêlent aux éléments du quotidien de l'autrice, et permettent de mieux comprendre la genèse de ses écrits. La vie est là, toujours, incandescente et inaliénable. Par son écriture magnifique et singulière Annie Cohen nous emporte dans un passionnant flux de mots et de pensées. Une puissante ode à l'existence. " Nous ne sommes qu'un, acharné à rendre droit ce qui ne demande que cela. Le silence additionné à la quête d'exprimer l'inexprimable. C'est la gouache qui connaît le chemin, qui se fait plus que je ne la fais. Elle soulève des mystères, elle dévoile des formes inédites, elle prend tournure, elle s'impose au point d'éliminer tout geste supplémentaire. L'écriture n'est jamais loin du poignet de celle qui peint. Toujours le noir et le blanc. [...] Avec des pinceaux extrêmement fins, comme des plumes. On n'attend rien, on se laisse faire, on jubile à la montée d'une apparence, on voit qu'elles sont solidaires et actives dans la construction d'un dessin autonome toujours prêt à accueillir d'autres apparences " A.C.

05/2022

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Thématiques

Un systeme politique fractal et querelle

Les utopies consacraient encore l'enchantement quoique le monde fût porté par des fractures et des convulsions multiples. Elles donnaient à lire la plausibilité d'un idéal et l'onirique de la vie. L'absurde qui accompagne notre contemporanéité se fonde sur la croyance de l'homme démiurge et thaumaturge. D'une part, cette temporalité est le réceptacle d'un univers désenchanté qui se déchaîne dans la postmodernité et le posthumanisme ; précurseurs d'une post crise comme si elle portait le néant. Elle est façonnée par un déclinisme politique qui édifie les avatars démocratiques dont le dévoiement s'établit à partir d'un illibéralisme et d'une datacrasie débouchant sur des mutations radicales de l'essence du politique. Elle dévoile aussi les artéfacts de la pensée, l'imposture de l'ethos ultralibéral, les ambitions ubuesques d'un monde projeté dont la virtualisation et l'illusion de la fabrique d'une vie humaine dans des territoires spatiaux font sens. D'autre part, institué comme sa propre immanence face à la solitude des déités, inséré dans la néguentropie, l'homme se déploie dans l'impuissance et l'imaginaire de son autofondement qui éclaire le kairos dont les séquences s'interprètent à partir de l'anthropocène, l'entropie, la collapsologie, la dystopie, le nihilisme, la chaocratie et l'eschatologie. Enfin, elle est marquée par la rupture d'une postmodernité à peine naissante dont la déconstruction est l'ontologie et la collision civilisationnelle mâtinée à une finitude imminente, interpellent l'ipséité de l'Etre dans sa capacité à se repenser, à construire un monde nouveau basé sur la fin de son outrecuidance et de son action anthropique, l'assomption des autres "étants" de l'univers, in fine l'édification d'un contrat sociopolitique et cosmopolitique.

02/2023

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Troubles dépressifs

Vivez plus, pensez moins !

La thérapie métacognitive pour chasser les idées noires Comment se prémunir des pensées négatives, éviter les ruminations qui conduisent souvent au sentiment de tristesse, voire de déprime ? Avec la méthode métacognitive ! Elle ne constitue pas un gardefou contre les aléas de la vie. Il s'agit d'un outil destiné à nous aider à retrouver le contrôle de nos contemplations et ruminations, pour apprendre à focaliser notre attention ailleurs que sur notre propre personne. Dans cet ouvrage, le docteur Pia Callesen remet en question l'acceptation obsolète de la dépression comme état incontrôlable qui nous affecterait toutes et tous, et sur lequel nous n'aurions aucune influence. Elle passe également au crible les méthodes de traitement tout aussi obsolètes (des traitements interminables aux thérapies conversationnelles). La déprime et la dépression ne sont pas le fruit de la rencontre entre le patrimoine génétique, l'environnement et les pensées négatives, mais résultent de stratégies mentales et comportementales erronées. Nous tombons dans la dépression parce que nous gérons nos pensées et nos croyances de façon inadaptée. Si nous passons plusieurs heures par jour à penser à, parler de, traiter et analyser nos expériences et émotions négatives (ou à chercher tant bien que mal des solutions à nos problèmes émotionnels) alors elles risquent de nous faire sombrer dans la dépression. Lorsque l'on succombe aux symptômes dépressif ou à l'état de dépression, on se donne encore davantage à contempler - en l'occurrence la dépression elle-même. La thérapie métacognitive repose donc sur l'idée d'en faire moins - et non plus - avec nos pensées et émotions. Elle révolutionne l'univers de la psychologie et le traitement de la dépression. Une méthode simple à mettre en oeuvre et à adopter d'urgence !

05/2021