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Fabien Nury, Thierry Robin

Extraits

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Religion

L'islam et la croisade. Idéologie et propagande dans les réactions musulmanes aux croisades

Introduction. La Syrie et le Gihâd avant les croisades : De "la terre du gihâd" au gihâd sous-jacent - Le réveil hamdanide - La propagande fâtimide - L'invasion selgûqide. Chap. 1. Premiers tâtonnements (1097-1118) : Le problème et ses difficultés - La peur et la recherche d'un modus vivendi - La réaction piétiste. Chap. 2. L'entrée en scène des souverains (1118-1146) : Traits généraux - Alep : Les années de crise (1118-1125) - Zenki - Les Bürides - Les Fâtimides.
Chap. 3. La Plaque tournante, Nur al-Din (1146-1176) : La signification du changement - Les thèmes : Les thèmes classiques - Thèmes nouveaux : la reconquête et l'unité. - Les moyens et les hommes - Gihâd et orthodoxie - La "propagande extérieure" : Damas - Egypte - Jéziré - Lutte finale et initiatives nouvelles. Chap. 4. L'Apogée, Saladin (1174-1193) : La continuité de l'oeuvre - La campagne pour la réunification : Gihâd - Orthodoxie - La caution du calife - Les répercussions - Propagande des guerres du Sâhil : La fermentation - Les moyens de transmission - Le cadre traditionnel - Controverse théologique et signification de la Croisade.
- Jérusalem et la Terre sainte - Echecs et déceptions. Chap. 5. Détente et opposition (1193-1260) : Coexistence et gihâd - La propagande officielle, prestige et dissimulation : Fidélité à la tradition - Empreinte de la détente - Auto-critique de la dynastie - L'opposition piétiste : Alliance et discorde - L'agitation larvée - Les crises de Jérusalem - Les crises de 1240-1244 - Bilan de l'opposition - La menace mongole.
Chap. 6. Le nouveau Mamlûk (1260-1291) : Les Mamlûks vus par eux-mêmes - 'Ayn Galüt et le gihâd anti-mongol - Liquidation du Sahil - Guerre sainte multiple - Tradition de dynastie et de caste - L'appui religieux - Persécution des minorités - Acre, épilogue ou épisode ? Esquisses pour des recherches futures : La littérature juridique - La littérature épique : "Sirat Delhemma" - "Sirat 'Antar" - "Futuh al-Sâm.

02/1968

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Histoire ancienne

Montagnes sacrées, montagnes mythiques

L'Olympe, séjour des dieux de la Grèce antique, le mont Kailasa sur lequel Siva trône en position de yogi, le Kouen-louen, la plus fameuse montagne mythique de Chine, où réside l'empereur céleste : en Occident comme en Orient, les hommes ont peuplé les montagnes de dieux et de démons. Depuis l'aube des temps, mais pour des raisons différentes, ils les ont vénérées. Certains y ont vu le centre du monde, d'autres le lieu de communication entre le Ciel et la Terre. Certains y ont situé le paradis, d'autres les ont imaginées comme des espaces sauvages, cachant monstres et animaux fabuleux. D'autres encore y ont attendu la fin du Déluge, comme Noé qui posa son arche sur le mont Ararat, ou Yama qui édifia un fort sur la plus haute montagne d'Iran pour y abriter un représentant de chaque espèce vivante. Les montagnes sont au cœur des grandes religions monothéistes : c'est sur le Sinaï que Dieu transmet à Moïse les tables de la Loi, c'est sur le Golgotha que le Christ meurt puis ressuscite, c'est sur le Djabal Nur que l'archange Gabriel apparaît à Mahomet et lui demande de prêcher la parole divine. De par le monde, des milliers de pèlerins continuent de gravir rituellement des montagnes sacrées. La montagne a toujours fasciné mais aussi fait peur, et cette ambivalence, que l'on retrouve dans tout ce qui est sacré, a nourri de nombreuses mythologies où l'on découvre de surprenants archétypes. Ce sont les croyances millénaires, les mythes, les traditions folkloriques et les superstitions attachés à la montagne que nous invite à explorer ce livre. On y croisera Mélusine et Siegfried, Gargantua et Blanche-Neige, Diane et Vulcain, mais aussi des héros et des dieux chinois, indiens ou japonais, et bien d'autres personnages familiers.

04/1999

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Littérature française

La mémoire de l'âme

En rencontrant Laure, la femme de sa vie, le médium Volgam voit qu'un être maléfique va parvenir à la tuer. Lorsqu'on est devin, résoudre une enquête est-il plus facile ? Ou bien, en connaissant parfaitement les drames qui vont se jouer, est-on condamné à vivre le cauchemar que l'on a prédit ? On dit parfois que le hasard des rencontres est provoqué par le frémissement des ailes irisées du dieu Amour. En effet, le souffle léger ainsi provoqué suffit à dévier de leur trajectoire initiale les flèches que l'enfant éternel nous décoche sans compter, transformant nos destinées pour quelques secondes ou à jamais. C'est ainsi que Roux se retrouve à cheminer verticalement avec Combaluzier, que Roméo file à l'anglaise avec Iseult... Ne parlons pas de ce salaud de Creutzfeldt associé à jamais à l'infâme Jacob. Ma rencontre avec Launier n'a pas encore été marquée de ce vernis d'immortalité que confère l'histoire. Mais qui s'en soucie puisqu'elle conserve le souvenir du frémissement de l'aile, du décochement de la flèche et du rire léger du dieu-enfant ? M. La première fois que j'ai rencontré Moebius, j'avais onze ans. C'était à l'occasion d'un concours de dessin réservé aux jeunes. Il présidait le jury et, lorsqu'on m'annonça que j'avais gagné, c'est lui qui me remit le prix. Je collectionnais déjà tous ses albums. Quand il me félicita, en m'encourageant à persévérer, mon âme d'enfant se mit à rêver... J'orientai mes études vers le dessin et la création. Trente ans plus tard, après avoir suivi le parcours qu'il m'avait suggéré d'entreprendre, je croisai Moebius, comme par hasard, pour la deuxième fois. J'osai lui faire lire le projet qui me tenait à cœur : La Mémoire de l'âme, un conte sur l'amour absolu, et le destin que chacun se forge avec les rêves dont il s'est nourri... Enthousiaste, il décida de l'illustrer, bouclant ainsi la boucle en consacrant le rêve né de l'étincelle qu'il avait fait naître dans l'âme d'un enfant !

11/2001

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Littérature Italienne

Nocturne de Gibraltar

Porté par un style versatile et surprenant, Nocturne de Gibraltar s'adonne à un joyeux sabotage du roman d'investigation. A Barcelone, un jeune journaliste interviewe l'écrivain Enrique Vila-Matas. Mais tout va de travers ; le journaliste est retrouvé mort, et Vila-Matas s'est volatilisé. Un détective revêche, "fier ennemi des Lettres" , se lance à la poursuite de l'assassin présumé avec sa soeur, Soledad, médecin légiste et lectrice très cultivée, qui semble être impliquée dans l'affaire bien plus qu'elle ne le devrait. S'enclenche un dispositif romanesque entrelaçant lettres, entretiens et truculentes péripéties (dont un championnat du monde de détectives littéraires où se défient Poirot, Montalbano, Maigret et Sherlock Holmes). Un policier au carré, joueur et diabolique, qui, sur un savant fond d'hommages et de citations, conduit le lecteur jusqu'à Gibraltar, où des poètes revendiquent un espace pour la littérature. L'auteur Né à Naples en 1989, Gennaro Serio travaille pour le journal il manifesto. Il écrit également pour divers périodiques, dont il Venerdì et Alias. En 2019, il a obtenu avec Nocturne de Gibraltar le plus prestigieux prix italien décerné aux primo-romanciers : le prix Italo Calvino. Le jury a salué "l'audacieuse expérimentation métalittéraire menée dans le texte avec une langue polymorphe, dans le sillon des modèles cosmopolites de Vila-Matas et Bolano. Un polar sophistiqué à l'accent ironique et parodique qui voit les personnages voyager dans les lieux de culte de l'écriture en Europe, jusqu'à la Gibraltar de l'immortelle Molly Bloom". Le postfacier Né en 1948 à Barcelone, Enrique Vila-Matas est l'un des plus grands écrivains espagnols vivants. Maître des textes métalittéraires, il mène un travail continu d'invention à partir de sa propre oeuvre. Citons notamment Bartleby et compagnie (2002), Le Mal de Montano (2003) ou Paris ne finit jamais (2004). Comme un jeu de miroir, l'écrivain signe la préface de ce roman qui a fait de lui l'un des protagonistes. La traductrice Après avoir enseigné, puis travaillé en bibliothèque universitaire, Maïa Rosenberger se consacre désormais entièrement à la traduction : essais journalistiques, ouvrages d'histoire de l'art, romans graphiques et littérature.

08/2023

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Espionnage

Complots Toxiques - Manipulations secrètes et Pouvoir

Un ouvrage qui plonge dans les milieux les plus étranges d'un vécu d'espion. Basée sur une réalité underground du Renseignement et de jeux d'influence et, de manipulation à une échelle où la planète ressemble à un immense jeu d'échecs, cet ouvrage met en scène l'auteur lui-même. Lorsqu'il vivait à Riga en Lettonie, il reçut d'un général russe des documents dont la fiche d'un Officier de l'Ex KGB, vivant sous une fausse identité au Québec par floutage. Cet agent va nager dans les eaux troubles des intrigues politiques financières et économiques. A travers lui apparaît l'influence déshumanisée de l'après-guerre froide où se mélangent les intérêts d'Etat et les intérêts privés. Dans un monde fracturé, à l'heure d'une mondialisation qui rend tout opaque, des hommes déstabilisent et trafiquent dans une course au Pouvoir, aux côtés des datas et des algorithmes. Cet ouvrage montre une réalité méconnue et par définition secrète. Et l'auteur s'y connaît. Grâce à des intrigues haletantes et sa connaissance pointue du milieu du renseignement, Patrick de Friberg (1964) construit depuis deux décennies une oeuvre floutée et donc romanesque unique en son genre. Sa capacité à traiter des sujets d'actualité a suscité auprès du public un regain d'intérêt pour le roman d'espionnage, et fait de lui une figure de proue du thriller en France et au Canada. Français né en 1964, Patrick de Friberg a choisi la carrière militaire. Devenu financier dans le milieu bancaire puis dans l'industrie, il a vécu de l'intérieur l'effondrement du bloc soviétique. Tous ses ouvrages s'appuient sur une réalité historique, des enquêtes fidèles, par exemple sous la forme du roman. Il a écrit depuis trente ans, pour lui et d'autres, une quarantaine de romans, qui le feront devenir Officier des Arts et Lettres en 2020 et qui lui permettent de rejoindre le jury du Prix Cyber en 2021. Parmi les ouvrages de l'auteur, on trouve sans être exhaustif : Nous étions une frontière, Le Dossier Rodina, Genetik Corp, Le Codex des Espions ou encore La Doctrine Guerrassimov. Son premier ouvrage aux éditions Code9 inaugure une série de livres à ne pas douter à succès.

01/2023

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Cinéastes, réalisateurs

En marge. récit

En 2009, acclamé par la foule, Jean-Michel Correia gravit aux côtés de Jacques Audiard les marches du Festival de Cannes pour la première d'Un prophète qui remporta cette année-là le Grand prix du jury. Pourtant, rien ne le destinait à une carrière dans le cinéma, si ce n'est une vie rocambolesque digne d'un scénario de fiction. Enfant adopté, Jean-Michel Correia grandit au coeur de la cité populaire des Vaux-Germains, dans les Hauts-de-Seine. Loin du regard parental, il explore les environs avec ses potes, ne manque pas un match de foot et admire les grands frères qui tiennent les escaliers du quartier. Bref, il a ce que son père appelle "le sirop de la rue" . Il commence par quelques vols, désosse des motos pour les revendre en pièces détachées, avant de voir plus gros, trop gros : le braquage d'une bijouterie et d'une banque à l'aide d'un pistolet d'alarme le conduit devant la justice. S'ensuivent des allers-retours en prison où il passera près de 10 ans, à l'ombre, comme on dit. Dans une langue musicale et dynamique, Jean-Michel nous raconte sa vie de bandit et de prisonnier : les go-fast à travers l'Espagne, les pénitenciers, la promiscuité des cellules, l'ennui meublé par la lecture, mais aussi la solidarité, les radio pirates, les codes et la culture carcérale. Des années plus tard, désormais père d'un enfant et fatigué de l'illégalité, il se lie d'amitié avec le cinéaste Jean-François Richet qui l'embauche comme chauffeur sur le tournage de Mesrine. Sa curiosité et sa détermination lui feront vite gravir les échelons : il devient "conseiller prison" , puis assistant réalisateur et acteur pour Audiard, avant d'écrire et de réaliser son propre film. Plus que le récit d'une trajectoire hors du commun, Jean-Michel Correia dresse ici un portrait en kaléidoscope de la France des années 1980-2000, celle de l'ambiance Black-Blanc-Beur du Mondial 98 et des sorties en boîte de nuit à la Scala ou au Pacific. Le témoignage singulier et haletant d'un homme qui a été sauvé par l'écriture.

10/2023

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Littérature scandinave

Lame de feu. Tome 1 Chants de l'Arctique

Une saga scandinave au succès international portée par un personnage féminin inoubliable. 1859. Brita Caisa doit partir. Tombée en disgrâce, la guérisseuse de Sodankylä quitte sa Finlande natale pour se rendre à Vadso, sur les côtes sauvages du Finnmark. Sur son traîneau, ses deux fils âgés de trois et onze ans : des enfants du scandale, nés hors mariage. C'est à l'extrême nord de la Norvège que Brita espère trouver un père pour eux et les mettre à l'abri de la famine. La route vers le nord est semée d'embûches, mais la guérisseuse ne se contente pas d'affronter les éléments, elle apporte son aide à tous ceux qui en ont besoin. Lorsqu'elle rencontre Mikkel Aska, Brita sait au fond d'elle qu'elle est arrivée à destination. Mais il est marié à une autre ; une autre qui n'a pas l'intention de laisser cette étrangère la déposséder de ce qu'elle a de plus précieux. Une somptueuse odyssée scandinave, librement inspirée de faits réels, dont le style puise ses racines dans la force brute des éléments. " Un roman envoûtant, d'une poésie et d'une sensualité remarquables. " Klassekampen " Cette saga poignante a tout pour plaire : un cadre historique solide, des personnages bien campés, un amour interdit et des territoires sauvages, imprégnés de superstitions. On n'en fait qu'une délicieuse bouchée. " Dagbladet " Dévoilant un pan méconnu de l'histoire commune des Norvégiens, des Sami et des Kven, ce roman captivant est servi par une écriture merveilleuse, et donne à voir des paysages d'une beauté époustouflante. " Aftenposten " La passion adultère qui lie Brita Caisa à Mikkel est d'une telle intensité qu'elle triomphe de tous ceux qui voudraient leur jeter la première pierre. " Stavanger Aftenbladet " Les forces de la nature sont à l'oeuvre entre ces pages, et Arvola décrit à merveille les efforts que les hommes déploient pour s'y adapter. La nature sauvage et la passion sont évoquées avec la même intensité. La romancière met en lumière les cultures kven et sámi et restaure la place de ces peuples nomades dans notre mémoire collective. " Jury du Prix Brage - Prix Brage 2022 - Sélection du Nordic Council Literature Prize

09/2023

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Cinéma

Filmer l'artiste au travail

Le rapport entre le cinéma et les autres arts a suscité un nombre considérable d'écrits, inaugurés par les premières tentatives pour définir le cinéma comme un art, fondées notamment sur des comparaisons avec la peinture et la musique. Les textes qui constituent cet essai se situent donc dans la continuité d'une histoire déjà longue, avec cependant le parti pris affirmé de prendre quelques distances avec d'une part cette dimension comparatiste et d'autre part l'affirmation du cinéma comme possible "synthèse des arts" ou manifestation d'une mythique "oeuvre d'art totale". Plus modestement, ces contributions proposent d'analyser des rencontres possibles entre le cinéma et la création artistique en prenant comme entrée les séquences de fictions ou de documentaires qui tentent de montrer l'artiste au travail. Cette approche très ouverte permet de parcourir l'histoire du cinéma, des danses serpentines des premiers temps aux autoportraits de Jean-Luc Godard, Agnès Varda ou Alain Cavalier, des critofilms de Carlo L Ragghiani aux mises en abyme complexes d'Abbas Kiarostami ou de Nuri Bilge Ceylan, tout en mêlant dans un même mouvement de pensée des films dont le projet est de donner à voir la genèse d'une oeuvre picturale (La Belle Noiseuse de Jacques Rivette) ou théâtrale (Elvire Jouvet 40 de Brigitte Jacques et Benoît Jacquot) et des films où la création est envisagée de manière moins frontale ou plus métaphorique, telles les figures d'écrivains en panne d'inspiration dans les films de Win Wenders ou encore la confusion entre acteurs et personnages dans les performances de Louis Jouvet et Sacha Guitry, "monstres sacrés" du cinéma français. Une telle pluralité de propositions n'aurait guère de sens si elle n'était envisagée dans un projet de recherche fermement bâti autour d'une étude des potentialités du cinéma à démythifier l'acte de création en considérant l'oeuvre non comme une réalité achevée mais comme un processus. Chacune des études présentées dans cet ouvrage travaille ainsi une tension entre le geste créateur comme recherche incertaine et une hypothèse selon laquelle tout oeuvre garde la trace des conditions de son élaboration.

09/2013

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Droit

Le droit contre les démons de la politique

C'est en lisant le Journal de Maurice Garçon, cet illustre avocat qui l'avait rédigé sous le régime de Vichy, que je me suis posé cette question : si à l'avenir un gouvernement même issu d'élections régulières décidait de mettre en oeuvre une politique indigne, contraire aux droits fondamentaux des gens, la justice saurait-elle s'y opposer et défendre l'essentiel, l'Etat de droit ? C'est le pari de ce livre. L'Europe d'après guerre s'est reconstruite sur un système judiciaire international destiné à garantir les libertés publiques et individuelles, que les Etats doivent respecter en toutes circonstances, et qui permet à toute personne victime d'un abus du pouvoir de porter plainte devant la justice de son pays, puis devant la Cour européenne des droits de l'homme. Son essor a été remarquable, dans les années récentes. Les trois grandes juridictions françaises, le Conseil constitutionnel, la Cour de cassation et le Conseil d'Etat, ont chacune développé dans cet esprit des jurisprudences protectrices des libertés, parfois contre le pouvoir politique. Ce livre en fait l'éloge, en expliquant certaines de leurs décisions les plus significatives. Mais ce système judiciaire ne fonctionne pas tout seul. C'est aux avocats, aux procureurs et aux juges qu'il appartient de servir cette idée de la justice. Ils disposent pour cela d'outils juridiques très efficaces, dont ils font bon usage. Au point que certains responsables politiques voient d'un mauvais oeil l'émergence de ce nouveau "pouvoir judiciaire" , qu'ils songent à museler ! François Saint-Pierre est avocat. Il se consacre à la justice pénale depuis de nombreuses années. Il a publié aux Editions Odile Jacob deux précédents essais, Avocat de la défense, en 2009, et Au nom du peuple français. Jury populaire ou juges professionnels ? , en 2013. Il est aussi l'auteur d'une Pratique de défense pénale, aux Editions LGDJ, mise à jour tous les ans, qui contient, comme une boîte à outils, les droits de la défense que peuvent utiliser les personnes confrontées à la justice pénale, qu'elles soient mises en cause ou plaignantes.

01/2019

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Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1 . Edition collector

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

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Mondes fantastiques

Belladonna Tome 1

Depuis aussi longtemps qu'elle est en vie, les proches de Signa Farrow tombent comme des étoiles filantes... Devenue orpheline alors qu'elle n'était un bébé, Signa, 19 ans, a été élevée par une série de tuteurs, tous plus intéressés par sa richesse que par son bien-être. Tous ont connu une fin prématurée. Aujourd'hui, ses seuls parents restants sont les Hawthorne, une famille excentrique vivant dans un domaine à la fois étincelant et lugubre. Son patriarche fait le deuil de sa défunte épouse en organisant des fêtes débridées, tandis que son fils se bat pour sauver la réputation déclinante de la famille et que sa fille souffre d'une maladie mystérieuse. Lorsque l'esprit agité de leur mère apparaît, prétendant avoir été empoisonnée, Signa réalise que la famille dont elle dépend pourrait être en grand danger et demande l'aide d'un garçon d'écurie bourru pour traquer le tueur. Mais la meilleure chance de Signa de découvrir le meurtrier est une alliance avec l'ange de la Mort lui-même, une ombre fascinante et dangereuse qui n'a jamais été loin d'elle. Bien qu'il ait fait de sa vie un véritable enfer, il montre à Signa que leur connexion croissante peut être plus puissante - et plus irrésistible - qu'elle n'a jamais osé l'imaginer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Bury. ' Adalyn Grace crée un récit gothique qui plonge le lecteur dans un monde de secrets, de malédictions, de mystère, de romance et de mort ! Elle nous emmène avec Signa dans un voyage qui vous fera soupirer à cause de la richesse des détails, haleter à cause des rebondissements passionnants et tomber en pâmoison à cause de la romance. " - Jennifer L. Armentrout, autrice de la série Le Sang et la Cendre. ' Une romance gothique délicieusement mortelle. Pleine d'actes empoisonnés, de secrets spectaculaires et de sombres mystères. Belladonna est une lecture à l'atmosphère envoûtante, avec une fin absolument fantastique qui laissera les lecteurs en attente de la suite. " - Stephanie Garber, autrice des séries Caraval et Il était une fois un coeur brisé.

05/2023

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Economie politique

L’Arrêt. Comment le Covid a ébranlé l’économie mondiale

"Plein d'idées précieuses et de détails révélateurs, ce livre pourrait bien être la meilleure chose à lire si vous voulez savoir ce qui s'est passé en 2020". - Paul Krugman, New York Review of Books "Ce livre rend un grand service : il nous met au défi de comprendre comment nos institutions et nos systèmes, ainsi que les hypothèses, les positions et les divisions qui les sous-tendent, nous laissent mal préparés pour la prochaine crise". - Robert Rubin, The New York Times Book Review Les chocs de 2020 ont bouleversé l'économie mondiale, les relations internationales et la vie quotidienne de l'humanité. Jamais auparavant l'ensemble de l'économie ne s'était contracté de 20 % en l'espace de quelques semaines et jamais, dans l'histoire du capitalisme moderne, 95 % des économies mondiales n'avaient souffert en même temps. Partout, des centaines de millions de personnes ont été mises à l'arrêt. Avec, en toile de fond, le spectre de la pandémie et de la mort. Spécialiste du nazisme et des crises financières, Adam Tooze livre la première histoire immédiate de la pandémie. De l'apparition du virus en janvier 2020 à l'investiture de Joe Biden en janvier 2021, il écrit la chronique économique et géopolitique de cette crise à nulle autre pareille de l'âge néolibéral : la première crise totale de l'anthropocène. De votre hôpital le plus proche à la Banque mondiale, Adam Tooze montre comment l'organisation sociale, l'intérêt politique et la stratégie économique ont interagi avec des conséquences humaines dévastatrices. Il passe avec brio de l'impact des fluctuations monétaires à la destruction des institutions - telles que les systèmes de santé, les écoles et les services sociaux - au nom de l'efficacité. Il analyse avec lucidité ce qui s'est passé lorsque la pandémie est entrée en collision avec la politique intérieure (conférences du parti en Chine, élections américaines), les conséquences involontaires de la course au vaccin et le rôle du changement climatique. Enfin, il démontre qu'aucune déclaration unilatérale d' "indépendance" ou d'isolement ne peut désormais soustraire un pays moderne au réseau mondial des déplacements, des biens, des services et de la finance. Sachant manier avec rigueur une chronologie précise et des sources pléthoriques, Adam Tooze donne des repères historiques et livre une première synthèse, appelée à devenir une source majeure de la période, autant qu'une magistrale explication pour qui veut aujourd'hui prendre un peu de distance et mieux comprendre le monde qui vient.

05/2022

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Non classé

Errements du novice h.s. et autres revers d'infortune

Né allemand en 1882 à Etzling dans le département de la Moselle, Johann Peter Schowing est réintégré de plein droit dans la qualité de Français en exécution du Traité de Paix du 28 juin 1919. Tout comme le sera son fils Johann, né le 5 mai 1918, qui deviendra Jean Schoving. Ce n'est pas la dernière fois que tous deux changent arbitrairement de nationalité. L'épouse et mère, Rosa Schowing née Dücker, a vu le jour près de Fulda, dans le Land de Hesse. Les trois autres enfants du couple, Marcel et Joseph, les deux fils, et Rosel, la fille, sont d'emblée de nationalité française. Ce qui ne les empêchera pas de devenir allemands à l'instar des Mosellans et des Alsaciens en août 1942. Alors que Rosel Schoving s'engage comme télégraphiste dans la Wehrmacht, les fils Schoving périssent tous trois dans la tourmente de 1939-1945. Marcel est assassiné par l'occupant à Spicheren en janvier 1945, son frère Joseph, incorporé de force dans la Marine allemande, meurt en Norvège en 1944. Quant à l'aîné, Johann dit Hänschen Schoving, il est victime des "suites" de la guerre, comme le dit son fils Hans-Günther. Près de soixante-dix ans après les faits, devenu Jean Gonthier par la grâce d'un préposé à l'état-civil, le descendant essaie de dénouer les fils de la destinée du père : séminariste en passe d'être ordonné prêtre, Hänschen signe son engagement volontaire dans l'armée coloniale française, avant de revenir dans sa région natale pour rejoindre les rangs du SD, le service de renseignements allemand. Par opportunisme, par conviction ou bien par nécessité ? Les différentes options sont examinées tour à tour, sans qu'il soit possible de trouver une réponse claire à cette interrogation lancinante. Toujours est-il que la Cour de Justice de Metz, par la voix d'un jury dépourvu du moindre esprit revanchard, a répondu à la question dès le mois de novembre 1946 : Jean Schoving a trahi son pays (lequel ? ), il est condamné à mort pour intelligences avec l'ennemi. Jugé de plus en état d'indignité nationale, il est exécuté un matin de juillet 1947. Outre la tragédie paternelle, qui a fortement influencé sa propre vie, Jean Gonthier Schoving s'attache aussi à conter par le menu le destin contrasté des autres membres de sa parenté, une famille mosellane comme bien d'autres, finalement.

01/2014

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Histoire de France

CRASH IN BAYEUX - The Last Flight of Sergeant Ferguson

Normandy, France, January 15, 1943. The weather is clear, the sun is shining. Two Royal Canadian Air Force aircraft fly over the Bayeux-Caen railroad. The target is a German freight train - and its locomotive. Aboard the first Spitfire, Sergeant Ferguson is aligning his gun sights on the target. It is 02 : 30 p. m. This will be his very last flight... HARASSING THE OCCUPYING FORCES TO PREPARE THE INVASION The RAF and RCAF had been flying hundreds of similar sorties over France for months, in order to weaken the German forces, particularly the Luftwaffe. The pilots of No. 401 Squadron were among those who took part in this patient work, made up of constant patrols and attacks. Among the 63 men mentioned in this book, 25 were killed in action between 1942 and 1944. A CRASH THAT AWOKE THE SPIRIT OF RESISTANCE Touched by William Ferguson's sacrifice, some French citizens decided to bury the young Canadian flier with dignity, honour and respect. The Germans took this as a provocation. A few weeks later, the Sipo-SD (the "Gestapo") arrested a dozen of them. They were sent to concentration camps - some of them later died in Büchenwald, Dachau and Mauthausen. Others did survive, including Paul Le Caër. He is the one who has supported the author and told him what happened. Today, he is signing the preface of this book. UNPUBLISHED DOCUMENTS AND TESTIMONIES Based on an in-depth analysis of unpublished documents, including the Fergusons' archives and No. 401 Squadron Operation Record Book, this work depicts the very last flight of the young Canadian pilot in detail. With a striking truthfulness, you will relive the squadron's daily life, the faith of the pilots, as well as the beginning of the sortie and "Bill" Ferguson's last minutes. FIVE YEARS OF RESEARCH AND EMOTION A young and talented historian involved in the field of remembrance in Normandy, François Oxéant has spent over five years fitting the pieces of the puzzle together. This book will help you discover all aspects of his fascinating investigation with a methodical and rigorous approach. He has met some of the last witnesses of the events and has been in touch with the pilot's family for a few years, making us share his emotion and admiration for Bill, who was barely younger than himself.

09/2014

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Histoire du cinéma

Une histoire du cinéma français. Tome 4, 1960-1969, Edition de luxe

Une histoire du cinéma français se présente comme une série d'ouvrages, classés par décennies successives (des années 30 à nos jours) pour offrir au lecteur un panorama complet du cinéma français. Pour chaque année sont mis en avant les films majeurs, un grand réalisateur, une actrice et un acteur, ainsi qu'un grand dossier thématique abordant pour le cinéma les questions essentielles de la période. A travers ces analyses, et la mise en perspective des oeuvres et des artistes dans un contexte historique, social, politique et même technique, ce livre se veut le récit pertinent – et à l'occasion, impertinent ! – de l'histoire, riche mais encore trop méconnue, de notre cinéma. Tome 4 : 1960-1969 Avec les années 60, le cinéma français entre pleinement dans la modernité. A bout de souffle de Jean-Luc Godard et la Nouvelle Vague dans son ensemble sont passés par là, ouvrant la voie vers des approches inédites et personnelles de concevoir le 7e art. Avec le cinéma "en-chanté" de Jacques Demy, la singularité, déjà, d'Alain Cavalier, celle de Georges Franju, et le travail d'expérimentation que poursuit Alain Resnais avec L'Année dernière à Marienbad et Muriel, la formule "cinéma d'auteur" prend plus que jamais tout son sens. Mais cela serait vite oublier, si ce n'est l'essentiel, tout un pan de notre cinéma. Fidèle à sa tradition, la France confirme dans la décennie 60 la vitalité d'un cinéma classique et populaire de qualité : Gérard Oury triomphe avec Le Corniaud et La Grande Vadrouille, Henri Verneuil fait dans le grand spectacle avec Week-end à Zuydcoote et Le Clan des Siciliens, Philippe de Broca immortalise Jean-Paul Belmondo en aventurier charmeur dans L'Homme de Rio. Et puis, il y a Le Trou, le dernier chef-d'oeuvre de Jacques Becker, le retour de Bunuel en France pour Le Journal d'une femme de chambre et Belle de jour, Jean-Pierre Melville à son meilleur... Toute la richesse des années 60 est bel et bien là, dans la coexistence de tous ces cinémas, du plus exigeant au plus populaire. Qui plus est, dans une période en pleine effervescence, coincée entre la fin de la guerre d'Algérie et la déflagration de Mai 68, le cinéma français, plus que jamais, va se faire le témoin de l'évolution des moeurs et des problématiques politiques de l'époque, quitte à prendre position et à s'engager.

06/2022

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Ecrits sur l'art

Art Brut et créateurs d'Art Brut

L'Art Brut est "? farouche et furtif comme une biche ? ", écrivait Jean Dubuffet, au contraire de "? l'art coutumier ? ", dont on parle le plus souvent quand on parle d'art, qu'il soit classique, romantique, baroque, moderne... Le second est du côté de l'empaillé, de l'ordonné. Le premier est du côté du sauvage, de l'insaisissable. Il est difficile cependant d'en dire plus de l'Art Brut, sans "? le tuer presque ? ". Pour qu'il ne se retrouve pas à son tour pris dans l'étau des normes culturelles imposée par l'élite sociale, Jean Dubuffet voulait inventer une manière de ne pas définir l'Art Brut. Il insiste sur cela dès 1947, avec son sens de la provocation ? : "? Formuler ce qu'il est cet Art Brut, sûr que ce n'est pas mon affaire. Définir une chose - or déjà l'isoler - c'est l'abîmer beaucoup. C'est la tuer presque. ? " Les façons de ne pas définir l'Art Brut, pour Dubuffet, sont nombreuses, prolixes, parfois contradictoires, de façon revendiquée. C'est ce que le présent volume donne à comprendre, rassemblant l'ensemble de ses écrits sur la question, de 1947 et 1982. Réflexions pour la Compagnie de l'Art Brut qu'il fonde en 1948 à Paris, lettres à André Bretons, aux personnalités du monde psychiatrique Jean Oury ou Jacqueline Porret-Forel, mais aussi hommages aux oeuvres de Paul End, Clément, Jospeh Heu, Berthe U, Aloïse, Laure- : multiples sont les directions de sa pensée, qui se veut toujours ouverte. Si l'on ne peut affirmer ce qu'est l'Art Brut, il reste qu'on peut se mouvoir théoriquement sur les traces d'une pluralité de pratiques. "? N'importe quelle affirmation, si on la maintient sur un long parcours, se change en absurdité. Je crois que la pensée n'obtient de fruits utilisables qu'en se constituant en circulation plurielle, par étages qui se superposent, comme le sens des voitures sur les voies étagées de Tokyo ? ", disait encore Dubuffet. C'est bien de cette manière non univoque qu'il envisage l'Art Brut, comme les voies rapides qui traversent une métropole, se croisent, bifurquent, spiralent, portant attention au flux incessant de lueurs dans la nuit et à chaque "? déchaînement d'ingéniosité et d'innovation ? " dans sa singularité.

10/2023

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Second Empire

L'exposition universelle de 1867. L'apogée du Second Empire

La fête impériale. Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Elysées, l'empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l'Etat, de chefs d'Etat et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l'Exposition universelle, en présence d'un public nombreux. Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l'Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l'égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d'Egypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach. Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d'une rumeur insistante : l'empereur du Mexique, Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l'Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de " nuages noirs ", comme l'avouera quelques semaines plus tard l'empereur lui-même lors d'un discours à Lille. La " plus belle pensée du règne " de Napoléon III, à savoir la constitution d'un empire catholique au Mexique, a vécu. Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l'" année terrible " (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l'Exposition, la dernière période de joie et d'insouciance avant les difficultés. C'est à la découverte de cette " flèche d'or du Second Empire " que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l'ont organisée et de ceux qui l'ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Edouard VII.

02/2023

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Art contemporain

George Adéagbo. Edition bilingue français-anglais

Georges Adéagbo a fait des études de droit à Abidjan, Côte d'Ivoire. En 1967 il part pour la France ou il fait un stage chez Pechiney. Suite au décès de son père, il retourne au Bénin en 1971 pour assumer les affaires paternelles. C'est alors que débute son activité artistique, il commence à écrire des écrits philosophiques et à collecter, dans les rues ou proche de la lagune, de nombreux objets abandonnés ou perdus. Il recueille tout : vêtements, tissus, chaussures, disques, livres, jouets, coupures de journaux, notes écrites, cailloux, paquets de cigarettes, morceaux de plastique. Tous ces objets, chargés d'une mémoire, d'une histoire et tombés dans l'oubli, Georges Adéagbo les organise dans un ordre précis. Georges ne s'approprie pas les objets, ce sont les objets qui le sollicitent. Il dit de lui-même " Je marche, je pense, je vois, je passe, je reviens, je ramasse les objets qui m'attirent, je rentre, je le lis, j'écris des notes. J'apprends1. " La démarche artistique de Georges Adéagbo n'est pas comprise par ses proches, critiqué, incompris, il est pris pour un fou et sera même interné. En 1993 Georges Adéagbo rencontre Jean-Michel Rousset, un commissaire d'exposition, alors collaborateur du marchand d'art français André Magnin également directeur artistique de la Contemporary African Art Collection. Débute ainsi sa carrière artistique, il peut enfin présenter ses " installations " ailleurs que dans sa cour. L'année suivante, il expose à la Saline royale d'Arc-et-Senans. Puis s'ensuivra d'autres expositions en Europe et partout dans le monde. En 1999, c'est la consécration : il expose à la Biennale de Venise et il devient le premier artiste africain à recevoir le prix du jury de la Biennale de Venise2. Il rencontre alors Stephan Köhler, qui deviendra le coordinateur de ses futures expositions3. Trois ans plus tard il participe à la documenta de Cassel orchestrée par Okwui Enwezor4. Avec le temps, ses oeuvres sont plus soignées mais elles restent conforme aux codes de l'art conceptuel. Georges Adéagbo se saisit des éléments clés des sociétés qu'il croise pour construire un libre langage. Observateur implacable de la marche du monde, ses oeuvres pointent les constantes de l'Histoire (le racisme, la pauvreté, la crise, les guerres) et creusent un dialogue souterrain entre sa culture africaine et celles des pays où il est invité à exposer5

04/2021

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Histoire de la musique

Musique, images, instruments N° 18 : Représenter la musique dans l'Antiquité. Textes en français et anglais

MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS est une revue scientifique annuelle consacrée à l'organologie et à l'iconographie musicale en Occident. Elle aborde l'étude des instruments et la représentation de la musique dans les arts visuels. Elle se propose de regrouper les différents champs disciplinaires (facture instrumentale ; acoustique instru-mentale ; histoire des collections ; restau-ration ; collecte et analyse des sujets musicaux figurés dans les arts plastiques) et invite à la confrontation des approches les plus diverses. Les textes sont publiés en français ou en anglais avec un résumé dans les deux langues. MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS is a scientific journal of Western organology and musical iconography. It deals with studies of instruments and the representation of music in the visual arts. It regroups various disciplinary fields of research such as instruments making ; instrumental acoustics ; the history of collections ; restoration ; the collection and analysis of musical subjects taken from visual arts. The journal is issued once a year and the texts are published in French or English and include an abstract in both languages. Christophe Vendries et Florence Gétreau, Editorial REPRESENTER LA MUSIQUE DANS L'ANTIQUITE Christophe Vendries, Un instrument de musique peut en cacher un autre. Réflexions sur l'iconographie musicale dans la Rome antique. François Lissarrague, Des lyres dans l'imagerie grecque : pour une iconologie musicale tempérée. Daniela Castaldo, The kithara in the Hellenistic Age between Greece and Magna Graecia. Fábio Vergara Cerqueira et Claude Pouzadoux, La cithare rectangulaire dans la céramique apulienne : aspects morphologiques, symboliques et sociaux. Valérie Huet, Images sacrificielles et sonores : sur les pas du tibicen auprès de l'autel. Katherine M. D. Dunbabin, The Masked Pipe-Player and the choraules in the Roman World. Françoise Gury, Les Amours musiciens. Anne-Françoise Jaccottet, Qui mène la danse dionysiaque ? Analyse d'un concept entre scène de genre, imaginaire culturel et reflet d'une pratique rituelle. Susanna Sarti, Musical Themes on the Baratti Amphora. Sibylle Emerit, Musiciens et processions dans le temple d'Hathor à Dendara : iconographie et espace rituel. NOTES ET DOCUMENTS Vanja Hug, Le prétendu portrait de Wolfgang Mozart et Thomas Linley chez les Gavard des Pivets à Florence. Thilo Hirsch, L'énigme de la Chanson trompette de Nicolas de Larmessin. Denise Yim, The Portrait of Giovanni Battista Viotti by Elisabeth Vigée Le Brun. Zdravko Blazekovic, The Symbolism and Decorative Transformation of the Gusle among the Croats and Serbs. RECENSIONS ET NOUVELLES PUBLICATIONS BIOGRAPHIES, RESUMES, ABSTRACTS

12/2021

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Thèmes photo

Prix Camera Clara. 2012 - 2022

Créé sous l'égide de la Fondation Grésigny, le prix Caméra Clara a pour objectif de promouvoir une écriture singulière favorisée par l'utilisation de la chambre, véritable éloge de la composition et du temps. Créé en 2012, le prix photo Camera Clara est réservé aux artistes qui travaillent à la chambre photographique. Il récompense un travail d'auteur, inédit et présenté en série ou ensemble photographique afin qu'il puisse être jugé sur sa cohérence, tant sur la forme que sur son contenu. A l'heure où un déferlement vertigineux d'images est offert à tous via Internet et représente une richesse indiscutable de communication et de partage , il est aussi incontestable - qu'à côté d'un échange démocratisé de contenus de valeurs - il s'est développé un "à tout va" photographique, très à la mode, qui a entraîné une confusion entre le medium, sa performance et sa qualification d'artistique. Pour la créatrice de ce prix, Joséphine de Bodinat Moreno et la directrice artistique Audrey Bazin, il est apparu essentiel de se positionner en "contrechamp" ou plutôt hors champ des tendances et de faire l'éloge d'une démarche réfléchie et d'une certaine lenteur. En effet par le maniement même de l'appareil, ses contraintes spécifiques, l'artiste choisit de prendre son temps pour collaborer avec la lumière. Ainsi revient-on à l'origine même de la photographie. sans pour autant voir dans l'utilisation de la chambre, une ode au passé ou un procédé à tonalité nostalgique, les dossiers reçus le prouvent chaque année, le travail à la chambre est bien une recherche d'écriture de la lumière aux multiples options. Au delà des qualités de temps de pose, de contrôle des perspectives ou de netteté, les artistes ont en commun cette relation exclusive avec cette pratique et inventent grâce à elle des expressions particulières. Au cours de ces 10 ans, notre jury a eu le bonheur de découvrir de multiples artistes de toutes nationalités qui chacun à leur manière illustrait ce propos, et de constater que la photographie à la chambre est encore bien vivante. Ce livre retrace les 10 ans d'existence du Prix Camera Clara et présente l'oeuvre des 11 lauréats à qui nous avons voulu rendre hommage.

05/2023

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Formation

Savoirs N° 54/2020 : Psychologie positive

Comment comprendre le titre de la note de synthèse proposée dans ce présent numéro : "Psychologie positive et formation des adultes. Le flow ou le plaisir de comprendre tout au long de la vie" ? Il peut en effet dérouter le lecteur dans un premier temps. Quels liens peut-il y avoir entre un courant récent de la psychologie et la formation d'adultes ? Que signifie le "flow" évoqué en sous-titre de la note ? Pourquoi s'interroger sur le plaisir de comprendre ? Quelles recherches sont menées dans ce champ ? Jean Heutte, dès les premières pages, éclaire notre questionnement en synthétisant un ensemble de travaux assez peu connus dans le monde de la formation des adultes. Le numéro se poursuit avec un article de recherche intitulé "Développement professionnel et construction de l'expérience de professeurs du secondaire en coenseignement. Gestion de l'imprévu en classe de mathématiques". L' autrice, Rachel Harent, s'intéresse au processus de construction de l'expérience professionnelle chez les enseignants en se focalisant sur une étude de cas précise : celle de l'analyse d'une séance de mathématiques en 6°, conduite en binôme. Partant du principe que les sujets apprennent de l'expérience lorsqu'ils sont confrontés à une difficulté, un obstacle ou à une incompréhension, fautrice montre comment l'imprévu, qui surgit en classe, peut être source de déstabilisation et d'étonnement chez les enseignants, donnant lieu ensuite à une démarche d'enquête porteuse de réflexivité et de développement professionnel. Enfin dans la rubrique "Vie de la recherche en formation d'adultes", Olivier Las Vergnes et Patrick Bury poursuivent l'investigation entamée précédemment dam la revue Savoirs sur les thèses françaises concernant la formation d'adultes. Le corpus est composé de deux groupes de thèses soutenues depuis 2010 : le "noyau dur" composé de 155 thèses et le "second cercle" de 444 thèses. L'analyse de cet ensemble permet de faire apparaître les disciplines et les établissements de recherche concernés. Elle donne aussi des informations sur l'âge des doctorants et la répartition par année de soutenance. Enfin, les analyses lexicales explorent les contenus thématiques. Cette nouvelle contribution s'inscrit, comme les précédentes, dans le projet de proposer un état de la production francophone de connaissances dans le champ de la formation d'adultes.

03/2021

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Tourisme étranger

Marokkanische Pisten Band 11. Der sagho djebel

Der Jebel Sagho ist die östliche Verlängerung des Anti-Atlas, ein vulkanisches Gebirge mit Granithügeln, Basaltorgeln, Chaos aus schwarzem Schiefer, rosa Sandstein... am Tor zur Sahara. Soweit das Auge reicht, große, wilde, trockene Flächen. Ein trostloses Land, wie geschaffen für den einsamen DPM. Und tausend Meilen entfernt ist die Stille der einzige Begleiter. Eine absolute Fülle und der Wunsch, auf die Piste zu gehen. Von flachen Ebenen bis zu hügeligen Bergen, von scharfen Reliefs bis zu steilen Canyons : reine, ursprüngliche Natur. Der Charakter ist stark und rustikal, aber das Herz ist weich. Die Farben zart und lieblich. Ocker, Rosa, Braun, Violett - die Farbpalette erstreckt sich in schillernden Pastellabstufungen, die manchmal von einer überwältigenden Hitze begleitet werden. Als Eldorado im Herzen der Wüste gibt es nur wenige Oasen. Sie sind bescheidene grüne Flecken in der unendlichen Weite und erinnern uns daran, dass wir uns auf afrikanischem Boden befinden. Der wilde Charme des Sagho liegt in seiner außergewöhnlichen Geologie begründet : hohe Klippen und steile Gipfel, tafelförmige Abhänge und tiefe Schluchten, durch die Kamel- und Maultierkarawanen ziehen. Wenn man diese riesigen Hochebenen erreicht, ist der Mondhorizont so weit, dass der Wunsch aufkommt, überall gleichzeitig hinzugehen, um zu sehen, ob es anderswo wirklich so schön ist ! Der Sagho überrascht auch durch seinen Reichtum an Licht : klar wie das der nahen Sahara oder manchmal halbschattig wie im benachbarten Dades-Tal. Der Sagho ist auch das Marokko der letzten Berbernomaden, Nachfahren der alten Herrscher Aït Atta. Im Herbst, nachdem sie den Schnee des Hohen Atlas verlassen haben, schlagen sie bis zum Frühjahr ihre Zelte aus dunkler Wolle an den Hängen des Jebel auf. Sie können weder lesen noch schreiben, orientieren sich aber sicher inmitten des Atlasgebirges und der marokkanischen Wüste. Im Sagho haben sie Häuser aus ungebranntem Stein gebaut, Brunnen gegraben, Mandelbäume gepflanzt, Weizen, Gerste und verschiedene Gemüsesorten angebaut. Andere stellten Ziegen- und Schafherden und Dromedar-Karawanen zusammen. Heute sind sie mehrheitlich sesshaft, Halbnomaden oder Nomaden...

08/2022

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BD tout public

Dans ma maison de papier

La grand-mère, la petite fille et la mort... Basée sur une pièce de théâtre de Philippe Dorin (Dans ma maison de papier, j'ai des poèmes sur le feu, ed. L'Ecole des loisirs), Dans ma maison de papier est un huis-clos à trois personnages qui se joue des contraintes de temps et d'espace. La mort vient rendre visite à une vieille dame, il est temps... Tel Antonius Block dans Le septième sceau d'Ingmar Bergman, la vieille dame (nommée Emma), engage un dialogue avec le funeste visiteur. Est-ce pour retarder l'échéance ou n'est-ce, l'espace d'un instant, que le questionnement métaphysique sur sa vie passée et son sens ? Une petite fille du nom d'Aimée, apparaît, les souvenirs affluent, la curiosité de l'enfant se déploit, les lieux changent... la mort attend. Qu'ont en commun les personnages d'Aimée et Emma ? Leur complicité, à la fois ludique et fusionnelle, teinte d'émotions positives ce face-à-face avec la mort. Pierre Duba est auteur de bandes dessinées et réalisateur de films. Il est né en 1960 à Bradford, en Angleterre. Il a grandi en Alsace. Après quelques années de travail en usine, il entre à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg en 1981. Il s'oriente ensuite vers l'illustration et la bande dessinée. Son travail reconnu comme l'un des plus original de la bande dessinée contemporaine lui a valu plusieurs prix et distinctions. Pierre Duba fait partie des auteurs qui réinventent la bande dessinée. Son dessin libre, affranchi de toute notion de style, toujours en mouvement, invente pour chaque livre un univers personnel et particulier. Sa recherche sur l'image l'a conduit à la réalisation de films qui prolongent ses livres dans un autre rapport au temps et au monde sonore. De livres en films, que ce soit adaptation littéraire (Quelqu'un va venir de Jon Fosse, Un portrait de Moitié-Claire de Philippe Dorin), fiction (Antoinette, L'Absente), traces de voyages (Kyôto-Béziers, A Kyôto) où réflexion autobiographique (Sans l'ombre d'un doute), il poursuit une recherche artistique exigeante qui rend son ouvre surprenante et inclassable. Philippe Dorin est né en 1956 à Cluny. De 1980 à 1988, il apprend son métier d'auteur de théâtre au Théâtre Jeune Public de Strasbourg. En 1994, il rencontre Sylviane Fortuny. Ensemble, ils fondent la Compagnie Pour Ainsi Dire. Ils créent leur premier spectacle en 1997. Depuis, ils ont créés huit spectacles, dont L'hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains qui obtient en 2008 le Molière du spectacle jeune public. Leurs spectacles tournent largement en France, mais aussi au Québec, en Suisse, en Belgique, en Russie et à La Réunion. Par ailleurs, Philippe Dorin collabore avec d'autres compagnons metteurs en scène, tel que Ismaïl Safwan, Michel Froehly, Thierry Roisin et Christian Gangneron. En 2004/2005, il est auteur engagé au Théâtre de l'Est parisien dirigé par Catherine Anne. En 2006, il est en résidence à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon. En 2009, il est Président du Prix d'écriture théâtral de la Ville de Guérande. La plupart de ses pièces sont éditées à L'école des loisirs - théâtre et Les Solitaires intempestifs.

02/2014

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Art contemporain

À mains nues. Parcours de la collection du MAC VAL

A mains nues Parcours de la collection du MAC VAL 192 pages 160 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, dos toilé pailleté, cahiers à la japonaise Textes : Marie Darrieussecq, Romina de Novellis, Alexia Fabre, Agnès Gayraud, Caroline Honorien, Philippe Liotard, Mélanie Meffrer Rondeau, Claire Moulène, Mathieu Potte-Bonneville, Fabienne Radi, Anne-Lou Vicente, Marion Zilio Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-13-0 Parution : 8 avril 2022 15 euros Après "Le vent se lève" , exposition de la collection incarnant les relations que l'humanité entretient avec la Terre, le MAC VAL poursuit son exploration de l'humain en se recentrant sur le corps, son langage, son pouvoir et sa puissance de réinvention, avec cette nouvelle exposition "A mains nues" . Inédites ou plus anciennes, les oeuvres évoquent la réinvention de soi, le futur qu'il nous appartient de créer, à mains nues. En cette expérience partagée de la pandémie, d'empêchement de l'autre, de son contact, du violent constat de notre fragilité corporelle et de notre statut de corps vivant, nous avons eu envie de nous projeter dans le futur et de l'envisager avec désir, élan et espoir. Les oeuvres ici réunies racontent d'une part la corporéité et son langage, les fluides vitaux, les membres, dont les mains, qui incarnent la question de la réinvention de soi contre la réalité, la fatalité ou les déterminismes sociaux. La fiction, le récit, la mise en scène, le travestissement sont autant de stratégies mises en oeuvre par les artistes pour engager cette réinvention, douce, déterminée ou plus guerrière. Ont ainsi été composés des ensembles d'artistes particulièrement chers au musée et qui incarnent ces sujets : Annette Messager, Jena-Luc Blanc, Esther Ferrer, Gaëlle Choisne, Jean-Luc Verna, Nina Childress, Kapwani Kiwanga, Edi Dubien, Romina de Novellis, parmi d'autres... L'adresse à l'autre, à son regard comme à son corps, est au coeur des oeuvres, à travers la fabrication de sa propre image, portraits ou autoportraits qui résonnent ainsi avec les phénomènes historiques et contemporains de l'invention de soi, questionnant la distance au réel. Un réel souvent contredit, transformé par des artifices, maquillage, chorégraphie, tatouages, mises en scène... Il est avant tout question des langages des corps, de ce qu'ils peuvent dire, faire, enveloppe fragile, unique (? ), malléable, signifiante de l'âme qu'ils habillent et qui les habitent. Pour nous accompagner dans cet ouvrage, exclusivement illustré de photographies de ce nouvel accro- chage, nous avons invité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin de l'ouvrir à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 12 mars 2022. Avec les oeuvres de Boris Achour, Pierre Ardouvin, Bianca Argimón, Kader Attia, Elisabeth Ballet, Eric Baudart, Jean-Luc Blanc, Nina Childress, Gaëlle Choisne, Clément Cogitore, Mathilde Denize, Romina de Novellis, Angela Detanico ? /? Rafael Lain, Mario d'Souza, Edi Dubien, Mimosa Echard, Eléonore False, Sylvie Fanchon, Valérie Favre, Esther Ferrer, Nicolas Floc'h, Mark Geffriaud, Shilpa Gupta, Kapwani Kiwanga, Thierry Kuntzel, Emmanuel Lagarrigue, Ange Leccia, Natacha Lesueur, Annette Messager, Marlène Mocquet, Charlotte Moth, Frédéric Nauczyciel, Melik Ohanian, Bruno Perramant, Françoise Pétrovitch, Abraham Poincheval, Laure Prouvost, Judit Reigl, Jean-Luc Verna, Catherine Viollet, We Are The Painters...

04/2022

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Critique littéraire

La poésie au XXe siècle. Tome 3, Métamorphoses et Modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XX siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loys Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. Ou a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Lande, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Lande, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exit et de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible" affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ? " demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macé, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, partant d'explorations - et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XXe siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loÿs Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas, Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. On a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Laude, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Laude, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exitet de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible", affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ?" demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macê, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, par tant d'explorations — et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Littérature française

9 : Tome 1, C'est arrivé la nuit ; Tome 2, Le crépuscule des fauves

Les deux premiers tomes de la série réunis dans un magnifique volume cartonné. Ils sont hors-la-loi Mais ils oeuvrent pour le bien Ils sont amis et partagent leurs secrets Pourtant ils ne se sont jamais rencontrés Jusqu'au jour où... 9 Robins des Bois d'aujourd'hui, 9 hors la loi qui oeuvrent pour le bien au péril de leur vie. Un roman d'espionnage engagé qui dévoile de manière éblouissante les dérives de notre époque. Mot de l'auteur : " Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs... Pour me calmer aussi ! ... Mais à quoi sert d'être romancier, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ? Je m'en suis posé à chaque page. Alors j'ai mené l'enquête, aussi mordu qu'un reporter, résolu. Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et, ce faisant, j'ai découvert l'indicible. Cette histoire a bien failli me rendre schizophrénique... J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages auxquels je m'attachais, et le roman terminé, je les laissais partir ensemble. Mais cette fois, ils sont 9 et forment une bande de copains à laquelle j'ai tout fait pour appartenir. Et j'y suis arrivé, possédé. Cette année, nul besoin de leur dire au revoir. Parce que l'histoire continue et qu'elle est loin d'être terminée. Bienvenue dans le monde de 9 ! Et bonne lecture, " Marc Levy Ils en parlent : " Vous avez réussi un roman qu'on ne peut pas lâcher. On est entre Millénium et James Bond, avec un rythme haletant, une écriture électrique. Le roman se dévore comme une série. " François Busnel, La Grande Librairie. " Les portraits des personnages sont magnifiques avec leur fêlure et leur passé... Le fabuleux conteur sait tenir en haleine son lecteur. " Le Figaro Littéraire, Mohammed Aïssaoui. " Marc Levy signe une fresque ambitieuse. Un panaché de Millénium et de James Bond. " RTL, Bernard Lehut. " Un roman à cent à l'heure qui se dévore comme une excellente série. Emouvant, intelligent et très engagé. Vivement le tome 2 ! " Le Parisien. " Un suspens trépidant à travers le monde. Vous allez adorer ces 9 personnages". Patrick Simonin, TV5 Monde. " Les personnages sont formidables, on les aime tout de suite". BFM. " Un roman fort et palpitant". Version Femina . " Il y a du suspens, c'est haletant tout du long". Catherine Ceylac, Clique, Canal Plus.

12/2021

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Monographies

Voir mourir Valentine

Vers 1908, un peintre rencontre celle qui deviendra d'abord son modèle, puis sa maîtresse. Lui, suisse, marié, cinquante-cinq ans, s'appelle Ferdinand Hodler. Elle, française, divorcée, de vingt ans sa cadette, s'appelle Valentine Godé-Darel. Leur relation, d'amour et de haine, de liberté et de dépendance, donne naissance à une fille. Nous sommes en 1913. Valentine est alors déjà malade. Un cancer. Ferdinand Hodler s'installe souvent à son chevet. Il l'accompagne dans une lente, mais irrémédiable agonie, qui s'achève le 25 janvier 1915. Les jours suivants, il reviendra la voir morte. Et la peindre. De cette exprience, il a laissé un cycle magistral. Quelque trente peintures, cent vingt dessins, plus d'une centaine de pages de carnets. Sans compter ce qui a été volontairement détruit. Cet ensemble constitue l'une des plus grandes et bouleversantes contributions à l'art moderne européen. Le présent ouvrage en apporte une nouvelle fois la démonstration. "La mort a la beauté de la vérité. [... ] Voilà pourquoi elle m'attire. C'est elle, c'est sa grandeur, que je vois à travers ces traits qui furent aimables, aimés, adorés, et qu'elle envahit. Elle les accable de souffrance, mais en quelque sorte elle les dégage peu à peu, elle leur donne leur plus haute signification. C'est la mort qui a mis, pour moi, sur certains visages leur beauté véritable". Deux volumes reliés cartonnés sous coffret. Préface de Pierre Rosenberg, de l'Académie française. Textes de Gilles Ambresin, Vincent Barras, Diana Blome, Jean-Nicolas Despland, Marina De Toro, Margaux Farron, Niklaus Manuel Güdel, Caroline Guignard, Cécile Oppliger et Anne-Sophie Poirot, sous la direction d'Anne-Sophie Poirot et de Niklaus Manuel Güdel. Ferdinand Hodler, né en 1853 à Berne et mort en 1918 à Genève, est l'un des plus célèbres peintres suisses. Son oeuvre, d'abord marquée par le réalisme et le symbolisme, puis par l'art nouveau, fait partie des contributions majeures à l'éclosion des avant-gardes du XXe siècle. Considéré de son temps l'égal de Klimt et de Rodin, il est aujourd'hui moins connu du grand public. Il a participé - et a souvent remporté des médailles - à la plupart des grandes expositions internationales de son 'poque : l'Exposition universelle de Paris en 1900, la Sécession de Vienne en 1904, l'Exposition internationale des beaux-arts de Rome en 1911, et même l'Armory Show à New York en 1913. Son oeuvre, interrogeant les phénomènes de rythme, de symétrie et de répétition dans la nature, a fortement influencé plusieurs générations de peintres et reste à ce jour un monument de l'art européen.

02/2023

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Histoire internationale

LA NOUVELLE HISTOIRE D'ISRAEL. Essai sur une identité nationale

Le temps est venu d'écrire la nouvelle histoire d'Israël. Une histoire nouvelle, car, depuis que les archives couvrant les années de fondation de l'Etat ont été ouvertes, le débat historiographique fait rage, avec une violence inégalée en tout autre pays. Des cénacles universitaires aux grands quotidiens, historiens et témoins disputent de questions essentielles pour l'identité nationale et l'avenir du pays : dans quelles conditions le foyer national juif - le Yichouv - s'établit-il en Palestine au XIXe siècle et au XXe siècle dans une terre déjà habitée ? Quelle fut l'attitude des dirigeants du Yichouv face au génocide des Juifs d'Europe, puis à l'égard des survivants ? Quelle fut la nature exacte de la proclamation de l'Indépendance le 15 mai 1948 : visait-elle la création d'un Etat spécifiquement juif, ou les Arabes de Palestine y avaient-ils une place ? Israël pouvait-il être juif et démocratique, laïque et moderne tout en refusant la séparation de la religion et de l'Etat ? Ce débat historiographique marque le délitement du récit national sioniste qui tenait lieu jusqu'à hier d'identité consensuelle. Han Greilsammer en restitue l'ampleur, les origines comme la portée (Première partie : Nouvelle histoire : la rupture). Mais la querelle des historiens ne s'explique pas seulement par l'ouverture des archives : celle-ci n'a fait qu'activer celle-là. Bien que les archives pour les périodes suivantes demeurent inaccessibles, les chercheurs remettent également en cause le récit des événements, de 1948 à l'assassinat de Rabin. Car ils ont tous, comme citoyens, participé à des conflits - glorieux et unanimistes comme la guerre des Six-jours, contestés et traumatisants telles la guerre au Liban ou la répression de l'Intifada. Témoins, ils posent, à partir des événements dont ils sont les contemporains et les acteurs, des questions qui reflètent les affrontements à propos de la reconnaissance de l'Autre palestinien et de l'avenir du pays. Des questions et des débats qu'Ilan Greilsammer noue dans une histoire nouvelle (Seconde Partie : les temps forts de l'Etat d'Israël : 1948-1996). En sorte que le lecteur découvre le fil qui court entre colloques d'historiens et réactions du grand public : Israël, au regard de son histoire, doit-il, peut-il être un Etat sans identité juive, un Etat comme les autres ? On l'aura compris : cet ouvrage pionnier, sans équivalent dans aucune autre langue, reconduit la crise d'identité nationale à la spécificité d'Israël : comment écrire l'histoire d'un Etat où histoire et mémoire collective se confondent, où les témoins se font historiens, où les historiens sont à la fois des chercheurs soucieux de rigueur scientifique et des citoyens en quête de la paix ?

05/1998