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Actualité et médias

La République, la pantoufle et les petits lapins

Je me choisis "athée en politique" . En 2007, j'ai choqué mes amis en optant publiquement pour le candidat Sarkozy. Ni regret, ni blanc-seing. Voter n'est pas entrer en religion. Pourquoi bouderais-je ses initiatives bienvenues lorsqu'il interdit à Kadhafi le massacre des civils insurgés de Benghazi ? A gauche et à droite, la France officielle pense à huis clos. Sainte ligne Maginot, protège-nous d'un monde extérieur voué aux méchants impérialistes, aux terribles envahisseurs musulmans et aux désespoirs apocalyptiques ! Ouvrons nos fenêtres : un vent de liberté a déraciné en moins d'un demi-siècle l'empire stalinien, il s'attaque aujourd'hui aux despotismes profanes ou religieux, il réveille les courages et bouscule planétairement les tabous. Je dédie ce pense-bête aux happy few, ni résignés ni apathiques et pas davantage nihilistes. A. G. Philosophe et essayiste né en 1937, ancien maoïste et soixante-huitard, André Glucksmann s'est fait connaitre au début des années 70 comme l'un des tenants de la "nouvelle philosophie". A côté d'un intérêt marqué sur les questions liées à la guerre ou à la stratégie, ainsi dans "Le discours de la guerre" (1967) ou "La force du vertige"(1983), il va s'engager très nettement dans le combat contre totalitarisme à travers un livre comme "La cuisinière et le mangeur d'homme"(1975). S'élevant contre la tentation du nihilisme ou du pacifisme, militant inlassable des droits de l'homme, aux côtés des Tchétchènes contre Vladimir Poutine, il est aujourd'hui plutôt proche des milieux atlantistes. S'il a soutenu Nicolas Sarkozy en 2007, il prend aujourd'hui ses distances à l'égard de sa politique sécuritaire. Auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages, il a récemment publié "Les deux chemins de la philosophie".

05/2011

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Actualité et médias

Prisonnier de Poutine

Le 25 octobre 2003, Mikhaïl Khodorkovski, alors l'un des hommes les plus riches et les plus puissants de Russie, a été arrêté sur ordre de Vladimir Poutine, soucieux de se débarrasser d'un rival politique. Accusé des méfaits les plus absurdes (en un an il aurait détourné davantage de pétrole que le pays n'en produit!), Mikhaïl Khodorkovski a été condamné au terme de plusieurs procès à treize ans d'emprisonnement. Le parallèle avec les procès staliniens est évident jusqu'à la caricature. A travers ce déni de justice, les maîtres du Kremlin ont fait passer un message à tous ceux qui voudraient sérieusement contester leur mainmise sur le pays. Révélatrice du vrai visage du pouvoir dans la Russie d'aujourd'hui, l'affaire Khodorkovski, à l'image de l'affaire Dreyfus en son temps, touche à des valeurs essentielles : l'Etat de droit, la démocratie, les droits de l'homme. Totalement inédit, ce livre a été rédigé par Mikhaïl Khodorkovski du fond de sa cellule. Sorti clandestinement, chapitre après chapitre, Prisonnier de Poutine raconte le quotidien du détenu le plus surveillé de Russie. En revenant sur la genèse de l'affaire, il permet de comprendre comment, au tournant des années 2000, le pouvoir et les richesses du pays ont été confisqués au profit d'une nouvelle nomenklatura. S'y dévoile un homme brillant et courageux, qui analyse avec clairvoyance le sens de ses épreuves et livre une condamnation implacable du système poutinien, lequel ne fait qu'habiller d'oripeaux démocratiques les méthodes héritées du KGB. Mis en perspective par la journaliste Natalia Gevorkyan, qui l'a recueilli, le témoignage de Mikhaïl Khodorkovski permet de prendre conscience de la pente dangereuse dans laquelle la Russie s'est engagée.

02/2012

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Actualité médiatique internati

Humiliation

L'auteur révèle une des clés psychologiques et politiques essentielles des relations internationales et des rapports entre les peuples et leurs dirigeants, souvent à l'origine de conflits majeurs. Qu'ont en commun l'histoire longtemps tragique des relations franco-allemandes depuis la guerre de 1870 et celle de 1940 jusqu'aux dissensions actuelles, l'impuissance toujours avérée d'une partie du monde arabe à s'imposer sur la scène internationale, et l'hostilité anti-occidentale de la Russie de Vladimir Poutine qui a conduit au conflit ukrainien ? Pourquoi le désir de revanche et les exigences de reconnaissance ont-ils pu constituer, à travers les siècles et jusqu'à nos jours, une cause de conflits innombrables et de rancunes insolubles ? A ces questions, une même réponse : le sentiment d'humiliation. " Un ressort puissant " de crises internationales, souligne, dans sa préface Hubert Védrine, pour qui toute analyse réaliste d'une situation impose de tenir compte du ressenti des peuples, " qu'il soit réel ou fantasmé ". Etienne de Gail analyse dans toute leur complexité ces données essentielles à la compréhension d'un monde où le sentiment d'humiliation croît de tous côtés. Bien que ce phénomène continue de jouer un rôle moteur dans l'Histoire et d'y produire ses effets tragiques, il reste toutefois sous-estimé et méritait d'être mieux identifié. La nécessité d'une réflexion sur l'humiliation tient à ce qu'elle dit de notre époque et de la vérité d'un monde toujours plus confus. Mais aussi de l'univers changeant des passions nationales, collectives ou individuelles qui parcourent d'un bout à l'autre l'histoire des hommes. Et, à travers elles, autant de questions cruciales devenues explosives pour avoir été trop longtemps négligées.

03/2023

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Géopolitique

Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine

Depuis la chute de l'URSS, la pensée stratégique russe post-soviétique a connu une profonde mutation, dont le coeur fut la théorisation du contournement de la lutte armée. Si d'importantes recherches ont été menées sur l'application des stratégies indirectes russes (ou "guerre hybride") dans l'espace post-soviétique, en Occident et en Afrique, l'analyse de leurs racines conceptuelles et des écrits des stratèges militaires qui les produisent fait encore défaut, freinant ainsi la compréhension des logiques profondes qui structurent la pensée stratégique russe post-soviétique. Fondé sur l'examen de la littérature militaire russe, encore peu explorée par la recherche, des documents de doctrine et des discours d'officiels militaires et politiques russes, cet ouvrage d'histoire et de stratégie analyse les concepts, notions et débats à travers lesquels les théoriciens militaires russes ont tenté de comprendre les caractéristiques d'une guerre moderne de moins en moins centrée sur la lutte armée. Ce travail explore en outre les cadres cognitifs de ces stratégistes, faits de croyances, de perceptions et d'une culture stratégique qui, bien que souvent négligées dans le contexte militaire russe post-soviétique, sont une clé de compréhension essentielle de la théorisation du contournement et des changements doctrinaux et institutionnels qu'elle a engendrés. La guerre en Ukraine ne pourrait être pleinement comprise sans la connaissance de cette histoire de la pensée et de la culture stratégiques russes post-soviétiques. Plus qu'une doctrine, le contournement de la lutte armée est devenu un tropisme stratégique. S'il a pu mener la Russie à de relatifs succès en Ukraine, dans l'espace post-soviétique, en Europe et en Afrique, ce tropisme a été décisif dans l'échec retentissant de l' "opération militaire spéciale" déclenchée par Vladimir Poutine le 24 février 2022.

04/2023

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Actualité médiatique internati

Les aveuglés

La fin de la guerre froide devait ouvrir une ère nouvelle, marquée par le triomphe de la démocratie libérale qui ne pouvait désormais que s'étendre. Aucun pays n'en a été plus convaincu que l'Allemagne réunifiée. Trois décennies plus tard, à l'est, la Russie de Vladimir Poutine est devenue de plus en plus agressive. En Europe centrale, les jeunes démocraties sont tombées dans le piège du populisme. Et tandis qu'à l'ouest, la France tentait en vain de surmonter les failles d'un modèle politique dépassé, plus à l'ouest encore Donald Trump malmenait la démocratie américaine et menaçait l'ordre international. Mais comme les trois singes, la chancelière et ses partenaires de coalition sociaux-démocrates fermaient les yeux, les oreilles et la bouche. Jusqu'au 24 février 2022. Ce jour-là, leur monde s'est écroulé. Poutine a envahi l'Ukraine et pulvérisé l'ordre européen. Puis est venu le temps des questions : pourquoi nous sommes-nous si lourdement trompés ? Quels signaux avons-nous ignorés ? Ce livre raconte, à travers les témoignages des protagonistes des épisodes clés de ces vingt années, ce qui nous a empêchés d'assumer la réalité de la Russie de Poutine : le repli américain, l'aveuglement de l'Allemagne, prisonnière de son histoire, de sa réussite économique, le mépris pour les nouvelles démocraties de l'est, la russophilie obsolète de certaines élites françaises, la mauvaise stratégie du cavalier seul de Sarkozy et Macron et leur rêve irréaliste d'une grande architecture de sécurité européenne avec Moscou. A quel moment aurions-nous dû prendre une autre voie ? Et d'ailleurs, y avait-il une autre voie ? L'Europe sortira-t-elle affaiblie ou renforcée de cette guerre qui lui a ouvert les yeux ?

10/2023

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Actualité et médias

Larry et moi. Comment BlackRock nous aime, nous surveille et nous détruit

La Préface interdite Le livre d'Heike Buchter à paraître le 12 novembre chez Massot Editions, BlackRock - Ces financiers qui s'emparent de notre argent, raconte la montée en puissance du fonds d'investissement américain qui possède des parts dans des milliers de sociétés dans le monde. En France, BlackRock a des billes dans presque toutes les sociétés du CAC 40. Expliquer la finance est un exercice fastidieux qui demande d'abord de la comprendre. Le bouquin d'Heike Buchter nous fait approcher la mécanique interne de BlackRock et fait - en creux - le portrait de son boss : le mystérieux Larry Fink. Si on me demande aujourd'hui qui de Donald Trump, XiJingPing, Vladimir Poutine, Mark Zukerberg ou Larry Fink, est l'homme le plus puissant du monde ? Sans aucune hésitation je pointe Larry. Larry a plus d'influence sur nos vies que nos parents. Savez-vous que BlackRock possède 6, 3% de Total, 6, 5% de Sanofi, 6, 4% de Publicis, 5, 9% de Danone, 6% de Schneider, 5% de BNP Paribas, 2, 74% de Peugeot, 1, 9% de LVMH, 4, 97% de Pernod Ricard ? Que BlackRock conseille la BCE, Airbus, Exxon, JP Morgan, Apple, la Grèce, l'Etat allemand ou la Commission Européenne ? Savez-vous que des représentants de la firme dont le siège est à New York, vote aux assemblées générales de 17000 sociétés dans le monde ? Et qu'elle possède une intelligence artificielle appelée Aladdin, née de la paranoïa maladive de Larry Fink sur la gestion du risque ? Mais pour survivre, BlackRock a besoin d'argent et de nouveaux espaces. On a ainsi retrouvé Larry en début d'année 2020 à l'Elysée chez Emmanuel Macron pour pousser au vote de la réforme des retraites... Accrochez-vous.

10/2020

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Décoration

La chasse aux trésors de Van Cleef & Arpels Tome 1 : Un siècle d'émeraude

"Un siècle d'émeraudes" est le premier volume d'une sé-rie de trois ouvrages regroupés sous le titre : "La chasse aux trésors de Van Cleef & Arpels" . L'auteur suit la piste des pierres de légendes qui ont marqué l'histoire du cé-lèbre joaillier. A l'aide de documents inédits publiés pour la première fois, photos - dessins - livres de commandes, il retrace le destin de ces joyaux légendaires. Le premier de ces trois livres est consacré aux émeraudes. Que sont devenues les fabuleuses émeraudes de la grande duchesse Wladimir de Russie ? Elles sont ven-dues par Barbara Hutton à Van Cleef & Arpels à la fin des années 1960 et remontées sur des bijoux modernes. Ou se trouvent aujourd'hui les émeraudes légendaires de l'impératrice Marie-Louise ou celles le la reine de Yougoslavie ? Rachetées par Van Cleef & Arpels aux descendants de ces souveraines au lendemain de la Se-conde Guerre Mondiale, ces pierres existent toujours, mais nul ne sait précisément sur quelles parures elles ont été remontées. Documents à l'appui, l'auteur ra-conte ses découvertes. L'enquête nous conduit à Saint Pétersbourg avec les Ro-manov, à Londres avec le duc et la duchesse de Windsor, à Téhéran, lors du couronnement des derniers Pahlavi ou à New York où nombre de souverains furent exilés au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Les deux suivants qui paraitront en 2021, seront consacrés au rubis et au diamant.

11/2020

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Littérature sud-américaine

Pour en finir avec le jugement de Dieu

En novembre 1947, Artaud enregistre pour la Radiodiffusion française, une émission intitulée Pour en finir avec le jugement de dieu. Le texte écrit pour l'occasion est lu par Roger Blin, Maria Casarès, Paule Thévenin et Artaud lui-même. L'auteur enregistre après coup un certain nombre de cris de diverses intensite ? s, des bruitages, et improvise un accompagnement musical a` plusieurs de ses scansions au moyen d'instruments de percussion et de xylophones. L'e ? mission doit e^tre diffuse ? e le 2 fe ? vrier 1948. Alerte ? par la presse qui se re ? jouit du scandale a` venir, Wladimir Porche ? , directeur ge ? ne ? ral de la Radiodiffusion franc ? aise, interdit la diffusion au dernier moment, le 1er fe ? vrier. Malgré le soutien d'un comité de journalistes, d'artistes, d'e ? crivains, de musiciens (parmi lesquels Max-Pol Fouchet, Raymond Queneau, Pierre Herbart, Roger Vitrac, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean-Louis Barrault, Louis Jouvet, Jean Cocteau, Rene ? Clair, Paul E ? luard, Jean Paulhan, Maurice Nadeau, Georges Auric, Rene ? Char, Adrienne Monnier...), l'émission n'est pas diffusée. Le texte paraît quelques mois plus tard, au printemps 1948, à titre posthume, aux éditions K, dirigées par Alain Gheerbrant. Avec le texte de l'émission, nous reproduisons le Théâtre de la Cruauté, des Lettres à propos de Pour en finir avec le jugement de dieu et les Etats préparatoires de Pour en finir avec le jugement de dieu.

04/2022

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Esotérisme

2020, le grand tournant

Pas un jour ne passe actuellement sans sa dose de témoignages alarmants, de livres ou de vidéos faisant état de la situation préoccupante dans laquelle se trouve notre monde aujourd'hui. On parle même de "l'humanité en péril" ! Rien que ça... A tout le moins, il s'agit d'un énorme "malaise de la civilisation". Les gens sont de plus en plus angoissés, déstabilisés. Et les astrologues sont, de leur côté, inquiets en raison des configurations planétaires exceptionnelles de 2020, qui changeront le paysage du monde et la vie de la majorité de ses habitants. Précisons qu'a la faveur de ces cycles planétaires exceptionnels, certains, selon leur signe, vivront une fantastique poussée ascensionnelle. Sans apporter de l'eau au moulin des défaitistes, ce livre tente, avec l'éclairage original et précieux des grands cycles planétaires qui reflètent notre devenir collectif et individuel, de livrer ma vision d'astrologue/sociologue, a travers des analyses géopolitiques : thèmes d'Emmanuel Macron, de Donald Trump, des Etats-Unis et des prochaines élections, de Vladimir Poutine... Notre monde est-il vraiment menacé ? A quel point et dans quels domaines ? Sommes-nous déjà dans l'ère du Verseau qui doit changer les mentalités ? Quel rôle vont jouer l'islam et l'Etat islamique ? Notre civilisation chrétienne vit-elle ses dernières heures ? Dans quel sens l'économie va-t-elle évoluer : allons-nous vers un krach boursier, ou pire ? Cet ouvrage donne une autre vision des choses. Un regard vu de Sirius... Comme chacun de nous sera touché différemment selon ses propres étoiles, vous découvrirez également dans cet ouvrage les prévisions sur 2020 pour chaque signe et pour chaque décan. Vous serez ainsi mieux armé pour affronter cette nouvelle année qui s'annonce tout sauf anodine. Et gardons les yeux rivés sur la ligne bleue des Vosges : en survolant les années suivantes, 2026 promet une nouvelle société. Une aurore sur un nouvel âge d'or ?

10/2019

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Faits de société

Russes comme Crésus. Ces milliardaires venus du froid...

Le far russe a-t-il, désormais, remplacé le far west américain? Toujours est-il que, sur les décombres de la défunte URSS, une nouvelle génération d'hommes d'affaires a mis la main sur les richesses du plus grand pays du monde. Ils affichent aujourd'hui un luxe insolent. Quand ils ne sont pas à Moscou, ou entre deux voyages d'affaires dans leur jet privé, on les trouve dans les plus beaux palaces internationaux, à la City, dans les stations alpines ou sur la Côte d'Azur. Qui sont ces nouveaux Russes à qui rien ne paraît résister ? Elle-même business autant qu'executive woman, la belle Elena Lenina, mannequin et animatrice à la télévision russe mais résidant à Paris, a interrogé ces nouveaux tsars de l'éternelle Russie. Ils lui ont confié le parcours, les secrets de leur fortune si rapidement acquise, leurs liens avec les pouvoirs en place. Des révélations stupéfiantes. De Roman Abramovitch, pétrolier devenu propriétaire du prestigieux club de football de Chelsea et homme le plus riche d'Angleterre, à Viktor Shkulev, qui bâtit son empire de presse de l'Oural à Vladivostok, en passant par Mikhaïl Fridman, le grand argentier, Vladimir Potanine, surnommé " le tsar de Courchevel ", Aras Agalarov, le roi des expositions internationales, Alexandre Abramov, l'homme de l'acier, ou encore Sergueï Plastinin et son empire de produits alimentaires, tous se confient longuement sur la façon dont ils mènent de front leurs affaires et leur vie privée. Opportunistes, bosseurs, diplômés des meilleures écoles, ils ont tous eu à faire face à la criminalité qui s'est développée dans le pays, mais aussi au pouvoir politique. Ce dernier, après avoir dilapidé les trésors de leu pays à leur plus grand profit, semble aujourd'hui vouloir reprendre la main. Exils et emprisonnements sont devenus les nouveaux écueils à éviter pour ces aventuriers, zélateurs de l'argent-roi et " sujets " de choix de la presse people internationale.

05/2006

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Sciences politiques

Les dilemmes de Lénine. Terrorisme, guerre, empire, amour, révolution

Quand Tariq Ali, intellectuel marxiste de réputation internationale et militant très engagé lors des conflits postcoloniaux (il a inspiré aux Rolling Stones leur chanson Street Fighting Man), entreprend d'écrire sur Lénine, le livre qui en résulte n'a rien d'une biographie de circonstance. S'il ne manque pas de souligner les épisodes qui, dans la vie de Vladimir Oulianov, ont influé sur son action - et en premier lieu le traumatisme suscité par la pendaison de son frère aîné sur ordre du tsar en 1887 -, il propose également une relecture approfondie de ses textes et une analyse des conditions qui ont rendu possible son accession au pouvoir. Tariq Ali introduit ainsi son essai par une passionnante histoire de l'anarchisme, du marxisme, des mouvements d'émancipation en Europe et bien au-delà. Sans cette plongée dans le passé, estime-t-il, on saisit mal les dilemmes de Lénine. Les journées de Février et d'Octobre ; la construction de la Ille Internationale ; les formidables avancées de la jeune Armée rouge grâce au génie stratégique de Toukhatchevski ; l'influence des femmes dans la révolution, et notamment le rôle joué par la féministe bolchevique Inessa Armand, rencontrée à Paris en 1909, dans la vie du nouveau maître du Kremlin ; son amère lucidité sur le devenir du pouvoir soviétique peu avant sa mort en 1924 - toutes ces grandes étapes, Tariq Ali les explore avec la proximité et la clairvoyance que lui a apportées la fréquentation des textes. Romancier autant qu'essayiste, jamais avare d'une observation personnelle (souvent dans de savoureuses notes de bas de page), il redonne vie à une époque dont les questionnements - sur le terrorisme, l'internationalisme, la nécessité des partis ou les guerres impérialistes - résonnent aujourd'hui de manière troublante. Parvenu au terme de son projet, Ali a enfin libéré la pensée de Lénine de l'"embaumement" dont elle a été l'objet, de même que son corps, et rendu à ses idées leur percutante modernité.

10/2017

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Histoire internationale

Le rapport Nemtsov. Poutine et la guerre

Boris Nemtsov, l’un des principaux opposants russes, qu’on voyait en tête de toutes les manifestations de l’opposition, préparait un rapport sur «Poutine et la guerre» dans lequel il entendait montrer comment et pourquoi l’agression russe contre l’Ukraine avait été décidée. Pour ce faire, il avait commencé à rassembler des informations, convaincu qu’en Russie, à part Vladimir Poutine, personne n’avait besoin de cette guerre qui lui aura permis de faire remonter sa cote de popularité de 44 à 89 %. Boris Nemtsov n’a pas eu le temps d’achever son réquisitoire. Il a été abattu par des tueurs le 27 février 2015, sous les murs du Kremlin, sans qu’à ce jour la justice russe n’ait réussi à identifier un quelconque commanditaire. Ce Rapport est donc basé sur les informations qu’il avait réunies et sélectionnées. Ses notes manuscrites, les documents rassemblés par lui ont tous été utilisés pour la rédaction finale, qui reste une des rares tentatives de contrer la version du pouvoir, car en Russie, on le sait depuis Anna Politkovskâia, le courage politique se paie au prix fort. Composé de onze chapitres, le Rapport analyse les circonstances et la préparation programmée de l’annexion de la Crimée par les fameux «petits hommes verts», suivie d’un soi-disant référendum, et s’intéresse à la présence patente des services secrets et des militaires russes dans les «républiques» autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Le Rapport démonte patiemment la propagande officielle, relayée par les médias aux ordres. Pour les auteurs du Rapport Nemtsov, il est clair que la Russie, en plein revival stalinien comme le soulignait par ailleurs Svetlana Alexievitch, mène une vraie guerre contre l’Ukraine coupable de vouloir devenir un pays démocratique indépendant. II reste que le coût de cette politique aventuriste, malgré la popularité record de Poutine, risque d’être très lourd alors que les sanctions américaines et européennes conjuguées avec la chute des revenus pétroliers enfoncent chaque jour un peu plus la Russie dans une crise économique sans précédent.

02/2016

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Critique littéraire

Plurilinguisme et autotraduction. Langue perdue, langue "sauvée"

Pour un écrivain, transposer son ouvrage dans une autre langue relève d'une forme d'écriture très particulière. A la fois auteur et traducteur, l'écrivain occupe une position double, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur sur son texte. C'est le cas de Nabokov, Tsvetaeva, Singer, Milosz, Beckett et tant d'autres… Cette posture scripturale ambiguë, impliquant des tensions fécondes entre création et reformulation, constitue l'originalité fondamentale des textes littéraires issus de l'autotraduction. L'évolution de ce phénomène au cours du XXe siècle témoigne des mouvements transculturels dus à l'hétérogénéité croissante de certains environnements. Au lendemain de la révolution russe, le plurilinguisme littéraire est amplifié par les déplacements - exil, mouvements migratoires, déportations, relégations. Les pratiques de traduction auctoriale des écrivains issus d'Europe centrale et des régions de l'ancien Empire russe n'ont pas encore donné lieu à une étude spécifique. Ce travail collectif est l'un des premiers à envisager les divers formes d'autotraduction dans un cadre géoopolitique complexet et, partant, dans un champ littéraire souvent supranational, incluant les oeuvres de langues russe, polonaise, serbe, ukrainienne, géorgienne et yiddish, jusqu'à l'occitan. A ces langues s'ajoutent le français, l'anglais et l'allemand comme langues cibles. L'approche choisie par les auteurs du reueil offre une réflexion sur les rapports entre langue et exil, faisant ressortir la richesse des interconnexions des domaines littéraires. Ils interrogent le statut des langues mises en regard, leur valeur sur les "marchés linguistiques", comme le positionnement des auteurs, de la critique et du public face à la dualité centre/périphérie. Cette opposition, qui prend une acuité particulière dans des aires culturelles marquées par le plurilinguisme, est au coeur de l'ouvrage. Avec les contributions de : Olga Anokhina, Stanley Bill, Iryna Dmytrychyn, Yana Egorova-Moral, Vladimir Feschenko, Eva Gentes, Rainier Grutman, Sabine Haupt, Christine Lombez, Anna Lushenkova-Foscolo, Magdalena Lubelska-Renouf, Atinati Mamatsasvili, Hélne Martinelli, Michaël Oustinoff, Tatiana Ponomareva, Michèle Tauber.

01/2020

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Actualité politique internatio

Bouleversements. Pour comprendre la nouvelle donne mondiale

Le 24 février 2022, le monde a changé. Pour la première fois depuis 1945, par la volonté de Vladimir Poutine, la guerre, la vraie, celle des chars, des canons et des missiles, des sièges sanglants et des exodes massifs de population, s'est de nouveau déclarée sur le continent européen. Le martyre de l'Ukraine, chacun en est conscient, a ouvert un nouveau chapitre de l'histoire du monde. D'un côté une dictature redoutable, décidée à faire peser sa loi sur un pays voisin et indépendant, de l'autre un peuple soucieux de liberté, soutenu par la coalition des grandes démocraties de la planète. François Hollande tire de cet événement majeur toutes ses conséquences pour l'Europe, pour le monde et pour l'avenir du peuple français. L'ancien président de la République a connu de près le chef du Kremlin. Il a négocié avec lui et Angela Merkel les accords de Minsk qui avaient établi un fragile compromis en Russes et Ukrainiens. Il a dirigé cinq ans la politique de la France, au milieu des menaces de toutes sortes, en constante liaison avec les alliés et les adversaires de notre pays. Fort de cette expérience incomparable, il éclaire de sa vive intelligence la nouvelle donne planétaire. Les démocraties sont-elles déclinantes et menacées par les tyrannies à l'offensive ? Quels sont les nouveaux rapports de force entre l'Europe, la Russie, la Chine et les Etats-Unis ? Comment la renaissance des empires affecte-t-elle l'équilibre du monde ? Comment ce retour tragique de la guerre se combine-t-il avec les grands défis du siècle, le dérèglement climatique, la montée des inégalités, la fragilité des démocraties, l'émergence du populisme et du nationalisme dans nombre de pays ? Témoin privilégié, acteur du jeu diplomatique, analyste respecté, homme d'Etat responsable, François Hollande livre un diagnostic aigu et original, trace des perspectives inattendues et propose aux Français une ligne de conduite nouvelle dans ce monde en plein bouleversement géopolitique et stratégique.

09/2022

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Littérature étrangère

Les petites chaises rouges

Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes. Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège. Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle. Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur. La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.

09/2016

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Histoire de la peinture

Lettres à Tolstoï et à sa famille

Cela commence, en octobre 1880, comme une scène de roman : la visite du grand homme à l'atelier du jeune peintre, qui dès lors nouera avec son aîné les liens d'une amitié qui durera près de trente ans. C'est ainsi qu'Ilia Répine, destiné à devenir l'artiste russe le plus célèbre du XIXe siècle, fit la connaissance de Léon Tolstoï, qu'il fut admis dans le cercle de sa famille et fit de fréquents séjours dans le fameux domaine d'Iasnaïa Poliana : il y puisera, au fil de ses souvenirs, la matière de merveilleux croquis de la vie russe où Tolstoï se révèle dans toute son énergie et sa sensibilité - travail aux champs, cavalcades en forêt, courses en traîneau dans un paysage de neige... C'est ainsi, également, qu'il fit la connaissance de la jeune Tatiana et qu'il entretint avec elle une correspondance où l'on peut suivre tous les méandres d'une inclination amoureuse qui ne dit pas son nom, un marivaudage nourri de confidences où défile la bonne société de l'époque, mécènes, artistes, politiques : Répine s'y livre totalement, dans son caractère mouvant, enthousiaste, séducteur, à l'image de l'oeuvre prolifique qu'il nous a laissé, relevant aussi bien de la peinture d'histoire que des scènes de genre, des portraits officiels que des représentations intimistes, excellant toujours dans une variété de styles stupéfiante, à laquelle ces lettres constituent une excellente introduction. Un témoignage de premier ordre, pour la première fois traduit en français, tant sur la vie du grand écrivain que sur le travail du peintre, que l'on voit peu à peu s'émanciper de cette figure tutélaire, et affirmer, face au rigorisme chrétien de son mentor, un amour "païen" de la vie et de l'art. Laure Troubetzkoy, ancienne élève de l'ENS Sèvres, est agrégée de russe et professeure émérite à Sorbonne Université. Elle a notamment traduit Boris Pasternak (Fragments de prose des années 1920, Gallimard, 1990) et Vladimir Nabokov (Lettres à Véra, Fayard, 2017).

09/2021

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Géopolitique

Poutine, l'opération Z

Signe de reconnaissance sur les blindés russes en Ukraine, la lettre Z a été utilisée pour désigner l'opération russe en Ukraine. Après le succès de Poutine, le maître du jeu ? qui explique les raisons de la guerre en Ukraine dont les origines remontent à plus de trente ans, Jacques Baud revient sur les causes profondes de la guerre en Ukraine et les raisons qui ont poussé Vladimir Poutine à déclencher l'opération " Z ", le 24 février 2022. Il explique comment le conflit aurait pu être évité et les pistes qui ont été délaissées. Il analyse le déroulement des actions militaires et la manière dont elles ont été interprétées en Europe, et en France en particulier. Il explique le bouleversement de l'ordre mondial sur les plans politiques et économiques, ainsi que les conséquences à long terme sur notre vie quotidienne provoqué par les sanctions occidentales. Il analyse le travail des services de renseignement et les enseignements à tirer de cet épisode tragique. En s'appuyant sur les informations des services de renseignement et des rapports officiels, Jacques Baud décrit le rôle de l'Union Européenne et de l'OTAN dans cette guerre, et comment les intérêts de tous ont été sacrifiés pour l'intérêt de quelques-uns, en abandonnant l'Ukraine. Jacques Baud est un ex-membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l'Est et chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies. Il a été engagé dans des négociations avec les plus hauts responsables militaires et du renseignement russes juste après la chute de l'URSS. Au sein de l'OTAN, Il a participé à des programmes en Ukraine et notamment après la révolution de Maïdan en 2014 et 2017. Il est l'auteur de plusieurs livres sur le renseignement, la guerre et le terrorisme, et en particulier Poutine, le maître du jeu ? , Gouverner par les fake news, L'affaire Navalny, aux éditions Max Milo.

08/2022

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Histoire de France

Les septennats évanouis ou Le cercle des présidents disparus

Au moment où, pour la vingt-deuxième fois dans son histoire, la France va élire un nouveau président de la République, Gonzague Saint Bris raconte la saga de l'Elysée. Entre l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la IIè République en 1848, et les adieux de François Mitterrand, quatrième président de la Vè République en 1995, c'est tout un panorama politique de plus de cent cinquante ans d'histoire nationale que propose Gonzague Saint Bris, pour le troisième volet de sa triolgie - consacrée à la fin des choses -, entamée par Les Dynasties brisées, bouclant ainsi son cycle Monarchie-Empire-République. Cette vingtaine d'hommes qui jalonnent l'histoire de quatre républiques ont incarné avec plus ou moins de talent et plus ou moins de bonheur la magistrature suprême avant de se tirer en laissant chacun un bilan, un souvenir et parfois... une légende. Quel était leur caractère profond ? Comment ont-ils vécu cette fonction ? Comment ont-ils quitté la scène politique ? Autant de questions auxquelles Gonzague Saint Bris tente de répondre en mêlant le fait historique et l'anecdote, l'érudition et l'humour, l'analyse politique et le talent litéraire. Fidèle à son engagement primordial, l'historien nous entraîne dans une passionnante promenade qui va de la grille du coq au ... festin de pierre. Romancier, essayiste, historien moderne et franc-tireur de la littérature française, Gonzague Saint Bris a publié chez Lattès, avec Vladimir Fédorovski, Les Egéries Russes. Journaliste, homme de radio et de télévision, pionnier des radios libres et créateur des "clips culturels" programmés sur la Cinquième, il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages dont la moitié est consacrée à l'Histoire. Sa biographie de La Fayette a reçu de nombreux prix. Du "Romantisme absolu" à la direction de la stratégie et du développement du groupe Filipacchi Média et à celle du magazine Femme, du ministère de la Culture au conseil municipal de sa ville natale en Touraine, Gonzague Saint Bris poursuit son parcourt à la fois singulier et cohérent.

12/1995

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Voltaire

Revue Voltaire N° 22/2023 : Les scènes de Voltaire. Entre la Cour et la ville

La réception du théâtre de Voltaire, tant par des publics contemporains que plus tardifs, est indissociable du processus créatif du philosophe. Les éditeurs de Kehl avaient placé le corpus théâtral de Voltaire en tête de l'édition. Pourtant, aujourd'hui, par un curieux déplacement générique, l'actualité théâtrale de Voltaire passe plutôt par la mise en scène de ses contes. Candide, surtout, ne cesse de susciter de nouvelles productions scéniques. Malgré la désaffection dont souffre le théâtre de Voltaire, sa production théâtrale intéresse plus que jamais les chercheurs. Les Journées Voltaire de 2021 ont ainsi été consacrées aux " Scènes de Voltaire : entre la Cour et la ville ". L'approche choisie induit en effet un questionnement sociologique tout autant que politique, redoublant en creux la cartographie dramatique du côté cour, côté jardin. Les chercheuses et de chercheurs interrogent ici collectivement la production voltairienne pour les scènes, privées et publiques, de Versailles, de Paris et des provinces, mais aussi des colonies. Pas moins de seize contributions renouvellent la compréhension des logiques esthétiques et dramaturgiques du théâtre voltairien dans leur genèse comme dans leur appréciation à travers les époques, la réception de ce théâtre, tant par des publics contemporains que plus tardifs, étant, pour l'auteur de Zaïre plus que pour tout autre peut-être, indissociable de son processus créatif. Pour cette nouvelle livraison de la Revue Voltaire, les Varia proposent deux articles qui font état de recherches au long cours : Vladimir A. Somov, chercheur au Conservatoire national de Saint-Pétersbourg, livre la seconde partie de son enquête sur " L'édition Kehl en Russie ", analysant cette fois les stratégies de la censure impériale face à l'arrivée des livres édités par la Société littéraire et typographique fondée par Beaumarchais. John Iverson, spécialiste des questions de tolérance et de religion chez Voltaire, poursuit son enquête à partir des manuscrits de Saint-Pétersbourg relatifs à l'affaire La Barre.

04/2024

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Littérature étrangère

L'ombre du mur. Chroniques du mur de Berlin

L'Ombre du mur est une " géographie personnelle " et littéraire du mur de Berlin tombé il y a vingt ans, vécue, écrite par douze écrivains venus de l'Est. Autant de séquences individuelles où l'Histoire s'imbrique dans une collusion permanente entre passé, présent et avenir. Le " cercle " de Velibor Colié, le Bosniaque, commence à Auschwitz, passe par Srebrenica et l'Espagne républicaine pour se refermer provisoirement à Berlin. L'" étonnement infini " de Bessa Myftiu, l'Albanaise, est né presque imperceptiblement le jour où la statue d'Enver Hoxha est tombée, poussée par une foule transfigurée. " Partir, c'est mourir un peu " pour le transfuge roumain Norman Manea et Berlin devient un lieu de " pèlerinage de la croisée des chemins d'une existence et de tant d'autres ". Lutz Seiler, l'Allemand, parle d'héritage, littéraire avant tout, et son mur se transforme en une mesure du temps. L'homme des frontières, Luan Starova, le Macédonien, évoque les Portes de l'Enfer derrière lesquelles se sont murés, depuis des siècles, les Balkans. Les anges échafaudés du Hongrois Làszlô Garaczi veillent sur Berlin, où tout doit être réappris en permanence. Théodora Dimova, la Bulgare, évoque ses transitions : Tchernobyl, les hivers postcommunistes ou ses propres livres. Katja Lange-Müller, l'Allemande, est témoin des temps où Marina, Marina n'était encore qu'une chanson joyeuse, avant de devenir une margarine bon marché. Le Polonais Wlodzimierz Odojewski se demande si on pouvait entendre à travers le mur les voix de l'autre partie de l'Europe. Le mur de Martin Smaus est celui de Lennon, symbole de résistance à Prague. Pour Anatoli Koroliov, l'enfermement a commencé avec la palissade qui entourait la maison de son enfance. Sous les décombres, Edin, le personnage du jeune Serbe Vladimir Kecmanovié, essaie en vain de retrouver un morceau du mur de Berlin perdu pour toujours... Et ce mur continue de hanter, telle une ombre sur un paravent de pierres qui, hier encore, séparait les hommes.

10/2009

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Critique littéraire

Zoo. Chroniques littéraires 1977-2008

On remarquera que ce volume - qui réunit des articles que j'ai écrits sur une trentaine d'années pour deux journaux, L'Express, de 1977 à 1984 et Le Monde, de 1985 à 2008 - s'attache plus souvent à des oeuvres étrangères qu'à des françaises. Je m'empresse de préciser qu'il s'agit là d'un hasard de ma vie et non d'un amour moindre pour mes compatriotes. Quand je fis mes premiers pas dans la carrière, j'avais la curiosité des lettres étrangères autant que des françaises, et c'est uniquement le sort qui me parachuta loin du front parisien. Ainsi nombre d'écrivains de langue française durent-ils attendre mes compliments ou mes piques et se retrouvent injustement à la portion congrue dans ce recueil. On relèvera aussi parmi ces lectures quantité de lacunes. Les unes sont inévitables, un ouvrage composé de la sorte ne va pas sans disparate ; d'autres sont volontaires, et les oubliés, qui constateront leur absence sans peine, ne devraient pas s'en plaindre. Pour beaucoup d'auteurs, une critique dans la presse n'est jamais assez louangeuse et toujours réductrice. Ce n'est pas faux. Mais qui garantirait "l'objectivité" au présent, dans un domaine où la postérité se prononce si tard ? Les succès sont imprévisibles, quelquefois absurdes, et la vie littéraire n'a jamais fait serment d'être équitable ni démocratique. La critique n'est pas une science exacte, même drapée dans une toge universitaire. Elle n'est qu'un genre dans le vaste univers des lettres. Peut-elle être objective ? Non, sans doute. Et à quoi bon, du reste ? Certains écrivains, Sainte-Beuve, Albert Thibaudet, et, pour partie, Vladimir Nabokov, ont gagné leur renommée en pratiquant la critique comme un art singulier, parfois injuste, en se fiant d'abord à leur goût : or un homme de goût, par définition, ne saurait aimer tout ni tout le monde.

06/2010

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Droit

Un avocat pour l'Histoire. Mémoires interrompus 1933-2005

C' est le récit d'une vie, celui d'un grand avocat et de sa passion pour le droit, pour la justice imparfaite des hommes, pour ces voix qui s'élèvent dans le prétoire, et défendent, et convainquent, et libèrent. Ce sont aussi, retracées par un témoin et un acteur majeur, cinquante ans de notre histoire judiciaire et politique : où l'on revit les grands procès de l'Algérie " française " - celui du général Challe, du général Salan, des conjurés du Petit-Clamart, du lieutenant Pierre Guillaume plus connu sous le nom de "crabe-tambour" -, mais aussi d'étonnantes affaires de presse où se côtoient Jacques Laurent, François Mauriac, Raoul Girardet, Michel Droit. Ce sont mille anecdotes et portraits en pied, de Tixier-Vignancour à Roland Dumas, en passant par Maurice Garçon, Vladimir Boukovsky, François Léotard et Bob Denart... Enfin, bien sûr, c'est la défense inspirée et obstinée de Maurice Papon, lors d'un procès spectaculaire par sa portée symbolique et qui reste à ce jour le plus long de l'histoire de France. À ce titre, ce livre est aussi une réflexion éclairée sur une société aux prises avec son histoire, sa culpabilité, ses aveuglements, ses obsessions. Toute sa vie, Jean-Marc Varaut aura ainsi combattu les menaces exercées sur ce que doit toujours être un procès équitable. Il n'aura fait, selon la méthode très simple qu'il explique, que " dire l'irréductible valeur, ou saveur, de tout homme ". Sa conviction nous emporte : quelle mission pour l'avocat, sinon d'" être celui qui dit quand il le faut : "on ne passe pas" " ? " Il y a des principes qui sont des conquêtes de la civilisation juridique, ils constituent la charge de la dignité humaine. L'espace où vit l'homme, c'est la petite plage d'ombre et de lumière que dessine et qu'enclôt le droit, opus incertum, que tente d'ajuster le juge. "

03/2007

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Policiers

Le manufacturier

Le 19 novembre 1991, une poignée de paramilitaires serbes massacrent une famille à Erdut, un village de Croatie. Laissé pour mort, un garçonnet échappe aux griffes des tortionnaires, les Lions de Serbie. Un quart-de-siècle plus tard, l'avocate Irena Ilic tente de remonter la piste jusqu'à la tête du commando, le sinistre Dragoljub. Le 1er avril 2017, les cadavres d'une femme et de son bébé sont retrouvés dans la banlieue du Havre, atrocement mutilés. Niché dans le dark Web, un inconnu sous pseudonyme revendique le double meurtre et propose les vidéos de ses crimes à la vente sur son site Internet... Depuis quand sévit-il ? Prêt à transgresser la loi, le capitaine de police Vladimir Radiche s'empare de l'affaire qui sème la panique sur le pays, au risque de voir l'inimaginable s'en échapper. Les deux investigations vont se percuter avec une violence inouïe. L'avocate et le flic ont des intérêts divergents et se livreront une guerre sans merci. Emportés dans l'abîme du terrifiant conflit yougoslave, les enquêteurs évoluent dans un vertige noir, gangrené par la violence et la corruption, où les plus pourris ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Crimes contre l'humanité, meurtres en série, fanatismes religieux, trafics entre mafias sans scrupules, l'étau se resserre au fil des chapitres. Les égouts de l'Histoire finiront par déborder et vomir des monstres, trop vite oubliés. N'ayez pas peur. Oui, il y a tout cela dans Le Manufacturier. Non, il n'y a pas d'autre issue. Mattias Köping, l'auteur des Démoniaques, thriller doublement primé en 2018 et acclamé par le public, libère toute sa puissance dans ce vrai page-turner, addictif et haletant, porté par une atmosphère envoûtante et une écriture ciselée. Programmé pour jouer avec les nerfs des lecteurs les plus aguerris de romans policiers, Mattias Köping confirme son entrée implacable parmi les maîtres du thriller français.

10/2018

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Histoire du sport

Des écrivains et du sport. 14 portraits d’auteurs et d’autrices par leur passion sportive

Quand la littérature rencontre le sport, 14 portraits d’auteurs passionnés. Aviez-vous déjà imaginé que les grands auteurs et autrices soient d’excellents sportifs et que cette pratique ait pu influencer leurs œuvres ? Que l’on peut être prix Nobel de littérature et joueur international de cricket ? Prix Pulitzer et boxeur ? Prix Goncourt de la nouvelle, coureur de fond et "fou" de cyclisme ? Pourtant la beauté d’un geste, de l’effort, la ferveur d’un stade, les festivités qui entourent une grande compétition et les athlètes légendaires ont été et sont toujours des sujets prisés des artistes. Dernièrement, on ne compte plus les auteurs et autrices contemporains de renom qui ont écrit sur le sport : Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tristan Garcia, Jean Hatzfeld, Olivier Guez, Bernard Chambaz, Paul Fournel, Éric Fottorino, Maylis de Kerangal, Lola Lafon, Jean-Paul Dubois ou Philippe Delerm. Pourtant un stéréotype tenace voudrait que ces deux mondes soient antagonistes, on est soit du côté du sport, soit du côté de la littérature, il serait inconcevable qu’un sportif écrive et qu’un auteur soit sportif ! Pour la première fois, un livre rassemble quatorze portraits d’auteurs et d’autrices internationaux sur le thème de leur passion du sport. Pour constater que ce phénomène n’est pas nouveau, on remonte le temps pour découvrir Albert Camus, Pier Paolo Pasolini, Luis Sepúlveda et Vladimir Nabokov en footballeurs , David Foster Wallace en tennisman, Samuel Beckett et Arthur Conan Doyle en joueurs de cricket, Ernest Hemingway et Arthur Cravan en boxeurs, Colette en gymnaste, Harry Crews en karatéka et professeur de bodybuilding, Agatha Christie en surfeuse, Jack Kerouac en footballeur américain, et pour conclure ce périple, Antoine Blondin en coureur de fond et passionné de cyclisme. Cet ouvrage brise le stéréotype qui consiste à séparer l’intellectuel et le sportif, et met fin à l’idée que le sport et la littérature seraient des domaines inconciliables. Dans Des écrivains et du sport, le mur est tombé et la tête et les jambes ne font qu’un.

04/2023

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Espionnage

L'éclaireur. Du recrutement à la formation, l'histoire vraie et stupéfiante du seul espion du KGB à avoir intégré l'ENA pour infiltrer l'administration française

"On ne choisit pas d'entrer au KGB, c'est le KGB qui vous choisit." Lorsqu'il intègre à dix-sept ans l'Institut d'Etat des relations internationales (MGIMO) à Moscou, Sergueï Jirnov est loin d'imaginer que ses pas seront bientôt guidés par le KGB. Et pourtant, ce dernier l'a choisi pour intégrer l'élite suprême de son cheptel d'espions : les "éclaireurs". C'est ainsi que l'on désigne les "illégaux" , ceux dont la mission est d'infiltrer en profondeur et sur la durée l'ennemi occidental en se faisant passer pour l'un des siens. C'est une formation clandestine qui se déroule en dehors des circuits traditionnels, contraignant l'élu à mener dans son propre pays le parcours classique d'un citoyen doublé de celui d'un agent secret. Quand le service l'estime prêt, l'éclaireur rejoint l'Ecole de la Forêt, l'endroit le plus mystérieux d'URSS, afin d'y suivre le cursus commun aux officiers du KGB. Peu à peu Sergueï va apprendre à mentir, à tromper, à manipuler, jusqu'à infiltrer l'ENA, à Paris, pour y repérer les "cibles" potentielles que recèle cette pépinière de futurs hauts fonctionnaires français et étrangers. De son enfance à ses missions, on suit le quotidien extraordinaire de Sergueï Jirnov dans un pays immense où le communisme règne encore en maître mais dont les jours sont comptés. On assiste avec lui à l'effondrement de l'Union soviétique et de son bras armé, le KGB. Avec lui, on découvre les techniques d'espionnage, les kompromat, les spetsnaz et les traîtres que l'on exécute. Enfin, la nature ayant horreur du vide, Sergueï Jirnov verra l'hydre tchékiste renaître avec la création du SVR et du FSB. Depuis, il porte un regard acéré sur l'utilisation des services secrets dans la Russie de Vladimir Poutine, un homme trouble dont il a croisé la route à plusieurs reprises. Si l'on veut vraiment comprendre l'espionnage russe d'hier et d'aujourd'hui, il faut lire L'Eclaireur.

03/2022

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Actualité médiatique internati

Une mère. La vie d'Anna Politkovskaïa et sa quête de vérité

" Ma mère a toujours été une épine dans le pied des autorités russes, mais aussi des simples citoyens. Elle écrivait la vérité sans fard, sur les soldats, les mafieux et les civils broyés par la guerre. Elle parlait de douleur, de sang, de mort, de corps démembrés et de destins brisés. " Journaliste à Novaïa Gazeta, l'un des principaux quotidiens d'opposition de Russie, Anna Politkovskaïa a consacré sa vie à raconter la guerre en Tchétchénie, la corruption, les crimes et l'omerta généralisée de la Russie de Poutine. Le 7 octobre 2006, elle est tuée chez elle, en plein centre de Moscou. Son visage deviendra le symbole de la liberté d'expression. A compter de ce jour, sa fille Vera, alors âgée de vingt-six ans, va se battre aux côtés de son frère Ilya pour que justice soit rendue. Elle se frotte aux lourdeurs et aux ambivalences de la machine judiciaire russe, entre informations contradictoires et pistes plus absurdes les unes que les autres. Mais par-dessus tout, elle s'efforce de rappeler la leçon de sa mère : " Soyez courageux et appelez toujours les choses par leur nom, y compris les dictateurs. " Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Vera Politkovskaïa a été visée par des menaces de mort et a dû déménager dans un endroit secret avec sa famille. Ce livre, elle l'a écrit pour sa fille, cette enfant que sa grand-mère n'a jamais connue, et pour le monde entier, afin que tout le monde garde en mémoire l'histoire extraordinaire d'une femme qui a toujours affiché son rejet de la politique de Vladimir Poutine. Une femme qui n'a pas eu peur de dénoncer les violations des droits humains perpétrées en Russie par un ancien officier du KGB devenu l'artisan d'un dangereux projet impérialiste. Traduit de l'italien par Marc Lesage.

09/2023

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Actualité et médias

Le temps des assassins

Le 23 novembre 2006, Alexandre Litvinenko, ancien agent des services secrets russes réfugié en Grande-Bretagne en 2000, mourait empoisonné après plus de trois semaines d'atroces souffrances dues à l'ingestion d'une substance radioactive, le polonium 210. Les regards se sont immédiatement tournés vers Moscou, car Litvinenko, dissident d'une nouvelle génération, s'était penché sur les conditions d'accession au pouvoir en 2000 de Vladimir Poutine, l'ex-patron des services de sécurité russes, le FSB. Litvinenko et son coauteur, Iouri Felchtinski, ont enquêté en particulier sur la série d'attentats commis en septembre 1999 dans plusieurs villes de Russie, qui provoquèrent la mort de plus de trois cents personnes et créèrent une psychose providentielle : ils permirent à Poutine de se présenter à l'élection présidentielle de 2000 en champion de la sécurité, et l'attribution des crimes aux Tchétchènes prépara l'opinion au lancement de la deuxième guerre de Tchétchénie, guerre qui justifia la prise en main du pouvoir par les services secrets. Litvinenko et Felchtinski analysent notamment l'attentat terroriste déjoué à temps dans la ville de Riazan et avancent qu'il aurait été monté de toutes pièces par le FSB. Ils révèlent la collusion entre les milieux du crime organisé et les structures de sécurité de l'État - dont le FSB - et la reproduction des méthodes des premiers par les seconds (attentats, assassinats commandités, enlèvements, extorsions de fonds). Cette enquête, à base de faits, de noms, de dates, de témoignages et de documents, s'appuyant sur le pointage des incohérences véhiculées par la presse officielle, met à jour les réseaux d'influence qui ont asservi l'État, assassiné des concitoyens et fomenté un complot digne de l'incendie du Reichstag en 1933. C'est le tableau inquiétant d'une ancienne superpuissance en pleine dérive mafieuse, sous le regard approbateur des plus hautes autorités de l'État qui nous est dressé par Litvinenko et Felchtinski. Le Temps des assassins a été interdit en Russie. Nombre de ceux qui ont contribué à sa publication sont morts assassinés.

10/2007

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Actualité politique internatio

No war. Comment je me suis opposée à la propagande du Kremlin

Le 14 mars 2022, en plein JT sur la principale chaîne télé russe, Marina Ovsiannikova apparaît à l'écran avec une pancarte " NO WAR ", déclarant à des millions de téléspectateurs que l'état leur ment et que Poutine mène une guerre brutale contre l'Ukraine. Parvenue à fuir la Russie, elle décide de poursuivre son combat. Le récit hors du commun de celle qui osa défier Poutine. Elle a tout risqué au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille et la liberté Le 14 mars 2022, sa photo a fait le tour du monde. Marina Ovsiannikova crée un scandale sans précédent à la télévision russe : en plein JT du soir, une pancarte " NO WAR " rivée entre les mains, elle révèle à des millions de téléspectateurs russes qu'on leur ment, que Vladimir Poutine mène une guerre brutale contre l'Ukraine - information que la propagande d'Etat a jusqu'alors déguisée en " opération spéciale ". Elle se retrouve très vite prise au piège d'une guerre d'information. Certains disent qu'elle est une espionne britannique, d'autres une agente russe. En juillet, Marina s'installe sur les quais de la Moskova, juste en face du Kremlin, avec une pancarte où l'on peut lire : " Combien allez-vous tuer d'enfants avant d'arrêter cette guerre ? " Re-arrestation : elle écope de 2 mois d'arrêts domiciliaires. Les charges à son encontre sont passibles de 10 années de prison. Le 2 octobre 2022, une semaine avant le début de son procès pour insulte aux forces armées, alors qu'elle est assignée à résidence, elle et sa fille de 11 ans parviennent à fuir la Russie d'une manière spectaculaire... Dans ce récit, Marina raconte son incroyable périple. Elle a tout risqué pour ouvrir les yeux de ses concitoyens... au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille et sa liberté. Avec l'espoir, quand même, que le peuple russe soit informé de la réalité de la guerre en cours.

05/2023

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BD jeunesse divers

Bleak Tome 2 : 3 histoires d'horreur

Bleak la BD inspirée des Threads Horreur de Squeezie Bleak est de retour ! Trois histoires originales, inspirées des threads horreur de Squeezie. Une étudiante décroche un premier job dans un restaurant aux traditions étranges, un garçon reçoit une invitation mystérieuse pour son anniversaire et des jumeaux découvrent une pièce secrète dans leur maison. BLEAK vous invite dans un monde où tout peut arriver, surtout le pire.

05/2023

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Autriche

Les grands ministres des Habsbourg. Du XVIIe siècle à la chute de l'Empire

L'histoire de l'empire des Habsbourg à travers les portraits de ses plus grands serviteurs. La grandeur de l'Autriche est d'abord l'oeuvre de ses souverains, les empereurs qui se succédèrent de 1450 à 1918. Mais ceux-ci n'auraient pu accomplir leur mission sans le concours des ministres qui les assistèrent. C'est toute l'originalité de ce livre qui propose neuf portraits de grands serviteurs de l'Etat habsbourgeois. Il commence à la fin du XVIIe siècle quand l'Autriche accède au statut de grande puissance européenne après les victoires sur les Turcs et la reconquête de la Hongrie qui forme dorénavant un ensemble compacte avec le noyau austro-bohême. Il s'ouvre avec la brillante figure du prince Eugène de Savoie. Puis viennent le prince Wenzel Anton von Kaunitz, le principal collaborateur de Marie-Thérèse et le père de l'alliance avec la France de Louis XV ; le prince Klemens Wenzel von Metternich, le vainqueur de Napoléon ; le prince Félix zu Schwarzenberg, le restaurateur du pouvoir monarchique après la révolution de 1848 ; Alexander von Bach, la figure emblématique de l'ère néoabsolutiste ; le comte Friedrich Ferdinand von Beust, l'artisan du compromis austro-hongrois de 1867 ; le comte Eduard von Taaffe qui pratiqua une politique des compromis permanents, la mieux adaptée à la nature pluraliste de l'Autriche-Hongrie ; le baron Max Wladimir von Beck, le dernier grand ministre de François-Joseph, qui fit voter l'adoption du suffrage universel. Cette galerie s'achève avec le Premier ministre hongrois, le comte Istvan Tisza, partisan résolu du dualisme dont la mort en octobre 1918 coïncide avec l'effondrement de la double monarchie.

03/2023