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Herve Hugon

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Art textile

Monumental Semestriel 2, Décembre 2020 : La tapisserie

La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. La tapisserie constitue un ornement privilégié des monuments historiques civils ou religieux, du fait de son caractère monumental, de son impact décoratif et de sa force narrative. Ce numéro est particulièrement dense, en raison de l'importance des deux dossiers thématique et scientifique, ainsi que par la nature exceptionnelle des chantiers présentés. Etayé par de nombreuses études de cas, ce dossier a pour objectif de mettre en valeur les actions menées par les services de l'Etat en faveur de la conservation de ce patrimoine fragile, très présent dans les collections publiques, comme privées. Outre les questions de conservation et de restauration, seront exposés les moyens mis en oeuvre pour la présentation des tapisseries, leurs rotations, les réserves, avec un focus sur la politique de conservation dans les musées, et au Centre des monuments nationaux. Les études de cas conduiront le lecteur à La Chaise-Dieu, Montpezat-du-Quercy, Angers (la tenture de l'Apocalypse), Aix-en-Provence, Toulouse, Beauvais, Le Mans, Saumur, Aubusson, Strasbourg, Vannes, Chateaudun... L'actualité des chantiers est dominée par la réhabilitation de l'hôtel de la Marine à Paris ; mais elle rend compte aussi de la restauration des vitraux du XVIe siècle de la cathédrale d'Auch ; la maison de Victor Hugo à Hauteville House (Guernesey) ; le Castel Gesta, demeure et atelier du peintre-verrier (Toulouse) ; la réhabilitation du lycée du Raincy ; la reconstitution du mobilier de la villa E-1027 (Roquebrune-Cap-Martin) ou la villa de l'architecte André Bruyère (1968 ; Maussane-les-Alpilles). Le dossier scientifique et technique est consacré à la microbiologie, soit l'étude des altérations biologiques des oeuvres patrimoniales.

02/2021

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Littérature française

Oeuvres

Peu de lecteurs connaissent encore Erckmann-Chatrian. Appréciés de George Sand et d'Alphonse de Lamartine, défendus par Victor Hugo, ils ont subi le sort des auteurs édités par Hetzel : désignés comme des écrivains régionalistes s'adressant uniquement à la jeunesse, ils sont passés de mode. Après avoir paru dans la Bibliothèque verte et sous forme d'extraits dans les manuels scolaires, leurs romans ont été oubliés. Pourtant, Emile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890), auteurs lorrains, figurent parmi les écrivains les plus lus du XIXe siècle. Avec pour cadre la vie quotidienne d'une campagne reculée, celle des environs de Phalsbourg puis des petits villages de Lorraine et des Vosges, leurs écrits abondent de menus faits recueillis auprès des villageois. Mais ce réalisme alors en vogue s'y trouve nettement infléchi par un idéalisme volontaire voire optimiste : "Il faut que tout soit un peu idéaliste, car la réalité plate, telle qu'on la comprend et qu'on la pratique aujourd'hui est trop assommante" confie Erckmann. Leur prose s'en trouve enrichie à la fois de considérations métaphysiques, du recours à l'étrange et au fantastique mais aussi d'un didactisme républicain. Leur devise pourrait être "édifier et instruire" . La présente édition annotée de leurs oeuvres comprend trois recueils de contes - Contes fantastiques (1860), Contes de la montagne (1860) et Contes des bords du Rhin (1862) - et trois romans - L'Ami Fritz (1864), Histoire d'un conscrit de 1813 (1864), Waterloo (1865). Elle reprend la première édition de chaque oeuvre en volume et est accompagnée d'une introduction générale, de notices pour chaque partition, de notes explicatives, d'un dictionnaire des personnages, d'une bibliographie, d'une chronologie et d'index.

11/2020

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Economie

“Sim, nós podemos !”, « On peut y arriver ! » - L’aventure d’une entreprise textile au Portugal

La littérature abonde - et ce n'est que justice - sur l'épopée de l'industrie textile dans le Nord de la France et tout particulièrement à Lille-Roubaix-Tourcoing dont les populations en ont vécu pendant plus d'un siècle. Ouvrages historiques, rapports économiques et sociaux, biographies, autobiographies, monographies, essais, "beaux livres" fournissent une source inépuisable de données. Sans oublier les romans de Maxence Van der Meersch et de Victor Hugo pour ne citer que les plus célèbres. Des musées - dont certains en projet - permettent de voir, d'entendre, de toucher, de "sentir" même, ce que fut cette industrie dans toutes ses dimensions : techniques, économiques, sociales, politiques, urbanistiques, humaines. On y découvre des machines, des ateliers, des matières. Des photos, des films, des archives télévisuelles rendent témoignages de ce que fut ce monde, ses femmes, ses enfants et ses hommes. Gérard Tiberghien en fut un acteur de premier plan. Issu de la famille "PJT" (Paul et Jean Tiberghien) on lui confia, au début des années soixante-dix, la mission de créer puis de diriger une entreprise de filature et de tissage au Portugal. Ainsi naquit Fiandeira dans la région de Braga au nord d'un pays encore pauvre à l'époque et en pleine ébullition de la "Révolution des oeillets" du 24 avril 1974. Le récit de cette aventure, de ses origines, de ses péripéties, de ses succès et de ses échecs ajoute un témoignage à la mémoire collective du textile, sous un angle particulier. On y découvre l'action d'un patron habité par la volonté de donner une dimension sociale à l'activité économique ; d'un chef d'entreprise pour qui il n'est de richesse utile et valable que si elle émane et retourne à l'humain.

10/2018

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Critique littéraire

Pétrus Borel. Vocation : Poète maudit

Pétrus Borel (1809-1859) dit le Lycanthrope aurait pu être un ami de Baudelaire, laisser un nom dans le monde des lettres. Il n'éveille plus, de nos jours, qu'un vague souvenir. Ce compagnon de Nerval et Gautier à leurs débuts, cette étoile du Petit Cénacle proche de Victor Hugo, ce chef de la Camaraderie du Bousingo, ardent défenseur d'Hernani, est entré tout vif dans la légende du romantisme - personnage du ratage qui n'en a pas moins réussi deux œuvres atypiques, son Champavert. Contes immoraux (1833) et Madame Putiphar (1839), pseudo-roman noir dont les dernières pages s'ouvrent sur la journée du 14 juillet 1789. Le talent n'est pas une ressource. Aussi Borel l'intraitable entamera-t-il une seconde carrière comme inspecteur de la colonisation, dans une Algérie qui sera son nouveau calvaire. Mis à pied en 1848 par la Deuxième République, réintégré en 1850, il ne tardera pas à dénoncer les malversations commises par ses supérieurs hiérarchiques. Un procès s'ensuivra, qu'il perdra, juste récompense de son honnêteté. Quatre ans lui restaient à vivre, avant de finir ses jours, aux environs de Mostaganem, dans son Castel de Haute-Pensée. Que tour à tour Baudelaire, Flaubert, Aragon, Breton, Eluard, Tzara aient estimé son œuvre, prouve assez l'aura qui en émane. Contre toute attente, cette biographie cherche moins à réhabiliter sa mémoire, qu'à porter sous les yeux du lecteur un nombre considérable d'éléments, qui permettent de mieux connaître le romantisme dans ses marges. Quant à l'expression si rebattue de " poète maudit ", ne fallait-il pas l'illustrer une bonne fois pour toutes (et non sans réserves) par une destinée qui montre, de façon presque parfaite, le secret pouvoir qu'ont certains hommes de se perdre ou de se détruire.

05/2002

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Actualité et médias

Il est comment Mélenchon, en vrai ?

Toujours la même question : "il est comment Mélenchon, en vrai ?", lancinante, inévitable. Irrépressible pour ceux qui la posent, en l'occurrence, ces électeurs de gauche perplexes, unanimement désenchantés par le mandat de François Hollande, rétifs à l'injonction du vote utile et qui rêveraient de voir émerger un recours. Alors ils s'interrogent sur Jean-Luc Mélenchon, le "camarade", "l'ex socialiste". Ils aimeraient bien y croire, ballottés qu'ils sont dans une valse entre espoir et prudence, et où, à la fin, c'est généralement la défiance qui gagne. Parce qu'à l'évidence, son discours séduit, mais pas lui. Autoritaire, colérique, excessif, égocentrique, ces images lui collent systématiquement à la peau. Celle d'admirateur d'Hugo Chavez aussi. Celle d'un personnage violent avec les journalistes. Ou celle encore d'un homme qui dénonce "le système" alors qu'il a lui-même passé des décennies sous les ors de la République. Autant de portraits qu'il rejette et assume à la fois. "Alors il est comment, en vrai ?" Sous entendu, derrière le faux, derrière ce qu'il donne à voir. Fort de cinq années d'entretiens réguliers, de scènes inédites dans les coulisses des campagnes électorales, et de confidences recueillies loin des estrades, ces chapitres racontent un Jean-Luc Mélenchon plein de paradoxes et de contradictions, entre pudeur et quête de reconnaissance, optimisme et inquiétude, convictions et remises en question. Un homme qui se revendique intellectuel et qui pourtant ne peut s'empêcher de mettre les mains dans le cambouis politique. Ce livre n'est ni une biographie, ni une compilation d'entretiens. C'est un jeu de cache-cache avec la question chimérique du vrai en politique, et avec elle celle de la sincérité.

02/2017

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Illustration

Les Arts dessinés Hors-série N° 4 : Benjamin Lacombe

BENJAMIN LACOMBE HS ARTS DESSINES N°4 SORTIE 18 NOVEMBRE Né le 2 juillet 1982 à Paris, Benjamin Lacombe est actuellement un des illustrateurs français, auteur de bande dessinée et de littérature jeunesse, les plus importants. En quinze ans de carrière, l'artiste a vendu plus de deux millions de livres en tant qu'auteur complet ou accompagné d'écrivains et écrivaines. En 2001, s'il sort diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, il a un pied dans le monde professionnel, puisqu'il exerce déjà en publicité, dans l'animation comme l'édition et en bande dessinée, sa première paraissant en 2001. Son projet de fin d'études, Cerise Griotte, est édité en 2006 aux éditions du Seuil jeunesse. Il en est l'auteur et l'illustrateur de ce premier livre jeunesse. Depuis, Benjamin Lacombe a écrit et illustré de nombreux livres. Il a notamment travaillé avec en France chez Albin Michel Jeunesse, la collection Métamorphoses chez Soleil, les éditions Margot et le Seuil Jeunesse. A l'étranger, ce sont Barefoot Books (Etats-Unis), Edelvives (Espagne), Hemingway Korea (Corée), Milan, MaxMilo, Sarbacane, Walker Books (Etats-Unis)... qui diffusent son talent. Benjamin Lacombe illustre aussi les nouvelles des Contes Macabres d'Edgar Allan Poe, dans la traduction de Charles Baudelaire, et aussi l'histoire de Notre-Dame de Paris avec le texte intégral de Victor Hugo. Depuis quelques années, il a ajouté une corde à son arc en devant directeur de collection aux éditions Albin Michel Jeunesse, mettant en avant de jeunes et talentueux auteurs. Benjamin Lacombe expose régulièrement son travail. Il a entre autres été exposé dans les galeries : Ad Hoc Art (New York), L'Art de rien (Paris), Daniel Maghen (Paris), Dorothy Circus (Rome), Maruzen (Tokyo), etc.

11/2022

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019

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Littérature étrangère

Le Livre Alpha

Ce livre marque le début d'lvo Michiels dans le domaine expérimental de langue néerlandaise où un Hugo Claus est passé maître. C'est le début de la dernière guerre mondiale. Devant la rue d'où toute vie s'est retirée après l'exode de la population, une sentinelle, en faction à la porte de la caserne, rêve. Une image suit l'autre, associées par un mot, mais soudées en fait dans les bases profondes de l'inconscient. Un rythme intérieur les accélère ou les ralentit, les scande ou les laisse flotter, à moins que les échos d'une marche militaire ne viennent les bouleverser. Une enfance, une adolescence sont ainsi revécues, jusqu'à la terreur des récents bombardements, jusqu'à son désir présent : de déserter, de rejoindre Ann. Ann qu'il n'a pas osé approcher, qu'il ne saura peut-être pas aimer - et le propos de l'auteur se dessine : comment se délivrer de l'obéissance aux ordres des parents et des maîtres, de la soumission aux principes de la religion et de la morale traditionnelle, aggravées maintenant par la loi militaire qui fait de lui une bête à obéir ? Son éducation puritaine l'entrave, le condamne à la passivité, sa rébellion restera intérieure. Ne s'est-il pas déjà laissé salir ? C'est de bonne grâce qu'il s'est prêté, tout jeune, aux caresses d'un pasteur libidineux ; c'est en victime consentante qu'il a subi les sévices de ses camarades plus âgés... La passivité absolue ne serait-elle pas pour finir une arme efficace pour se soustraire aux lois d'une société méprisable et haïe ? Sur cette interrogation se clôt ce livre qui apporte au "nouveau roman" la note d'un exotisme flamand, lyrique, angoissé, dont le style parlé, la démarche essoufflée captivent l'attention.

10/1967

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Histoire et Philosophiesophie

Frédéric Joliot-Curie et l'énergie atomique

Cette réédition met à la disposition du lecteur d'aujourd'hui le livre sur Frédéric Joliot-Curie, écrit par Pierre Biquard qui fut son camarade de promotion à l'Ecole de Physique et Chimie, son ami et collaborateur le plus proche. Cet ouvrage est bâti en deux parties, parcourant la trajectoire d'un scientifique hors du commun, marquée par le prix Nobel de Chimie avec Irène Joliot-Curie en 1935 pour la découverte de la radioactivité artificielle. une préface, Pierre Biquard évoque la vie et la personnalité de Frédéric Joliot-Curie, éclairée par de nombreux souvenirs personnels et de la vie de famille : goût des loisirs simples, passion de la recherche, création du Commissariat à l'énergie atomique, de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques et du Mouvement Mondial de la Paix. Grâce à un choix de textes de Frédéric Joliot-Curie sur la recherche, la valeur humaine de la science, l'importance de la recherche technique, la protection des personnels et la lutte pour la Paix, sont soulignées certaines constantes de ses idées nécessité de préserver la liberté du chercheur, conscience de la responsabilité des scientifiques et des limites de nos modèles de société qui l'ont conduit à l'engagement communiste, une vision de l'avenir. Conscient de ses responsabilités, le savant Frédéric Joliot-Curie insistait sur le fait que " c'est bien notre devoir de scientifiques de nous opposer à ces véritables détournements de la Science qui risquent d'obscurcir dans un grand nombre d'esprits la véritable fonction de celle-ci ". Cet ouvrage permet de découvrir le véritable humaniste que fut Frédéric Joliot-Curie parlant de l'énergie atomique, de la paix, des chercheurs ou des techniciens de notre temps, tout en se référant aussi bien à Homère, à Dante qu'à Victor Hugo.

06/2003

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Vie scolaire

L'amitié

Un "Mes p'tites questions" qui se penche sur un lien affectif indispensable à la construction des enfants En phase avec les enfants d'aujourd'hui, cet ouvrage fait la lumière sur les liens d'amitié qui permettent de s'épanouir et de grandir. Mais aussi sur ceux qui provoquent de grands chagrins d'enfance, pour accompagner les petits dans ces étapes importantes de la vie. Des questions pour permettre à l'enfant de mieux se comprendre, et de trouver sa place dans ses liens avec les autres. En expliquant les émotions liées à la thématique, et en évoquant des sujets de société, tels que le harcèlement scolaire ainsi que le consentement, nécessaire aux relations amicales. 16 questions d'enfants pour mieux se connaître et comprendre ses copains C'est quoi, l'amitié ? Ca sert à quoi, les amis ? Comment être un super-copain ? Pourquoi mon meilleur copain, c'est Hugo ? Pourquoi c'est parfois difficile de se faire des copains ? Est-ce que les filles et les garçons peuvent être copains ? Si je déménage, je vais perdre tous mes amis ? Ca arrive, les chagrins d'amitié ? On peut être ami avec quelqu'un pour de mauvaises raisons ? Pourquoi Naïma et son amie font tout pareil ? Pourquoi l'amitié peut rendre jaloux ? Pourquoi c'est plus facile de dire un secret à un ami ? Le harcèlement, c'est quoi ? C'est grave si je n'ai pas de copains ? Je suis obligé d'obéir à mon copain ? Est-ce que l'amitié dure toujours ? Pour tout comprendre facilement de l'amitié, un sentiment complexe Des réponses pédagogiques et documentaires, via des explications courtes et ludiques et des images vives et pleines de sensibilité qui immergent au coeur des relations amicales.

09/2023

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Beaux arts

Kandinsky. L'aventure de l'art abstrait

Peintre et théoricien, né à Moscou, Wassily Kandinsky (1866-1944) est un des tout premiers acteurs de la modernité artistique. Le fondateur du Blaue Reiter (1911) à Munich, apôtre de la couleur et de la résonance intérieure, a influencé par ses écrits et ses recherches en peinture nombre de mouvements ou d'écoles artistiques, de Dada au Bauhaus - où il enseigne de 1921 à 1933 -, en passant par De Stijl et le constructivisme russe. Admiré par André Breton, ami de Marcel Duchamp, proche de Paul Klee et de Hugo Ball, il entretint aussi des échanges nourris avec les musiciens de son temps comme Arnold Schönberg ou Thomas von Hartmann. L'auteur de Du spirituel dans l'art (1911) a laissé un ensemble considérable de peintures, mais aussi des gravures, des poésies et des compositions scéniques, qui se répartissent entre impressions (impressions du monde extérieur), improvisations (impressions du monde intérieur) et compositions (mise en tension des deux précédentes). Traversé par deux dynamiques actives, l'une allant du figuratif à l'abstrait, l'autre du profane au sacré, l'oeuvre de Kandinsky recèle un ensemble d'images voilées, porteuses du message de l'abstraction et de son inventeur, qui ont transformé notre rapport à la représentation. Spécialiste internationalement reconnu de l'oeuvre et de la pensée de Kandinsky, Philippe Sers présente le cheminement de l'artiste dans sa cohérence et dans son évolution interne. Son analyse s'appuie sur la documentation exceptionnelle à laquelle il a eu accès depuis le début de ses travaux, dans l'atelier même de l'artiste : les écrits autobiographiques, les textes théoriques et la correspondance du peintre apportent un éclairage radicalement nouveau sur un parcours créatif d'une exceptionnelle fécondité.

10/2015

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Monographies

100 chefs-d'oeuvre de la Bibliothèque nationale de France

Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. A travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies... Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. A travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies... Après une introduction retraçant l'histoire des collections de la Bibliothèque, le lecteur aura l'occasion d'admirer, au fil de pages magnifiquement illustrées, les oeuvres d'exception qu'elle conserve, suivant un ordre chronologique : des objets archéologiques, comme la collection de vases grecs du duc de Luynes, la patère de Rennes ou le trésor de Berthouville ; des dessins et estampes, de Rembrandt à Dürer ; les célèbres globes de Coronelli ; des objets provenant des trésors d'église (trône de Dagobert, Grand camée de France...) ; de précieux manuscrits tels que les Grandes Heures d'Anne de Bretagne ou encore le Psautier de saint Louis et de Blanche de Castille, sans oublier les fonds d'écrivains (Victor Hugo, Marcel Proust...) ; les trésors de la musique, tels les autographes du Don Giovanni de Mozart, de l'Appassionata de Beethoven et de Carmen de Bizet ; et les icônes de la photographie ancienne et contemporaine (Nadar, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa...). Au-delà de ce choix d'oeuvres exceptionnelles, l'ouvrage permet de parcourir, à partir des collections de la BnF, l'histoire intellectuelle, littéraire et artistique, de l'Antiquité au XXIe siècle.

06/2022

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Littérature chinoise

Rouges étaient les flots

Ce récit autobiographique raconte La Révolution culturelle vue par un enfant, devenu jeune homme, de 1966 à 1977, au sein de sa famille dans la grande ville de Harbin au nord-est de la Chine. L'auteur mêle la petite et la grande histoire, qu'il a appris progressivement à déchiffrer, au cours des événements, et bien des années après, où les instants isolés révèlent soudain leur sens grâce à ses souvenirs et, sans doute aussi, à son imaginaire. C'est aussi l'occasion de découvrir une famille sur trois générations, et la mémoire d'un passé plus lointain, emporté par les flots d'une histoire démesurée, celle des rêves et des expériences de Mao, mais aussi des espoirs et des désenchantements de tout un peuple, entrainé dans une épopée tantôt tragique, tantôt tragi-comique. Une galerie de personnages : une grand-mère bouddhiste, un bibliothécaire taciturne, des gamins du voisinage, un vieux photographe exproprié, amoureux de Tchaïkovski, un jeune conteur de Victor Hugo devenu peintre, un couple d'artistes au destin brisé, un soldat désemparé après sa démobilisation, un baryton qui a raté son suicide, une belle danseuse foudroyée par la maladie, une jeune colporteuse de rumeurs qui diffuse le faux testament du Premier Ministre Zhou Enlai... autant de figures qui viennent entrelacer leurs drames à ceux du père de l'auteur, chef d'entreprise broyé par la tourmente politique, et de sa mère, courageuse mais inquiète du destin de ses enfants piégés dans le chaos et la violence. Un témoignage poignant, écrit avec pudeur et retenue, dans un style maîtrisé et lucide, sur la Chine d'une époque particulière, qui croule sous le poids de son Histoire, où ville et campagne se découvrent, où destruction et création s'entrecroisent et donnent à voir un pays où les destins individuels se jouent sur fond d'hystérie collective.

05/2023

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Histoire de France

"Bonaparte n'est plus !". Le monde apprend la mort de Napoléon. Juillet-septembre 1821

Le 5 mai 1821, à 17h49, le "général Bonaparte", ainsi que les Britanniques appelaient Napoléon, expirait à Longwood, entouré de ses compagnons. La scène, belle comme l'antique, sera maintes fois représentée. Le 7 mai au soir, le HMS Heron mettait à la voile pour l'Angleterre, avec à son bord le capitaine Crokat, chargé d'apporter à l'Europe la terrible nouvelle. Il accosta à Portsmouth le 3 juillet. Ainsi, comme l'écrivit Victor Hugo, le monde "était délivré de son prisonnier", mais — fait inimaginable aujourd'hui — resta deux mois sans le savoir. Le 4 juillet, le Cabinet informa le roi George IV en milieu de journée. Le soir même, beau tour de force journalistique, The Statesman fit le premier état de la disparition de l'ennemi capital. Louis XVIII reçut la nouvelle le lendemain en fin d'après-midi, par télégraphe depuis Calais, puis par un message de l'ambassade à Londres. Or, contrairement à ce qu'affirme l'historiographie traditionnelle, l'émotion, réelle ou affectée, ne dépassa guère le cercle des fidèles, principalement militaire, et le milieu des publicistes. Certes, des dizaines de brochures furent composées à la hâte, accréditant parfois de purs mensonges sur les causes du décès et même le contestant, mais leur écho fut faible. Ni le gouvernement ni le Parlement, à peine le clan Bonaparte ne furent troublés. Il faudra attendre au moins une décennie pour que le géant sorte du tombeau de la mémoire et revive puissamment dans les esprits et dans les coeurs. En vingt-quatre chapitres nourris de lectures oubliées et de nombreuses informations inédites, Thierry Lentz retrace ces quelques semaines où l'on put croire que le monde allait vaciller.

01/2019

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Ouvrages généraux et thématiqu

La naissance de l'opinion publique. Bertin et le Journal des débats

Qui est ce personnage au regard pénétrant qui domine le XIXème siècle : Le fondateur du "Journal des Débats littéraire et politique" et font de lui l'inventeur d'une force qu'on appellera "le Quatrième pouvoir" : la presse ? Son nom : Louis François Bertin l'Aîné (1766-1841), dont on peut admirer le portrait par Ingres, au Musée du Louvre. Apôtre et défenseur de la liberté, il sera tout d'abord victime de l'autoritarisme impérial. Il connaîtra la prison, puis l'exil, avant d'être dépossédé de son journal en 1811 et 1814 mais la grande période commence pour lui avec la Restauration. C'est en pensant à sa collaboration aux Débats politiques et littéraires que Chateaubriand attrait pour un pamphlet devant un juge qui lui demanda sa profession, répondit avec fierté : "Journaliste" . Les Débats, journal conservateur éclairé, exerça pendant près d'un siècle une influence considérable sur la vie intellectuelle et artistique de la France. Bertin l'Ainé fut aussi un grand mécène. Il comptait parmi ses amis les plus connus qu'il recevait à l'époque romantique dans son domaine de Bièvres : Hugo, Lamartine, Ingres, Berlioz, fréquentaient son salon. Le succès de son journal lui permit d'engager des correspondants dans les grandes capitales d'Europe. Une telle diversité porte la marque d'une personnalité exceptionnelle que ce livre vous invite à découvrir. Cette biographie est une contribution à l'Histoire de la presse et un tableau coloré d'une société représentée ici à travers ses personnalités les plus prestigieuses. Jean-Paul Clément est l'auteur de nombreux ouvrages dont deux biographies de Chateaubriand, l'autre de Charles X. Dans Bertin, il ressuscite un personnage méconnu en s'appuyant sur des témoignages et des documents inédits.

09/2023

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Culture d'entreprise

Dictionnaire amoureux de l'entreprise et des entrepreneurs

Près de 90 auteurs ont participé à ce Dictionnaire amoureux. Chacun avec ses mots, son style, son regard, son expérience, ses propres convictions d'entrepreneur mais aussi de philosophe, artiste, syndicaliste, essayiste, écrivain, humanitaire, religieux, économiste ou universitaire. Victor Hugo déplorait déjà l'ingratitude " pour le don nécessaire, jamais pour le don du superflu " et le manque de reconnaissance pour celui qui " vous donne le pain quotidien " contrairement " à qui vous donne la parure ". C'est sur ce constat qu'est née l'idée de ce Dictionnaire amoureux. Il répondait à un besoin, celui de la reconnaissance. Celui aussi de partir à la conquête du coeur des Français auprès desquels l'image de l'entreprise et des entrepreneurs est dépréciée. Et pour ce faire rétablir quelques vérités premières. Proclamer que l'argent n'est pas forcément sale, que les patrons ne sont pas tous des voyous, que faire du profit n'est pas honteux, que le laisser-faire n'entraîne pas naturellement le laisser-aller. Bref, faire la pédagogie de l'entreprise, ce que notre école se grandirait de mieux faire. Dire que la raison d'être de l'entreprise n'est pas la quête exclusive et frénétique du profit et que souvent mieux que d'autres, elle est au service du bien commun. Dire qu'elle n'est pas à l'origine de nos problèmes, les inégalités sociales, la pollution et les discriminations mais qu'elle en est la solution. Dire aux jeunes si méfiants vis-à-vis de l'entreprise qu'ils y trouveront souvent mieux qu'ailleurs la réponse à leur quête de sens, d'éthique et d'intégrité. Que créer son entreprise est une aventure enthousiasmante qui n'est pas réservée à une élite diplômée mais ouverte à tous ceux qui veulent réussir leur vie et le faire au service des autres.

10/2021

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Contes et nouvelles

Chat, alors !

"Dieu a fait le chat pour que l'homme puisse caresser le tigre" professait joliment Victor Hugo. De Colette à Bernard Werber en passant par les frères Goncourt, Émile Zola, William Burroughs, Boris Vian et Joann Sfar, cette peluche duveteuse ou cet escroc cynique a toujours fasciné l'écrivain, dont il est le fidèle compagnon de bureau, voire de genoux. Par ce mélange improbable de douceur et de cruauté, d'affection et d'égoïsme, il est en quelque sorte son miroir, celui qui le renvoie à ses propres contradictions. Il nous ensorcelle, nous hypnotise et finalement nous adopte avant de nous tolérer chez lui. Un documentaire de la BBC prophétisait que, si l'humanité disparaissait, le chat deviendrait le roi du monde. Nous ne sommes pas pressés d'envisager le couronnement de Sa Majesté aux pattes de velours, mais la prédiction mérite qu'on s'attache à en faire le personnage principal d'un recueil de nouvelles. Sur une proposition de l'écrivain niçois Bernard Deloupy, 12 apprentis-auteurs participant aux ateliers d'écriture Formation écrivain ont accepté de se prêter à l'exercice. Pour nous, ils ont imaginé de captivants compagnons de papier aux griffes rétractiles : pharaon abusé, justicier de la circulation, acteur illusionniste, cobaye cosmogonique, révolutionnaire utopiste, accidenté paranormal, mère névrosée, magicienne birmane, médecin super-héros, maître possessif, muse moustachue, diplomate starifiée et déesse vengeresse. . . Il se dégage de ce panthéon décomplexé une créativité jaillissante et une extravagance débridée dont on se pourlèche à l'avance les babines. On disait la littérature surfaite et dépassée. C'était compter sans une nouvelle génération d'auteurs qui sort du cadre, repousse les limites du burlesque et réinvente l'écriture. Dorénavant, vous n'appellerez plus un chat un chat !

06/2022

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Science-fiction

L'humanité-femme

Sur Lointemps, les hommes ont disparu il y a un millier d'années, victimes d'une pandémie. Les femmes, elles, ont survécu. Elles ont pleuré les morts, puis les ont oubliés. Elles ont su s'adapter, trouvant le moyen de procréer seules et de donner uniquement naissance à des filles. Ainsi, les femmes ont érigé une société différente. Sans hommes. Lointemps est un monde où les femmes sont l'humanité tout entière. Pourtant, dans le multivers, d'autres variantes se sont imposées, avec leurs personnages qui s'entrecroisent : outre Janet, venue du Lointemps futuriste, il y a Joanna, issue du New York sexiste des années soixante-dix, Jeannine, vivant dans un univers où la Seconde Guerre mondiale n'a pas eu lieu, et Jael, combattante de la Gynée en guerre contre le Virland masculiniste. Tout commence en 1975, lorsque Janet apparaît brusquement sur Broadway... L'avis de l'éditeur Joanna Russ a écrit l'un des romans les plus authentiques, les plus novateurs et les plus saisissants de la SF américaine ; maniant l'ironie, elle y dénonce la condition des femmes dans nos sociétés patriarcales. Et s'interroge sur les moyens d'y mettre fin. Seule une autrice aussi éveillée aux questions féministes peut s'exprimer avec une telle audace, et seule la science-fiction peut imaginer des sociétés aussi résolument autres. En six romans et quatre recueils de nouvelles, Joanna Russ s'est imposée comme l'une des grandes voix de la science-fiction nord-américaine. Elle a obtenu de nombreux prix littéraires (Nebula 1972, Hugo et Locus 1983, Alice B. Readers 2008, Solstice 2014). "Il y a, dans l'oeuvre de Ms Russ, une colère palpable, mais elle est agrémentée d'esprit et d'humour". The New York Times "Ce roman m'a stupéfiée". Sofia Samatar

09/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le 14 juillet de Mirabeau. La revanche du prisonnier

"Comment, en dix ans, ce démon d'une famille est-il devenu le dieu d'une nation ? " , interroge Victor Hugo sur cet homme-énigme que demeure Mirabeau. L'histoire a surtout retenu de lui sa tirade de juin 1789 : "Allez dire à ceux qui vous envoient... " Aristocrate débauché, homme politique corrompu, héros manqué ou plus grand orateur de la Constituante, on ne sait plus ce qu'il doit rester du député de Provence pour lequel on inventa le Panthéon à sa mort avant de l'en arracher sous la Terreur. Loris Chavanette rouvre une enquête palpitante sur l'héroïsme réel ou supposé du personnage à la lumière de l'été 1789. Dans un récit historique qui tient du roman d'aventures et sur la base d'archives inédites, l'historien montre le rôle décisif du tribun entre le 8 juillet, quand Mirabeau demande à Louis XVI le retrait des troupes royales disposées dans Paris et à Versailles, et le 16 juillet, quand il vient en personne participer à la démolition de la Bastille. Depuis ses 17 ans, son père l'avait fait enfermer à coups de lettres de cachet dans les prisons d'Etat du pays. Aussi le Provençal, devenu député, avait à coeur de prendre sa revanche sur les injustices du passé, dont la Bastille demeure le symbole. Il donne ainsi au 14 juillet la saveur d'une insurrection collective doublée d'une revanche personnelle contre l'Ancien Régime. Cette union entre le peuple et le député raconte l'une des plus héroïques pages de la Révolution. Comme l'éloge funèbre de Mirabeau le rappela le jour de ses funérailles en avril 1791 : "Alors on vit ce que peut un homme de génie aidé d'une Nation, ce que peut une Nation aidée d'un homme de génie".

10/2023

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Sociologie

Naissance du journalisme comme industrie. Des petits journaux aux grandes agences

Le 29 juillet 1881, est enfin obtenue, en France, la liberté de la presse. Vers la même époque, le journal quotidien se transforme en "média de masse". La presse devient une industrie, son contenu et son prix se démocratisent. Le Petit Journal, lancé en 1863, donne le la : en un quart de siècle, ce premier quotidien à un sou passe de 60 000 à un million d'exemplaires. L'agence Havas devient la plus importante agence d'information et de publicité en France et, avec des associés (un temps rivaux), à Londres et à Berlin, est qualifiée d'"usine à nouvelles". Le journalisme se modifie ; une presse d'opinion, une presse littéraire perdurent ; une presse d'information et "la rage du reportage" prolifèrent. Les journalistes s'affranchissent pour partie des servitudes politiques traditionnelles. De nouveaux domaines d'investigation font parfois la Une. A l'orée de la guerre de 1914, quatre journaux à un sou - Le Petit Parisien, Le Petit Journal, Le Matin et Le Journal - dominent la presse quotidienne. La presse française est presque aussi développée que ses homologues britannique et états-unienne. Par sa maîtrise de la collecte, du traitement, et de la diffusion de l'information, renforcée par son ascendant sur le marché publicitaire en France, Havas oeuvre dans l'ombre. Comment ces entreprises se sont-elles formées ? Qui sont ces journalistes, enfants de Michelet et de Victor Hugo, de Balzac et de Zola, au service de l'actualité et de l'homme pressé, des pouvoirs en place, mais aussi des "petites gens" ? Comment Bel-Ami devient-il Rouletabille ? Fondé sur l'exploitation des archives de l'agence Havas, de plusieurs journaux, des premières associations de journalistes, et complétée par bien d'autres sources, ce livre scrute une période dite de "l'âge d'or de la presse".

05/2014

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Histoire de France

Morny. Le vice-Empereur

Auguste de Morny (1811-1865) était l'enfant gâté de la fortune. Quand " Morny est dans l'affaire ", ce dandy courtois et raffiné devient un redoutable gagneur : chemins de fer, mines, sucreries, papeteries, journaux, œuvres d'art, coups de bourse, tout lui réussit. Un jour, il se découvre demi-frère de Louis-Napoléon Bonaparte. Leur mère, la reine Hortense, a aimé le beau Flahaut, général d'empire, fils naturel de Talleyrand. Parfait homme du monde, Morny a de qui tenir et possède au suprême degré, comme son grand-père Talleyrand, la pratique des hommes, le scepticisme et le sang-froid, qui vont lui permettre de faire de Louis-Napoléon un empereur : Napoléon III. Le coup d'État du 2 décembre 1851, c'est lui. Ce grand seigneur distingué, membre du jockey Club et amateur de jolies femmes, a (autrefois) combattu en Algérie et ne craint pas d'avoir du sang sur les mains. Victor Hugo le flétrit, qu'importe. Il est ministre de l'Intérieur, ambassadeur extraordinaire en Russie, président de l'Assemblée nationale ; il parraine Longchamp et crée Deauville. Conservateur avisé, il pousse aux réformes et légalise les syndicats. L'homme d'État est aussi un touche-à-tout de talent. Dévoré par le démon du théâtre, il écrit des petites pièces légères et drôles qu'Offenbach met en musique. Financièrement intéressé par l'aventure mexicaine, Morny est devant le véritable empereur des Français sous Napoléon III. A-t-il rêvé d'être un jour chef d'État à part entière, empereur du Mexique par exemple C'est l'un des mystères d'une vie passionnée et haletante, où argent amour et politique se côtoient et s'entrelacent en un détonant mélange de panache et de cynisme.

04/2005

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Romans historiques

Les héritiers du secret

Dans la nuit du 15 au 16 mars 1244, tandis que les soldats royaux cernent la forteresse de Montségur, haut lieu cathare, quatre hommes s'évadent. Leur mission : récupérer le trésor caché dans la montagne et le convoyer en lieu sûr, la Lombardie où se sont réfugiés de nombreux "Croyants". L'opération réussit et les quatre évadés échappent ainsi au bûcher de l'Inquisition. Qui peut prouver que cette belle et véridique histoire de deux mondes, " l'un visible, l'autre invisible " n'a pas eu de suite ? Une jeune femme, Corba, et trois jeunes hommes, Hugo, Laurent et Pietro se rencontrent en 1960. Ils viennent d'avoir dix-huit ans. Ils découvrent qu'ils sont tous nés le même jour. Au delà de cette coïncidence, ils sont surtout frappés par des phrases, des comportements, des modes de pensée qu'ils croyaient réservés à leur propre famille seulement. Ces signes de connivence sont d'autant plus étonnants qu'ils n'ont aucun lien de parenté ni d'origine, venant de Rhénanie, du Milanais, de Provence ou du Languedoc. C'est un secret qui les unit, un héritage moral. Nos héros, rejoints par d'autres amis, forment une bande "à la vie" et affrontent de multiples aventures liées aux événements des années 60 : la guerre d'Algérie, la Guerre froide, la construction du mur de Berlin, la reconstitution des mouvements fascistes... Ils déjouent complots et conspirations, luttant contre tous les intégrismes, vivant pleinement leur jeunesse, leur sexualité libre et sans contrainte, leur amitié. A travers cette fresque romanesque, on redécouvre les combats et les engagements, les valeurs et le bonheur de vivre de la jeunesse de cette époque : l'histoire continue.

04/1999

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Musique, danse

La musique dans la prose française. Evocations musicales dans la littérature d'idée, la nouvelle, le conte ou le roman français des Lumières à Marcel Proust

Les évocations musicales qu'à travers les différents types de romans, nouvelles, contes ou journaux, voire la prose d'idée, un historien peut commenter, promettent toujours des leçons riches et variées, qui éclairent la littérature elle-même, mais aussi l'art et la société. L'impressionnante production littéraire du XIXe siècle et du début du XXe, qui passe du romantisme aux différents réalismes puis au symbolisme ou à l'idéalisme... sans compter les personnalités d'exception qui échappent à toute classification, offre un merveilleux terrain d'observation à qui veut scruter l'histoire, la société ou l'homme à travers ses véritables rapports avec l'art. Qu'il fasse l'objet de discrètes allusions ou soit au centre de chapitres entiers, le propos musical porte un enseignement : est donc étudié ici, entre fiction, réalité (du journal intime à la chronique publique) ou réflexions éparses (de l'essai à la théorie), tout ce que les romanciers, en tant que témoins ou amateurs d'art, tirent du phénomène sonore et de sa mise en scène. Cet ouvrage se fonde sur l'examen d'une quarantaine d'écrivains majeurs (Rousseau, Chateaubriand, Balzac, George Sand, Hugo, Zola, Huysmans, Gide, Proust...). Il débute dans la France des Lumières, à une époque où les écrivains concèdent à la musique une place active, aussi bien dans les habitudes sociales que dans les débats esthétiques ; il se clôt dans les années 1920, qui voient à la fois la publication des Faux-monnayeurs (aboutissement et fruit d'une conception qui se réclame de formules musicales) et la mort de Marcel Proust, dont À la recherche du temps perdu constitue un monument, également sous l'aspect des relations qui unissent musique et littérature.

09/2004

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Histoire de France

La monarchie de Juillet. 1830 - 1848

Le changement dynastique n'est que l'un des effets de la révolution de 1830. Les Trois Glorieuses et la monarchie qu'elles engendrèrent, portées par les parties les plus dynamiques de la société - gens de plume, artistes, entrepreneurs, jeunesse étudiante -, par l'impressionnante galerie des " hommes nouveaux ", par la frange la plus éclairée de l'aristocratie et des catholiques, ne sacrifièrent guère à l'utopie. La volonté d'implanter en France des moeurs et des institutions libérales était un projet solide, réaliste, conçu pour l'avenir. C'est lui qu'il faut créditer du progrès des libertés, du développement économique, du maintien de la paix au prix de quelques déconvenues et même de l'exceptionnelle floraison romantique. Si ces avancées, cette acclimatation au parlementarisme, cet enrichissement , certes bien inégalitaire, du pays ont fini emportés par le torrent de 1848, c'est en partie parce que les équipes dirigeantes, à l'épreuve du pouvoir, n'ont pas bien su accompagner le projet : défaut d'imagination devant l'événement, routine, rivalités personnelles, aveuglement ou sincérité douteuse du roi, scandales, résistance au changement, particulièrement en matière sociale, tout vint pervertir et gauchir une construction qui aurait peut-être assuré à la France un avenir meilleur. On aurait tort de condamner les idées et les aspirations des hommes de 1830 au motif que le régime a sombré dans le discrédit et a partiellement échoué à unir la nation. Nourri de l'intime connaissance que son auteur a de l'orléanisme, éclairé par de longs passages dus à d'illustres témoins - de Hugo à Chateaubriand, de Tocqueville à Guizot, de Rémusat à Louis Blanc... -, enrichi des recherches et des problématiques les plus récentes, ce livre offre la synthèse précise et vivante qui manquait. Un grand pan de notre histoire, longtemps négligé, nous est ainsi révélé.

05/2011

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Critique littéraire

Utopie et désenchantement

C'est à nouveau un très beau livre que nous donne Claudio Magris avec Utopie et désenchantement. L'écrivain triestin y rassemble une brassée d'essais écrits tout au long de ce dernier quart de siècle. Avec une grande diversité dans l'approche, Claudio Magris revisite ici tout un pan de la littérature universelle, son attention se portant tantôt sur l'ensemble de l'œuvre (pour Hermann Hesse, Hermann Broch, Goethe et Thomas Mann), tantôt sur une œuvre spécifique (pour Hugo, Gontcharov ou Tagore), tantôt sur la mise en parallèle de deux écrivains (Fontane et Strindberg, Nietzsche et Dostoïevski), ou sur un bilan établi à l'occasion d'un anniversaire, d'une mort ou d'un événement historique (Ernst Jünger, Primo Levi, Ivo Andric), ou encore sur un aspect apparemment anecdotique mais en fait révélateur de l'essentiel des êtres (Hannah Arendt et Martin Heidegger, Pasolini et Montale). Ce livre est itinérant et vagabond, comme l'était à sa manière Danube. En bon voyageur, Claudio Magris aime s'écarter des sentiers battus : il nous parle aussi d'une œuvre étonnante que Linné destinait à son fils, de lettres apocryphes de Ninon de Lenclos, d'écrivains naïfs au sens propre du terme (Turi, Qipinngi, un poète indien anonyme), et de ces aventuriers que furent eux-mêmes certains auteurs de romans d'aventures (Sealsfield et Stevenson). Enfin, il sort du domaine littéraire pour s'interroger sur notre époque, ses dilemmes et ses vertiges. La réflexion de Claudio Magris prend son essor aux confins où se croisent et s'entrelacent la littérature, l'Histoire et l'éthique. Il apparaît alors que le fil rouge reliant ces divers essais est le conflit dynamique entre utopie et désenchantement. Il se pourrait que ce livre soit aussi un livre de sagesse, nous invitant à l'apprentissage d'une " forme ironique, mélancolique et aguerrie de l'espérance ".

01/2001

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Critique littéraire

Louise de Vilmorin. Une vie de bohème

Comment connaître quelqu'un dont les yeux changent de couleur selon les interlocuteurs ? Ceux de Louise de Vilmorin sont pailletés de vert pour le peintre Jean Hugo, violets selon Paul Morand, ou encore gris-bleu pour ses amis. La célèbre romancière s'en est toujours amusée, elle qui aimait brouiller les pistes, accentuer ses contradictions et construire sa légende. " Inconstante, je suis fidèle... " répétait-elle à l'envi. Née en 1902 dans une illustre famille de botanistes, Louise a raconté son enfance mélancolique à l'ombre d'une mère peu aimante, auprès de quatre frères joueurs et veillant sur elle. D'une maladie qui lui imposa une longue convalescence, elle conservera un déhanchement qui accentuera son charme et lui donnera le goût de rêver. Tour à tour poète, romancière, scénariste pour Max Ophüls ou Louis Malle, dessinatrice, la femme de lettres réussit tout ce qu'elle entreprend au tournant des années 50. Elle devient l'égérie bohème des artistes de l'après-guerre et, avec sa silhouette impeccable et ses longues jambes, l'icône des couturiers. Dans la maison de ses ancêtres à Verrières, elle tient un salon, le dernier du genre, où sa conversation enjouée attire le Tout-Paris des écrivains, des journalistes, des musiciens. Tout brille, tout pique dans le destin de cette amoureuse de l'amour. Mais, entre Saint-Exupéry et André Malraux, ses amants aux noms célèbres et ses deux maris, connut-elle vraiment le bonheur ? Rien ne fut jamais simple dans la vie de Louise de Vilmorin. Sans nul doute, la vérité de sa personne est à rechercher ailleurs, dans ces révélations cryptées au hasard de lettres redécouvertes, entre les pages de ses romans, dans les recueils de poèmes qu'elle nous a laissés comme un testament gracieux à son image, avec élégance.

10/2019

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Musique, danse

Art et santé mentale. Tome 2, Quatre grands compositeurs bipolaires (Beethoven, Berlioz, Schumann, Williamson)

Alors que le premier volume de ce grand ouvrage consacré aux relations entre l'art et la santé mentale décrivait la vie tragique de 150 écrivains de premier plan, dont Artaud, Balzac, Baudelaire, Byron, Dickens, Goethe, Hemingway, Hugo, Maïakovski, Nerval, Poe, Pouchkine, Tolstoï, ou encore Zola ; le second analyse en détail la vie et l'oeuvre de quatre compositeurs parmi les plus célèbres. Comment la bipolarité et ses troubles se sont-ils manifestés dans la vie et l'oeuvre de ces quatre grands compositeurs ? Combinant immersion dans leur quotidien et étude approfondie de leur art, François Buhler compose un nouvel essai bibliographique à la hauteur du premier, aussi accessible qu'intelligent, aussi éclairant que passionnant. France Loïse Rehbur Voici le livre fondamental que l'on attendait, le livre nouveau qui procède enfin à l'inverse de la quasi-totalité des ouvrages parus sur le trouble bipolaire depuis plusieurs décennies. Au lieu d'être écrit par un psychiatre et de se servir des grandes personnalités du monde musical comme simples exemples pour le bénéfice presque exclusif de l'étude et de la connaissance de la maladie, il est rédigé par un musicologue et se fonde sur les dernières avancées de la psychiatrie pour faire progresser la connaissance des compositeurs et leur oeuvre. Ce livre mérite de trouver place dans la bibliothèque de toute personne intéressée par la psychologie et la musique. Claudio Leubacher Ancien virtuose de la clarinette et professeur de conservatoire dans sept disciplines différentes, François Buhler est aussi écrivain, critique littéraire, traducteur, auteur de nombreuses publications spécialisées en musicologie, correcteur, relecteur, rewriter, graphologue et conférencier international. Il est l'actuel directeur de la collection Musicologie aux éditions Connaissances et Savoirs où il a publié Aleko, l'opéra tzigane de Rachmaninov.

10/2019

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Critique littéraire

Fortunes et infortunes de Théophile de Viau. Histoire de la critique suivie d'une bibliographie

La fortune de Thophile de Viau a subi au fil du temps de nombreuses oscillations. Cet ouvrage en retrace l'histoire, depuis les dbuts du pote jusqu' nos jours ; il permet en mme temps de comprendre les causes de fluctuations hors du commun. Tout jeune, Thophile connat un succs clatant, comparable, quoique dans un registre bien diffrent, celui de Malherbe. Mais il ne faut que quelques annes pour qu'il soit jet en prison, victime d'une perscution sans merci, et condamn au ban perptuel l'issue du premier procs proprement littraire de l'histoire. Avant que le sicle ne s'achve, il est encore la victime de Boileau, qui donne le coup de grce sa renomme et jette sur son uvre un discrdit durable. Gautier reviendra le mrite de quasiment le ressusciter, en s'insurgeant contre l'anathme qu'avait lanc le Lgislateur du Parnasse . Malheureusement, Sainte-Beuve ne s'associera pas cette tentative de rhabilitation, et ses critiques ne seront que trop entendues. Cependant, Thophile a toujours t apprci par des lecteurs de choix, tels que Hugo, Nerval, Mallarm, Swinburne, au XIXe sicle, Gourmont et Apollinaire au dbut du XXe sicle. Mais ce sont surtout ces dernires dcennies qui lui ont t favorables, et d'une manire qui parat, cette fois, irrversible : sympathie pour l'homme, intrt pour ses uvres, qui sont devenues l'objet d'une littrature critique abondante et souvent de qualit. Dsormais, Thophile touche un public de plus en plus vaste sans vraiment occuper encore la place qu'il mrite. propos de Thophile et de sa fortune, c'est--dire d'un cas particulier et bien des gards exceptionnel, l'enqute mene par Guido Saba rend compte largement de l'volution des gots littraires sur prs de quatre sicles.

07/1997

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Critique littéraire

Les manuscrits de l'extrême

" Je crois que les mots ne sont pas sans importance. Je crois qu'ils sont notre cirque et notre dignité ". Cette épigraphe, tirée du livre Croquis de Jean-Pierre Cescosse, ouvre l'introduction du catalogue de l'exposition " Manuscrits de l'extrême ". L'usage des mots dans une situation extrême - détention, mission périlleuse, tournant critique, amour passionnel, deuil, aliénation mentale - prend souvent la forme d'un acte nécessaire, mais se heurte aussi à l'impasse du langage, à la difficulté à exprimer et à transmettre les émotions ou les tourments les plus vifs qui nous animent, sans les dévoyer, les amplifier ou au contraire les subvertir. Cet ouvrage présente une centaine de manuscrits touchants, bouleversants et parfois glaçants : les lettres de Sade écrite lors de son emprisonnement à la Bastille, le Livre d'heures de Marie-Antoinette annoté avant son exécution, les notes prises par Victor Hugo sous la dictée des esprits lors de séances de spiritisme, les fragments du Journal de Marie Curie à la mort de Pierre, les dessins des enfants d'Izieu, un billet d'Alice Mangin, arrêtée en 1942, écrit avec son sang, les derniers mots de Pierre Guyotat alors qu'il sombre dans le coma,... Il s'organise en quatre sections : " Prison " : ce sont les manuscrits écrits dans des conditions de détention (prisons, camps, interrogatoire, isolement, déportation) ; " Passion " : les manuscrits écrits dans des états émotionnels extrêmes (transport amoureux, délire mystique, deuil) ; " Péril " : les manuscrits écrits dans des situations particulièrement périlleuses ou face à un danger de mort imminent (expédition, veille d'exécution, évasion, aventure incertaine) ; " Possession " : les manuscrits écrits sous emprise, qu'elle soit liée à la prise de psychotropes ou à un état psychique particulier (folie, drogue, délire, transe).

04/2019

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Littérature française

La vigne écarlate

"Anton Bruckner a livré huit symphonies, neuf si l'on compte celle dont la maladie lui rend l'accomplissement plus éprouvant que le rocher de Sisyphe. Il n'aura composé ni opéras ni concertos ; il s'est concentré sur ses symphonies, cathédrales de sons, longues, vastes, emplies des échos des grands ancêtres et qu'il renvoie au monde d'une façon que son temps peine encore à entendre. Ce sont des monolithes d'obsession..." V. B. Troublé par la musique répétitive, puissante et complexe que composa cet organiste de génie, Vincent Borel livre un portrait bref, syncopé et plein d'esprit d'Anton Bruckner (1824-1896). Sa vie, plutôt méconnue, cache des traits surprenants : solitaire, méprisé et peu sociable, Bruckner était atteint de nombreuses manies. S'il comptait inlassablement toutes les fenêtres et les façades du Ring, ou les feuilles de la vigne courant sur sa résidence du Belvédère, il avait également été surpris à vider le Danube à la cuillère. Elevé dans le catholicisme autoritaire du monastère de Saint-Florian, où il fut nourri d'un paternalisme rigoriste, il avoua lui-même, dans ses derniers jours, qu'il mourait puceau. Précurseur de la modernité viennoise et adulé de ses disciples Gustav Mahler et Hugo Wolf, Bruckner n'a guère entendu ses symphonies. Conspué par Brahms et d'influents critiques, il a pourtant persévéré. Interrogeant de manière poignante sa ténacité face à l'échec, mais aussi son lyrisme éperdu, l'écrivain parvient à lever le voile sur la genèse d'une oeuvre se révélant comme la production sublimée de qui n'a jamais connu l'amour ni les plaisirs de la chair. Etre opaque et décalé, Bruckner devient ici un objet romanesque singulier et fascinant.

10/2018