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Jean-Charles Savignac

Extraits

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Beaux arts

INJALBERT BÉZIERS & LA VILLA ANTONINE

Jean-Antonin Injalbert présente cette particularité "d'être un méridionnal réservé, peu expansif, un réfléchi. Vous ne le verrez s'échauffer que lorsqu'il cause de son art et veut faire comprendre ce qu'il a mis dans une figure... alors sa face s'anime, sa voix vibre plus claire, et, de ses mains, machinalement il pétrit et rejette en arrière le béret de laine blanche, le large béret d'ouvrier, qui auréole ses cheveux noirs, son regard aigu, ses traits aigus". (Charles Ponsonailhe). En vrai méridional, il est toujours resté très attaché à sa ville natale, Béziers, qui l'a aidé à ses débuts et où l'on trouve de nombreuses de ses oeuvres. Bien que vivant à Paris, il revenait tous les étés à la villa Antonine pour se ressourcer dans la Grangette paternelle, flânant entre ses sculptures, allant de la fontaine du Tibre à celle de l'Enfant... " mais comme il préférait le travail au repos... ... je le vois encore vécu de sa longue blouse de travail, le front rayonnant, l'oeil enflammé, le sourire aux lèvres, agitant fébrilement ses mains comme pour modeler sa pensée... émettant ses idées sur la sculpture, avec des accents pleins de feu qu'on devinait aisément venus d'un foyer ardent, le foyer du génie (Monsieur l'archiprêtre matière"(Monsieur l'archiprêtre Blaquièere à la mort du statutaire en 1933). Ce livre est illustré par une très riche iconographie. en couleur.

03/2019

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Histoire de France

La Duchesse de Berry

Les entreprises les plus folles sont souvent celles qui sont le plus près de réussir. Au début du règne de Louis-Philippe, tous les rapports confirment les inquiétudes que suscitaient dans la police les menées des Carlistes, comprenons des partisans de Charles X : Berryer est épié, le faubourg Saint-Germain surveillé et les journaux légitimistes saisis. Faut-il voir dans ces excès de zèle la volonté de certains fonctionnaires de police de se désolidariser du régime qu'ils avaient précédemment servi ? Nullement. La menace était réelle. Certes le complot des Prouvaires, aujourd'hui bien oublié, fut facilement déjoué. Pourtant 1 500 conjurés devaient cerner les Tuileries et s'emparer de la famille royale. Les chefs furent appréhendés avant tout commencement d'exécution. En revanche, la tentative de la duchesse de Berry de soulever la Vendée inquiéta vivement Paris. Les rumeurs les plus folles coururent alors. Un rapport de la Préfecture de police annonçait, le 30 mai 1832 : "Les événements de Vendée suscitent de l'émotion. Des négociations seraient en cours entre les Carlistes et les républicains". Qui était la duchesse de Berry ? Quelles étaient ses motivations ? Pourquoi a-t-elle échoué ? Et quelles sont les raisons de la fascination qu'elle continue d'exercer ? A ces questions Jean-Joël Brégeon apporte des réponses neuves et documentées. Voici la folle expédition de la duchesse de Berry contée par l'un des meilleurs spécialistes de la Vendée et de la Contre-révolution".

02/2009

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Policiers

Le lieutenant-colonel Caron. Colmar, 1822

Un colonel impérial assassiné dans une auberge parisienne. Son secrétaire particulier, originaire de Basse-Terre, agréable et brillant, mais empli de mystère. Un officier à la retraite, le lieutenant-colonel Caron, manigançant autour de la prison de Colmar où sont enfermés les conjurés du complot de Belfort. Un ex-officier d'ordonnance, Jean-Baptiste Dumoulin, enfilant le costume de Mentor auprès de l'un des bâtards de Napoléon, Charles Léon, âgé de seize ans, avec le rêve d'une destinée à la hauteur de son illustre sang. Louise, une orpheline arrachée à une compagnie de voleurs du Quartier latin et confiée à l'éducation sévère d'un couvent. Les préoccupations ne manquent guère pour Eugène Chenard, inspecteur de police, rue de Jérusalem. Surtout qu'après sept ans de règne, Louis XVIII est toujours malmené, à la Chambre des députés et au dehors par le parti libéral et son guide naturel, le général Lafayette, le vieil étendard de 1789. Mais ce roi mal-aimé parait surtout menacé par la Charbonnerie, cette armée de l'ombre à l'effectif infini et aux pensées régicides. La France, serait-elle à deux doigts de vivre une nouvelle révolution ? Le rebondissement de multiples situations, le foisonnement de personnages où se détachent d'attachants portraits, la présence permanente de l'Histoire, font de "Le lieutenant-colonel Caron" un grand roman d'aventure et d'amour, mais aussi une belle leçon de la période de la Restauration (1815-1830).

05/2019

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Poésie

Le buveur d'étoiles

Née en Algérie, Irène Moreau d'Escrières a suivi des études de Lettres et de Philosophie à Aix-en-Provence. La Société des Poètes et Artistes de France (S. P. A. F.) de Marseille lui décerne le Prix Georgette Verneuil, diplôme d'Honneur de Poésie en 1970, pour Lettres à Vincent, poèmes à Dieu. En 1977, professeur de Lettres aux Antilles, elle continue à écrire dans le plus strict anonymat. De retour en France, elle publie en 1982 son premier recueil de poèmes, Abyssales, à La Pensée Universelle (réédité aux Editions Encre Rouge en 2020). Tahiti, où elle est installée de 1986 à 2002, continue à inspirer sa plume. De retour en France, elle fait publier romans, nouvelles et récits de voyages. Plusieurs prix de Poésie ont couronné dernièrement son oeuvre. Emerveillements a reçu le Prix Claude ROY de poésie 2018 à la Société des Poètes Français (S. P. F.). Publiés aux Editions Encre Rouge, 58 Haïkus a reçu le Prix du Haïku 2019 au Grand Prix International Charles LE QUINTREC (Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie), suivi de Enchantements, lauréat du Prix Jean GIONO de Poésie, S. P. F. 2019. Ravissements, suivi de Eloge du Confinement obtient le Prix Jacques VIESVIL à la SPF en 2020, et décerne un Diplôme d'Honneur au recueil Au clair d'avril ou Eloge de la Pauvreté en 2021. Tous ces poèmes sont édités aux Editions Encre Rouge.

12/2022

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Critique littéraire

Thierry Maulnier

Né en 1909, élève de l'Ecole Normale Supérieure avec Robert Brasillach, Simone Weil et Georges Pompidou, Thierry Maulnier meurt en 1988, académicien et grand éditorialiste au Figaro. Disciple de Charles Maurras, engagé à l'Action française, il traverse les années trente ivre de connaissance, à la découverte de Malraux, Aragon, Breton, et adule Dostoïevski et Sophocle. C'est en jeune nationaliste irrigué par des préoccupations sociales et économiques qu'il participe aux manifestations de 1934. Alarmé très tôt par la montée du nazisme, refusant tout embrigadement, il ne s'abîme pas comme tant d'autres dans la collaboration. Son talent de polémiste se réveille plus tard, après la Guerre, dans le combat intellectuel mené contre le communisme et Jean-Paul Sartre. Il crée alors avec François Mauriac, La Revue de la Table ronde. Critique littéraire, homme de théâtre, moraliste et journaliste, Thierry Maulnier demeure, à la manière de Raymond Aron, la parfaite illustration, dans une certaine tradition de la droite française, d'une conscience libre et brillante, celle qui sait si bien saisir les battements de coeur d'une époque. Sa silhouette déglinguée de funambule a marqué les mémoires mais sa pensée et son oeuvre (sur la poésie du XVIe, Racine et Nietzsche) est largement oubliée : peu habile à se faire valoir, enclin à la paresse des surdoués et d'une nonchalance fiévreuse, Thierry Maulnier est également un grand esprit marqué par l'obsession métaphysique à l'ironie clairvoyante, oscillant toujours entre canular et tragédie.

04/2013

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Dessin

Dessins français du XIXe siècle. Fondation Custodia

La Fondation Custodia met en lumière son propre fonds en proposant un florilège de ses dessins français du XIXe siècle à l'automne 2022. L'exposition Dessins français du XIXe siècle de la Fondation Custodia présente des oeuvres d'artistes majeurs de l'art français (Ingres, Delacroix, Corot, Rosa Bonheur) et remet à l'honneur des talents célèbres en leur temps, injustement oubliés de nos jours (Achille Benouville, Eugène Buttura, Lionel Le Couteux) ou totalement méconnus (Caroline Defontenay, Charles Eustache). Les feuilles sont dévoilées ici suivant un fil chronologique qui souligne tour à tour diverses thématiques : l'observation naturelle au début du siècle (Michel Mandevare, Jean Antoine Constantin), la variété des techniques, le sentiment romantique, le réalisme du milieu parisien (Auguste Péquénot, Gabriel Prieur), la fraîcheur de coloris des aquarellistes (Paul Huet, Henri Harpignies), l'inventivité et la poésie des artistes du milieu du siècle (Gavarni, Gustave Doré) et les impressions lyriques des plus modernes (Pierre Prins, Auguste Cabuzel). Ce survol du siècle est ponctué de focus sur des artistes dont la Fondation conserve un ensemble important, tels que François Marius Granet, Eugène Isabey ou encore les frères Flandrin. Le catalogue comprend près de 150 oeuvres, choisies parmi les quelque 1800 feuilles du fonds XIXe de la Fondation Custodia (carnets d'esquisses compris), qui rendent compte de la grande qualité de cette collection, éclectique et cohérente, héritière des goûts de son créateur.

11/2022

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occupation

Les camps d'internement de Châteaubriant. Choisel et Moisdon-la-Rivière (1940-1945)

Le camp de Choisel à Châteaubriant est un des camps d'internement dont le souvenir est resté le plus vivace dans la mémoire nationale. Il doit sa notoriété à l'exécution par les Allemands en octobre 1941 de vingt-sept otages extraits du camp, dont Guy Môquet, Jean-Pierre Timbaud, Charles Michels. La notoriété des internés politiques a occulté quelque peu les autres catégories, en particulier les nomades, pour qui un premier camp a été ouvert en novembre 1940 à Moisdon-la-Rivière, mais aussi les "indésirables", tous ceux qui ne sont ni nomades, ni politiques : repris de justice, étrangers, trafiquants de marché noir, juifs. Après le transfert à Choisel début mars 1941, les internés politiques, essentiellement communistes et syndicalistes qui entrent à partir d'avril-mai 1941 deviennent rapidement majoritaires, les nomades étant renvoyés à Moisdon-la-Rivière en septembre 1941. Les deux camps restent unis administrativement jusqu'à leur fermeture et le transfert des internés dans d'autres sites en mai 1942, 1600 personnes, hommes, femmes et enfants ayant été internés au total au cours de ces dix-huit mois, avant la réouverture du camp pour quelques mois à la Libération. Si nombre de travaux ont été consacrés aux otages, peu d'études ont traité des camps de Choisel et de Moisdon. C'est l'ambition de cet ouvrage de retracer leur histoire, en toute rigueur, en explorant archives et témoignages en dehors de tout esprit de polémique ou d'idéalisation.

09/2023

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Poésie

Oeuvres complètes. Tome 2, Publications 1569-1572, Le Second Volume (1573), Canticorum Paraphrasis Poëtica (1573), Hymne de G. Aubert (circa 1573)

Ce deuxième tome des œuvres de Scévole de Sainte-Marthe contient ce qui fut imprimé entre les Premières Oeuvres de 1569 et les publications de 1575 (à paraître dans un troisième volume). L'actualité des années 1569-1573 est très présente dans le volume : troisième guerre civile, mariages de Charles IX avec Elisabeth d'Autriche puis de Marguerite de Valois avec Henri de Navarre, quatrième guerre et siège de La Rochelle. D'autre part Sainte-Marthe, pourvu de l'office de Contrôleur général des Finances en Poitou, adresse des vers à ses nouvelles relations, particulièrement les "gens des finances", qui se trouvent ainsi associés à ses connaissances parisiennes. L'annotation s'efforce d'apporter des informations sur les dédicataires du poète et les auteurs de pièces liminaires, complétant notre connaissance de la société poitevine et de la vie littéraire en France dans la seconde moitié du XVIe siècle. Plus généralement, le livre s'inscrit dans une perspective clairement iréniste: dans le dernier sonnet, l'auteur attribue à sa poésie la capacité de "tempérer le Discord" et se juge par là investi du pouvoir de faire revenir la paix; cette signification essentielle du recueil peut être étendue à l'ensemble du contenu du tome II. L'édition des Oeuvres complètes de Scévole de Sainte-Marthe est établie par Jean Brunet, Professeur honoraire à la Faculté des Lettres de Poitiers, avec la collaboration de Pierre Martin, professeur dans la même Université.

01/2013

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Sciences historiques

Quand la Franche-Comté était espagnole

La Franche-Comté eut son Grand Siècle au XVIe siècle, sous les Habsbourg, princes de la maison d'Autriche et rois d'Espagne. Ce n'est là qu'un petit territoire, un pays isolé, minuscule parcelle d'un gigantesque empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Sa grandeur est ailleurs. Chère au coeur de Charles Quint, elle a conservé ses traditions et ses libertés, elle a su résister à la centralisation et à l'unification. Réserve de diplomates et de capitaines, elle a fourni à ses maîtres une élite de fonctionnaires internationaux dont les Granvelle sont les plus nobles figures. Terre de fidélité, elle a refusé le protestantisme, mais ses habitants, catholiques fervents, ont aussi, en hommes de leur temps, cru aux diables et aux sorcières. Longtemps la paix lui a assuré une tranquille prospérité. Elle a fait vivre ses vignerons du bon pays, ses défricheurs de la montagne, ses ouvriers des forges et des salines. Mais dans la première moitié du XVIIe siècle, elle n'a pas échappé à la guerre de Trente Ans qui, avec son cortège de famines et d'épidémies, a décimé sa population, ruiné son économie, sonné le glas de son " siècle d'or ". Jean-François Solnon est agrégé de l'Université et docteur en histoire. Il est maître de conférences d'histoire moderne à l'université de Franche-Comté. Il est l'auteur de La Cour de France (Fayard, 1987).

02/1989

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BD tout public

Fanch Karadec Tome 1 : Le mystère Saint-Yves

Fanch Karadec vit tranquillement installé dans sa retraite d'enseignant, entre ses copains, ses parties de pêche et ses amours. Lorsque la statue de Saint Yves est dérobée, il n'y prête pas spécialement attention... Mais quand, quelques jours plus tard, un de ses anciens élèves est retrouvé crucifié à la roue d'une charrette, ça le met dans tous ses états ; il se dit que des choses étranges se passent près de chez lui. Et quand en plus, il reçoit un courrier de la part du mort, c'est le branle-bas de combat ! Aidé par ses potes Serge et René, sa soeur Léna et son fils Gérald, il va mettre en avant ses qualités d'enquêteur et d'aventurier breton pour résoudre ces deux événements. Sur une idée de Régis Loisel et Jean-Charles Kraehn, Le mystère Saint-Yves est le premier tome des aventures d'un Breton bon teint. Chaleureux et fidèle en amitiés ainsi qu'en amour, Fanch Karadec coule des jours heureux. Sa curiosité le conduit à se mêler de choses dont il ne devrait pas. Son sens aigu de la déduction lui permet de résoudre ce premier mystère sur fond de légende bretonne et de meurtre. Audelà de son enquête, par ailleurs passionnante, notre héros visite des lieux sublimes de Bretagne au détour d'une balade en mer, d'une visite chez le rebouteux ou d'un fest-noz.

08/2010

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Sciences politiques

Au coeur de l'Etat. Une histoire du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (XIXe-XXIe siècles)

Conseil de Défense, cellule de crise, services de renseignement, cyberdéfense, protection du secret, sécurité nationale, intelligence économique : à une époque où les crises s'enchaînent, ces mots saturent aujourd'hui l'espace médiatique. Pourtant, ils concernent tous des missions, passées ou présentes, d'un organisme interministériel méconnu du grand public : le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale. Placé sous la tutelle du Premier ministre, le SGDSN est le fruit d'une histoire qui débute à la fin du XIXe siècle, avec la mise en place du ministère des Armées et de l'état-major des Armées, et l'élaboration du concept de défense nationale. Tour à tour état-major et secrétariat général, le SGDSN incarne plus d'un siècle de relations politico-militaires de la France, où se mêlent enjeux de pouvoirs, réformes des institutions républicaines, organisation de l'Etat face à la guerre totale, puis face aux menaces de toutes natures. On y croise ainsi des figures illustres comme Charles de Gaulle, Alphonse Juin, Pierre Mendès-France, Michel Debré, Michel Rocard, et d'autres moins connues, comme Adolphe Messimy, les généraux Bernard Serrigny, Michel Fourquet et Roger Rhenter ou les préfets Jean Mons et Rémy Pautrat. S'appuyant sur des sources inédites et des travaux de recherche, cet ouvrage constitue la première histoire du SGDSN. Structuré en cinq parties chronologiques, il propose un récit au long cours ponctué d'éclairages sur des sujets précis.

06/2023

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Histoire internationale

L'agonie d'une monarchie. Autriche-Hongrie, 1914-1920

Bâti sur les décombres de l'Europe napoléonienne, réformé en 1867 pour donner un rôle accru à la Hongrie, l'Empire austro-hongrois pouvait sembler, en 1914, l'une des puissances les plus solides du continent. C'était un empire à l'ancienne, c'est-à-dire qu'il avait l'ambition de fédérer de nombreux peuples hétérogènes. Dans les faits, une majorité d'Allemands et de Hongrois régissaient les destinées de Slaves (Tchèques, Polonais, Slovènes, Croates, etc) de Roumains et d'Italiens - lesquels cohabitaient d'ailleurs plutôt mal entre eux. C'est à la suite de l'assassinat de son prince héritier François-Ferdinand que le vieil empereur François-Joseph s'est laissé entraîner dans la guerre, aux côtés de l'Allemagne. Déchiré entre des nationalités différentes, des religions antagonistes, véritable tour de Babel linguistique, l'empire n'a pas supporté le choc. Cinq ans après Sarajevo, ce sont cinq pays nouveaux, fondés sur le principe des nationalités, qui remplacèrent la Double Monarchie. En Autriche même, devenue un Etat croupion, le jeune empereur Charles 1er (qui avait succédé à François-Joseph en 1916) dut renoncer. Jean-Paul Bled, qui est le meilleur spécialiste Français de l'Autriche-Hongrie, retrace avec minutie l'agonie d'une monarchie qui n'a pas su s'adapter aux temps nouveaux en dépit des atouts non négligeables qu'elle détenait. Cette page capitale de l'histoire de l'Europe n'a jamais été racontée dans son ensemble.

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Littérature française

La belle année

Je m'appelle Tracy Charles et j'ai onze ans. Je viens d'entrer en sixième au collège Jean- Lurçat qui se trouve tout près de mon ancienne école. L'école des Cosmonautes est la plus pourrie de la ville, tout le monde le dit. J'habite Saint-Denis depuis toujours. Je suis née en 1997 à l'hôpital Delalontaine qui est à deux cents mètres de l'école des Cosmonautes et à quatre cents mètres de mon collège. Sans vouloir me vanter, je suis intelligente. En CM2, j'avais des vingt sur vingt dans toutes les matières et j'étais tellement rapide qu'au bout de deux minutes j'avais fini tous les exercices prévus pour une heure. Du coup, la maîtresse me donnait d'autres trucs plus difficiles. Mais ses trucs plus difficiles, je les finissais en dix minutes et après je restais les bras croisés jusqu'à la récréation. Le problème était d'autant plus embêtant que je bavarde quand je n'ai rien à faire. Ou plutôt je bavardais, car on parle de l'année dernière, une époque où je n'étais pas encore mûre. Pour prévenir les débordements, la maîtresse m'avait placée loin de mon copain Cosimo. A l'autre bout de la classe. Cosimo est mon meilleur ami depuis le CP. Je précise qu'il est homosexuel et moi aussi. Forcément, ça crée des liens. Et puis il déteste son beau-père, tout comme moi."

02/2012

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Critique littéraire

Liane de Pougy. Courtisane, princesse et sainte

Courtisane, princesse puis sainte, Liane de Pougy a vécu trois déstins en un seul. C'est pour expliquer ce triple itinéraire que j'ai écrit sa biographie, la première... Considérée par Edmont de Goncourt comme "la plus jolie femme de son siècle", Liane de Pougy qui naît en 1869 et meurt en 1950, traverse l'Europe en suscitant de folles passions. Cette courtisane a pour adorateurs Charles de Mac Mahon, Roman Potocki, Maurice de Rotschild, tant d'autres encore qui portaient des noms illustres. Mais Liane ne saurait se contenter d'exploits galants avec les hommes, ou avec les femmes : elle est également l'auteur de romans comme Idylle saphique ou de remarquables mémoires comme Mes cahiers bleus, ouvrages qui sont autant de reflets de sa parfaite bisexualité. Reine du demi-monde, Liane devient par son mariage, en 1910, avec le prince roumain Georges Ghika, une authentique princesse. Elle se consacre alors aux petits jeux de la tendresse avec, par exemple, Nathalie Barney, et au grand jeu de l'amitié avec Jean Cocteau, Max Jacob, Reynaldo Hahn, Marcel Proust (qui prête à son Odette certaines manies de Liane) et Colette (Léa, dans Chéri, doit beaucoup à Liane). A la mort de son époux, en 1945, Liane de Pougy trouve enfin une conquête à sa mesure : Dieu. Son confesseur, le Père Rzewuski m'avait assuré que sa patiente, entrée dans le Tiers Ordre de saint Dominique, était très proche de la sainteté".

12/1993

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Cinéma

Di(s)gressions

" Je suis une rêveuse. " Tel pourrait bien être le fil conducteur du parcours de Micheline Presle. Elle fait sa première apparition devant la caméra à l'âge de quinze ans au côté de Charles Trenet. Avant la guerre, elle tourne ses deux premiers films en vedette, sous la direction de G.W. Pabst et Abel Gance : sa carrière est lancée. Dans les années quarante, de Falbalas au Diable au corps, elle devient l'une des actrices préférées du public, avant qu'un amour ne l'entraîne brusquement à Hollywood. À son retour en France, au début des années cinquante, sa carrière semble brisée. Cette cassure va pourtant marquer l'impulsion d'un nouvel élan : tourner la page du cinéma d'antan. Guidée par une insatiable curiosité, Micheline Presle est sollicitée par une nouvelle génération de réalisateurs, redevient l'une des comédiennes les plus populaires grâce aux Saintes chéries, alterne au théâtre succès et spectacles plus en marge avec Jean-Michel Ribes et Jérôme Savary, fréquente assidûment les salles obscures en perpétuelle quête de découvertes et communique à sa fille, Tonie Marshall, la fibre du cinéma. Cette conversation menée en zigzag, comme une constante digression, retrace le chemin atypique d'une actrice, couronnée par un César d'honneur en 2004, qui a traversé les époques sans jamais se quitter. Ce livre, né de la rencontre amicale avec un jeune écrivain, n'a d'autre prétention que de ressembler à celle qui y a imprimé sa voix.

01/2007

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Histoire internationale

On ne meurt qu'une fois et c'est pour si longtemps. Les derniers jours des grands hommes

Délaissant momentanément les urgences de nos maux contemporains qui forment son quotidien, le Dr Pelloux se penche ici sur de curieux patients : quasi morts, et tous illustres. Et si leur agonie en disait plus sur l’époque que l’époque elle-même ? Partant de cette intuition, Patrick Pelloux s’est lancé dans une recherche inédite, à la fois médicale et historique : retracer, au plus près de la vérité clinique et du contexte politico-socioculturel, les derniers moments de ces personnalités qui ont fait l’Histoire. Le résultat en est trente chroniques – de Jésus à Churchill dans l’ordre chronologique –, écrites d’une plume aussi précise qu’un bistouri (pour la vérité des faits), mais également pleine de verve, d’empathie et, souvent, d’humour, voire d’une pointe d’ironie. On y croise des rois, bien sûr (Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIV…), des révolutionnaires (Danton, Robespierre), des résistants (Jean Moulin), des savants (Marie Curie), mais aussi des soldats (à Waterloo ou le 6 juin 1944), des écrivains (La Fontaine, Voltaire, Balzac, Zola…), des saltimbanques (Molière, Fréhel, Laurel et Hardy), et même un canard (Satunin) et un faux philosophe (devinez son nom) ! À l’image de son titre emprunté à Molière, un livre très sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux, dans lequel on se promène au gré des époques, des thèmes, des personnages, avec le plaisir rare d’apprendre en s’amusant.

03/2013

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Critique littéraire

Correspondance . 1942-1975

De 1942 jusqu'à la mort de Saint John Perse en 1975, Alain Bosquet et Saint-John Perse n'ont pas cessé de correspondre. C'est à peu près la totalité de cette correspondance (117 lettres retranscrites) qui est publiée dans le présent ouvrage. Saint-John Perse " travaille ", crayon en main, sur les lettres qui lui sont adressées, avant d'y répondre, anxieux pour la vie publique de son œuvre, préoccupé par la question de ses manuscrits perdus. La mise au point du volume Seghers est au cœur de l'intérêt que présente cette correspondance. Pour Saint John Perse, l'essai d'Alain Bosquet sera chargé de représenter une orthodoxie dans la lecture de ses œuvres, et cette correspondance le montre clairement. Le Paris littéraire d'après-guerre est en arrière-fond. Il est question de Valery Larbaud, de Jean Paulhan, de Marcel Arland, de Roger Caillois, de Cioran. Fin 1959, profitant d'un séjour de Saint John Perse à Paris, Alain Bosquet organise une petite réunion avec de jeunes poètes : Yves Bonnefoy, Pierre Emmanuel, Luc Estang, Robert Sabatier, Charles Le Quintrec. Mais ce qui caractérise le plus ces lettres, c'est la fidélité absolue qu'a eue Alain Bosquet à son admiration pour le poète qu'est Saint-John Perse et pour sa poésie. La notoriété de Saint-John Perse est en partie redevable à Alain Bosquet, qui, à sa génération, a été, avec Roger Caillois et Pierre Guerre, son premier soutien.

10/2004

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Théâtre

Avignon 1968 et le Living Theatre. Mémoires d'une révolution

Si l'Histoire a accueilli dans son rang la révolution de Mai 68, celle du mois de juillet qui traversa le Festival d'Avignon semble avoir été reléguée à sa marge. Pourtant, la XIIe édition du festival, sous la direction de Jean Vilar ; déchaîna les passions avec la même intensité que celles qui habitaient et agitaient les acteurs des contestations printanières ayant ébranlé le pays jusqu'à la dissolution de l'Assemblée. Se rejouait à Avignon la révolution alors étouffée par Charles de Gaulle, et le festival devint ainsi le théâtre de tensions entre les ennemis du " supermarché de la culture " et les défenseurs d'une conception vilarienne du théâtre populaire. Le LivingTheatre, invité à présenter trois pièces - dont la création Paradise Now - cristallisa beaucoup de ces tensions de par ses prises de position. Avignon 1968 et le Living Theatre est une immersion dans ce mois d'été 1968 avignonnais : un voyage dans le temps pris en charge par des témoins ayant vécu les évènements de juillet et dont les entretiens sont retranscrits dans ce volume, mais aussi par ceux qui sont revenus sur cette période passionnée par le biais de la fictionnalisation. La réactualisation de ces souvenirs rend compte de crises continuant à secouer un monde de la culture qui n'a de cesse d'interroger les rapports entre l'art et le politique (l'institution, la révolution) mais aussi entre l'art et le poétique (le beau, le transcendant).

05/2018

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Critique littéraire

L'art du pastiche. Anthologie buissonnière de la littérature français de Rutebeuf à Anhouilh

Le pastiche est un véritable genre littéraire, certes mineur, qui fut en vogue jusqu'au début du XXe siècle et auquel se sont frottés les plus grands écrivains. Avec le pastiche, on se coule dans la plume d'un auteur pour restituer et faire revivre sa langue et son esprit - il se distingue de la parodie, qui se contente de reproduire ses tics par la caricature, et de la supercherie, qui cherche à abuser critiques et spécialistes. La présente anthologie regroupe un choix de plus de 200 textes courts des plus grands écrivains de notre patrimoine littéraire sous l'habit que leur donnent leurs imitateurs les plus habiles. Le résultat est cette " anthologie buissonnière " qui revisite non sans humour l'histoire des lettres où l'on retrouve tous les grands noms, via des textes qu'ils n'ont pas signés mais que l'on reconnaît pourtant. Leurs pasticheurs, d'ailleurs, sont eux-mêmes des écrivains réputés : ainsi trouve-t-on Rutebeuf par Jean Moréas, Montaigne par La Bruyère, Molière par Courteline, Voltaire par Anatole France, Stendhal par Jacques Laurent, Verlaine par Arthur Rimbaud, Chateaubriand par Gustave Flaubert, Flaubert par Marcel Proust, Proust par André Maurois... et bien sûr des textes de pasticheurs virtuoses tels que Nicolas Chatelain, Charles Pornon ou Henri Bellaunay. Ces textes sont accompagnés de notices sur les pasticheurs et les pastichés par Dominique Goust, qui signe également une longue préface sur l'importance du pastiche dans les lettres.

10/2019

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Littérature française

Les derniers cris d'une génération

Préface de Jean-Charles Lonné Ce livre n'est pas un roman. Bien au contraire, l'auteur capture l'actualité et les évènements qui marquent la France et le monde, mais également sa vie. Il y joint ses impressions et ses colères sous une forme authentique d'écrits qui parfois donnent le frisson. C'est son troisième et dernier livre de mémoires et, comme toujours, il traite les sujets "cash". Il n'a pas d'aprioris politique et religieux, ce qui lui permet d'écrire tout simplement ce qu'il pense d'elles et du reste. Il prête attention aux alluvions qui s'en échappent en y installant ses propres sentiments d'espoirs, d'inquiétude et parfois ses rancoeurs. Il observe, sans caricaturer, les générations qui se sont succédé, celle de la dernière guerre à celle d'aujourd'hui. L'auteur est né durant la période du "baby-boom". Même si l'on peut remarquer qu'il vit encore avec un brin de nostalgie, pour autant, il ne souhaite pas comparer les générations car, en fait, il les sait totalement incomparables. Alors Marc Moulin brosse avec franchise ce qui compose la vie des concitoyens et un peu de la sienne. Sans complaisance, il décrit la sociologie française telle qu'il la voit, telle qu'il l'entend, telle qu'elle est. Son vécu et ses regards sur la société actuelle interpellent notre curiosité et apostrophent nos réflexions.

05/2018

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Histoire de France

1917. La paix impossible

1917 est une année de rupture. Le peuple épuisé, las de la guerre, doute et réclame la paix. Chacun cherche une porte de sortie honorable : le gouvernement français hésite, la Grande-Bretagne s'effraie, le chancelier allemand Bethmann-Hollweg, qui voudrait en finir, est congédié, tandis que la Russie renverse le tsar. L'empereur d'Autriche-Hongrie, Charles Ier, et le pape Benoît XV élaborent quant à eux des projets de paix. En vain, personne n'étant prêt à en payer le prix. 1917 est aussi l'année décisive du conflit qui marque la véritable naissance du XXe siècle, avec ces deux tremblements de terre que sont la révélation de la puissance américaine et la révolution bolchevique. La guerre, non plus nationale mais idéologique, échappe aux Européens et fait apparaître un monde nouveau, coincé entre deux messianismes : l'idéalisme wilsonien et le communisme. Après 1914. La grande illusion, 1915. L'enlisement et 1916. L'enfer, Jean-Yves Le Naour continue de mettre son talent narratif au service de l'histoire et raconte avec brio cette année charnière. Se fondant sur des archives inédites et mêlant les expériences du peuple à celles des hauts fonctionnaires, il dresse un tableau complet qui n'épargne aucune grande figure. De l'échec de Ribot, alors président du Conseil, lors des négociations avec l'Autriche, aux basses manoeuvres de Clemenceau pour parvenir au pouvoir, tout est révélé.

10/2015

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Musique, danse

J'étais ouvreuse à l'Olympia

Août 1964 : Jeanne Tallon, vingt-trois ans, entre comme ouvreuse à l'Olympia. Elle y restera jusqu'en 1999, occupant toutes les fonctions, jusqu'à la direction de salle. Aujourd'hui, elle raconte, vus de l'intérieur, trente-cinq ans de la vie du plus célèbre music-hall d'Europe. Des générales en robe de soirée et smoking aux concerts de rock, des alertes à la bombe aux tours manqués des illusionnistes. Elle a vu le tout jeune Johnny Hallyday, les lèvres blanches de trac, écouter religieusement Bruno Coquatrix avant de se jeter sur scène, elle a consolé des fans de Frédéric François et donné des places gratuites à des mamies resquilleuses. Elle a repassé les chemises d'un des Compagnons de la chanson, dansé avec Sacha Distel et bu le dernier verre avec Charles Trenet. Au fil de ses souvenirs, elle raconte aussi le public d'Enrico Macias, dresse un portrait peu convenu d'un Jean-Pierre Bacri, alors ouvreur-placier, charmant les jolies spectatrices, pleure à la légendaire dernière de Jacques Brel, et assiste aux répétitions d'Yves Montand. Elle découvre Michel Sardou débutant et Michel Simon, étonné comme un enfant. Derrière les Floride et les Teppaz, le rock, la nouvelle vague et le Yé-Yé, derrière les feux du music-hall, Jeanne Talion parle aussi , avec foi et sincérité, des " faiseuses d'ange ", de la difficulté de joindre les deux bouts et du sida qui commence à frapper. Une femme dans son époque.

01/2004

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Littérature française

Une victoire douce

Avec ce roman, une forte confiance dans la force de vie, Régine Trigo soutient toutes les femmes blessées, bafouées et parfois détruites par l'abandon ou la rupture amoureuse. Par sa victoire sur l'adversité, l'héroïne montre l'exemple. Rien n'est édulcoré de ses souffrances et de son mal-être, mais elle trouve la force de rebondir et guérir de sa maladie d'amour. Comme le dit un des personnages "Finalement tout passe" . Si on voulait résumer la vie de Victoire, elle commencerait par mourir d'aimer, suivrait ensuite un long long chemin d'errance. Tous les moyens sont bons pour se reconstruire, le soutien sans faille de ses parents, l'amitié sincère et de nouvelles rencontres vont l'aider à surmonter ces longues années de laisser aller. Elle reprend goût à la vie, se sent heureuse de nouveau, enfin finit par se respecter et se trouver belle et sexy. Tout simplement revivre, oui Victoire survivra grâce à sa playlist : - Mourir d'aimer - Charles Aznavour - Voilà c'est fini - Jean Louis Aubert - J'y crois encore - Lara Fabian - A Long way - 2OfUs - Hypocalorique - Alice Dona - Dancing Queen - ABBA - Happy - Pharrell Williams - Le Coup de Soleil - Richard Cocciante - Respect - Aretha Franklin - Da Ya Think I'm Sexy - Rod Stewart - Vogue - Madonna - Je me sens vivre - Dalida - La grenade - Clara Luciani - Little Bitty Pretty One - Thurston Harris - I will survive - Gloria Gaynor

11/2022

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Science-fiction

Visions hallucinées

Les trois textes présentés ici sont dûs aux pères fondateurs du fantastique irlandais. Le premier est tiré du dernier roman de Charles Robert Maturin, Les Albigeois (1824) ; le second reprend la trilogie des Histoires de fantômes de Chapelizod (1851) de Sheridan Le Fanu ; le dernier, le plus étonnant, comprend les six premiers chapitres du Mystère de la mer (1902) de "Bram" Stoker, récit complet qui peut être facilement isolé du reste de l'oeuvre. Si les Histoires de fantômes de Chapelizod constituent une chronique de la petite cité irlandaise, les deux autres textes sont inclus dans de gros romans auxquels ils donnent une coloration particulière, sur le modèle du Manuscrit trouvé à Saragosse de Jean Potocki. Ils ont été réunis en raison de leur point commun : l'évocation d'une vision surnaturelle, d'une sorte d'hallucination qui déstabilise les certitudes et fait basculer la narration vers le fantastique. Dans tous les cas, l'inspiration "gothique" - celle qui a donné Melmoth, Carmilla et Dracula - et le substrat légendaire viennent au secours de la trame historique pour lui donner cette étrangeté que, depuis Walpole, avec Ann Radcliffe ou même Walter Scott, les auteurs associent à la recréation du passé. Ils sont conscients d'écrire des histoires qui feront frissonner dans la quiétude du confort domestique, des histoires qui sont associées à la tempête, celle qui fait rage en dehors des murs, comme celle qui règne à l'intérieur des âmes.

01/2018

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Guerre et paix en Champagne à la fin du Moyen-Age. Autour du traité de Troyes

Le 21 mai 1420 était signé à Troyes un traité qui instituait la double monarchie de France et d'Angleterre. Evénement central de la seconde phase de la guerre de Cent Ans, le traité de Troyes marque à la fois la consécration de la suprématie militaire lancastrienne consécutive de la débâcle d'Azincourt et l'acmé de la guerre civile qui déchire les partisans du duc de Bourgogne et le clan du Dauphin après l'assassinat de Jean sans Peur au pont de Montereau (1419). En reconnaissant Henri V comme l'héritier légitime du royaume des lis au détriment du roi de Bourges, le traité de Troyes contribua à fédérer les oppositions qui conduiront, neuf ans plus tard, à l'intervention providentielle de Jeanne d'Arc et aux avancées politiques de Charles VII. Le 6e centenaire du traité de Troyes et l'exposition organisée par le Conseil départemental de l'Aube à l'Hôtel-Dieu-le-Comte en 2020 ont été l'occasion pour la communauté scientifique de s'arrêter sur cette décennie 1419-1429 cristallisée autour de cet épisode largement méconnu de l'histoire de France et pourtant si fondamental. A travers une trentaine d'articles inédits, ce livre propose une vision renouvelée de cette période charnière de la guerre franco-anglaise, traitant tout à la fois de ses aspects politiques et militaires, de ses effets sur le commerce continental et de ses conséquences sur les populations.

04/2024

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Revues

La Nouvelle Revue Française (1908-1943) N° 652, janvier 2022

Editorial : Michel Crépu, "Le voir et crier à la garde, c'est tout un", écrivait Giono de Machiavel... Beauté de la politique : Julien Syrac, Des trois beautés, ou comment faireCynthia Fleury, L'exercice du ralentissement (entretien)Jérémie Gallon, Realpolitik, la confrontation avec le réel (entretien)Catherine Volpilhac-Auger, Laideur et beauté de la politique. MontesquieuEryck de Rubercy, L'ordre comme idéal politique. De Machiavel à GoetheMariano José De Larra, L'homme ballonBlanche Cerquiglini, Les classiques ou l'art de la récupérationKarine Tuil, Tout est politiqueConversation épistolaire : Michel Crépu - Pierre Michon, Une variation sur La ronde de nuit. DialogueLa littérature aujourd'hui : nouvelles voix : Charles Daubas, Chaud froid de toucanAnne Emmanuelle Volterra, Fragments d'objetsArthur Larrue, Amour livreNoemie Parant, L'accident. Lettre à tous les validesPatrick Laurent, Le promenéDouble vue : André Pieyre de Mandiargues, Partie gagnée (présenté par Eric Dussert)La forme et le fond : Olivier Barrot, British Racing GreenNina Leger, Ouvrir les lieux, défaire l'oubliChristophe Langlois, Au seuil de l'invisible. Graduel de Jean-Pierre LemaireArts : Patrick Amine, Les colères de Georg BaselitzNotes de lecture : Michel Crépu, Pascal Quignard, L'amour la mer (Ed. Gallimard)Géraldine Blanc, Emmanuelle Fournier-Lorentz, Villa royale (Ed. Gallimard) - Uli Wittmann, Le crocodile blanc et autres hasards (Mercure de France)Mikaël Gómez Guthart, Miguel de Unamuno, Aphorismes et définitions (Rivages)Gabrielle Lécrivain, Frances A. Yates, Les dernières pièces de Shakespeare (Allia)Antoine Ginesy, Emanuele Coccia, Philosophie de la maison. L'espace domestique et le bonheur (Rivages)

01/2022

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Littérature française

Corps de ballet

Maria, autrefois danseuse de ballet, travaille aujourd'hui comme femme de ménage pour monsieur Paul, un professeur d'histoire veuf et cinquantenaire, tout en gardant régulièrement les enfants d'un couple d'avocats. Lorsque Paul se rapproche d'elle, Maria finit par accepter de dévoiler une part secrète de son passé. Son père, Aliocha, était un survivant de l'Holodomor, la grande famine ukrainienne. Alors que ses autres employeurs, Claire et Charles Gamelin, se déchirent, Maria se lie d'amitié avec leurs enfants, Astrid et Vincent. Mais un jour, ceux-ci disparaissent. Refusant de voir cette famille détruite, comme la sienne l'a été pendant la période stalinienne, Maria part à la recherche des enfants. Corps de Ballet mêle passé et présent dans un récit fort d'amour, de famille, de danse et de liberté dont on ne ressort pas indemne. "Avec ses phrases bien balancées, Michel Quint a le don d'ensorceler ses lecteurs. A peine a-t-on lu les premières lignes de son nouveau roman qu'on a envie d'en savoir plus sur Maria. L'auteur d'Effroyables jardins et de L'espoir d'aimer en chemin sait mener son quadrille romanesque". - Le Figaro Michel Quint est romancier et dramaturge. Il est notamment l'auteur d'Effroyables Jardins, adapté au cinéma par Jean Becker, de Billard à l'étage, qui obtient le Prix de littérature policière 1989, et de La printanière, sélectionné pour le Prix Renaudot 2022.

01/2024

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Littérature française

La Bicyclette Bleue Tome 7 : Cuba libre ! 1955-1959

Léa et François Tavernier s'embarquent pour Cuba avec leurs enfants. Ils cherchent à y oublier le désastre indochinois dans lequel ils ont été si tragiquement plongés. Mais l'aventure les rattrape à nouveau sur cette île où règne alors Fulgencio Batista, le dictateur que soutient la mafia américaine. Très vite, Charles, le fils adoptif de Léa, se trouve mêlé au mouvement révolutionnaire. Ardemment recherché par la police de Batista, il parvient à rejoindre Fidel Castro et la rebellion qui attendent leur heure dans la sierra Maestra. Folle d'inquiétude, Léa part à sa recherche et le retrouve en compagnie d'Ernesto Guevara qui l'aima en Argentine (voir Noir Tango) et de Camilo Cienfuegos qui devient son amant. Ensemble, ils prennent part aux durs combats de Santa Clara, puis remontent en vainqueurs sur La Havane. Pendant ce temps, François Tavernier, à qui le général Salan d'abord, puis le général de Gaulle ont fait appel, gagne Alger, en mission avec Léon Delbecque, Lucien Neuwirth et le capitaine Jean Pouget qu'il a connu durant le siège de Diên Biên Phu. Là, il assiste aux événements du 13 mai 1958, s'inquiète de la montée du fascisme en Algérie et apprend à se méfier de l'entourage proche du général de Gaulle qu'il soupçonne d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour assurer son retour au pouvoir. Léa et François se retrouvent finalement à Paris en 1959.

01/1999

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Ouvrages généraux

Histoire du Berry

En 600 av. J. -C. , les Bituriges, "rois du monde" , dominent la Celtique sous l'autorité d'Ambigat. Leur territoire est uni par le contrôle des bassins versants de la Loire et l'occupation d'une grande clairière céréalière, la Champagne, cernée par les forêts. Le chef-lieu est Avaricum, que Vercingétorix choisira pour venir à bout des légions de César. L'issue est tragique. Malgré Gergovie, la Gaule devient romaine. Commence alors l'histoire du Berry, qui sera pendant 1700 ans le théâtre d'événements majeurs. Parce que le Berry n'a jamais été une province, son destin se fond dans le roman national. Pourtant, c'est en Berry que s'effondre l'Empire romain. C'est en Berry qu'après la double trahison d'Aliénor se joue l'unité de la France. C'est en Berry que Charles VII assure la survie du royaume quand il est chassé de Paris. De Bourges, le duc Jean fait rayonner le gothique international. Puis la seconde renaissance du droit illumine l'Europe des humanistes. C'est sur le Berry que Sully compte pour exalter sa gloire, en Berry que Condé organise la Fronde. Le Berry s'étiole ensuite, et la Révolution l'effacera des cartes. Mais en 1913, le Grand Meaulnes le fait entrer dans la littérature mondiale comme ce paradis perdu, bordé de bois et d'étangs, qui s'est à jamais retiré du temps.

04/2024

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Monographies

Dans la lumière du Var. "Le plus beau pays du monde", Edition bilingue français-anglais

Pointilliste puis divisionniste, Cross fait partie, avec Signac et Seurat, du mouvement néo-impressionniste. Henri Edmond Joseph Delacroix (Douai, 1855 - Le Lavandou, 1910) naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d'Alphonse Colas et débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme "Delacroix" en anglais "Cross" , pour se distinguer d'Eugène Delacroix sur une idée de son ami le peintre François Bonvin. D'abord naturaliste Henri-Edmond Cross se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionistes dont il partage les convictions anarchistes. Il se lie à Charles Angrand, Maximilien Luce et Théo van Rysselberghe. En 1891, avec son ami Paul Signac, il adopte le divisionnisme peu avant la mort de Georges Seurat et à partir de 1896, il collabore aux Temps Nouveau de Jean Grave en lui offrant dessins, lithographies et aquarelles. Il peint la Provence, où il s'est installé pour des raisons de santé, à partir de 1900, et s'affranchit peu à peu du réel en imaginant des paysages mythiques, des fêtes païennes et des flots inondés de lumière. Coloriste audacieux, il modifie les couleurs au gré de son imagination. "Cross dans la lumière du Var" est un magnifique hommage à celui qui a influencé Matisse et les peintres fauves en replaçant la science des couleurs au coeur de la peinture du XXe siècle.

06/2023