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Noël Quidu

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Sciences historiques

Archéologie de la pensée sexiste. Du Moyen Age au XXIe siècle

Bien des oeuvres révèlent, dans divers domaines de la pensée, le mépris adressé à la femme et inspiré de manuscrits qui remontent à l'Antiquité : "une eau profonde" (Livres de sagesse des pharaons) ; "facile à prendre" (Rig Veda) ; "un anneau d'or au nez d'un pourceau" (Proverbes) ; "un coeur de chienne" (Hésiode) ; "mystérieuse obscurité" (Lao Tseu) ; "ce qui sert de réceptacle" (Aristote) ; "une débauche contre nature" (Sénèque) ; "les portes de l'enfer" (Tertullien). Ces propos sexistes, loin d'être exclusifs à cette période lointaine, prolifèrent au cours des siècles subséquents : un "sac de fiente" (Odon de Cluny) ; un "être imparfait" (Thomas d'Aquin) ; "l'os surnuméraire de l'homme" (Bossuet) ; "un animal domestique" (Kant) ; "cette forme rabougrie de l'être humain" (Strindberg) ; "abondance de bacilles en forme de yoni" (Montherlant). Du Moyen Age à aujourd'hui, des femmes ont voulu dénoncer ces injustices dans des documents d'autant plus remarquables qu'elles ont été relativement peu nombreuses à prendre la plume, depuis Hildegarde de Bingen et Christine de Pisan à Annie Ernaux et Julia Kristeva. Quelle sera la relève au XXIe siècle ? Quelques noms éloquents éclairent déjà l'horizon, par exemple la jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, couronnée de nombreux prix dont le Simone de Beauvoir et le Nobel de la paix, après avoir été victime d'une tentative d'assassinat pour avoir revendiqué le droit des filles à l'éducation. Il est vrai, par ailleurs, que le sexe dit faible a été défendu par bien des hommes, notamment Poullain de La Barre, Condorcet et Mill, tandis que d'autres, comme Schopenhauer, l'ont rabaissé. Archéologie de la pensée sexiste propose une relecture de nombreux manuscrits et montre que les préjudices subis aujourd'hui par les femmes plongent leurs racines dans un passé lointain et se manifestent sous diverses formes : tutelle juridique, maltraitante, enlèvement, prostitution, esclavage sexuel, viols collectifs, avortement forcé ou interdit, polygamie, mariage négocié, sous-représentation politique, port imposé du voile dans l'espace public, lapidation pour adultère, meurtre...

05/2017

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Royaume-Uni

Le Point hors-série - Les grandes biographies N° 33, février-mars 2023 : Winston Churchill. L'esprit de résistance

Sacré "sauveur de la nation" en 1945, encore considéré par ses compatriotes en 2002 comme "le plus grand Britannique de tous les temps" , Winston Churchill est devenu de son vivant une légende grâce à son courage devant l'ennemi nazi, sa ténacité, sa force de conviction et sa capacité d'innover. Le descendant du duc de Marlborough, celui de la chanson ("Mironton, mironton, mirontaine"), a prouvé pendant l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale que l'on peut gagner une guerre même quand tout, au départ, semble perdu. "Nous ne nous rendrons jamais" , telle était sa ligne et il l'a appliquée jusqu'au bout. Le peuple à qui il a promis le sang et les larmes, courageusement, l'a suivi. Quelle fut sa vie ? Quelle fut son oeuvre, lui qui fut aussi Prix Nobel de littérature ? Quels étaient ses ressorts, ses forces et ses faiblesses ? Les réponses à ces questions sont données ici par quelques-uns de ceux qui le connaissent le mieux, dont François Kersaudy, son meilleur biographe en France. Fut-il un soldat sans peur et sans reproche ? Certes non. On lui a durement reproché ses erreurs et on continue de le faire. Mais il n'en demeure pas moins un modèle dont beaucoup d'hommes politiques aiment à se réclamer partout dans le monde. Et, en 2023, difficile de ne pas faire le lien entre le Premier ministre britannique de mai 1940, seul face au rouleau compresseur nazi, et le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, confronté avec son peuple depuis le 24 février 2022 à l'attaque d'une Russie surarmée. Comme lui, Zelensky est courageux, pugnace, convaincant et toujours sur la brèche. Comme lui aussi, c'est un homme qui sait manier les mots et l'humour. Or pour ce cher Winston, épicurien indécrottable, un bon mot était plus qu'une marque d'élégance, un remède toujours salvateur. Une autre leçon de ce combattant hors norme.

02/2023

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Histoire du sport

Des écrivains et du sport. 14 portraits d’auteurs et d’autrices par leur passion sportive

Quand la littérature rencontre le sport, 14 portraits d’auteurs passionnés. Aviez-vous déjà imaginé que les grands auteurs et autrices soient d’excellents sportifs et que cette pratique ait pu influencer leurs œuvres ? Que l’on peut être prix Nobel de littérature et joueur international de cricket ? Prix Pulitzer et boxeur ? Prix Goncourt de la nouvelle, coureur de fond et "fou" de cyclisme ? Pourtant la beauté d’un geste, de l’effort, la ferveur d’un stade, les festivités qui entourent une grande compétition et les athlètes légendaires ont été et sont toujours des sujets prisés des artistes. Dernièrement, on ne compte plus les auteurs et autrices contemporains de renom qui ont écrit sur le sport : Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tristan Garcia, Jean Hatzfeld, Olivier Guez, Bernard Chambaz, Paul Fournel, Éric Fottorino, Maylis de Kerangal, Lola Lafon, Jean-Paul Dubois ou Philippe Delerm. Pourtant un stéréotype tenace voudrait que ces deux mondes soient antagonistes, on est soit du côté du sport, soit du côté de la littérature, il serait inconcevable qu’un sportif écrive et qu’un auteur soit sportif ! Pour la première fois, un livre rassemble quatorze portraits d’auteurs et d’autrices internationaux sur le thème de leur passion du sport. Pour constater que ce phénomène n’est pas nouveau, on remonte le temps pour découvrir Albert Camus, Pier Paolo Pasolini, Luis Sepúlveda et Vladimir Nabokov en footballeurs , David Foster Wallace en tennisman, Samuel Beckett et Arthur Conan Doyle en joueurs de cricket, Ernest Hemingway et Arthur Cravan en boxeurs, Colette en gymnaste, Harry Crews en karatéka et professeur de bodybuilding, Agatha Christie en surfeuse, Jack Kerouac en footballeur américain, et pour conclure ce périple, Antoine Blondin en coureur de fond et passionné de cyclisme. Cet ouvrage brise le stéréotype qui consiste à séparer l’intellectuel et le sportif, et met fin à l’idée que le sport et la littérature seraient des domaines inconciliables. Dans Des écrivains et du sport, le mur est tombé et la tête et les jambes ne font qu’un.

04/2023

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Critique littéraire

Boris Pasternak

Pasternak est, avec Mandelstam, Tsvétaïéva et Akhmatova, l'un des « quatre grands poètes » que nous aura donnés le vingtième siècle russe. C'est aussi l'auteur du mondialement célèbre Docteur Jivago, dont la parution, en Italie, lui a valu d'être banni de l'Union des écrivains et de devoir refuser, en 1958, le prix Nobel de Littérature. Son recueil inaugural, Ma sœur la vie, à l’été 1917, invente une poétique de l’instant, où des « millions de révolutions » intimes font signe à l’histoire. L’époque, que domine bientôt le « démon du temps » Staline, fait de Pasternak, malgré lui, un poète épique. S’il a pensé un instant dire oui au monde soviétique, c’est pour le refuser avec une force accrue dans un vaste roman qui proclame, sous un ciel de guerres et d’insurrections, la prééminence de l’amour et de la poésie sur toute politique. La tragédie collective et celle de l’écrivain – amours passionnées, souffrances familiales, arrestations de proches, morts et séparations, sourd combat avec l’officialité, esquives ou actes de courage – se racontent ensemble, faisant de la vie même de Pasternak, amère et heureuse à la fois, la chronique d’un siècle cruel. Journaliste et très bon investigateur, mais aussi poète et romancier, Dmitri Bykov a utilisé, pour élaborer ce livre, la plupart des sources aujourd’hui disponibles. Son admiration pour Pasternak, la connaissance minutieuse qu’il a du personnage, son impartialité, sa verve font de cette immense enquête un ouvrage qui ranime et rénove tout ce que l’on savait du poète – le contexte littéraire, familial, culturel et politique – et qui invite, au fil des pages, à une relecture active de son œuvre.Personnage marquant de la scène littéraire russe, Dmitri Bykov (né en 1967) est romancier, poète, mais aussi présentateur de télévision et journaliste. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes et de nouvelles, ainsi que de cinq romans, dont la Justification, publié aux éditions Denoël en 2002.Traduit du russe et annoté par Hélène Henry

10/2011

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Sociologie

Un éternel Treblinka

La souffrance des animaux, leur sensibilité d'êtres vivants, est un des plus vieux tabous de l'homme. Dans ce livre iconoclaste - que certains considéreront même comme scandaleux -, mais courageux et novateur, l'historien américain Charles Patterson s'intéresse au douloureux rapport entre l'homme et l'animal depuis la création du monde. Il soutient la thèse selon laquelle l'oppression des animaux sert de modèle à toute forme d'oppression et la "bestialisation" de l'opprimé obligée sur le chemin de son anéantissement. Après avoir décrit l'adoption du travail à la chaîne dans les abattoirs de Chicago, il note que Henry Ford s'en inspira pour la fabrication de ses automobiles. Ce dernier, antisémite virulent et gros contributeur au parti nazi dans les années 30, fut même remercié par Hitler dans Mein Kampf. Quelques années plus tard, on devait retrouver cette organisation du "travail" dans les camps d'extermination nazis, où des méthodes étrangement similaires furent mises en œuvre pour tétaniser les victimes, leur faire perdre leurs repères et découper en tâches simples et répétitives le meurtre de masse de façon à banaliser le geste des assassins. Un tel rapprochement est lui-même tabou, étant entendu une fois pour toutes que la Shoah est unique. Pourtant, l'auteur yiddish et prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer (qui a écrit, dans une nouvelle dont le titre de ce livre est tiré, "pour ces créatures, tous les humains sont des nazis") fut le premier à oser la comparaison entre le sort réservé aux animaux d'élevage et celui que les hommes ont fait subir à leurs semblables pendant la Shoah. S'inspirant de son combat, Patterson dénonce la façon dont l'homme s'est imposé comme "l'espèce des seigneurs", s'arrogeant le droit d'exterminer ou de réduire à l'esclavage les autres espèces, et conclut son essai par un hommage aux défenseurs de la cause animale, dont Isaac Bashevis Singer lui-même.

01/2008

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Montagne

L'Alpe N° 102, automne 2023 : Alpes-de-Haute-Provence

A la découverte d'un territoire solaire, qui fut le pays de Giono et d'Alexandra David-Néel. Jusqu'en 1970, le département des Alpes-de-Haute-Provence était désigné sous le nom de " Basses-Alpes ". Or c'est justement aux parties les plus alpines, la haute Ubaye (qui culmine à plus de 3 400 m avec l'aiguille de Chambeyron), le haut Verdon et la vallée de la Blanche que va s'intéresser ce numéro, ainsi qu'à la montagne de Lure. Terre de transhumance et de migrations, ce territoire a cette particularité d'avoir une double identité, alpine et méditerranéenne. Ce numéro tissera ainsi des liens entre amont et aval, Alpes et Provence. Au sommaire : - L'invention d'un département. - Parlez-vous occitan ? Première leçon : apprendre à s'insulter en patois valéian ! - Au coeur de la transhumance. Ou comment la région s'est imposée comme le lieu central de cette pratique pastorale depuis le Moyen Age. - Carnet de fouilles. Zoom sur les découvertes archéologiques récentes. - " Vous êtes ici. " Cinq ans d'immersion dans le triangle Saint-André-les-Alpes - Thorame-Haute - Annot, le long de la ligne de chemin de fer du train des Pignes. Un portfolio signé Eric Franceschi. - L'eau en partage. Sécheresses, crues... L'eau est une ressource irrégulière qu'il a fallu très tôt gérer et partager. - La montagne de Lure sous l'égide de Giono. Le portrait sensible d'un relief battu par les vents. - Salagon ou l'aventure du Musée ethnologique des Alpes-de-Haute-Provence. - Le tourisme des racines. Quand les familles d'anciens émigrants partis aux Amériques reviennent sur les terres de leurs ancêtres en Ubaye... - Hiver en station. Chroniques de ski dans les vallées de la Blanche, du Verdon et de l'Ubaye. - La tête dans le ciel. La longue histoire de l'astronomie dans le département depuis Pierre Gassendi à l'Observatoire de Haute-Provence. - Rêves d'Icare ? Combien sont-ils, ces mordus de sports aériens attirés par les reliefs et les conditions thermiques de ce département vélivole ?

09/2023

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Sciences politiques

Leadership. Six études de stratégie mondiale

"Les leaders pensent et agissent à l'intersection de deux axes : le premier, entre le passé et l'avenir ; le second entre les valeurs immuables et les aspirations de ceux qu'ils dirigent". H. K. Dans Leadership, Henry Kissinger retrace la vie de six leaders hors du commun et leurs stratégies emblématiques dans l'art de gouverner. Après la Seconde Guerre mondiale, Konrad Adenauer a réinscrit l'Allemagne vaincue et en faillite morale dans la communauté des nations par ce que Kissinger appelle "la stratégie de l'humilité" . Charles de Gaulle a placé la France aux côtés des Alliés victorieux et lui a redonné sa grandeur historique par "la stratégie de la volonté" . Pendant la guerre froide, Richard Nixon a donné un avantage géostratégique aux Etats-Unis par "la stratégie de l'équilibre" . Après vingt-cinq ans de conflit, Anouar el-Sadate a apporté une vision de paix en Egypte et au Moyen-Orient par "la stratégie de transcendance" . Contre vents et marées, Lee Kuan Yew a créé une ville-Etat puissante, Singapour, par "la stratégie de l'excellence" . Enfin, alors qu'à son arrivée au pouvoir, la Grande-Bretagne était perçue comme "la malade de l'Europe" , Margaret Thatcher a régénéré le moral et la position internationale de son pays par "la stratégie de la conviction" . Dans le style magistral qu'on lui connaît, Kissinger apporte pour chaque étude son expérience historique et sa connaissance personnelle de ces leaders. Ses réflexions et ses jugements sur l'ordre du monde renforcent la conviction que le leadership est aujourd'hui plus indispensable que jamais. Henry Kissinger a été conseiller à la Sécurité nationale, puis secrétaire d'Etat sous Richard Nixon et Gerald Ford. Il a également conseillé de nombreux autres présidents américains sur la politique étrangère. Il a été lauréat du prix Nobel de la paix en 1973. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Odile Demange

05/2023

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Poésie

Tes pieds je les touche dans l'ombre. Edition bilingue français-espagnol

Exhumés des archives de la Fondation Pablo Neruda à Santiago, vingt et un poèmes inédits du prix Nobel chilien font résonner, par-delà le tombeau, cette voix familière à la portée universelle. Quarante ans après sa mort, Pablo Neruda demeure l'une des voix les plus populaires du continent latino-américain et incarne, aux yeux de chacun, une figure immuable de la poésie de combat. Ecrits entre 1956 et 1973, période de maturité du poète, et contemporains de La Centaine d'amour et du Mémorial de l'île noire, les poèmes de ce recueil se présentent de façon modeste, comme des fragments, souvent griffonnés à l'encre verte sur des brochures, des menus, des prospectus (reproduits en fin de recueil dans un carnet de fac-similés de trente pages en couleurs). Les motifs que développe ici Neruda sont ceux qui composent son oeuvre depuis Résidence sur la terre : l'amour pour les femmes (" De pain, de feu, de sang et de vin / est le terrestre amour qui nous embrase ") ; le voyage (" J'ai roulé sous les sabots, les chevaux / sont passés sur moi comme les cyclones ") ; le pays natal livré aux séismes (" Je dis bonjour au ciel / Plus de terre. Elle s'est détachée / hier et cette nuit du navire. / Derrière est resté le Chili "), à l'incertitude politique (" Cordillères / enneigées, / Andes / blanches / parois de ma patrie, / que de silence / tout autour de la volonté, des luttes / de mon peuple. ") ; la poésie (" je dois écrire des lignes / que je ne lis pas, / je dois chanter pour quelqu'un/ que je ne connaîtrai / même pas un jour ") ; les forces telluriques et enfin la nature, toujours féconde et luxuriante (" Alors traversant l'incitation de ta cime son éclair parcourt / sables, coroles, volcans, jasmins, déserts, racines / et porte ton essence aux oeufs de la forêt, à la rose furieuse / des hannetons. ") Les lecteurs, nombreux, de Pablo Neruda ne seront pas déçus par cette dernière moisson de poèmes. Ils sauront y lire cette foi étonnante dans l'amour humain.

03/2022

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Gériatrie, gérontologie

Gériatrie. 4e édition

La collection ' Elsevier Pour le praticien ' propose aux médecins généralistes et spécialistes de la discipline une aide à la démarche diagnostique et thérapeutique à la lumière des connaissances actuelles. En France comme dans l'Union européenne une personne sur cinq est âgée de plus de 65 ans. Polypathologies maladies chroniques syndromes gériatriques impacts des facteurs sociaux tels que la précarité ou l'isolement les personnes âgées qu'elles vivent au domicile ou en institution requièrent une attention spécifique et un suivi médical régulier. Cette 4e édition entièrement actualisée par des experts et coordonnée par les Pr Belmin et Chassagne et par le Dr Friocourt détaille en profondeur et selon les dernières recommandations les aspects cliniques pathologiques thérapeutiques préventifs psychologiques et sociaux de cet accompagnement. Elle aborde également la question de l'âgisme dans la société qui est particulièrement d'actualité depuis la pandémie de Covid-19. Connu de longue date comme la référence en langue française pour la discipline Gériatrie pour le praticien aide les cliniciens dans l'utilisation optimale des ressources sanitaires et sociales pour la promotion d'un vieillissement réussi. La présentation des outils pour évaluer l'évolution tant physique que psychique des séniors permet aux praticiens de ville et d'hôpital de disposer d'un guide complet pour la consultation et une prise en soins optimale de nos aînés. POINT CLES : - Tous les aspects de l'accompagnement - Aide à la décision clinique pour une prise en soins optimale - Promotion d'un vieillissement réussi Joël Belmin professeur des universités praticien hospitalier chef du service de gériatrie à orientation cardiovasculaire et neurologique hôpital Charles Foix et Sorbonne Université Ivry-sur-Seine membre de l'Académie nationale de médecine. Philippe Chassagne professeur des universités praticien hospitalier chef du service de médecine interne gériatrique hôpital Charles Nicolle Université de Rouen Normandie CHU de Rouen. Patrick Friocourt ancien praticien hospitalier ancien chef du pôle autonomie neurologie prise en charge du vieillissement centre hospitalier Simone Veil Blois.

11/2023

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Sciences politiques

Interventions. Une vie dans la guerre et dans la paix

Secrétaire général des Nations unies pendant dix ans, Kofi Annan a été au centre des grands événements géopolitiques de notre temps. Dans ce livre, Kofi Annan nous fait découvrir les coulisses de la diplomatie mondiale durant l'une des périodes les plus agitées de l'histoire récente. Il évoque les personnages qu'il a rencontrés : Nelson Mandela, George W. Bush, Tony Blair, Jacques Chirac, Yasser Arafat, Ehud Barak, Benyamin Netanyahou, aussi bien que Saddam Hussein ou encore Hafez et Bachar el-Assad. Kofi Annan raconte les hauts et les bas que les Nations unies ont traversés : les crises au Kosovo, au Liban ou entre Israël et les Palestiniens, les affrontements qui ont précédé la guerre d'Irak, la création de la doctrine de la "responsabilité de protéger". Il revient avec une franchise sans pareille sur les échecs d'hier et les défis d'aujourd'hui : les tragédies de Somalie, du Rwanda et de Bosnie, la persistance du sida et de la pauvreté en Afrique, les violences qui perdurent en Syrie et au Moyen-Orient. Il plaide pour que, dans le monde entier, les Nations unies servent plutôt les intérêts des hommes que ceux des Etats et qu'elles interviennent davantage dans les crises humanitaires au lieu de rester en dehors. Cet ouvrage n'est pas seulement un livre de Mémoires, c'est un document exceptionnel et une réflexion sur l'ordre du monde. "Kofi Annan nous rappelle que les Nations unies doivent continuer à compter." Bill Clinton. "Un grand dirigeant mondial ; une force au service du bien." Amartya Sen. ?Kofi Annan fut le septième secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, durant deux mandats, de 1997 à 2006. Né au Ghana, en 1938, il est le premier secrétaire général à être issu des rangs de l'ONU. En 2001, les Nations unies et Kofi Annan ont conjointement reçu le prix Nobel de la paix.

11/2013

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Littérature étrangère

Blitz et autres histoires

Dans la famille Singer, il y a Isaac Bashevis, le prix Nobel de littérature. Israël Joshua, le journaliste surdoué. Enfin Esther, la sour aînée, premier membre de la famille qui voulut prendre la plume pour raconter, en yiddish, le shtetl et l'exil, la modernité et la tradition, l'inextinguible soif de connaissance et la médiocrité des érudits. Son esprit, son caractère, ses ambitions inspirèrent à son frère le personnage de Yentl - « Je ne connais aucune femme dans toute la littérature yiddish aussi douée qu'elle », dixit Bashevis -, tandis qu'elle-même rêvait de devenir écrivain. Nous vous proposons pour la première fois en français ce recueil de nouvelles remarquable, où apparaissent les deux mondes auxquels Esther « Hinde » Kreitman appartenait : l'East End de Londres, où elle passa la plus grande partie de sa vie d'adulte ; et les bourgades juives de Pologne où elle avait grandi. On croise dans ses histoires Reb Meyerl qui s'en remet à la providence pour prendre une décision dramatique, la volupteuse Madam Zesha, dont le sac est chargé des fortunes léguées par feus ses trois maris, la jolie Bella, dont le destin est suspendu à des horloges mystérieuses, la logeuse qui mange du jambon tous les matins, sauf celui de Kippour. Plus poignante sans doute, l'héroïne du « Nouveau monde », où un bébé raconte sa naissance, plein d'espoir, mais se voit rejeter parce qu'il s'agit d'une fille. Ce fut là le destin tragique d'Esther, placée en nourrice par sa mère qui refusa longtemps de la voir. La condition féminine est chère à son cour, mais la condition sociale, aussi : observatrice affûtée de son temps, elle dépeint avec une tendre ironie les aspirations des immigrants ou des shnorrers et raconte le chemin de l'intégration. Ces textes résonnent aujourd'hui avec la même intensité que lors de leur première parution en yiddish, en 1950.

04/2013

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 2 : La chasse au canard

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

09/2006

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 27 : L'arbre qui parle

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

01/2005

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 34 : Le bonjour d'Alfred

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

05/2002

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Théâtre - Pièces

Dramma giocoso au Dîner de Paris. Verdi et Wagner, une amitié indéfectible

Ici, point de statue du Commandeur, point de Festin de Pierre, puisque tout est farce en ce bas monde, "Tutto nel mondo è burla" ainsi que se conclut le Falstaff de Verdi ; c'est précisément de ce compositeur qu'il est question dans cette comédie en 2 actes précédés d'un prélude. Mais ledit musicien donne la réplique à son ami de longue date, à savoir Richard Wagner. Dramma giocoso au Dîner de Paris Il s'agit ici de la version scénique du Roman-Bouffe éponyme (Le Dîner de Paris paru en août 2017) qui a eu droit à un article de Christophe Rizoud dans ForumOpéra. Cette pièce transforme en acteurs de chair et de sang non seulement les personnages authentiques des 9 lettres apocryphes (Golo Mann, Alma Mahler, Franz Werfel, Siegfried et Cosima Wagner, Arrigo Boito, Emanuele Muzio, Giovanni Boldoni, Sir Francis Seymour Haden, James Whistler et Giuseppina Strepponi), mais aussi Henri Fantin-Latour, en grande conversation avec de célèbres comédiennes du Théâtre-Français qui reviennent juste du Père-Lachaise où elles ont fleuri la tombe de leur consoeur, Mademoiselle Elisa Rachel Félix, la grande tragédienne décédée deux semaines auparavant, ou encore Camille Saint-Saëns, Edgar Degas, Gustave Moreau, Charles Baudelaire, Théophile et Judith Gautier, Hans Christian Andersen et bien d'autres… En fait, on se retrouve devant une galerie de portraits du genre de ceux que réalisait Fantin-Latour dans Un atelier aux Batignolles, par exemple. Pour annoncer le déjeuner que partageront Verdi et Wagner à Paris, deux salonnières reçoivent du beau monde : Cosima et Siegfried Wagner, Arrigo Boito, Franz Werfel et Alma Mahler, Giovanni Boldini, entre autres…

11/2021

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Humour

Sylvain et Sylvette Tome 12 : Le Bonhomme de neige

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

01/2022

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 28 : Premier de cordée

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

08/2006

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 30 : Renard fait bande à part

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

06/2005

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 19 : L'escapade de Cloé

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

07/2005

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 24 : Des pas dans la neige

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

05/2002

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Histoire de France

Chère Mademoiselle... Alice Ferrières et les enfants de Murat, 1941-1944

Au printemps 1941, commence pour Alice Ferrières une aventure à la fois extraordinaire et " banale " qui ne prendra fin qu'à l'automne 1944. Alice Ferrières (1909-1988), issue d'une famille protestante des Cévennes, est professeur de mathématiques au collège de jeunes filles de Murat, dans le Cantal. Scandalisée par le second Statut des Juifs, elle décide d'apporter son aide aux victimes de l'antisémitisme de Vichy. Alice envoie tout d'abord lettres et colis à des professeurs juifs français victimes du Statut, souvent des Alsaciens, puis à des Juifs étrangers assignés à résidence ou internés dans les camps de Gurs, Noé, Rivesaltes, La Guiche. De véritables amitiés se nouent, que la déportation vers Auschwitz est parfois venue briser net. Le 6 janvier 1943, son soutien aux Juifs prend une tout autre dimension. Arrivent à Murat les premiers enfants ou adolescents qu'il s'agit de cacher dans les collèges de la ville ou dans des familles paysannes des environs. Alice travaille dès lors en étroite collaboration avec les jeunes assistants des œuvres juives de secours et de résistance. Sa maison ne désemplit plus, il s'y tient même des cours de religion et de sionisme... Mémorialiste scrupuleuse - mais inconsciente, une chance pour nous -, Alice a conservé toutes les lettres que ses " protégés " lui ont adressées, ainsi que les copies de ses réponses. Elle a également tenu, en 1943 et 1944, un Journal dans lequel sont consignées toutes ses activités et rencontres, heure par heure. Les historiens ont parlé de la " banalité du bien " : on peut ici évoquer sa quotidienneté, accessible pour la première fois à travers un rarissime ensemble de notes et de correspondances croisées.

02/2010

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Religion

Les femmes dans le Coran. Récits, études et analyses à la lumière de la tradition musulmane

" Par l'intermédiaire de ce Coran que Nous te révélons, Nous te communiquons les plus belles histoires alors qu'auparavant tu étais de ceux qui ignoraient tout " (Coran, 12, 3). " Le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement (entre le vrai et le faux ) ". (Coran, 2, 185). Les faits historiques narrés dans le Coran sont pour les Musulmans authentiques car Dieu dit au sujet de ce (Livre : " Le faux ne l'atteint (d'aucune part), ni par-devant ni par-derrière : c'est une révélation émanant d'un Sage, Digne de Louange. " (Coran, 41, 42). Comme tous es récits qui s'y trouvent ceux concernant les femmes servent d'exemples et de guidance pour les gens pieux. Toutefois, pour ceux qui ne connaissent pas la tradition musulmane ni le Coran, ils y découvriront des versions très souvent différentes de celles de la Bible. L'auteur relate ces récits et les analyses. Il a suivi l'ordre chronologique depuis la création jusqu'à la dernière révélation, ainsi, il y relate les récits : d'Eve, de la femme de Noé, des épouses d'Abraham, de la femme et des filles de Lût, de Joseph, la femme d'al-Aziz et la femme de Job. Les femmes dans le récit de Moïse, sa mère, sa sœur et la femme du Pharaon, de Salomon et la reine de Saba, de Marie mère de Jésus, de l'affaire du collier d'Aïsha, du mariage de l'Envoyé de Dieu avec Zaynab Bint Jahsh, du cas de Khawlah Bint Tha'labah, et de divers autres récits.

02/2006

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 14 : La grande épreuve

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

01/2003

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 36 : La mystérieuse invention

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

12/2002

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 17 : Sauve qui peut

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

01/2020

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BD jeunesse

Sylvain et Sylvette Tome 38 : En piste les Compères !

Les aventures de Sylvain et Sylvette, c'est tout un monde. D'abord, il y a les deux héros. Avec leurs petits sabots, leurs gentilles frimousses et leurs délicieuses taches de rousseur. Au début, ils vivaient avec leur mère. Mais un jour, lors d'une cueillette de champignons, ils se sont égarés dans la forêt. Depuis, ils ont appris l'indépendance et la débrouillardise. Et aujourd'hui, ils mènent une vie paisible à l'abri de leur chaumière. Enfin, "paisible", c'est vite dit. Car les quatre Compères ne sont jamais bien loin ! Le renard, le loup, l'ours et le sanglier n'ont de cesse d'entrer chez eux afin de dérober leurs provisions... Heureusement, nos petits amis peuvent compter sur les autres animaux : Cui-cui l'oiseau, Raton le rat blanc, la chèvre Barbichette, l'âne Gris-gris et tous leurs fidèles compagnons... Dans les albums de Sylvain et Sylvette, Jean-Louis Pesch laisse libre cours à son amour de la nature, figure centrale de ses histoires. Nostalgique de son enfance à la campagne, il met en scène un monde idéal où règne une douce harmonie entre les gens, les bêtes et l'environnement. Quand il s'arrête de dessiner, il milite au sein d'une association pour la protection des éléphants et des rhinocéros, se bat contre les zoos ou part en guerre contre l'expérimentation animale. Et vit dans un manoir campagnard, entouré de brebis, de chevaux, de chiens, de chats, de poules et d'une chèvre. Une véritable arche de Noé, en somme... à l'image du petit monde de Sylvain et Sylvette !

12/2002

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Littérature érotique et sentim

Step Sister - Tome 2. Une année pour tout recommencer

Plus qu'une attirance, une évidence : Amber est son avenir... La vie de Gabriel a radicalement changé depuis Noël. Ce qu'il pensait n'être que passager s'est avéré être une évidence : Amber est indispensable à son bonheur. Toutefois, il apprend très vite qu'un bonheur n'arrive jamais seul... Saura-t-il se créer une place dans la vie d'Amber, déjà bien occupée par la présence de son fils Nathanaël ? Arrivera-t-il à faire accepter par sa famille ce lien spécial qui l'unit à sa demi-soeur ? A toutes ces interrogations s'ajoute ce lourd passé qui réapparaît de façon aussi soudaine qu'inquiétante... Savourez le deuxième tome de la série Step Sister et prenez part à cet amour que tous semblent condamner ! EXTRAIT Jade secoue la tête. J'ai vraiment la sensation d'être retourné en adolescence et de devoir expliquer le moindre de mes gestes. - Gabriel ? ! Tu te moques de moi ?? Ca, ce n'était pas un jeu entre vous deux. Ce que vous avez fait, et à plusieurs reprises, n'aurait jamais dû arriver en temps normal ? ! Pourquoi l'avez-vous refait hier soir ?? Vous étiez bourrés ?? J'inspire profondément. Pourquoi ?? Car Amber est magnifique et que j'ai été jaloux de savoir qu'elle voulait se caser avec un homme. - Non, nous n'étions pas bourrés, réponds-je. Et où as-tu eu l'appareil ?? - Déjà, je l'ai trouvé dans les affaires de ta soeur, s'exclame-t-elle, en mettant ses mains sur ses hanches. Elle l'avait oublié ici. Alors, pourquoi ?? Je me recule de quelques pas. Je n'ai pas l'intention de lui dire. J'observe Amber qui, elle, a l'air d'attendre la réponse. - Je n'ai rien à te dire. - Oh que si ? ! Ton père, lui, s'en fout peut-être, mais pas moi ? ! Je n'arrive pas à le croire ? ! Je croyais que nous étions une famille... pas ce genre de chose... ça n'aurait jamais dû arriver. Vous auriez dû vivre votre vie séparément... Je me demande même si ce n'était pas une erreur ? ! - Amber n'est pas une erreur, lancé-je amèrement. Ses yeux me lancent des éclairs. Elle n'aime pas savoir que j'ai touché à la fille qu'elle a adoptée. - Je n'ai pas dit que ma fille était une erreur. Mais votre relation, oui. Vous ne pouvez pas faire ça. - Nous n'avons pas le même sang, nous défends-je. Jade n'aime pas que je la contredise. Seulement, dans cette histoire, elle aura toujours tort. Amber et moi avons le droit à une chance et elle ne peut pas choisir pour nous deux. A PROPOS DE L'AUTEURE Née à Montpellier, Avril Morgan écrit depuis qu'elle a onze ans. Si elle est diplômée de deux CAP, vêtements tailleur et maroquinerie, l'écriture reste sa préoccupation majeure... à tel point que, quand elle s'adonne à cette activité, plus rien d'autre ne semble avoir d'importance.

10/2019

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Littérature française

Carmina sacra. Poésie latine chrétienne du Moyen-Age

Wilamowitz, le plus fameux des philologues allemands, dit de la poésie latine en général qu'elle n'atteint son sommet que lorsqu'elle acquiert dans les nouvelles formes rythmiques chrétiennes une richesse que les Romains n'ont jamais possédée. Henry Spitzmuller le sait bien lorsqu'il publie en 1971 un livre magistral et monumental, une somme bilingue de poésie latine chrétienne couvrant la totalité du Moyen Age - un millénaire et quart. De ce livre de référence, même cinquante ans plus tard, il n'existe pour le lecteur français aucun équivalent. Aucune publication n'a, comme celle-ci, donné accès à la vastitude poétique et littéraire de ce premier millénaire. Ces 1200 ans de poésie, du IIIe siècle au XVe, commencent à Rome avec le christianisme, dans cette langue latine qui est le socle de la nôtre. L'ouvrage édité par Spitzmuller ne comble pas seulement une lacune, mais il efface un gouffre d'ignorance. Dès sa parution l'on ne cessa de s'y référer. De nombreux auteurs et de nombreuses oevres ne se trouvent en effet qu'ici. On peut lire ce volume aussi bien en esthète qu'en mystique, aussi bien en philosophe qu'en historien. Des figures centrales le composent qui, réduites à leurs travaux théoriques par un siècle partisan, ne purent donc apparaître comme étant aussi les grands écrivains et poètes de leur temps : saint Ambroise et saint Augustin, Lactance, Boèce, Commodien, Prudence, Arator et le pape saint Grégoire le Grand (qui donna son nom au chant "grégorien"), mais également Bède le Vénérable, saint Pierre Damien, saint Anselme, Abélard, saint Bernard, sainte Hildegarde, Adam de Saint-Victor, Alain de Lille, Thomas de Celano, saint Bonaventure, saint Thomas, Jacopone da Todi, Thomas a Kempis, Savonarole, Pic de la Mirandole... Au total ce sont cent-seize écrivains médiévaux dont on découvre l'oeuvre poétique : des auteurs célèbres que l'on n'a pas encore lus, aussi bien que des auteurs inconnus dont, sans le savoir, l'on a déjà entendu les pages car elles font partie du patrimoine de l'humanité. S'ajoute à cela un large ensemble de textes anonymes transmis par la tradition populaire ou liturgique, et qui, des Hymnes de Pâques du Ve siècle aux Cantiques de Noël du XVe en passant par la Lamentation de l'âme damnée ou le Rythme pour le jour du Sabbat éternel, sont autant de chefs-d'oeuvre dont l'existence imprègne l'histoire littéraire tout autant que la vie de la liturgie contemporaine. Une telle somme de poésie ne fût pas complète si elle n'était irréprochablement éditée par Spitzmuller : pédagogiquement annoté et commenté, le volume réserve deux-cents pages aux divers éclaircissements historiques ainsi qu'aux notices biographiques de chacun des auteurs. En dépit du trésor qu'il constitue à lui seul, ce livre magnifique demeurait parfaitement introuvable. A ceux qui vont découvrir ce grand-oeuvre comme à tous ceux qui l'attendaient depuis longtemps, cette nouvelle édition fera saisir, peut-être, la façon dont certains rares ouvrages peuvent devenir le livre d'une vie.

11/2018

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Littérature française

Un bel amour en Chataîgneraie

En 1864, Léon et Rosa, vivent le début d'un grand amour. Léon, 20 ans, part enseigner à Paris et ne pense qu'à Rosa qu'il a quittée sans oser avouer ses sentiments. Il s'y risque dans une première lettre que Rosa, 18 ans, lit en cachette. Constitué par ces 22 lettres conservées de père en fils depuis plus d'un siècle, l'ouvrage est présenté par Pierre-Julien Quiers, l'un des descendants actuels du couple. L'écriture des deux jeunes gens est belle, le style remarquable. Le lecteur, au coeur de cet échange épistolaire amoureux, partage les sentiments et les craintes des deux tourtereaux. Rien ne m'incitait à aller dans ce coin reculté du Cantal, sinon mon père et son "secret" de Noël. Minuit avait sonné, les enfants avaient encore le nez fourré dans les papiers cadeaux, quand d'un air mystérieux mon père nous invita à le suivre au salon. Il se mit à lire lentement les lettres qu'il tenait serrées dans les mains... Vingt-deux lettres pour un pèlerinage amoureux à travers une époque, un lieu. Romance corsetée et pourtant libre, d'un autre âge, qui mêle crainte du qu'en dira-t-on, prudes réticences, coquetteries, où chaque personnage tient son rôle, jeunes amoureux, intermédiaire bienveillant, père que l'on imagine bourru et réticent pour la forme. Ce voyage m'avait ébloui. J'aurai voulu qu'il se poursuive encore. Mais la correspondance s'achevait. "Voilà l'histoire de Théodule (Léon) et Rosa, conclut mon père au terme de la dernière lettre. Jean-Pierre Joseph, leur fils et mon grand-père, était un homme austère. Il n'avait ni la fine gaité de sa mère, ni la fougue romantique de son père, comme si, toute sa vie, il avait porté secrètement le poids du grand amour brisé de ses parents. Il a pieusement conservé les lettres et les a transmises à mon père qui m'en a donné, à son tour, la garde. Je te les remets pour que tu les remettes à ton fils. Qu'il puisse vivre à vingt ans les même émois" . EXTRAIT Mademoiselle Je suis à me demander en commençant cette lettre si réellement je vous surprendrai beaucoup. Il est vrai je ne vous ai jamais dit quels étaient mes sentiments à votre égard, mais deux cours ne se comprennent ils pas sans parler ! Vous êtes trop intelligente pour n'avoir pas compris ce que signifiaient ces paroles à double sens, ces regards échangés avec avidité, ces visites sans but. Oui, ma chère Rosa, puisqu'il faut vous le dire, mon cour est à vous. J'ai bien hésité et bien pensé avant de prononcer ce mot, mais je ne peux plus le cacher, mon cour me le défend. Plaise à Dieu que mon amour soit partagé ! Il m'est si doux de croire que vous aimez aussi. Mon Dieu, que je serais malheureux si je me trompais ! Mais non, Rosa, je ne me trompe pas, je l'ai lu dans vos beaux yeux, dans votre beau sourire, nous sommes faits l'un pour l'autre. répondez-moi cependant au plus tôt afin que je ne reste pas dans cette cruelle incertitude...

01/2005

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Introduction historique au dro

Introduction critique au droit naturel

Javier Hervada - Introduction critique au droit naturel Il s'agit de la traduction française de l'oeuvre très connue du professeur Javier Hervada, déjà amplement diffusée en Espagne. Les voix qui vont à contre-courant, surtout lorsqu'elles ne sont pas le fruit d'un désir de se distinguer, mais reflètent une honnête cohérence intellectuelle, attirent toujours l'attention et valent la peine d'être écoutées. C'est le cas une fois encore du nouvel ouvrage, Introduction critique au droit naturel, dont l'auteur, le professeur Javier Hervada, est directeur de la revue sur les fondements des institutions juridiques et des droits de l'homme "Persona y Derecho". Bien que les deux volumes du Compendium de droit naturel, dont le professeur Hervada est également l'auteur avec le professeur Sancho Izquierdo (voir la recension dans "lus Canonicum" XXI (1981) 487-492), nous pensons qu'avec cette Introduction critique, une première partie du traitement scientifique du droit naturel peut être considérée comme achevée : la partie générale. A partir de perspectives qui, pour ceux qui ne connaissent pas son abondante bibliographie antérieure, sembleront originales et inédites, bien qu'enracinées dans les voix les plus dissociées du passé, le professeur Hervada propose un examen critique de la problématique du droit naturel. Mais son objectif n'est pas d'aboutir à une autre théorie sur le sujet. En effet, il est possible de construire des théories sur le droit naturel - qui ne sont d'ailleurs guère originales -, il est possible de solliciter son intelligence pour trouver une formulation complète qui réponde à la question de son essence (le quid ius de la distinction terminologique kantienne), une voie ouverte et louable, mais en dehors des intentions de l'auteur. Le professeur Hervada fait une science du droit naturel, il étudie le quid iuris, "ou, pour le dire plus génériquement, les divers éléments naturels du droit en vigueur, et, par conséquent, les principes naturels de l'ordre juridique par rapport à sa réalisation pratique" (p. 183). S'il s'agit là d'une limitation - si je puis dire - "par le haut" , du contenu de l'ouvrage, qui n'est pas une philosophie du droit, "par le bas" , la science du droit naturel "se distingue - et cela est fait dans l'ouvrage - des différentes branches de la science juridique. En se limitant à la seule justice naturelle, la science du droit naturel se restreint en raison de son objet, marginalisant tout ce qui appartient à la science du droit positif" . Le droit naturel est une spécialisation au coeur de la science du droit - et non une branche dont les autres pourraient plus ou moins se désintéresser, puisque "toutes les branches doivent connaître, synthétiser et harmoniser le droit naturel et le droit positif" - qui contribue à perfectionner la science du droit dans son ensemble et ses différentes branches, en partageant avec elles sa finalité et, par conséquent, sa caractérisation formelle (voir p. 148). Cet effort de concordance dans les contenus, avec cette "localisation" systématique de la science du droit naturel, justifie l'adjectif "critique" dans le titre du livre. Mais il y a plus : nous avons dit que le livre évite la théorie, et le fait est que tout au long des 187 pages, il ne parle pas, n'élabore pas, mais décrit une réalité : "quand nous parlons de droit naturel, ce dont nous parlons, c'est de l'homme qui est la réalité centrale de la société ; l'homme ne se présente pas aux autres comme un être que l'on peut traiter par caprice, mais comme un être digne et exigeant, détenteur de droits inhérents à son être propre. En outre, la dignité de l'homme est le fondement de tous les droits, de sorte qu'en dehors du respect de ce que l'homme est et représente, il n'y a pas de droit, mais seulement de l'arrogance et de l'injustice, même si les instruments de l'injustice prennent la forme de la loi" (p. 11). L'homme est le détenteur de l'essentiel du droit, de ce qui est juste, et à qui il faut donner ce qui lui appartient - ou exiger, pour qu'il le donne, ce qu'il possède injustement. "Ce qui est sien" , qui l'est par le fait d'être homme ou parce que les hommes le lui accordent : dans le premier cas, il s'agit du droit naturel. Par conséquent faire du Droit naturel une science consistera à décrire l'ensemble ce qui est juste par nature (Partie Spéciale). Mais cette partie générale doit être précédée d'une étude de la notion, de la méthode et du développement historique de la discipline ; ces dernières ayant été traitées dans les deux volumes précités, le plan de l'ouvrage que nous présentons, précédé d'une Introduction, commence par une analyse de ce qui est juste et de la justice (p. 115). Le point de départ de cette analyse est, tout simplement, le fait que les choses sont partagées : "Tout n'appartient pas à tout le monde, tout n'appartient pas à la communauté humaine (...). Les choses, étant attribuées à un sujet, étant réparties, passent sous l'autorité d'un homme ou d'une collectivité : elles sont à lui" (p. 25). C'est un fait établi et vérifiable. La justice n'attribue pas les choses : elles sont déjà distribuées. L'acte de justice est un acte second, qui dépend toujours d'un acte antérieur qui attribue ces choses, qui produit le "sien", le "mien", le "tien" ; qui confère, en somme, le titre à la chose, qui rend la chose "due", qui fait naître le droit. De là, nous pouvons conclure : la justice, donner à chacun son dû, son droit. Ou ne pas le donner : l'injustice. "Donner - à chacun - le sien" : en lisant les pages 31-41, on comprend ce qu'est le Droit naturel, la justice, l'injustice, pourquoi Kelsen s'est trompé, pourquoi le positivisme juridique s'attaque à la partie la plus intime de l'être humain et conduit à la grande tragédie - en niant le Droit naturel - d'être désarmé face à une loi injuste. L'auteur aborde ensuite la notion d'"équité" (pp. 41-49) : là est développée la véritable signification de l'"égalité" en droit, si éloignée, si elle est bien comprise, des démagogies égalitaristes habituelles ; on distingue aussi le "titre" et le "fondement" du droit, - sujet auquel sera consacré le § 6 - si importants pour bien comprendre, par exemple, le droit de propriété, droit fondé sur la nature humaine, et compatible avec l'existence de la propriété injuste - l'injustice provenant du titre - et toutes les approches de redistribution des biens en rapport avec le bien commun. "La relation de justice" est définie au § 4, où certains de ses aspects y sont décrits : l'égalité entre ses sujets et l'intersubjectivité ou altérité. Les pages 52-63 traitent successivement de la justice commutative, de la justice distributive et de la justice légale. Et comme dans les relations humaines, tout n'est pas justice, il faut "combiner et harmoniser la justice avec d'autres vertus" : une tâche en partie assumée par l'équité (pp. 68-71). "L'équité est une justice nuancée" : l'art de l'équité et de la justice est donc un prolongement de l'art du juste, car l'équité opère par rapport à la justice ; ainsi l'art du juriste "peut être défini plus complètement comme l'art du juste et de l'équitable". En revanche, les notions d'injuste et d'injustice apparaissent, aux pages 72-78. "On ne peut en aucun cas dire que la contrainte appartient à l'essence du Droit" (p. 73). En effet, si le Droit est "ce qui est juste", et la justice "donner à chacun ce qui est sien, son propre droit", la contrainte n'y a évidemment pas sa place en tant qu'élément constitutif ; de même, le juge, la procédure, etc. n'y ont pas non plus leur place. D'où l'affirmation de l'auteur selon laquelle la force est également un sous-produit du droit, un substitut de celui-ci (p. 73), "qui peut être utilisé lorsque les moyens légaux échouent". Ainsi, "celui qui s'oppose au paiement de la dette au moment fixé, peut être privé par le créancier des biens appropriés, sans qu'il y ait là aucune injustice, car la dette de justice est une dette au sens strict, et donc le créancier - dans ce cas - prend ce qui lui appartient" (pp. 76-77). Pour bien comprendre cela, il faut peut-être faire un saut dans la lecture du livre : "l'exécution forcée (du droit appliqué) est l'accomplissement d'une loi ou la réalisation d'un droit, mais elle n'est ni la loi ni le droit (...). Le droit est le système rationnel des relations humaines, qui peut être accompagné par la force et d'autres formes de garantie d'efficacité, mais il n'est ni la force ni le système social de garantie du droit" (p. 177). En d'autres termes, la coercition, comme d'autres formes de garantie, n'est pas essentielle au droit, mais elle peut - et c'est souvent le cas - devenir essentielle à son efficacité. C'est peut-être pour cette raison - et il faut remercier le professeur Hervada pour la clarté de la distinction - que l'on affirme que la coercition est essentielle au droit : elle peut en effet être essentielle à son efficacité dans le cas concret, mais non pour sa validité. On pourrait affirmer en ce sens que la coaction, comme d'autres formes de garantie, est comme le mécanisme de la coercibilité du droit. Ce point nous conduit également à une autre réflexion, dans la sphère du droit pénal, domaine dans lequel l'affirmation susmentionnée est généralement faite : dans quelle mesure l'injustice peut-elle, au moins indirectement, donner lieu à un droit : le droit de punir, de donner à ce qui est "injuste" ce qui lui est dû, c'est-à-dire la peine ? La troisième partie traite de la " justice naturelle " : notion, existence, genres, contenus du Droit naturel, et son rapport à l'historicité ; justice positive, et rapports entre celle-ci et le droit naturel (pp. 79-114), qui nous semble constituer le coeur de l'ouvrage, et dont le commentaire ne peut être autre chose qu'une forte recommandation de lecture. Après avoir analysé la justice et ce qui est juste, et expliqué ce qu'est le juste naturel, nous étudions, dans la partie IVa, "le sujet du droit". Sur le plan conceptuel, il faut distinguer la personne au sens juridique et la personne au sens ontologique, mais les deux concepts se réfèrent à la même réalité : l'homme. La relation entre l'un et l'autre est précisée dans la réponse à deux questions fondamentales : être sujet de droit, être une personne au sens juridique, est-il d'origine positive ou naturelle ; et en ce sens, tous les hommes sont-ils des personnes ? Les sujets de droit sont en relation les uns avec les autres (altérité), ce qui donne lieu à la structure première et fondamentale de la réalité juridique : les rapports juridiques ; la question de savoir quel est le principe naturel de ces rapports est la deuxième question de cette partie. Force est de traiter ensuite de la "règle de droit" (partie Va) : la norme n'est pas le droit - bien que par extension on l'appelle ainsi dans le langage courant - mais sa règle : elle sera donc toujours juridique si et seulement, le comportement qu'elle prescrit constitue une dette juste. Ce n'est pas le pouvoir, le pacte, le consentement entre égaux qui la rend obligatoire ; la norme juridique oblige parce qu'elle prescrit un comportement qui constitue un devoir de justice, qu'il soit commutatif, légal ou distributif. Pour cette raison, et parce que le juriste n'est pas un "légaliste", en cas de conflit entre la loi et la justice, le vrai juriste penchera pour la justice et non pour la loi. Comme le juste se divise entre ce qui est juste ou droit naturel et en ce qui est juste ou droit positif, les règles de droit respectives se divisent elles aussi en naturelles et positives. Celles qui se réfèrent au droit naturel font partie de ce que l'on appelle le droit naturel, qui fait l'objet de la partie VIa : présupposés, existence, définition, contenu, caractère contraignant, structure, relation avec les lois humaines, etc. Le droit naturel et la loi naturelle ne peuvent être séparés, mais ils ne peuvent non plus être confondus : le droit naturel n'est pas tout, mais cette partie de la loi naturelle qui se réfère à - et réglemente - les relations de justice légale, distributive et commutative (p. 171). La partie VIIa analyse les rapports entre le droit naturel et le droit positif, en exposant d'une part les principes qui régissent cette relation, et d'autre part leur unité au coeur d'un système unique qu'est le système juridique, en précisant le rôle du droit naturel dans ce système unique. La dernière partie (VIIIa), à laquelle nous avons déjà fait allusion au début, justifie l'ensemble du livre. Le professeur Hervada se présente dans cet ouvrage comme un juriste authentique et véritable : il ne fait pas de la philosophie du droit, mais étudie le fait juridique d'un point de vue scientifique ; il ne descend pas non plus sur le terrain prudentiel, qui appartient à la jurisprudence. Il traite, disions-nous, du quid iuris du droit naturel, considérant le droit naturel non comme une branche de la science juridique, mais comme une spécialisation qui contribue à perfectionner la science juridique dans son ensemble et ses différentes branches" (p. 184). C'est là, à notre avis, le caractère "critique" de cet ouvrage ; la science du droit naturel a son chemin spécifique : l'auteur le suit - le redécouvre - d'un trait précis et clair. Et c'est cette précision rigoureuse qui lui permet de faire allusion à des questions philosophiques ou de descendre au cas concret sans risque de confusion ou de mélange sans discernement, sans corrompre par conséquent le concept et le contenu authentiques du droit naturel. Javier Hervada-Xiberta (1934-2020) a été directeur honoraire, à l'Université de Navarre (Pampelune), du Département de philosophie du droit ainsi que du CERSIP- Division des droits de l'homme et Droit naturel ; il a présidé longtemps aux destinées de la revue internationale Persona y derecho, qu'il a fondée en 1974 et de la revue Ius canonicum. Il a organisé de prestigieux congrès internationaux, avec des participations venues de tous les continents. DU MEME AUTEUR Son oeuvre couvre les domaines juridique, philosophique et de droit naturel. Signalons, en dehors de nombreux articles, parmi ses principaux ouvrages - Histoire de la science du droit naturel - Quatre leçons de droit naturel - Leçons de philosophie du droit - Théorie de la justice et du droit - Ecrits de droit naturel - Dialogues sur l'amour et le mariage En collaboration avec J. M. Zumaquero : Textes internationaux des droits de l'homme ; Textes constitutionnels espagnols.

06/2024