Recherche

Malene Rydahl

Extraits

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Le Rossignol de l'Empereur ; Blanche-Neige ; La Belle et la Bête ; La Trompe de l'éléphant. Avec 1 CD audio

Retrouvez 4 des plus beaux contes du monde, interprétés avec tendresse et humour par Marlène Jobert. Ce livre est accompagné d'un CD et d'un flashcode pour écouter et réécouter les histoires. Le Rossignol de l'Empereur Tout près d'un beau palais de l'empereur de Chine vit un oiseau dont le chant délicieux charme tous ceux qui l'approchent. Toute la cour en est émerveillée. Oui mais voilà, le jour où le maître de musique offre à l'empereur un oiseau mécanique, le vrai rossignol disparaît. L'empereur se met à dépérir : son ami le bel oiseau reviendra-t-il un jour le consoler ? Blanche-Neige Peau blanche comme la neige, cheveux noirs comme l'ébène, Blanche-Neige est vraiment la plus jolie des princesses ! Pour échapper à la jalousie de la reine, elle va pourtant devoir se réfugier chez les sept nains dans la forêt. Et, grâce à eux, elle pourra peut-être épouser le beau prince charmant ! La Belle et la Bête Comment une aussi jolie jeune fille que la Belle pourrait-elle aimer cette horrible Bête ? Car, pour sauver son père imprudent qui lui a volé des roses, la voilà retenue prisonnière dans le château du monstre. Pourtant, plus les jours passent, moins la Belle a peur : mais qui se cache vraiment sous le masque de la Bête ? La Trompe de l'éléphant Les éléphants sont vraiment de superbes animaux. Et s'ils ont de si jolies trompes, c'est grâce à un petit éléphanteau plein de malice et de curiosité. Venez donc suivre ses drôles d'aventures sur les rives du grand fleuve Limpopo ! Venez rencontrer les animaux qu'il va croiser sur sa route, comme l'oiseau Kolokolo, le python bicolore, ou encore... le terrible crocodile !

10/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires barbares

"Je suis né en même temps que l'aéroplane dans la plaine de la Mitidja, au sud d'Alger. J'ai passé mes premières années avec ma mère, ma grand-mère, mon oncle Jules et un vieil ouvrier agricole indigène qui s'appelait Meftah. On s'éclairait à la bougie, le pétrole et la lampe Pigeon étaient un luxe, nous allions à Boufarik dans un break à deux chevaux, les premières autos commençaient à rouler en soulevant un nuage de poussière, il y avait des fusils partout, le soir je m'endormais dans le hululement des chacals et la voix qui appelait les Arabes à la prière. J'ai appris à lire et à écrire dans Le Chasseur français. Au lycée d'Alger, je fus un cancre, on m'expédia au séminaire : notre professeur de grec sondait l'éther avec un poste à galène et notre professeur de littérature entrait en transe en lisant Lamartine. Ma vocation, je la trouvai dans l'armée. Je devins officier. Mes inspirateurs furent un merveilleux mandarin omniscient à demi loufoque, Montherlant et deux poètes alors à Tunis, Jean Amrouche et Armand Guibert. Quand la Deuxième Guerre mondiale éclata, j'étais dans l'aviation, le désastre nous chassa jusqu'à Alger et le drame de Mers el-Kébir nous rangea du café de Pétain. Antijuif et antiarabe, je fus un homme de droite jusqu'à l'arrivée des Alliés en 1942. La confusion qui régnait fut mon salut : j'allai où je devais. Mon premier livre, La Vallée heureuse, raconte comment les bombardiers lourds de la RAF écrasèrent l'Allemagne. A mon retour en France en 1945, Camus m'ouvrit les yeux sur le monde, puis je marchai seul. Après ce que je vis en Indochine, je quittai l'armée. Après ce que je vis en Algérie, je devins un subversif. Je le suis toujours".

01/1989

ActuaLitté

Critique littéraire

Le Chant du Monstre N° 3

Affinités électives : Les éditions Cambourakis présentent... La maison d'édition, ses textes, ses auteurs. L'art et la manière de conjuguer exigence littéraire et audace graphique. Alchimie : L'écrivain Orion Scohy et l'artiste Laurie Bellanca construisent ensemble, pierre par pierre, couche par couche, couleur par couleur, un mur à multiples lectures. Puis, dans une déclinaison de Fragments de mathématiques existentielles, le chercheur Laurent Derobert explore la conscience et les rapports humains par le prisme mathématique. Il confronte ces formules à la lecture du psychiatre Adrien Altobelli qui les ancre dans la littérature. Seul contre tous : Depuis plusieurs années, Laure Limongi écrit, fait renaître et édite les écrivains indociles. Dans un monde littéraire peu enclin aux fantasmes, elle affirme ce que l'insoumission a d'essentiel. Ex qui ? : Jérôme est un chef d'oeuvre rescapé, réédité en 2008 après une disparition de trente ans. C'est une quête amoureuse, torturée, monstrueuse dans un Paris réinventé, transcrite dans une langue somptueuse dont la musicalité évoque celles de Joyce et Céline. Cabinet de curiosités : Découper des photos, encore et encore, les utiliser comme matière pour composer son oeuvre - entre sculpture et dessin. L'artiste coréenne Keun Young Park donne forme à des corps flottants, qui semblent à la fois se désintégrer et se former dans un même souffle. L'artiste japonaise Fukaya Etsuko, quant à elle, grave de petites pièces de métal avec précision et acharnement, où toute la vie - ainsi que la mort - s'expriment dans un cocon minuscule. Parce que ! : L'écrivain Andréas Becker détruit la langue et la vend aux enchères, malmène le lecteur et le place face à ses contradictions, en lui offrant ses Fleurs de fer - déclaration d'amour à une littérature en perpétuel mouvement.

02/2014

ActuaLitté

Actualité et médias

Macron sous les masques

Caché sous les masques, quel Macron authentique peut-on débusquer ? Un voyant ou un aveugle ? Du jeune président, on connaît la spectaculaire ascension. En le portant au pouvoir, les Français ont fait le choix du renouveau et du progressisme. Mais trente mois plus tard, on sait encore peu de choses du cheminement intellectuel et politique d'Emmanuel Macron. Dans le délicat passage à l'"acte II" de son quinquennat, c'est ce destin que le chef de l'Etat, malmené par l'hiver des Gilets jaunes, met aujourd'hui en jeu. Christophe Barbier confronte cette épopée quasi-chevaleresque aux grandes sagas du pouvoir. Il replace le président "en marche" dans la lignée des monarques, Louis XVI ou Napoléon III, comme des révolutionnaires, Bolivar ou Mirabeau, et des grands réformateurs, Thiers ou Mendès France. Puisque la politique et la tragédie, sans cesse, s'imitent, l'auteur promène également devant notre "Jupiter" contemporain le miroir où se reflètent d'illustres figures antiques, mythologiques et littéraires, de Caligula à Narcisse et Rimbaud, dont Emmanuel Macron prend tour à tour les traits. Dans cet exercice inédit, l'intransigeant analyste de la vie politique construit un passionnant labyrinthe de références, de correspondances et de modèles. Apparaît alors le kaléidoscope d'un talent exceptionnel : en tout état de cause, Emmanuel Macron est le premier homme politique français du XXIe siècle. Mais s'imposera-t-il comme un personnage marquant de l'Histoire de France, dont il sait qu'elle invente et se répète à la fois ? C'est bien ce défi - celui de la postérité - que le jeune homme charismatique a l'intention de relever. De loin, le plus grand à s'être, jusqu'à présent, dressé devant lui.

11/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Dora la dingue

"Je ne sais pas comment, mon père s'est mis dans la tête que j'avais besoin d'un psy", se demande Ida, adolescente en crise qui décide un soir de se raser le crâne avant de passer à table, au grand dam de son père, volage et égoïste, et de sa mère, dépressive et alcoolique, qu'elle surnomme M et Mme Pharmazombie. Ida, ou plutôt Dora comme l'ont rebaptisée ses amies, double clin d'oeil à Dora l'Exploratrice et à la Dora de Freud, jeune patiente hystérique que le célèbre Sigmund a soignée en 1901, se voit ainsi obligée d'aller consulter un psychanalyste, qu'elle surnomme ironiquement Sig. Et Sig a du pain sur la planche car Dora souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie psychosomatique au moindre geste d'affection ou de désir à son égard. Gênant, surtout lorsque Obsidienne, amie dont Dora est secrètement amoureuse, tente de l'embrasser. Petite sueur du Tyler Durden de Fight Club, Dora conçoit l'analyse comme un combat de boxe mental qu'elle doit absolument remporter, et à chaque uppercut psychanalytique du vieux Sig, Dora riposte en prenant des poses lascives pour le déstabiliser. On suit hilare, choqué et fasciné, les aventures de Dora et ses amis (Obsidienne, mystérieuse Amérindienne ; Marlene, transsexuel rwandais féru de littérature érotique ; Little Teena, rouquin gay de 141 kilos, et Ave Maria, blonde maigrichonne s'exprimant uniquement par vocalises) qui lancent des raids artistiques dans les centres commerciaux ou prennent en filature Sigle psy en le filmant après avoir émietté 5 viagras dans sa tisane. Roman classique sur l'adolescence ? Bien au contraire... Dora la Dingue est un concentré de folie, un hymne aux décalés, aux névrosés du monde entier, dont Dora est l'électrique et inoubliable porte-parole.

10/2013

ActuaLitté

Policiers

Elvis et la vertu

« Il n’y avait donc pas un témoin à Largos à m’avoir vu au bras de cette jolie blonde d’à peine quarante ans ? Personne n’ayant aperçu le vieux Jon Ayaramandi ivre mort, au petit matin, errant la gueule cassée et les poings éraflés, semant l’effroi parmi les honnêtes gens ? Etais-je trop vieux pour le rôle ? C’est ce que tout le monde semblait penser. "Pas lui, pas ce vieil homme aux cheveux blancs." Est-ce que ça me vexait ? Ouais. Est-ce que ça m’arrangeait ? Encore plus. Ça faisait même sacrément mon affaire. » Où l’on retrouve les personnages hauts en couleur de Du son sur les murs, premier roman remarqué de Frantz Delplanque : Jon Ayaramandi, le papy tueur débonnaire, rocker dans l’âme et véritable juke-box vivant, la belle Perle, sa fille Luna, les Gitans et Valentin, le célèbre chanteur des Fucking Puppets… Cette fois, des cadavres tombent du Ciel. Du Ciel ? Avec une capitale ? C’est bien ce qu’on veut nous faire croire. Tiré une nouvelle fois de sa paisible retraite, dont il profitait pour écrire ses Mémoires d’assassin professionnel, Jon part à la chasse aux intégristes catholiques qui s’en prennent aux musiciens qu’il aime. Aidé de ses amis gitans, et d’une bombe sexuelle prénommée Mylène, la coiffeuse de Largos, il va sillonner le Sud-Ouest en Lamborghini Murcielago, des flingues plein les poches et la rage au cœur. Miracle : entre les Pyrénées et l’Atlantique, les morts se multiplient bientôt comme des petits pains. Pas de pitié pour la calotte, nom de Dieu ! Drôle et vif, énergisant, irrespectueux, si ce n’est d’une écriture millimétrée, ce deuxième roman de Frantz Delplanque devrait élargir un lectorat qui ne demande que ça.

01/2013

ActuaLitté

Autres langues

Gahugu Gato. Edition en rwandais

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite soeur, Ana, dans un confortable quartier d'expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce " petit pays " d'Afrique brutalement malmené par l'Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l'envahit, l'imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français... " J'ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles : le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l'après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d'orages... J'ai écrit ce roman pour crier à l'univers que nous avons existé, avec nos vies simples, notre train-train, notre ennui, que nous avions des bonheurs qui ne cherchaient qu'à le rester avant d'être expédiés aux quatre coins du monde et de devenir une bande d'exilés, de réfugiés, d'immigrés, de migrants. " Avec un rare sens du romanesque, Gaël Faye évoque les tourments et les interrogations d'un enfant pris dans une Histoire qui le fait grandir plus vite que prévu. Nourri d'un drame que l'auteur connaît bien, un premier roman d'une ampleur exceptionnelle, parcouru d'ombres et de lumière, de tragique et d'humour, de personnages qui tentent de survivre à la tragédie.

06/2018

ActuaLitté

BD tout public

Le miroir de Mowgli

Dans Le Livre de la jungle, le vieux Baloo interdit formellement à Mowgli de fréquenter le peuple Singe, les Bandar-log, le peuple sans loi, sans chef et sans langage, qui ne fait qu'imiter les autres peuples de la jungle. Mowgli, lui ne comprend pas cette interdiction puisque les singes sont bien ceux qui lui sont le plus semblables... Comme un appendice au Livre de la jungle, Olivier Schrauwen fantasme ici une fable dans laquelle Mowgli, désormais adolescent, déambule seul dans la jungle en quête de sa propre image, d'un semblable et de ses origines. C'est d'abord en rencontrant une femelle orang-outan qu'il pense trouver son alter ego. Il poursuit une quête qui va le conduire à toutes les déconvenues, rejeté et malmené par les autres animaux, il devra se rendre à l'évidence qu'il est condamné à la solitude dans le monde sauvage et ira jusqu'à façonner un pastiche d'homme en bouse d'éléphant tel un Prométhée absurde pour se rasséréner. Ce n'est qu'après une course tout aussi malheureuse que burlesque et désopilante, où il finira au fond des eaux, touchant le fond au sens propre, qu'il remontera à la surface et rencontrera enfin son semblable, un pêcheur qui le révélera à sa propre humanité. Dans ce récit muet, pour la première fois publié en 2011, Olivier Schrauwen fait montre d'une inventivité et d'une efficacité graphiques remarquables, on retrouve un imaginaire dense où s'entremêlent les références de cet auteur unique et rare. Le Miroir de Mowgli, est ici réédité dans une bichromie orange et bleue proche de la risographie et du format initial dans lequel Olivier Schrauwen l'a lui-même publié.

09/2017

ActuaLitté

Littérature française

TRIAGES Revue n°33 (2021)

Sommaire : CA QUI NOURRIT DEMAIN Stéphane Hirschi - La Cantilène : Eulalie d'hier et d'aijourd'hui DES ECRITURES QUI FONT SIGNE Henri Bihan - Intimités côtières Mona Céhache - Le fleuve d'or - Mademoiselle Fille Eric Jaumier - Nos espaces Sophie Grenaud - Temps contre temps Jacques Lallié - Le trésor des caryatides Jean-Jacques Marimbert - Un cheval fou galope Camille Pouyet - Le temps des routes Maxime Sacchetto - La partie d'échecs Aurélien Sorgues - Curiosités et autres babioles Maud Thiria - Sans visage DES MOTS QUI DONNENT LA MAIN Le temps, la lecture & l'écriture par Alexis Pelletier Jean-Paul Michel - Vielle et nouvelle forge... Laure Gauthier - Ecrire : un contretemps du monde Pascal Lefranc - Le temps d'aimer et le temps d'écrire James Sacré - J'écrivais un poème : j'ai pas vu le temps passer Jean-Luc Steinmetz - Col tempo Marlène Tissot - Un peu de lenteur dans un monde d'urgence Alexis Pelletier - Où ça mène Christian Doumet - Razzias Serge Ritman - Le poème (virgule) le temps Clara Regy - Petits, j'arpentais le temps en centimètres CE QU'ON VOIT NOUS PARLE AUSSI Carmelo Zagari - Alexis Pelletier - Fondamentalement peintre QUELQU'UN PASSE ET NOUS EMMENE Angèle Vannier, l'aveugle en son miroir par Pascal Boulanger Nicole Laurent-Catrice - L'image de la femme chez Angèle Vannier Bruno Giffard - La nuit ardente d'Angèle Vannier Myrdhin - Entre l'eau la femme et la lune Guy Allix - La passion de l'amour François Rannou - La voix devient page Annabelle François - Au présent des passions LES LANGUES DU METIER . MATERIAUX POUR DIRE Jean-Claude Caër - Correcteur au JO ECHOS ET REGARDS Yannick Mercoyrol - Supermarcherie de l'art James Sacré - Le chemin obscur du monde paysan 5 Alexis Pelletier - Un slam de Mlash Serge Martin - La Commune, c'est maintenant contre toute attente

10/2021

ActuaLitté

Sociologie

L'art et la manière. Quelques réflexions sur les industries culturelles et créatives

Indéniable facteur d'attractivité et de richesse, le monde de la culture et de la création ne cesse de se diversifier et de monter en puissance, notamment grâce à la démocratisation d'internet et aux nouveaux modes d'accès numériques. Professionnels du monde de la culture et enseignants-chercheurs livrent leurs réflexions, constats et interrogations dans cet ouvrage collectif polarisé autour de deux objets complémentaires - la médiation culturelle et la communication - qui permettent de mettre en lumière autant de moyens de créer, de représenter, de promouvoir, de diffuser la culture sous toutes ses formes dans un contexte national et international, et aussi, de la protéger. Les contributions s'imbriquent, se complètent, favorisant un ensemble d'interactions tant le travail des auteurs participe à la fois de la création et de la médiation et tant l'art doit compter avec le politique et considérer objectifs éducatifs et paramètres économiques. L'année 2020 et la pandémie due à la Covid 19 ont malmené le secteur culturel, entraînant de multiples fermetures ; dans le même temps, se sont mises en place des propositions alternatives. Les libraires, véritables médiateurs culturels, ont reçu l'appui du public. Les musées et les institutions culturelles n'ont cessé de communiquer et d'offrir leurs collections à des visites virtuelles. Le numérique, qui accélère création et diffusion, apparaît comme un médium artistique et communicationnel privilégié. L'offre des plateformes de films et de séries a explosé et, si les échanges et manifestations en présentiel se réduisent, nul doute que les Etats ont besoin que les biens et les services culturels s'adaptent et se multiplient car les professionnels des arts, des spectacles, de la communication participent du _soft power_, contribuant au rayonnement des nations et à leur influence indirecte à travers leurs exportations commerciales et culturelles.

05/2021

ActuaLitté

Revues

XXI N° 62

Comment raconter, en journalistes, ce qui relève de la croyance ou peut-être, tout simplement, échappe à nos sens ? L'invisible, l'imperceptible à l'oeil nu. La question se pose dans ce numéro d'été, qui espère vous faire voyager. Ce sont d'abord les réactions des femmes de ménage qui ont mis la puce à l'oreille du journaliste Pierre Carrey : elles refusent de travailler devant certaines oeuvres du musée du Quai Branly. Les statuettes seraient-elles hantées ? Passées au scanner, désacralisées lors de cérémonies, cachées au sous-sol, elles provoquent en tout cas des réactions bien particulières. Les chasseurs de trésors, eux, craignent les djinns, en Turquie, et peut-être plus encore en cette période électorale. Ils n'y croient pas, mais sait-on jamais. Il faut dire qu'ils pillent des tombes arméniennes, dans l'espoir de faire fortune. Miroir aux alouettes, ou retour du refoulé ? Comme en Irak, où doivent vivre cloîtrés les enfants d'anciens membres de Daech, et pour la reconnaissance desquels les mères se battent aujourd'hui. En France, à l'Assemblée nationale, les invisibles, ce sont les gardes, les fleuristes ou encore les cuisiniers, qui ne témoignent jamais. Ils ont accepté - une première - d'être suivis par Kokopello, en BD, et racontent un espace clos soumis à l'accélération du temps législatif, de plus en plus malmené. Dans d'autres enceintes, celles de parcs naturels, en Afrique, c'est une nature sauvage pour chasseurs occidentaux et grandes entreprises qui est préservée à coup d'interdictions, au détriment des populations vivant sur place, et sous couvert de protection de la biodiversité. Il semble qu'aujourd'hui, l'invisible se fasse très géopolitique.

06/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Frances et Bernard

Une bouleversante histoire d'amitié et d'amour entre deux écrivains. « J'ai rencontré une fille qui m'a assez plu. Je pense qu'elle te plairait à toi aussi. Elle a un petit air virginal, à croire qu'elle a grandi dans une laiterie, mais elle est sèche, rapide et prompte à l'estocade, impossible donc de s'y méprendre : c'est une fille de la ville, élevée à Philadelphie. Elle s'appelle Frances Reardon. » Bernard. « Un jeune homme sortait du lot. Bernard Elliot. Harvard. Il prétend descendre de puritains. Encore un poète. Très bon. Et sans doute même encore mieux que très bon. Un grand poète. » Frances. Au milieu de l'été 1957, Bernard Elliot et Frances Reardon se rencontrent dans un atelier d'écriture. Elle le trouve un peu ridicule mais talentueux, il la trouve coincée, quoique intrigante - d'ailleurs, à côté d'elle les jolies plumitives de l'atelier lui paraissent insipides. Il lui envoie une lettre peu de temps après. Une amitié jaillit du dialogue, qui va changer le cours de leurs vies. Le poète bien né et la romancière sans le sou entament leur correspondance, avec New York pour toile de fond : les foyers pour jeunes filles, les cuisines bondées du West Village, les promenades le long de l'Hudson, et l'introduction aux cercles littéraires. Ensemble ils explorent les limites de la foi, de l'art, de la passion, de la raison, de l'amitié, du sacrifice. Malmené par l'instabilité de Bernard et l'ambition de Frances, le lien qui unit ces deux âmes sours grandit, s'approfondit et se transforme. Peut-on aimer au point de se perdre en l'autre ? À quoi renoncer par amour ? Telles sont les questions qui traversent ce roman épistolaire bouleversant, écrit avec une grâce incomparable.

03/2013

ActuaLitté

Histoire internationale

La Reine Victoria

La reine Victoria est née (en 1819) au lendemain de l'effondrement napoléonien et dans une Angleterre déjà engagée dans la révolution industrielle. Elle est morte (en 1901), après soixante-quatre ans de règne, quand son pays contrôlait le plus vaste empire qui fut jamais et alors qu'étaient perceptibles les premiers symptômes de déclin. Si elle n'a pas exercé le pouvoir effectif - les grands hommes d'Etat anglais du XIXe siècle se nomment Palmerston, Disraeli, Gladstone... -, elle partage pourtant avec Auguste, Périclès et Louis XIV le très recherché privilège historique d'avoir donné son nom à un siècle. Sous son règne, l'Angleterre a en effet connu une puissance matérielle, un épanouissement intellectuel et artistique sans précédents. Les idées d'égalité, d'émancipation des femmes, de tolérance religieuse, de progrès social (voire de socialisme) ont fait des avancées décisives, mais la part que Victoria prit dans ces bouleversements est modeste. Réticente devant l'innovation, approuvant l'extension de la domination de l'homme blanc sur le monde, apologiste de la femme au foyer (quoique mère peu prodigue de sa tendresse), elle n'incarne certes pas les valeurs de changement. En revanche, elle procure à son peuple ce que la fantastique machine économique anglaise est incapable de lui donner : elle est symbole d'unité, de stabilité, de permanence. Elle affermit un trône quelque peu malmené avant elle, elle tend aux élites traditionnelles comme aux hommes nouveaux et aux classes populaires un même miroir, qui se veut aussi un modèle. En particulier du vivant du prince Albert, elle incarne aux yeux d'une Angleterre angoissée, désorientée par ses triomphes, les valeurs menacées. Son exceptionnelle longévité fait le reste. Sa popularité, immense, ne connaît pas d'éclipse. Ne serait-ce qu'à ce titre, elle a joué un rôle historique considérable.

02/2000

ActuaLitté

Beaux arts

Saint-Louis des Invalides. La cathédrales des armées françaises

Voulu par Louis XIV pour soigner les soldats meurtris par ses guerres et pour affirmer la gloire de son règne, l'Hôtel des Invalides est un des sommets de l'architecture classique française, mis en valeur depuis la Seine dans la perspective d'une esplanade grandiose. Les plus fameux talents architecturaux et artistiques de l'époque furent mobilisés, dont Jules Hardouin-Mansart, qui conçut l'église des Soldats et le fameux Dôme, illuminant d'or tout Paris. La richesse des décors peints et sculptés, tapisseries, mobilier, objets liturgiques, cloches et horloge, livres enluminés, témoigne certes d'un faste Grand Siècle que le château de Versailles amplifiera encore, mais aussi d'une organisation réglée de l'espace et du temps, adaptée aux malades et invalides. Sanctuaire royal sous l'Ancien Régime, malmené sous la Révolution, le Dôme fut converti en mausolée impérial par Louis-Philippe pour accueillir les cendres de Napoléon, devenant au fil du temps un des sites les plus visités de Paris. Quant à l'église des Soldats, elle acquit la particularité de présenter les drapeaux pris à l'ennemi, mais aussi d'accueillir les sépultures de glorieuses figures militaires du pays, puis le siège de l'évêque aux Armées, ce qui lui a conféré le statut de cathédrale, affirmant par là le lien fort, dans un cadre laïc serein, entre l'armée, la religion et la nation. La Monarchie, l'Empire et la République se sont continûment mobilisés pour entretenir et valoriser ce site unique, véritable panthéon militaire, qui abrite le prestigieux musée de l'Armée. Les Invalides sont ainsi, aujourd'hui plus que jamais, le lieu symbolique du rassemblement de la nation dans les grands moments de deuil et d'émotion collective.

10/2018

ActuaLitté

Littérature française

Selflessness

"?Le métal a incisé la chair, en a balafré l'indolence. Je ne cherchais pas à tout prix à ritualiser mon acte ; ça m'était égal. C'est simplement que j'ai trouvé le clin d'oeil amusant. Et puis, rien ne vaut la frayeur que j'ai lue, grandissante, dans le regard du petit con. Il aurait bien voulu se débattre, mais il était un peu menu. Je n'ai eu aucune peine à saisir ses deux poignets avec la main gauche.?" Dans une ville déchirée par les inégalités, où les riches s'amusent et les pauvres survivent, une série de meurtres inquiète les autorités. Hasard ou indice, les victimes fréquentaient un établissement nocturne branché : le DOX. Les enquêteurs établissent rapidement un lien avec Aléxien Soy, célébrité locale et créatif talentueux. Celui-ci semble pourtant ignorer ces événements, comme si rien ne pouvait ralentir son envol. Ou comme si quelque chose l'empêchait de reprendre pied. C'est alors — et dans des circonstances étranges — qu'il rencontre Lucie et Grégoire dans un quartier malfamé. Des circonstances qui s'emboîtent précisément, qui laissent présager que le destin est à l'oeuvre. Entre les deux garçons, une idylle est possible. Mais avant de naître, elle doit affronter la ville, le passé et la mort. Et un inspecteur de police qui compte bien arrêter le tueur. Daniel-Alexandre Bez surprend par ce roman résolument innovant. Il malmène la structure narrative ; tourmente la syntaxe ; alterne les tons ; trace néanmoins une intrigue captivante. Souple, inventive et subtile, son écriture nous oriente dans les détours d'une trame finement articulée. Car la vérité est multiple. Quand bien même, finalement, c'est au fond de nous que patientent les solutions.

10/2018

ActuaLitté

BD tout public

Lignes de front Tome 5 : Bir Hakeim

L'histoire 1936, les J O de Berlin. Quatre hommes et deux femmes de nationalités diverses scellent leur amitié sur l'air d'une chanson qui deviendra célèbre, Lili Marlene. Une chanson qui raconte l'histoire du peuple allemand. Une chanson qui, à l'image des six héros, traversera les frontières, comme cette guerre qui va bouleverser leurs destins. C'est le point de départ d'une série de chassés-croisés où se mêlent amour, amitié et combats. Les héros L'Allemand : Joachim Klein-Combourd, le dandy sportif et homosexuel qui pense qu'Hitler n'est qu'un mauvais moment à passer. L'Anglais : Tim Page, le jeune homme timide qui n'aspire qu'à voler. Le Français : Emile Soubise, dit «Milou», le titi parisien qui compte bien revenir avec une médaille des J O de Berlin. L'Australien : Peter Yates, la tête brûlée qui ne pense qu'à s'amuser. L'Allemande : Magdalena Kopps, la communiste qui espère encore que l'Allemagne se réveillera de son cauchemar national socialiste. L'Américaine : Cheryl Matthew, la journaliste ambitieuse qui cherche à se faire un nom dans le milieu de la presse californienne. L'Album 26 mai 1942, Bir Hakeim, un point d'eau désaffecté au milieu du désert de Libye. Seize jours durant, la première brigade française libre du général Koenig résiste aux attaques des armées italiennes et allemandes dirigées par le général Rommel. Milou, en première ligne de la bataille, participe à ce répit gagné pour les Britanniques, leur permettant de se replier puis de triompher à El Alamein. En Allemagne, Magda entre dans un réseau de résistance antinazi tandis que la chanson de Lili Marleen est interdite par le régime.

04/2015

ActuaLitté

Dessin

L'amour n 3. Plaidoyer pour la beaute

En plus d'être écrivain, dessinateur, éditeur, commissaire d'expositions et réalisateur, Férdéric Pajak a été le fondateur et le rédacteur en chef de plusieurs journaux et revues, dont Barbarie, Nous n'avons rien à perdre, Station-Gaité, Voir, La Nuit, Good Boy, Culte, L'Eternité, L'Imbécile, 9 semaines avant l'élection et enfin L'Amour, dont le N`°1 est sorti en librairie le 14 octobre 2021. Tous réunissaient écrivains et dessinateurs à parts égales, sans restrictions ni de genres, ni de nombre de signes. Pour ce troisime numéro, L'Amour propose d'établir un Plaidoyer pour la beauté en ces temps où elle semble de plus en plus rare, de plus en plus menacée par la violence et le mercantilisme généralisés. Essais, dialogues, nouvelles, extraits de journal intime, dessins, peintures, sculptures, collages, bandes dessines, paysages, portraits : toutes les formes sont les bienvenues pour, à contre-courant de l'actualité commune, toucher à l'actualité intime, celle-là qui, vibrant en chacun d'entre nous, nous sert de boussole dans notre quotidien malmené. Une confrontation d'opinions et de sentiments, destinée à un public curieux, agacé par les discours et les idéologies qui déforment l'opinion publique. Avec la collaboration de : Bessompierre, Pascale Bouhénic, Julie Bouvard, Frédéric Ciriez, Lou Cohen, Patrick Declerck, Paul Diemunsch, Renaud Ego, El Roto, Ivan Farron, Philippe Garnier, Gébé, Nikolaï Gogol, Brad Holland, Florent Lassalle, Martial Leiter, Alain Madeleine-Perdrillat, Jacqueline Merville, Micaël, Muzo, Adrien Neveu, Noyau, Jean-Noël Orengo, Frédéric Pajak, Corinne Pauvert, Jean-Jacques Pauvert, Joël Person, Nicolas Raboud, Thierry Raboud, Marion Richez, Raphaëlle Riol, Jacques Roman, Alexandra Roussopoulos, Daniel Sapin, Jean Scheurer, Frédéric Schiffter, Jean-Baptiste Sécheret, Sempé, Anna Sommer, Michel Thévoz, Nicolas Topor, Corinne Véret-Collin, Francis Volken.

10/2022

ActuaLitté

Actualité médiatique internati

Nous ne serions pas arrivées là si... en coédition avec Le Monde

Après avoir rassemblé ses plus grandes interviews dans Je ne serais pas arrivée là si, en 2018, Annick Cojean nous propose de poursuivre et d'aller à la rencontre de 34 autres femmes passionnantes et singulières. Leurs parcours tissent autant de chemins personnels qui se rejoignent en un véritable " nous " sororal, inspirant et engagé. Je ne serais pas arrivée là si, quelques mots anodins et une question vertigineuse. Qu'est-ce qui nous a faites, défaites, bouleversées et sculptées ? Quel hasard, rencontre, accident, lecture, don, peut-être quelle révolte, ont aiguillé nos vies ? Quelle joie nous a donné des ailes ? Ou peut-être quel drame ? Avons-nous poursuivi un rêve ? Nos parents nous ont-ils insufflé la volonté d'avancer ? Oui, comment se construit une vie ? A 34 femmes fascinantes, Annick Cojean a lancé ce petit bout de phrase, dans le cadre d'une interview pour Le Monde, et toutes ont accepté de la poursuivre. Elles se racontent avec une sincérité bouleversante, cherchent dans leur histoire quels ont pu être leurs principaux ressorts, et ce que la vie leur a appris. Toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à coeur de partager cette expérience. Une inspiration pour toutes les femmes. Avec Isabelle Autissier, Yasmina Reza, Isabella Rossellini, Mona Ozouf, Laure Adler, Gisèle Halimi, Christine & the Queens, Céline Sciamma, Nancy Huston, Françoise Hardy, Caroline Fourest, Glora Steinem, Isabelle Carré, Barbara Hendricks, Clémentine Autain, Agnès Jaoui, Anne Sylvestre, Maryse Condé, Marjane Satrapi, Cécile de France, Elisabeth de Fontenay, Rossy de Palma, Melody Gardot, Simone Schwarz-Bart, Line Renaud, Clara Luciani, Leymah Gbowee, Karine Lacombe, Roxana Maracineanu, Djaïli Amadou Amal, Marlène Schiappa, Nina Bouraoui, Emma Thompson, Mona Eltahawy.

05/2022

ActuaLitté

Roman d'amour, roman sentiment

Un peu plus d'amour que d'ordinaire

Il n'est jamais trop tard pour se créer des souvenirs Valentine a toujours vécu dans l'ombre de son père, sportif de haut niveau. Pour limiter les séparations douloureuses au fil des déménagements, elle a décidé de rester à l'écart des autres. Aujourd'hui, son père a besoin d'elle : atteint de la maladie d'Alzheimer, il nécessite une surveillance constante. Elle, qui a toujours fait en sorte de se débrouiller toute seule, n'a dès lors d'autre choix que de trouver quelqu'un pour l'aider. Depuis qu'il a annoncé sa retraite alors qu'il est au sommet de sa carrière de rugbyman en Australie, Luke a besoin de faire le point sur sa vie. Ce job d'aide à domicile pour le sportif qu'il a longtemps vénéré tombe à pic, et il regorge d'idées pour stimuler la mémoire glissante de cet homme malmené par la maladie. Mais, lorsqu'il rencontre Valentine, Luke a envie de relever un nouveau défi : faire vivre à la jeune femme solitaire l'adolescence qu'elle n'a jamais eue. " Emily Blaine est passée maître dans l'art d'observer les errements du coeur " AuFéminin "C'est la star made in France" Livres Hebdo "Emily Blaine est la reine de la romance française moderne" LIRE "La reine de la romance frenchy" Le Journal des Femmes "L'étoile montante du roman français" Maxi" La vedette de la romance française " Voici A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 600 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui.

05/2021

ActuaLitté

Métiers de l'éducation nationa

Capitaine et Trouvère. Chronique d’un directeur de collège 2003-2012

C'est parce que je porte en moi Tout ce silence - si lent si lancinant silence - Que mes vers sont taillés Au coup-de-poing... (extrait du poème Silex) "Capitaine et Trouvère est une véritable somme : un témoignage authentique et fort. Cyclique, cette chronique contient force récurrences : effectifs, éducation, pédagogie, finances, animation d'équipe, pastorale. ". . M. K. "A priori, une chronique n'a pas vocation poétique. Pour autant, de nombreux passages sont empreints de qualité poétique, par l'utilisation de mots forts, justes, élevés". F. F. "En même temps que ses convictions profondes, c'est la culture personnelle, l'humour so British du chef d'établissement et sa fibre poétique qui viennent au secours du capitaine". M. K. "Il me semble que dans Trouvère le but est atteint, à savoir la juste distance et l'exacte correspondance de ton et d'expression entre le poème et la partie de la chronique concernée". F. F. "La poésie, omniprésente, confère à l'ouvrage son originalité, sa couleur et son souffle". M. K. "Même les pointes traduisant ressentiment, incompréhension ou mouvement d'humeur sont savamment dosées. Non seulement l'ouvrage est riche mais il est également savoureux". M. K. "Je ne pensais pas que le fossé fût si grand entre privé et public dans l'éthique d'enseigner. Capitaine et Trouvère est un ouvrage qui pose question et porte à la réflexion... " "Tout l'enjeu de cette chronique, je crois, est de montrer comment ces différentes parts de la personne du chef d'établissement se sont nourries mutuellement et l'ont aidé à avancer". M. M. K. pour Michel Kerboeuf, ancien Secrétaire général de la Direction diocésaine de l'Enseignement catholique de Maine et Loire ? F. F. pour François Fasula, nouvelliste, romancier et poète ? M. pour Marlène, autrice compositrice interprète.

03/2022

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Itinéraire d'un masque

Suite à la censure de sa pièce Les Suppliantes par des militants " antiracistes ", Philippe Brunet nous livre sa réflexion sur l'importance de préserver le théâtre des Grecs qui met en scène des problématiques toujours d'actualité. Il y a 2500 ans, on n'avait pas imaginé qu'un jour Eschyle serait censuré à Paris. C'est arrivé en 2019. La troupe de théâtre antique Démodocos, menée par Philippe Brunet, allait jouer pour la troisième année ses Suppliantes, en Sorbonne. Les masques des Danaïdes, ces réfugiées égyptiennes du mythe, étaient prêts pour le festival des Dionysies. Mais le soir du spectacle, le 25 mars, la Sorbonne fut bloquée par des étudiants et des militants anti-racistes. La troupe aurait eu le tort de maquiller jusque-là ses comédiens, de leur foncer la peau, de se livrer à une pratique raciste dite de blackface. Deux jours avant la représentation empêchée, alerté de menaces de blocage alors qu'il était en pleine lecture publique de sa traduction de l'Iliade d'Homère, le metteur en scène avait tenté, sur facebook, de désamorcer les polémiques : " Le théâtre est le lieu de la métamorphose, pas le refuge des identités ". En vain. Dans le fond, deux ans après l'affaire des Suppliantes, on ne sait si le théâtre de la cité, malmené par la censure, survivra aux traitements de choc de la crise sécuritaire et sanitaire et à son triste corollaire, le numérique global. C'est l'occasion pour l'helléniste de revenir sur son parcours et de s'interroger sur ce qui reste, selon lui, totalement occulté dans les débats : qu'y a-t-il de si précieux à sauver du théâtre des Grecs ?

03/2022

ActuaLitté

Littérature francophone

Retour à Villimpenta

Librement adapté de faits réels. Une tranche de vie de ceux que l'on considérait comme étant de petites gens. Une tranche énorme avec des coeurs gros comme ça. Entre des enfances manquées et mouvementées, que la violence parentale force au labeur, on retrouvera ici un père malmené dès sa naissance survenue, de manière sordide, dans un champ de la plaine du Pô. En ce Villimpenta profond, béant d'une magistrale beauté d'un horizon à l'autre, nous poursuivons la trajectoire de ces immigrés italiens qui ont dû tout quitter pour venir nous bâtir une Suisse forte et vaillante. Ils n'étaient pas les seuls à laisser derrière eux les mélopées méridionales carillonnant sous un ardent soleil. De petites gens vaquant à des travaux que l'on ne perçoit ni ne voit de prime abord, que l'on valorise encore moins et qui, souvent même, n'étaient pas les bienvenus au pays, surtout au sein des familles suisses puritaines, conformistes et propres en ordre. Ainsi, au fil de ces pages, si terribles soient-elles, malgré l'amour qu'il s'en dégage, vous verrez à quel point l'existence d'une petite secrétaire dactylo et d'un plâtrier peintre contremaître en bâtiment peut devenir une saga aussi palpitante qu'une expédition dans le Grand Nord. Ils avaient tous leurs défauts, des saletés de défauts, mais à l'arrière de ces oripeaux se cachaient des pépites d'amour pur. Parce que ce sont nos aïeux, nos parents, et que grâce à eux tous, sans effort, de manière souvent éhontée et le ventre plein, nous n'avons plus qu'à ouvrir la bouche afin que de leurs laborieux ruchers coule un miel abondant.

10/2022

ActuaLitté

Récits de mer

L'océan me dit reviens. 181 jours à l'assaut de l'Atlantique

Le récit d'un insatiable aventurier de 28 ans, prêt à tout risquer pour naviguer au large. Le nouveau Mike Horn français. Et pourquoi pas ? Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ? Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant... Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer. Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes. Guirec Soudée ose tout. Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer. Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus. Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.

03/2024

ActuaLitté

Divers

Vies en jeux. Leur flamme éclaire l'Histoire

L'aventure devenue référence. Damien est l'histoire d'un voyage devenu légendaire. Damien, c'est aussi le nom du petit voilier en bois qui, dans les années 70, effectua ce tour du monde exceptionnel de cinq ans, aujourd'hui inscrit en référence dans le domaine de l'aventure. Alors copains d'école à Grenoble, Jérôme Poncet et Gérard Janichon, décident à 17 ans de consacrer leur jeunesse à courir le monde. Leur cap est la liberté, la découverte, l'accomplissement, la voile aux extrêmes du globe. Inexpérimentés mais portés par leur idéal, ils quittent La Rochelle en mai 1969. Ils y reviendront en septembre 1973, après un voyage initiatique de plus de 55 000 milles. On les appellera "Les Défricheurs d'océans" . C'est que malgré son équipement précaire et son manque de confort, Damien accumule les grandes premières inédites : Arctique, remontée de l'Amazone à la rencontre des populations locales reculées, Cap Horn, Tropiques et trois saisons de suite dans les latitudes rugissantes du Grand Sud. Leur but est d'aborder le continent Antarctique, ce qui est fait en février 1973. Souvent malmené, chaviré, démâté, chahuté par les glaces et les coups du sort, Damien ne renonce jamais et son équipage tient bon. En dépassant les notions géographiques, les 2 jeunes marins ont apprivoisé les éléments turbulents ; par l'amitié et la persévérance, ils ont su donner une dimension humaine inoubliable à leur périple. Classé monument historique et accessible au public, Damien a été refait à neuf en 2019. Fidèlement adaptée par Gérard Janichon, servie par la finesse des aquarelles de Vincent, cette odyssée maritime poétique et humaniste nous fait vivre des pages d'amitié profonde jusqu'à l'approche de la mort, et d'envoûtement avec l'Océan, le vent, la glace, la grande forêt amazonienne et le gré des rencontres humaines, éphémères et intenses.

05/2022

ActuaLitté

Troisième République

L'anarchie au prétoire. Vienne, 1er mai 1890. Une insurrection et ses juges

La première célébration, en 1890, du 1er mai en France eut lieu sous haute surveillance policière. Une petite ville échappe : à Vienne, en Isère, surgit le spectre de l'anarchie, de la "foule" hors contrôle, hommes, femmes, enfants... La grève éclate, le maire est malmené, le commissaire "? abîmé? " , une fabrique de drap pillée. Un mot flamboie ? : "? Prenez, c'est à vous ? ! ? " L'avant-veille, deux orateurs de renom étaient venus chauffer les esprits ? : Louise Michel et Alexandre Tennevin, un cogneur. Tennevin et les "? meneurs ? " locaux, Pierre Martin en tête, sont condamnés en août par la cour d'assises de Grenoble. Louise Michel, écartée du procès, déclarée folle, menacée d'internement, se multiplie d'autant plus par la parole et par la plume (conférences, mémoires, romans, poésie...). Qui, de l'accusateur ou des accusés, tient la sellette ? Qui définit l'événement ?? Emeute ?? Révolution ?? Affirmation du "? droit à l'existence ? " , première lueur du "? banquet de la vie ? " pour tous ?? "? Les bêtes du bois peuvent boire à la source, on fera de même ? " (Louise Michel). Qui pèse les faits et les valeurs ?? Qui pose les mots - quels mots, avec quelles images, quels rythmes ?? Au procès, puis par les écrits, c'est tout un art anarchiste de l'éloquence qui se déploie, un style, un souffle. Au-delà, à travers la mémoire, les récits et les recréations (Pierre Martin, Elisée Reclus, Louise Michel...), le sens et l'épopée s'élaborent, la société, la nature et la justice se réinventent. Claude Rétat accompagne cet essai d'un dossier de textes & témoignages (brochure des anarchistes sur le procès de 1890, presse, dossier judiciaire et autres archives, parmi lesquelles les rapports de police sur les conférences de Louise Michel) et d'une riche iconographie.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Donald Trump

Toute cette histoire n'aurait jamais vu le jour si Jean Duchêne, le jour de ses 77 ans, n'avait eu une inspiration aussi soudaine qu'inattendue. Il allait écrire un roman. Le héros serait Joe Hartfield, un ami noir rencontré à Omaha (Nébraska) en 1960 et, à la fin du livre, en 2020, Joe essayerait de tuer Donald Trump. Le découpage de l'histoire se fait par grappes de personnages et par tranches de vie. On remonte ainsi au voyage de Jean aux Etats-Unis puis on suit, pas à pas, les parcours de vie des quatre personnages principaux, Joe, Jean, Marlene et Marcus et de leurs proches, des personnages ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires. On suit leurs itinéraires, parallèles mais variés. Ils surmontent les épreuves et les coups durs de la vie grâce à leur courage et à leur créativité. Ils se remettent en question, se renouvellent et se réinventent sans cesse. Deux fils rouges dans ce premier roman. Le premier est l'amitié inébranlable qui lie les personnages principaux : leurs rencontres, leurs retrouvailles et leurs déboires. Le second, l'évolution lente de Joe de 'jeune photographe nonchalant et inconnu' jusqu'à 'vieux sage déconnecté mais débordant de vie' en passant par 'activiste radical et meurtrier en puissance'. Au terme de péripéties multiples, marquées du début à la fin par l'humour de Jean et des autres protagonistes, les clins d'yeux et les surprises, les personnages s'expriment sur les éléments purs et toxiques de l'amour, sur l'art, sur le racisme et les injustices, sur la futilité de la quête d'argent, sur les vraies valeurs, partagées, transmises ou menacées. Le jazz, Derek Hartfield (l'écrivain stérile), Hugh Hefner (le patron de Playboy), la Négresse Blonde, les cités jardins et les bouquettes liégeoises (dégustées au Montana ! ) sont omniprésents et apportent des espaces de respiration bienvenus dans un récit riche étalé sur plus de soixante ans.

12/2020

ActuaLitté

Littérature française

Au bout du monde

Dans Au bout du monde, l'auteur s'attache à décrire une micro-société dans ce "penn ar bed" qu'il connaît bien durant la Première Guerre mondiale. Le roman se déroule à Toul-Douar, hameau situé sur la côte du Bas-Léon, entre Le Conquet et Lampaul-Plouarzel, face à Molène et Ouessant. Il montre l'importance de la mer pour des agriculteurs souvent aussi marins, pilleurs d'épaves ou goémoniers. Tout comme les îles du Ponant, Toul-Douar reçoit de plein fouet la violence des vents de mer. Certes, le village de Kergroas, dont il dépend, n'est pas menacé d'engloutissement, et ses habitants tirent essentiellement leurs ressources de la terre. Toul-Douar symbolise parfaitement ce contraste entre deux genres de vie radicalement opposés : déjà, certains jeunes font leur service militaire dans l'armée de terre (ce qui serait presque impensable dans les îles ou les ports) ; en revanche, la mer, au même titre que les travaux de champs, gouverne la vie sociale et l'emporte notamment sur l'effort de scolarisation. La petite communauté villageoise se soude automatiquement dès qu'elle se sent attaquée de l'extérieur : elle considère l'océan et ce qu'il charrie comme sa propriété et se heurte à la vigilance des douaniers. L'ostracisme envers les "étrangers" perdure, par douaniers interposés. Le réflexe de solidarité fonctionne toujours comme une soupape de sécurité et efface les divisions internes. On le retrouve ici : la lutte pour prendre de vitesse la mer et les douaniers quand La Princesse s'échoue amène l'insertion de l'institutrice Geneviève Bars dans la population du hameau. Tacitement, mais efficacement, les habitants de Toul-Douar s'accordent pour piller l'épave et répartir le butin : la mer régule véritablement les fluctuations des relations sociales, elle constitue le dénominateur commun des multiples individualités, elle agit comme un creuset où se refond périodiquement la conscience collective... (extrait de l'Introduction, d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).

06/2019

ActuaLitté

Judaïsme

Que sont les juifs pour la France ?

L'ouvrage est préfacé par le Grand-Rabbin de France, Haïm KORSIA. Que sont les Juifs pour la France ? Il s'agit de répondre, aujourd'hui, avec acuité et actualité à cette question. Face à un antijudaïsme renaissant et dont les contours sont ici appréhendés de manière concrète, la place et le rôle que les Juifs tiennent en France résultent d'un lien solide, pourtant malmené puis brisé, mais ensuite rétabli et renforcé. Leur histoire commune a ainsi surmonté la trahison de la Collaboration et s'inscrit dans la continuité de la nation française. En douze chapitres incisifs, Marc Benveniste, docteur en littérature comparée et administrateur d'un consistoire de province, étudie successivement les formes dissimulées de l'antijudaïsme et, tout au contraire, l'osmose réelle entre les Juifs de France et le pays. Il décèle aussi, d'une part, l'émergence d'un philosémitisme chrétien et interconfessionnel qui s'oppose résolument à la haine et, d'autre part, l'affirmation d'un compagnonnage républicain efficace. Le refus viscéral du communautarisme, vigilance que les pouvoirs publics érigent à juste titre comme une nécessité institutionnelle et civile, est pleinement partagé par les Juifs de France. La raison de cette alliance dans le combat contre les forces communautaristes, provient de l'héritage que les Juifs puisent de la Torah et des Textes religieux. Ceux-ci privilégient depuis plus de deux millénaires le fait majoritaire, auxquels se conforment, aujourd'hui encore, les Juifs de province et de Paris. Que sont les Juifs pour la France ? apporte sa pierre au débat contemporain sur la nécessité d'une articulation efficace entre laïcité constitutionnelle et armature institutionnelle refusant ce qui désunit et oppose. L'objectif est de mieux surmonter ensemble les défis posés à la nécessaire valorisation du parcours républicain, dans la reconnaissance de toutes les valeurs ajoutées. A ce titre, la prière pour la République française et le le peuple français, prononcée chaque samedi matin dans les synagogues consistoriales, tient une place essentielle dans la compréhension du patriotisme français des Juifs.

11/2021

ActuaLitté

Correspondance

Lettres à Pierre Monnier. 1948-1952

Septembre 1948 : la Providence a pour nom Pierre Monnier, caricaturiste sous le nom de Chambri, qui profite de la tournée d'un groupe folklorique auvergnat pour rencontrer Louis-Ferdinand Céline. Après dix-huit mois de prison, ce dernier vit exilé au Danemark dans une chaumière prêtée par son avocat. Menacé d'extradition, en conflit avec son éditeur Denoël, il n'a rien publié depuis Guignol's band et enrage de voir ses livres indisponibles. Pendant ce temps, le simple "ouvrier" travaille sans relâche à Féerie pour une autre fois. De retour à Paris et bien que le milieu soit exsangue depuis l'épuration, Pierre Monnier compte mettre fin par tous les moyens à ce scandale éditorial. Céline l'encourage de ses invectives : d'abord avec Charles Frémanger (l'éditeur de Jacques Laurent et d'Antoine Blondin) la republication sous le manteau de Voyage au bout de la nuit (1949), puis la création par le novice Monnier de sa propre Maison - les Editions Frédéric Chambriand - pour mettre en circulation Casse-pipe et Mort à crédit. La détestation de Céline pour les éditeurs et ses logorrhées d'homme meurtri ne l'empêchent pas d'accorder sa confiance à Pierre Monnier, qui rejoint le petit cénacle des fidèles composé de Marie Canavaggia, Jean-Gabriel Daragnès, Albert Paraz ou Marcel Aymé. L'éditeur de fortune lui sert également de courroie de transmission avec Tixier-Vignancour qui tente à Paris d'obtenir son amnistie (procès en 1950). Bien que malmené à son tour, le valeureux Monnier parvient à organiser l'arrivée de Céline chez Gallimard, qui acceptera toutes ses conditions. Une fois le non-lieu prononcé (1951), l'écrivain maudit revient discrètement en France : la saison au purgatoire est loin d'être terminée. Ce douzième volume de la "Série Céline" corrige, approfondit par des notes et complète par des inédits les 313 lettres (ici 325) que Pierre Monnier avait divulguées dans son récit Ferdinand furieux (L'Age d'homme, 1979). On trouvera également en annexe des témoignages de Pierre Monnier et une précieuse documentation sur son aventure éditoriale.

11/2015

ActuaLitté

Littérature française

Faut-il oublier ces choses-là ?

Toutes les choses, depuis celles qu'on manipulait jusqu'à celles qui faisaient rire ou pleurer. Elles donnaient au quotidien sa couleur, sa musique, son odeur, son goût, son lot de peine et de soulagement. Beaucoup de ces choses ne sont plus aujourd'hui ce qu'elles furent avant-hier, entre 1910 et 1930. L'éclairage radin de la lampe à pétrole, du rat-de-cave, du brûle bout. Le linge battu et frotté à la margelle du lavoir. L'eau remontée à la seille du fond du puits. Et tant d'autres... Ces propos ne véhiculent aucune nostalgie car, en 2011, il est plus facile que jamais de vivre en Île-de-France. En ce premier tiers de 20ème siècle des dizaines de milliers d'enfants et d'adultes furent tués trop tôt par une infection. C'est ce qu'enseignaient Robert Debré et Michel Weinberg qui s'activent dans ce livre. Veneux-les-Sablons n 'est encore qu'un ensemble de villages qui s'étale entre le Loing et la forêt. Y vivent, France et trois garçons qui la courtisent. En 1910, la jeune fille épouse Grégoire et donne le jour à Lia. En 1914, ces hommes partent fantassins et la seule chose nouvelle qu'ils vont apprendre est à donner la mort. Un savoir terrible, capable d'endommager la caboche d'un amoureux éconduit. En 1918, le teuton parvient à, si aveuglément, bombarder la capitale que de nombreux parisiens cherchent un abri à la campagne. C'est le cas d'Eugénie Clermont et des siens qui se réfugient à Veneux. Là, des femmes continuent de souffrir des comportements criminels que la Grande Guerre a fait naître dans le cerveau malmené de quelques troufions. Parfois, ça tourne mal. Mais, ce n'est pas triste pour autant car, par chance, l'humour est toujours de la partie et le rire revient avec les enfants de France et d'Eugénie.

11/2011