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Elizabeth Blot

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Romans historiques

Cycle d'Ogier d'Argouges N° 7 : L'épervier de feu

Vendredi 27 juillet 1347, Philippe VI, à la tête d'une puissante armée, parvient devant Calais que les Anglais assiègent depuis un an. Afin de les impressionner avant de leur livrer bataille, le roi enjoint à son champion, Ogier d'Argouges, d'entraîner les manants du Tournaisis à la conquête de la tour de Sangatte. Alors que cet objectif sans importance stratégique est sur le point d'être pris, un Anglais surgit devant Ogier. Ils s'affrontent à l'épée en un combat inégal. En effet, pour se mouvoir aisément, le Français a renoncé au port de l'armure. Son adversaire est fervêtu. Ce terrible Goddon est Renaud de Cobham. Sans l'efficace intervention de Gauthier de Masny, Ogier, grièvement blessé, serait exécuté. Emmené en Angleterre, soigné par Odile et Ethelinde de Winslow, le Français reprend des forces et s'enfuit. Un archer, Jack Shirton, lui vient en aide. Dès lors, ils n'ont qu'un dessein : rencontrer Hugh Calveley auquel, naguère, Ogier a sauvé la vie. Accompagnés de Griselda et d'Elisabeth qu'ils ont délivrées d'une auberge interlope, ils cheminent vers Ashby de la Zouche où les victoires d'Edouard III vont être célébrées par de grandes joutes. Ogier y retrouve deux personnes chères à son cœur : son oncle Guillaume de Rechignac, capturé au siège d'Auberoche, et Tancrèce, sa belle cousine. Ogier délivre Guillaume et un autre captif : Etienne de Barbeyrac. Ils fuient vers le sud en compagnie de Shirton et sont victimes d'une embuscade à laquelle seul l'archer échappe. Ramenés à Ashby, Edouard III leur propose un challenge. Ils affronteront trois de ses champions aux armes de guerre. Furieux de la défaite de ses hommes liges, Edouard III se venge en assignant à résidence et pour un an, à Bunbury, les héros de sa fête d'armes. Le jour de l'embarquement pour la France arrive enfin. La joie des ex-otages est soudain corrompue par une nouvelle qui les consterne : la peste noire, sur le Continent, tue des milliers de personnes. Une invincible angoisse étreint Ogier. Le fléau s'est-il répandu en Normandie ? A-t-il atteint Gratot, la demeure familiale ? Blandine, son épouse, et leur enfant ont-ils échappé aux ravages de l'épidémie ? Une nouvelle fois, à travers les tribulations de son héros, Pierre Naudin, sur des faits solides et mal connus, recrée cette terrible période de 1348, dont il fait admirablement partager les affres à ses lecteurs. " L'épervier de feu " décrit d'hallucinante façon l'hécatombe que la peste noire provoqua en Normandie. Non seulement l'irrésistible fléau y détruisit les manants, les paysans, les prud'hommes et leurs familles, mais il ouvrit ce malheureux duché à des hordes aussi épouvantables que la gigantesque épidémie.

08/1997

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Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

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Littérature française

L'adultère ingénue

Roman moderniste, roman à clefs, roman épistolaire, roman-journal intime. Et l'un des premiers romans lesbiens. Quand elle écrivit Etude d'une passion en 1912, Natalie Barney avait 36 ans et sa légende, la légende de l'Amazone, était en train d'éclore. Dès les premières lignes d'Etude d'une passion, Natalie Barney nous indique son dessein, la ligne de son roman : analyser en profondeur le sentiment amoureux. Elle le décortique, ce sentiment, elle le met sous un microscope et nous raconte son développement, ses incertitudes, ses angoisses. Et ses joies et ses triomphes. Elle le fait avec un langage nouveau en rupture avec tout réalisme du XIXe , une écriture, la sienne, parfois informelle où il y a presque un refus de la linéarité au profit d'une structure plus circulaire. Natalie Barney, avec L'Adultère Ingénue, peut être considérée l'une des grandes romancières modernistes telles que Gertrude Stein, Djuna Barnes, Mina Loy, Katherine Mansfield, Rebecca West et Marianne Moore. Dans ce roman précurseur, Natalie Barney introduit des éléments technologiques absolument novateurs et hyper modernes : le téléphone, l'automobile et même l'avion. D'autre côté, en revanche, et cela justement pour déstabiliser le lecteur et déjouer tout rythme établi, elle y greffe une forme de style plus traditionnelle, celle du roman épistolaire, en insérant entre ses pages plusieurs vraies lettres échangées entre elle et Elisabeth de Clermont-Tonnerre. Natalie Barney n'a pas peur de dire l'amour charnel, impudique, entre deux femmes : " L'immense force de mon désir qui me change de sexe et même d'aspect, déchaîne le grand dieu du rut que je porte dans ma tête par mes flancs. ", écrit-elle. Jamais auparavant il y eut un roman rédigé avec cette même impulsion sensuelle et jubilatoire qui, contre toute attente de ses contemporaines, ne se termine pas avec la mort de l'une des deux héroïnes ou un adieu forcé par une catastrophe naturelle. C'est peut-être pour ces raisons qu'il ne trouva pas un éditeur " courageux " prêt à le publier. Ecrit directement en français par une Américaine - manuscrit d'abord dans deux cahiers noirs, dactylographié et corrigé à la main par la suite - il est resté cent dix ans caché dans des tiroirs. C'est le troisième roman de Natalie - le premier, Lettre à une connue (également inédit) dit l'histoire entre Natalie et Liane de Pougy, une sorte de réponse à Idylle saphique, le deuxième, Je me souviens (1910) est une réponse lui aussi à Une femme m'apparut de Renée Vivien - c'est ce troisième roman, qui est le plus novateur et original. Il était temps de lui donner la place qu'il mérite.

08/2022

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Littérature française (poches)

Assassins ; Criminels ; Sainte-Bob. Coffret 3 volumes

" Je travaillais pour un assassin. Cette réflexion prenait toute sa valeur lorsque je me penchais sur la rivière. Je travaillais pour un assassin comme la plupart des habitants de la ville, mais personne ne disait rien. Les fermes concernées s'étalaient sur plusieurs kilomètres en aval. Parfois, on m'attendait avec un panier plein de poissons crevés, ce qui nous faisait gagner du temps. Sinon, j'étais accompagné vers la berge et je devais me pencher sur la rivière car on tenait à me prouver que l'on ne me racontait pas des blagues. C'était pour moi un spectacle particulièrement éprouvant à cette étape de ma vie. " Les personnages de " Criminels " parlent sans espérer vraiment être entendus : pour se rassurer, peut-être, pour savoir où ils en sont, pour se persuader qu'ils existent. Ils pourraient aussi bien crier, ou gémir, ou chanter. C'est pourquoi le récit se présente comme un chœur foisonnant, un chaos de voix et de bruits, un entrecroisement de soliloques inquiets ou rageurs dessinant les contours d'un univers que Francis, le narrateur, ne parvient pas à déchiffrer. Francis avance au milieu de ceux qui devraient être des appuis, et qui ne sont que des questions : Elisabeth, sa compagne, dont chaque heure qui passe lui apprend à quel point elle lui est inconnue ; Patrick, son fils, avec qui il est incapable d'échanger quelques vraies paroles ; son père, qu'il porte - physiquement - partout avec lui, et dont l'esprit dérangé par la maladie s'alourdit d'un secret sans doute monstrueux. Et ce frère inaccessible, ces amis méfiants ou menteurs. Tous criminels, comme Francis, assassins de leur propre vie. " Criminels " est le deuxième volet d'une trilogie commencée avec " Assassins ", et qui prend fin avec " Sainte-Bob ". Il ne s'agit pas d'une suite, mais d'une relation triangulaire entre ces ouvrages. " Certaines journées d'automne sont propices à la fécondation des emmerdements futurs. " La maison du narrateur, l'écrivain Luc Paradis, est plantée au sommet d'une colline boisée et domine toute la vallée de la Sainte-Bob. Depuis trois ans qu'il a divorcé d'Eileen, Luc s'est réfugié dans l'alcool et l'écriture de deux romans, " Assassins " et " Criminels ", a pour lui une fonction thérapeutique. En cette journée d'automne donc, débarque Josianne une rousse flamboyante de soixante-trois ans. Elle est la mère d'Eileen. Luc et Josianne vont cohabiter tant bien que mal, improvisant au jour le jour, dans un climat équivoque, particulièrement lourd d'ambiguïté sexuelle... Après " Assassins " et " Criminels ", " Sainte-Bob " dessine la clef de l'entreprise, le " roman " enfin dévoilé des deux romans précédents.

02/2000

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Beaux arts

La miniature, portrait de l'intimité

Loin d'être uniquement " une peinture en petit ", bonne à ranger parmi les bibelots, la miniature est une oeuvre d'art à part entière. Elle apparaît en Angleterre, à la cour des Tudors où, sous le règne d'Élisabeth Ier, son rôle est indispensable à la politique et à la célébration de la personne royale. Liée à la littérature et à la poésie, elle acquiert un sens savant et emblématique. En raison précisément de ses dimensions réduites, elle a tenu un rôle majeur dans l'histoire de la société et des sentiments. Facilement cachée, offerte ou dérobée, tenue sur soi, échangée entre amants, parents ou amis, elle fut le précieux témoignage des sentiments. Image-souvenir indispensable lors d'une séparation, elle est alors souvent multipliée après la mort. Montée en bijou, présente sur ou à l'intérieur d'une boîte ou dans un écrin pour échapper aux regards indiscrets, accompagnée des cheveux de l'être cher, elle fut ardemment aimée, comme en témoignent la littérature et la peinture. Elle fut aussi un cadeau diplomatique entre souverains, même si sa connotation demeure sentimentale. Peinte sur ivoire à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle connaît un engouement qui touche toutes les classes de la société et que la Révolution puis les guerres napoléoniennes ne feront qu'amplifier. Ses rôles divers sont décrits, accompagnés d'une évocation des artistes les plus talentueux et originaux qui ont pratiqué cet art, en Angleterre, en France et dans toute l'Europe où la miniature règne jusqu'au milieu du XIXe siècle. Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, son âge d'or, elle est relayée par le physionotrace, gravure de portrait en petit, puis par la miniature sur porcelaine dure qui se développe et se perfectionne durant la première moitié du XIXe siècle. A partir de 1850, la photographie remplace peu à peu la miniature qui, avant de céder sa place, tâchera d'adopter le style de ces nouveaux portraits. Très abondamment illustré, l'ouvrage fait découvrir des œuvres inconnues exceptionnelles provenant de collections privées et dévoile quelques chefs-d'oeuvre, non encore publiés, des musées des Arts décoratifs de Paris et de Bordeaux, du musée Cognacq-Jay, de la collection de Frits Lugt (Fondation Custodia), ainsi que de musées étrangers, notamment le Victoria & Albert Museum à Londres. Préfacé par Emmanuel de Waresquiel, ce panorama du petit portrait dans tous ses états est accompagné des textes de trois spécialistes : Fabienne Xavière Sturm, qui publie, avec le carnet d'atelier de Louis-Ami Arlaud-Jurine, les secrets d'un des meilleurs miniaturistes genevois. Claude Tanner, restauratrice de petits portraits sur ivoire, qui donne des conseils pour leur conservation et leur restauration. Chantal Bouchon, qui évoque la personnalité du grand collectionneur et donateur Lefebvre de Viefville.

12/2010

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Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

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Littérature française

Guide de survie d’une belle-mère

Je suis l'heureuse maman d'un petit garçon de deux ans et demi. Mon fils me comble de bonheur, je suis extrêmement fière d'être sa maman. Il faut dire qu'il y a quelques années, on m'avait annoncé que j'aurais des difficultés à concevoir un enfant. Ce qui a entraîné de nombreux traitements (la fameuse PMA) pour avoir un bébé. Quelques années plus tard, comme qui dirait dans une nouvelle vie, j'ai rencontré mon mari, père de trois enfants. Je me suis donc retrouvée dans cette vie de famille, avec ces moments de joie, mais aussi avec son lot de difficultés. Dans ma précédente vie professionnelle, j'ai travaillé en lien avec énormément de familles. Aujourd'hui, dans mon travail, je reçois régulièrement des parents et des beaux-parents, qui me font partager leurs moments de bonheur, mais aussi tous leurs doutes, leurs moments difficiles, tant avec les enfants, que dans leur vie de couple. Voici un guide de survie pour les familles recomposées, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Ce livre traite donc du sujet passionnant de la vie des belles-mères en familles recomposées. Prises entre leurs volontés et leurs possibilités. Leurs espoirs et leurs déceptions. Passant parfois du rêve à la réalité, entre les liens avec les enfants, les nombreux conflits de loyauté que chacun traverse, le rapport avec la mère des enfants, le regard de la société sur ce statut, les conflits et le syndrome d'aliénation parentale, les différentes peurs de l'abandon. Il s'adresse à toutes les belles-mères, mais aussi à tous ceux qui sont concernés par le sujet.

11/2019

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Littérature érotique et sentim

Les hommes de Lancaster. Tome 2, Le sanctuaire

Eddie Graber rêvait de bâtir un sanctuaire pour animaux de ferme rescapé, et celui-ci était sur le point de se réaliser avant que son partenaire se retire à la dernière minute. Désormais, Eddie risque de perdre la propriété de dix hectares dans le comté de Lancaster - et tous les espoirs qu'il y avait mis - avant même que le projet ne démarre. Il a besoin d'aide, il a besoin d'argent, mais surtout, il a besoin de retrouver la croyance en un but supérieur qui l'a amené jusque-là avant tout ça. Samuel Miller a travaillé dur pour s'intégrer dans sa communauté amish malgré son pied bot. Mais quand son père apprend que Samuel est gay, il est fouetté et rejeté. Avec à peine quelques centaines de dollars en poche, il répond à une annonce pour un ouvrier agricole et se retrouve employé par un citadin qui se fait des idées étranges sur les animaux, qui n'a pas la moindre idée de comment diriger sa petite ferme, mais qui a le coeur sur la main. Samuel n'est pas la seule âme en perdition à avoir trouvé par hasard son chemin jusqu'à Meadow Lake Farm. Il y a aussi Fred et Ginger, deux vaches qui vivaient dans un garage, une bande de moutons et un petit cochon noir nommé Benedict qui pourrait être la clé de la vie, de l'amour, de l'argent et même d'un avenir heureux pour deux reclus de la société. N. B. : Ce livre se déroule dans la même région que le premier mais parle d'un nouveau couple. Il peut être lu individuellement.

10/2019

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Critique littéraire

Revue internationale Henry Bauchau N° 9/2018 : A l'épreuve du genre

Avec mes pierres carrées/ je t'enfermerai dans une oeuvre : Henry Bauchau reprend au seuil d'Exercice du matin (1999), avec une étonnante fermeté, ces vers écrits dès 1966 dans La pierre sans chagrin qui s'adressent à tous les hommes auxquels il enjoint d'apprendre à rire avant de mourir. C'est que les bégaiements, les chagrins, les larmes sont le lot quotidien du peuple du désastre auquel il s'adresse et se sent lui-même appartenir, mais aussi le lieu même de l'émergence possible de la parole, de la révolte, du sursaut qui transforme en abondance ce qui était manque, pourvu qu'on se saisisse de soi et s'accorde un destin, si modeste soit-il. C'est la fin de la belle histoire de Myla... bientôt celle de la grande aventure d'Orion et Véronique. Il dit "je", il peut aller seul maintenant pense au terme de L'enfant bleu la thérapeute qui a suivi Orion : que d'expériences entremêlées qui, même douloureuses, valent la peine d'être pleinement vécues et transcendées d'abord dans l'existence, puis dans les mots qui consolident et stabilisent. C'est toujours affaire de construction, en pierres, sables, images, mots ou chants, qui viennent dans le champ du malheur, planter une objection et tirer vers l'oeuvre bâtie ce qui n'était que tesson, morceau, fragment, sentiment de défait - de défaite. D'où le choix pour cette neuvième livraison de la Revue internationale Henry Bauchau de travailler sur la multiplicité des formes et des genres littéraires dans lesquels s'est investi... faut-il dire le dramaturge, le poète, le romancier, le diariste, l'essayiste ?

08/2019

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Littérature française

Dans la route

Des travaux sont engagés, pendant un long été, sur une route départementale, pour y aménager un rond-point. La narratrice y assiste en voisine, dans ce lieu-dit appelé Fontaine-de- Jarrier, un hameau où tout le monde se connaît. Il y a Sasso, vieux râleur malheureux, et la Thomas, veuve, née en Tunisie mais d’origine italienne, ou encore la veuve V, déjà partie depuis longtemps mais dont les traces perdurent. Il y a aussi Reine, celle qui tient le restaurant un peu plus loin, et Gaby, à la fois midinette et romantique. Mais il y a surtout la route, lieu de passage autrefois bien fréquenté, dans cet endroit frontalier, près de Nice, longtemps tiraillé entre la France et le Royaume de Sardaigne, et dont l’histoire est riche en anecdotes, comme celle de ces brigands qui voulurent détrousser quelques nobles dans leur diligence, se faisant bientôt rattraper par la police et condamnés à mourir dans des conditions atroces. Une route aujourd’hui encore mortelle, quand on y roule à tombeau ouvert. Une route où se sont déposés tant de pas et de destins, avec son lot de contrebandiers, de révolutionnaires et de paysans, les accidentés célèbres ou anonymes, les ouvriers qui creusent en 1782 sur ordre du roi et ceux du chantier actuel avec leurs énormes machines qui ont toutes un prénom comme on nomme un animal domestique. Les saisons s’abattent sur cette forêt de signes, feux provisoires, tracés jaunes, panneaux de signalisation jusqu’à ce que l’asphalte luisant soit étalé : le récit peut se terminer, le calme le calme est revenu.

02/2012

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Histoire internationale

Histoire des citoyens du Monde. Un idéal en action, de 1945 à nos jours

CNLPeuples – Socrate, Erasme ou Victor Hugo se voulaient déjà citoyens du monde. En 1948, cet idéal est incarné par Garry Davis : traumatisé par sa participation aux bombardements des villes allemandes, cet ancien pilote américain renonce à sa nationalité et se déclare " premier citoyen du monde ".

Très vite, ses initiatives font sensation et des foules enthousiastes l'acclament. Des dizaines de milliers d'hommes et de femmes s'affirment liés à la communauté mondiale, et la préfecture du Lot se proclame, d'emblée, Cahors Mundi, suivie par des centaines de villes et de villages. Cet émoi populaire, soutenu notamment par Einstein et l'abbé Pierre, se voit relayé par des écrivains - Camus, Breton, Queneau ou Vercors... -, et amplifié par des périodiques issus de la Résistance et des journaux tels que Le Monde ou Le Canard enchaîné.

Michel Auvray fait le récit de ces événements aujourd'hui méconnus, mais qui firent alors la une de la presse. Il relate comment, après la bombe d'Hiroshima, les tensions nées de la guerre froide semblent placer chacun devant une alternative : un monde uni ou le néant. Il décrit l'aspiration à une " mondialisation " - le mot apparaît dans ce contexte - au service des peuples, et qui sera symbolisée par l'ouverture d'une Route sans frontières.

S'appuyant sur des sources très diverses - témoignages, presse nationale et régionale, publications mondialistes, rapports des RG, archives publiques et privées, mémoires inédits... -, Michel Auvray retrace pour la première fois l'émergence et l'apogée des Citoyens du Monde. Singulière et passionnante aventure, se poursuivant jusqu'à nos jours, telle est l'étonnante histoire de cet élan de fraternité universelle.

08/2020

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Littérature française

La couleur de l'aube

La couleur de l'aube. Angélique se lève tous les matins la première, dans la petite maison des faubourgs de Port-au-Prince qu'elle partage avec sa mère, sa sœur Joyeuse, et son jeune frère Fignolé. Dans l'aube grise de février, l'inquiétude l'étreint : Fignolé n'est pas rentré et toute la nuit les tirs n'ont cessé de gronder au loin... Angélique la sage est une fille soumise, une sœur exemplaire, une femme de trente ans en apparence résignée. Sa famille, le fils qu'elle a eu par accident, les malades de l'hôpital, constituent son unique horizon. Joyeuse, la belle, la sensuelle, n'a pas abdiqué, elle, sa liberté, sa révolte, son désir de bonheur et d'une vie meilleure, malgré la misère, la violence, les rackets et les enlèvements qui sont lot quotidien. Epaulées par leur mère, figure protectrice et pivot du foyer, à l'image de ses chères divinités vaudou, les deux femmes tentent de retrouver la trace du jeune homme. Au fil de la journée et de leur enquête, Angélique et Joyeuse, en réalité les deux visages du même désespoir, dessinent de la ville une géographie apocalyptique. Fignolé, militant déçu du parti des Démunis, s'est perdu dans les méandres d'une impossible lutte, dans les hasards du désordre absolu. Yanick Lahens, en dépeignant avec une remarquable économie de moyens le destin d'une famille hélas ordinaire, construit l'allégorie d'un pays où la monstruosité voudrait se faire loi. Mais son livre est poignant parce qu'à chaque page sourd la révolte et éclate la volonté de vivre.

11/2008

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Psychologie, psychanalyse

Je veux faire l'amour. Handicap, sexualité, liberté

50 ans, plurihandicapé, Marcel Nuss raconte son parcours et s'insurge : on nie aux personnes handicapées le droit d'avoir une vie sexuelle. Accompagnement sexuel, dignité, respect... tous ces beaux discours sont entachés d'hypocrisie tant sexualité et handicap semblent inconciliables. Marcel Nuss fait tomber le voile et partage sa joie de vivre, son appétence et sa vie amoureuse et sexuelle intense, envers et contre tout. Comment les personnes handicapées font-elles l'amour ? Quels sont concrètement la place et le rôle de " l'accompagnant " sexuel ? Dans quelle intimité et quel respect de l'autre ? Un travailleur social ou éducateur est-il vraiment mieux placé qu'un prostitué ? Comment monnaye-t-on cette assistance ou prestation ? Qui doit la prendre en charge ? Beaucoup détournent le regard tant les questions dérangent. Et dans les faits, les choses se passent parfois très mal : maltraitance ou incompréhension de la part du personnel encadrant et des familles, frustration, humiliation et grande souffrance sont le lot commun. Avec beaucoup de verve, d'humour et de gravité, Marcel Nuss raconte ici ses expériences et son combat : ses histoires d'amour, les sites de rencontre, les rendez-vous ratés, comment se déroulent les séances avec des assistants ou des prostitué(e)s, les mots et les gestes, les situations. La grande force de cet ouvrage est d'interpeller tout un chacun. Concerné ou non par le handicap, on se reconnaît dans ce qui est dit sur l'altérité et la liberté, au coeur de l'amour et des rapports sexuels... Une immense et intelligente leçon de vie, mais aussi projet social et politique nécessaire.

11/2012

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Policiers

Le credo de la violence

Un nouveau roman visionnaire de l'auteur de Satan dans le désert. Nourri d'une violence traversée de fulgurances poétiques, il pose un regard implacable sur l'impérialisme économique des États-Unis. Texas, 1910. Alors qu'éclate la révolution mexicaine, Rawbone, criminel endurci, s'apprête à traverser la frontière pour vendre aux insurgés un camion chargé d'armes. Arrêté par les Américains, il accepte, en échange de son immunité, de l'acheminer jusqu'aux puits de pétrole mexicains. L'agent Lourdes du Bureau of Investigation veillera à ce qu'il respecte sa part du contrat. Ce qu'il ignore, c'est que John Lourdes est le fils qu'il a abandonné à sa naissance. L'expédition prend vite la tournure d'un western épique, avec son lot d'attaques de bandes armées, de trahisons et de corruption, où se joue un duel impitoyable entre les deux hommes. Teran revisite ici ses thèmes favoris : la filiation et l'identité, la rédemption et l'intervention américaine en territoire étranger : " Les États-Unis sont le monde. Les sociétés américaines contrôlent presque toute la richesse générée par le pétrole et les mines du Mexique. " La voix singulière de Boston Teran n'est toujours pas assortie d'un visage. L'on sait juste qu'il est né dans le Bronx de parents d'origine italienne et vit désormais au Mexique. Depuis le coup d'éclat de Satan dans le désert, récompensé par le John Creasey Award, la critique américaine soupçonne un écrivain célèbre de se cacher derrière ce pseudonyme. Il est l'auteur de six romans dont Trois femmes (Le Masque, 20061, non publié aux États-Unis.

08/2010

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Pape François

La vie heureuse. Catéchèses sur les Béatitudes, les Sacrements et les Commandements

Entre 2018 et 2020, lors des audiences générales du mercredi, le pape François nous a offert les catéchèses sur les fondamentaux de la vie chrétienne que sont les Sacrements, les Commandements et les Béatitudes. Mais peut-on croire vraiment que la vie chrétienne est une vie heureuse, épanouissante, comme le dit le titre de ce recueil ? N'a-t-elle pas son lot de contraintes et de règles qui la rend peu attrayante ? Au contraire, la lecture de ces pages nous permettra de saisir que la vie chrétienne nous propose un itinéraire de libération de notre ego, prisonnier des idoles de l'avoir, du pouvoir, du plaisir comme fins en soi. Le pape François réfléchit : " Pour vivre ainsi — c'est-à-dire dans la beauté de la fidélité, de la générosité et de l'authenticité — nous avons besoin d'un coeur nouveau, habité par l'Esprit Saint (cf. Ez 11, 19 ; 36, 26). Je me demande : comment cette "greffe" de coeur a-t-elle lieu, du coeur ancien au coeur nouveau ? A travers le don des désirs nouveaux (cf. Rm 8, 6) qui sont semés en nous par la grâce de Dieu, de façon particulière à travers les Dix commandements portés à leur accomplissement par Jésus, comme il l'enseigne dans "le discours de la montagne" (les béatitudes ; cf. Mt 5, 17-48) ... Ainsi, l'Esprit Saint rend fécond notre coeur en y plaçant les désirs qui sont un don de lui, les désirs de l'Esprit. Désirer selon l'Esprit, désirer au rythme de l'Esprit, désirer avec la musique de l'Esprit."

01/2021

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Correspondance

Que de baisers perdus.... La correspondance intime de Léon et Madeleine Plantié (1914-1917)

Les époux Plantié, métayers lot-et-garonnais, se sont écrits chaque jour ou presque du 12 août 1914 au 18 août 1917. Millecinq- cents lettres au total qui embrassent chaque moment de la vie du couple : de l'ordinaire le plus banal, à l'arrière comme au front, des réflexions sur la guerre et sa logique destructrice, aux tendres déclarations d'amour. Dès juillet 1915, Léon renvoie au domicile les lettres de Madeleine. Ainsi, nous disposons d'une correspondance à deux voix qui a été préservée à dessein : Petit, [Etienne, leur fils] lira [les lettres] pour se distraire, mais une fois homme il les lira alors pour se faire une idée de ce que c'est que la guerre, de ce qu'un père souffre loin de sa femme et de son enfant et peut-être il apprendra aussi à me connaître et il verra comme je l'aime. Ces lettres, transcrites mot-à-mot par une historienne puis sélectionnées, sont un témoignage rare. Epargné par la censure grâce à sa position de vaguemestre, Léon, soldat dans la territoriale, partageait cafard et colère avec sa femme : Zut. J'en ai assez de ces gens là, partisans de la guerre, de ces tueurs d'hommes de ces mangeurs d'enfant de 20 ans. Mais surtout, il nommait la peine et le manque qui le lancinaient : "Que de baisers qui se perdent..." écrivait-il souvent. Au-delà de leurs emportements et de leur lassitude, ces écrits du for privé sont une manifestation de l'intime des épistoliers, de ce qu'il y a de plus profond, de plus essentiel, de plus original chez eux, de leur douleur commune d'être séparés.

04/2021

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France et généralités

Randonnée le long de la Méridienne Verte

"Je cherchais à éprouver la longueur du temps, cette quatrième dimension que l'on considère comme acquise, immuable, éternelle, mais dont on manque sans cesse. De la côte dunkerquoise jusqu'à la borne 513 dans le massif du Canigou, j'ai marché dans les plaines de chicon en Picardie, entre leu champs de blé de l'Essonne, sous les chênes de la forêt d'Orléans, parmi les bovins du parc de Millevaches, près des monts du Cantal, sur la Montagne Noire, dans la gangue de l'Aude. J'ai traversé la Somme, la Seine, la Loire, la Dordogne, le Lot, le Tarn. J'ai admiré la cathédrale d'Amiens, le château de Sully-sur-Loire, celui de Culan, le dolmen d'Urbe, le belvédère de Gratte-Bruyère, la basilique Notre-Dame-der-Miracle, de Mauriac, le musée Jean Jaurès de Castres, la citadelle de Carcassonne, et bien d'autres endroits fabuleux. Avec ce récit, je souhaite partager une expérience qui allie la culture, la randonnée et l'environnement. Grâce aux conseils et aux cartes en fin de livre, le lecteur pourra même se lancer sereinement sur les chemins de la Méridienne Verte pour y découvrir ses trésors, sans pour autant devoir s'envoler pour le bout du monde. Car c'est bien sur le sol de France que l'on s'en émerveille..." La Méridienne Verte est un alignement de plusieurs milliers d'arbres, plantés entre la ville de Dunkerque et la frontière espagnole. Ce projet a été imaginé par l'architecte-urbaniste Paul Chemetov pour les cérémonies de passage à l'an 2000.

06/2021

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Littérature française

Un long voyage ou l'empreinte d'une vie Tome 8 : Paris : La vraie vie

Nous sommes à l'été 1928, Louis vient d'avoir 23 ans. Fraîchement démobilisé, il est enfin nommé à Paris. Dans ce huitième tome, premier de la 2e Epoque, notre héros prend son service à la Recette des Finances du 20e arrondissement, dans une équipe d'une quinzaine de personnes. Ses chefs directs sont Dourat, un fondé de pouvoir plutôt en retrait, et Cassignano, son second, d'une rigueur pointilleuse. Le Receveur, peu visible, n'a affaire qu'aux deux précédents. Passé l'éphémère attrait de la nouveauté, son travail mercenaire ne tardera pas à le rebuter. Le salut viendra-t-il de l'extérieur ? Pas vraiment, car deux semaines à peine écoulées, il sera contraint de fuir un manège tonitruant installé quasiment sous ses fenêtres et de se mettre en quête d'un autre refuge. Une chambre au mois dans un hôtel meublé s'offrira alors à lui, avec vue sur les marronniers centenaires du cimetière du Père Lachaise. Calme et tranquillité seraient son lot s'il ne tombait sous le charme de Flora, la gérante, une pulpeuse Italienne dans la plénitude de ses quarante ans, dont il fera sa maîtresse. Une véritable ivresse pour Louis qui découvrira enfin la femme, unique objet de ses fantasmes depuis l'adolescence. Mais la relation va vite se compliquer et le souci qu'il en aura occulter tout son horizon. S'opposeront en effet les besoins affectifs et amoureux du jeune adulte insatiable, toujours inquiet face à la moindre marque d'indifférence supposée de sa maîtresse, et les obligations familiales et professionnelles de la femme mûre, bientôt débordée par la passion dévorante et tourmentée de son amant.

07/2017

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Littérature française

Le milieu, le couvent et l'amour. Tome 3

Si l'amour et l'amitié prédominent dans ce récit, ils n'en sont pas les seuls éléments. La violence de l'époque, les duels fratricides des divers clans mafieux constituaient une réelle menace. Les trafics de toutes sortes reproduisent bien l'ambiance qui régnait à Marseille dans les années soixante. Cependant, la plus belle histoire se situe dans ce couvent, dévoilant les conditions de vie de ces jeunes filles placées jusqu'à leur majorité, dirigé par une religieuse d'une exceptionnelle bonté qui faisait parfois preuve d'une réelle fermeté. Les militaires viendront au secours de ses pensionnaires, constamment convoitées par des réseaux de prostitution. La vie réserve bien des surprises à un jeune couple. Son amour triomphera-t-il d'une sordide machination ? Que de rebondissements dans des situations désespérées, quand le mal vient au secours du bien. Le cadre merveilleux de cette belle Provence ne manquera pas de vous séduire. Vous y retrouverez les accents, la bonne humeur, mais aussi parfois les larmes. Ces épreuves de la vie sont pourtant mes plus beaux souvenirs. J'ai quitté Marseille en 1966 pour fuir ce climat de violence et d'insécurité. Je me suis installé sur ma terre maternelle dans le Lot-et-Garonne, où j'ai créé mon entreprise en électricité et électronique, toujours en activité depuis plus de quarante ans. J'ai éprouvé ce besoin d'écrire cette phase cachée de ma vie afin de rendre hommage à toutes ces filles qui étaient placées dans ce couvent. Je réalise maintenant avec l'âge ce qu'elles ont vécu comme privation et manque d'amour. Il m'arrive de revivre dans mes rêves ces fabuleux moments.

08/2021

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Histoire internationale

Histoire de Madrid

Du siècle d'or à la Movida, de Cervantes à Pedro Almodovar, Madrid n'a cessé d'attirer les âmes éprises d'idéal et de démesure. C'est en 1561 que Philippe II fit sa capitale de ce gros bourg poussiéreux doté d'une citadelle maure. Dès lors, le destin de Madrid se confond avec celui des dynasties qui s'y sont succédé. Le Madrid des Habsbourg, capitale des Deux-Mondes, à laquelle une pléiade de peintres et d écrivains donne un prestige universel. Le Madrid des Bourbons, qui lie l'Espagne à la France par un pacte de famille. Puis les heures noires de l'Espagne à la France par un pacte de famille. Puis les heures noires de l'invasion napoléonienne, fixées pour l'éternité par Goya. Une fois le roi " intrus " chassé, un roi " désiré "- puis détesté -retourne dans la Villa y Corte. En 1860, une gigantesque opération d'urbanisme est mise en chantier, l'ensanche, qui ne s'achève véritablement qu'au seuil de notre siècle. Les élections municipales de 1931 mettent fin à la monarchie, mais bientôt la guerre civile fait de Madrid le symbole d'une lutte désespérée. La longue nuit franquiste s'abat sur l'Espagne avec son lot de frustrations et de censures tandis que toreros et footballeurs deviennent les nouvelles idoles. A la mort de Franco, il était difficile d'imaginer que Madrid deviendrait en si peu de temps la capitale d'un des pays les plus décentralisés d'Europe. Sans aucun doute la Movida madrilena est l'enfant naturel et insolent de la démocratie retrouvée.

02/1996

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Marketing

StoryBrand. Les 7 secrets de storytelling

Comment expliquer clairement ce que l'on vend ? Comment rendre accessible sa proposition de valeur et toucher son public au coeur ? Certains mots poussent les gens à vouloir acheter certaines choses mais chaque jour, des chefs d'entreprise et des entrepreneurs perdent de l'argent car ils n'expriment pas clairement ce que fait leur entreprise. Les entreprises qui sortent du lot sont celles parvenues à raconter une histoire forte dont le client est le héros. Car la meilleure arme pour combattre le brouhaha du Web, c'est l'histoire. L'histoire, c'est de l'information organisée d'une telle façon que les gens ne peuvent pas s'empêcher d'écouter. Dans cet ouvrage, vous découvrirez la trame StoryBrand qui vous aidera à parler de votre marque de la manière la plus simple et la plus convaincante possible. Vous apprendrez : - la vraie raison qui pousse les clients à acheter ; - comment utiliser les 7 éléments d'une histoire puissante pour créer un lien fort avec le client : 1. Un personnage 2. A un problème 3. Rencontre un guide 4. Qui lui fournit un plan 5. Et l'incite à agir 6. Pour échapper à la catastrophe 7. Et triompher - comment clarifier le message de votre marque pour qu'il soit compris de tous ; - comment communiquer de la manière la plus efficace à travers vos sites web, vos brochures et les médias sociaux. Que vous soyez entrepreneur, homme ou femme politique, directeur marketing ou chef d'entreprise, StoryBrand transformera la façon dont vous exposerez qui vous êtes, ce que vous faites et la valeur unique de ce que vous apportez à votre audience.

04/2022

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Littérature Espagnole

Lecture facile

"Publier signifie mettre un livre dans les librairies. Et le vendre pour que les autres le lisent. Alors je serai écrivaine et vous serez mes lecteurs. C'est fou. C'est le plus fou qui m'est arrivé dans ma prostituée de vie". Marga, Nati, Patricia et Angels vivent ensemble dans un appartement d'un quartier populaire de Barcelone. Pour ces cousines "en déficience intellectuelle", comme l'administration les qualifie, chaque jour apporte son lot de condescendance et d'infantilisation. Féministe, désinhibée et férue de danse, Nati s'attire souvent des ennuis. Patri n'a qu'une crainte, se faire virer de l'appartement et perdre son indépendance, tandis que Marga cherche à squatter un autre habitat pour être libre d'aimer qui elle veut. Angels observe le tout et se lance dans le récit de leur vie à quatre en lecture facile. Ce livre, aussi audacieux dans sa structure que dans son propos, est une charge féroce et drolatique contre le machisme, contre l'oppression, contre l'injustice. C'est aussi un roman qui célèbre le corps et la sexualité, le désir, la dignité de celles et ceux qui sont marqués par les stigmates de la "différence" et le pouvoir révolutionnaire du langage. Cristina Morales est née à Grenade en 1985. Lecture facile est son quatrième roman et son premier traduit en français. Succès retentissant en Espagne, le texte a été qualifié de "phénomène" par une partie des critiques littéraires et a obtenu plusieurs prix importants. Cristina Morales est en outre membre de la compagnie de danse contemporaine Initiative Sexual Femenina et productrice du groupe punk At-Asko.

08/2021

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Histoire des idées politiques

Trop de fonctionnaires ? Histoire d'une obsession française (XIX-XXIe siècle)

En France, chaque campagne présidentielle charrie son lot de promesses de réductions massives du nombre de fonctionnaires. En avril 2021, la presse préparait ainsi le terrain de la prochaine course à l'Elysée. Le Figaro s'interrogeait : " Pourquoi le nombre de fonctionnaires ne baisse-t-il pas ? " et Acteurs publics s'alarmait d'une " explosion des créations d'emplois à l'Etat " car la Cour des comptes constatait une hausse de... 0, 1 % des effectifs en 2020 ! Cette préoccupation n'est pas neuve. De Saint-Just à Macron, en passant par Charles Maurras ou Jacques Duclos, tout le spectre politique a affirmé un jour que l'Etat emploie trop de fonctionnaires. Au fil de l'enquête historique, Emilien Ruiz examine les ressorts de cet unanimisme : le flou de la notion de " fonctionnaire " , les conditions du développement de l'Etat, les idées reçues sur le statut, les obstacles à la féminisation et l'échec des politiques de baisse des effectifs. Derrière les débats sur le nombre des fonctionnaires, cette histoire d'une obsession française révèle finalement un enjeu moins comptable que démocratique : celui du rôle que nous entendons, collectivement, assigner à l'Etat. Historien, Emilien Ruiz est assistant professorà Sciences Po. Ses recherches portent principalement sur les relations entre savoirs et pouvoirs depuis la fin du xixe siècle. Pour ses travaux sur l'histoire du nombre des fonctionnaires, il a été lauréat du prix Saint-Simon de l'EHESS (2009), du prix Aguirre Basualdo de la Chancellerie des universités de Paris (2014) et du prix Alain Desrosières du groupe histoire de la Société française de statistique (2016).

09/2021

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Récits de voyage

Fatras Port-au-Prince

"Vous n'avez vraiment rien de bien à dire d'Haïti ? Parlez-nous un peu de votre enfance, de lorsque vous étiez patriote et heureux". Cette réflexion d'un étudiant puis, plus tard, une carte blanche d'un quotidien haïtien, vont entraîner Jean Marie Théodat à écrire cette série de textes qui laissent une vraie place à l'amitié et au courage, si présents à Port-au-Prince. Il y est question de vie, d'odeurs, de colères, d'hommes, de femmes, de chants, de cuisine, de paysages, de la musique d'une langue, d'enfants, de souvenirs, de couleurs, de la terre, et de tous les fatras de ce monde, desquels naissent le pire et le meilleur. Avec Fatras Port-au-Prince, Jean Marie Théodat fait dialoguer textes et dessins. Ce double regard propose de découvrir Haïti par un autre prisme que celui de la seule actualité, celui d'un homme né sur cette terre et qui la porte dans son âme. Lucide, rempli d'émotions et d'humanité. Rires et larmes s'entremêlent, l'amour est là, il n'y a aucun doute. L'espoir aussi. "Dès que je pénètre dans cette pièce, je ne ressens plus le besoin de faire de jolies choses, de jolis paysages. Je peins le monde tel qu'il m'apparaît. Or de tous les côtés, je ne vois que fatras. Fatras joudlan, fatras la ville, fatras l'amour, parole Legba, fatras salons, fatras jardins, fatras ceci, fatras cela. Alors je peins les fatras qui s'offrent à mon quotidien comme un lot de consolation. Fatras de nuit de préférence, mais fatras de toutes les couleurs".

10/2021

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Science-fiction

Transfection

Ce jeudi de décembre 2042, en attendant la remise du prix Nobel, Emma voit resurgir le passé. La greffe de moelle qu'elle a reçue à 16 ans a marqué sa destinée au contact de Dan, son grand-père pédiatre. Grâce à lui, elle a été amenée à découvrir la vie chahutée de ce fin chercheur en génétique. A deux, ils ont parcouru le monde au gré de ses travaux scientifiques, de ses déconvenues et de ses succès, en quête d'un traitement moléculaire corrigeant une maladie héréditaire. C'est lors d'un long voyage imaginaire, en train miniature, que tous deux se replongent dans le passé. Dan avait découvert le remède mais avait dû faire un pas de côté, dépassé par les implications incontrôlables de son innovation. Mais l'affaire n'était pas tombée dans l'oubli pour tous, et c'est de façon inattendue que le procédé avait refait surface, pour le meilleur comme pour le pire, au titre de vaccin dans les mains d'un assassin... Daniel Brasseur s'est retiré avec sa femme dans un vieux moulin à vent dans le Lot. Il a mené plusieurs vies, passant de l'Afrique centrale à l'hôpital des Enfants de Bruxelles et l'Agence européenne du médicament, à Londres avant de collaborer avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Dès 2016, il s'est impliqué dans le concept "de maladies émergentes insoupçonnées" . Il a notamment contribué au développement prémonitoire de nouvelles techniques vaccinales (ARN messager, virus vecteurs...), les virus ciblés comme prototypes de ces maladies infectieuses prévisibles étant les filovirus (Ebola), les arénavirus (Lassa) et les coronavirus...

05/2021

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Policiers

La faille souterraine et autres enquêtes

Pourquoi Mankell nous offre-t-il un volume des cinq premières enquêtes d’un Wallander tout juste sorti de l’école de police ? « Beaucoup m’ont posé la question suivante : Que faisait Wallander avant le commencement de la série […] où il est réveillé à l’aube le 8 janvier 1990 par un appel qui marque le début de Meurtriers sans visage. Il est flic depuis longtemps, il est déjà père et divorcé, et il a quitté Malmö pour Ystad voici plusieurs années […]. Les lecteurs se sont interrogés. Et moi avec eux. J’ai alors commencé à écrire dans ma tête des récits qui se déroulaient avant cette date magique du 8 janvier 1990 […]. Ils constituent un point d’exclamation après le point final. Aucun tableau n’est jamais achevé. Mais ces fragments m’ont semblé devoir faire partie du lot. Le reste appartient au silence. » Wallander débute sa carrière à 21 ans à Malmö. Il rencontre Mona, devient le père de Linda, et entretient déjà des relations orageuses avec son père fantasque qui n’accepte pas le choix professionnel de son fils. Chacune de ces cinq enquêtes est un mini roman qui révèle l’être éminemment humain qu’est Wallander. Malgré le coup de couteau qu’il reçoit dès sa première enquête, Wallander, qui est déjà guidé par son intuition dans ses enquêtes, cherchera toujours à s’approcher au plus près de l’homme pour mieux le comprendre, pour détecter ses failles et entrevoir les mobiles de ses actions meurtrières. C’est avant tout celui qui s’intéresse aux laissés-pour-compte de l'évolution sociale.

10/2012

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Littérature française

Le coureur de papillons

"Quand je vais à Saint-Malo, et que je m'arrête devant cette porte d'entrée, toujours munie de son battant, je ferme les yeux ; alors, je pousse la porte de ma mémoire !" Malouin d'origine, Gérard Périoux, né le 5 février 1942, est déposé les jours suivants chez une famille nourricière, par Raymonde, sa maman. Il y reçoit amour et tendresse, jusqu'à l'âge de 5-6 ans, période à laquelle sa mère revient, et le reprend. Brimades, vexations, humiliations, coups et sévices sont, dès lors, le lot quotidien du gamin. Placé à 6 ans à l'orphelinat, il mène une vie de petit prisonnier. A 14 ans, sa mère le déscolarise, et l'enfant devient chaudronnier. La dureté du métier n'émeut pas Raymonde, qui ne cesse de lui infliger, avec une rare violence, des coups et de pénibles corvées à l'épicerie familiale. Après une jeunesse chaotique et disloquée, l'adolescent s'engage à 17 ans dans la Marine Nationale, et s'en va voguer sur le "Clémenceau". Revenu à la vie civile, ce marin dans l'âme exerce différentes professions, se marie, a trois enfants. En 1971 sa mère, qu'il n'a cessé d'aimer, décède. Un monde s'écroule ! En 1999, à l'âge de 57 ans, Gérard découvre un terrible secret, secret qui le hante toujours mais qu'il a décidé d'élucider. "C'est devenu obsessionnel, presque insupportable, mais vital. Je suis comme un enfant qui se masque le regard de ses mains pour ne pas affronter une vision terrifiante, mais écarte ses doigts pour voir quand même ! Je veux savoir, simplement savoir".

05/2012

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Santé, diététique, beauté

Plus fort que la haine

Fin des années 50, abandonné à 3 ans sur une route par sa mère, puis cloué durant deux ans sur un lit d'hôpital par les coups reçus de son père, Tim est alors un petit garçon au cœur et au visage cassés. Arrivent ensuite les placements en famille d'accueil, avec leur lot de désillusions qui ne font qu'augmenter la carence d'amour d'un enfant qui va petit à petit durcir son cœur pour ne plus souffrir. Chef de bande à 12 ans, son unique désir est de réaliser l'exploit de se faire renvoyer de la maison de correction pour vivre " libre " dans le Paris des années 60. Et là, c'est un combat quotidien contre la faim, le froid, les mauvaises rencontres... Tour à tour commis épicier, braqueur de prostituées, gigolo, il découvre la perversité de certains milieux mais aussi l'entraide entre les plus pauvres et l'amitié vraie. Cependant, le jeune homme garde au fond de lui la rage de vivre et de haïr. Il apprend la boxe, gagne des combats et acquiert une certaine respectabilité. Mais, derrière l'adversaire, c'est en fait son père qu'il veut mettre K.O. A 20 ans, il rencontre les cassés, les tordus, les handicapés que la société rejette et qui vont le bouleverser, au point de lui faire vivre une nouvelle naissance... A travers cette autobiographie, l'auteur nous dévoile l'itinéraire d'un enfant perdu, et retrouvé. Ses mots ont la force de coups de poing, et l'écriture lapidaire délivre un message rempli d'espoir en la capacité d'amour et de pardon de tout homme, même du plus blessé.

03/1999

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Histoire de France

Pérégrinations d'un enfant juif de 1939 à 1945

Les années passent... les témoins de la Shoah disparaissent... Toute leur enfance, mes trois filles m'ont écouté raconter comment j'avais eu la chance de survivre durant l'Occupation et sous le régime de Vichy, quand ma vie et celle des miens étaient en péril uniquement parce que nous étions juifs. En 2005, j'ai voulu transmettre ce récit à mes huit petits-enfants, à qui j'ai dédié ces Mémoires, pour leur montrer comment j'ai dû, entre 7 et 12 ans, acquérir la maturité suffisante pour affronter le danger, de la traversée clandestine de la ligne de démarcation en 1941 à celle de la frontière suisse en 1944, tout en changeant plusieurs fois de domicile, d'école, de milieu, et en restant constamment sur le qui-vive, à la campagne comme en ville. Ma survie, je la dois bien sûr à mes parents, et particulièrement à mon père, qui sentait le danger et trouvait l'échappatoire. Lui-même se sauva du pire par trois fois, dont lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon, le 9 février 1943. Au-delà de ces souvenirs, j'ai aussi voulu raconter mes origines et fait traduire le début des Mémoires que mon grand-père paternel a écrites en yiddish alors qu'il était caché en famille dans un village du Lot-et-Garonne, de 1942 à 1944. Les photos de 1945 à 2020 illustrent ma résilience après la guerre et l'élargissement de ma famille jusqu'aux deux arrière-petits-fils : Virgile-Lejb, prénom de mon père, et Noah. Autant de victoires sur les menées exterminatrices nazies. Albert Lamantowicz, décembre 2020

12/2020

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Littérature érotique et sentim

Le club des dominants Tome 1 : Domination et autres déviances

Après quatre déploiements en Afghanistan, Warren Groves n'a pas réussi à se refaire à la vie civile. Au cours des douze dernières années, il a survécu en passant de petit boulot à petit boulot, parfois étranges, souvent illégaux, pour les plus démunis de Denver. Sa vie personnelle est tout aussi peu satisfaisante. Il se rappelle à peine la dernière fois qu'il a couché avec qui que ce soit, et encore moins la dernière fois qu'il a pu se montrer dominant comme il l'aime. Le destin intervient lorsqu'en rendant un service à un ami, il rencontre un jeune prostitué du nom de Taylor Reynolds. Taylor a passé les années précédentes seul, à vendre son corps et à suivre chez lui quiconque était prêt à lui offrir un repas chaud et un toit pour la nuit. Il aime qu'on le force à se soumettre, et il propose à Warren une offre que ce dernier ne peut refuser : toutes les parties de jambes en l'air qu'il désire, aussi rude et obscène qu'il le veut, en échange du gîte et du couvert. Warren pense qu'il a touché le gros lot : Taylor est le colocataire parfait, il cuisine, fait le ménage, et est un dieu au lit. Mais il a également de sombres démons au fond de son coeur, et des envies encore plus obscures. Tomber amoureux de quelqu'un d'aussi volatile que Taylor est déjà suffisamment dangereux en soi, mais quand les besoins de Taylor se révèle autodestructeurs, ce sera à Taylor de décider jusqu'où il pourra laisser les choses aller.

04/2018