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Yannick Robert, Lilie Bagage

Extraits

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Fantasy

L'épée, la famine et la peste Tome 2

Vous croyiez tout savoir sur Sulyvahn, Cillian et Erin... Tenez-vous prêts à découvrir leur vrai visage ! Sortirez-vous indemne de la toile tissée par Aurélie Wellenstein ? Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall s'enfonce dans un âge sombre : les monstres pullulent, des villages entiers disparaissent dans les toiles d'araignées, et les tarentas tissent dans l'esprit des hommes, les condamnant à s'étioler dans la mélancolie et les idées noires. Alors que Sulyvahn, Erin et Cillian rassemblent leurs forces pour renverser l'inquisition, Conrad et Lile, les bras droits du Moine écarlate, se mettent en chasse pour les retrouver. Mais le couple d'inquisiteurs cache lui aussi un secret. Et face à Sulyvahn remontent les ombres du passé, faisant s'entrechoquer avec violence l'amitié et la haine. L'étau se resserre, les vrais visages se révèlent et chacun d'entre eux va devoir faire un choix : accepter son rôle ou affronter sa vérité et devenir enfin lui-même.

03/2024

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Romans de terroir

Quatre saisons en Quercy blanc [EDITION EN GROS CARACTERES

Partir/revenir : qu'est-ce qu'on perd ? qu'est-ce qu'on gagne ? Sans qu'il se pose explicitement la question, c'est pourtant cela qui va bousculer Nicolas de retour, par inadvertance, dans son Quercy natal... Tout a changé au village, bien sûr ! Sans compter les complications imprévues qui vont l'obliger à prolonger son séjour pour les besoins d'une enquête. Qui a tué Lili, la jeune et ravissante amie de Magali ? Pourquoi le vieil Emile se terre-t-il chez lui quand il ne divague pas, errant dans les causses déserts ? L'alibi que Pauline a fourni à son volage mari ne serait-il que diversion pour préserver leur florissant commerce ? Nicolas saura-t-il entendre la leçon de sagesse toute britannique de John Lester ? Que choisir : la Norvège ou le Lot ? La blonde Anna ou la brune Magali ? Quatre saisons, déroulant les beautés secrètes et préservées de la campagne quercynoise, ne seront pas de trop pour que Nicolas mûrisse sa décision...

12/2017

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Théâtre - Pièces

Les filles du saint-laurent

Les vagues sont particulièrement violentes ce soir. De Coteau-du-Lac à Blanc-Sablon, le fleuve Saint-Laurent lutte avec des rafales qui ne laisseront personne indemne. Sept cadavres sont recrachés sur les berges d'un territoire aussi vaste que troublant. Sept corps non identifiés. Sept dépouilles non réclamées. Au détour d'une marche, d'un jogging, d'un baiser ou de la vie, Elodie, Rose, Dora, Charlotte, Martin, Lili, Mathilde, Marion et Anne vont croiser ces morts. Ce choc leur permettra de faire acte de vie. Ou de survie. Dans une fresque à la fois drôle, sensible, violemment humaine et tragique, le ressac de la multiplicité des voix fait face à l'intime et au joyau fragile qu'est chaque existence. Et pendant que ces coeurs se débattent avec leur propre histoire, le fleuve se débat avec la sienne, la grande, l'immense, celle inscrite dans les profondeurs de ses courants, de ses marées.

11/2021

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 4, Les communistes ; Les rendez-vous romains ; La semaine sainte ; Chproumpph ; L'inconnue du printemps ; Histoire de Fred et Roberto ; Damien ou Les confidences ; Shakespeare en meublé ; Pastorale dernier cri ; Les his

Aragon, Les Communistes, postface : "Mais n'est-ce pas précisément ici, à Dunkerque, qu'il avait pu me paraître que j'étais arrivé "à la fin du monde réel" ? " C'est en effet à Dunkerque que se dénoue le roman, dont les deux dernières parties forment le récit de la débâcle provoquée par l'attaque allemande du 10 mai 1940. Le cycle du Monde réel s'achève là. Aragon, bientôt, va confier au passé la tâche de nous parler du présent. "Les rendez-vous romains" décrit les tourments artistiques et amoureux de David d'Angers au lendemain de la défaite de Napoléon. La Semaine sainte - qui "n'est pas un roman historique" - retrace la fuite de Louis XVIII devant l'Empereur en 1815 à travers le périple de Géricault, qui délaisse la peinture pour la compagnie des mousquetaires du roi. Dans un cas comme dans l'autre, la figure de l'artiste se trouve au premier plan, et permet à Aragon de s'interroger sur le sentiment national et la finalité de l'art. Pour autant, Dunkerque et 1940 ne sont pas relégués aux oubliettes. A bien des égards, La Semaine sainte offre un lointain écho des Communistes. C'est toujours du désarroi face aux bégaiements de l'Histoire qu'il est question. En croisant les lieux, en superposant les exodes, ces deux romans sont l'écriture er la réécriture du traumatisme que constitua "l'étrange défaite". S'y entrelacent les mêmes questionnements : la fidélité au camp choisi et son corollaire, la trahison, le sentiment national, le lien entre l'individu et la communauté. Si Les Communistes a pu être lu comme un roman partisan, La Semaine sainte, écrit en 1958 après "ce coup formidable porté à l'esprit de certitude que l'on résume par le nom du XX ? congrès", montre la fragilité des choix politiques autant que leur nécessité et rappelle la force de l'indécision. C'est peut-être la raison qui poussa Aragon à abandonner David d'Angers, personnage romantique empli de convictions et de certitudes, au profit de Géricault, en proie au doute. Le XIX ? siècle nous tend un miroir où se réfléchissent les interrogations contemporaines sur le loyalisme, la crise nationale, la défaite d'un régime. Suivra, en 1964, "Le Mentir-vrai" dont le mot d'ordre pourrait être la scission entre vérité et roman.

09/2008

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Romans historiques

Regarder

Ce 18 mars 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle vient d'être arrêtée sous prétexte que ses frères auraient distribué des tracts hostiles au régime. Tout en répondant avec dédain aux questions d'une brute national socialiste (" Nationalité ? polonaise " " Date de naissance ? le 1er août 1910 "), ellelaisse son esprit vagabonder, s'interrogeant sur les deux hommes qu'elle aime : un représentant des cotons américains à Stuttgart, où elle est née, et Georg Kuritzkes, étudiant en médecine et communiste. Dans la cellule où on la jette, son aplomb et son élégance détonnent. D'abord méfiantes, les autres détenues sont vite conquises par sa bonne humeur, et par le colis de vivres qu'elle partage volontiers. Relâchée, la jeune femme comprend qu'elle est en sursis partout en Allemagne, et décide de partir pour Paris. Dès l'ouverture du nouveau roman de Serge Mestre qui lui rend hommage, la personnalité de celle qui deviendra la photographe Gerda Taro est posée : toute sa courte vie, elle restera libre, audacieuse, généreuse et déterminée à disposer elle même de son sort. A Paris, elle ne tarde pas à tomber amoureuse d'un réfugié politique hongrois, rencontré parmi les émigrés arrivés en nombre. André Friedmann est photographe, et Gerta, lassée des petits boulots qu'elle accumule, apprend avec lui le métier, tout en prenant en main, avec sa générosité habituelle, sa carrière. Comme les contrats sont rares, elle lui invente une nouvelle identité de photographe américain, et un nouveau nom : Robert Capa. Elle-même se trouve un pseudonyme, Gerda Taro – " un vrai nom de photographe ", l'encourage son compagnon. La légende est née, dont le romancier s'empare avec l'ironique acuité et le sens de l'ellipse qui lui sont propres. Epousant le point de vue de Gerta/Gerda, il met en lumière la singularité, le talent et la modernité de celle dont l'histoire a surtout retenu le tandem qu'elle a formé avec Capa. En Espagne où ils sont envoyés par Vu après le putsch du 18 juillet 1936, les deux reporters travaillent côte à côte, et Gerda n'hésite pas à rembarrer sèchement Capa quand il s'approprie les photos qu'elle a prises. Jamais elle ne sera la femme d'un homme, elle le revendique haut et fort : malgré son lien avec Robert, elle n'a pas rompu avec Kuritzkes, mène sa trajectoire comme elle l'entend, mue par un courage et un appétit de vie exceptionnels, jusqu'à sa mort absurde, écrasée par un char républicain le 26 juillet 1937. Fascinante figure que celle de Gerda Taro, dont Pablo Neruda et Louis Aragon prononcèrent l'éloge funèbre au Père-Lachaise. Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés : par Robert Capa lui-même qui, dans l'album Death in the Making (New York, 1938), retrace leurs douze derniers mois passés à couvrir la Guerre civile ; par François Maspero, qui publia L'Ombre d'une photographe en 2006 (Le Seuil) ; plus récemment, Après Gerda, du romancier Pierre-François Moreau (Editions du Sonneur, 2018) et La ragazza con la Leica, prix Strega 2018 de l'Italienne Helena Janeczek (Guanda, pas encore traduit en français). Regarder, portrait d'une féministe en avance sur son temps, est aussi une traversée tambour battant de la si brève et passionnante période pendant laquelle Gerda Taro sut inscrire son nom au firmament des photographes.

02/2019

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Musées français

L'oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Sociologie politique

Les structures sociales de l’action publique. Analyser les politiques publiques avec la sociologie des champs

Comprendre une politique publique, son orientation, son style, ses instruments, implique de reconstituer la structure des relations sociales qui sont à son principe. Parmi les différents outils mobilisables pour réaliser un tel programme, la sociologie des champs de Pierre Bourdieu apparaît particulièrement féconde. Ce livre illustre la portée d'une telle analyse, rarement mobilisée en matière d'action publique, en la mettant en oeuvre sur des objets très différents (politiques économiques, usages politiques de l'histoire, salubrité alimentaire, gestion de l'eau, politiques de l'Union européenne, etc.). Il rassemble des contributions de chercheurs du monde entier (Australie, Brésil, Canada, Etats-Unis, France, Suisse) travaillant sur ces pays et d'autres encore (Argentine, Pérou, Pologne). Sur cette base, cette réflexion collective propose une autre manière de voir et d'analyser les politiques qui affectent la vie des populations et régulent les sociétés contemporaines. ComplémentA : points saillants du livre - Cet ouvrage se veut un manifeste théorique, méthodologique et empirique pour fonder sociologiquement l'analyse de l'action publique. - Il propose la première mobilisation systématique des outils de la sociologie de Pierre Bourdieu pour l'analyse des politiques publiques. - Il inscrit cette réflexion dans une perspective internationale. Informations complémentairesA : Auteurs Valentin Behr, chargé de recherches en science politique au CNRS. Pierre Clément, maître de conférences en sociologie à l'Université de Rouen. Joan Cortinas Munoz maître de conférences en sociologie à l'Université de Bordeaux, Centre Emule Durkheim, UMR 5116. Stephan Davidshofer, enseignant et conseiller académique au Global Studies Institute de l'Université de Genève, Suisse. Victor Demenge, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Vincent Dubois, professeur de sociologie et science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Caroline Dufour, Professeure associée au département d'études politiques, York University, Canada. Didier Georgakakis, professeur de science politique à l'Université Paris I - Panthéon-Sorbonne, CESSP, UMR 8209. Jonas Hagmann, chercheur en relations internationalrs à l'Université de Genève, Suisse. Paul Hathazy, chercheur au CONICET, Buenos Aires, Argentine. Thomas Hélie, maître de conférences en science politique à l'Université de Reims, LaSSP (Sciences Po Toulouse). Elisa Klüger, chercheuse postdoctorale au CEBRAP, São Paulo, Brésil. VincentA Lebrou, A maître de conférences en science politique à l'Université de Reims, associé à SAGE, UMR 7363. Thomas Medvetz, professeur associé en sociologie à l'University of California, San Diego, USA. Arthur Morenas, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Jérémie Nollet, maître de conférences en science politique à Sciences Po Toulouse, LaSSP, France. Brian F. O'Neill, doctorant en sociologie à l'University of Illinois, Urbana-Champaign (USA) et à l' Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Franck Poupeau, directeur de recherche au CNRS. Florent Pouponneau, maître de conférences en science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Melaine Robert, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Antoine Roger, professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim, UMR 5116. Lili Soussoko, doctorante en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Amal Tawfik, chercheur à la Haute école de santé Vaud (HESAV, HES-SO), Suisse.

01/2023

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Littérature française

Végâneries

Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan Jean BERTEAULT : Prescription de véganine Arnaud BORDES : Délivrance Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin François CERESA : Robert le Végan Philippe DUMAS [sans titre] Jean DUTOURD : Cheval Alfred EIBEL : Vegane : à l'arbordage Charles-Henri D'ELLOY : Parigot, tête de veau ! Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet vegan Alain GERBER : [sans titre] Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible Pierre GUINGAMP : J'exagère ? Philippe LACOCHE : La grosse carpe vegan qui pue la vase Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche Bernard LECONTE : Supervegan Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan Alain PAUCARD : Fake news David PERINI : Le général Vegan s'en va-t-en guerre ! Jean-Jacques PERONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire Xavier RAUFER : Vegans, végétariens en peau de lapin (si j'ose dire...) Ivan RIOUFOL : Mangez un vegan ! Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà ! Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge Gérald SIBLEYRAS : Vegan en pot Trez : [sans titre] Jean TULARD, de l'Institut : Napoléon végan ? & Pensées ronchons AUTEUR Alain Paucard est né et ne vit qu'à Paris. Après avoir publié des polars sous le pseudonyme d'Humphrey Paucard, il entame une oeuvre sous son nom, de quarante livres à ce jour, qui traitent aussi bien de son intérêt pour Paris que de sa lutte contre la Modernité (Les Criminels du béton ; Manuel de résistance à l'art contemporain,...). Il écrit également des romans (huit, dont Tirez sur l'architecte) et des souvenirs parisiens (Paris c'est foutu). Chroniqueur du Guide des films de Jean Tulard, il a également traité du cinéma, en évoquant Michel Audiard, Jean Gabin, Sacha Guitry et la Série B. Enfin, il ne néglige pas un certain penchant pour les questions plus intimes (Eloge du cocu). Il fonde en 1986 le Club des Ronchons, dont le président d'honneur sera Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites "aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes" , ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

11/2020

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BD tout public

Les fils de Guillaume Tome 3 : La guerre fratricide

La puissance de Robert comte des Normands était si dépréciée aux yeux de tous qu'il était difficile de trouver quelqu'un qui voulût faire pour lui quoi que ce soit qu'on a coutume de faire, en toute nation, en faveur du prince d'une région. En effet, la bonté du coeur et le désintéressement total des biens terrestres, qui en lui croissaient ensemble, avaient donné ce résultat chez lui. C'est pourquoi, presque tous les grands parmi les Normands, aussitôt l'arrivée du roi, méprisant le comte leur seigneur et trahissant la foi qu'ils lui devaient, coururent vers l'or et l'argent du roi et lui livrèrent leurs villes (Eadmer). Le roi en effet, ayant quitté la Normandie, parce qu'il n'avait pu la soumettre toute entière comme nous l'avons dit plus haut, retourna en Angleterre pour revenir, muni d'une assez grosse somme, soumettre le reste. Dans la collecte de cette somme, il n'y eut chez les collecteurs aucun respect de la pitié ou de la miséricorde, mais une cruelle et sauvage exaction s'exerça sur tous, comme nous l'attestaient ceux qui en venaient. La misère était donc visible... Près de deux cents prêtres, s'étant assemblés, revêtus de l'aube et de l'étole sacerdotale, vinrent, pieds nus, trouver le roi en son palais, l'implorant d'une seule voix d'avoir pitié d'eux. Mais lui, nullement ému de commisération devant leurs prières, ni daignant même leur accorder par honnêteté une quelconque réponse, ordonna de les chasser promptement de sa vue comme des hommes dépourvus de toute religion (Eadmer). Pourtant, le roi Henry ne réussit pas cette insigne conquête sans effusion de sang, mais il perdit beaucoup de ses plus chers associés. Parmi eux se trouvaient là, Roger de Gloucester, soldat aguerri, frappé à la tête par un tir d'arbalète au siège de Falaise et Robert Fitz-Haymon qui reçut un coup sur la tempe avec une pierre lancée et, perdant ses facultés, survécut un temps considérable, presque à l'état d'idiot... On raconte qu'ils furent bien punis, parce que, pour le libérer, le roi Henry avait brûlé la ville de Bayeux, y compris l'église principale (Guillaume de Malmesbury).

04/2017

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Théâtre

Théâtre

Ce livre est la première édition du théâtre complet de Maupassant. Il regroupe les cinq pièces jouées ou publiées du vivant de Maupassant : A la feuille de rose, maison turque (1875), Histoire du vieux temps (1879), Une répétition (1880), Musotte (1891), et La Paix du ménage (1893). En annexe figure La Trahison de la Comtesse de Rhune (1877), jamais jouée et laissée à l'état de manuscrit, et la saynète La Revanche (1886). Volontiers contradictoire, Maupassant disait ne pas aimer se rendre au théâtre, par crainte de l'ennui et du manque de confort, mais était en réalité passionné par la scène, comme en attestent les souvenirs de Charles Lapierre : "Une seule chose pouvait distraire Maupassant du canotage, c'était le théâtre. Il avait pour complice de sa passion Robert P[inchon], avec lequel il fit, en 1873, pour son début, une comédie-libre, en un acte, quelque chose comme une Lysistrata en diminutif. Le sujet était scabreux, si la forme était châtiée. Il nous suffira de dire que l'action se passait dans un harem parisien. Les acteurs étaient Robert Pinchon, Guy de Maupassant qui faisait un rôle de femme, MM. Maurice Leloir, D... et F..., etc." La pièce en question est A la feuille de rose, maison turque, pièce érotique dans laquelle Maupassant tient le rôle de Raphaële, l'almée la plus demandée du bordel parisien. Si ses autres pièces sont plus chastes, et si elles ont été montées dans les théâtres parisiens plutôt que dans le cénacle d'un Maupassant travesti pour l'occasion, toutes ont en commun le souci de dé-jouer l'hypocrisie des moeurs du XIXe siècle finissant : à la manière d'un moraliste plus que d'un boulevardier, il épingle la brutalité des pères et la stupidité des maris, dans une société où l'adultère reste un délit pénal, la possibilité du divorce n'étant rétablie qu'en 1884. Le présent texte a été établi par Noëlle Benhamou, chercheuse et auteur de Filles, prostituées et courtisanes dans l'oeuvre de Guy de Maupassant (Presses du Septentrion, 1997). La publication du Théâtre de Maupassant a reçu le soutien du Centre national du livre.

01/2012

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Histoire de l'art

La vie de bohème à bois-le-roi. Art, politique et naturalisme

Le village de Bois-le-Roi, niché entre la Seine et la forêt de Fontainebleau, à quelques kilomètres de Barbizon et de sa célèbre "Ecole de Plein-Air" en peinture, a accueilli au 19e siècle une colonie de peintres, sculpteurs, écrivains, poètes et musiciens. Pour la première fois ce livre retrace leur histoire et présente les oeuvres d'art qu'ils y ont laissé. Sommaire : 1. Le Groupe des Quatre à Bois-le-Roi fuyant Paris et la Commune En 1871 sous l'influence de l'écrivain Louis Poupart-Davyl la Vie de Bohème s'installa à Bois-le-Roi avec un groupe d'artistes, écrivains, poètes et compositeurs parisiens, dénommés le Groupe des Quatre, fuyant les rigueurs de la Commune et trouvant dans la Forêt de Fontainebleau un lieu de beauté naturelle et d'inspiration, et un refuge où vivre à moindre prix. Parmi eux le peintre Charles Castellani qui devint le maître du peintre Robert Noir, fils de Louis Noir, l'écrivain politiquement engagé, et qui invita le peintre et sculpteur animalier Louis de Monard à le rejoindre. 2. Les peintres et sculpteurs de Bois-le-Roi au 19e siècle Au fil du temps d'autres artistes se joignirent à eux dont Aimé Perret, Joseph Bail, Alfred Roll, Guido Sigriste, Georges Moreau de Tours et sa femme Thérèse aussi peintre. 3. Les peintres étrangers notoires à Bois-le-Roi au 19e siècle Des peintres étrangers résidèrent également dans les auberges de Bois-le-Roi. Deux d'entre eux devinrent célèbres dans leurs pays d'origine pour y introduire l'Impressionnisme dont ils se firent les pionniers, tel Edward Willis Redfield aux Etats-Unis et Seiki Kuroda au Japon. Index des artistes de Bois-le-Roi et des musées conservant leurs oeuvres en France et à l'étranger Jean Antoine Bail - Frank Bail - Joseph Bail - Charles Castellani - Louis de Monard - Georges Moreau de Tours - Thérèse Champrenaud Moreau de Tours - Robert Noir - Aimé Perret - Guido Sigriste - Alfred Roll - William Henri Howe - Edward Willis Redfield - Seiki Kuroda - Karl Fredrick Hill... Aujourd'hui plus de 70 musées exposent des oeuvres de ces artistes à travers le monde.

12/2022

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Critique littéraire

Valeurs et autres écrits historiques, politiques et critiques, 1923-1948. Volume 2

" L'idée de succès me donne à rire... On me lira en 1969 ou en l'an 2000. " André Suarès (1868-1948) ne croyait pas si bien dire : cette prophétie des années 1930 est en train de se réaliser, comme se sont réalisées d'autres de ses prophéties. Dès 1932, il avait alerté ses compatriotes sur le danger du nazisme, s'était engagé contre la barbarie montante, prévoyant la guerre, la défaite, le génocide. Persécuté par la Gestapo et la Milice, il s'était caché dans le Midi, pour mourir quelques années après la Libération dans une indifférence quasi totale. Il laissait derrière lui près d'une centaine d'ouvrages publiés, d'innombrables articles donnés à quelque deux cents périodiques et des milliers de pages manuscrites dont certaines sont révélées ici pour la première fois, comme Valeurs II et Le Paraclet. Seuls avaient émergé Le Voyage du Condottière et Vues sur l'Europe. La plupart des autres livres - dont Malraux, Unamuno ou Stefan Zweig étaient pourtant de fervents admirateurs - étaient tombés dans l'oubli. La présente édition offre un choix représentatif de l'immense œuvre de Suarès. On pourra ainsi suivre l'auteur de ses premières réflexions sur le pouvoir politique (à propos de Napoléon) jusqu'à ses dernières dénonciations de la dictature (qu'elle soit rouge ou brune), de son combat pour Dreyfus à celui contre Hitler, de ses essais sur Baudelaire et Wagner jusqu'à ses portraits de Cézanne et de Mallarmé. Polémiste, essayiste, critique littéraire et musical, philosophe politique et moraliste, Suarès a été, avant tout, un visionnaire en quête d'avenir. Il est devenu un auteur pour notre temps. ROBERT KOPP. Cette édition comporte deux volumes, le premier contient les rubriques et les titres suivants : Le Mythe napoléonien, Alphonse Daudet (inédit), Autour de l'affaire Dreyfus, Voici l'homme, Sur la vie, Venezia, Baudelaire, Tolstoï vivant, Idées et Visions, Péguy, Cervantès, Shakespeare, Dostoïevski, Debussy, Ravel, Xénies. Le deuxième : Puissances de Pascal, Présences, Autour du livre, Vues sur la musique et les musiciens, Variables, Bourdelle, Vues sur Paris, Portraits sans modèles, Valeurs, Valeurs II (inédit), Le Paraclet (inédit). Les textes ont été établis, préfacés et annotés par Robert Parienté, auteur d'une biographie sur André Suarès qui fait autorité.

02/2002

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Genres et mouvements

Les Romans gothiques anglais (1764-1831). Collections de la Bibliothèque nationale de France

La fin du siècle des Lumières voit l'apparition en Angleterre d'un nouveau genre littéraire promis à un grand succès : le roman gothique. Le texte fondateur, publié en 1764, a pour titre The Castle of Otranto, a gothic story ; il est l'oeuvre d'Horace Walpole, fils du célèbre homme d'Etat britannique Robert Walpole. Ce roman est à l'origine d'une abondante production littéraire et d'un véritable engouement qui va traverser la Manche, comme en témoignent les nombreuses traductions et imitations qui vont voir le jour en Europe, et notamment en France. Le roman gothique place l'imaginaire au pouvoir et promeut une nouvelle esthétique à l'opposé de l'esthétique classique. C'est désormais le triomphe de l'émotion sur la raison, de l'obscurité sur la lumière, de l'inconscient sur le conscient. C'est enfin et surtout l'irruption du surnaturel et l'importance donnée au cadre médiéval dans lequel il surgit : châteaux, monastères, chapelles en ruines, cryptes et souterrains ténébreux propices aux apparitions spectrales et macabres suscitant la terreur et l'horreur chez le lecteur. Ces édifices gothiques sont le théâtre de crimes et de violences exercées contre des innocents, séquestrés et persécutés, victimes des tyrannies féodale et religieuse. La vague gothique va déferler sur l'Europe pendant une soixantaine d'années, et rencontrer un succès grandissant auprès d'un public friand de sensations fortes. Parmi les auteurs les plus célèbres, il convient de citer, outre Horace Walpole, Ann Radcliffe, Matthew Gregory Lewis et Charles Robert Maturin. D'autres auteurs connurent une renommée égale en leur temps mais leurs oeuvres ont sombré dans l'oubli. Si le genre gothique a disparu en tant que genre romanesque, il va donner cependant naissance au roman noir et au genre fantastique et se perpétuer jusqu'à nos jours en investissant de nouveaux modes d'expression tels que le cinéma et la bande dessinée. Comme le remarque à juste titre Maurice Lévy, qui en était le grand spécialiste, le roman gothique fournit un "formidable réservoir d'images" qui va contribuer à enrichir l'imaginaire collectif occidental.

07/2021

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Actualité politique internatio

Mohamed Ben Salman : du pétrole et du sang

Comment MBS a pris le pouvoir et la nouvelle influence saoudienne sur le reste du monde "Comment MBS a pris le pouvoir et la nouvelle influence saoudienne sur le reste du monde""Du pétrole et du sang sur les murs" est l'histoire totalement fascinante de l'accession au pouvoir duprince saoudien Mohammed ben Salman avec des intrigues de palais dignes de Machiavel. Un livre du XXIesiècle qui nous replonge dans les manoeuvres et complots que ni Lucrèce Borgia ni William Shakespearen'auraient reniés, mais qui nous permettent désormais de comprendre enfin les "subtilités" de la coursaoudienne (avec ses orgies, vénalités et hypocrises) et les implications des actes de MBS sur le monde engénéral et le Moyen-Orient en particulier... sans même parler du prix que nous payons à la station d'essence. Un portrait impitoyable de l'assassin de Jamal Khashoggi et de bien d'autres opposants mais qui seprésente comme un réformateur... libéral ! Best seller mondial. Le résultat du travail de Hope et Scheck est captivant Reuters"Du pétrole et du sang sur les murs" est le meilleur livre que je n'aie jamais lu sur le Moyen-Orient. Indispensable sivous voulez avoir un aperçu de l'avenir Robert Baer, ex-chef de station CIA pendant 30 ansRegorge de détails révélateurs... Ce livre est particulièrement excellent en montrant les liens entre le fondssouverain saoudien et Masayoshi Son de SoftBank Financial TimesUn regard fascinant sur la façon dont MBS a pris le pouvoir alors que personne ne l'a vu venir Yahoo FinanceExplosif ! The Times Excellent ! Forbes Un travail courageux, rigoureux et louableMoneyControlHope et Scheck nous confrontent à l'énigme d'un jeune homme qui fait du bien à son royaume tout en opérant aveccruauté et absolutisme qui donnent envie de vomir. Une lecture fascinante Robert Lacey auteur de ''The Crown'' Un portrait précis de l'homme et des histoires époustouflantes New York TimesUne descente dans un nid de vipères et un portrait effrayant du prince héritier MBS The Irish TimesAvec des détails sur la corruption à couper le souffle InsideOverPortrait alarmant d'un instable et d'un meurtrier de 35 ans Mondoweiss News

11/2021

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Décoration

Les Gobelins au siècle des Lumières. Un âge d'or de la manufacture royale

Dirigée successivement par les architectes Jules-Robert de Cotte, Jean-Charles Garnier d'Isle, Jacques-Germain Soufflot et le peintre Jean-Baptiste Marie Pierre, sous l'autorité de directeurs généraux des Bâtiments du roi, tels que le duc d'Antin, le marquis de Marigny et le comte d'Angiviller, la manufacture royale des Gobelins connaît au XVIIIe siècle son apogée artistique et technique - quarante suites différentes créées en cent ans. Les plus grands maîtres du temps (Charles Coypel, Jean-Baptiste Oudry, Charles Natoire, François Boucher, Carle Vanloo, etc.), du style rocaille au néoclassicisme, conçoivent pour les métiers les gigantesques modèles nécessaires, puisant leur inspiration dans tous les domaines, profanes ou sacrés, historiques ou mythologiques. Sous la conduite d'entrepreneurs d'exception, tel Jacques Neilson, et accompagnant l'intérêt de l'époque pour les sciences et les techniques, le tissage des tapisseries atteint un niveau de perfection qui suscite l'admiration sans réserve de Diderot lors des Salons. Les élites européennes (souverains, ministres ambassadeurs...) sont enthousiasmées par ces oeuvres, objets de cadeaux qui vont orner les murs des grandes demeures, grâce à l'intervention d'architectes inventifs, tel l'Écossais Robert Adam. Cet ouvrage, la première synthèse jamais écrite sur le sujet, traite de l'ensemble des tentures produites à cette époque. Son iconographie reproduit en couleur - le plus souvent pour la première fois - un ensemble de tapisseries sélectionnées pour leur état de fraîcheur exceptionnel : pièces de L'Ancien Testament d'Antoine Coypel, du Nouveau Testament de Jean Jouvenet et Jean Restout, de la fameuse Histoire de Don Quichotte et de L'Iliade de Charles Coypel, de L'Histoire d'Esther de Jean-François de Troy, de L'Ambassade turque de Charles Parrocel, des Chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry, de L'Histoire de Thésée de Charles Vanloo ou des Amours des dieux de François Boucher. Un ensemble de modèles peints décoratifs ou d'esquisses, dont plusieurs cartons d'alentour spectaculaires du peintre de fleurs Maurice Jacques photographiés après la restauration accomplie grâce à un mécénat de la Fondation BNP Paribas, des sièges couverts en tapisserie, des tableaux faits sur métier et des planches gravées des ateliers viennent compléter cette évocation des Gobelins au temps des philosophes.

04/2014

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ouvrages généraux

L'exil des collabos. 1944-1989

Ministres à Vichy, chefs de police, patrons de presse, speakers de radio, acteurs de cinéma ou simples quidams, ils sont partis au mois d'août 1944 dans les wagons de l'ennemi, puis ils se sont cachés. Leur exil a duré 45 ans pour certains ! Yves Pourcher nous offre ici une galerie de naufragés de l'histoire. Ils partent de France dans les wagons de l'ennemi. Leurs routes les conduisent à Sigmaringen, Baden Baden, Vienne, sur les bords du lac de Constance et dans toute l'Allemagne. Au milieu des ruines, fidèles à leurs idées, ils sauvent leur peau. Certains y parviennent, d'autres sont rattrapés par la justice, condamnés, exécutés. Les plus chanceux continuent encore : en Espagne, en Italie, et de l'autre côté de l'Atlantique, Argentine, Brésil, Canada où ils vivent en ruminant le passé. Ils font le tour du monde des collabos. Hôtels suisses, monastères italiens, auberges espagnoles, cafés de Buenos Aires... Dans ces lieux on croise, entre autres, Raymond Abellio devenu précepteur du fils de Jean Jardin, le nageur Jacques Cartonnet, l'académicien Abel Bonnard qui écrit pour La Vanguardia, le sinistre Darquier de Pellepoix qui finit près de Málaga, l'acteur Robert Le Vigan qui, après avoir suivi Céline, rejoint l'Argentine et vivote à Tandil. Le dernier de ces exilés, Paul Touvier, n'est arrêté qu'en 1989. A côté des grands noms de collabos apparaît toute une série de personnages sur lesquels l'histoire avait, jusqu'à présent, omis de se pencher : le garde du corps de Déat, Jacques Bourin, devenu fou ou feignant de l'être, le SS Robert Blanc, qui écrit des livres sur le protestantisme, le journaliste Axel de Holstein et sa maîtresse Geneviève du Boys, confortablement logés à Madrid, l'énigmatique René Bonnefoy, alias BR Bruss, journaliste de Laval devenu un maître de la science-fiction, etc. L'exil de cette troupe, véritables " gueules cassées " de la Collaboration, finit donc par une errance où, le plus souvent, ne transparaissent que le désordre de l'histoire et la course pathétique des vaincus.

03/2023

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Grandes réalisations

Théâtre Marigny. Histoire, architecture & spectacles

T Le théâtre doit son nom au frère de la marquise de Pompadour, le marquis de Marigny qui, à la fin du XVIIIe siècle initia des embellissements aux Champs-Elysées. En 1883, le Panorama Marigny est inauguré. Situé sur les Champs-Elysées, il est l'oeuvre de Charles Garnier, l'architecte de l'Opéra, et construit à l'emplacement du théâtre dirigé, entre autres, par Jacques Offenbach et le fils de l'immense mime Deburau. L'édifice en forme de dodécagone, sana points d'appui à l'intérieur offre à ses spectateurs une expérience immersive unique, les plongeant notamment au coeur de batailles célèbres. La mode de ce genre de spectacles étant passée, en 1893, le panorama est aménagé en théâtre d'après les plans d'une star de la Café Society, l'architecte Edouard Jean Niermans. Les succès et les échecs se succèdent au cours des années qui voient, en 1925, les architectes Alvaro de Grimaldi et André Ulmer moderniser la salle désormais dédiée à l'opérette et aux revues sous la direction de Léon Volterra. Au lendemain de la guerre la compagnie Renaud-Barrault l'investit, invite Jouvet et Vilar, s'entoure d'artistes et de compositeurs, et fait du théâtre une ambassade de la culture française. Puis vient la compagnie Grenier-Hussenot avec ses acteurs fétiches : Jean Rochefort et Jean-Pierre Marielle. Robert Manuel, Elvire Popesco et Hubert de Malet reprennent le flambeau et font jouer, entre autres, Annie Girardot. Commence alors l'aventure de "Au théâtre ce soir", où le journaliste Pierre Sabbagh présente en dix-sept ans 416 pièces aux téléspectateurs. Thierry Le Luron, Jean-Paul Belmondo s'y produisent. En 2000, Robert Hossein en assure la direction et Pierre Lescure lui succède en 2008. Vient en 2013 le moment des grands travaux confiés à l'agence d'architecture Clé-Millet Architectes et la réouverture du théâtre en 2018. Ce livre invite le lecteur au coeur d'une aventure passionnante sous la conduite d'une historienne, Pascale Gransard, et de l'architecte, Stéphane Millet, auteur de la toute récente rénovation du théâtre. L'histoire d'une grande scène parisienne et son évolution architecturale se répondent ici au sein d'une rare iconographie.

02/2024

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Beaux arts

Leo Castelli et les siens

" Je ne suis pas marchand d'art, je suis galeriste " avait coutume de répéter Leo Castelli. Il a régné sur l'art contemporain international pendant plus de quarante ans, au point d'en changer toutes les règles. Après avoir vécu dans de grandes villes d'Europe (Trieste, Vienne, Milan, Budapest, Bucarest et Paris), aux prises avec les convulsions historiques du siècle, ce grand bourgeois dilettante rejoint les États-Unis en 1941, où il ouvre sa propre galerie à New York, en 1957, à l'âge de cinquante ans. Fasciné par les artistes, ses " héros ", il découvre les grands Américains des sixties (Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Frank Stella, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, James Rosenquist), et les mouvements esthétiques (le Pop Art, l'art minimal, l'art conceptuel), qu'il insère dans le cours de l'histoire de l'art. Organisée à l'européenne et gérée à l'américaine, la galerie Castelli invente la première forme de globalisation du marché de l'art et devient une institution incontournable. En quelques années, le galeriste transforme le statut de l'artiste aux États-Unis, assurant à l'art américain, pendant près de quatre décennies, une absolue hégémonie sur la scène internationale. Les consécrations à la Biennale de Venise pour Robert Rauschenberg en 1964, et Jasper Johns en 1988, sont de nouveaux coups de maître pour Castelli, jusqu'à ce que le marché de l'art américain s'emballe dans la fièvre de la montée des prix. Pourtant, derrière la personnalité d'un personnage érudit, affable et médiatique, se cache une histoire beaucoup plus complexe et mystérieuse qu'il ne le laissait paraître. Grâce à de nombreux entretiens réalisés dans le monde entier et à des documents d'archives inédits, Annie Cohen-Solal, biographe de Sartre et auteur de " Un jour ils auront des peintres ", nous transporte d'Italie en Hongrie, en Roumanie, en France et aux États-Unis, pour raconter la passionnante trajectoire du galeriste, découvrant que sa fonction ressemblait étrangement à celle de ses propres ancêtres, et de ces agents qui travaillaient auprès des Médicis, dans la Toscane de la Renaissance.

10/2009

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Romans historiques

Ne pars pas !

Il n'avait jamais su que sa fille désespérée s'était précipitée derrière lui, l'implorant dans sa tête d'adolescente et hurlant haut et fort : "Papa ! Ne pars pas ! " Les traumatismes de l'enfance, telle une naissance illégitime ou la disparition soudaine d'un être aimé, sont de lourds bagages qu'il faut porter pour la vie. Certains s'épuisent sous la charge et demeurent meurtris, alors que d'autres en tirent une force extraordinaire et salvatrice. L'absence, que ce soit celle d'un père, d'une mère, ou celle d'un époux, crée un vide affectif auquel les protagonistes vont devoir survivre d'une manière ou d'une autre. Les personnages de ce roman, dans un chassé-croisé s'étalant sur plus d'un siècle, soulèvent des questions sur l'héroïsme, la paternité, l'égalité des sexes ou la mort. Héroïques ou lâches, ces empereurs, ouvriers, révolutionnaires et légionnaires se battent, chacun à leur manière, contre leurs démons intimes. Des démons qui peuvent les affaiblir, mais qui peuvent aussi les sublimer. Que ce soit lors de la révolution de 1848, de la campagne du Mexique ou lors de la Commune de Paris, ils sont à la fois les acteurs et les victimes des événements qu'ils traversent. Qu'ils s'appellent Napoléon III, Quentin Delabarre, Louise Michel, Maximilien ou Jean Danjou, qu'ils soient connus ou inconnus, ils doivent tous combler le vide intérieur engendré par leur enfance troublée.

12/2021

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Généralités médicales

Le Siècle des vérolés. La Renaissance européenne face à la syphilis

La Renaissance n'a pas seulement été l'âge conquérant des grandes découvertes. Dans les bagages des explorateurs et voyageurs se sont glissés le sexe et la mort. La grande vérole, également nommée "mal français", "mal napolitain" puis "syphilis", maladie jusque-là inconnue des Européens, devient au XVe siècle un objet de débats non seulement parmi les savants mais dans la société tout entière. D'où vient-elle ? Qui est le patient zéro ? Peut-on attraper la maladie en dormant dans les mêmes draps que son voisin ? Comment l'honnête mère de famille et sa progéniture peuvent-elles être atteintes ? Quels sont alors les traitements possibles d'une maladie qui ne sera vaincue qu'avec l'apparition des antibiotiques ? Comment raconter l'histoire de cette maladie ? Et surtout l'histoire de sa propre maladie ? Face à une maladie honteuse, le rire le dispute aux larmes. II est tantôt le vecteur de la stigmatisation et tantôt son antidote. Anthologie de cent textes, choisis, présentés et mis en perspective par des spécialistes d'histoire de la médecine et d'histoire littéraire, Le Siècle des vérolés prend le parti de confronter les discours de médecins, de savants, de voyageurs, mais aussi de poètes et de romanciers pour mieux comprendre comment s'expriment peurs sociales et angoisses individuelles. Avec l'apparition de la grande vérole, c'est tout le regard sur la sexualité qui se transforme.

05/2019

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Histoire internationale

Lisbonne, ville ouverte

Lisbonne, 1940. Après la chute de Paris, la capitale portugaise offre la dernière porte de sortie à une Europe en guerre. Réfugiés politiques de toutes origines, anonymes, intellectuels et artistes tels Man Ray, Julien Green et Hannah Arendt fuient l'Occupation et franchissent les Pyrénées dans l'espoir de trouver une place à bord d'un navire pour New York ou Rio de Janeiro. Face à l'afflux des émigrants, un sentiment d'urgence saisit la ville. Les libraires mettent les oeuvres de Stefan Zweig et de Romain Rolland en vitrine, le marché noir fleurit, les bagages s'entassent sur les quais du Tage. Comment revenir sur cette histoire, faite de milliers de destins individuels, de coïncidences et d'instants tragiques ? Tandis qu'à Belém António Salazar organise une exposition coloniale célébrant la mémoire d'une nation qui a ouvert le siècle des découvertes, Jean Renoir et Antoine de Saint-Exupéry montent ensemble à bord du S.S. Siboney. Jean Giraudoux, lui, passe par Lisbonne à la recherche de son fils parti s'engager à Londres. Que Tadeus Reichstein, le grand-père de l'auteur, inventeur de la synthèse de la vitamine C, ait traversé la ville fin 1940 à l'occasion d'un aller-retour aux Etats-Unis donne à cette évocation un relief particulier : Juif polonais naturalisé suisse, sa correspondance privée jette un éclairage personnel et intime sur l'envers de ces années de guerre.

05/2018

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Littérature française (poches)

La confession dans les collines

Le temps d'une Semaine Sainte, deux pèlerinages profanes replongent, sans ménagement, le narrateur dans son passé. A Paris, devant un terrain vague où se dressait un hôtel, près des Buttes-Chaumont, ce solitaire retrouve " les réveils dans l'alcôve du Lardennois, les fous rires de Maleterre, les chansons de Teddy, les gloussements d'Eliane de Lassonne, une chatte endormie, un prunus au soleil et la toison d'un sexe de femme comme un objet en peluche sous la main ". Le hasard veut qu'il rencontre Alice, autrefois femme de chambre du Lardennois, promue maquerelle et cireuse de chaussures dans une station de métro des beaux quartiers. Puis, il lit un roman inspiré de la vie des habitants de l'hôtel disparu, y compris la sienne. Le second pèlerinage, le plus dangereux, et sûrement coupable, le ramène dans son pays natal. Dans ses bagages, une mallette au contenu mystérieux. Ce mauvais garçon se rachètera là-bas, pourtant. Non comme il en avait eu un instant l'intention, en portant la croix du Christ à la procession du Vendredi Saint, mais en procurant une pécheresse à son ancien camarade de régiment, Restitude, qui garde les chèvres dans le maquis, au bout du monde. Le renouvellement du mystère de la Passion, l'entrelacs des destins, une peur sans visage, les syncopes et les surprises de la mémoire, par la vertu de l'écriture, jamais ne cesseront de surprendre.

11/1992

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Policiers

Le guetteur sombre

Un jeune chirurgien brillant, Larrieu, déçu d'un rejet professionnel parisien, accepte une offre dans un petit hôpital de province, à Saint-Flour en Auvergne. A peine arrivé, sa déception l'incite à faire demi-tour mais, l'équipe en place, en particulier une belle infirmière de salle d'opération, Paule, le fait changer (provisoirement ? ) d'avis. Peu à peu, malgré les heurts que provoquent ses méthodes avant-gardistes il s'intègre à la vie de l'hôpital et de la ville. En concurrence avec l'anesthésiste, Borel, bon professionnel mais buveur et coureur de jupons, il va tenter de séduire Paule. Un matin Paule et Borel ont disparu avec voitures et bagages. La gendarmerie pense à une fugue amoureuse et clôt rapidement le dossier, malgré que Larieu soit un moment soupçonné. Mais celui-ci, dévasté, disparaît également. Dix ans après, la jumelle de Paule, lasse de cette incertitude, fait appel à un enquêteur, Perec, ancien gendarme à la retraite. Il va remonter dans le passé pour connaître la vérité. Mais qui est donc ce guetteur vêtu de noir, qui, depuis des années, s'assied sur le même banc pour surveiller la "maison bleue" où habitait Paule avec sa soeur jumelle ? Que vient faire près du guetteur, Marek, cet ado noir en quête d'une figure paternelle ? Les questions s'entrecroisent dans ce récit haletant. Sa conclusion apaisera-t-elle enfin les douleurs ?

01/2017

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Cuisine

La cuisine d'un pays à l'autre. 100 recettes immigrées

La cuisine de nos parents est en nous. S'il y a une chose dont nous héritons, au même titre que la langue maternelle, c'est bien le goût sur la langue. Les recettes de maman, de papa, de grand-mère ou de tante Berthe font partie des bagages que nous transportons, où que nous allions. Les recettes de ce livre de cuisine ont dix terres d'origine, provinces françaises ou pays lointains. Elles ont été transportées par les migrants qui sont venus enrichir un endroit qui pourrait être n'importe laquelle de nos vallées. C'est le long du Dropt, rivière qui traverse le sud de la Dordogne, le nord du Lot-et-Garonne et la Gironde, autour de la Bastide-d'Eymet, que ces recettes ont été cueillies. Terre agricole, cette région a eu besoin de bras à différentes époques. Terre d'accueil, elle s'est ouverte à ceux que la nécessité avait poussés à partir. Après la Première Guerre mondiale, Bretons, Italiens, Portugais sont venus remettre en route un pays en friche. A d'autres moments c'est la guerre qui a nourri l'exode, en 1939 des Espagnols et des Alsaciens. Chaque groupe, chaque famille est arrivé avec sa cuisine qu'elle a offerte en partage. "100 recettes immigrées" est ce cadeau où se mêlent recettes des accueillis et recettes des accueillants. C'est un livre de cuisine étonnant et rare.

06/2015

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Histoire internationale

La route du sel chez les Bassa du Cameroun

Cet ouvrage raconte la saga d'un homme au sein du clan Bassa du Cameroun, son origine ancestrale dans la grotte de Ngog Lituba et sa descente des rives du Lac Tchad vers la côte du golfe de Guinée. Une seule chose motive ses déplacements : la recherche du sel de cuisine. Le sel est une denrée appréciée, disponible dans les pays chauds et plutôt rare sous l'équateur dans les temps anciens. Ce texte raconte l'histoire d'un clan judaïsant, parti de l'Egypte pharaonique vers le sud : le peuple Bassa s'est dispersé à travers l'Afrique à partir du lac Méroé, au Soudan actuel, où il se constitue en un royaume, de Ad Bassa, jusqu'à l'est au pays des Abassania ; à Mombassa et Kabora Bassa au sud ; en Côte d'Ivoire et au Libéria actuel vers l'ouest, et au fond du golfe de Guinée, plus particulièrement au pays des Bassa du Cameroun, un peuple fort de près de trois millions d'âmes. Parti de l'Egypte ancienne, il croise les civilisations datant de différentes époques. Vers le XVe siècle, il rencontre l'homme blanc, qui porte dans ses bagages, entre autres, le sel de cuisine. Dès lors, une recherche effrénée du contrôle du commerce du sel va constituer l'essentiel de leurs échanges, depuis cette époque jusqu'à l'installation des comptoirs, et aujourd'hui des véritables transactions commerciales entre nations.

01/2014

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Littérature française

Le Jour S suivi de Chronique américaine

Des personnages, une intrigue ? Oui. Un récit traditionnel ? Nous ne pensons pas. Le récit traditionnel est, avant tout, une synthèse : une vie, un moment, une expérience rassemblés selon une certaine perspective. Où trouver aujourd'hui une perspective cohérente sur un univers immense et multiple ? Un livre sur l'Amérique donc. Mais non pas un jugement. Le soin de juger revient à ces voyageurs intrépides (nous n'en manquons pas), qui, au bout d'un séjour de quelques semaines, rapportent dans leurs bagages le livre définitif. Des impressions, sans autobiographie. Un Français veut simplement parler de ses années passées sur un continent fuyant et familier, qui le dépasse, mais où il s'inscrit... Raconter sera donc, pour lui, essayer d'offrir des points de repère et de contact, tâcher de faire sentir, sur une variété d'exemples, le goût d'une existence et de ses problèmes, aux jours de crise comme aux jours de repos. On songe alors à une oeuvre où les fils brisés se rejoignent secrètement, où les fils séparés tissent une trame invisible. Un roman discontinu ? Telle serait, en somme, cette nouvelle présentation de l'Amérique. SD (1963). Cinquante ans après sa publication initiale, voici enfin rendu au public Le Jour S, le premier texte de Serge Doubrovsky, un curieux "roman" qui, avant même l'invention de "l'autofiction", inaugurait une rupture sans précédent avec l'autobiographie classique : les premiers "fils brisés" d'une aventure littéraire exceptionnelle, ici ponctuée par un "Post-scriptum 2013" inédit.

04/2013

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Seinen/Homme

Badducks Tome 2

Entre mafia et police, la cavale au long cours de deux hors-la-loi... et d'un bébé ! Morgan n'a jamais eu de chance. A 10 ans, il est abandonné par ses parents, et 20 ans plus tard la mafia vient lui réclamer le règlement de la dette qu'ils lui ont léguée. Sans le sou, le seul moyen de s'en acquitter est de servir de cobaye aux expériences de Nguyen, maître du monde du crime. Les rejetés de la société, et en particulier les non-humains, finissent sous ses ordres en tant que tueurs, prostitués ou travailleurs forcés. Morgan se réveille avec un tube dans la nuque et... une force exceptionnelle ! Son identité a été effacée : le voici condamné à une vie de servitude. Au moment où il croit tout perdu, Lisa, dernière représentante de son espèce et esclave de la mafia, lui propose un plan d'évasion. Rien ne tourne comme prévu, et les fugitifs se retrouvent avec un bébé dans leurs bagages ! Peu importe, ils font avec... Les deux comparses n'ont ni expérience du combat ni ressources, mais leur soif de liberté est sans égale ! Cavale de plus d'une décennie d'un trio criminel aussi improbable qu'attachant, Badducks est la première série de Toryumon Takeda, étoile montante de la bande dessinée japonaise. Entre thriller, comédie familiale et science-fiction, ce surprenant road trip brise les codes de la société... et du manga !

07/2023

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Récits de voyage

Sur les routes du nouveau monde. Voyage dans la modernité chinoise

Fasciné par l’espace nouveau qui s’ouvrait en Chine au début des années 2000, Peter Hessler, correspondant du New Yorker à Pékin, décide de prendre la route, avec pour seuls bagages quelques paquets de biscuits et des litres de soda. C’est le début d’une aventure qui durera une dizaine d’années et le mènera du plateau tibétain au sud du pays. Au fil de ses pérégrinations, il découvre un pays qui se transforme à vue d’œil sous l’effet d’un développement capitaliste débridé. Comment les Chinois vivent-ils ce bouleversement ? À quoi ressemble le quotidien dans une société qui se modernise à une vitesse aussi folle ? C’est à ces questions que tente de répondre ce livre qui articule brillamment le reportage et l’analyse. Il raconte le destin de ces « villes champignons » qui poussent en quelques années au bord des autoroutes et celui de ces villages qui dépérissent et où ne restent plus que quelques vieillards et rêveurs gagnés par la fièvre entrepreneuriale. Les autres sont partis, comme ces jeunes filles de la campagne venus à la ville et rêvant d’une vie meilleure, le regard perdu dans les miroirs des salons d’esthéticiennes… Loin des discours alarmistes – ou enthousiastes – sur la montée en puissance de la Chine, Peter Hessler prend le temps, au milieu de l’agitation frénétique qui caractérise cette décennie, de s’attarder au bord de la route, pour regarder vivre les Chinois.

03/2013

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Littérature érotique et sentim

Les lumières du bout du monde Tome 1 : Dans les steppes sans fin

Après avoir vu la mort en face, parviendra-t-elle à semer ses démons ? Reporter passionnée, Elina arpente depuis des années champs de bataille et terrains minés. Mais Nicolas, son premier amour, souffre trop de ses absences à répétition et se fiance à une autre. Elina refuse de s'apitoyer sur son sort et se réfugie dans son travail. Sa douleur la pousse néanmoins à commettre des imprudences sur le terrain, au péril de sa vie. Contrainte par sa supérieure à des congés forcés, elle plie bagages et entreprend un long voyage en Mongolie. Dans les steppes, elle rencontre Federico, bel Espagnol à la tête d'une association visant à réintroduire une espèce de chevaux en voie d'extinction dans leur milieu naturel... Avec en toile de fond un panomara à couper le souffle, Coralie Duperrin retrace le parcours d'une femme guidée par ses idéaux, à la recherche de sa destinée. Elle livre ainsi un très beau récit initiatique, empreint de poésie et de philosophie. A PROPOS DE L'AUTEURE Coralie Duperrin s'inspire de ses voyages pour emmener ses lecteurs au bout du monde. Découvrant la Mongolie lors d'un périple en transsibérien, elle est tombée sous le charme de ce pays splendide. En attendant de fouler à nouveau les steppes arides, elle en recrée l'atmosphère au fil des mots. Coralie a déjà publié plusieurs carnets de voyage et travaille actuellement au deuxième tome de la série Les lumières du bout du monde.

11/2020

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Littérature française

À celle qui n'a pas de nom

Alors qu'elle était encore petite fille, Hélène croisait dans l'escalier de sa grand-mère un homme beau et séduisant, Serge Denis-Casèle. Aujourd'hui historienne, ayant hérité de l'appartement et du voisinage, elle engage avec cet homme une relation singulière. Elle travaille sur l'époque de Vichy. Il l'a vécue dans les malheurs de l'Occupation et les bonheurs d'un amour d'enfance. Amour resté en suspens, celle qui n'a pas de nom ayant disparu à la fin de la guerre. C'est à partir de cette histoire dont sans fin l'Histoire empêche qu'elle se termine, que se noueront pour l'un le désir de la dire, et pour l'autre de l'écrire. Mais qu'en est-il de ces fils que la mémoire propose, et dont le présent dispose à son gré ? Témoignages, récits, souvenirs, ils maillent le temps. Mais lequel ? " Pendant de longues années, il n'avait pas été conscient de laisser sans emploi, vacante, la place qu'elle avait occupée. A vingt ans, à vingt-cinq ans, il eut l'illusion d'aimer les femmes, mais ce fut en passant et, peut-on dire, comme un passant, un voyageur sans bagages. Beaucoup plus tard, il aurait appris qu'il n'avait pas le pouvoir de les aimer et il se serait cru incapable d'aimer. Plus tard il aurait su pourquoi. "

02/2000