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Mireille Revest

Extraits

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Littérature française

Au bord de la mer violette

Le Vieux-Port de Marseille au temps de sa splendeur. Un soir de l'été 1875, deux très jeunes gens, un Français et un Polonais, se rencontrent au bord des quais pittoresques de la ville la plus remuante d'Europe. Ils sont tous les deux profondément marqués par l'Odyssée, par Victor Hugo, par Jules Verne et surtout par Baudelaire. Ils rêvent d'aventures exotiques, de mers lointaines, de déserts ou de tempêtes, de rencontres surprenantes, de terres inconnues, de peuples sauvages. L'un deviendra le plus célèbre des poètes français, connaîtra une étrange carrière, exil, errances, disparaîtra au loin avant de revenir mourir dans la cité phocéenne. L'autre, d'abord marin pendant vingt ans, changera de langue et se métamorphosera en l'un des plus grands romanciers britanniques du XXe siècle. Ils ne se reverront jamais et pourtant leurs vies offrent de troublants parallèles, au cour d'une Histoire mouvementée, de la Commune à la Grande Guerre. Le lecteur devinera aisément les noms de ces deux personnages devenus légendaires et dont les destins croisés composent un vrai roman d'aventures et d'inquiétude.

09/2013

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Critique littéraire

Correspondance (1944-1969)

"La correspondance de Jack Kerouac et Allen Ginsberg débute en 1944 et durera jusqu'à la mort de Kerouac, en 1969. Ecrire est la chose la plus importante, les pages sont noircies sur une rythmique be-bop frénétique, la spontanéité compte plus que tout, il s'agit d'expérimenter, de vivre. Kerouac et Ginsberg se lisent mutuellement au fur et à mesure de l'élaboration de leurs textes ; ils se conseillent, se critiquent, s'encouragent. Ils se serrent les coudes, composent à tout prix lettres, poèmes, romans, il faut réussir à se faire éditer, et lire encore, toujours, constamment : Céline, Cummings, James, Shelley, Spengler, Joyce, Kafka, Proust, Rabelais, Reich, Thoreau, Wolfe, Rilke, Auden, Baudelaire, Rimbaud, Shakespeare, Stendhal, Thomas, Apollinaire, Blake... Au gré de leurs visions, ils découvrent et créent une autre planète en pleine Amérique. Poètes jazz, ils rêvent et orchestrent l'écroulement d'un monde, tout en oeuvrant à la naissance d'un autre. Burroughs, Cassady, Corso, Ferlinghetti et les autres sont là, les mots cavalent, les voyages sont initiatiques. Bienvenue dans l'enivrant tumulte électrique de ces jeunes gens pauvres et illuminés de la Beat Generation." Nicolas Richard.

11/2014

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Littérature érotique et sentim

Nous Tome 3 : Nous aimer

Une piste. Luke a enfin une piste pour retrouver Savannah, cette petite fille qui lui a été enlevée il y a six ans. Il l'aimait comme sa soeur, et elle a disparu... Six ans sans elle. Six ans d'enfer. Six ans qui l'ont détruit. Seule Brianna a réussi à colmater les fissures de son être, mais il sait qu'il ne pourra jamais aller réellement de l'avant s'il ne la retrouve pas. Il embarque pour Londres, tiraillé par l'espoir et la peur d'être déçu, de ne pas pouvoir enfin être entier pour la femme qu'il aime. Luke et Brianna l'ont compris à leurs dépens, la vie est dure, jalonnée d'obstacles qu'il faut franchir un par un. Mais le passé n'est pas décidé à leur laisser de répit, et ils vont devoir se battre pour leur famille et pour enfin avoir la vie dont ils rêvent et qu'ils méritent. Deux âmes qui luttent pour ne pas tomber dans le gouffre. Deux âmes qui ne veulent en former qu'une. Deux âmes prêtes à tout l'une pour l'autre. Troisième et dernier tome de la série.

12/2020

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BD jeunesse

Lefranc Tome 23 : L'éternel Shogun

Au tout début des années 50, accueilli par les services culturels du palais impérial, Lefranc est en reportage à Tokyo au Japon, toujours occupé par les forces américaines après la défaite de 1945. Mais sa mission tourne court. À peine est-il arrivé qu’il est témoin d’un vol au musée de l’Empereur. Malgré son intervention, les voleurs – dont l’un, capturé, se suicide sous ses yeux – parviennent à s’emparer de l’armure de guerre du dernier shogun. L’événement est grave, car l’armure est le symbole du clan Tokugawa, soumis par l’Empereur à la fin du XIXe siècle. Humiliés, ces héritiers de la vieille aristocratie des samouraïs rêvent de reprendre le combat, surtout depuis que l’Empereur a capitulé à son tour devant les Américains. La possession de l’armure pourrait être le déclic qu’ils attendent, aidés dans leurs projets par un groupe de fanatiques nazis rescapés de la Seconde Guerre mondiale. Galvanisés eux aussi par le désir de revanche, ils viennent, à bord d’un sous-marin, de débarquer clandestinement une arme secrète dans l’archipel. Lefranc va avoir affaire à très forte partie…

04/2012

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BD tout public

J'aime les années 80 Tome 1 : Gadgets à gogo !

On va ENFIN pouvoir assumer nos références d'ado ! On va ENFIN pouvoir assumer nos références d'ado ! Hé oui, car cette nouvelle série revival met en lumière un fait indéniable : tout le monde est imprégné des souvenirs du passé ! Notamment par la culture populaire et les phénomènes de société des années 70 et 80, et pas toujours les plus avouables... La famille Zanéla en est un excellent exemple : ses membres aimeraient bien être au top de la modernité et vivre avec le présent, celui des années 2010... Mais les décennies passées n'en finissent plus de leur revenir à la figure ! Ils rêvent de conduire une voiture comme Kit, d'être un king du Rubik's Cube, de se faire servir un verre par Isaac au bar du yacht, de retrouver Fonzie au flipper, de courir en maillot rouge sur la plage, de s'endormir avec un Kiki en peluche... En gags en une planche, avec un Turalo nostalgique au scénario et JC Pol et Gildo tendres et drôles au dessin, voici un clin d'oeil hilarant sur les souvenirs communs de plusieurs générations. Quand je dirai ça à ma femme...

04/2010

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BD tout public

J'aime les années 80 Tome 2 : Who's bad ?

On va ENFIN pouvoir assumer nos références d'ado ! On va ENFIN pouvoir assumer nos références d´ado ! Hé oui, car cette nouvelle série revival met en lumière un fait indéniable : tout le monde est imprégné des souvenirs du passé ! Notamment par la culture populaire et les phénomènes de société des années 70 et 80, et pas toujours les plus avouables... La famille Zanéla en est un excellent exemple : ses membres aimeraient bien être au top de la modernité et vivre avec le présent, celui des années 2010... Mais les décennies passées n'en finissent plus de leur revenir à la figure ! Ils rêvent de conduire une voiture comme Kit, d'être un king du Rubik's Cube, de se faire servir un verre par Isaac au bar du yacht, de retrouver Fonzie au flipper, de courir en maillot rouge sur la plage, de s'endormir avec un Kiki en peluche... En gags en une planche, avec un Turalo nostalgique au scénario et JC Pol et Gildo tendres et drôles au dessin, voici un clin d'oeil hilarant sur les souvenirs communs de plusieurs générations. Quand je dirai ça à ma femme...

06/2010

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Littérature française

Les Rats

Les "Rats", ce sont Bourrieu, Weil, François et Ponchard, une constellation de jeunes gens blasés et ambitieux, qui rêvent de s'introduire dans le monde des lettres, et, en attendant, sortent les filles comme on allume des cigarettes. Livre foisonnant, livre sur la naissance des vocations littéraires et la vie parisienne de la jeunesse dorée des années cinquante, Les Rats dit avant tout l'ennui existentiel qui assaille ses personnages principaux, et les conduit de vacances sur la Côte d'Azur en cocktails éditoriaux pour finir révolutionnaires en Amérique du Sud. Bernard Frank dessine une véritable radioscopie, implacable et mordante, d'un monde hanté par une insatisfaction chronique et le piège de la médiocrité, mais également des ressorts les plus profonds de nos rapports sociaux. Dans sa préface, Olivier Frébourg souligne: "Aujourd'hui, alors qu'une majeure partie de la littérature et de la critique parisienne patauge dans les bons sentiments et l'humanisme pleurnichard, Les Rats s'impose comme un contrepoison, l'antidote au sentimentalisme. Ici le cynisme est une épreuve de vérité, un révélateur. L'humanité y est épinglée avec cruauté et insolence."

11/2009

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Littérature étrangère

Les récits de l'Institution

Les Récits de l'Institution. C'est au bord d'un gouffre insondable que le fondateur a choisi de construire le siège de l'Institution. Il s'agit d'un empire industriel sans précédent en Egypte et peut-être même dans le reste du monde. Survivant à tous les régimes politiques, l'Institution est un véritable Etat dans l'Etat, avec ses lois et ses rituels, ses prébendes et ses luttes d'influence, ses rumeurs et ses complots. Nombreux sont les ambitieux qui rêvent de s'installer au douzième étage, dans le vénérable fauteuil laissé vacant après la mort du fondateur. Tous les coups semblent permis, au mépris de la morale... Pourtant, du fond de l'abîme, remontent parfois les fantômes d'un passé lointain, bien décidés à se venger. Usant à la fois de la tradition du conte oriental et des formes narratives propres à ces feuilletons télévisés américains dont sont friands les Cairotes, Gamal Ghitany trace des portraits d'un réalisme saisissant et dresse le tableau grinçant d'une société entièrement vouée, en dépit des discours sociaux ou religieux, aux démons de l'économie.

08/2001

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Littérature française

Terminus Nosy Be

Madagascar, octobre 2013, sur l'île touristique de Nosy Be. Un enfant disparu, une élection présidentielle disputée, des bars de nuit plein de jeunes prostituées en maraude, une belle Sakalave à l'identité changeante qui ressemble étrangement à Whitney Houston, des rumeurs folles qui bruissent entre trafics d'organes et pédophilie. Dans ce paradis perdu gangrené par la pauvreté et la corruption, les esprits s'échauffent à grandes rasades de rhum artisanal. Au milieu de cette poudrière, deux Vazahas découvrent dans la plus grande insouciance la beauté de l'archipel rêvant de s'installer définitivement dans ce qu'ils pensent être un paradis perdu. Après une succession d'échecs, ils rêvent d'un nouveau départ, d'une nouvelle vie. Mais le séjour va vite se transformer en cauchemar... Dans ce roman à deux voix, Franck Poupart essaie de comprendre cette île étrange nommée Madagascar. Il retrace à travers les yeux d'un vahaza et ceux d'une fille de bar la genèse d'un des plus horribles crimes des trente dernières années, un lynchage qui défraya la chronique nous ramenant en des temps anciens rappelant la préhistoire.

11/2016

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Lecture 9-12 ans

La croix et le glaive

Tous deux nés et éduqués en Cyrénaïque, Marcus le Romain et Shimon le Cyrénéen, en cette année 29 de l'ère chrétienne, rêvent d'un monde où leurs deux peuples seraient unis par une amitié fraternelle, analogue à celle qui les lie. Justement, Marcus apporte une merveilleuse nouvelle à Shimon : cette amitié est sur le point de devenir réalité, par la volonté même de l'empereur Tibère, représenté par le légat Arminius. Les deux amis vont découvrir trop tard que cette trop belle idée dissimule le plus ignoble des pièges. Reniant l'armée romaine à laquelle il appartient, Marcus va sauver son ami et s'enfuir avec lui en Egypte. De là, Balthazar, l'oncle de Shimon, les entraînera jusque sur la terre de Judée, où un homme accomplit des miracles en prétendant être le Fils de Dieu. Marcus et Shimon sauront-ils s'engager, comme Balthazar, sur les pas de cet homme hors du commun, suivre sa voie jusqu'après sa mort et perpétuer son oeuvre, de manière à donner un nouveau sens à leur vie ? C'est ce que l'on découvre au travers des péripéties de ce récit.

04/2019

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Littérature française

Johnny

Johnny, tout juste vingt-deux ans, débarque à Montréal. Pas question de rester à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes qui ne rêvent que de chasse. Parce qu'il a le teint mat, l'oeil sombre, la crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à accomplir les sales boulots de la petite pègre. C'est là qu'il rencontre Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille, aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Emard à tout jamais. Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n'arrêtera la folle chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie. Dans ce premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d'évocation ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité et de la lointaine banlieue. Ce n'est que grâce à sa plume, qui leur redonne toute la grandeur tragique qu'ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu'ils trouvent là où s'apaiser.

03/2018

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Guides étrangers

Guadeloupe

"Ile de rêve", "les clefs du paradis", tels sont les clichés que reproduisent en permanence à propos des Antilles en général et de la Guadeloupe en particulier, prospectus et magazines publicitaires proposant soleil et plages dorées à tous ceux qui rêvent d'exotisme à bon marché ou tout simplement d'un peu de chaleur et de ciel bleu. Pourtant à d'autres moments, la presse se fait l'écho de nouvelles moins réjouissantes : grèves à répétition, marasme économique, agressivité voire racisme dont certains seraient victimes. L'enfer serait-il l'envers de la médaille de cette île au soleil, paradis entre terre et ciel ? La Guadeloupe mérite mieux que ces clichés réducteurs qui prouvent simplement que cette belle île est mal connue. Nous espérons que le présent ouvrage pourra contribuer à combattre les préjugés d'hier et d'aujourd'hui afin de restituer à la Guadeloupe son visage originel et à ses habitants leurs véritables racines. Découvrir, comprendre, aimer la Guadeloupe à travers son histoire, son espace physique et son milieu humain, tels sont les objectifs de cet encycloguide qui bien plus qu'un simple guide touristique se veut une invitation au voyage à l'intention de tous.

03/2018

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Policiers

Dernière sortie pour Thiers

A Thiers, on ne joue pas que du couteau. Dans les ruelles pentues de la ville, entre friches industrielles désertées et galeries souterraines, on croise toute une faune en quête de mauvais alcool et d'argent facile. La vieille Marceline est aussi attachée à son singe chapardeur que son ami Didiche l'est à son cubi de vin blanc. Pendant que les frères El Glaoui alimentent la jeunesse locale en drogues plus ou moins douces, d'autres rêvent de drones et de montgolfières. Mais difficile de prendre de la hauteur quand tout se casse la figure autour de vous. On peut trouver son bonheur dans une barrette de shit, un billet de loto ou un vol en ballon. Mais gare à la redescente, elle s'annonce vertigineuse. Le problème n'est pas de savoir si tout cela finira bien ou mal - on se doute de la réponse - mais où et quand ? A travers ce thriller tragi-comique, l'auteur évoque des lieux qu'il connaît bien : Thiers dans le Puy de Dôme, le Harz en Allemagne et Broquiès, dans l'Aveyron. Il nourrit son récit de personnages toujours aussi pittoresques et déglingués.

01/2019

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Histoire littéraire

L'Académie par un des 40

Ce petit livre enjoué, ni libelle ni pamphlet mais plutôt défense et illustration de l'Académie française, a été publié une première fois en 2009 de façon anonyme, le malicieux "un des quarante" préférant laisser planer le doute quant à son identité. Avec l'accord de ses enfants, ce carnet est aujourd'hui réédité et révèle le nom de son illustre auteur, Jean Dutourd. L'écrivain y décrit l'histoire, les us et coutumes, les arcanes et les moments savoureux de cette Académie qui est, selon lui, "le club le plus sélect et le plus fermé du monde, et cela dure depuis bientôt quatre cents ans. La Révolution elle-même, qui s'est acharnée si rageusement à effacer toute trace de l'Ancien Régime, n'est pas venue à bout de ce roc." Jean Dutourd nous raconte sa tendresse et son attachement pour cette vénérable institution. Ce livre d'humeur et d'humour, au style d'une limpidité toute classique, s'adresse à tous ceux qui ont envie d'en savoir un peu plus sur l'Académie française, qu'ils rêvent, ou non, d'y entrer.

01/2023

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Policiers

Le mystérieux pendu des hauts fourneaux

"Le mystérieux pendu des hauts fourneaux", basé sur des faits divers réels, est l'histoire d'un pauvre bougre que l'on retrouve mort durant l'été 2003 dans l'ancienne halle à lingotières d'Usinor Denain. Le corps, en état de putréfaction avancée en raison de la canicule qui marqua cette année-là, est suspendu à une corde. Tout laisse à penser qu'il s'agit d'un suicide commis par un homme au bout du rouleau qui ne pouvait plus, comme tant d'autres, supporter son inutilité sociale. Mais Raymond Chemin, un policier atypique, et Fernand Catoire, journaliste à "La Voix du Nord", devenus amis pour exercer sur le même domaine d'investigations, ne sont pas du genre à se laisser berner par les apparences, eux qui rêvent d'être confrontés à un serial killer. Leur opiniâtreté conjointe et leur amour d'une région où ils ont passé toute leur vie, vont-ils leur permettre de résoudre ce drame, non sans avoir exploré un tas de pistes ? Car, vous l'avez peut-être deviné, l'homme ne s'était pas pendu tout seul...

08/2019

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Guides de France

Belle-Ile-en-Mer, Houat et Hoëdic

Belle-Ile, la bien nommée, est l'une des plus grandes îles de l'Atlantique du littoral français. Long de 20 km et large de 9 km, ce plateau de schiste vert et ocre culmine à 63 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'île regroupe quatre communes : Bangor, Locmaria, Le Palais et Sauzon. Son histoire est émaillée de luttes d'influence et de considérations géopolitiques. Belle-Ile sera même anglaise pendant deux ans au XVIIIe siècle ! Mais ici, le temps n'a guère de prise. L'important, ce sont les paysages, le ciel et la mer. Aujourd'hui, l'île séduit des milliers de visiteurs qui vont prendre l'air sur la "côte du dehors", admirent les aiguilles de Port-Coton, frissonnent à la pointe des Poulains, rêvent devant le fort de Sarah Bernhardt, se dorent sur la plage de Donnant.... Quant aux aventuriers, ils prennent le large pour aller découvrir Houat ou Hoëdic, les deux petites îles voisines. Que ce soit à pied, à cheval ou à vélo, il faut prendre son temps pour découvrir Belle-Ile et ses petites soeurs, car ici... la vie est belle !

04/2018

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Littérature française

L'escale

Grigori est marin sur le Gren, un voilier de commerce norvégien qui vit ses derniers voyages. Menacé de mort par un camarade pour une histoire de dette, il profite d'une escale sur l'Archipel, territoire isolé de l'Atlantique nord, pour trouver refuge à terre. Alors que la torpeur l'emporte peu à peu sur l'inquiétude, Grigori traverse des paysages peuplés de moutons et de vent, et découvre la vie des insulaires. Parmi eux, Alda, qui cherche des oeufs d'oiseaux sauvages dans les falaises et ne rêve que de partir, et les instituteurs Jon et Halle qui, derrière leurs sourires, semblent dissimuler un secret. D'autres aussi, venus de loin et que l'Archipel réunit : un voyageur du Gren dont la mémoire vacille, des chasseurs de baleine éméchés, une riche botaniste... Marion Lejeune a bâti un monde au sein duquel des individus en perpétuel mouvement rêvent d'un point fixe tandis que d'autres contemplent avec avidité l'horizon. Dans une langue envoûtante, elle met en scène les relations tumultueuses entre les êtres humains et la nature. L'escale est son premier roman. Il a pourtant la puissance et l'intensité d'un classique.

03/2024

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Littérature française

Mamma Maria

Un ristretto d'Italie. " Ciao, Sofia, qu'est-ce que je te sers ? Comme d'habitude ? Et j'ajoute un cornetto, parce qu'il faut manger, ma fille ! - Oui, merci, Maria. " Je m'installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J'aime bien travailler au son des tasses qui s'entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j'ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa. Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j'ai bien fait de quitter Paris... et l'autre abruti. Il fait quand même meilleur ici. Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette. Bref, j'ai enfin retrouvé mon village paisible. Enfin, paisible jusqu'au jour où...

03/2020

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Ethnologie et anthropologie

Comment pensent les forêts. Vers une anthropologie au-delà de l'humain

Comment pensent les forêts ? Les forêts pensent-elles ? Les chiens rêvent-ils ? S'appuyant sur quatre années de recherche ethnographique auprès des Runa du Haut Amazone équatorien, ce livre important explore la manière dont ce peuple interagit avec les diverses créatures qui peuplent l'un des écosystèmes les plus complexes au monde. L'auteur s'en prend aux fondements même de l'anthropologie en questionnant une compréhension du monde fondée uniquement sur le fait d'être humain. Or, lorsque nous laissons notre attention ethnographique se porter sur les relations que nous tissons avec d'autres sortes d'êtres, nos outils anthropologiques - qui ont pour effet de nous aliéner du reste du monde - se révèlent inopérants. Cet ouvrage façonne un autre genre d'outils conceptuels à partir des propriétés étranges et inattendues du monde vivant lui-même. Dans ce travail novateur, Eduardo Kohn entraîne l'anthropologie sur des chemins stimulants, qui laissent espérer de nouvelles manières de penser le monde, monde que nous partageons avec d'autres sortes d'êtres. Eduardo Kohn Anthropologue, il enseigne à l'université McGill (Canada). Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Grégory Delaplace

11/2023

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Faits de société

Accrochez-vous !. C’est heureux… mais dangereux la vie

Gérard Le Roux a écrit en 2020 et 2021, durant la pandémie, trois ouvrages formant un ensemble intitulé "Chroniques d'un virus global" . Ces trois livres s'intitulent : Les métamorphoses du Covid, les lendemains du Covid, Du covid au Reset. Ils se veulent être un "agenda du monde" pendant cette période, analysé à travers le prisme du Covid. Ils s'efforcent de mettre en lumière les peurs mais aussi singulièrement les effets positifs de cette crise profonde. Ce nouvel ouvrage est une suite à ces chroniques, dans lequel l'auteur propose une réflexion sur les raisons qui font que - malgré tout - "rien ne vaut la vie" , et les défis auxquels se trouve confrontée l'humanité. Le grand basculement, la grande transmutation que connait le monde devra bien aboutir à une forme nouvelle d'assentiment. Comme le dit si bien le philosophe "après l'époque de la modernité, le monde évolue vers une "post modernité" où l'archaïque cède la place à un nouvel idéal de communauté et de fraternité" . Les plus optimistes rêvent d'un "humanisme intégral" . Plus que jamais, "les vrais prophètes sont ceux qui se souviennent de l'avenir" .

06/2023

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Théâtre

Le ping-pong

Le Ping-Pong (1955), pièce politique qui inaugure chez Adamov une veine nouvelle, constitue à bien des égards un cas dans sa production littéraire. Le flipper d'Adamov est au théâtre français ce que l'"assommoir" est au roman du même nom : une machine à asservir les hommes. Elles sont rares, les pièces dont le vrai héros est une machine. C'est le cas du Ping-Pong, où ce qui s'appelait à l'époque de sa rédaction le billard électrique, et qui se nomme aujourd'hui le flipper, se trouve - Adamov le dit - au "centre de la pièce". Ce jeu régit les propos et le comportement des sept personnages qui ne vivent que pour lui (Annette, ouvreuse de cinéma, Arthur, flâneur, et, dans une moindre mesure, Victor, étudiant en médecine), ou grâce à lui (le Vieux, chef du "Consortium" fabriquant les flippers, son secrétaire, Roger, Mme Duranty, et Sutter, agent chargé de relever les recettes). Et deux d'entre eux - Annette, qui se suicide devant un stand, et le Vieux, frappé en plein délire d'invention - meurent même à cause de lui. C'est l'enfer du jeu à la manière d'Adamov et c'est la première curiosité de la pièce. Il y a une deuxième curiosité : tout rivés qu'ils sont à la machine, les personnages ne sont pas des automates. Chacun a donc son caractère et son destin, ce qui amène à souligner la troisième curiosité de la pièce : la présence d'un comique qui n'existe sous cette forme dans aucune autre pièce d'Adamov. Car l'auteur - dont le titre lui valut de passer un temps pour un champion de ping-pong ! - s'est beaucoup amusé en composant la pièce, et c'est l'écho de ce rire qui la parcourt de bout en bout. Enfin, Le Ping-Pong amorce un spectaculaire tournant chez Adamov. Au vrai, c'est presque d'une révolution qu'il s'agit, puisque au drame strindbergien, nourri des rêves de l'auteur et situé dans une intemporalité voulue, succède brusquement, sous l'effet d'une conversion plus nette au marxisme qui coïncide avec la découverte de Brecht et suit de peu la rupture l'"avant-garde" incarnée par Beckett et Ionesco, un tableau de moeurs étroitement inséré dans le contexte des années 1950. Il n'y a plus de rêves dans Le Ping-Pong, il y a des faits qui, désignant clairement une réalité socio-économique (l'emprise d'un jeu qui rapporte et fait perdre beaucoup d'argent), jettent un regard critique sur la France de cette époque.

01/2012

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Littérature française

Méandres

Le parcours des fleuves et les pas des oiseaux Un fleuve sortait de l’Eden et arrosait le jardin, tel pourrait être le fil biblique, en Genèse 2, 10, depuis le début de ces Méandres où notre esprit, à nous lecteurs et lectrices de cette ouvre étrange et fabuleuse, se laisse porter le long des fleuves, vers les rivages de l’Europe, depuis la Méditerranée et jusque par-delà l’Atlantique. La narratrice qui se laisse nommer Estrella par un ami, amour de jeunesse rencontré à Rome puis sur les côtes de la Mer Egée, raconte ses voyages imaginaires et réels, mais aussi réels que les rêves peuvent l’être, puisque nous savons de tradition biblique que les rêves sont un-soixantième de la prophétie. Mais nous ne sommes pas sortis des rayonnages d’une jolie librairie à Paris où l’auteure exerça son art du récit. Elle tenait une petite librairie à Paris, Anaphore, me dit-elle. Ignorant la signification de ce mot, je l’avais interrogée, puis j’oubliai ses explications. Ce soir, très studieusement, je viens vers le dictionnaire Wikipedia où je lis qu’Anaphore est une forme rhétorique, une figure de style, qui rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d’énergie au discours ou renforce une affirmation. Et je voyais alors l’identité ou les résonances entre Méandres et cette jolie librairie au nom étrange qu’un dictionnaire avait éclairé, un moment, pour moi qui fus bibliothécaire et parfois ignorante. Mais qui est-elle la narratrice, Estrella, au milieu de ses voyages, entourée d’une cour d’hommes imaginaires épris d’elle et jaloux de son indépendance ? Celle qui écrit : «rien n’eut plus d’importance je retrouvai le bonheur de mon écriture», et aussi : «ma sensibilité me permit toujours de jouir avec un rien» ? Je savais qu’elle avait été libraire, qu’elle avait une réelle culture littéraire et artistique, qu’elle aimait la musique, qu’elle avait été mariée et qu’elle avait deux enfants et des petits enfants pour qui elle vouait une tendresse absolue. Toutes ces choses-là avaient été racontées dans un livre intime et savant, qu’elle, Esther Lévy Barugel avait publié récemment : De Buenos Aires à Paris, Témoignage d’une famille séfarade (B O D, 2015). Elle est née en 1926 à Buenos Aires dans une ancienne famille judéo-espagnole. Elle eut quatre frères, se maria à Buenos Aires et eut deux enfants, l’un en Argentine et l’autre à Paris. En 1953 elle s’installe en France.

12/2015

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Théâtre

Ici et maintenant

Ce livre rassemble la majeure partie des textes (dont certains inédits) qu'Adamov a consacrés au théâtre à l'occasion soit de ses propres pièces soit d'oeuvres d'autres dramaturges parmi lesquels Bertolt Brecht, Sean O'Casey et John Arden. On n'y trouvera ni préceptes ni théories : Arthur Adamov n'a cure des ficelles et des trucs chers aux thuriféraires de la "pièce bien faite". Pas plus un message philosophique ou littéraire : c'est de théâtre qu' il s'agit ici. En revanche le lecteur pourra y découvrir une réflexion, qui se poursuit depuis plus de quinze années et qui a mené Adamov de la conception d'un théâtre "littéral", fondé sur la seule évidence physique des gestes et des mots, à celle d'un théâtre où se trouvent exposés et mis en question les rapports de l'homme et de sa société. Cette longue réflexion demeure continue. Le rapprochement de ces textes écrits à des dates et pour des objets différents l'établit : qu'il s'agisse de "théâtre, argent et politique", des fait divers ou des névroses, Adamov a toujours été d'abord préoccupé de découvrir ce qui unit l'individuel et le social et non ce qui les oppose. Ainsi, pour lui, le théâtre reste le lieu par excellence où montrer à la fois le plus général et le plus particulier, ou encore ce qu'il appelle l' "aspect curable des choses", ce qui peut être modifié, et leur "aspect incurable", ce qui est profondément enraciné dans l'homme. Infiniment claire et simple au niveau des intentions, il s'agit d'évoquer de grands mécanismes sociaux, la dramaturgie dont il se réclame est aussi compliquée, voire surchargée, dans ses démarches : il ne faut rien négliger de ce qui est le plus secret, le plus obscur dans l'homme, ses rêves et ses comportements morbides notamment. Le refus qu'Adamov oppose maintenant à l' "avant-garde" n'est donc pas schématique. Au contraire : c'est au schématisme de cette avant-garde qu'il s'en prend, à son caractère "simpliste et primaire". Car le théâtre dont il nous parle ici, avec lucidité et passion, n'exclut rien : y ont place l'individuel et le collectif, les actes et les rêves, le diurne et le nocturne. Animé, aujourd'hui comme hier, par la volonté de retrouver le concret, Adamov nous met maintenant en garde contre tout symbolisme, que celui-ci se réclame de l'avant-garde ou d'un soi-disant réalisme. Une importante série d'illustrations permet de montrer le rayonnement de son oeuvre dans le monde.

02/1964

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12 ans et +

Tu es belle Apolline

Les filles de ma classe rêvent de vivre dans une grande villa et de posséder un dressing rempli de robes de créateurs et d'escarpins vertigineux, de connaître les feux de la rampe, le succès, le Champagne et les paillettes. Ou plus modestement, de séduire Arnaud, le beau gosse de la classe. En ce qui me concerne, j'habite dans une demeure de luxe, ma mère mannequin nous l'a offerte. Quant à Arnaud, il a jeté sur moi son dévolu suite à un malheureux concours de circonstances. Et dans son sillage, la jalousie des pouffes ; tout ce qu'il manquait encore à ma petite vie parfaite. En apparence. Grattez un peu, et le rêve se change en cauchemar. Une guerre perpétuelle contre les calories. Ma silhouette fil-de-fer entretenue avec une obsession malsaine. Quant à ma mère, la célèbre Ornella Romanovska, elle juge plus important de se consacrer à ses défilés, shootings et soirées privées qu'à moi, sa fille. Sans oublier ce manque terrible qui m'habite quand je songe à mon père, un inconnu dont ma génitrice refuse de parler. Alors, si vous me dites "tu es belle Apolline", j'aurai du mal à vous croire.

02/2020

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Romans historiques

Monsieur, je ne vous aime point

C'est l'histoire d'une amitié impossible. Entre Voltaire et Rousseau, les deux géants des Lumières. Dans un XVIIIe siècle en effervescence, ils se lisent, s'écrivent, s'admirent. Avant le temps des déceptions, du mépris, des insultes, où finalement ils se haïssent à mort. Sans jamais se rencontrer... Ce qui les oppose ? Tout ! Dans ce face à face, loin de leurs statues, on découvre Voltaire adulé et mondain, affairiste et généreux, candide et manipulateur, Rousseau exalté et dépressif, ambitieux et sauvage, passionné et libre. On les accompagne dans la farandole de l'époque, de Paris à Genève, de Potsdam à Londres, de châteaux en auberges, de salons en théâtres, philosophant avec Diderot, d'Alembert, Grimm, leurs amis communs, batifolant avec des femmes souverainement libres comme Madame de Warens, Madame du Châtelet, ou avec l'humble lingère Thérèse Levasseur... Sans le savoir, ils dessinent la confrontation, plus que jamais actuelle, de deux mondes : Voltaire, "en-haut" , choisit progrès, opulence et scepticisme, Rousseau, "en bas" , défend nature, frugalité et vertu. Comédie des sentiments, ce premier roman du philosophe Roger-Pol Droit est une fête de grand style. On y apprend que, pour engendrer des idées, les icônes de la philosophie jouissent, souffrent et rêvent.

10/2019

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Sciences politiques

Les réseaux du Kremlin en France

Le Kremlin mène depuis quelques années des campagnes de " séduction " sur différents créneaux de population en France (hommes d'affaires, extrême droite et une partie de la droite républicaine, universitaires, etc.). Pour cela, il a créé en Occident des fondations, des think tanks et des médias, auxquels il consacre de plus en plus d'argent ; il a imaginé des " usines à trolls " chargés d'influer sur l'opinion publique par le biais des réseaux sociaux ; il organise des rencontres, prestigieuses ou plus secrètes ; il missionne des spécialistes idéologiques chargés de tenir certains discours très codifiés et d'entretenir des contacts utiles. En fait, le Kremlin mélange sa conception du soft power avec des méthodes traditionnelles de ce KGB qui a formé l'essentiel des dirigeants russes actuels, pour influencer très concrètement les affaires intérieures françaises et européennes. On a d'ailleurs pu les voir à l'oeuvre concernant la " guerre hybride " menée en Ukraine. En mettant au jour cette formidable machine mise en place par le gouvernement de Vladimir Poutine, cette enquête amène à croiser de nombreux (ex)-officiers du KGB, des milliardaires, des idéologues qui rêvent que la Russie " s'empare de l'Europe ", plusieurs princes, quelques danseuses et beaucoup, beaucoup d'argent...

03/2016

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Littérature française

Fêtes et nuages (chronique d'une enfance)

Le jardin d'une grande maison provinciale, au début du siècle. Deux adolescentes, Anne et Nathalie, rêvent à l'avenir. Le présent n'est pas gai : une petite soeur infirme, une mère résignée, un père terrible. Le colonel Chevalier, officier ardent, tyrannique, impose à sa famille la même discipline arbitraire qu'à son régiment ; chacune des rares occasion de réjouissance, visites, première communion, bal, s'achève immanquablement dans les larmes. Un jour, à la suite d'une scène atroce, madame Chevalier s'enfuit chez une parente, laissant à Nathalie la direction de la maison. Celle-ci, plus riche de théories que d'expériences, ne décèle pas la brusque aggravation de l'état maladif du colonel. Il meurt, et les jeunes filles partagées entre le désespoir et la délivrance voient s'ouvrir pour elles les portes de la vie, et se fermer celles du rêve, qui ne se nourrit que de privations. Fêles et Nuages est peut-être le meilleur livre de Paule Régnier. Plein de la poésie de l'enfance et d'une fraîcheur surprenante, il ressuscite une époque disparue et dessine des types de personnages que l'on retrouverait encore dans les provinces. Certains le jugeront démodé. Mais c'est la mode qui se trompe.

12/1956

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Littérature française

Presque ensemble

Nicolas et Victoire tombent amoureux. Après l'insouciance des études, vient le premier appartement, le premier salaire, le premier lave-linge. Mais cette vie si satisfaisante, peu à peu, ne remplit pas ses promesses. Rien n'arrive et rien ne leur arrive. Ils n'ont pas envie de changer le monde, ils n'ont pas les idéaux et les paradis artificiels de leurs parents. Leur rendez-vous avec l'histoire, ils le vivront à travers la télévision avec l'arrivée de Loft Story. Ils sont surdiplômés, sous-employés et ils étouffent. L'érosion des sentiments, le poids des habitudes les submergent. Dans les couloirs du métro ils rêvent de campagne, de voyages, de liberté. Ils voudraient toucher du doigt quelque chose de plus grand qu'eux ou simplement le sentiment d'exister. L'arrivée de Ptolémée, le chat, leur donne un temps seulement, un sentiment de plénitude. Presque ensemble raconte avec humour, ironie, dérision, et mélancolie l'aventure du couple des années 2000 et dresse le portrait d'une époque où être ensemble "pour de vrai" relève de l'exploit, où les choses semblent se diluer en permanence et où pourtant l'urgence de donner un sens à sa vie, à son histoire d'amour, aux événements n'a jamais été aussi forte.

01/2017

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Poésie

Art poétique précédé de Paroi et suivi de Le Chant

Si peu de mots pour un poème. Si peu pour dire pleinement le refus ou l'accord, l'évidence ou le secret. Guillevic sait capter et transmettre. Tout signe venu des êtres et des choses, il en fait un éclair, une force d'éveil de la réalité. Pour lui, les mots sont les messagers lapidaires du monde. Ils surgissent du souffle des pierres, du frémissement des arbres, de l'effroi des bêtes abandonnées et du combat incessant des hommes. Guillevic sait d'un seul mot accueillir le poème. Il est du côté des bourgeons qui rêvent aux fleurs sans trop s'émouvoir des fruits. Ici le poète questionne et se divertit, vagabonde et joue des tours. Il ne confie pas de recettes d'écriture et ses rares conseils sont d'amicales chausse-trapes : Regarde au verso des mots, /Démêle cet écheveau... Dans toute son oeuvre, Guillevic a observé l'instant de l'émergence, le moment où la parole se donne. Ce qui fait surgir le poème, il l'a transcrit, signalé et maintenu explicitement dans l'alliage constitutif du chant. Par là, tous ses recueils apparaissent comme un immense art poétique célébrant la présence au monde et la joie de créer : son art d'écrire est un art de vivre, et réciproquement.

03/2001

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Pédagogie

Quelle école voulons-nous ? La passion du savoir

Jean-Michel Blanquer et Edgar Morin partagent tous les deux un même idéal : celui de "l'école de la vie". Mais qu'est-ce que cela veut dire ? L'école doit-elle préparer les enfants à affronter les épreuves de la vie ? A choisir une profession qui leur convienne ? Doit-elle former des citoyens ? L'école peut-elle permettre de s'émanciper ou de s'épanouir par le savoir ? De ces grands idéaux découlent des questions tangibles : quels apprentissages fondamentaux doivent acquérir les élèves ? Quelle est la place respective des humanités, des sciences, des arts ou encore de la pratique, dans le parcours des élèves ? Et ces interrogations débouchent sur un enjeu plus concret encore : comment transformer l'école ? Par le haut ou par le bas ? Par les initiatives locales et l'autonomie, ou par la loi et les grandes réformes ? Quelle place les familles, les enseignants, les chefs d'établissements ont-ils dans les transformations de l'école ? Ou bien encore, quel est l'apport des neurosciences, ou des pédagogies actives, dans l'élaboration des programmes ? Avec respect, beaucoup de points d'accord mais aussi des divergences, le savant et le politique dessinent dans ce dialogue les contours de l'école dont ils rêvent pour demain.

01/2020