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Lionel Barbe, Marta Severo

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Généralités médicales

Améliorer la performance des systèmes de santé. Concepts, méthodes, pratiques

Découlant de la tension entre l'accroissement de la demande pour les soins de santé et les contraintes financières des gouvernements, l'évaluation de la performance des organisations et des systèmes de santé est une condition essentielle à la survie de ceux-ci et constitue en soi un enjeu difficile. D'une part, ces systèmes complexes dépendent fortement de leur contexte : améliorer leur performance requiert la participation de nombreux acteurs aux intérêts souvent divergents. D'autre part, le concept de performance est loin de faire l'unanimité ; les modèles utilisés reflètent souvent des préoccupations et des objectifs contradictoires. Les auteurs exposent les perspectives d'acteurs clés provenant des pays lusophones et francophones des Amériques, de l'Europe et de l'Afrique dans le but d'engager les systèmes et les organisations de santé vers une amélioration continue de la performance. Pour ce faire, ils posent ici trois questions fondamentales : en quoi consiste la performance d'un système ou d'une organisation de santé ? Comment l'évaluer ? Et comment utiliser les résultats de l'évaluation de façon à constamment améliorer la performance ?

01/2018

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DSCG1 Gestion juridique, fisca

Tout le DSCG 1. Gestion juridique fiscale et sociale, Edition 2024-2025

Cet ouvrage de fiches mémos synthétiques permet une révision efficace du cours. L'ouvrage couvre les 6 grands thèmes du programme (180h de cours) - L'entreprise et son environnement (50h) - Le développement de l'entreprise (20h) - Le financement de l'entreprise (20h) - De l'entreprise au groupe (40h) - La pérennité de l'entreprise (40h) - Les associations et autres organismes à but non lucratif (10h)A jour des dernières réglementations juridiques, fiscales et sociales (dernière loi de finance) Rédigé par une équipe de juristes et de fiscalistes. A utiliser en complément du manuel de cours DSCG 1 - Gestion juridique, fiscale et sociale !

02/2024

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Sciences politiques

Dans les coulisses du monde. Du Rwanda à la guerre d'Irak, un grand négociateur révèle le dessous des cartes

Mieux encore qu’un grand diplomate, Jean-Marc de La Sablière a été ce que les Américains appellent un « Deal Maker », un faiseur de paix. Dans tous les postes qu’il a occupés, qu’il s’agisse de la direction d’Afrique au Quai d’Orsay, de ses ambassades en Égypte et en Italie, de sa fonction de conseiller diplomatique auprès de Jacques Chirac et surtout de représentant de la France aux Nations unies, il a géré de nombreuses crises (Rwanda, Darfour, guerre d’Irak, Liban…) et contribué fortement à faire progresser la cause des droits de l’homme. Proche de Jacques Chirac, dont il a été un des conseillers les plus influents, il raconte la vie à l’Élysée sous la cohabitation avec la gauche, dévoile les mécanismes de décision sur les affaires internationales, brosse un portrait à la fois lucide et chaleureux de l’ancien chef de l’État, décrit les forces et les faiblesses de son entourage comme de tous les ministres des Affaires étrangères qu’il a eu à servir, d’Hubert Védrine à Alain Juppé. Il nous fait surtout vivre de l’intérieur l’incroyable bataille diplomatique qu’il a menée au sein du Conseil de sécurité, et en relation permanente avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin, pour éviter la guerre d’Irak. Il nous livre ici un document historique de premier ordre, dans lequel on découvre aussi les coulisses des Nations unies, devenue l’instance de décision essentielle au niveau mondial, où les affrontements et les jeux d’influence entre grandes puissances et puissances émergentes peuvent conduire à des blocages ou des évolutions majeures. L’auteur nous fait entrer tout particulièrement dans le secret de quatre grandes négociations qui comptent dans l’histoire des Nations unies, où il a joué un rôle de premier plan. En avril 1991, alors que Saddam Hussein réprime les Kurdes, l’Onu fait une avancée majeure dans le « droit d’ingérence » en reconnaissant pour le première fois, par une résolution arrachée de justesse par la France, que les violations massives des droits de l’homme constituent une menace pour la paix et la sécurité internationale. En 2005, c’est sur l’initiative de Jean-Marc de La Sablière que la situation au Darfour est déférée devant la Cour pénale internationale, alors que cette instance, attaquée par les États-Unis, végétait depuis sa création. Durant cette même période, il est mandaté, au lendemain de l’assassinat de Rafic Hariri, pour faire adopter le texte qui conduira à la création du tribunal chargé de juger les auteurs de ce crime, ainsi que la résolution qui aboutira au départ des troupes syriennes et à la libération du Liban. En août 2006 enfin, il prend une part déterminante dans la résolution qui permettra mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah. Fort d’une expérience du monde peu commune et la connaissance qu’il a, en particulier, du monde arabe – son père était consul général à Jérusalem –, Jean-Marc de La Sablière livre ici une analyse très personnelle de la situation en Egypte ou en Syrie. S’agissant de la France, il s’avoue préoccupé par sa perte d’influence et d’une certain manque d’ambition dans son rôle international. Examinant nos atouts et nos faiblesses, il se demande s’il est encore possible de redresser la barre. Fidèle aux idéaux gaullistes, il plaide pour plus de courage et de volonté.

03/2013

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Littérature française

La vie comme un livre. Mémoires d'un éditeur engagé

Un document passionnant sur l'édition et la vie intellectuelle des quarante dernières années Enfant de Mai 68, Olivier Bétourné entre aux Editions du Seuil en 1977 alors que la maison, toujours dirigée par ses fondateurs, vit la fin des temps héroïques : si l'ombre de Jean Cayrol plane encore sur le comité littéraire, d'autres personnalités, comme Philippe Sollers ou Denis Roche, s'imposent peu à peu rue Jacob tandis que François Wahl érige, à l'écart du comité, un monument unique dédié aux sciences humaines. Mais c'est auprès de Jacques Julliard, éditeur d'essais politiques, que le jeune homme, entré comme simple lecteur, apprend le métier. En 1984, à trente-trois ans, Olivier Bétourné devient le numéro 2 de la maison. A la suite du changement de direction, il quitte en 1992 la rue Jacob pour rejoindre Claude Durand chez Fayard. La réussite du tandem est spectaculaire avant de se briser, huit ans plus tard, sur la retentissante affaire Renaud Camus. Accueilli en 2006 chez Albin Michel comme directeur général, Bétourné y poursuit son travail d'éditeur tout en s'attachant à percer le secret d'une maison réputée pour son exceptionnel savoir-faire commercial. Il revient finalement au Seuil en 2009, invité par son nouveau propriétaire à prendre la barre d'un paquebot à la dérive, défi qu'il relève en quelques années, parvenant - grâce à l'embauche d'éditeurs de talent, aux succès commerciaux et au retour de la maison dans la course aux prix littéraires - à redonner son éclat à sa maison, celle de ses débuts, la seule où il se soit toujours senti chez lui. Voici le parcours intime et professionnel d'un homme pleinement engagé dans son temps et dans son métier. Le récit s'ouvre sur une évocation très personnelle de ses années de formation au sein d'une famille libre et peu banale. S'ensuit la chronique, rapportée sur le mode épique, de la traversée par gros temps de l'édition française de ces quarante dernières années, le narrateur multipliant anecdotes et portraits nourris par l'abondante documentation qu'il a constituée lui-même : lettres, notes, procès-verbaux de réunions, mémos en tous genres, etc. Ce livre fera date pour la façon si personnelle qu'a son auteur d'inviter le lecteur à pénétrer dans les coulisses d'un monde hanté par le secret, à comprendre l'enjeu des joutes intellectuelles du temps et à revivre les crises auxquelles il a lui-même été confronté. S'attardant à saisir la personnalité des éditeurs qu'il a côtoyés (Paul Flamand, Michel Chodkiewicz, Jérôme Lindon, François Maspero, Claude Cherki, Claude Durand, Francis Esménard, Richard Ducousset, Hervé de la Martinière...), des figures fondatrices de sa maison de coeur (Jacques Julliard, Jean Lacouture, Philippe Sollers, Denis Roche, François Wahl...), des écrivains devenus ses amis (de Julien Green à Viviane Forrester et François Bon), des grandes figures intellectuelles dont il aura été l'éditeur (de Pierre Bourdieu à Jacques Derrida en passant par Alain Touraine et Elisabeth Roudinesco), Olivier Bétourné prend un plaisir manifeste à mettre son expérience en scène, échecs et insuffisances compris. Comme une invitation à poursuivre aujourd'hui le combat au nom d'une certaine idée de l'édition et de la culture.

09/2020

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Musées français

L' oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Histoire internationale

La CNT dans la révolution espagnole. Tome 3

A la demande de la Confederacion Nacional del Trabajo (Confédération nationale du travail), CNT, en exil en France, José Peirats a été chargé de rédiger une histoire de ce mouvement. Une décision courageuse, alors que cette organisation anarchosyndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l'Espagne franquiste, et que la répression des services secrets franquistes ne ménageaient ni l'une ni l'autre. Le même phénomène touchait plus profondément le PC espagnol, sommé d'appliquer dans ses rangs la politique anti titiste de l'URSS. José Peirats était donc naturellement enclin à adopter un recul critique, tout en expliquant les attitudes et les réactions des dirigeants et des militants de base, leurs évolution, pendant la "révolution espagnole". Révolution encore bannie et/ou calomniée actuellement par certains historiens officiels espagnols et étrangers comme on l'a constaté en 2010 pour la commémoration du centenaire de la fondation de la CNT. José Peirats a recueilli des documents, consulté des protagonistes, puis il a conçu et rédigé son ouvrage entre 1950 et 1953. Comme il le dit lui-même dans les deux introductions respectivement de la première et de la seconde édition, Peirats imaginait pouvoir embrasser en un seul livre tous les aspects de l'histoire de la CNT. Il a finalement achevé trois tomes dont la richesse est triple. D'une par, ils éclairent les événements en séparant les actions spontanées dans un esprit libertaire des travailleurs (comme on le voit à nouveau depuis la Commune de Paris jusqu'à ce début du XXIe) de celle des états-majors syndicaux et politiques. De l'autre, Peirats accompagne cette vision des apparences, par la reproduction de nombreux document qui dévoilent les équivoques et la sottise de la participation des ministres anarchosyndicalistes, tout autant que le détournement de fonds, le vol de la réserve d'or de la Banque d'Espagne, par l'Union soviétique. Les Brigades internationales et leurs actions militaires n'occulteront jamais les meurtres commis par André Marty et les assassinats par le Guépéou, issu de la Tchéka de Lénine, de têtes pensantes critiques du marxisme ou de l'URSS, comme Camillo Berneri et Andrés Nin, etc... Enfin, Peirats prend carrément partie contre le dévoiement de la CNT par ses dirigeants, comme le démontre les titres de plusieurs chapitres. Et il le fait au moment où une partie des responsables est encore en activité dans la CNT en exil. Si l'anarchosyndicalisme officiel n'a toujours pas tiré de bilan des faits de 1936- 1939, Peirats n'a pas hésité à choisir, à dénoncer les "virages dangereux" (cotent-l'écrivait Berneri) et à revendiquer les collectivisations, l'autogestion des travailleurs par eux-mêmes pour changer la société.

01/2020

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Histoire internationale

La CNT dans la révolution espagnole. Tome 2

A la demande de la Confederación National del Trabaja (Confédération nationale du travail), CNT en exil en France, José Peints a été chargé de rédiger une histoire de ce mouvement. Une décision courageuse, alors que cette organisation anarchosyndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l'Espagne franquiste, et que la répression des services secrets franquistes ne ménageaient ni l'une ni l'autre. Le même phénomène touchait plus profondément le PC espagnol, sommé d'appliquer dans ses rangs la politique anti titiste de l'URSS. José Peirats était donc naturellement enclin à adopter un recul critique, tout en expliquant les attitudes et les réactions des dirigeants et des militants de base, leurs évolution, pendant la "révolution espagnole". Révolution encore bannie et/ou calomniée actuellement par certains historiens officiels espagnols et étrangers comme on l'a constaté en 2010 pour la commémoration du centenaire de la fondation de la CNT. José Peirats a recueilli des documents, consulté des protagonistes, puis il a conçu et rédigé son ouvrage entre 1950 et 1953. Comme il le dit lui-même dans les deux introductions respectivement de la première et de la seconde édition, Peirats imaginait pouvoir embrasser en un seul livre tous les aspects de l'histoire de la CNT. Il a finalement achevé trois tomes dont la richesse est triple. D'une part, ils éclairent les événements en séparant les actions spontanées dans un esprit libertaire des travailleurs (comme on le voit à nouveau depuis la Commune de Paris jusqu'à ce début du XXIe) de celle des états-majors syndicaux et politiques. De l'autre, Peirats accompagne cette vision des apparences, par la reproduction de nombreux documents qui dévoilent les équivoques et la sottise de la participation des ministres anarchosyndicalistes, tout autant que le détournement de fonds, le vol de la réserve d'or de la Banque d'Espagne, par l'Union soviétique. Les Brigades internationales et leurs actions militaires n'occulteront jamais les meurtres commis par André Marty et les assassinats par le Guépéou, issu de la Tcheka de Lénine, de têtes pensantes critiques du marxisme ou de l'URSS, comme Camillo Bemeri et Andrés Nin, etc.. Enfin, Peirats prend carrément parti contre le dévoiement de la CNT par ses dirigeants, comme le démontre les titres de plusieurs chapitres. Et il le fait au moment où une partie des responsables est encore en activité dans la CNT en exil. Si l'anarchosyndicalisme officiel n'a toujours pas tiré de bilan des faits de 1936-1939, Peirats n'a pas hésité à choisir, à dénoncer les "virages dangereux" (comme l'écrivait Berneri) et à revendiquer les collectivisations, l'autogestion des travailleurs par eux-mêmes pour changer la société.

07/2019

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Littérature française

Pandora

Pandora, ou l'invitation au rêve, à la musique et au mystère, sur le rideau de la scène du temps perdu... Rouge et or, corridors, coupoles, vertigineuses coulisses et abîmes creusés dans les entrailles mêmes de la terre, voix de femmes qui flottent très loin : pourrait-on imaginer plus fantastique décor à une histoire d'amour et de mort que l'Opéra de Paris entre les deux guerres ? Bien des films, bien des livres nous ont déjà fait découvrir ce superbe labyrinthe d'escaliers sans fin et de caves sans fond. Mais ce que Pierre-Jean Remy a tenté ici, c'est une nouvelle exploration de ce domaine de l'impossible, guidé par la passion de l'opéra et du mystère qui l'anime. D'où ce mélange fou de voix et de couleurs, de meurtres et de musiques. L'histoire ? Celle de "l'opéra maudit" : Pandora. Cari Palladio, son auteur, le réalise dans le Paris des années 30, celui du Boeuf sur le toit et du 6 février. Mais toutes les chanteuses pressenties pour créer le rôle disparaissent tour à tour. Et puis, des ombres rôdent... Une ombre. L'homme en noir ? Le retour du fantôme de l'Opéra cher à Gaston Leroux ? Chaque fois que Cari Palladio s'installe dans son avant-scène, la loge dite du "Président de la République" qui domine la fosse d'orchestre côté jardin, des chuchotements viennent à lui et des odeurs de roses... Tandis qu'une à une - Anna, Maria, Eva... - les femmes qui pourraient être Pandora s'évanouissent dans la nuit du palais Garnier. Simples enlèvements ? meurtres ? Et si c'était toute l'histoire de l'opéra qui était en jeu ? Carl a vécu à Vienne, mais c'est à Florence qu'il a composé son oeuvre. Florence où l'opéra est né à la fin du XVI siècle, mais aussi Florence fasciste de 1934 où Carl emmène chaque fois la femme qu'il aime... Aux dédales de l'Opéra de Paris répondent ceux des palais de Florence et le fabuleux corridor de Vasari qui relie sur le Ponte Vecchio les deux rives de l'Arno. Deux mondes, deux musiques... Quand, après mille angoisses et autant d'appels déchirants, le rideau se lèvera enfin sur la légendaire première de Pandora le 27 décembre 1934 à Paris, quel sera le sort de Clara, la dernière chanteuse qui, sur la scène flamboyante et devant un parterre étincelant, a osé défier le destin ? Carl Palladio, penché à l'avant de sa loge, retient son souffle. Frédéric, le narrateur, qui a peut-être trouvé à Florence la clé du mystère, saute d'un taxi Gare de Lyon. Mais dans la pénombre de l'avant-scène, une silhouette qui a perdu sa voix veille...

05/1980

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 6/2022

Sommaire - Droit & Littérature - Numéro 6-2022 Actualités In Memoriam Jean-Denis Bredin par Matthieu De Boisséson - In Memoriam Jean-Denis Bredin par Yann Delbrel - Le Mot du droit : Rural par Jean-François Sagaut - L'adresse littéraire par Jean-Michel Delacomptée - Le Portrait de Marie-Hélène Lafon - Le Questionnaire de Proust par Christophe Jamin Le thème : A travers champs - Entretien avec l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans - René Bazin : scènes de la vie de province à la fin du XIXe siècle par Jacques Foyer - Une aventureuse histoire littéraire du droit rural par Hubert Bosse-Platière - Les rapports agriculture-nature dans le champ littéraire par Benoît Grimonprez - Des paysans face au droit : "Qui terre a, guerre a" Les Paysans (Balzac), L'homme-frère et La Malchimie (Gisèle Bienne), Pleine terre (Corinne Royer) par Colette Camelin - Le statut de la coopération agricole à l'époque d'Emile Guillaumin par Christine Lebel - L'agriculture intensive en procès : une colère littéraire contemporaine par Fabien gris - Féminisation, service public et investigation participante : vers un nouveau paradigme de l'enquête dans le Country noir français et étasunien contemporain par Alice Jacquelin - Réenchanter la terre malgré l'Affaire : Fécondité d'Emile Zola par Sophie Delbrel - Harmonie sociale et ruralité poétique chez Charles-Louis Philippe, romancier du Bourbonnais par Gil Charbonnier - Au coeur des contradictions de Tolstoï : la propriété de la terre par Raymond Legeais - Ode ou code ? Poétique du droit naturel "sur la coustume de Jersey" par Emmanuel Araguas - Libres considérations sur la campagne par Didier Guével Variétés - L'opportunisme juridique - Bel-Ami ou le droit au service de Georges Duroy par Thibault de Ravel d'Esclapon - L'Architecture ou le roman de l'anthropologie dogmatique ? par Baptiste Rappin - Proust et la hiérarchie des normes : un système circulaire par Luc Grynbaum - Recherche de la vérité et élaboration du deuil : un parcours entre le droit et la littérature par Anna Sansa. Flatland : la dictature géométrique ou les sciences exactes au service de l'inégalité entre les êtres par Franck Laffaille - Enquête, délibération et réhabilitation dans oedipe Roi et Odipe à Colone par Malcolm Harvey - Les lumières inquiètes de Sciascia par Maria Chiara Vitucci et Silvia Vitucci Un texte Commentaire de la citation tirée de L'après littérature, d'Alain Finkielkraut par Mathilde Havet L'entretien "La littérature n'est pas un pansement sur les plaies d'une société. Elle constate, elle enquête, elle accompagne notre relation au droit et même plus généralement notre condition d'êtres juridiques" , entretien avec Christine Baron Chroniques : Création littéraire et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, un théâtre humaniste utopique sous les auspices de la devise républicaine par Emmanuelle Saulnier-Cassia

06/2022

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Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018

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Musique, danse

La grandeur de Bach. L'amour de la musique en France au XIXème siècle

Comment penser la grandeur de Bach ? Quelle part donner au travail de transformation continue qui s'est emparé de lui et de son oeuvre et en a fait à la fois l'outil et l'objet de notre amour de la musique ? Pour répondre à une telle question, on ne peut se contenter d'étudier la "réception" de l'oeuvre du musicien, ni d'entreprendre la critique du culte qui lui est rendu. Car on constate que la musique de Bach ne cesse de changer, tandis qu'inversement, c'est toute la musique que Bach sert à redéfinir. Tout le long du XIXe siècle, on assiste à la formation commune d'une nouvelle façon d'aimer la musique et d'un répertoire de chefs-d'oeuvre capables de répondre à un tel format du goût. Pour analyser cette grandeur, la méthode des auteurs a consisté à se placer délibérément dans une position intermédiaire, entre le culte musicologiste et le constructivisme social, dans un autre pays que l'Allemagne, durant la période qui va de 1800, quand l'oeuvre de Bach commence à être publié, à 1885, bicentenaire de la naissance du musicien. La grandeur de Bach, c'est tout d'abord le zèle du premier cercle des usagers qui, de Chopin à Alkan, de Gounod à Saint-Saëns, de Liszt à Franck, s'attellent à faire aimer la musique du Cantor en la jouant, en la transcrivant, en la paraphrasant, tandis que biographies et anecdotes contribuent à dessiner la figure de l'artiste "surnaturel" , du virtuose, du savant et du saint... Un répertoire, principalement instrumental, se met en place, des morceaux emblématiques, véritables "tubes" , contribuent à populariser sa musique : l' "Air de la Pentecôte" , le premier prélude du Clavier bien tempéré transformé en Ave Maria par Gounod, tel morceau de La Passion selon saint Matthieu exécutée au Panthéon... Ces divers éléments montrent d'abord la façon dont, durant le XIXe siècle en France, Bach devient musique : il n'est plus seulement une référence, un maître ancien, une statue de commandeur à l'ombre de laquelle faire la musique du temps présent, il devient lui-même un auteur "contemporain" . Ils montrent aussi que c'est la musique qui devient Bach, qui se réorganise autour de lui (et de quelques autres, comme Beethoven), en prenant appui sur sa production. Car Bach n'intègre pas un univers tout fait : il le produit en partie, à travers l'invention d'un nouveau goût pour la musique. Directeur de recherche au CNRS en musicologie, Joël-Marie Fauquet est l'auteur d'un César Franck (Prix de l'académie Charles Cros). Sociologue, Antoine Hennion est l'auteur de La passion musicale. Il est directeur du Centre de sociologie de l'Innovation à l'Ecole des Mines de Paris.

09/2000

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Divers

Mam's

Une BD signée Elodie Gossuin et Céline Bailleux pour parler avec humour des défis des parents d'aujourd'hui ! 16 chroniques déjantées qui nous embarquent dans la vraie vie de famille ! Entre les petites remarques pas si anodines de l'entourage, la pression que l'on se met via les réseaux sociaux, les galères du quotidien, et les grandes questions existentielles des enfants... pas toujours facile de trouver son équilibre loin de l'image idéalisée de la super-maman, héroïne des temps modernes ! Elodie Gossuin, mère aguerrie de deux paires de jumeaux, signe ici une BD qui balaie les grands et les petits sujets de la vie de famille au travers de 16 chroniques illustrées, la mettant en scène avec sa famille. Une illustratrice avec un style girly et plein d'humour, Céline Bailleux, croque ces scènes du quotidien et y amène l'indispensable touche d'humour un poil déjantée mais pleine de tendresse. Contraception, sexualité, charge mentale, éco-anxiété et engagement, lâcher-prise en famille, complicité et moments de joie... : pour chaque thème abordé Elodie pose un regard plus ou moins sérieux (selon le thème) avec son retour d'expérience et offre ensuite un pas de côté avec des interviews d'experts, un anti-conseil ou des quiz délirants. Une BD qui s'inscrit à rebours des guides de parentalité et propose un anti-mode d'emploi grand public et 100 % authentique. Le ton est léger, plein d'humour et d'autodérision, afin de déculpabiliser les mamans qui ont l'impression de ne pas y arriver et leur faire prendre un peu de recul. Alors, #teampaillettes ou #teamboulette, plus besoin de choisir son camp ! Au menu : 16 chroniques BD du quotidien croquées avec humour et un regard déculpabilisant un pas de côté pour chaque chronique sous la forme de... paroles d'expert, anti-conseil, quiz... L'égalité du slip, on en parle ? + pas de côté : 3 questions à mon expert, Vincent Daneluzzi, infectiologue et sexologue au CH de Nanterre Un p'tit dernier pour la route ? + pas de côté : Mon tableau délire pour dire bye bye à la nostalgie du petit dernier... Instagram Life VS Real Life #MaVRAIEsemaine + pas de côté : les règles d'or quand on poste sur les réseaux C'est l'histoire d'une abeille... + pas de côté : "Help ! Je suis tombé. e sur son historique... Je fais quoi ? " => María Hernández-Mora Ruiz del Castillo, psychologue clinicienne spécialiste des questions relatives à l'addiction sexuelle et cybersexuelle et fondatrice de assodeclic. com nous livre 5 étapes pour dépasser notre gêne et parler de sexe, de porno et d'addiction (et pas des abeilles qui butinent. Hum.)

09/2023

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Mesure

Mesures de température. Bonnes pratiques et applications dans l'industrie

Les mesures de température font partie de nombreux procédés industriels dans des domaines très variés comme la chimie, l'agroalimentaire, l'industrie métallurgique, l'industrie verrière, la défense, l'automobile, l'aérospatial, etc. Les domaines de mesure, les spécifications en termes de mise en oeuvre, de dynamique de mesure, de contraintes d'environnement, de connectivité sont multiples. Pour répondre à la diversité de ces besoins, de nombreuses solutions existent : les capteurs traditionnels tels que les sondes thermorésistives et les couples thermoélectriques, pour les mesures de température par contact, les mesures sans contact basées sur la mesure du rayonnement thermique (pyrométrie optique, thermographie...), les solutions basées sur l'IIoT (Industrial Internet of Things) offrant une connectivité accrue, de plus en plus par voie hertzienne, une autonomie des capteurs du point de vue de l'alimentation et des capacités de traitement embarquées. Pour y voir plus clair, le Collège Français de Métrologie (CFM), en collaboration avec des experts de son réseau (Eric Georgin et Jacques-Olivier Favreau du CETIAT, et Mohamed Sadli du LNE-Cnam) ainsi que des experts industriels et académiques (Siemens, Saint-Gobain Recherche, Matra Electronique, Oniris) propose dans ce guide technique de revenir sur les principes de base des mesures de température, la mise en oeuvre technologique des différents types de capteurs et d'illustrer cela par des exemples sur différentes applications. Tout au long du texte, les principes de métrologie, garants de la qualité et de la fiabilité des mesures réalisées sont rappelés. Ce guide, réalisé avec AFNOR Editions, s'adresse à tous les personnels impliqués dans les mesures de température, depuis ceux qui définissent le besoin, ceux qui identifient les solutions, les mettent en oeuvre et utilisent ensuite au quotidien les données produites dans la prise de décision. Il intéressera donc le métrologue et tous ceux intéressés et concernés par les mesures de température dans l'industrie. La collection " Les Guides techniques du Collège Français de Métrologie (CFM) " rassemble les ouvrages rédigés par des groupes de travail du CFM. Ces documents ont pour vocation de présenter les " bonnes pratiques " mises en place ou en cours de développement en entreprise dans des domaines très variés. Les ouvrages ont une dimension générale : l'optimisation des périodicités d'étalonnage, les incertitudes de mesure, ou l'audit de la métrologie. Ils peuvent aussi être appliqués à un secteur ou une grandeur : la métrologie dans les laboratoires de biologie médicale, l'humidité dans les gaz, l'étalonnage des spectrophotomètres. " Les Guides Techniques du Collège Français de Métrologie " sont destinés à tous les intervenants du milieu de la mesure : responsables de laboratoires, responsables techniques, ingénieurs, techniciens, managers, formateurs et conseillers, universitaires... de tous les secteurs industriels.

01/2022

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Histoire de France

Des étrangers antifascistes à Marseille (1940-1944). Hommage au consul du Mexique Gilberto Bosques

Un recueil de documents et de témoignages inédits sur la résistance au fascisme et au nazisme en Provence pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les étrangers antifascistes, antinazis et républicains chassés de leur pays par les dictatures, furent très nombreux en Provence et à Marseille. Parmi eux il en est qui ont mené combat contre le fascisme et le nazisme sur le sol méridional, jouant un rôle non négligeable dans la lutte contre l'occupant. Tous ont trouvé en Gilberto Bosques Saldivar (1892-1995), consul du Mexique en France et vétéran de la révolution mexicaine, un appui indéfectible. L'ouvrage, qui fait suite à une journée organisée le 11 octobre 2013 aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône (dans le cadre du colloque "La culture de l'Europe en exil, Marseille, 1940-1944"), présente quatre cas emblématiques, au travers de témoignages. Tout d'abord, celui de la jeune résistante autrichienne Mélanie Berger (née en 1921) qui, avec son groupe, oeuvrait à la démoralisation des troupes allemandes. Arrêtée par la police de Vichy, lourdement condamnée par les juridictions d'exception de l'Etat français, incarcérée dans la prison des Baumettes, elle parvint toutefois à s'évader et à reprendre le combat. Les mineurs espagnols de Meyreuil offrent un autre exemple d'engagement. Ces immigrés républicains faisaient partie du 6e GTE (groupe de travailleurs étrangers), structure crée par l'Etat français dans un but répressif et pour pallier au manque de main-d'oeuvre. Ils s'organisèrent pour survivre, mais aussi, clandestinement, pour mener grèves et actions collectives. Leurs enfants, qui ont effectué un important travail de collecte de témoignages et de documents, évoquent ici leur vie à Meyreuil. Le jeune communiste italien Giuliano Pajetta fut parmi les bénéficiaires d'un visa délivré par le consul du Mexique. Mais il choisit de ne pas partir pour les Amériques, s'évada du camp des Milles, relança l'action de son parti en Provence. Combattant en Italie, déporté à Mauthausen, il échappa à la mort. Sa fille Elvira, retrace son itinéraire de résistant, en Espagne, en France et dans son pays natal. Une part importante de l'ouvrage est consacrée à Gilberto Bosques Saldivar, consul général du Mexique à Marseille et à son rôle essentiel dans le sauvetage de centaines de républicains espagnols, de combattants des brigades internationales et "d'indésirables", qu'il a pu faire partir pour le Mexique. Les deux filles du consul Bosques, Laura et Maria-Teresa, portent témoignage de son action, mais aussi de leur enfance à Marseille. Enfin, Gérard Malgat, auteur d'un important ouvrage sur Gilberto Bosques, apporte l'éclairage du biographe. L'ouvrage est richement illustré grâce aux archives familiales et personnelles des témoins.

03/2014

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Volcanisme, volcanologie

Histoires de volcans. Chroniques d'éruptions

Cet ouvrage tout en couleurs décrit par des photographies et des documents historiques plus d'une soixantaine d'éruptions volcaniques et les relations que l'Homme a eu avec chacun de ces événements extraordinaires. En effet, une éruption volcanique est toujours un instant incroyable, quel que soit son importance, sa durée, elle ne laisse jamais indifférent celui qui la découvre. Elle marque les habitants qui deviennent les témoins de l'énergie d'une Terre indomptable. Un volcan en éruption redevient le maître du territoire, il donne le tempo et l'Homme doit se résigner à s'échapper, à s'abriter, à s'exiler... C'est aussi un spectacle hors du commun qui donne à observer, à peindre, à photographier, à étudier pour tenter d'archiver cet évènement et de mieux appréhender la machine Terre. Cet ouvrage permet ainsi de découvrir : Agung, la montagne des Dieux ; Décembre 1913 : désastre à Ambrym ; l'Asama-yama et la route du Kisokaido ; Bárðarbunga, un volcan sous-glaciaire ; Bayonnaise rocks, remue-ménage sous-marin ; Capelinhos et son phare ; Chaitén, le volcan inconnu ; Changbaishan, et le culte de la personnalité ; Cotopaxi, disparition d'un glacier ; Cumbre Vieja une éruption prévisible ; le plateau de Dieng et ses nappes de gaz carbonique ; El Chichón, une éruption mémorable ; Eldfell, le volcan maîtrisé ; Erta Ale, la montagne qui fume ; l'Etna, l'antre du cyclope ; Eyjafjallajökull, l'effet papillon ; Fagradalsfjall, sur les traces d'Otto Lidenbrock ; le Fuego et ses villageois ; Mont Fuji, la montagne sacrée ; Galeras ou Urcunina, la montagne de feu ; Galunggung, une histoire de cendres ; l'île Julia, Graham ou Ferdinandea ? ; Katmai-Novarupta, la plus grande éruption du XXe siècle ; Kawah Ijen, le cratère vert ; Kilauea, le royaume de Pélé ; Krakatau, 1883, une éruption cataclysmale ; Le Laki - Annus Mirabilis ; Mayon, un tueur redoutable ; Merapi, la montagne de feu ; Misti et le Huaynaputina deux volcans vénérés ; Montagne Pelée, chronique d'une éruption annoncée ; Ol Doinyo Lengaï, le domaine du dieu Engaï ; Nevado del Ruiz, le drame d'Armero ; Nishinoshima, chronique d'une île mystérieuse ; Nyiragongo et son lac de lave ; Nyos, le lac meurtrier ; Parícutin, naissance d'un volcan ; Pinatubo, l'éruption du XXe siècle ; Piton de la Fournaise, un volcan très actif ; Popocatépetl, "la montagne qui fume" ; Ruapehu et le triste Noël 1953 ; Sakurajima, l'île des Cerisiers ; Santa María, Santiaguito et ses dômes ; Santorin et le mythe de l'Atlantide ; Sinabung, le paradis perdu ; Soufriere Hills, une éruption sans fin ; Stromboli, terre de Dieu ; Soufrière de Saint-Vincent, un volcan menaçant ; Taal 2020, une éruption en sommeil ; Tambora, l'éruption du millénaire ; Timanfaya, Montanas del Fuego ; Tonga et sa pépinière de volcans ; Unzen et sa nuée mortelle ; L'envoûtant Vésuve ; Vulcano, un volcan juste assoupi ; White Island, le volcan spectaculaire ; Yellowstone, la démesure.

08/2022

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Cinéma

To be or not to be, Ernst Lubitsch. Un classique dans l'histoire

To Be Or Not To Be a suscité une abondante littérature critique au cours de ces trente dernières années, et la récente mise au programme du film au baccalauréat a accru encore cette production. Mais le film d'Ernst Lubitsch est une matière inépuisable, surtout lorsqu'on l'approche avec un faisceau de méthodes capables de révéler ce qui était jusqu'ici resté dans l'ombre. Le lecteur amateur ou spécialiste, l'enseignant et l'étudiant de cinéma trouveront dans ce livre non seulement tout ce qu'on attend d'une étude du film en termes d'histoire, d'esthétique, de style, de contenu, mais ils trouveront bien davantage, grâce à des spécialistes d'histoire, d'histoire culturelle, de sociologie, de génétique, de philosophie, d'études germaniques. Tous analysent le film avec la précision critique qu'on devrait toujours attendre de la passion cinéphilique. Le sociologue Jean-Marc Leveratto nous révèle ainsi la version radiophonique du film, grâce à laquelle Lubitsch entrait dans le quotidien du grand public américain de l'époque. Jean-Pierre Esquénazi examine tout ce qui inscrit To Be Or Not Be dans la descendance du Dictateur, mais aussi tout ce qui l'en sépare ; Clélia Zernik passe pour sa part le film au filtre du thème de la répétition envisagée comme un motif philosophique. Le film a souvent été étudié sous l'angle de la théâtralité, mais l'influence du célèbre couple de théâtre formé par Alfred Lunt et Lynn Fontanne n'avait jamais jusqu'ici été étudié de façon aussi détaillée que le fait Marguerite Chabrol, comme une matrice possible du couple formé par Joseph et Maria Tura. Le riche point de vue de François Genton et Matthias Steinle permet d'approcher le versant germanique du film, parfois sacrifié à sa dimension de comédie "américaine". La question de l'engagement des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale est de nouveau mise sur le métier : Katalin Por examine en détail le contexte d'écriture et de production du film, Alain Kleinberger brosse un panorama des comédies qui constituent le cadre culturel, générique et cinématographique du film de Lubitsch, Jacqueline Nacache se demande si Lubitsch avait pour but d'expliquer le nazisme ou d'en exposer l'incompréhensible nature. Enfin, le film étant proposé à l'analyse des lycéens, Barbara Laborde examine le film à la lumière de la nouvelle épreuve du baccalauréat et en déploie les ressources esthétiques et théoriques que permet la confrontation des photogrammes. Au terme de cette lecture, on n'aura certes pas fini de découvrir tous les sens, exposés ou voilés, de ce film exceptionnel. Mais To Be Or Not To Be apparaîtra sous un nouveau jour à tous ceux qui l'aiment et l'admirent depuis longtemps, et ne manquera pas d'émerveiller ceux qui le découvrent et l'analysent pour la première fois.

10/2014

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Religion

Recharge de partitions pour classeur "L'intégrale". Tomes 19 et 20, Edition 2012-2013

Le pack recharges 19&20 contient plus de 70 partitions de nouveaux chants, dont toutes les partitions des 2 derniers CD de louange Il est vivant ! : CD 55 "Par toute la terre" et CD 56 "Priez, ouvrez vos coeurs" . Les recharges sont perforées, pour les personnes souhaitant intégrer les partitions dans le classeur l'intégrale des partitions. Les livrets de partitions vol. 19 et vol. 20 restent en vente à l'unité séparément sous la forme d'un livret avec feuilles non perforées / non détachables Liste des chants : Recharge 19 (nouveaux chants 2012) N°19-01Acclamons le Roi du ciel N°19-02Alegria, mon âme exalte le Seigneur (Frat 2012) N°19-03Alegria (Hymne Emmanuel JMJ Madrid) N°19-04Alleluia jubilate N°19-05Au grand large tu m'entraines N°19-06Ensemble au cénacle (Auprès de Marie) N°19-07Ave Maria - Litanie N°19-08Béni soit celui qui vient N°19-09Célébrez la douceur de son nom N°19-10Comment ne pas te louer N°19-11De ton sceau tu as marqué mon coeur N°19-12Je veux vivre en toi N°19-13Le Seigneur est ma lumière N°19-14Par toute la terre N°19-15Que mon âme et que tout mon être N°19-16Recevez le Christ N°19-17Regarde l'étoile N°19-18Ubicumque et semper N°19-19Venez approchons-nous N°19-20Viens, Esprit de Dieu, viens N°19-21Viens, Esprit Saint descends sur nous N°19-22Messe de Saint Augustin N°19-23Le Saint Esprit descendra Recharge 20 (nouveaux chants 2013) N°20-01Acclamez votre Dieu N°20-02Alléluia, Magnificat N°20-03Anima Christi N°20-04Cantique de Zacharie NT2 (Acclame le Seigneur) N°20-05Chapelet de la Miséricorde Divine N°20-06Garde-moi N°20-07Gloire et louange à toi Seigneur, roi des rois N°20-08Je bénirai le Seigneur N°20-09Je vous aime ô mon Dieu N°20-10Jésus j'ai confiance à toi N°20-11Jésus mon Roi N°20-12Jésus tu es le Christ N°20-13Le verbe s'est fait chair N°20-14Levons les yeux N°20-15Marie, douce lumière N°20-16Mon Seigneur et mon Dieu N°20-17Ne crains pas (Je suis ton Dieu) N°20-18Ô sang et eau N°20-19Panis Angelicus N°20-20Priez, ouvrez vos coeurs N°20-21Seigneur viens nous sauver N°20-22Transformation N°20-23Tu entends mon cri tendre Père N°20-24Voici que la vierge concevra (antienne ô) N°20-25Honneur et gloire N°20-26Chants de Taizé : N°20-26-01Adoramus te O Christe N°20-26-02Bonum est confidere N°20-26-03Misericordias domini N°20-26-04La ténèbre n'est point ténèbre N°20-26-05O Christe domine Jesu N°20-26-06O ma joie et mon espérance (El Senyor) N°20-26-07Bless the Lord N°20-26-08Jésus le Christ, lumière intérieure

12/1999

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XXe siècle

Eternelle

Sandro poussa un profond soupir. Il était désespéré que les choses en soient arrivées là. Sa famille qui se débattait pour survivre, Marco qui prenait de gros risques pour lui venir en aide. Ce n'était pas comme ça qu'il avait imaginé sa vie, ni celle de Marco ou d'Elisabetta. Il pria pour qu'ils surmontent ce que l'avenir allait leur réserver. Il était terrifié à l'idée qu'eux tous glissaient inexorablement vers la guerre, vers la gueule béante d'un monstre qui pouvait les avaler tout entiers, comme la baleine avait avalé Jonas. En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer. Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie. " Un roman historique très abouti, truffé de détails, avec des personnages attachants. " Washington Post " Eternelle semble si vrai qu'on a presque le goût des cappelletti à la bouche en se perdant dans les pages de ce merveilleux et déchirant voyage en Italie. " Martha Hall Kelly " L'admirable incursion de Scottoline dans la fiction historique donne habilement vie aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Les passionnés de cette période seront captivés par ce roman immersif et chargé d'émotion. " Publishers Weekly " Eternelle est une fiction historique remarquable qui fait revivre Rome durant la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale, à travers des personnages inoubliables pris dans le tourbillon d'événements dramatiques qui les dépassent. Scottoline appuie son récit sur des recherches précises, son intrigue vous emporte, les sentiments qu'elle décrit sont profonds et déchirants, et en effet, éternels. " Mark Sullivan " Un regard nuancé sur l'Italie de la Seconde Guerre mondiale à travers de multiples points de vue, mais avant tout une histoire d'amour, avec des héros sacrifiés, et pour finir le triomphe de l'amour... " Booklist " Ce qu'Elena Ferrante avait réussi avec sa saga napolitaine, Scottoline le réussit à son tour pour la Rome des années de guerre : elle donne vie à une ville déchirée par les hommes et défendue avec courage et décence par ceux qui s'opposent à eux. Eternelle est une lecture incontournable. " Lorenzo Carcaterra

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Religion

Sainte Marie-Madeleine apôtre des apôtres

Le personnage de Marie-Madeleine a intéressé et fait rêver beaucoup de théologiens, d'écrivains, de poètes et surtout d'artistes peintres. Il existe une abondante bibliographie et une surabondance de représentations picturales. Marie Madeleine reste pourtant un personnage à la fois connu et méconnu : certains exégètes n'ont-ils pas distingué trois femmes où les auteurs de cet ouvrage n'en voient qu'une ? La divergence d'interprétation s'explique facilement : soit on utilise une critique textuelle externe en posant a priori la distinction – et aucune preuve historico-critique ne peut en effet établir l'unité des personnages ainsi distingués à cause de la disparité des textes des évangiles ; soit on essaye de comprendre la signification des textes et on découvre, par critique interne, qu'ils ne deviennent intelligibles qu'avec l'unité d'une seule personne, Marie de Béthanie. Cet ouvrage suit cette voie, corroborée par l'opinion de plusieurs Pères de l'Église (comme saint Grégoire le Grand) et par l'oeuvre de Maria Valtorta, dont il n'est pas fait usage dans l'exégèse des textes, laissant à cette oeuvre sa valeur de "révélation privée" mais en en montrant, sur ce point, la vraisemblance. Pour l'histoire de Marie-Madeleine en son exil de Provence, la méthode historique classique est évidemment suivie. Cet ouvrage comporte donc deux parties : la première explique les implications théologiques et anthropologiques de la Révélation ; la seconde développe les fruits historiques de la présence de Marie Madeleine en Provence, l'enracinement du christianisme en cette belle "province" romaine et la dévotion à Marie-Madeleine – "la femme la plus importante de l'Évangile après la Vierge Marie" – qui n'a cessé de grandir au fil des siècles. Jean-François Froger a publié une dizaine d'ouvrages développant une anthropologie rationnelle cohérente avec la révélation biblique, dont une étude approfondie du monde des archétypes. Ces études épistémologiques ont contribué à l'élaboration d'une nouvelle théorie de la physique fondée sur la logique quaternaire. Jean-Michel Sanchez est docteur en histoire de l'art, spécialiste de l'art sacré, enseignant et conférencier, membre du Centre interna­tional d'études sur le Linceul de Turin. Ses recherches portent sur l'architecture et la décoration des églises françaises, italiennes et espagnoles. Il a publié de nombreux articles et divers ouvrages, dont Reliques et reliquaires aux mêmes éditions. En quarante ans de pratique, Jean-Paul Dumontier s'est spécialisé dans la photographie de l'art religieux dans les églises de France, mettant en valeur avec une rare maîtrise des sujets souvent inconnus ou difficiles d'accès. Les différentes approches des auteurs font toute la richesse anthropologique, historique et iconographique de cet ouvrage, où le lecteur découvrira les raisons pour lesquelles sainte Marie-Madeleine a été choisie pour être l' "Apôtre des apôtres", dans la révélation des mystères de la Résurrection.

03/2017

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Romance sexy

Il était une fois Noël. Tome 6

Une rencontre royale : Eleanor d'Edenland vient en Australie pour raison diplomatique et se doit de représenter son royaume du mieux qu'elle peut, pourtant elle se sent prisonnière de sa couronne et de la charge qui repose sur ses épaules. Tout bascule la nuit où elle tombe du bateau sur lequel se tient une réception en son honneur. Kayla, une serveuse un peu rebelle, se jette immédiatement à l'eau pour lui porter secours, entre elles commence une amitié qui évolue rapidement en quelque chose de plus intime. Avec la magie de Noël et la beauté de l'Australie, la princesse tombe sous le charme de la belle et indépendante Australienne. Wintertime love : Maria, 32 ans, est directrice des finances dans un petit hôpital depuis quelques mois. Sa franchise et sa spontanéité lui attirent parfois des ennuis, mais elle conserve un optimisme à toute épreuve. Dotée d'un esprit tordu qui se met en marche dès qu'elle croise un beau spécimen masculin, elle se languit de rencontrer le véritable amour. Parce qu'elle est nouvelle dans l'établissement hospitalier, elle accepte d'être de garde pour Noël et fait face avec humour à une accumulation de difficultés alors qu'une grande vague de froid paralyse la région. Pour couronner le tout, elle doit accueillir une délégation préfectorale le soir du vingt-quatre décembre, pour une traditionnelle visite du service des urgences. Au coeur de la tourmente, elle ignore qu'une rencontre inattendue va changer son destin à tout jamais. Retrouver la magie de noël : Je n'aime pas Noël. Pour moi, c'est la saison des catastrophes. Je m'appelle Eva Larsson, je suis arrivée première de ma promo à Oxford. Je travaille désormais pour un grand cabinet d'avocats parisien. Lorsque mon employeur m'envoie à Nevers où j'ai grandi pour retrouver un mystérieux artiste, j'y vois un moyen d'échapper aux fêtes de fin d'année. Non, je ne passerai pas Noël, seule, devant la télévision à zapper pour fuir cette ambiance festive qui me révulse. En arrivant sur place, je suis loin d'imaginer que rien ne va se passer comme prévu, et que pour la première fois depuis longtemps, mon coeur va s'ouvrir. Gourmandises de noël : Noël, sa joie, ses guirlandes lumineuses, ses chants et ses sapins décorés, tout autant d'ingrédients qui font de cette période un moment de communion et de bonheur. Mais le plus important pour Charlotte, ses gourmandises. Et cette période, qui aurait pu lui laisser un goût amer un an plus tôt, est l'occasion pour elle de régaler les papilles et réchauffer les coeurs avec ses délices chocolatés. Noël, des décorations criardes, ses courses aux jouets, ses mensonges, tout autant d'arguments qui poussent Adriel à éviter cette période de plus en plus. Mais la collision avec une blonde pulpeuse lors de la réunion des anciens élèves va peut-être lui apporter une tout autre vision des choses. Noël est la saison des miracles, n'est-ce pas ?

12/2021

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Sciences historiques

Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France

Qui de plus français que le couturier et mécène Pierre Cardin ou le premier vainqueur du Tour de France cycliste, Maurice Garin ? Sauf que l'un et l'autre sont nés Italiens. A l'inverse, combien de Français savent que le prix Nobel de littérature de l'an 2000 a été attribué à un citoyen français - naturalisé depuis trois ans -, Gao Xingjian, né à Ganzhou soixante ans plus tôt ? Ce que la plupart de nos compatriotes savent, en revanche, c'est que la renommée de la France doit beaucoup à Frédéric Chopin, Marie Curie, Pablo Picasso, Le Corbusier, Samuel Beckett ou Charles Aznavour. Et ceux qui s'intéressent au destin politique de ce pays ont sans doute remarqué, sans remonter plus haut que la Révolution française, que ladite Révolution n'aurait pas tout à fait été la même sans le modéré Necker ou le radical Marat - deux Suisses -, la IIIe République sans Gambetta ou Weygand, la Résistance sans Boris Vildé, du premier réseau, celui du Musée de l'homme, ou le groupe Manouchian et ses fusillés stigmatisés sur l'Affiche rouge "parce qu'à prononcer leurs noms sont difficiles"... Pour mieux connaître cet apport exceptionnel des étrangers à l'histoire de notre pays, il manquait un ouvrage comme celui-ci. Un dictionnaire regroupant aussi bien des notices "collectives" (Ecole de Paris) que des notices "communautaires" (Congolais) et, surtout, une masse de notices individuelles, d'Abbas à Zulawski, (Andrzej). Il sera, à coup sûr, pour ses lecteurs une source éclairante et vivifiante de surprises, de découvertes, d'émotions. La période choisie commence en 1789, avec la proclamation solennelle et inédite de la nation française comme principe de souveraineté, et va jusqu'à nos jours, avec Stéphane Hessel ou Marjane Satrapi. La notion "d'étranger" est prise ici au sens juridique du terme, pour éviter toute subjectivité : être né de statut étranger, en France ou hors de nos frontières, qu'on le soit resté ensuite (comme Pablo Picasso), qu'on ait obtenu sa naturalisation (comme Yves Montand), qu'on l'ait abandonnée (comme Igor Stravinsky) ou qu'on ait failli la perdre (comme Serge Gainsbourg). Les naturalisés de naissance, comme Georges Perec, ne figurent donc pas dans ce dictionnaire, non plus que les ressortissants des colonies ou des départements d'outre-mer. Tous les secteurs d'activités sont représentés, de la littérature (Emile Zola) au sport (Raymond Kopa) en passant par le monde de l'entreprise (Carlos Ghosn) et de la création sous toutes ses formes. Les notices communautaires permettent de redonner toute leur place aux obscurs et aux sans-grade, qui jouèrent leur rôle dans l'édification de l'économie comme de la culture françaises, des mineurs polonais aux maçons portugais, des musiciens de bal musette aux chanteurs de raï. L'ouvrage, qui comprend 1 186 articles (1 112 notices individuelles, 22 notices collectives, 52 notices communautaires), est précédé d'une préface de Pascal Ory, son maître d'oeuvre.

10/2013

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Philosophie

Philosophie N° 144, janvier 2020 : Perspectives philosophiques sur Le Deuxième sexe de Simone de Beauvoir paru il y a 70 ans

En dépit des déclarations expresses de Simone de Beauvoir dans ses Mémoires, la philosophie se situe au coeur de son entreprise intellectuelle. Pourtant, hormis quelques notables exceptions (Le Doeuff, Kail, Garcia), la réception de l'oeuvre beauvoirienne en France a longtemps pris au mot la déclaration de La force de l'âge, estimant qu'elle se situait du côté des études littéraires ou féministes. A partir de 1980, Michèle Le Doeuff s'est efforcée la première de battre en brèche cette relégation du Deuxième Sexe hors du champ de la philosophie : mettant en question la représentation de Beauvoir en simple disciple de Sartre, elle a montré comment l'absence de Beauvoir dans les études philosophiques françaises prolongeait l'existence d'un véritable "complexe d'Héloïse" – le fait que dans l'histoire de la philosophie, les femmes ne sont guère dépeintes que comme admiratrices-amoureuses d'un philosophe-amant dont elles seconderaient le travail. L'étude intrinsèque du texte de Beauvoir et le mouvement vers sa reconnaissance comme philosophe se sont donc opérés par une mise en évidence de l'originalité de sa pensée par rapport à celle de Sartre. Or, si ce mouvement conduit à l'émergence d'une importante littérature secondaire en langue anglaise portant sur la philosophie beauvoirienne, la réception philosophique de son oeuvre en langue française demeure largement à venir. A l'occasion du soixante-dixième anniversaire de la publication de l'ouvrage, ce numéro propose un ensemble d'études centrées sur les apports philosophiques du Deuxième Sexe, sans cependant prétendre présenter dans toute sa complexité et sa richesse la pensée beauvoirienne. Le numéro s'ouvre sur la recension que publia Beauvoir sur la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty dans le premier numéro des Temps modernes. En regard, Raphaël Ehrsam propose, dans "Liberté située et sens du monde : Merlau-Ponty et Beauvoir", une étude des liens entre les philosophies de Beauvoir et de Merleau-Ponty, indiquant l'influence de la pensée merleau-pontyenne sur l'élaboration du concept beauvoirien de situation, en même temps que leurss divergences profondes dans l'approche de la liberté et du corps. Mickaëlle Provost met ensuite en évidence, dans "L'expérience du doute chez Simone de Beauvoir", la double fonction du doute comme méthode et éthique dans l'existentialisme beauvoirien. Dans "De l'oppression à l'indépendance : la philosophie de l'amour dans Le Deuxième Sexe", Manon Garcia montre qu'une philosophie de l'amour structure la façon dont Beauvoir élucide l'oppression des femmes, ainsi que la possibilité de leur émancipation. Dans "La dialectique maître-esclave selon Simone de Beauvoir", Maria Montanaro et Matthieu Renault montrent comment Beauvoir s'approprie et transforme la dialectique hégélienne du maître et du serviteur. Enfin, dans "De la critique du matérialisme à son dépassement", Pierre Crétois met en évidence, en étudiant la notion de propriété, l'influence du marxisme sur la conception beauvoirienne de l'oppression féminine. Raphaël Ehrsam, Manon Garcia et D P.

01/2020

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Histoire de France

Mesurer et analyser l'économie sociale. L'apport de l'ADDES depuis 1980

La période de l'entre-deux-guerres, plus que d'autres, est tout à la fois marquée par une combativité et une solidarité ouvrières intenses, dont le Front populaire constitue le point culminant, et une poussée nationaliste et xénophobe dont les travailleurs immigrés sont en grande partie la cible sur fond de crise économique. Dans ce livre, Maria Grazia Meriggi s'efforce de montrer comment cette double réalité trouve à s'articuler sur le lieu du travail, le terrain d'observation qu'elle a fait le choix –qui se révèle judicieux – de privilégier. S'appuyant sur un impressionnant travail de dépouillement d'archives (des archives syndicales aux archives de police), le résultat étonne par sa richesse. L'analyse des grèves en région parisienne (mais aussi dans le Nord) au cours des années 1920 et 1930, dans des secteurs parfois peu étudiés jusqu'alors, l'énergie déployée par certaines organisations syndicales en faveur d'une égalité de traitement entre ouvriers français et étrangers, l'action des sections "ethniques" de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée), la propagande xénophobe et antisémite des "jaunes" et des ligues nationalistes sont autant de thèmes que l'auteure aborde ici avec une grande justesse. Surtout, cette analyse "par en bas" ne se fait jamais au détriment du contexte national et international qui est toujours parfaitement restitué dans ce livre auquel la montée des populismes donne hélas une actualité certaine. Peu de temps après la résurgence du concept d'économie sociale en France à la fin des années 1970, ses promoteurs – acteurs et chercheurs – constatent l'absence d'outils statistiques adaptés, rendant impossible toute mesure du poids réel de ce secteur économique. Convaincus que "tout ce qui ne se compte pas ne compte pas", ils fondent l'Association pour le développement des données sur l'économie sociale (ADDES) en 1983, avec pour mission première de peser en faveur de la création d'un compte satellite de l'économie sociale. L'organisation d'un colloque annuel contribue de manière décisive à la mise en réseau des principaux spécialistes de cette économie sociale devenue un objet d'études à part entière. Si, depuis cette date, l'ADDES a connu des évolutions – l'accentuation de son caractère interdisciplinaire (sociologues, gestionnaires et historiens se sont ajoutés aux économistes et statisticiens qui composaient ses premières instances), la création de deux prix de thèse et de mémoire en économie sociale, l'organisation de séminaires –, elle est restée fidèle à ses ambitions initiales et n'a jamais cessé d'être un lieu d'échanges au service de la reconnaissance de l'économie sociale, notamment au plan statistique. Dans cet ouvrage, Patricia Toucas-Truyen nous propose une histoire intellectuelle de ce laboratoire d'idées qu'est l'ADDES. En analysant les débats qui l'ont traversée, elle s'attache à retracer les problématiques et identifier les enjeux à l'oeuvre depuis trente-cinq ans dans ce champ aux frontières mouvantes renouvelé par l'économie solidaire et l'entrepreneuriat social.

10/2018

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Révolution française

Mademoiselle de Corday

Au matin du 13 juillet 1793, Charlotte Corday achète un couteau dans un magasin situé sous les arcades du Palais-Royal. Vers 11 h 30, un fiacre la dépose devant le domicile de Marat, au 30 de la rue des Cordeliers. Le XIXe siècle, chez les royalistes, fera de Charlotte Corday une icône, une martyre de la contre-révolution. Jean de La Varende, dès le plus jeune âge, a été fasciné par cette jeune fille. Mais les termes par lesquels il l'évoque semblent analyser aussi la genèse de son besoin d'écriture sur cette personne. "Charlotte de Corday, assure l'écrivain, reste dans mes présences constantes. Je me suis occupé d'elle peu à peu, lentement, toujours, sans nulle volonté livresque : elle m'attendait, enveloppée de son mystère insistant ; de sa force, de sa beauté, de son courage, et surtout de cette mélancolie divine, où, même enfant, je savais qu'il pouvait se cacher de bien puissants arômes" . "Fille de soldats-gentilshommes, païenne, vierge viking, vierge tout court ; ajoutons normande, et nous aurons, si ce n'est le portait moral de Charlotte, au moins son explication cohérente" . Dans ces quelques lignes, La Varende résume ce qui lui paraît l'essence de Charlotte Corday. Il se place un ton en-dessous, en revanche, pour évoquer son royalisme. C'est que, sans le reconnaître vraiment, l'auteur des Manants du roi et de Man d'Arc, chantre de la fidélité totale à la monarchie française, n'est pas à l'aise avec le royalisme de Charlotte Corday, car ce royalisme est pour partie incertain, et n'est pas le sien, lui le contre-révolutionnaire viscéral. Charlotte, c'est une Girondine dont le premier mouvement a été d'adhérer à la Révolution et qui ne s'est détournée de celle-ci qu'en raison des flots de sang qui ont commencé à couler en 1792-1793. Quant au père de Charlotte ("Il lui faut six pages pour développer le lieu commun") et au milieu dans lequel elle baignait à Caen ("Des jobards de la bonne intention"), l'écrivain ne se prive pas de manifester le mépris dans lequel il les tient... C'est ici que se trouve la leçon d'histoire de Mademoiselle de Corday : avec ce livre, Jean de la Varende, ce vieux chouan, est obligé de convenir qu'il y eut d'autres formes d'opposition à la Révolution française que celle, indéfectiblement fidèle à Dieu et au roi, de son ancienne France terrienne. Jean Sévillia AUTEUR Membre de l'académie Goncourt et de l'Académie de marine, Jean de La Varende (1887-1959) est un écrivain enraciné en Normandie, avec une prédilection particulière pour la mer et les marins. Il est notamment l'auteur d'hagiographies parmi lesquelles Don Bosco, réédité par Via Romana en 2015, et Le Curé d'Ars et sa passion en 2019.

01/2022

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XXe siècle

Eternelle

Sandro poussa un profond soupir. Il était désespéré que les choses en soient arrivées là. Sa famille qui se débattait pour survivre, Marco qui prenait de gros risques pour lui venir en aide. Ce n'était pas comme ça qu'il avait imaginé sa vie, ni celle de Marco ou d'Elisabetta. Il pria pour qu'ils surmontent ce que l'avenir allait leur réserver. Il était terrifié à l'idée qu'eux tous glissaient inexorablement vers la guerre, vers la gueule béante d'un monstre qui pouvait les avaler tout entiers, comme la baleine avait avalé Jonas. En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer. Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie. " Un roman historique très abouti, truffé de détails, avec des personnages attachants. " Washington Post " Eternelle semble si vrai qu'on a presque le goût des cappelletti à la bouche en se perdant dans les pages de ce merveilleux et déchirant voyage en Italie. " Martha Hall Kelly " L'admirable incursion de Scottoline dans la fiction historique donne habilement vie aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Les passionnés de cette période seront captivés par ce roman immersif et chargé d'émotion. " Publishers Weekly " Eternelle est une fiction historique remarquable qui fait revivre Rome durant la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale, à travers des personnages inoubliables pris dans le tourbillon d'événements dramatiques qui les dépassent. Scottoline appuie son récit sur des recherches précises, son intrigue vous emporte, les sentiments qu'elle décrit sont profonds et déchirants, et en effet, éternels. " Mark Sullivan " Un regard nuancé sur l'Italie de la Seconde Guerre mondiale à travers de multiples points de vue, mais avant tout une histoire d'amour, avec des héros sacrifiés, et pour finir le triomphe de l'amour... " Booklist " Ce qu'Elena Ferrante avait réussi avec sa saga napolitaine, Scottoline le réussit à son tour pour la Rome des années de guerre : elle donne vie à une ville déchirée par les hommes et défendue avec courage et décence par ceux qui s'opposent à eux. Eternelle est une lecture incontournable. " Lorenzo Carcaterra

11/2023

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Histoire ancienne

Paléorient N° 46-2/2020

Paléorient 46. 1-2 - 2020 Sommaire / Contents In Memoriam Henri de Contenson (1926-2019) par E. Coqueugniot... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 5-7 Robert H. Dyson Jr. (1927-2020) by C. P. Thornton and M. M. Voigt... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 9-11 Olivier Nieuwenhuyse (1966-2020) by R. Bernbeck... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 13-14 Articles K. Bretzke, E. Yousif, S. Jasim, K. Raith, A. Parton and A. Parker, On the diversity of the Palaeolithic record and patterns of Pleistocene palaeoenvironmental conditions in Southeast Arabia ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 15-30 G. Haklay and A. Gopher, Geometry, a measurement unit and rectangular architecture at early Neolithic Jerf el-Ahmar, Syria... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 31-42 M. Birkenfeld, U. Avner, D. E. Bar-Yosef Mayer, L. Scott Cummings, F. Natalio, F. H. Neumann, N. Porat, L. Scott, T. Simmons, M. B. Toffolo and L. K. Horwitz, Hunting in the skies : Dating, paleoenvironment and archaeology at the late Pre-Pottery Neolithic B site of Na ? al Roded 110, Eilat Mountains, Israel ... ... ... ... ... ... ... ... ... 43-68 C. A. Makarewicz and H. M. Mahasneh, Animal exploitation at a large late Pre-Pottery Neolithic settlement : The zooarchaeological record from es-Sifiya, Jordan ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 69-82 L. Peyronel and A. Vacca, Socio-economic complexity at the Late Chalcolithic site of Tell Helawa, Kurdistan Region of Iraq... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 83-107 S. Renette and S. Mohammadi Ghasrian, The central and northern Zagros during the Late Chalcolithic : An updated ceramic chronology based on recent fieldwork results in western Iran... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 109-132 K. Abu Jayyab, A. Glasser, M. Albesso, E. Gibbon, I. Schwartz, A. Taraqji and S. Razzaz Late Chalcolithic occupation at Tell er-Ramadi (Syria) : Results of the 2004-2006 salvage excavations... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 133-160 G. E. Ludvik, J. M. Kenoyer and M. Pieniazek, New evidence for interregional interaction in the 3rd millennium BCE Aegean : Indus-style carnelian beads at Aegina-Kolonna, Greece... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 161-177 O. Barge, W. Abu-Azizeh, J. E. Brochier, R. Crassard, E. Régagnon et C. Noûs, Desert kites et constructions apparentées : découvertes récentes et mise à jour de l'extension géographique... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 179-200 Recensions Squitieri A. and Eitam D. (eds.) 2019. Stone tools in the Ancient Near East and Egypt. Ground stone tools, rock-cut installations andstone vessels from Prehistory to Late Antiquity. Oxford : Archaeopress (Ancient Near Eastern Archaeology 4). 360 p. By C. Hamon... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 201-203 Rose J. I. , Hilbert Y. H. , Marks A. E. and Usik V. I. 2019. The first peoples of Oman. Palaeolithic archaeology of the Nejd plateau. Oxford : Archaeopress and Ministry of Heritage and Culture, Sultanate of Oman (The Archaeological Heritage of Oman 5). 196 p. By H. S. Groucutt... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 203-208 Venditti F. 2019. Understanding lithic recycling at the Late Lower Palaeolithic Qesem Cave, Israel. A functional and chemical investigation of small flakes. Oxford : Archaeopress. 188 p. Par S. Bonilauri... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 208-210 Purschwitz C. 2017. Die lithische Ökonomie von Feuerstein im Frühneolithikum der Größeren Petra Region. Berlin : ex Oriente (Studies in Early Near Eastern Production, Subsistence, and Environment 19). 620 p. By E. Ghasidian... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 210-211 Birkenfeld M. 2018. Changing systems : Pre-Pottery Neolithic B settlement patterns in the Lower Galilee, Israel. Berlin : exOriente (Studies in Early Near Eastern Production, Subsistence, and Environment 21). 334 p. By E. B. Banning... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 212-214 Schwall C. 2018. Cukuriçi Höyük 2. Das 5. und 4. Jahrtausend v. Chr. im Westanatolien und der Ostägäis (mit einem Beitrag von Barbara Horejs). Vienna : Austrian Academy of Sciences (Oriental and European Archaeology 7). 820 p. Par J. -P. Demoule ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 214-217 Gernez G. and Giraud J. (eds.) 2019. Taming the Great Desert : Adam in the Prehistory of Oman. Oxford : Archaeopress, Ministry of Heritage and Culture, Sultanate of Oman (The Archaeological Heritage of Oman 3). 128 p. By P. A. Yule 218-220 Hausleiter A. , Eichmann R. et al-Najem M. (dir.) 2018. Tayma' I. Archaeological exploration, palaeoenvironment, cultural contacts. Oxford : Archaeopress, Deutsches Archäologisches Institut Orient-Abteilung et Saudi Commission for Tourism and National Heritage. 267 p. Par G. Charloux... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 221-226

12/2020

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Littérature française

Allégeance Tome 2 : Trouble massacre au couchant

Allégeance - Trouble massacre au couchant [Tome 2] constitue la suite du premier volume Allégeance - L'Esprit Sournois du Hasard. Laure furète en quête d'un nouveau gagne-pain, lorsqu'elle fait connaissance de Karl surgi de nulle part. Un de ces jours ordinaires où l'on découvre plus tard qu'il ne l'était pas. Elle quitte Berlin pour Saratoga, là où se conçoit l'avenir numérique de la planète. Une charmante idylle se noue. Divers incidents l'entacheront pourtant, et la conduiront à des actions aux effets en chaîne aussi démesurés qu'inattendus. Rien ne prédestinait Laure à frôler des fausses barbes. Un univers qui s'exclut des feux de la rampe, évite la vacuité des discours, slalome entre le vrai et le faux, le dit et le non-dit, et agit sur ordre aux frontières du droit, voire très largement au-delà. Un monde obscur, boulimique de cyber-technologies. Des moustaches hybrides version 2. 0 en somme, mais nullement à l'abri d'un grain de sable, fut-il virtuel... Fruit de l'imagination porté par le réel, l'auteur a conçu la trame du roman Allégeance comme un désir de conjurer un futur réputé improbable qui prendrait des allures vraisemblables. Pousser tel ou tel curseur par le biais de l'écriture, puis en évaluer les possibles effets, n'est-ce pas là s'offrir la possibilité de cerner les éventuelles mauvaises graines qui ne demanderaient qu'à germer, puis à dominer. A moins qu'elles ne s'épanouissent déjà et que nous n'en discernions pas encore toutes les formes et l'insidieuse cohérence ?? Comment éviter le pire, même s'il n'est jamais certain ?? Si la littérature a des pouvoirs limités, au moins permet-elle de prolonger des courbes tendancielles, de les tordre ou de les infléchir, et tenter d'y décerner où, potentiellement, elles nous entraîneraient en catimini. Le roman n'est-il pas le bon support pour supputer des situations, y compris les plus absurdes ou les plus dantesques, mais non dépourvues de sens ?? Si nécessaire, n'est-ce pas sa vocation d'oser faire un pas de côté sur un chemin, semble-t-il, tout tracé et sans encombre, afin de creuser des situations concevables dont, justement, il semble particulièrement déraisonnable de penser qu'elles ne le soient pas ?? Pareille démarche n'est-elle pas déontique, alors que la présente période prend tous les atours d'un contexte de ruptures aux composantes disparates, mais convergeant en direction d'horizons très hasardeux ?? Nous connaissons tous à peu près le monde que nous quittons, mais les incertitudes sur les lendemains tenaillent les coeurs et les pressentiments sombres s'emparent des esprits en les noyant de sourdes inquiétudes. Mais, qu'on ne se méprenne pas. Avec Allégeance, Franck Leroy nous invite dans un roman, non dans une sorte de croisade donquichottesque. Un roman aux antipodes des récits prophétiques imprégnés de radicalisme apocalyptique où se colportent gazouillis, médiocres logorrhées ou suites poussiéreuses de petits dogmes aussi faciles à formuler qu'à digérer. Dans Allégeance, les circonstances, les rôles et les scènes attestent d'une parfaite maîtrise du sujet, des lieux et des sphères où l'intrigue se déroule. Confrontés à des événements qui les dépassent, les personnages pilotent leurs affects à vue. Les dialogues de situations ciselés d'une tonalité sonnant juste, peignent les acteurs avec finesse. Avec Allégeance, nous avons là un récit dynamique et harmonieux. Une narration captivante, une succession de chapitres rythmés de rebondissements où s'enchevêtrent cabale, mystère, passion et tragédie. Ce qui n'était qu'un projet voici quatre-cinq ans est bouclé. Il est finalisé par cet ouvrage d'un total de près de mille pages, édité en trois volumes pour en faciliter l'accès. Le premier paraîtra au cours du printemps. Les autres seront diffusés dans l'année. Une pré-édition des trois tomes est d'ores et déjà disponible pour la presse.

11/2023

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Littérature française

L'esprit sournois du hasard Tome 1 : Allégeance

Laure furète en quête d'un nouveau gagne-pain, lorsqu'elle fait connaissance de Karl surgi de nulle part. Un de ces jours ordinaires où l'on découvre plus tard qu'il ne l'était pas. Elle quitte Berlin pour Saratoga, là où se conçoit l'avenir numérique de la planète. Une charmante idylle se noue. Divers incidents l'entacheront pourtant, et la conduiront à des actions aux effets en chaîne aussi démesurés qu'inattendus. Rien ne prédestinait Laure à frôler des fausses barbes. Un univers qui s'exclut des feux de la rampe, évite la vacuité des discours, slalome entre le vrai et le faux, le dit et le non-dit, et agit sur ordre aux frontières du droit, voire très largement au-delà. Un monde obscur, boulimique de cyber-technologies. Des moustaches hybrides version 2. 0 en somme, mais nullement à l'abri d'un grain de sable, fut-il virtuel... Fruit de l'imagination porté par le réel, l'auteur a conçu la trame du roman Allégeance comme un désir de conjurer un futur réputé improbable qui prendrait des allures vraisemblables. Pousser tel ou tel curseur par le biais de l'écriture, puis en évaluer les possibles effets, n'est-ce pas là s'offrir la possibilité de cerner les éventuelles mauvaises graines qui ne demanderaient qu'à germer, puis à dominer. A moins qu'elles ne s'épanouissent déjà et que nous n'en discernions pas encore toutes les formes et l'insidieuse cohérence ?? Comment éviter le pire, même s'il n'est jamais certain ?? Si la littérature a des pouvoirs limités, au moins permet-elle de prolonger des courbes tendancielles, de les tordre ou de les infléchir, et tenter d'y décerner où, potentiellement, elles nous entraîneraient en catimini. Le roman n'est-il pas le bon support pour supputer des situations, y compris les plus absurdes ou les plus dantesques, mais non dépourvues de sens ?? Si nécessaire, n'est-ce pas sa vocation d'oser faire un pas de côté sur un chemin, semble-t-il, tout tracé et sans encombre, afin de creuser des situations concevables dont, justement, il semble particulièrement déraisonnable de penser qu'elles ne le soient pas ?? Pareille démarche n'est-elle pas déontique, alors que la présente période prend tous les atours d'un contexte de ruptures aux composantes disparates, mais convergeant en direction d'horizons très hasardeux ?? Nous connaissons tous à peu près le monde que nous quittons, mais les incertitudes sur les lendemains tenaillent les coeurs et les pressentiments sombres s'emparent des esprits en les noyant de sourdes inquiétudes. Mais, qu'on ne se méprenne pas. Avec Allégeance, Franck Leroy nous invite dans un roman, non dans une sorte de croisade donquichottesque. Un roman aux antipodes des récits prophétiques imprégnés de radicalisme apocalyptique où se colportent gazouillis, médiocres logorrhées ou suites poussiéreuses de petits dogmes aussi faciles à formuler qu'à digérer. Dans Allégeance, les circonstances, les rôles et les scènes attestent d'une parfaite maîtrise du sujet, des lieux et des sphères où l'intrigue se déroule. Confrontés à des événements qui les dépassent, les personnages pilotent leurs affects à vue. Les dialogues de situations ciselés d'une tonalité sonnant juste, peignent les acteurs avec finesse. Avec Allégeance, nous avons là un récit dynamique et harmonieux. Une narration captivante, une succession de chapitres rythmés de rebondissements où s'enchevêtrent cabale, mystère, passion et tragédie. Ce qui n'était qu'un projet voici quatre-cinq ans est bouclé. Il est finalisé par cet ouvrage d'un total de près de mille pages, édité en trois volumes pour en faciliter l'accès. Le premier paraîtra au cours du printemps. Les autres seront diffusés dans l'année. Une pré-édition des trois tomes est d'ores et déjà disponible pour la presse.

06/2023

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Beaux arts

Balthus. Une biographie

Voici la première biographie complète de l'un des peintres les plus énigmatiques du XXe siècle, né en 1908 et mort en 2001, l'un des plus scandaleux aussi : la thématique sexuelle qui imprègne son œuvre ne valut-elle pas à l'une de ses toiles, La Leçon de guitare (1934), d'être soustraite à la vue du public aux Etats-Unis ? Il faut dire que celui qui n'hésitait pas à poser dans Paris-Match tout en affirmant qu'il détestait afficher sa vie privée, celui qui distillait de savantes interviews dans Le Monde ou Le Figaro tout en récusant la critique, qui se présentait comme le comte Balthus Klossowski de Rola, descendant de Lord Byron, cousin des Romanov et des Poniatowsky, alors qu'il était né à Paris d'émigrés polonais, apparaît au terme de ce récit comme un personnage vraiment hors du commun. Enfant prodige, il illustre à 12 ans une belle histoire de chat, Mitsou, écrite par Rainer Maria Rilke, alors l'amant de sa mère, la tendre Baladine. Son enfance, comme celle de son frère, Pierre Klossowski, est baignée par l'atmosphère intellectuelle de la vieille Europe. Mais sa famille est sortie appauvrie du conflit mondial, et il en souffre. Bientôt, ses amis auront pour nom Antonin Artaud, Pierre Jean Jouve, André Derain, Alberto Giacometti, Pablo Picasso. Commence alors une irrésistible ascension. Son œuvre, exposée pour la première fois en 1934, divise tout de suite la critique tant elle est violente et prend à rebrousse-poil les canons dominants de l'art moderne. Ce qui n'empêchera pas André Malraux, devenu ministre de la Culture du général de Gaulle, de confier à Balthus la direction de la Villa Medicis à Rome en 1961. Une extraordinaire consécration pour l'enfant pauvre et le jeune ambitieux. La biographie s'ouvre sur le récit des premiers contacts de l'auteur avec l'artiste, chez lui, en Suisse. Premiers mensonges, premiers troubles de Nicholas Fox Weber devinant bientôt que si le maître reclus a accepté de le recevoir, c'est pour le convaincre de chanter sa gloire - paroles et musiques composées par lui. Bref, qu'il raconte une vie d'aristocrate dévouée à l'art, commente une œuvre tout entière dédiée à la recherche formelle - loin de toute implication érotique. Le jeu du chat et de la souris commence, ces deux-là ne se perdront plus de vue, et cette intrigue dans l'intrigue n'est pas le moins amusant du récit. L'obstination de Nicholas Fox Weber sera récompensée : avec une habilité consommée, une grande connaissance de l'œuvre et une parfaite maîtrise de la critique formelle, il excelle à faire surgir le non-dit des compositions et de la palette du peintre, confirmant ou anticipant ce que lui diront les témoins et ce que révèlent les documents. S'affirme alors la silhouette d'un despote magnifique, affabulateur de génie, qui passa son temps à brouiller les cartes pour qu'il ne soit pas dit qu'il consacra sa vie et son œuvre au parachèvement de ses passions érotiques et à l'exercice de la toute puissance.

05/2003