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Michelle Guillot, Denise Thémines

Extraits

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Cuisine

Frenchie

"Whatever you want". Affichée dans son restaurant, cette devise résume la philosophie de Greg "Frenchie" Marchand. Audacieux. Généreux. Impertinent. Inspiré. Ouvert sur le monde et avide de rencontres. L'esprit Frenchie c'est tout ça, et plus encore. Greg Marchand a parcouru le monde avant de créer un lieu à son image rue du Nil à Paris. A la tête de quatre adresses parisiennes et d'un restaurant londonien, il offre une cuisine moderne, créative et juste qui fait la part belle aux produits et à ceux qui les font. Découvrez dans cet ouvrage la cuisine du Frenchie en 75 recettes imaginées entre Londres, New York et Paris, les trois villes qui ont façonné son identité culinaire. A Londres, Frenchie twiste les classiques Bacon scones, travaille l'Echine de cochon en croûte de sel, révèle l'Agneau de lait farci avec sa fameuse "mint sauce" et revisite la célèbre Banoffee. Vol direct pour NYC : du coeur de Brooklyn à la Gramercy Tavern, dégustez le mythique Reuben sandwich au pastrami, l'élégante Arctic char, chou-rave et sabayon à la ciboulette et les Cookies à se damner. A Paris, rue du Nil, dans l'épicentre de l'aventure Frenchie, les classiques de la tradition française parfaitement exécutés sont réveillés par des assaisonnements vifs, acidulés et terriblement séduisants : asperge biscornue de Roques-Hautes, jaunes d'oeufs en pickles et mousse de parmesan, turbot grenobloise ou tarte au citron brûlé. Frenchie, c'est une histoire de rencontres, avec des lieux, des femmes et des hommes, des produits et des énergies d'ici et d'ailleurs, dont vous n'avez pas fini d'entendre parler.

10/2017

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Histoire internationale

La saga des séfarades portugais. Tunis : un havre pour les familles fuyant l'Inquisition

Quel fut le destin des juifs d'Espagne, chassés par Isabelle la Catholique puis convertis de force par le roi du Portugal ? Cet ouvrage tente de l'illustrer, présentant l'itinéraire de deux familles, entre Italie, France et Tunisie. En filigrane, un peu d'histoire : d'Espagne, ils se réfugient au Portugal puis, forcés à la conversion par le roi du Portugal, ces "nouveaux chrétiens" émigrent en Italie, passant, par la France, puis en Tunisie. Au XIXe siècle, ils seront acteurs de la lutte d'influence entre la France et l'Italie pour le contrôle de la Tunisie. Ces juifs portugais eurent une vie très compliquée car, nouveaux chrétiens, ils risquaient le bûcher s'ils affichaient leur judaïsme, ce qui constituait le crime d'apostasie. L'auteur présente une importante recherche historique et généalogique, pour mettre en lumière une partie de l'histoire de la Méditerranée entre l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la France et la Tunisie. Fuyant l'Inquisition, ces familles juives ibériques ("séfarades") ont, séjourné à Venise, à Pise, à Livourne, quelques-unes même à Bordeaux. Certaines branches se sont ensuite installées en Tunisie, devenant au XIXe siècle l'une française et l'autre italienne : elles se sont alors opposées jusqu'au moment des lois raciales et de la Seconde Guerre mondiale, défendant chacune avec zèle les intérêts de leur patrie. On trouvera également dans l'ouvrage un précieux témoignage sur la vie de la communauté juive en Tunisie : plus précisément, la communauté juive portugaise, terme qui remonte à l'époque de sa fondation et qui permettait aussi d'estomper les rivalités nationalistes entre Italiens et Français, les distinguant des juifs dits "tunisiens", du cru.

06/2012

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Littérature étrangère

Un vagabond à l'étranger

Relation primesautière et enlevée d'une circumnavigation aux vrais faux-airs d'Odyssée burlesque menée ventre à terre, dans une Europe buissonnière qui se révèle progressivement sous nos yeux au fil des rencontres de hasard, des surprises et des épiphanies que la route réserve à qui sait aller à la paresseuse, ce Vagabond à l'Etranger, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1880 (A Tramp Abroad), ne dédaigne jamais de prendre à rebrousse-poils tous les clichés en vogue et les facilités de ce qui ne s'est pas encore universellement répandu sous le nom de "tourisme". Et nous voilà embarqués, des villes allemandes de la Souabe et du Würtemberg (Heidelberg, Mannheim, Baden-Baden), jusqu'aux pics les plus élancés des Alpes helvétiques, sans omettre le Neckar — que l'on descendra en radeau — ni les recès mystérieux de la Forêt-Noire, ni enfin, les villes italiennes (Milan, Venise, Rome) déjà réduites à l'état de chromos, à l'époque, par tous les Baedecker et leurs suites de commis-voyageurs romantiques. Du touriste que sa niaiserie rend aveugle aux cent détails du jour au voyageur ironique cachant ses mille tours dans son sac, il n'y a qu'un pas, que Mark Twain saute allègrement pour la plus grande joie du lecteur, loin, bien loin de tout esprit de sérieux. Cette édition présente pour la première fois en français l'ouvrage dans son intégralité ; elle est rehaussée d'une sélection des illustrations insérées dans l'édition originale ainsi que de toutes les esquisses prises sur le vif par l'auteur lui-même.

06/2017

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Rock

Hellfest. La Bible

L'histoire du Hellfest, qui vient de souffler sa quinzième bougie, n'a jamais été un long fleuve tranquille. Dès 2006, Ben Barbaud et Yoann Le Nevé, fondateurs de l'événement, et leurs fidèles ont en effet relevé bien des défis pour parvenir à faire de cette grand-messe d'enfer l'un des plus importants festivals de musiques extrêmes au monde. Un lieu de pèlerinage unique à Clisson, la petite Venise de Loire-Atlantique, au pays du Muscadet. C'est ce parcours haut en couleur que ce livre hors norme, réalisé en coproduction avec le Hellfest et préfacé par Kerry King (guitariste du mythe Slayer), retrace avec un souci du détail jusqu'alors inédit. Au menu de ces 592 pages et de ces 4, 5 kilos de passion, l'histoire, la vraie, avec ses heures de gloire et de doutes, plus de 1. 500 de photos (pour la plupart inédites), environ 500 documents, des dizaines d'interviews exclusives et des tonnes d'archives (affiches, pass, flyers, dessins préparatoires, etc.). Les meilleurs moments musicaux de ces quinze années de communion sont également au coeur de ce pavé, de même qu'un focus sur certains des principaux disciples de cette success story comme on en voit peu. L'histoire agitée d'un festival culte à la renommée internationale et d'un site sacré, certes, mais plus encore les tribulations improbables d'une bande de copains un peu fous, mais qui rêvent grand. Cette aventure humaine a aujourd'hui sa bible. Un livre définitif écrit par Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet, du mensuel Rock Hard. Fait par des fans, avec des fans, pour des fans

11/2022

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Cinéma

Notre caméra analytique. Mise en catalogue des images et objets

Depuis plus de quarante ans, les artistes italiens Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi traversent le monde et embrassent le xxe siècle depuis leur atelier milanais qui a tout d'un laboratoire d'alchimiste. Les images qu'ils nous adressent régulièrement, films, vidéos et installations, sont bien plus que des nouvelles : ce sont des révélations. A partir de documents d'archives aussi bien que de films amateurs de la première moitié du XXe siècle, dénichés et collectés précieusement, Yervant Gianikian & Angela Ricci Lucchi recadrent, déplacent, resserrent, colorisent, ralentissent. Libérées du regard et de l'idéologie de leurs auteurs, désaliénées, les images de notre passé font retour mais autrement, comme si nous les voyions pour la première fois. Les artisans de cette révélation ont pris pleinement acte de la révolution opérée par le cinéma et ses dérivés, qui se sont imposés en arts de notre temps. Avec eux, le siècle devient simultanément vécu, filmé et regardé. Ses images persistent et reviennent. A travers la colonisation, le fascisme, l'impérialisme ou la guerre, les artistes créent une continuité inédite entre passé, présent et futur. Mystérieusement, par un effet duel de ce sortilège, le temps retrouvé fait à nouveau histoire tout comme ses images font poème, rendues à leur liberté sauvage et à leur pouvoir de sidération. A l'invitation du Centre Pompidou et en association avec le Festival d'Automne, Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi présenteront la rétrospective intégrale de leurs cinquante films et un inédit commandé pour l'occasion, avec une exposition consacrée à leurs installations, la première en France après la Biennale de Venise, le MoMA de New York ou le Hangar Bicocca à Milan.

09/2015

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Critique littéraire

De l'esthétisme au modernisme. Théophile Gautier, Ezra Pound

Le passage de l'esthétisme au modernisme dans les oeuvres de Théophile Gautier (1811-1872) et d'Ezra Pound (1885-1972) est ici envisagé au regard d'un XXe siècle naissant qui voit la concordance d'une redéfinition de la littérature et de l'émergence du courant moderniste. Face aux changements profonds d'une société marquée par la Grande Guerre, la revendication d'un make it new est ainsi résolument inscrite au coeur d'une esthétique et d'un discours modernistes. Pour autant, l'apparition de nouvelles techniques artistiques que ces bouleversements inaugurent ne peut laisser l'artiste moderniste insensible qui, face à cela, interroge l'esthétique du siècle passé: l'importance du style, de la voix poétique et de l'objectivité fait l'objet d'une reconsidération particulière. Dans la perspective de ces constats, cet essai considère les enjeux de questionnements esthétiques - tels que le phénomène de l'extériorité littéraire, le statut du poète-critique, la dialectique avant-gardiste, l'image poétique et plastique, ou les "sites de passage" que sont Paris et Venise - pour démontrer, tant dans les oeuvres de Gautier que dans celles de Pound, une primauté de l'art érigée avec acharnement contre la puissance montante d'une culture de masse. Déterminante dans la définition du modernisme, la correspondance entre art plastique et littérature est ainsi établie sous le prisme d'un art traversé par une crise de la représentation de l'artiste et de la réalité empirique. Ceci ouvre l'hypothèse ici soutenue d'une modernité partagée entre esthétisme et modernisme qui, sous l'éclairage des deux poètes, caractérise les ambiguïtés historiques et théoriques de ce temps de transition.

10/2012

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Littérature française

Le songe d'un monde meilleur

Pourquoi devient-on anarcho-syndicaliste ? Ce choix n'est pas toujours sans conséquence. Mais il intervient le plus souvent à la suite d'évènements qui nous sont insupportables. Comme des injustices, du mépris et autres éléments qui entraîne de la révolte ou encore de la rébellion. Un peu à l'image de mon grand-père maternel Abel Foy qui était loin d'être libertaire mais, suite aux circonstance de la vie c'est vu par deux fois obligé de défendre sa terre, son drapeau, sa nation. Il est devenu malgré lui un grand résistant, torturé, humilié, déporté, il s'est toujours relevé et resté digne. Il a toujours combattu ces formes d'intolérances qui ont jalonné sa vie. Deux guerres, des blessures et une déportation qui l'a fait vivre au quotidien à côté de la mort, forge le caractère d'un homme et je pense en partie tenir de sa générosité tout comme sa ténacité. Sa devise se résumait à l'humanisme, la liberté de penser et l'indulgence. Mon parcours n'est pas plus glorieux ni différent de bon nombres de militants que j'ai eu l'occasion de fréquenter dans les différentes régions que j'ai sillonnée durant ma carrière. Néanmoins, ceux-ci ont toujours apporté un peu d'eau à mon moulin pour être resté depuis le début un libertaire convaincu. Durant toutes ces années, mes combats se sont montrés multiples. Je les ais affronté avec de l'enthousiasme comme le désenchantement, rien n'est simple, il faut prendre les choses au fur et à mesure qu'elles se posent.

08/2022

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Littérature française

Opéra des oiseaux

A New York, Laïal tente de se détacher des siens. Au Portugal, Perla apprend à mourir, et sa fille Wanda à devenir mère. A Venise, le Cardinal Luigi de Condotti parle aux abeilles. Le jeune Kola, en Afrique, découvre ce qu'il en est de l'amour qui unit Mado, sa mère, à Youli. Dans l'hôpital de Sakhalin en Russie où un Indien se prend pour le patron de la CIA, Jozef ne fera peut-être jamais le deuil de sa femme... Voici quelques-unes des voix qui peuplent ce roman hors du commun : elles communiquent furtivement par élans charnels, émotionnels ou spirituels. Est-ce par hasard que toutes partagent la lecture des livres de Yazuki, cet écrivain japonais qui cherche son point final et dont tout le monde quête l'opus mythique, Opéra des oiseaux ? Ainsi se déploie le grand roman de Laurence Nobécourt, tel une partition, de pays en cultures différentes, de langages en paysages inattendus, parfois ressemblants. Les destins s'entrelacent, à l'insu souvent des protagonistes : chacun poursuivant l'équilibre de sa vie, et déséquilibrant peut-être celle d'une autre. Chaque personnage est comme un passage vers un monde, une famille, une psyché ou un trouble. Parfois c'est un enfant, parfois une femme très âgée, parfois un homme dont la voix semble changer, traverser le temps et l'amour. Entrer dans ce livre magnifique, en 365 jours vastes comme le monde et le temps, c'est accepter de ne plus maîtriser tout à fait le cours des choses, et de s'abandonner à l'énergie déconcertante de la littérature.

08/2022

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Musiques du monde

LA TRÒBA VOL.6 ANONIMES. LA TRÒBA VOL.6 ANONIMES 2023

LA TRÒBA, vol. 6, grande anthologie chantée des troubadours consacrée aux troubadours anonymes. Livre avec 2 CDs. Enregistré en l'abbaye de Fontfroide, octobre 2022, par Troubadours Art Ensemble - Direction Gérard Zuchetto Dans les chansonniers médiévaux qui font état de centaines de chansons, dont les 248 d'attribution nominative conservées avec la ligne mélodique du premier couplet, que nous avons déjà enregistrées dans leur intégralité, se trouvent des chansons dites "anonymes". Leur origine troubadouresque ne peut être certifiée. Ces chants et fragments sont disposés au hasard des brefs de parchemin qui furent eux-mêmes copiés, recopiés, puis assemblés en livres de chants. Ces témoignages des sans-noms, au nombre de trente-deux, sont d'un intérêt inégal mais ils représentent un autre trobar, sinon une autre vision de la chanson médiévale occitane. Et c'est en les chantant que nous pouvons en apprécier la valeur artistique. CANT / CHANT / VOICE Sandra Hurtado Ròs - Béatrice Pary - Antoni Madueno - Josep Benet ; Cédric Crespin - Léo Richomme - Gérard Zuchetto INSTRUMENTS Léo Richomme : oud, ney - Cédric Crespin : rebec, vièle - André Rochard : oud, vièle, ney, guiterne - Patrice Villaumé : tympanon, vielle à roue ténor - Bertrand Bayle : guiterne, citole - Laurence Fraisse : flûtes - Christophe Montet : percussions ; Véronique Condesse : harpe - Denyse Dowling : flûtes - Mathieu Rossi : tarota, veuze - Pascal Jaussaud : boha - Jérôme Viollet : percussions - Jean Pierre Dubuquoy : rebec, vièle - Patrice Brient : psaltérion - Guy Robert : oud, harpe, organetto. Gerard Zuchetto : chant et direction musicale, restitution des textes et traductions Sources : Robert Lafont, Ismaël de la Cuesta : Las Cançons dels Trobadors, IEO, Tolosa, 1979. Gerard Zuchetto : La Tròba, l'invention lyrique des troubadours XIIe-XIIIe siècles, Tròba Vox, Montséret, 2017.

02/2023

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Théâtre - Essais

Le théâtre illuminé

Jouait-on les pièces d'Aristophane, dans la Grèce antique, la nuit ou le jour ? A quelle époque eut-on l'idée de placer des cierges et des chandelles sur les tréteaux ? Pourquoi les pièces classiques sont-elles découpées en actes ? Quelle était l'atmosphère dans les salles jusqu'à ce que les comédiens français exigent que l'on supprimât les chandelles par trop malodorantes ? A quel moment l'éclairage électrique s'est-il imposé sur les scènes de théâtre ? Toutes les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres figurent dans ces récits qui font intervenir des personnages réels et fictifs. C'est la première fois qu'un ouvrage, qui ne se veut pas un traité technique, raconte l'histoire et l'évolution de l'éclairage dans le théâtre. Il montre l'apport extraordinaire de l'électricité et les transformations qu'elle a entraînées. Elle a en effet bouleversé la mise en scène, tant dans les décors que dans les costumes et même dans le jeu des acteurs. Les théâtres des boulevards parisiens en ont été parmi les premiers bénéficiaires. "Bertrand Galimard Flavigny a, dans son merveilleux et indispensable ouvrage, rempli ce rôle de guide bienveillant et passionnant" , dit l'homme de théâtre Bernard Murat. Bertrand Galimard Flavigny est journaliste et écrivain. Il tient des chroniques sur le marché de l'art dans La Gazette de l'hôtel Drouot et Les Petites Affiches. Il est l'auteur notamment d'une Histoire de l'ordre de Malte, de La Légion d'honneur, des Lettres de Venise, et aussi des Eponymes de l'automobile (Cibié éditeur). Bernard Murat a dirigé le théâtre Edouard VII.

09/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

La Contessa

On croyait tout savoir de Virginia Verasis, comtesse de Castiglione, qui - à dix-huit ans à peine - s'était vu confier par le gouvernement piémontais la mission de "coqueter et séduire" Napoléon III. Tous les moyens étaient bons pour faire avancer la cause de l'unification italienne et obtenir le soutien de la France dans le conflit opposant le Piémont à l'Autriche. Les choses n'ont guère traîné : la belle Italienne, devenue sans perdre de temps la maîtresse de l'empereur et la coqueluche du Tout-Paris, a ensuite traversé les années du Second Empire et de la III ? République comme une diva en tournée, poursuivie par des nuées d'amants à ses ordres, tout en veillant à immortaliser son incomparable beauté par des centaines de photos destinées à marquer son époque. Puis, l'âge venant, elle a affronté le déclin avec la dignité d'une héroïne tragique. Ce livre raconte aussi une autre histoire. En se fondant sur de très nombreux documents inédits, il dessine le portrait d'une femme assoiffée de liberté, refusant toute emprise masculine : "Comme la justice est faite par les hommes, c'est l'injustice pour la femme". Bafouant les règles du siècle bourgeois, la Contessa ne renonça jamais à son indépendance, fidèle uniquement à ses changeantes passions. En reconstruisant ce destin, grâce à ses propres témoignages et à ceux de ses proches, Benedetta Craveri nous convainc que la devise de la Castiglione, "Moi, c'est moi", n'est pas tant une revendication préféministe que le cri d'une personnalité insaisissable et farouche. Une éternelle fugitive qui se dérobe à toute explication convenue.

10/2021

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XVIIIe siècle

Le soleil suivant Tome 2 : La belle de Harleem

Avril 1713. Après s'être enfuis de Venise, le chirurgien lorrain Azlan de Cornelli et son alter ego, la Vénitienne Sarah Koppio, traversent l'Europe jusqu'aux Provinces-Unies dans l'espoir de trouver la seconde partie du Codex Quanum. Azlan et Sarah sont accompagnés de Marie, violoniste prodige de la Sérénissime, et de Simon, l'aide de camp du duc de Lorraine. Ils prennent leurs quartiers à Amsterdam où Azlan officie auprès de maître Ruysch, le grand anatomiste, qui garde secrète sa formule d'embaumement donnant l'aspect de la vie aux trépassés. La ville, plateforme marchande de l'Europe, vit encore de la prospérité de l'âge d'or, dont le déclin commence à poindre. Azlan se lie d'amitié avec Pierre Dunot, un mathématicien français venu étudier la Bourse d'Amsterdam, une des premières institutions de ce type au monde. Sous l'apparence de liberté qu'Amsterdam offre à tous les exilés provenant d'Europe, se dessinent des coulisses faites de secrets, d'ombres et de luttes de pouvoir, qui seront autant d'obstacles sur le chemin menant au Codex. Seule la Belle de Haarlem saura les guider jusqu'au traité tant convoité. Eric Marchal est né en 1963 et vit à Vittel. Son premier roman, Influenza, paru en deux tomes (Les Ombres du ciel, 2009 ; Les Lumières de Géhenne, 2010), a reçu le prix Carrefour Savoirs 2009. Il est également l'auteur des livres Le Soleil sous la soie (2011), La Part de l'aube (2013), Là où rêvent les étoiles (2016), Les Heures indociles (2018) et Villa Imago (2019). Tous ses ouvrages ont paru aux Editions Anne Carrière.

11/2022

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Beaux arts

Tintoret

Jacopo Robusti (1519-1594), surnommé Tintoret en raison du métier de son père, fait partie des plus importants peintres de la Renaissance italienne. Né à Venise, contrairement à Titien ou Véronèse, Tintoret propose, dès le milieu du XVIe siècle, une peinture profondément originale qui repense les codes esthétiques traditionnels en vigueur dans la cité des Doges. II est ainsi l'un des premiers peintres vénitiens à contourner l'opposition classique du colorito local et du disegno toscan. Son admiration sans borne pour Michel-Ange lui permet de maîtriser l'art du dessin, le porte à s'intéresser à la sculpture et lui offre les moyens de contester la maniera du peintre officiel de la Sérénissime : Titien. Son utilisation fréquente de perspectives accélérées, dont il calculait les effets grâce à un petit théâtre dans lequel il suspendait des figurines de cire, dynamise ses compositions, très différentes des peintures narratives d'un Carpaccio ou d'un Véronèse. Travaillant principalement pour les institutions locales comme les Scuole, Tintoret accorde une attention toute particulière aux conditions réelles de perception de ses toiles et calcule les multiples points de vue que le fidèle peut avoir sur les scènes peintes. Parfois perçue comme étrange, oeuvre d'un " terrible " cerveau, considérée par Vasari comme une " farce ", la peinture de Tintoret, par ses variations stylistiques fréquentes, par ses jeux formels, renouvelle la perception que l'on peut se faire de l'art vénitien de la Renaissance. Ce livre, première monographie en français sur Tintoret depuis 1925, à travers un large choix d'oeuvres redonne une visibilité à ce peintre trop longtemps délaissé et devenu, selon Henry James, presque " invisible ".

11/2010

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Politiques sociales

Coûts du travail et législation sur la protection de l'emploi

Les entreprises françaises sont l'objet d'un paradoxe. Le coût du travail est aujourd'hui l'élément essentiel qui détermine leur stratégie – et décide en particulier des délocalisations – mais son existence échappe au débat. En effet, campée sur une posture qui vise à défendre le modèle social français et deux de ses composantes principales, le contrat à durée indéterminée et la législation sur la protection de l'emploi, l'espace institutionnel et sociétal n'est pas disposé à admettre une controverse sur ce sujet. Ce livre transgresse cet interdit hexagonal. Il définit d'abord le coût du travail français, en énonçant ses facteurs spécifiques qui résultent en partie de la rupture du contrat et du fonctionnement des IRP. Puis il les décompose et constate qu'une partie notable d'entre eux sont "occultés". Ainsi, le management n'en tient pas compte à l'instant T de la production d'un bien ou d'un service et ne les inclut pas dans son prix de revient. Evoquant des exemples concrets, l'ouvrage décrit les effets de cette occultation sur la gestion. Révélant le " passif social virtuel ", cette dette potentielle des entreprises au regard des salariés, déniée par les règles comptables, il soutient que celles-ci ne donnent pas une image fidèle de l'entreprise. De la révélation de ces coûts, au travers d'une nomenclature, à leur prise en compte, l'auteur dépasse l'analyse théorique pour proposer au management une méthode afin de s'assurer de la prise en compte de la réalité de ses coûts, au risque de disqualifier effectivement la législation sur la protection de l'emploi.

11/2021

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Photographie

Jean Chauvin : L'ombre atomique

L'oeuvre de Chauvin est caractérisée par ses formes hautement stylisées et épurées en bronze, en bois et en plâtre, tantôt abstraites, tantôt figuratives. Elle s'articule autour de thèmes tels que l'animalité et la sexualité humaines, la nature, la sensualité, l'architecture, la technologie et le futurisme. Parmi ces contemporains, citons Constantin Brancusi, Jean Arp et Ossip Zadking, auprès de qui il a exposé dans les années 50. En 1962, il a représenté la France lors de la Biennale de Venise. Tout au long de sa carrière artistique, Jean Chauvin a photographié de manière obsessionnelle ses sculptures, en conférant à ces images une certaine autonomie. Il a misé sur l'esthétique documentaire, par laquelle tous les facteurs pouvant témoigner de sa personnalité tendent à disparaître dans l'optique de mettre en évidence la sculpture elle-même, dénuée des circonstances ou du contexte. En vue de magnifier avec délicatesse le contraste de lumière et d'ombre, de couleur et de matériau, les oeuvres sont posées sur un support d'arrière-plan noir ou blanc en dur, au sein d'un environnement hautement éclairé. Un subtil mélange d'ombre et de lumière révèle les détails gracieux de la surface et les changements de plan. L'Ombre atomique a été publié à l'occasion de l'exposition qui s'est tenue à la maison moderniste de l'Atelier Jespers à Bruxelles en 2021, avec Tim Onderbeke pour curateur. Cet ouvrage présente une sélection de photographies exposées, des visuels de l'exposition et un fragment de texte de Paul-Louis Rinuy issu du catalogue raisonné de Chauvin.

11/2021

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Thèmes picturaux

Voyages imaginaires. Train Zug Treno Tren

Préfaciers : Cesla Amarelle, Pascal Broulis, Bernard Fibicher, Tatyana Franck, Patrick Gyger, Chantal Prod'hom Dès l'été 2022, le nouveau quartier des arts PLATEFORME 10 contribuera à faire de Lausanne une capitale culturelle de premier plan. Train. Zug. Treno. Tren. Au croisement de la peinture, de la photographie et du design constituera l'exposition inaugurale de PLATEFORME 10, organisée conjointement par les trois musées (beaux-arts, photo, design). Pluridisciplinaire et transversale, l'exposition explorera les liens de parenté entre l'espace des musées et celui des gares (lieux de passages, de croisements et de rencontres) d'une part, entre l'expérience de la visite de l'exposition et celle du voyage en train (fenêtre sur le monde) d'autre part. Elle réveillera le passé de Lausanne, étape du mythique Venise-Simplon-Orient-Express, et elle annoncera son futur de noeud ferroviaire majeur au coeur de l'Europe. L'exposition est accompagnée de trois catalogues complémentaires, richement illustrés, disponibles séparément ou en coffret. Des textes d'historiens de l'art, de la photographie et du design, d'artistes et d'écrivains, portent des éclairages originaux sur la thématique du chemin de fer. Marco Costantini, conservateur au mudac (Musée de Design et d'Arts appliqués), est le commissaire de l'exposition "Rencontrons-nous à la gare" . Marc Donnadieu, conservateur en chef à Photo Elysée (Musée de la photographie), est le commissaire de l'exposition "Destins croisés" . Camille Lévêque-Claudet, conservateur au MCBA (Musée des Beaux-Arts), est le commissaire de l'exposition "Voyages imaginaires" . Textes rédigés par les commissaires des expositions et par divers historiens de l'art, de la photographie et du design.

06/2022

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Cancer

Comment vaincre la maladie ? - La pieuvre

Quel est donc cet intrus qui s'est immiscé dans ma vie ? Un crabe, dites-vous ? Non, moi, je l'appellerai "la pieuvre" . Collée à mon poumon depuis peu, je l'ai acceptée mais j'ose croire qu'un jour, elle s'en ira. Oui, je le sais, je garde en moi cet espoir qui nous fait vivre, qui me fait vivre. Je fais de mon mieux pour rester combative et penser positivement. L'amour doit nous guider et faire en sorte que nous vivions, pensions, voyagions et cohabitions avec cet intrus qui ne doit pas nous faire douter. Nous devons être forts et le rester. Nous avançons épreuve après épreuve, toujours avec cet amour qui guide nos pas. Nous décuplons de nos forces pour pallier le négatif. Chaque jour, nous nous remplissons d'ondes positives pour avancer à nouveau. Surtout, nous gardons cet espoir précieux, avec un leitmotiv : la vie est belle. Josée Jalet Mathey naît en 1965 à Capesterre-Belle-Eau en Guadeloupe, sur l'île papillon. Elle passe une enfance entourée de ses quatre frères et soeurs, choyée par ses parents. Dès son plus jeune âge, elle écrit des poèmes sur ce qui l'entoure. Après ses études, elle travaille au ministère de l'Emploi et de la Solidarité, avant de devenir formatrice professionnelle pour adultes. La transmission, l'aide et l'accompagnement de l'autre sont sa devise. En 1991, elle se marie avant de donner naissance à des jumeaux trois ans plus tard. Aujourd'hui, elle désire témoigner afin de montrer que le bonheur est possible malgré la maladie.

12/2022

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Histoire de l'art

Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art

"Les liens entre l'art contemporain et les questions de colonialité, postcolonialité, et décolonialité sont anciens et multiples. Des artistes occidentaux et non-occidentaux, depuis plusieurs décennies déjà, s'en sont emparés pour produire des oeuvres qui témoignent de leurs engagements politiques, sociétaux et esthétiques. Des concepts que les études postcoloniales ont approfondies ou inventées - agency (agentivité), mimicry (mimétisme/simulacre), ou essentialisme stratégique -, en autant d'outils utiles à démêler la complexité des relations coloniales et, au-delà, de toutes les relations de domination, sont ainsi revisités par les artistes. D'autre part, des auteurs, relevant de ces champs d'études qui conservent aujourd'hui toute leur actualité politique et leur pertinence théorique, disent à leur tour l'intérêt qu'ils portent à la création contemporaine. Associant vingt historiens de l'art et chercheurs en littérature, philosophie, droit ou psychanalyse, Postcolonial/Décolonial. La preuve par l'art présente des travaux portant sur des démarches artistiques (Betye Saar, Fred Wilson, Sarkis, Lidwien van de Ven, Voluspa Jarpa, des artistes du collectif Mira au Mexique, Iris Kensmil, Jean Renoir, et bien d'autres), mais aussi sur des propositions institutionnelles (notamment initiées par le Centro de Arte y Comunicación de Buenos Aires, la Biennale de Venise ou le Van Abbemuseum d'Eindhoven), associées en de nouveaux réseaux de solidarités. Une place particulière est réservée aux singularités artistiques, théoriques et juridiques en Amérique latine, lieu d'émergence des théories décoloniales. Sous un angle historiographique et épistémologique, on trouvera ici des analyses des fondements historiques, théoriques et idéologiques du postcolonial dont les théorisations, loin de la saturation conceptuelle dont certains veulent les accuser, concernent particulièrement l'histoire de l'art. "

07/2021

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Histoire internationale

La politique par les armes. Conflits internationaux et politisation (XVe-XIXe siècle)

Que les conflits internationaux créent du "politique" semble une évidence : ils bouleversent les institutions, les finances et l'économie, façonnent de nouvelles farines d'engagement, induisent une mobilisation, entraînent éventuellement des phénomènes de collaboration. L'objectif des études réunies ici n'est pas tant d'étudier à travers les conflits l'essor de "l'Etat" en lui-même, que de comprendre dans quelle mesure ils ont favorisé l'émergence de nouveaux rapports au politique. Pour cela, l'examen sur la longue durée de terrains variés de l'Angleterre à Venise, de la Saxe à l'Espagne permet d'évaluer la construction progressive du politique au cours de guerres étrangères, de guerres civiles aux implications internationales et d'occupations militaires. Dans quelle mesure assiste-t-on à l'apparition de nouvelles formes de politisation des institutions et des populations ? Les conflits sont-ils toujours politisés ? Les tentatives pour les justifier, au nom d'un bien supérieur, créent-elles de nouveaux rapports au sein des sociétés ? Dans ces conflits, la mobilisation croissante des ressources d'un territoire conduit-elle, dès l'époque moderne, aux guerres dites totales ? L'engagement social s'en trouve-t-il modifié et les modalités, connue les lieux, de la prise de parole politique connaissent-ils des mutations ? Les conflits transforment-ils sans cesse les relations que les différents groupes entretiennent entre eux ? Pour répondre à ces interrogations, cet ouvrage réunit les contributions de 16 historiens venus d'Espagne, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de France qui s'attachent à analyser ces processus de politisation entre le XVe et le XVIIe siècle.

02/2014

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Romans historiques

L'an prochain à Grenade

Grenade, 31 décembre 1066 : 5000 Juifs sont massacrés en une nuit par une foule musulmane en furie. Parmi les morts, Samuel Ibn Kaprun, chef des armées du vizir, premier ministre, receveur des impôts, pourvoyeur d'esclaves, grand poète et... Juif. Echappent à la tuerie, sa jeune fille Gâlâh et Halim, son amant musulman vite assassiné par les brigades intégristes. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Treblinka, à Sarajevo, à New-York, à Grenade à nouveau, bien des siècles plus tard, à Paris enfin, devant une école juive, un matin de septembre 2012, où l'attend un tueur prénommé Iblis, nom qui dans le Coran désigne le Diable. L'An prochain à Grenade est un roman d'amour, qui raconte l'idylle entre une jeune femme juive et un poète musulman. Un roman épique, où résonnent les guerres, les pogroms, les soulèvements populaires. Un roman littéraire, qui par son souffle, s'inscrit dans la lignée du Dernier des Justes et de la Mémoire d'Abraham. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'une façon étrangement actuelle. Un conte philosophique enfin, qui débouche sur une interrogation essentielle : pourquoi l'antisémitisme, pourquoi l'intolérance, pourquoi la haine ? Ce livre fort donne à lire une indispensable méditation sur l'extrême difficulté (impossibilité ?) à faire cohabiter les croyances religieuses, sur le désenchantement d'un monde où les mots de fraternité et de tolérance ont perdu tout sens. Quelle histoire, sinon celle subie par la jeune Gâlâh - mémoire vivante du peuple juif - résume à ce point la noirceur de l'humanité ?

01/2014

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Romans historiques

Ces messieurs de Saint-Malo Tome 2 : Le Temps des Carbec

Après les fièvres du règne de Louis XIV, où se sont enrichis et illustrés Ces Messieurs de Saint-Malo, le régent s'est installé et John Law a crée la grande Compagnie de Indes. Le temps de Carbec est venu. Mère, fils et fille vont se lancer à l'assaut des grandes affaires, de l'administration, de l'armée et des beaux mariages. On les verra à Paris et à Venise, en Guinée et à Saint-Domingue, à Pondichéry avec Dupleix, à Versailles avec le cardinal Fleury, à Nantes devenu le premier port du royaume grâce à la traite négrière et à ses manufactures. Ils n'en resteront pas moins d'éternels Malouins, face à la mer qui demeure la condition et la fierté de leur vie. Beaucoup plus qu'une saga familiale, Le Temps des Carbec, c'est le roman puissant et profond d'une époque traversée d'idées nouvelles, d'une société effervescente où la bourgeoisie, avide d'honneurs et d'argent, affronte la noblesse, s'installe au parlement et dans les bureaux du roi. Le Temps des Carbec, c'est aussi un passionnant roman d'aventures, animé par des comploteurs et des négriers, des séducteurs et des banquiers, des capitaines et des diplomates - et toute une galerie de femmes dont le charme, la force et l'audace, ont une résonance curieusement moderne. On retrouvera ici le style coloré, l'invention et le rebondissement imprévu des situations, plus encore, la permanence et l'ampleur de l'Histoire qui avaient signé, dans une mise en scène spectaculaire, la réussite de Ces Messieurs de Saint-Malo.

11/1993

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Littérature érotique et sentim

Les protecteurs Tome 4 : Délaissé

Je ne savais pas comment lui dire à quel point j'avais eu peur de ne jamais partager ce moment avec lui. Ce moment où ce n'était que nous deux. Ce moment où il m'a fait me sentir complet sans même essayer. Eli Abandonné. Abusé. Trahi. L'ancien flic Maverick "Mav" James n'a besoin que de trois choses. Sa Harley, une route dégagée, et son travail dans une organisation souterraine qui rend justice quand la loi en est incapable. Une famille ? Ils étaient partis bien avant qu'il ne les quitte. Des amis ? Un poids. Un endroit à appeler "chez-soi" ? Ca n'existe pas. La devise de Mav est simple : finir et partir. Travail, sexe, peu importe. Pas de connexions émotionnelles. Simple. Jusqu'à ce qu'il le rencontre. Seul. Se cachant. Brisé. A quinze ans, Eli Galvez n'a rien. Pas de famille, pas d'amis, et son corps comme seul moyen de gagner assez d'argent pour survivre. Mais une rencontre imprévue a changé tout ça, et huit ans plus tard, il est bien parti pour avoir la vie dont il ne pouvait que rêver à moment donné. Il a été accepté en école de médecine, et il est enfin de retour à Seattle pour être plus proche des hommes et des femmes qui ne partagent pas son sang, mais qui est la seule famille qu'il n'ait jamais vraiment connue. Seulement, les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent être, et les secrets qu'Eli dissimule sont sur le point de ressurgir accompagnés de dangereuses conséquences. Une dernière chance pour un vrai futur.

07/2020

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Sciences historiques

D'une guerre à l'autre

Engagé dans les troupes de marine en 2001 à l'âge de 20 ans, Yohann Douady intègre le 2e RIMa comme grenadier-voltigeur. Ses premiers déploiements l'amènent en Bosnie-Herzégovine, puis en Côte d'Ivoire, pour des opérations de maintien de la paix parmi des populations encore hantées par les souvenirs de la guerre ou déchirées par des affrontements entre forces rebelles et forces loyalistes. En 2004, déployé à nouveau en Côte d'Ivoire, dans la ville de Bouaké, il vit en première ligne les événements dramatiques qui conduisent au bombardement des positions françaises par les Sukhoï SU-25 du président Laurent Gbagbo, puis participe à la charge des troupes de marine sur Abidjan en proie aux émeutes, avant de prendre position avec ses camarades à l'hôtel Ivoire, bientôt assiégé par des milliers de "jeunes patriotes" ivoiriens. Promu sergent en 2005, transféré à la Compagnie d'éclairage et d'appui dans la section Tireurs d'élite en 2007, Yohann Douady retourne en Côte d'Ivoire avant de se préparer avec son régiment pour un futur déploiement en Afghanistan. Après la préparation opérationnelle et la prise en main du régiment par un nouveau chef de corps, le colonel Heluin, le 2e RIMa s'envole pour la vallée de Tagab en décembre 2010. Les patrouilles à pied ou en véhicule blindé, les missions héliportées, les missions d'appui et les investigations dans les villages se succèdent alors à un rythme infernal au cours d'opérations qui vont voir les marsouins du 2e RIMa affirmer leur suprématie sur les insurgés, mais également en payer le prix, sans jamais faillir à leur devise, "Fidélité et honneur sur terre et sur mer".

10/2012

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Littérature française

L'amour n'est pas sous le marbre blanc. Le bonheur d'Ida

Ida jeune fille. Ida mariée, mère. Et puis Ida grand-mère. En toutes circonstances, malgré les épreuves pénibles, elle gardera toujours un sens aigu du bonheur. Sa fille Sabine et Louis, son gendre, partiront en vacances pour la première fois. Ils ne reviendront jamais, ne laisseront aucune trace. Leur destin sera surprenant. Ida élèvera seule leurs deux enfants. Elle ne parlera jamais des raisons du départ de son mari, Antoine. Louis disait de son fils, bébé, qu'il était "grognant". L'enfant pleurait peu, mais émettait en effet des grognements, comme si vivre lui était déjà un fardeau. Lucien serait-il heureux un jour ? Morgiane, sa soeur, chanteuse célèbre, dans les paroles de son dernier succès, Taj Mahal, ne parle-t-elle pas d'un homme cher à son coeur, voué à un destin particulier, inaccessible ? Mais leur union ne mourra jamais. "Mon âme cuit dans ton âme. L'amour n'est pas sous le marbre blanc." Le roman se déroule en Picardie, à Paris, sur la côte d'Azur, en Italie. Ici et là apparaissent des personnages, souvent hauts en couleur, parfois pathétiques. Hermine, dont le physique évoque une sculpture de Giacometti, peint des tableaux ahurissants. Angelo, homme de la mafia, se dit être un brave homme. Alida, propriétaire d'une pépinière, se recueille devant un olivier, et prie que son défunt mari brûle en enfer. Alphonso, ancien gondolier, parcourt la lagune à Venise sur son rafiot. Dimitri a sculpté le buste d'Ida. Le visage s'affirme dans une expression sublimée, immuable, révélant le bonheur, un bonheur immanent, préservé du tourment, foi fervente. L'artiste a donné un nom à son oeuvre : Le bonheur d'Ida.

03/2012

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Littérature française

Histoire de ma vie. Tome 1

Cette nouvelle édition de l’Histoire de ma vie est entièrement basée sur le manuscrit acquis par la BNF en 2010. Elle en respecte pour la première fois le découpage et procure un texte fiable, corrigé des erreurs de transcription de la précédente édition Brockhaus-Plon de 1960 (reprise en "Bouquins" par F. Lacassin en 1993). Ce premier volume, remanié en profondeur, reproduit les tomes 1 à 3 des Mémoires de Casanova, depuis l’enfance de Giacomo jusqu’à son évasion de la prison des Plombs en novembre 1756. Une nouvelle préface présente un Casanova éloigné des clichés pour faire apparaître l’importance de l’écrivain et du penseur. L’appareil critique, lui aussi renouvelé et enrichi, se concentre sur le travail d’écriture de Casanova : il restitue l’histoire de la langue, éclaire son choix d’écrire en français sans renoncer à l’italianité ("La langue française est la soeur bien-aimée de la mienne ; je l’habille souvent à l’italienne", écrit-il), et retranscrit dans la mesure du possible les passages biffés sur le manuscrit. Ce volume I reproduit trois variantes importantes : les différents projets de préface, les deux versions du premier séjour parisien (1750-52), reproduites en regard l’une de l’autre, et le récit de l’évasion de Casanova publié en 1788 sous le titre Histoire de ma fuite des Plombs. Enfin, on y trouvera plusieurs documents permettant de mieux comprendre le monde de Casanova : évaluation de ses revenus, tables de conversion des monnaies européennes, règles des jeux comme le pharaon, et déplacements du Vénitien (cartes du monde méditerranéen, quartiers de Venise et de Paris).

04/2013

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Sciences historiques

Novare (1513). Dernière victoire des fantassins suisses

Dernière victoire des Suisses dans une bataille d'envergure, celle de Novare en 1513 a vu une armée cosmopolite au service de la France s'affronter, pour la domination du Milanais, aux Suisses alliés au duc de Milan. Cette défaite de Louis XII s'inscrit dans une guerre généralisée entre la France, Venise et l'Écosse d'une part et l'Angleterre, l'Empire, les Suisses, l'Espagne sous l'incitation du pape de l'autre. 1513 a vu en effet une invasion de l'Angleterre par l'Ecosse stoppée à Flodden où périt le roi Jacques IV, une invasion anglo-impériale au nord de la France et la défaite humiliante de Guinegatte où les cavaliers lourds français tournent bride presque sans combattre, enfin des troubles sociaux qui ont ébranlé la Confédération suisse. Novare marque l'apogée de la puissance militaire des Suisses, le dernier moment où leur système militaire basé sur le choc d'une masse d'infanterie a pu l'emporter face à des armées véritablement interarmes. Elle permet d'expliquer pourquoi les "orgueilleux faiseurs de roi" n'ont pas été à même d'influencer la politique européenne malgré leurs succès retentissants dans les guerres de Bourgogne. Olivier Bangerter met en lumière les évolutions de l'art militaire ; il nous éclaire sur l'armement, l'organisation et les motivations des chefs et des soldats. Il tente de reconstituer les événements ; nous nous retrouvons ainsi face aux charges des gendarmes ou exposés au choc des formations de piquiers. Il nous familiarise avec le contexte de Marignan, qui a été bien plus complexe que ce que l'on a appris à nos écoliers, et tellement plus intéressant.

12/2011

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Poésie

Métamorphoses des villes

" Ma poésie est née de mes voyages ", écrit Pieris. L'étincelle poétique, chez lui, résulte de la rencontre entre le poète et un lieu. Une ville de préférence. A preuve, la présente anthologie qu'il publie d'abord en 1999, puis en 2009 dans une version augmentée, puisant dans tous ses recueils antérieurs : 300 pages de poésie dans l'édition grecque, dont la moitié se retrouve ici. Elles sont toutes là, semble-t-il, les villes qu'il a visitées, qu'il a le plus souvent aimées, Sidney, Londres, Amsterdam, Lund, Hambourg, Moscou, Saint-Petersbourg, Paris, Bordeaux, Genève, les villes italiennes en force (Milan, Venise, Ravenne, Ferrare, Naples, Palerme, Catane, Syracuse), Grenade revenant comme une obsession, les villes grecques (Athènes, Thessalonique, Florina, les crétoises Rethymnon et Heraklion), sans oublier les villes de sa patrie, bien sûr, Limassol et Nicosie en tête. Villes moins décrites qu'évoquées, moins vues que souvenues, moins vécues sans doute que rêvées. Aucun pittoresque, décors limités à l'essentiel : la ville est une femme, les détails de son visage et de son corps importent moins que les émotions partagées. Cette ville-femme, idéalement, s'incarne dans une femme de chair, et la même scène se reproduit, lancinante : l'apparition - brève rencontre, ou brèves retrouvailles, ou simple vision fugitive - d'une femme qui pourrait presque être la même à chaque fois, alors qu'en même temps les villes ont tendance à se mélanger elles aussi, entre celle où l'on se trouve et celle dont on se souvient (d'autres ou la même autrefois), avec presque toujours, en surimpression, l'image des villes de la patrie souffrante.

08/2012

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Romans historiques (poches)

Le boiteux de Varsovie Tome 1 et 2 : L'étoile bleue ; La rose d'York

L'Étoile bleue. Lorsqu'en 1918, après quatre années de guerre, le prince Morosini regagne son palais à Venise, il n'aspire qu'à retrouver l'exquise douceur de sa vie oisive. Ce voeu pieux ne sera pas exaucé…La femme qu'il aimait a disparu, la plupart de ses biens est hypothéquée. Peu après, il découvre que sa mère a été assassinée et que "L'Étoile bleue", un saphir qui faisait la fierté de sa famille depuis plusieurs siècles, a été dérobée…Dès lors, il n'a qu'un but : retrouver le joyau et démasquer le meurtrier. Le voilà à l'orée d'une aventure extraordinaire qui l'entraînera dans le ghetto de Varsovie, les eaux troubles du banditisme et dans le sillage d'une redoutable jeune femme…La Rose d'York. Automne 1922…Quelques mois plus tôt, le prince Morosini, expert en joyaux anciens, a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le "Boiteux de Varsovie". Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem…La tradition veut que, regroupées, elle permettent aux enfants d'Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert "L'Étoile bleue", le prince embarque pour l'Angleterre où serait "la Rose d'York", un fabuleux diamant dont la trace s'est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d'embûches. Des ruelles sordides de l'East End aux somptueux manoirs de l'aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.

03/2013

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Philosophie

Journal hédoniste. Tome 1, Le désir d'être un volcan

Les pauvres peuvent-ils être libertins ? Quelles leçons sur les hommes un chat peut-il donner ? Dans quelles circonstances Socrate va-t-il à l'abattoir ? Que disent les prostituées aux philosophes ? Quid de la pourriture de l'œuvre en soi ? Quelles relations entre stupre et stupeur ? Quelle âme ont les pousse-pieds lisboètes ? Comment vivre au pied d'un volcan ? Mondrian aide-t-il à comprendre Venise ? Qui préférer : Eve, Pénélope, Carmen ou Marie ? Y a-t-il une date pour le suicide d'un nietzschéen ? Que serait une philosophie du panache ? Où peut-on légalement brûler des ouvriers ? Dans quelle ville est la tombe du prince des dandys ? Que peut-on écrire du corps de son père ? En quelle compagnie Maître Kant erre ? Y a-t-il une raison moléculaire ? Qu'est-ce que le syndrome de Gênes ? Quelles mythologies comparées pour l'eau ou le pétrus ? De quelle façon peut-on fixer des vertiges ? Quel écrivain désirait être un volcan ? Comment sculpter de l'énergie ? Faut-il remplir les cercueils de livres ? Une érection peut-elle être un auxiliaire de connaissance ? Don Juan a-t-il trouvé son inspiration capitale dans les arènes ? Que veulent les femmes ? Le libertinage est-il toujours de droite ? Qui a écrit Ainsi parlait Tarass Boulba ? Madame Claude a-t-elle lu Baudelaire ? Où peut-on visiter le cimetière des plaisirs ? Comment peut-on aimer Diogène et De Gaulle ? Pourquoi les pessimistes sont-ils des poseurs ? A quoi ressemble l'odor di femmina ? Sur tous ces sujets, Michel Onfray apporte ses réponses qui sont autant de chapitres de ce livre qui peut, et doit, être lu comme un journal hédoniste.

02/1998

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Critique littéraire

Le courage N° 5 : Orphée retourne toi

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs, puisque tous interviennent sur le même thème. Alternant chaque année un thème esthétique (" Littérature 2015 ") et un thème politique (" Les salauds "), 2019 est un millésime " esthétique " . Nous visons des temps d'injonction morale perpétuelle faite à l'art. L'art devrait en particulier représenter le " réel " . Quel " réel " ? Qui décide de ce qu'il est ? L'art devrait ne pas se retourner vers son passé, sa forme, son idéal, notion " élitistes " et donc odieuses. L'art devrait renier Orphée. Contre ces injonctions terroristes, les auteurs du Courage 5, qu'ils soient français, grecs, marocains, écrivains, musiciens ou chorégraphes, se retournent avec Orphée. C'est ainsi que le grand poète arabe Mohamed Bennis nous offre un " Orphée à Tanger " , que Charles Dantzig, revenant à la fiction, nous offre deux étonnantes nouvelles sur un homme qui choisit de mourir sur l'autoroute et sur un amoureux qui se soigne par le rire à Venise, qu'Adrien Goetz, en historien d'art qu'il est aussi, nous rappelle les métamorphoses du dieu des poètes, que Loïc Prigent, avec son esprit et son humour, fait un flash-back orphéïque anglais, que Sandrine Treiner, directrice de France Culture et essayiste, se rappelle qu'Orphée aujourd'hui peut être un cinéaste ukrainien emprisonné. L'artiste Enzo Mianes, les chorégraphes Pierre Rigal, Mithkal Alzghair nous donnent " leur " Orphée, de même que les musiciens (l' Orfeo n'a-t-il pas été le premier opéra ? ) Gluck, Offennbach et Catastrophe... Comme tous les ans, trois jeunes écrivains débutants clôturent la revue par leur première fiction.

05/2019