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OSCILLOSCOPES. Fonctionnement, utilisation

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Franc-maçonnerie

Que faire... en loge ?

Un livre passionnant qui intéressera autant les francs-maçons que les curieux ! Que fait-on en loge aujourd'hui ? Que faisait-on aux siècles précédents ? A quoi les francs-maçons passent-ils leur temps ? Pourquoi " planche-t-on " dans les loges françaises et pas dans les loges anglaises ou américaines ? Quelle est la part consacrée au rituel, aux cérémonies, aux agapes ? Pourquoi les loges françaises parlent-elles de " solidarité " plutôt que de " charité " ? Ces questions, fréquemment posées, se heurtent souvent au silence, que ce soit par souci de discrétion ou par peur d'incompréhension. Il ne s'agit pas d'y répondre de façon péremptoire, tant les situations et les approches varient, mais de suggérer quelques pistes. Cet ouvrage s'adresse à la fois aux maçons et à tous ceux qui sont désireux d'entrevoir un monde nouveau pour eux. L'histoire d'en haut - celle des obédiences - a beau être essentielle pour comprendre les différences et les évolutions, c'est l'histoire d'en bas - celle des loges - qui charpente cet ouvrage. Les archives de milliers de loges sont disponibles et, dans leur grande majorité, inexplorées. Outre quelques loges anglaises et américaines, une quarantaine de loges françaises sont convoquées ici, en raison de leur longévité ou de leur forte identité, pour qu'elles puissent témoigner de leurs activités à l'intérieur du temple et souvent aussi de leur engagement dans la société. Depuis la fin du XIXe siècle - mais davantage encore au xxe siècle et de nos jours -, les loges ont relevé un défi permanent, celui de garder leur identité et leur liberté à l'intérieur d'un cadre commun, déterminé non seulement par des questions de forme, par le mode d'organisation et de fonctionnement, mais par des questions de fond : la tolérance, la laïcité, la mixité. Aucune loge ne ressemble à une autre. Chacune est unique. Et lorsque les loges doivent interrompre leurs activités, l'absence nous fait entrevoir le caractère précieux et fondamentalement humain de tous ces travaux. Il est temps de se poser la question de fond : Que faire... en loge ?

06/2021

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Sécurité sociale

Code luxembourgeois de la sécurité sociale et textes complémentaires indispensables. Edition 2023

DROIT LUXEMBOURGEOIS Découvrez les textes les plus importants en matière de sécurité sociale à travers cet ouvrage unique. Le droit de la sécurité sociale est, tout comme son "¿cousin¿" , le droit du travail, un droit vivant et en perpétuelle évolution. Le présent Code, annoté avec le concours de CASTEGNARO-IUS LABORIS, mis à jour au 1er août 2023, contient d'une part l'ensemble des dispositions légales et réglementaires relatives à l'organisation et au fonctionnement de la sécurité sociale, y compris les règles applicables en matière d'affiliation et de couverture sociale, et d'autre part des dispositions relatives aux différents risques sociaux. Il a également l'avantage de reprendre les statuts actuels de la Caisse nationale de Santé qui contiennent des dispositions importantes notamment relatives aux soins de santé et aux certificats médicaux. Font également partie intégrante de ce Code, les conventions bilatérales de sécurité sociale auxquelles le Luxembourg est partie contractante, les règlements européens sur la coordination des systèmes de sécurité sociale ainsi que le protocole de sécurité sociale faisant partie intégrante de l'Accord de commerce et de coopération conclu le 30 décembre 2020 entre le Royaume-Uni et l'UE et traitant du sort post-Brexit des travailleurs, dont le Luxembourg. Grâce à ce Code, dont l'atout fondamental est de regrouper en un seul ouvrage les textes les plus importants en matière de sécurité sociale et d'être annoté de toute la jurisprudence actuelle pertinente, le/la praticien/ne du droit, l'étudiant/e ou encore le/ la néophyte, pourra appréhender les différentes problématiques du droit de la sécurité sociale en toute sérénité. Ce recueil est une émanation papier de la base de données en ligne LexNow, développée par Legitech. Cette plateforme unique réunit le droit fiscal, le droit social, le droit des sociétés, le droit du secteur financier, les fonds d'investissement, le droit immobilier et le Guide Juridique des Revues Luxembourgeoises. Elle permet un accès simple et rapide à une information juridique complète : législation consolidée, jurisprudences y relatives (textes in extenso), circulaires administratives, commentaires et notes rédigés par des professionnels renommés.

10/2023

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Droit pénal

Code de la sécurité intérieure 2023, Annoté et commenté. 5e éd.

Un outil essentiel au quotidien des acteurs de la sécurité à prix de lancement (60 jusqu'au 31 mars 2023 puis 80) ! Les + de l'édition 2023 : - un code au coeur de l'actualité ; - des commentaires éclairants et des annotations sélectionnées pour leur pertinence ; - Inclus : le Code en ligne, enrichi, commenté, annoté et mis à jour en continu Le Code de la sécurité intérieure Dalloz regroupe le code de la sécurité intérieure étayé des commentaires et annotations d'éminents spécialistes des matières qu'il aborde, ainsi que le code de la défense et celui du service national. L'édition 2023 est notamment à jour : - de l'ordonnance et du décret du 30 mars 2022 relatifs aux modalités d'organisation, de fonctionnement et d'exercice des missions du Conseil national des activités privées de sécurité ; - du décret du 14 avril 2022 modifiant diverses dispositions relatives aux sapeurs-pompiers ; - du décret du 21 avril 2022 modifiant le titre IV du livre II du code de la sécurité intérieure relatif aux traitements de données à caractère personnel provenant des caméras individuelles des agents de la police nationale et des militaires de la gendarmerie nationale ; - du décret du 27 avril 2022 modifiant le décret n° 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement ; - du décret du 3 mai 2022 diverses dispositions d'application de la loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés en matière de vidéoprotection et d'activités privées de sécurité ; - du décret du 17 juin 2022 relatif aux matériels de guerre, armes et munitions, aux opérations sensibles intéressant de la défense nationale ou la sécurité nationale ; - du décret du 3 août 2022 relatif à la réserve opérationnelle de la police nationale ; - du décret du 12 août 2022 relatif à l'extension des destinataires d'images de vidéoprotection ; - du décret du 24 août 2022 relative à la mise en oeuvre des compétences du préfet de police et de celles du préfet de police des Bouches-du-Rhône.

01/2023

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Ethnologie

Sorcellerie et violence en Afrique

Dans plusieurs pays africains. en ce début de XXIe siècle. la croyance à la sorcellerie se traduit par des accusations, des stigmatisations, des violences, des procès judiciaires et, parfois, par de lourdes condamnations. Des églises aux tribunaux, la sorcellerie désigne des personnes auxquelles on attribue une multiplicité d'influences néfastes sur autrui, des actes de cannibalisme nocturne, d'agression à distance ainsi que des pouvoirs de vampirisme, d'ubiquité, de métamorphose, de transports aériens nocturnes etc. Lire désigné comme " sorcier " impute à la personne accusée une capacité de nuire et l'assigne à une déchéance d'humanité. De l'espace villageois à l'espace urbain, de l'espace privé à l'espace public, les flambées de violences accusatrices ont un caractère quasi épidémiologique allant jusqu'à mettre en cause le fonctionnement de l'Etat et de ses institutions. Cet ouvrage fait le choix d'aborder la question de la sorcellerie sur le terrain de la violence qu'elle engendre. La question de savoir si la violence sociale déployée autour de la sorcellerie est une forme de coercition (légitime) ou une forme de violence (illégitime) fait aujourd'hui débat dans la plupart des sociétés africaines. Pour tout le monde, la sorcellerie engendre la violence, que ce soit la violence du présumé sorcier qui se nourrirait de l'énergie vitale d'une personne, ou la violence des accusateurs, des pasteurs-prophètes, des forces de l'ordre ou de la vindicte populaire à l'encontre des accusés. Les hésitations des autorités pour, juger de quel cité. de l'accusation ou de l'accusé, se situe la violence font écho au grand partage qui s'est établi depuis l'époque coloniale entre les croyances populaires à la sorcellerie et les jugements de Ioi. A partir d'études de terrain menées au cours de la dernière décennie, de manière comparative, dans plusieurs pays africains (République centrafricaine, Tchad, Cameroun, Gabon, République Démocratique du Congo, République du (Congo, Mali), cet ouvrage rassemble les contributions d'anthropologues européens et africains, de juristes. magistrats et professeurs de droit, porteurs de réflexions communes sur les croyances génératrices de violences et les atteintes aux droits des personnes et des catégories vulnérables.

11/2012

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Histoire internationale

Le développement du système politique tibétain en exil

Jusqu’à la réforme du 28 mai 2011, le Dalaï-Lama est le centre autour duquel tous les grands organes du système politique en exil viennent se coordonner pour ne former qu’un seul tout : l’Administration centrale tibétaine. Il est remplacé par le Kalon Tripa (Premier ministre) devenu le Sikyong depuis la révision constitutionnelle du 20 septembre 2012, c’est-à-dire, littéralement, le chef politique du Gouvernement en exil. Les institutions et organismes de cette entité sont reliés par des règles précises et se désignent eux-mêmes comme les corps publics du Tibet déterritorialisé ; à savoir les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Au sein de la diaspora tibétaine, rapidement constituée dès le milieu des années 1960, ce système politique a été institutionnalisé grâce à la conjonction d’un groupe important d’exilés, d’un sol mis à disposition par l’Inde et d’un pouvoir d’une certaine nature, détenu par le Gouvernement en exil. Afin de comprendre la spécificité de l’Administration centrale tibétaine, qui tient d’abord à son exceptionnelle longévité malgré les difficultés inhérentes à une entité paraétatique en exil, le présent ouvrage se penche sur le corps de règles et normes adoptées depuis cinquante ans, non seulement pour assurer le fonctionnement de sa structure interne mais aussi pour administrer, à travers une mosaïque territoriale complexe, les dizaines de milliers d’exilés réfugiés dans les colonies tibétaines localisées en Inde et au Népal. Placé à la tête de cette importante communauté décrite comme représentative du peuple tibétain, le Gouvernement en exil a cherché à renforcer progressivement sa légitimité politique, notamment par la juridicisation de son activité depuis 1963. Les questions abordées mettent ainsi l’accent sur l’existence des règles, normes et principes qui organisent et encadrent l’exercice du pouvoir au sein d’une unité sociale particulière : la communauté tibétaine en exil. La Charte constitutionnelle, les lois adoptées par le Parlement en exil, les règlements de l’Exécutif ou encore les décisions des Commissions de justice tibétaines, témoignent d’une transformation progressive du système vers la formalisation d’un ordre juridique en devenir.

02/2013

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Pédagogie

Apprendre à mieux vivre ensemble. Des écoles en santé pour la réussite de tous

Profondément ancrée dans les valeurs de l'école, l'approche apprendre à mieux vivre ensemble concerne les activités de classe, la relation école-famille et le climat scolaire. Elle a pour objectif d'améliorer le climat scolaire et le bien-être à l'école afin de favoriser la réussite de tous les élèves. Elle vise à valoriser, à mutualiser et à enrichir les pratiques des écoles dans le domaine de l'éducation à la santé et à la citoyenneté. Apprendre à mieux vivre ensemble s'adresse aux équipes d'école mais aussi aux parents, aux professionnels des collectivités territoriales et du monde de la santé comme aux acteurs associatifs. Il s'agit de permettre le développement, chez les élèves, des connaissances et des compétences et du socle commun, en leur donnant les moyens de : - connaître leur corps, leur santé, les comportements et leurs effets: le corps, son fonctionnement et ses besoins; savoir prendre soin de soi et des autres... - développer leurs compétences personnelles, sociales et civiques: les règles de la vie collective ; le respect de soi et des autres ; avoir confiance en soi et s'affirmer de manière constructive; savoir gérer les conflits, échanger et coopérer; ... - acquérir les moyens d'un regard critique vis-à-vis de son environnement: soumettre à critique l'information; savoir résister à la pression des pairs; savoir construire son opinion personnelle... L'enjeu est également de faire de l'école un environnement favorable à la réussite de tous par la promotion de la santé et du bien-être des élèves comme des adultes, des aménagements adaptés, l'implication des élèves dans la vie de l'école et la collaboration avec les parents et la communauté locale... Cet ouvrage est le fruit d'un travail collectif qui mobilise depuis 2003 des enseignants, des parents d'élèves, des inspecteurs, des conseillers pédagogiques, des infirmiers et médecins de santé scolaire, des enseignants spécialisés et des psychologues scolaires, des élus, des professionnels des collectivités territoriales, du monde de la santé et du réseau associatif ainsi que des chercheurs du laboratoire PAEDI (EA 4281).

01/2012

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Histoire internationale

De la tour Elf à la prison centrale de New-Bell. Histoire d'une déchéance sociale injuste et réflexions sur la gouvernance au Cameroun

Après une riche carrière administrative où il a été tour à tour chef de division au ministère de la Fonction publique et du contrôle de l'Etat, directeur des bourses au ministère de l'Enseignement supérieur, de l'Informatique et de la Recherche scientifique puis secrétaire général du ministère des Mines, de l'Eau et de l'Energie, l'auteur a été nommé directeur général de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), où il a passé quinze années (du 21 mars 1994 au 18 juin 2009). Il est aujourd'hui en incarcération préventive à la prison centrale de New-Bell, à Douala, en attente de jugement depuis plus de dix-huit mois, après avoir été "épinglé" pour des "fautes de gestion" de moins d'un milliard de francs CFA, ne représentant pas cependant des faits constitutifs d'un enrichissement personnel illicite. Ce montant doit d'ailleurs être mis en perspective par rapport aux près de 200 milliards de francs CFA de budget d'investissement et de fonctionnement gérés par le Dr Nguini Effa durant ces quinze dernières années, et également par rapport aux stocks roulants de produits pétroliers appartenant aux sociétés pétrolières multinationales et nationales, d'une valeur marchande annuelle de 500 milliards de francs CFA, dont il a eu l'entière responsabilité pendant la période de référence. L'auteur est également le président fondateur du club de football de première division Renaissance de Ngoumou (RFC), président du Comité de développement de son village paternel à Nkong-Abok (CODENA), premier vice-président de l'Association des élites de Ngoumou (ASSEN) et il a été jusqu'à son incarcération président de l'Association des dirigeants des entreprises africaines (ADEA), dont le siège est à Nouakchott en Mauritanie, en association avec le groupe COGEFI, dont le président est M. Watt Abdourahmane, et qui organise depuis plus de vingt ans des séminaires de réflexion et de perfectionnement pour les top managers africains. Le Dr Nguini Effa est titulaire de médailles d'honneur du travail en argent, vermeil et or et a été honoré des titres de chevalier et d'officier de l'ordre de la valeur du Cameroun par le président de la République, S.E.M. Paul Biya.

09/2011

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Esotérisme

La matrice de l'âme: Le siège des antennes psychiques. Tome X. L'Ego, l'Étincelle divine revêtue du Voile de l'Esprit Solaire du Christ.- Il était une fois, à l'origine des religions.

De tous temps, l'humanité s'est contemplée, comme le suggère Alexis Carrel, à travers des verres colorés par des doctrines, des croyances et des illusions. Ce sont ces notions fausses ou inexactes qu'il importe de supprimer. L'homme conscient est l'homme de ce XXIème siècle, le dernier avatar de l'espèce, ainsi que l'atteste Jacques Henri Prévost, dans son livre, Le Pèlerin d'Eternité. Mais les fonctions primitives que l'homme intègre n'ont pas disparu dans les abîmes du temps. Elles sont seulement masquées par des artéfacts qui dotent les facultés de cognition et de conscience. Les gisements de pensées, les modes de fonctionnement antécédents sont enfouis dans le corps et dans le mental, d'autant plus profondément qu'ils sont plus antiques. Ils sont d'autant plus éloignés du champ d'investigation de la conscience qu'ils sont plus archaïques. L'homme apprend, et apprendra surtout plus tard, à s'élever au-dessus de toutes les douces tyrannies des plaisirs mondains, des souffrances morales, des affres psychiques et de certaines lois religieuses et à devenir une loi par lui-même, en devenant d'abord sage par la connaissance des sottises de ses semblables, de leur ignorance d'eux-mêmes, ensuite un humble agent de la Divinité qui exprimera dans tous ses actes sa Volonté et son Amour : "Ô Dieu. Je l'accomplirai avec joie. Oui, Ta loi est en mon coeur". N'est-ce pas que pour Socrate, "les vrais philosophes s'exercent à mourir" ? Le repos en soi, la veille lucide et tranquille permettent à celui qui s'y adonne de percer le mystère de la mort. Cela à dire la Vie du Mystère des Mystères. Nos Rayons d'Or et d'Argent sortent du Foyer qu'est le Coeur du Chrétien, quand il a dominé sa personnalité, quand il a offert au Christ sa vie, son âme, ses forces et que pour servir il a tout "délaissé" par son Identité et pour elle. Ces Rayons viennent de Dieu emportant avec eux l'injure ou la haine pour laisser en échange, Humilité et Amour. En quoi la pensée de l'Amour nous interroge-t-elle sur les limites de la pensée ?

12/2014

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Histoire de France

Les Intendants de Louis XIV

Roi mécène et roi guerrier, Louis XIV fut aussi un grand roi administrateur sous la férule duquel l'Etat affirma son emprise sur l'ensemble du territoire, qu'il s'agisse de provinces depuis longtemps françaises ou fraîchement réunies à la Couronne. La Fronde avait bien montré que les villes, les états provinciaux, les seigneurs petits et grands et quantité d'autres corps intermédiaires rechignaient à payer ou à faire rentrer l'impôt, à exécuter les décisions du pouvoir central, à rendre la justice du roi. Cumulant des fonctions assurées auparavant par plusieurs agents, les intendants, nobles de robe, reçoivent dès Richelieu des attributions très larges. Commissaires royaux, ils sont chargés d'une rigoureuse gestion des finances (la répartition de la taille notamment), surtout en temps de guerre, du bon fonctionnement de la justice, de l'administration, y compris de l'ordre public, veillant à l'obéissance des officiers provinciaux et réprimant les abus des juridictions locales. Ils sont les yeux et les oreilles du roi, et propagent au quotidien l'image que celui-ci entend donner de lui. Arpentant le territoire qui leur est dévolu, ils observent, interviennent dans les querelles, protègent " les peuples " contre les excès des petits potentats, mais surtout rendent inlassablement compte au contrôleur général des finances, et par lui au Conseil royal, de qui ils tiennent leurs pouvoirs. Comme ce sera plus tard le cas des préfets, ils restent en place plus ou moins longtemps - au gré des événements politiques et militaires ou de leur faveur à la Cour-, puis sont mutés dans une autre région afin de briser toute tentative de complicité avec des pouvoirs locaux ... Comme le montre Anette Smedley-Weill, qui a scruté la carrière et les faits et gestes des quelque soixante intendants en activité à l'apogée du règne, ils forment un véritable corps ; leurs fils occupent souvent des postes semblables, et des alliances se nouent entre leurs familles. Le portrait de groupe qu'elle nous livre comble une lacune de l'historiographie et éclaire d'un jour nouveau l'affirmation de l'Etat d'Ancien Régime.

11/1995

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 116, Hiver 2019 : Une justice pénale internationale encore à venir

Dans les années 1990, la création de tribunaux pénaux ad hoc (ex-Yougoslavie, Rwanda) et l'adoption du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI) avaient fait naître de nombreux espoirs concernant l'émergence d'une justice pénale internationale et la lutte pour mettre fin à l'impunité des individus auteur des crimes les plus graves à l'échelle internationale. Depuis lors, le mode de fonctionnement de la CPI (difficultés du bureau du procureur à enquêter, faiblesses des pratiques d'investigation, etc.), les actions adoptées et les décisions rendues ont fait l'objet de nombreuses critiques, tant de la part de certains Etats que de certaines organisations de défense et de protection des droits humains, qui y ont vu, pour les uns, un acharnement contre les pays africains et une atteinte à la souveraineté des Etats, et, pour les autres, un renoncement à punir les crimes sous sa juridiction : volonté de punir certains dignitaires pour les uns, incapacité à punir les auteurs des crimes les plus graves pour les autres ; justice de vainqueurs et instruments aux mains des grandes puissances pour d'autres encore. L'acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI en janvier 2019 a mis en lumière ce que d'aucuns appellent les errements ou les limites de cette institution. Les commentaires qui ont suivi la décision de la CPI ont ainsi ravivé et renforcé les critiques contre l'institution au point de la voir parfois remise en cause, ce dont atteste par exemple la multiplication récente du nombre d'Etats se retirant du Statut de Rome. Toutefois, derrière ces critiques tous azimuts, et pour certaines justifiées, pointe une autre problématique, celle de la remise en cause de la légitimité d'une justice pénale internationale. Ce qui se joue, dès lors, n'est pas seulement la question de l'efficacité de la CPI, mais aussi celle de la légitimité de l'idée même d'une justice pénale internationale. Indirectement, il semblerait que cette dernière se trouve délégitimée et affaiblie. Le dossier tentera d'apporter un éclairage à cette problématique en évaluant les critiques, en offrant des perspectives d'action et en défense d'une justice pénale internationale peut-être encore à venir.

12/2019

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Critique littéraire

Journal 1894-1927

" Dans cent ans nos étonnements feront rire ", écrit en 1896 Marguerite de Saint-Marceaux dans le journal qu'elle tient assidûment de 1894 à 1927. Aurait-elle pu imaginer que ce texte serait un jour édité et que les lecteurs du XXIe siècle y découvriraient une personnalité singulière et un témoignage unique sur son époque ? Née en 1850, mariée successivement à un peintre et à un sculpteur, " Meg " tient un salon dont le fonctionnement en fait un modèle de celui de Madame Verdurin. Bonne pianiste et chanteuse amateur, elle reçoit compositeurs et interprètes, qu'elle détecte avec un flair étonnant, aussi bien que peintres, sculpteurs et écrivains, et entretient avec nombre d'entre eux des amitiés solides. C'est bien sûr ses réceptions (on y rencontre Fauré, Ravel, Alexandre Dumas fils, Colette, Boldini, Jacques-Emile Blanche, Isadora Duncan...) que relate son journal, mais aussi, et bien au-delà, l'ensemble de sa vie, en une chronique qui mêle les aspects privés et affectifs au tourbillon de ses activités : elle est de tous les vernissages, ne manque pas une première au concert ou à l'opéra, visite musées et monuments au cours de voyages à travers l'Europe. En accord avec son temps, elle adopte avec joie tous les aspects du modernisme : elle se promène à bicyclette et découvre les plaisirs de l'automobile, prend des photos, s'émerveille du cinéma, passe son baptême de l'air en 1913 après la guerre, elle juge cependant avec sévérité les transformations de la mode féminine, reflet de l'évolution des mœurs. La plupart des événements contemporains trouvent un écho dans son journal, l'incendie du Bazar de la Charité aussi bien que les inondations de 1910, et l'actualité politique (l'affaire Dreyfus, la guerre...) sur laquelle elle exprime des opinions tranchées. Témoin et acteur privilégié de la vie artistique, Marguerite de Saint-Marceaux, qui chante avec Debussy en 1894 et voit Antonin Artaud jouer Pirandello en 1923, fait participer ses lecteurs à l'effervescence de la création dont Paris est le foyer. Source pour l'histoire, ce journal, publié ici dans son intégralité, procure aussi un plaisir romanesque de lecture.

04/2007

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Sciences politiques

La revue internationale et stratégique N° 117, 1/2020

Dans les années 1990, la création de tribunaux pénaux ad hoc (ex-Yougoslavie, Rwanda) et l'adoption du Statut de Rome instituant la Cour pénale internationale (CPI) avaient fait naître de nombreux espoirs concernant l'émergence d'une justice pénale internationale et la lutte pour mettre fin à l'impunité des individus auteur des crimes les plus graves à l'échelle internationale. Depuis lors, le mode de fonctionnement de la CPI (difficultés du bureau du procureur à enquêter, faiblesses des pratiques d'investigation, etc.), les actions adoptées et les décisions rendues ont fait l'objet de nombreuses critiques, tant de la part de certains Etats que de certaines organisations de défense et de protection des droits humains, qui y ont vu, pour les uns, un acharnement contre les pays africains et une atteinte à la souveraineté des Etats, et, pour les autres, un renoncement à punir les crimes sous sa juridiction : volonté de punir certains dignitaires pour les uns, incapacité à punir les auteurs des crimes les plus graves pour les autres ; justice de vainqueurs et instruments aux mains des grandes puissances pour d'autres encore. L'acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI en janvier 2019 a mis en lumière ce que d'aucuns appellent les errements ou les limites de cette institution. Les commentaires qui ont suivi la décision de la CPI ont ainsi ravivé et renforcé les critiques contre l'institution au point de la voir parfois remise en cause, ce dont atteste par exemple la multiplication récente du nombre d'Etats se retirant du Statut de Rome. Toutefois, derrière ces critiques tous azimuts, et pour certaines justifiées, pointe une autre problématique, celle de la remise en cause de la légitimité d'une justice pénale internationale. Ce qui se joue, dès lors, n'est pas seulement la question de l'efficacité de la CPI, mais aussi celle de la légitimité de l'idée même d'une justice pénale internationale. Indirectement, il semblerait que cette dernière se trouve délégitimée et affaiblie. Le dossier tentera d'apporter un éclairage à cette problématique en évaluant les critiques, en offrant des perspectives d'action et en défense d'une justice pénale internationale peut-être encore à venir.

04/2020

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Histoire de France

Nouvelle histoire du Premier Empire. Tome 2, L'effondrement du système napoléonien 1810-1814

Cette grande synthèse en trois volumes retrace l'histoire d'un " empire " et des réactions qu'il suscita en son temps. Empire au sens d'" influence " d'abord, celle que les idées, la culture et les ambitions hégémoniques françaises exercèrent sur cette époque, dans le prolongement du Grand Siècle, du siècle des Lumières et, bien sûr, de la Révolution. C'est ainsi que l'aventure napoléonienne peut se replacer dans la longue durée. Empire au sens d'" institution " aussi, en ce que les gouvernements français imaginèrent des structures, avec leur fonctionnement et leur unité politique, afin de conquérir et d'organiser l'espace européen (et au-delà) pour réunir des peuples sous leur bannière par l'adhésion, l'intégration, la domination ou la suzeraineté. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'œuvre de Napoléon qui ont marqué la période de leur empreinte, et si les développements de ce livre ont pour clef de voûte le cœur même de l'Empire (dans les deux sens évoqués plus haut), c'est-à-dire la France, il faut aussi " raconter " - en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux. Les quatre dernières années du règne de Napoléon ramenèrent le système à ce qui en était perçu par les autres puissances : l'organisation d'une domination sans partage au seul bénéfice des intérêts français. Leur réaction ne tarda pas et l'ultime coalition se consolida autour de l'idée qu'il était temps de revenir à une forme d'équilibre européen. Même si l'empereur des Français ne fut pas toujours seul responsable des conflits, on doit constater qu'en définitive, puisqu'il fut vaincu, il n'eut pas raison au regard de l'Histoire. La construction impériale fut balayée et avec elle la prépondérance française. De l'empire universel, il ne resta rien en 1814. Napoléon rendit la France plus petite qu'il l'avait prise. Mais, nous le savons, son héritage n'est pas le système européen. Il est ailleurs et plus profond.

05/2004

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Histoire internationale

Mémoires. Un réformateur au sommet de l'Etat chinois

Ce livre est tiré de trente cassettes enregistrées par Zhao Ziyang en 1999 et 2000 et qui ont été trouvées après sa disparition, en 2005, parmi les jouets de ses petits enfants. Il a été édité à Hong Kong par le fils de Bao Tong, son secrétaire particulier et auteur d’une préface qui restitue parfaitement le contexte. Zhao commence ses Mémoires par le récit des événements de Tiananmen et de l’âpre lutte, au sommet de l’État chinois, entre partisans du dialogue et partisans de la fermeté, entre lui-même et celui qui fut son mentor, Deng Xiaoping. Il donne là un éclairage très nouveau sur ces événements et les replace dans le contexte politico-économique de la Chine de Deng. Zhao était en effet le maître d’oeuvre de la réforme économique soutenue par Deng et de l’ouverture du pays à l’étranger. Les chapitres suivants reprennent l’historique de la sortie du maoisme sur le plan économique, le redressement de la Chine et les batailles internes qui l’accompagnent. On découvre dans ce document exceptionnel le fonctionnement de l’État chinois autour d’un chef qui n’en a pas le nom ni tout le pouvoir (Deng est alors en position de « patriarche ») et du parti à la tête de l’État où les diverses tendances, entre la « vieille garde » maoiste et les réformateurs, s’affrontent vivement. Ce livre est unique en ce sens qu’aucun dirigeant chinois depuis l’avènement de la Chine Nouvelle en 1949 n’a jamais publié de mémoires ni donné d’entretien : nous avons là pour la première fois un compte rendu à la première personne qui donne une analyse précise et dépourvue de langue de bois, Zhao n’hésitant pas à nommer ses rivaux et adversaires, sans complaisance ni acrimonie. Le ton est sobre, pas du tout sentencieux, ni même revanchard. La conclusion des Mémoires s’achève sur ces mots : « Longtemps je me suis considéré comme un réformateur économique et un conservateur politique. Mais ma pensée a changé ces dernières années. À présent, je sens que la réforme politique doit être une priorité ».

10/2011

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Littérature française

La jeune Parque

"Depuis bien des années, j'avais laissé l'art des vers ; essayant de m'y astreindre encore, j'ai fait cet exercice, que je te dédie". C'est ainsi que Paul Valéry a dédicacé le manuscrit autographe de La Jeune Parque à André Gide. C'est dire assez l'importance que revêt ce texte dans l'économie générale de la création poétique de Valéry qui y a travaillé de 1912 à 1917. Cette longue durée ne témoigne pas d'une particulière difficulté à écrire, mais bien d'une volonté de ne rien produire qui ne soit d'abord pensé, en même temps que l'acte créateur lui-même est scruté par l'auteur dans toutes ses étapes. Saisir le fonctionnement de l'esprit humain en train de créer, d'imaginer, cerner ce qu'est véritablement "l'inspiration", voilà ce qui fut constamment la grande occupation de Valéry. C'est tout ce lent et patient travail réflexif et créatif tout à la fois que la présente édition permet de cerner : en effet, Valéry explique lui-même comment il a composé cette oeuvre, et toute l'étude critique d'Octave Nadal vise à reconstituer dans l'ordre chronologique de création effective toutes les étapes de la genèse du poème. Comme un peintre, le poète commence par constituer une sorte de "palette" verbale à partir de laquelle s'élaborent en se compliquant peu à peu des images, des consonances, des articulations encore très formelles : l'édition des fac-similés des Cahiers permet de suivre pas à pas les premières esquisses, puis tous les premiers états du poème (au moins sept), de sorte que des premières touches posées sur la "palette" le lecteur peut parvenir au livre dans sa version d'abord manuscrite et autographe, puis dans son état définitif d'ouvrage publié (on trouve même en annexe la correspondance avec Gaston Gallimard). Cette édition est en fait le laboratoire d'une oeuvre et de sa création. C'est donc tout à la fois un document indispensable de travail sur Valéry et une curiosité à peu près unique dans l'histoire de la création poétique.

09/1992

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Sociologie

SERVICES DE PROXIMITE ET VIE QUOTIDIENNE. De nouvelles sociabilités urbaines

Le ménage, le repassage, la garde des enfants, le nettoyage des cages d'escalier, l'entretien et la réparation des bâtiments, l'usage de la domotique pour réguler le chauffage, le portage des repas à domicile sont des activités banales de la vie quotidienne en habitat urbain, individuel ou collectif. Ils constituent une partie de ce que l'on appelle aujourd'hui les services de proximité. Ils organisent la vie du quartier à la fois sur une base sociale, familiale, amicale ou de voisinage, et technique, avec notamment les nouvelles technologies de l'information, comme celles liées à l'informatique ou minitel. Les services de proximité sont donc des analyseurs des nouvelles sociabilités et des nouveaux modes d'habitat en cours d'émergence aujourd'hui en France. Les enquêtes, menées par des sociologues et des anthropologues, font ressortir que déléguer un travail domestique ne va pas de soi, que ce soit par rapport à la gestion de l'espace intime du logement ou par rapport aux stratégies d'organisation du temps dans la vie quotidienne. Elles montrent comment sont réinterprétées les nouvelles technologies domestiques, comme la domotique, soit dans le sens d'une demande "sécuritaire", soit dans celui d'une valorisation statutaire de l'habitat. Elles font ressortir comment les services de proximité, et notamment ceux qui dépendent de l'action sociale, peuvent être la source de nouveaux liens sociaux, tout particulièrement pour les "exclus". Ces recherches concrètes de sociologie du quotidien en ville réactualisent la question du fonctionnement et de la diversité des services ; qu'ils soient marchands et pris en charge par des entreprises privées ou parapubliques, qu'ils soient fondés sur le don et le contre-don au sein de la famille ou entre amis, ou sur la gratuité comme les services publics, ou encore qu'ils soient la base d'une nouvelle utopie sociale. Les sciences sociales montrent dans ce livre que le lien social et la sociabilité n'ont pas disparu mais qu'ils prennent de nouvelles formes. La multiplication des services de proximité en est l'indicateur le plus significatif.

11/1998

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Ethnologie

Des taurins et des hommes. Cameroun, Nigeria

Au Cameroun et au Nigeria, les taurins - petits bovins sans bosse - sont très minoritaires par rapport aux zébus. ils présentent pourtant l'avantage D'être mieux adaptés au milieu : résistants à la mouche tsé-tsé, ils pourraient aider à la mise en valeur des zones infestées et ils apparaissent dans certaines régions humides comme les seuls bovins aptes à favoriser l'inter-pénétration de l'agriculture et de l'élevage. Mais la relance de ces élevages, tant au Cameroun qu'au Nigeria, a toujours posé problème : l'imbrication du social, du religieux et du politique dont ils sont porteurs en fait des élevages archaïques. difficilement récupérables par les Sociétés villaGeoises contemporaines, et donc en voie d'extinction. La " laïcisation " du taurin et son introduction dans une économie de marché restent à faire. Cet ouvrage réunit des géographes, ethnologues, anthropologues, vétérinaires-zootechniciens. Il contribue à une meilleure compréhension du fonctionnement social des élevages, et apporte une description précise de ces animaux et de leur comportement : deux préalables nécessaires à l'identification de " nouveaux types d'éleveurs " et à la mise en œuvre de nouvelles pratiques zootechniques et sociales. In Cameroon and Nigerina, taurines - small humpless cattle -form a minority in comparison with zebu. Nevertheless, they are better suited to the environment. Taurines (Bos taurus) are resistant to tsetse fly and could help in the farming of infested zones and are the only cattle that can be reared it in combination with arable farming in certain wet regions However, relaunching taurine rearing in both Cameroon and Nigeria has always been a problem. The overlapping of the social religious and political spheres in which they are involved means that rearing is archaic, difficult to adopt by contemporary village societies and is therefore disappearing, The taurine remains to be rendered "secular" and incorporated in a market economy. Geographers, ethnologies, anthropologists and veterinary/zootechny specialists have contributed to this book. It provides better understanding of the social functioning of taurine rearing and a precise description of the cattle and their behaviour. The latter features are prerequisites for the identification of new types of animal farmers and the implementation of new zootechnical and social practices.

05/1998

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Sociologie

Faire mouvement. Novembre-décembre 1995

On trouvera ici présentée, avec le recul nécessaire au travail scientifique, la première étude d'ensemble, sociologique et politique, du grand mouvement de décembre 1995 : 1. Mouvement social et analyse politique. 2. Quatre énigmes syndicales de l'automne 1995. 3. Comment se débarrasser d'une approche culpabilisée et culpabilisante du corporatisme. 4. Conflictualité sociale et dynamiques du salariat. 5. Expérience mémorable et horizon d'attente. 6. Les émeutes urbaines de Nantes. 7. La communication gouvernementale à l'épreuve. 8. Crise sociale et crise dans le journalisme. 9. Un espoir en partie formulé. 10. La gauche politique distancée. 11. Résumés bibliographiques, chronologie et sondages du mouvement social de l'automne 1995. Sur quelle base objective repose aujourd'hui l'exigence d'une transformation profonde de nos sociétés réputées " avancées " ? Sur le fonctionnement de plus en plus destructeur des dispositifs du système socio-économique qui n'ont de cesse de subordonner l'activité des individus à la logique dominante de la valorisation, faisant ainsi de la vie sociale une réalité que le plus grand nombre parvient de moins en moins à maîtriser. Cette exigence n'est pas un " destin " que " l'avenir " se chargera d'accomplir selon des " lois inexorables " mais une tendance historique réelle que le présent recèle. Face à la violence structurelle de la modernisation " néo-libérale " du rapport social, c'est avant tout la mise en mouvement des exploité(e)s et des dominé(e)s qui peut faire naître une nouvelle coordination sociale. En substance, l'expérience du mouvement social de décembre 1995, mouvement obstiné, multiforme, multisectoriel, exprime, avec force, détermination et conviction, la nécessité de construire collectivement des formes inédites de coopération sociale. Des formes susceptibles d'augmenter la puissance des individus associés au lieu de les pousser au combat concurrentiel qui les appauvrit. Tel est le défi politique que le mouvement social lance du fait même de son existence : il faut surmonter la scission entre économie et politique par le moyen des pratiques et des stratégies de mobilisation qui favorisent les objectifs de liberté, de politisation démocratique et d'épanouissement des individualités sociales.

05/1998

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Histoire internationale

La vie quotidienne en Angleterre au temps de l'expérience socialiste (1945-1951)

Roland Marx Professeur à l'Université des sciences humaines de Strasbourg, Roland Marx s'est spécialisé depuis plus de quinze ans dans l'étude de l'histoire et de la civilisation britanniques. Ses ouvrages antérieurs, consacrés en particulier à la révolution industrielle, aux mouvements révolutionnaires, à la vie religieuse, aux fondements de la société en GrandeBretagne ont contribué à faire connaître aux lecteurs français les réalités et les mutations d'un pays voisin, mais souvent étranger à nos mentalités et difficile à comprendre. Ses articles et communications scientifiques font autorité. La vie quotidienne en Angleterre au temps de l'expérience socialiste (1945-1951) "C'est nous les maîtres à présent ! " : ce cri d'orgueil et de joie émane de l'un des députés travaillistes élus lors des élections générales de juillet 1945. La surprenante majorité obtenue par le parti de Clement Attlee sème la panique parmi les bons bourgeois : "les rouges" sont au pouvoir et paraissent décidés à édifier le "Commonwealth socialiste de Grande-Bretagne". Ils disposeront de six ans pour construire un Etat-Providence dans lequel d'aucuns ne voudront voir qu'une forme humaine de capitalisme réaménagé. C'est l'époque où l'on rêve d'assurer à tous une sécurité du berceau à la tombe, le temps de la médecine nationalisée, du plein emploi et aussi d'importantes nationalisations. On vit le rêve de l'égalité... et on réalise souvent l'unité de la nation dans l'austérité et le rationnement. C'est que la Grande-Bretagne sort d'une guerre ruineuse dans un monde en ruines et bien des promesses et des espérances sont bientôt fanées. A travers le destin et la vie quotidienne des fermiers, des ouvriers, des bourgeois et des aristocrates d'une société avide de bien-être, mais aussi de culture et de jeux, d'un peuple qui a tendance à reléguer Dieu au chômage, d'une nation encore fière de sa grandeur historique, on découvrira le fonctionnement d'une démocratie à l'heure du socialisme. Un modèle à méditer au moment où les Européens de l'Ouest oscillent entre les tentations du socialisme et le retour au moins partiel à un nouveau libéralisme !

03/1983

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Histoire de France

LA COUR COMME INSTITUTION ECONOMIQUE. 12ème Congrès International d'Histoire Economique Séville-Madrid, 24-28 août 1998 : Twelfth International Economic History Congress Seville-Madrid, 24-28 August 1998

Longtemps négligées par les historiens, les cours royales et princières de l'Europe médiévale et moderne ont trouvé depuis vingt ou trente ans, grâce en particulier à Norbert Elias, une place centrale dans une histoire désormais plus attentive aux cultures, aux comportements et aux pratiques sociales des élites, et à leur influence sur le reste de la société. Les historiens de l'économie ont pourtant continué à les reléguer au second plan, comme ils l'ont fait d'ailleurs, jusqu'à une date toute récente, pour la majorité des institutions de l'économie d'Ancien Régime. Tout au plus acceptent-ils de leur appliquer des catégories d'analyse empruntée à l'anthropologie économique, et de parler d'économie de prestige, de dépense somptuaire et de destruction ostentatoire des richesses. Le tout situé dans une phase réputée " primitive " de l'émergence d'Etats qui cherchent à s'établir dans la durée, mais s'identifient encore avec une personne. Les études réunies dans ce livre partagent la même volonté de se libérer de ces stéréotypes, et de décrire la logique institutionnelle qui a présidé à l'émergence et à la consolidation d'un modèle original de gouvernement central. Celui-ci se retrouve hors d'Europe, à la même époque, sous d'autres formes : ainsi dans l'Empire ottoman, dans l'Inde prémogole et mogole, en Chine ou dans le Japon des Tokugawa. Il a pour originalité de juxtaposer, mais pour mieux réussir ensuite à les séparer, des fonctions administratives et d'autres, plus difficiles à définir, qui s'organisent autour du service personnel du prince. Comme les armées permanentes, dont elles précèdent la création, les cours regroupent des effectifs importants, mobilisent des ressources croissantes en argent et en nature, provoquent la mise en place de circuits économiques nouveaux, fixent des normes de consommation et de dépense, disciplinent les comportements individuels et collectifs, suscitent chez les acteurs des attentes et des stratégies rationnelles fondées sur une information partagée. Elles possèdent ainsi tous les traits que les économistes reconnaissent aujourd'hui aux institutions qui constituent le cadre non marchand nécessaire au fonctionnement de toute économie marchande.

11/1998

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Sociologie

Villes et politiques urbaines au Canada et aux Etats-Unis

L'analyse de l'évolution de la ville nord-américaine, surtout depuis les années 1960, permet d'identifier les maux actuels, d'étudier les solutions envisageables et d'évaluer les enjeux sociaux, économiques, urbanistiques et politiques. La perspective comparative a été volontairement privilégiée car elle permet de mieux dégager la spécificité de la ville canadienne. La comparaison est essentiellement centrée sur le Canada et les Etats-Unis mais n'exclut pas quelques allusions au modèle britannique. Trois avenues disciplinaires ont été privilégiées, celle qui relève du politique, celle qui relève du sociologique et celle qui a trait aux disciplines liées à l'étude et à l'aménagement de l'espace (pour cette dernière, trois axes ou trois niveaux d'analyse ont été retenus et traitent de l'organisation de l'espace, du fonctionnement de l'économie et de la gestion politique tant au niveau national fédéral que régional ou local). On constate les signes d'une évidente évolution, qu'il s'agisse du passage du semi-social au pénal, c'est-à-dire d'un système de protection à un système de pénalisation ou bien encore du passage de la sphère publique à celle du privé et, enfin, d'une dévolution de pouvoirs qui transfère les responsabilités du niveau central à l'échelon local. On est ainsi passé de la phase de la réglementation par le sommet à une phase de désengagement qui permet les initiatives de ta base et du socio-communautaire. Le bilan d'ensemble est à la fois clair et plutôt sombre. Face à l'affaiblissement de la notion de responsabilité collective, l'impression dominante est de se trouver de plus en plus face à des problèmes sans issue, sans solution mais il est vital de ne pas abandonner. Notre volonté également partagée doit être celle de bâtir la cité idéale, mime si cela peut relever de l'utopie. L'ère des illusions et des attentes déçues a conduit à celle du soupçon et de l'impatience. Nous aimerions pouvoir entretenir encore l'illusion ultime que le progrès est possible. Ce n'est qu'à ce prix que la ville cessera d'être le monde de la barbarie pour devenir celui de la civilisation.

10/1997

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Santé, diététique, beauté

Lutter contre la fibromyalgie. Douleurs musculaires et fatigue chronique : reconnaître et traiter une maladie invisible

La fibromyalgie (« fibro » pour les tendons, « myo » pour les muscles, « algie » pour la douleur) est un syndrome caractérisé par des douleurs musculaires chroniques et un sommeil non réparateur. Il concerne trois millions de personnes en France dont 90 % de femmes qui, souvent en l’absence de diagnostic, errent de cabinet médical en cabinet médical car la fibromyalgie est le type même de la maladie « invisible », comme la migraine ou la spasmophilie. Et les symptômes se renforçant les uns les autres, un mauvais sommeil accroît les douleurs qui accroissent le stress et la fatigue qui accroissent la douleur..., cela crée un cercle vicieux dont il est d’autant plus difficile de sortir que l’on a longtemps affirmé qu’il s’agissait d’une maladie purement psychosomatique. La souffrance de ceux qui l'endurent, nul ne la voit ni ne la perçoit en dehors des propos du malade. Et la société ne prête aucun regard compréhensif ou bienveillant sur celles et ceux qui en souffrent D'où une douleur supplémentaire elle aussi invisible : la douleur morale ! Spécialiste reconnu de la lutte contre la douleur, Marc Schwob veut en finir avec ces préjugés tenaces qui aggravent le moral des malades, et donc les symptômes, au point parfois de les empêcher d’exercer leur vie professionnelle (comme dans les cas de polyarthrite rhumatoïde) ! Désormais les spécialistes pointent des facteurs physiologiques (perturbations métaboliques, hormonales et neuro-hormonales) accessibles par des examens simples qui permettent d’en faire beaucoup plus facilement le diagnostic après exclusion d’autres maladies telles que le cancer, les maladies endocriniennes, inflammatoires ou psychiatriques. Comment reconnaître une fibromyalgie ? Quelles en sont les causes ? Quels spécialistes consulter ? Peut-on en guérir ? Psychiatre, l'auteur détaille tout le fonctionnement de cette maladie et les thérapies qui peuvent soulager les effets ou prévenir son mécanisme. Il y a urgence à faire connaître cette maladie pour apaiser ceux qui en souffrent en proposant une prise en charge pluridisciplinaire, du rhumatologue au kinésithérapeute-ostéopathe en passant par les neurologues, psychiatres, acupuncteurs et même phytothérapeutes. Quand la prise en charge thérapeutique est convenablement faite, une personne sur deux connaît une rémission au bout de quelques années.

05/2011

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Pédagogie

Qu'as-tu appris à l'école ? Essai sur les conditions éducatives d'une citoyenneté critique

Nico Hirtt, auteur de Tableau Noir et des Nouveaux maîtres de l'école nous revient avec son nouveau livre. L'école : Elle était pourtant venue à nous, porteuse de tant de promesses ! Elle allait assurer l'émancipation des individus, le développement de leur personnalité et de leur pensée critique ; elle devait permettre le fonctionnement d'une société démocratique, pacifiste, civilisée et multiculturelle ; elle ouvrirait aux enfants de toutes extractions les portes des Sciences et des Arts ; elle formerait les créateurs dont se nourrit la Culture, les décideurs qu'exigent les plus hautes fonctions publiques et privées, les travailleurs hautement qualifiés que devaient réclamer en nombres croissants l'industrie et les services modernes ; elle serait garante de l'égalité des chances sur le plan social et professionnel, de l'égalité des droits devant la Justice et l'Etat... Hélas ! Après quelque cent ans d'instruction obligatoire , force est de constater que l'Ecole - avec majuscule, pour désigner l'institution d'Etat et non l'un de ses établissements particuliers - n'a pas seulement failli à tenir ses engagements de jeunesse, mais qu'elle ne semble même plus capable de tendre, fut-ce timidement, vers la réalisation de ces généreux objectifs. La Culture, les Arts, la Science, disiez-vous ? Voilà belle lurette que ces vieilleries ont été remplacées par le seul critère de la compétence, c'est-à-dire de l'utilité pratique sur le marché du travail. Une société démocratique et une pensée critique ? Comment voulez-vous que les élèves aient appris à en être les acteurs alors que, pendant les 18 premières années de leur existence, ils ne leur aura jamais permis de participer à l'organisation de leur vie scolaire ; et vous voudriez leur faire gouverner le monde ? Préparer aux plus hautes fonctions ? Allons donc ! Aujourd'hui on devient ministre de l'environnement en ignorant ce qu'est l'énergie ; on dirige une entreprise en ne sachant pas écrire une phrase correcte. Former des travailleurs qualifiés ? Certes, mais la plupart d'entre eux occuperont des emplois précaires qui ne réclament guère de qualification. Quant à l'égalité des chances, n'en parlons pas... Ou plutôt, parlons-en !

10/2015

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Hydraulique

Hydraulique pour l'ingénieur généraliste. 2e édition

L'ouvrage s'adresse aux ingénieurs généralistes, agents de maîtrise ou étudiants de licence qui n'ont pas obligatoirement suivi de formation en mécanique des fluides ou en mécanique des milieux continus. Un effort est fait pour faire appel aux notions de physique et de mathématiques les plus simples pour expliquer les concepts de base de l'hydraulique en vue de leurs applications à des situations concrètes. L'ouvrage présente les principaux concepts utiles pour comprendre, décrire et calculer les phénomènes les plus courants rencontrés dans les applications pratiques faisant in­tervenir l'hydraulique. Le premier chapitre est un rappel d'hydrostatique qui débouche sur la notion de travail fourni par une presse hydraulique. Le passage à la puissance d'une centrale hydroélectrique en régime stationnaire met en évidence la notion de pertes de charge qui est au coeur de l'ouvrage. Le chapitre 2 définit la charge hydrau­lique pour les écoulements souterrains, en charge ou à surface libre. La loi de Darcy pour les écoulements dans des milieux poreux est illustrée par quelques exemples. Le chapitre 3 relie les pertes de charge au frottement sur les parois. Le coefficient de frot­tement est présenté à l'aide d'une analyse dimensionnelle. Sa détermination à l'aide du diagramme de Moody est illustrée à l'aide d'exemples concrets. Le chapitre 4 traite de l'hydraulique en charge à l'aide des formules de Colebrook ou de Hazen-Williams. Le chapitre 5 traite de l'hydraulique à surface libre à l'aide de la formule de Manning-Strickler, présentée à partir des régimes rugueux du diagramme de Moody. Les notions de nombre de Froude, de hauteurs critique ou normale, de régime fluvial ou torrentiel et de courbes de remous y sont présentées. Les régimes instationnaires sont abordés au chapitre 6 sous l'angle des petites intumescences pour les écoulements à surface libre et des coups de béliers pour les écoulements en charge. Le dernier chapitre ouvre vers des sujets comme les lois de débits à travers des orifices et des déversoirs ou la détermination du point de fonctionnement d'un réseau hydraulique alimenté par une pompe. Ces notions sont illustrées à l'aide d'une maquette hydraulique conçue pour cet ouvrage.

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Littérature française

Le Feu - Journal d'une Escouade. Un roman historique d'Henri Barbusse

Le Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un récit par Henri Barbusse de sa vie au front durant la première Guerre mondiale, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916 aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le prix Goncourt. Historique Ce livre qu'Henri Barbusse, engagé volontaire en 1914 (il avait alors 41 ans et souffrait de problèmes pulmonaires), tira de son expérience personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de décembre 1914 à 1916. Henri Barbusse, tout au long de l'année 1915, tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des Poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet sert de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupe durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières1. Le roman est découpé en vingt-quatre chapitres, qui paraissent d'abord sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Ouvre du 3 août au 9 novembre 1916, avant d'être publié par les éditions Flammarion le 15 novembre de la même année et d'obtenir, le 15 décembre, le prix Goncourt. Ce roman est considéré comme l'une des oeuvres littéraires majeures les plus sensibles concernant la Première Guerre mondiale. Résumé Henri Barbusse est le narrateur et personnage principal de ce récit. Le narrateur se situe la plupart du temps en focalisation interne. A la guerre, il est accompagné par de nombreux camarades : Volpatte, Poterloo, Fouillade, Barque, Farfadet, Eudore, Paradis, Poilpot, Poitron, Salavert, Tirette, Blaire, Cocon et Bertrand. Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, il prend en note les expressions des soldats, leurs craintes, mais aussi fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur dans laquelle il vit. Les dialogues campent des personnages très divers dans leurs origines et leur fonctionnement, qui se retrouvent rassemblés autour d'un désir de survie et partageant les mêmes préoccupations basiques.

01/2023

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Institutions judiciaires

Justices en mutation

Placés sous le patronage de l'un des plus illustres juristes limousins, Les Entretiens d'Aguesseau développent une réflexion fondamentale sur l'institution judiciaire et ses évolutions. Au confluent des interrogations de la société civile, avocats, magistrats et universitaires sont invités à croiser leurs points de vue lors de rencontres organisées à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Limoges. De nombreux thèmes ont déjà fait l'objet de cette approche interdisciplinaire, porteuse d'éclairages originaux : L'éthique des gens de justice ; La justice pénale internationale ; Justice et démocratie ; Le temps, la justice, et le droit ; Justice, éthique et dignité ; La responsabilité des magistrats ; Justice, éthique et aléa juridique ; La parole, l'écrit et l'image ; Le justiciable et la protection de ses droits fondamentaux : la question prioritaire de constitutionnalité ; La prison : quel(s) droit(s) ? ; Justice et liberté d'expression ; Famille, Ethique et Justice ; Gens de Justice au XXIe siècle ; Justice et état de droit - Regards sur l'état d'urgence en France et d l'étranger. En 2019, l'association Les Entretiens d'Aguesseau a orienté ses travaux sur le thème de la justice du XXIe siècle, dont les évolutions affectent à la fois l'organisation, le fonctionnement, la gouvernance. L'action entreprise depuis plusieurs années par les ministres de la justice - que l'on songe spécialement à la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle du 18 novembre 2016 ou, plus récemment, à la loi de programmation et de réforme pour la justice du 23 mars 2019 - témoignent du souci constant de la simplifier, d'en faciliter l'accès, de la rendre plus efficace. Comment ces exigences se concrétisent-elles, et que signifient-elles ? Le colloque du 6 décembre 2019 - articulé autour de trois tables rondes consacrées à la simplification de la justice, à l'impact du numérique sur la justice, ainsi qu'à la nouvelle gouvernance et à la qualité de la justice - a donné l'occasion aux acteurs de la justice et aux universitaires de dresser un état des lieux des mutations en cours et de déterminer dans quelle mesure ces dernières permettent de rendre le meilleur service possible au justiciable.

03/2022

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Linguistique

L'instinct du sens. Essai sur la préhistoire de la parole

Cet ouvrage scientifique traite de l'origine de la parole chez une espèce de primate bipède qui a fini par perdre son langage animal au cours des 2 à 3 millions d'an-nées qui ont précédé notre époque. Relier cognition, évolution et langage dans une même problématique tel que proposé dans l'ouvrage est une démarche novatrice par rapport à la littérature consacrée à cette question fondamentale. Dans une perspective aussi inédite, la parole, d'une part, est une créature du sens et le langage humain, d'autre part, tel que nous le connaissons, est une créature de la parole. C'est pourquoi il est plus juste d'envisager l'apparition et l'évolution de la faculté de langage en termes d'une préhistoire du sens et de la parole. Cette oeuvre apporte une réponse aux questions fondamentales que se pose un scientifique, à savoir : Pourquoi le langage est-il apparu chez les présapiens ? Comment la parole s'est-elle inscrite dans le comportement de la nature humaine ? Quand les hommes se sont-ils mis à parler ? Quant à la question : De quoi le langage est-il fait ? , il faut convenir que depuis cent ans, les linguistes ont dressé un portrait détaillé et substantiel de tout ce qui participe à la nature et au fonctionnement des langues naturelles et du langage humain. En définitive, un livre qui va bien au-delà de la notion de proto-langage développée par Bickerton et ses émules, ou encore celle du recâblage neuronal génétiquement déterminé de Chomsky et son école, qui serait subitement intervenu il y a quelque 60 000 ans chez l'homo sapiens. Pourquoi une espèce évoluée de primate, vivant il y plus de 2. 5 millions d'an- nées, a-t-elle perdu son langage animal pour le remplacer par la parole ? Philippe Barbaud, linguiste et universitaire de renom, a consacré sa vie à l'étude du langage. A travers cet essai, l'auteur vous apporte aujourd'hui les réponses à cette question universelle... Comment et pourquoi l'Homme a-t-il appris à parler ?

04/2021

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Droit communautaire

Procédure en manquement d'Etat et protection des droits fondamentaux dans l'Union européenne

La procédure en manquement d'Etat, qui vise à faire constater les manquements des Etats membres de l'Union européenne, semble difficilement appréhender les questions relatives aux droits fondamentaux. Depuis le début des années 1970, la Cour de justice de l'Union européenne a su poser un cadre protecteur des droits fondamentaux au sein de l'ordre juridique de l'Union européenne et a progressivement imposé leur respect aux Etats membres. En outre, depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, les dispositions de la Charte des droits fondamentaux ont acquis valeur de droit primaire. Les droits et libertés constituent ainsi des obligations qui incombent aux Etats membres, au sens de l'article 258 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, qui régit la procédure en manquement d'Etat. Pourtant, ce n'est que récemment que la Commission a pris l'initiative d'engager des procédures d'infraction pour faire constater les manquements des autorités étatiques aux droits fondamentaux. La Commission européenne semblait pendant longtemps privilégier la mobilisation d'autres instruments juridiques, sans envisager sérieusement l'engagement d'une procédure en manquement d'Etat. Si les procédures en manquement d'Etat tendent aujourd'hui à se multiplier lorsque sont en cause les atteintes aux droits fondamentaux, de nouvelles difficultés peuvent apparaître et restent en grande partie non résolues. Aussi, lorsque la procédure d'infraction est mise en oeuvre, les dispositions relatives aux droits fondamentaux semblent dans bien des cas demeurer marginales au cours de la procédure et au sein même des arrêts en manquement rendus par la Cour de justice. Faire respecter les droits fondamentaux, c'est également, pour la Cour de justice, les prendre en considération lorsqu'ils sont avancés par les Etats membres en qualité de moyens de défense dans une procédure en manquement. Pourtant, là encore, la procédure d'infraction semble laisser peu de place aux droits et libertés invoqués par les Etats en cours de procédure. Une telle étude, qui s'inscrit dans une actualité particulièrement riche, doit dès lors être menée avec la plus grande attention.

04/2021

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Annales des écoles de commerce

Business school. Suivez le guide !

Toutes les clés, tous les conseils pour réussir en business school ! Comme 200 000 étudiants chaque année en France, vous souhaitez intégrer une business school ? Choisir son école, construire son parcours et trouver sa voie sont de véritables gageures. Afin de vous aider à décrypter l'univers des écoles de commerce, un collectif de professeurs et de directeurs s'est emparé des questions récurrentes que vous ne manquerez pas de vous poser. Comment préparer l'entretien du concours d'entrée ? Pourquoi s'engager dans la vie associative en parallèle de vos études ? A quoi faut-il penser pour organiser votre cursus à l'étranger ? Quel est l'intérêt d'un double diplôme ? Comment poursuivre un projet professionnel à vocation sociale ou devenir entrepreneur ? Vous trouverez dans ce guide, enrichi de témoignages d'étudiants et d'exercices pratiques, toutes ces réponses et bien d'autres encore ! Une lecture indispensable pour les étudiants et leurs parents ! Ca y est, on y est, ou presque... ! En pleine préparation des oraux ou tout juste arrivé en première année d'un programme Grande école/Bachelor d'une business school, un nouveau monde s'offre à votre progéniture... Pas grand-chose à voir avec ce qu'elle a pu vivre au Lycée. Professionnalisation, cours en anglais, monde associatif, construction d'un réseau... Comment appréhender son arrivée dans une business school et son accomplissement tout au long d'une scolarité qui requiert de forts investissements (financier, professionnel et académique) ? Ce "guide de survie" apporte de précieux conseils pour décrypter au mieux le fonctionnement des écoles sur plusieurs points : avant d'entrer dans l'école (pour faire le bon choix) et durant son passage à l'école pour réussir son expérience associative, à l'international, pour concilier au mieux construction de sa carrière et épanouissement personnel, etc. Les écoles ne mobilisent pas toujours les moyens adéquats et objectifs pour aider les étudiants dans ces domaines. Cet ouvrage est le fruit de la collaboration de plusieurs experts qui occupent des fonctions de direction de programmes, d'enseignement ou d'encadrement dans différentes business schools.

03/2021