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Développement durable-Ecologie

La vision verte de Denis Sassou-Nguesso face à un monde en danger et aveugle. Evangile du management de l'environnement et du développement durable

L'auteur signe, avec cet ouvrage, sa énième publication consacrée au combat d'un homme, Denis Sassou-Nguesso, président du Congo-Brazzaville, qui depuis plusieurs années, ne cesse d'alerter et de prévenir le commun des mortels des dangers liés à la destruction de l'environnement et au changement climatique. En leader écolo-visionnaire et climato-optimiste, Denis Sassou-Nguesso se bat au quotidien pour un management de l'écosystème responsable. Il prône une gouvernance mondiale verte et inclusive en vue d'assurer au profit de la Terre une transition et une intégration écologiques qui épargneraient à notre planète la catastrophe. Dans ce livre, Michel Innocent Peya présente d'une part le marketing écologique que la vision de cet homme d'Etat véhicule à travers le monde et d'autre part, montre que la protection de l'environnement est, pour ce dernier, une condition impérative pour permettre d'assurer une meilleure qualité de vie à tous les peuples de la Terre, et surtout aux générations futures. Elle est aussi une nécessité pour espérer une Afrique verte, un monde apaisé et confiant. Pour Denis Sassou-Nguesso, il est temps de reconnaître qu'il existe des biens publics mondiaux et que nous devons les gérer et les préserver ensemble. Dans la conception du président Sassou-Nguesso, la prise de conscience de la protection de l'environnement ne provient ni des pressions ni des accords quelconques mais c'est une question de foi qui s'impose aux Etats. Elle n'est pas non plus une affaire de camps aux intérêts particuliers : ni du Nord, ni du Sud, ni de l'Est ni de l'Ouest, ni du centre et encore moins d'un pouvoir et de son opposition.

07/2017

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Livres 3 ans et +

Si tu viens nous voir sur Terre

" Si tu viens nous voir sur la Terre, voici ce que tu dois savoir. Tu nous trouveras près d'un grand Soleil. Et d'une toute petite Lune. Au milieu d'un tas d'autres planètes, la nôtre est celle qui est vert bleu. " Avec ses mots à lui, un enfant écrit une longue lettre à un visiteur de l'espace, pour lui expliquer à quoi ressemble son monde. Il lui décrit la Terre, ses climats, ses animaux, sa campagne, ses villes, ses habitants, leur diversité mais aussi ce qui les rassemble, nos manières de communiquer, de voyager, nos arts, notre quotidien d'enfant. Tout en douceur et en bienveillance, les illustrations de cette lettre de 80 pages dépeignent toute la diversité de l'univers de l'enfant, la diversité des peaux, la diversité des sexes, des familles, des corps, des passions... Avec la naïveté et la sincérité d'un petit humain, notre monde décrit pour un extra-terrestre se révèle multiple, complexe, beau, fragile et unique ! Sophie Blackall, illustratrice de renom multi récompensée, s'est inspirée de ses rencontres avec des classes à travers le monde pour nous offrir cet hymne à la bienveillance et au vivre ensemble. Son objectif ? L'idée lui est venue dans l'Himalaya alors qu'elle grimpait jusqu'à une minuscule école pour une association. " On ne se comprenait pas les uns les autres, mais les enfants ont eu l'idée de réaliser des dessins, ont partagé leur déjeuner, et de mon côté je leur ai montré quelques livres. " C'est ainsi qu'est né le projet d'illustrer tout ce qui nous avons en commun sur cette belle planète. " La seule que nous ayons, alors nous devons en prendre soin. "

01/2021

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Vie chrétienne

Tout est lié. Ecologie intégrale et communication à l'ère du numérique

" Tout est lié. Il faut donc une préoccupation pour l'environnement unie à un amour sincère envers les êtres humains, et à un engagement constant pour les problèmes de la société " (Laudato si', 91). Prolongeant la réflexion du pape François, l'auteur montre la relation qui existe entre l'écologie intégrale et la communication, c'est-à-dire entre le réseau de la vie et la vie en réseau. Dans une perspective humaniste, il se propose de répondre aux défis actuels de la communication et de l'environnement. La technologie a permis une meilleure interconnexion au niveau mondial, alors que nous sommes en train de détruire notre maison commune. Plus connectés, mais plus seuls. Il faut rétablir une communication authentiquement humaine en identifiant les bases théologiques, anthropologiques et éthiques qui nous permettront d'assumer un paradigme plus relationnel. De nombreuses données scientifiques confirment que nous sommes dans une grave crise socio-environnementale. Il s'agit d'une crise éthique, car c'est nous qui avons endommagé le réseau de la vie et n'utilisons pas de manière adéquate les possibilités de la vie en réseau. Au lieu de renforcer nos relations, nous semblons désorientés, pris dans le filet, incapables de communiquer sereinement. Pour surmonter cette crise, nous devons rétablir les quatre niveaux de l'équilibre écologique : " Au niveau interne avec soi-même, au niveau solidaire avec les autres, au niveau naturel avec tous les êtres vivants, au niveau spirituel avec Dieu " (Laudato si', 210). Cette structure relationnelle quadrilatérale est la base de l'écologie humaine et doit toujours être présente, même parmi ceux qui se déclarent athées, car eux aussi ont besoin de se transcender, en accueillant des valeurs et des idéaux.

02/2021

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Prière et spiritualité

L'heure est venue du courage chrétien : l'oecuménisme

"Je suis heureux de constater une unité pour dire que l'unité des chrétiens reste un objectif important et nécessaire" écrit le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens. Il n'en dénonce pas moins, et avec vigueur, l'oecuménisme de ceux qui préfèrent rester sur place et se contentent de la bonne entente atteinte. Selon le Concile Vatican II, l'oecuménisme est l'échange des dons. Il s'agit donc de s'aider mutuellement à mettre en valeur les charismes de chaque communauté, mais aussi à en dénoncer les perversions. "C'est un service fraternel que nous devons nous rendre". Plaidant pour un dialogue basé sur la "vérité" et sur "l'amour", il fait observer que les chrétiens sont "confrontés à de nombreux problèmes communs dans leur vie ecclésiale", comme le disait le cardinal John Henry Newman : "les chrétiens se ressemblent beaucoup plus, même dans leurs faiblesses, que ce qu'il se sont souvent imaginé". "Et pourtant, déplore le cardinal, dans nos dialogues, nous nous contentons de trop peu, de l'extérieur des choses, d'être "aimables et cordiaux" les uns avec les autres par les paroles et par les oeuvres" : le dialogue qui commence à ta racine des choses, avec les défis réels et les blessures de la vie ecclésiale, est celui par lequel les relations grandissent et s'approfondissent. C'est vraiment un dialogue d'amour. L'oecuménisme des martyrs est aujourd'hui un témoignage très important insiste enfin le cardinal Koch. "En ce siècle, peut-être encore plus qu'en beaucoup d'autres, de très nombreuses personnes sont persécutées ou tuées pour leur foi, non pas parce qu'elles sont catholiques, orthodoxes, anglicanes, ou protestantes, mais parce qu'elles sont chrétiennes". Le sang des martyrs est la semence de l'oecuménisme.

04/2024

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Actualité et médias

Retour sur les guerres et leurs confinements

Ce livre est né de la comparaison de la pandémie avec une "guerre". Loin d'être une comparaison point par point, il se propose de faire entendre deux voix : deux individus face à l'Histoire — et qui la font aussi, dans et à partir de leur minuscule histoire et celle de ceux qui les entourent. La réalisation que l'Histoire, loin d'être la prérogative d'un récit officiel, est constituée par toutes ces interrogations muettes, ces incompréhensions et ces intermittences de la voix humaine — à peine audible mais inépuisable, comme le suggérait William Faulkner dans son discours de réception du Prix Nobel. Quels points communs ? Quelles différences ? Certains d'entre nous ont connu les deux époques, et opèrent des ponts entre le maintenant et l'avant, l'ici et l'ailleurs. Comme dans les années quarante, les masques cristallisent l'angoisse, ils deviennent le signe de l'anormalité, de l'invasion possible, de la mort. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, la hantise des gaz asphyxiants rendait la peur de l'ennemi tangible et affectait l'existence quotidienne. Pour nous, l'air que nous respirons est aussi devenu dangereux ; respirer risque de devenir un acte mortel et cesser de dispenser la vie. Et nous devons porter des masques. La vie est en guerre contre elle-même. La peur omniprésente, les rues qui se vident, le silence qui envahit la ville, les files d'attente dans les magasins. Et les séparations. L'impossibilité de rejoindre ceux que l'on aime. Les proches, parents ou amis. Les cartes avec l'avancée de l'ennemi, les compteurs journaliers avec le nombre de nouvelles infections, et les nouveaux décès. Une inexorable progression qui crée peur et panique, et impuissance. Du déjà connu et vu.

12/2020

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Développement personnel

L'être intérieur

Il n'y a pas d'autre chemin que celui du retour vers soi. Dans nos sociétés du divertissement, du spectacle des ego, l'être humain a le sentiment que tout devient dérisoire et lui-même, insignifiant. Pour ne pas perdre le sens de la vie, il nous faut revenir vers l'être authentique qui nous habite, retrouver cette exigence d'essentiel qui demeure en nous malgré notre existence fragmentée. Qu'est-ce qu'il y a en moi que je n'ai pas encore vu? Pas encore éclairé, compris, assumé? Voilà la question que je dois me poser. Nous devons apprendre à nous recueillir, à retourner dans notre propre fond et à y goûter le silence réparateur. À reconnaître, dans cet espace, l'être intime qui y est caché et à puiser la force qui le fera naître à lui-même. C'est un apprentissage, dont dépendent la qualité de notre conscience, le degré d'intelligence et de sagesse qui s'expriment dans notre façon d'être. Tant que nous ne savons pas qui nous sommes, nous vivons en exil, non seulement en ce monde, mais aussi à l'intérieur de nous-mêmes, coupés de notre être véritable. La connaissance de soi est la condition du bonheur. Ce sentiment de plénitude qui parfois monte en nous est le signe de l'émergence de notre être intérieur, et de notre acquiescement à sa réalité. C'est ce Je Suis, ce puissant noyau d'énergies qui vit en nous, qu'il s'agit de libérer. " Allez au bout de vous-mêmes, jusque dans les fondements de votre être, sans avoir peur de les ébranler. " Nicole Montineri nous propose un chemin d'accomplissement jusqu'au dieu en nous.

06/2014

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Philosophie et sociologie de l

Socio-philosophie des technologies numériques. Ethique, société, organisations

Bien des opportunités et des tensions se font ressentir d'un point de vue existentiel depuis que les technologies numériques ont investi nos vies. Nous évoluons, en effet, dans un monde de fluidité télé-communicationnelle, d'accès à l'information et de libération de la parole, tandis que des régimes de captation de l'attention et de surveillance s'accentuent toujours davantage. Interroger - d'un point de vue à la fois sociologique et philosophique - ce que la métamorphose numérique fait à la coexistence nécessite donc de se tenir au plus près des ambivalences qui lui sont inhérentes ; ceci afin de mieux cerner des conditions de possibilité d'un déploiement des technologies numériques qui soit éthiquement plus soutenable qu'il ne l'est aujourd'hui. Un enjeu important qui ressort de cet ouvrage est l'ambition d'affirmer un attachement à certaines valeurs éthiques - telles que le libre-arbitre, la responsabilité ou l'autonomie - en les comprenant, non plus comme des principes abstraits, mais comme des expériences existentielles à part entière, engageant un pluralisme de compétences et de pratiques techniques, scientifiques ou artistiques. Il s'agit par-là d'ouvrir la voie d'une socio-philosophie des temps hypermodernes, au sein desquels nous devons impérativement apprendre à mieux vivre. En postface : un entretien avec Andrew Feenberg, titulaire de la Chaire de recherche canadienne en philosophie de la technique à la Simon Fraser University de Vancouver (Canada). Pierre-Antoine Chardel est philosophe de formation et sociologue, docteur de lEcole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, titulaire d'un PhD de l'Université Laval (Canada), professeur à IMT-BS (Institut Mines-Télécom Business School) et chercheur au sein du Laboratoire d'Anthropologie Politique (UMR 8177, CNRS / EHESS).

11/2022

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Religion

L'ironie du catholicisme moderne

Comment l'Eglise s'est redécouverte et a lancé un défi au monde moderne pour qu'il se réforme Pendant une grande partie du XIXe siècle, beaucoup de laïcs et de catholiques ont pensé que l'Eglise et le monde moderne s'opposeraient dans une lutte destructrice. Le triomphe de la modernité laïque - démocratie, libéralisme, éducation de masse, liberté religieuse - allait amoindrir le rôle de l'Eglise comme acteur de l'Histoire, et cela pourrait conduire à la remise en cause des convictions religieuses. L'auteur renverse ces idées reçues et révèle comment la rencontre avec la modernité, plutôt que de faire disparaître le catholicisme, a finalement rendu l'Eglise plus cohérente. Il met en évidence deux grandes ironies : la première est que la modernité a conduit le catholicisme à redécouvrir sa propre essence évangélique ; et la seconde, que le catholicisme, longtemps critiqué comme l'antithèse du projet moderne, a développé des outils intellectuels qui peuvent aider à sauver la modernité de sa déconstruction actuelle. En cinq actes, il explique comment l'Eglise catholique, après avoir rejeté la modernité, l'a explorée, adoptée, critiquée et enfin comment elle l'a convertie. Son récit, très argumenté, raconte deux siècles de profonds changements dans l'Eglise et dans le monde : il montre que nous devons au catholicisme une grande partie de ce qui est le plus noble dans la modernité, mais aussi comment le catholicisme peut apporter des réponses aux grandes questions du XXIe siècle. Figure de proue du catholicisme aux Etats-Unis, théologien, spécialiste d'éthique, des droits de l'homme et des pays de l'Est, George Weigel est distinguished senior fellow de l'EPPC (Ethics and Public Policy Center) de Washington. Chroniqueur dans plusieurs journaux américains, il est notamment l'auteur, chez J. -C. Lattès, de Jean Paul II, témoin de l'espérance.

01/2022

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Critique

Kafka en 60 minutes

Kafka est l'écrivain de langue allemande le plus lu au monde. Nous lui devons non seulement une oeuvre majeure de la littérature mondiale, mais également une découverte philosophique fondamentale. Kafka parvient à saisir mieux que quiconque l'interdépendance existentielle qui règne entre les hommes : "Ils sont liés entre eux par des cordes" nous dit-il, "et c'est déjà terrible quand les cordes se desserrent autour de l'un d'entre eux et qu'il plonge un peu plus bas que les autres dans le vide, et atroce, quand les cordes qui entourent quelqu'un cèdent, et qu'il tombe". Dans ses récits, il pose un regard sans concessions jusque dans les profondeurs des relations humaines -un regard auquel personne ne peut se soustraire - et met au jour leur structure fondamentale. Même si, dans la vie normale, nous ne nous transformons pas en cancrelat et ne sommes pas exclus et déclarés morts par notre propre famille, nous ressentons, en tant que lecteurs, toute la violence de cette excommunication. Kafka était parfaitement conscient de l'effet cathartique de ses écrits : "(...) un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous". La pensée philosophique de Kafka est présentée ici à travers une sélection de quatre nouvelles et un roman. Qu'est-ce qui caractérise le destin de ses protagonistes ? Qu'est-ce qui les brise ? Y a-t-il un motif de l'échec récurrent, voire constant ? Pourquoi le reconnaissons-nous si bien à partir de nos propres expériences et de nos rêves ? Kafka nous donne-t-il, finalement, la clef pour comprendre la structure ontologique des relations interhumaines ? Cet ouvrage rassemble plus d'une centaine de citations tirées des oeuvres les plus célèbres de Kafka. Il est paru dans la collection à succès "Grands penseurs en 60 minutes" .

09/2023

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Littérature française

Du vide à la beauté, c'est ça l'amour. L’école des personnes matures

Selon les Grecs, l'amour est le sentiment responsable de nombre de nos actions, décisions et humeurs. Pour cette raison, ils ont proposé quatre types ou classifications d'amour pour expliquer ce sentiment très complexe que nous avons tous quand nous aimons. Ce sont : Eros, Storgé, Philia et Ágapé. Agápe est le terme grec pour décrire une sorte d'amour inconditionnel et réfléchi, dans lequel l'amant ne considère que le bien de l'être aimé... . Contrairement à philos (amitié, amitié, fraternité ou amour non sexuel) et éros, une affection de nature sexuelle. Pendant ce temps d'autres sources nous renseignent comme il suit : Selon la psychologie, il existe six types d'amour : Eros, Ludus, Storge, Mania, Pragma et Agape. - Eros : amour romantique et passionné et a à voir avec l'intensité de l'attirance physique... . - Agape : amour désintéressé qui se fonde sur le bien-être de l'autre. Il n'y a pas de jalousie et la réciprocité n'est pas recherchée. Cependant nous ne devons pas oublier, de près ou de loin, peu importe les offenses les canaux ou les moyens par lesquels nous venons au monde, nous sommes non seulement le fruit de l'amour, mais aussi une expression vivante qui justifie la place de l'amour dans ce monde dorénavant que la haine et le mal gangrènent. Après son point de réflexion autour "Les maux de nos amours" , l'auteure monte au créneau avec cette fois-ci un autre titre similaire "La puissance de l'amour" . L'amour est une puissance, un feu dévorant sous d'autres cieux dont le manque de contrôle a poussé aux uns de s'engloutir et aux autres de prendre de l'envol.

10/2023

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Ouvrages généraux

Les orateurs de la guerre froide

Si tout le monde a en tête le Je vous ai compris de De Gaulle, le Un rideau de fer s'est abattu à travers le continent européen de Churchill ou le Ich bin ein Berliner de Kennedy, peu en revanche connaissent vraiment le reste des discours d'où proviennent ces fameuses paroles et encore moins les contextes historiques. Les 5 ouvrages de la collection Les grands discours de l'histoire offrent la possibilité d'aller au-delà de ces " phrases choc " en permettant la lecture des différents discours dans leur entièreté, tout en resituant chacun d'entre eux dans son époque. Ces prises de parole les plus célèbres du vingtième siècle ont, à l'époque, choqué, ému ou tout simplement touché le plus grand nombre, et résonnent encore aujourd'hui avec la même vivacité qu'hier. Sont rassemblés dans ce deuxième volume onze discours prononcés dans le cadre de la guerre froide. 1. WINSTON CHURCHILL, le 5 mars 1946 Le discours de Fulton 2. HARRY S. TRUMAN, le 12 mars 1947 La doctrine Truman 3. GEORGE C. MARSHALL, le 5 juin 1947 Sur l'aide à l'Europe 4. PAUL-HENRI SPAAK, le 28 septembre 1948 La base de notre politique, c'est la peur 5. NIKITA KHROUCHTCHEV, le 25 février 1956 Nous devons abolir le culte de l'individu 6. JOHN F. KENNEDY, le 26 juin 1963 Ich bin ein Berliner 7. WILLY BRANDT, le 28 octobre 1969 L'Ostpolitik 8. JEAN-PAUL II, le 2 juin 1979 Discours aux autorités civiles polonaises 9. LECH WALESA, le 16 décembre 1980 Inauguration du Monument des Martyrs 10. HELMUT KOHL, le 16 novembre 1989 Le vent de la liberté 11. MIKHAÏL GORBATCHEV, le 25 décembre 1991 Je mets fin à mes fonctions de président

03/2024

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Littérature française

Lueurs du crépuscule

Sachant que nous devons nous protéger du léopard chaque soir, et de l'épervier chaque matin, lorsque le coq se mettra à chanter le réveil... Au coeur de la forêt, tout au bout d'un chemin couleur ocre, une terre ; le bout de la liberté. Chaque destin est une course, tantôt de vitesse, tantôt de fond. Même la nuit, à l'heure de la méditation, on n'est jamais seul : Dieu est toujours là. Même quand l'obscurité et la brume se mélangent... D'où notre volonté d'écrire au sujet du rayonnement des crépuscules sur le monde, qui crée l'espoir. Le rêve d'une vie meilleure, emprunte de justice et de vérité ; l'éveil de l'homme à la recherche de sa destinée. Le soleil flamboyant se lève chaque matin et se transforme en arc-en-ciel, avant de se coucher à l'horizon qui tel un miroir, réfléchit sur nous son éclat. Un homme avisé pense à s'offrir sa liberté. Remettre à demain la rage contre une vieille âme qui se meurt ; la célébration du bien sur le mal avec l'espoir d'un lendemain meilleur pour honorer ainsi la vie, qui éclaire l'existence dans ce monde de couleurs et ainsi nous éloigne du chagrin. Yves Delbrah est né le 11 octobre 1958 à Port-Gentil, où il fait ses études primaires. Arrivé au lycée National Léon Mba, il intègre l'équipe de football des Anges ABC, puis l'équipe nationale Azingo aujourd'hui appelée les Panthères. Après l'obtention de son bac, il intègre l'armée gabonaise, en qualité d'officier. Son amour pour les arts et la culture l'amènera à se faire connaître d'abord dans le domaine de la musique et aujourd'hui dans celui de la littérature.

06/2021

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Education et santé

ABCdaire du développement durable

CHANGER LE MONDE (DE LA SANTE), C'EST MAINTENANT ! La population humaine mondiale a été multipliée par quatre en deux siècles. Depuis le mois de novembre 2022, nous sommes 8 milliards d'humains sur la planète. Durant cette période l'espérance de vie a doublé, les progrès technologiques et nos modes de vie semblent améliorer notre bien être à court terme mais génèrent des émissions de CO2, de multiples pollutions et une déforestation massive en quelques années. Pour préserver et proposer un monde plus noble aux générations actuelles et futures nous devons agir sur ces différents enjeux. Si nous ne voulons pas subir notre avenir et imposer celui que nous avons contribué à créer à nos enfants et les leurs, alors relevons la tête et AGISSONS collectivement. Le secteur de la santé en France et dans le monde a un cout sanitaire, social et environnemental colossal. Les externalités négatives liées aux achats, aux médicaments, à leurs effluents liquides, aux dispositifs médicaux à usage unique représentent deux fois l'impact de l'aviation civile. Réduire l'empreinte du secteur de la santé devient une priorité de santé publique, dans la droite ligne de l'adage "d'abord ne pas nuire" . Nous pouvons tous agir durablement en nous engageant sur le triptyque suivant : Agir pour le climat Améliorer les conditions humaines Préserver les ressources naturelles Cet abécédaire se veut être le guide ludique des actions à entreprendre en présentant les enjeux et les défis qui s'imposent à nous tous et les solutions adoptées par de nombreux professionnels depuis une dizaine d'année. 71 auteurs et professionnels de terrain nous font part de leur vision et de leur solution, maintenant c'est à vous de jouer !

05/2023

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Energie

Energies

Décrypter la question des énergies pour construire notre avenir énergétique et relever le défi climatique. Depuis un siècle, l'humanité dispose de quantités très abondantes d'énergies, notamment fossiles. Chardbon, pétrole et gaz ont façonné notre monde, permis nos modes de vie, et ils assurent toujours l'essentiel de notre confort. En contrepartie, leur combustion menace la stabilité climatique, qui a permis à nos sociétés de se développer. Nous nous retrouvons donc face à un impératif : pour contenir le réchauffement climatique, il nous faut renoncer aux énergies fossiles. Nous devons notamment passer à l'életricité bas-carbone pour conserver les services actuellement rendus par les énergies fossiles. Mais comment la produire ? Eolien, solaire, nucléaire... quel bouquet allons-nous bâtir ? Ces technologies suffiront-elles à assurer la satisfaction de nos besoins ? Ingénieur et vulgarisateur sur les questions d'énergie et de climat, Maxence Cordiez brosse un tableau complet des réalités énergétiques qui conditionnent notre avenir. Présentation de la collection : Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.

04/2022

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Littérature francophone

Il faut revenir

" Entre deux rires profonds, l'homme parle un français minutieux et ancestral, et ses " r " roulent comme une vague dans le ventre de Lila. L'homme dit : " Ce pays, il faut renoncer à le comprendre. Il est trop riche. De cultures, de haines, d'amours, de malentendus. Trop traversé par les civilisations. Trop complexe, stratifié, mouvant, on ne peut l'appréhender dans la totalité de ses dissonances. Il n'existe donc pas. Il vit, uniquement. C'est peut-être déjà beaucoup. Peut-être déjà un miracle en soi, qu'il vive. (...) Non, ce pays n'existe pas et nous devons, pour y comprendre quelque chose, nous contenter de raconter les vies éparses qui le traversent, instruire un dossier, en quelque sorte, qui permettrait un jour d'en délimiter le périmètre humain, le seul qui vaille. " Portée par l'espérance, Lila rentre au Liban au début des années 2000, après des années d'exil. Elle aime, rêve et dérive, entre autres auprès du mystérieux Ibrahim, antiquaire et pygmalion approximatif. Devenue journaliste, elle tâtonne. De paysage en paysage. Entre un attentat et une manifestation. Entre la beauté époustouflante d'une terre millénaire et l'absurdité destructrice du quotidien. Dans ses périples immobiles, elle est rejointe par sa soeur aveugle, Rim, pythie urbaine en quête de sacré sur cette terre détruite. A deux, elles incarnent les paradoxes du désespoir autant que les désirs de se réinventer un chez-soi : le Liban n'est-il pas le pays de tous les (im)possibles, un territoire qui n'obéît à aucune règle ? Dans une langue chirurgicale, d'une douce poésie mêlée d'humour féroce, Hala Moughanie fait plus que jamais vivre une terre qui n'en finit pas d'être incomprise, mais qui stupéfie par sa capacité d'évocation.

09/2023

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 28, Avril 2005

" Pour être légitime, l'histoire exigerait que la multiplicité des synonymes possibles cesse d'être soumise à la loi de succession, pour Être soumise à la loi de simultanéité. Une fois encore, Foucault se laisse lire en ce sens. " Jean-Claude Milner. " Car le cinéma est l'école du mensonge : scénariste, technicien, metteur en scène, comédien, producteur, nous nous attelons tous à notre spécialité dans l'art de mentir. Et nous nous nourrissons à la leçon des autres. " Patrick Mimouni. " Poutine parla non seulement des victimes juives dAuschwitz, mais alla jusqu'à condamner l'antisémitisme dans son propre pays. L'après-midi, dans son discours à Birkenau, le lieu même où près d'un million de juifs avaient été exterminés, Poutine s'évertua à ne pas prononcer une seule fois le mot " juif ". " Galia Ackerman. " Un jeune homme encore. Un comploteur de l'universel. Un conspirateur de la pensée réunissant, pour le coup, mais seul, son plus magnifique complot politico-métaphysiaque " Bernard-Henri Lévy. " Les chrétiens d'Europe avaient besoin du savoir-faire des juifs et du juif Jésus. En somme, ce que l'on attendait des juifs, c'était la fondation de la culture chrétienne. " György Konrad. " Nous sommes des drogués de la révolution et nous allons propager cette maladie dans tout l'ancien empire. Si nous devons exporter la révolution orange partout ? D'une manière douce, bien sûr. " Raphaël Glucksmann. " Déclarer que Renoir était " antisémite ", paraît un constat réducteur, qui fait de l'antisémitisme une " essence ", l'assimile à un virus dont certains seraient porteurs et d'autres miraculeusement exempts. " Pascal Kané. " La " vogue nègre " représentait l'exotisme ; elle libérait pour ainsi dire les émotions et les instincts, et remettait en cause la rationalité occidentale. " Lita Azam Zanganeh.

05/2005

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Sociologie du travail

Le deuxième corps. Femmes au travail, de la honte à la solidarité

SUR LE MARCHE DU TRAVAIL, les femmes sont encore trop souvent considérées comme le "deuxième sexe" : leur corps, leurs tâches, leur rõle social sont.relégués au second plan. Blagues sexistes et avances déplacées, outils inappropriés et maladies professionnelles : que pouvons-nous faire pour améliorer la condition des travailleuses ? Comment réconcilier la lutte pour l'égalité et la protection de la santé des femmes ? Comment nous libérer du jugement sur notre corps ? Ergonome et généticienne de notoriété internationale, Karen Messing s'intéresse depuis longtemps à la façon dont les différences biologiques entre les femmes et les hommes sont prises en considération dans les milieux de travail. Qu'est-ce qu'un travail "égal"? Pourquoi le salaire des femmes est-il inférieur à celui des hommes ? Est-ce en raison de l'effort physique demandé? Pourquoi les outils de travail ne sont pas adaptés à la diversité des corps humains ? Dans Le deuxième corps, elle conjugue à merveille rigueur scientifique et convictions féministes pour rendre compte de ses recherches sur le terrain auprès de techniciennes en télécommunications, travailleuses de la santé, caissières d'épicerie ou encore de camionneuses, mécaniciennes et soudeuses. Riche de son bagage scientifique et de sa longue expérience auprès des syndicats, Karen Messing livre au passage des réflexions très actuelles sur le sexe biologique et l'identité de genre, en résonance avec celles de Simone de Beauvoir. "Nous devons mettre tout en oeuvre pour nous libérer de la honte qui porte sur notre corps et ses "différences" et attirer l'attention sur les risques liés à notre travail. Et, surtout, il faut trouver des façons de nous protéger mutuellement et de nous entraider dans notre lutte pour un milieu de travail mieux adapté à notre corps et à notre vie."

01/2022

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Développement durable-Ecologie

Ivan Illich. L'homme qui a libéré l'avenir

Nul doute que, en nos temps troublés, les idées d'Ivan Illich vont prendre un nouveau relief. Il y eut deux avertissements solennels en 1970 pour dévoiler cette course folle entraînant l'humanité vers le pire : le rapport Meadows sur la dégradation extérieure de la planète, et celui d'Ivan Illich dénonçant la dégradation intérieure de notre civilisation. J'avais, moi-même, dans les années 70, été frappé par sa manière toute nouvelle de transgresser les idées reçues sur l'école, l'hôpital, les transports, pour mieux nous prévenir de leurs contre-effets, lesquels me sont apparus de plus en plus avérés. Alors que la société industrielle et consumériste avait trouvé son rythme, il fallait en effet quelque audace pour prévenir des effets pervers de la croissance et du pillage de la planète. On se souviendra aussi qu'on lui doit d'avoir prôné le mot " convivialité ", si peu usité à l'époque. Ce n'est donc que justice d'exhumer son oeuvre et son destin en consacrant à Ivan Illich ce récit biographique inédit. J'en suis d'autant plus heureux que l'occasion m'avait été donnée de permettre à mon ami Jean-Michel Djian, à l'époque rédacteur en chef du Monde de l'Education, de rencontrer l'auteur d'Une société sans école, en 1999, à Cuernavaca. Ensemble, nous avions, cette année-là et pour longtemps, créé le prix Le Monde de la recherche universitaire pour justement sortir des sentiers battus de la pensée et primer des thèses dépassant les clôtures disciplinaires. Nous devons, en effet, comprendre une fois pour toutes qu'il nous faut relier les savoirs et la connaissance pour penser une nouvelle voie, mais aussi abandonner le mythe de l'homme maître de son destin et de la nature pour, ensemble, l'explorer. Edgar Morin

09/2020

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Psychologie, psychanalyse

L'alcool en questions

L'alcool remonte le moral. Une petite cuite n'a jamais tué personne. Boire un café atténue l'effet de l'alcool. Le binge drinking est un fléau nouveau... De nombreuses idées reçues, certaines fondées, d'autres pas, sont véhiculées à propos de l'alcool et de ses conséquences. L'alcool soulève aussi de multiples questions : L'alcool est-il une drogue ? L'alcool est-il aphrodisiaque ? L'alcoolisme est-il héréditaire ? Combien l'alcool coûte/rapporte-t-il à la société ? Peut on guérir de l'alcoolisme ?... Ce livre a pour but de démont(r)er certaines idées reçues sur l'alcool et d'apporter des réponses aux questions que chacun se pose. Les auteurs ne se bornent pas à répondre par vrai ou faux, ils fournissent les explications, appuyées sur l'état des connaissances scientifiques actuelles, qui permettent d'infirmer ou de confirmer ces idées reçues ou de répondre à ces questions. Ils nuancent le propos lorsque la réponse n'est pas de l'ordre du tout ou rien. Il est indéniable que l'excès d'alcool est nuisible à la santé. Il existe cependant une littérature scientifique démontrant des effets positifs sur la santé de la consommation en quantités modérées de certaines boissons alcoolisées. Ce mélange d'effets positifs et négatifs explique que le public a développé une relation d'amour-haine avec l'alcool. Ainsi, les abstinents complets sont parfois qualifiés de rabat-joie. Les alcooliques chroniques (5 à 10 % des occidentaux, selon les études épidémiologiques ! sont, quant à eux, souvent trop vite jugés. Ce qui est certain c'est que l'alcoolo-dépendance est source de beaucoup de souffrances pour la personne et son entourage. Ces 41 réponses à des questions sur l'alcool visent.

05/2015

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Sociologie

Parents essoufflés, enseignants épuisés. Les répercussions sociales d'une éducation trop permissive

Est-ce que nous aimons nos enfants de la bonne façon ? Sont-ils trop gâtés ? Depuis 1992, l'auteure a enseigné à plus de 2000 étudiants dans les écoles privées de la région de Montréal. Durant ce temps, les valeurs de la société ont changé, nos enfants sont souvent le centre de nos vies et plusieurs parents sont même devenus les serviteurs de leurs enfants. Quelles sont les répercussions, à l'école et en société, de cette nouvelle façon d'éduquer ? Rendons-nous service à nos enfants en les élevant de façon si permissive ? Sont-ils heureux ? N'est-il pas temps de revenir à un certain équilibre entre l'amour que nous portons à nos enfants et la discipline que nous devons leur inculquer ? Anne-Marie Quesnel aborde ce sujet délicat, avec humour, transparence et humilité. Encouragée par les nombreuses réactions positives de parents et d'intervenants dans le milieu scolaire à la suite de la publication dans le Journal La Presse d'un de ses textes sur le sujet, elle pousse son analyse et brosse un tableau révélateur de l'éducation actuelle, toujours guidée par son amour pour les enfants. Elle démontre de brillante façon que s'il va de soi que les enfants ont besoin d'être aimés, ils ont aussi besoin d'être encadrés, guidés et accompagnés par des adultes qui assument leur rôle avec rigueur et bienveillance. A travers des exemples concrets et des anecdotes vécus au quotidien dans sa classe et à l'extérieur, dans la société, Anne-Marie Quesnel offre à tous les parents, actuels et en devenir, des pistes d'interventions simples et efficaces pour les aider à ne pas devenir les serviteurs de leurs enfants ; un piège qui peut avoir des conséquences importantes, et surtout, qui peuvent aller à l'encontre du bien-être de nos enfants.

01/2015

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Philosophie

Vivre selon la raison. Introduction à la philosophie morale

Dans le prolongement de ses études sur Aristote (notamment les deux petits volumes, parus chez Ellipses, consacrés au I. V de l'Ethique à Nicomaque et au I. IV de la Métaphysique), l'auteur a voulu aborder ici la philosophie comme mode de vie, comme choix de vie. D'une façon qu'on peut juger paradoxale, la philosophie prétend en effet nous apprendre comment nous devons vivre, en s'appuyant sur le seul raisonnement. Car si la raison permet de connaître la vérité, elle conduit aussi à vivre selon cette vérité. Alors, les exigences morales ne sont plus des "principes" ou des "impératifs" qui se justifieraient par eux-mêmes, encore moins des "options" personnelles arbitraires, mais sont fondées sur la certitude rationnelle que certaines actions sont bonnes, et d'autres mauvaises. La raison nous commande ainsi de vivre selon la vérité, et faire de la vérité le but ultime nous permettra d'échapper aux oppositions mortelles entre le bonheur et la liberté, entre le plaisir et le devoir, entre la conscience et la loi, ou encore entre la personne et la cité. Cela nous donnera également des critères pour répondre à des questions plus précises : la politique contredit-elle nécessairement la morale ? Est-il véritablement possible d'aimer quelqu'un, qu'il s'agisse de la simple solidarité entre voisins ou de l'amour conjugal ? Enfin la foi religieuse a-t-elle sa place dans la vie selon la raison ? Dans cette Introduction à la philosophie morale, tous les termes techniques de la philosophie sont expliqués à l'usage des débutants. En fin d'ouvrage, on trouvera également un glossaire des termes grecs, une bibliographie, un index des auteurs et un sommaire détaillé.

09/2015

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Philosophie

Vies et doctrines des philosophes illustres

L'activité philosophique, certains disent qu'elle tient son origine des Barbares... Le premier à avoir utilisé le nom de philosophie et, pour lui-même, celui de philosophe, fut Pythagore... La philosophie a connu deux points de départ : l'un qui remonte à Anaximandre, l'autre à Pythagore... Parmi les philosophes, les uns furent dogmatiques, les autres éclectiques... Les uns ont laissé des traités, d'autres n'ont absolument rien écrit... Il y a trois parties de la philosophie : la physique, l'éthique et la dialectique. L'école pyrrhonienne, la plupart ne l'incluent pas parmi les écoles philosophiques à cause de son obscurité... Au début du IIIe siècle de notre ère, Diogène Laërce a rassemblé en dix livres à peu près tout ce qu'un honnête homme à l'époque savait de l'histoire de la philosophie depuis ses origines et de la vie des philosophes les plus célèbres. Il a scrupuleusement recueilli, pour les philosophes des différentes écoles, détails biographiques, dates, anecdotes, bons mots, listes d'ouvrages, lettres, testaments, épigrammes, mais aussi résumés doctrinaux, extraits d'œuvres perdues et bien d'autres témoignages, favorables ou hostiles... Agrémentées de poèmes de sa composition - car Diogène était poète à ses heures -, ces différentes biographies sont pour l'historien de la philosophie d'une valeur inestimable. Si la philosophie antique a pour nous une histoire, marquée par des courants et des traditions, jalonnée de faits datés, enracinée dans des institutions qui avaient une place reconnue dans la société, c'est à Diogène Laërce que nous le devons. Une documentation aussi riche appelle des commentaires infinis. La présente traduction française a été préparée par une équipe de chercheurs du C.N.R.S. et d'universitaires. Elle est accompagnée d'introductions, de bibliographies, d'une riche annotation et d'index exhaustifs.

02/1999

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Beaux arts

Exercice(s) d'architecture N° 9 : L'autonomie de l'architecture

Si l'architecture est au croisement du social et du technique, elle n'est ni le social ni le technique. Elle est autre chose qui les inclut et les emmène sur d'autres chemins et d'autres visées. Qu'est-ce qui est donc spécifique à l'architecture et la constitue en tant que discipline autonome en ce début de XXIe siècle ? "Le concept d'autonomie de l'architecture n'a pas très bonne presse, trop souvent associé aux grands courants architecturaux du XXe siècle. C'est pour cela que nous avons voulu proposer cette thématique par le biais d'un appel à articles très ouvert, permettant, à partir de la conjonction d'avis différents, de tenter une réévaluation du sens de l'architecture. Cette interrogation vise à se construire en cohérence avec les enjeux contemporains, qu'ils soient écologiques, sociaux ou culturels. Entre-temps, le premier confinement est passé par là et le deuxième vient de démarrer. Pendant ces périodes étranges et difficiles, nous tous avons vécu des expériences qui nous changeront à jamais. Etre enfermé(e) dans son propre logement à longueur de journée, devant son écran en train de faire des visioconférences, n'a pas été facile. Mais cette expérience renforce notre choix de thématique. Maintenant, plus que jamais, architectes, ingénieurs, urbanistes, nous devons porter sur le devant de la scène des propositions pour la ville et les territoires de demain. Est-il logique d'avoir ces immenses surfaces de bureaux qui colonisent nos villes ? Est-il normal que dans certains quartiers des métropoles européennes des familles de 4 ou 5 soient obligées d'habiter dans 40 mètres carrés ? Comment pouvons-nous transformer les formes architecturales et urbaines pour répondre aux défis d'aujourd'hui ? Autant de questions qui nous obligent à considérer l'apport spécifique de l'architecture à nos sociétés contemporaines". Miquel Peiro et Frédéric Sotinel

01/2021

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Critique littéraire

Poétique de la syntaxe, rythmique de la langue. Hommages à Michèle Biraud

En plus de mille ans, l'Antiquité grecque a vu s'épanouir et se renouveler de multiples genres littéraires. Elle a joué des formes poétiques (calligrammes, palindromes, anagrammes, lipogrammes...) et développé aussi la rhétorique, puissant instrument de génération et d'analyse de ces types de discours. D'autres moyens encore permettent d'accéder à une meilleure appréhension de ces textes comprendre comment les outils de la langue sont mis à contribution, consciemment ou inconsciemment, dans l'argumentation et la création littéraire. Ainsi la compréhension fine du système complexe des déterminants du grec ancien a-t-elle changé notre façon de contextualiser les textes ; ainsi, lors du passage d'un système accentuel fondé sur la hauteur à un système fondé sur l'intensité, les auteurs ont eu à leur disposition une double façon de rythmer leurs textes, dont ils ne font usage que lorsque elle est utile à leur visée argumentative ou poétique. Ces découvertes au service d'une approche énonciative des textes grecs, nous les devons à Michèle Biraud. C'est en s'inscrivant dans sa lignée que ses collègues et amis ont voulu prolonger son oeuvre et entrer en discussion avec elle en illustrant sa méthode et en mettant en lumière les contrastes syntaxiques et les nuances sémantiques, les couleurs énonciatives et les résonances poétiques, les rythmes nouveaux qu'elle nous permet de voir. Certains développent un méta-discours sur l'oeuvre de Michele Biraud, d'autres prolongent les pistes ouvertes vers la littérature latine ou française. Ses recherches ont aussi inspiré le développement d'outils numériques et la relecture de l'histoire littéraire. Les vingt-deux contributions de ces hommages doivent être vues comme le chatoiement de cette oeuvre riche et qui n'a pas fini de porter des fruits.

01/2017

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Sociologie

Dictionnaire des concepts nomades en sciences humaines. Tome 2

Les termes et les concepts d'usage ordinaire dans l'espace public - celui traversé par les discours politiques, les " débats de société " et parfois des sciences humaines - ne nous étonnent plus, même dans leur renouvellement perpétuel. Ils nous paraissent aller de soi, coller à l'état du monde et nous permettre de décrire les problèmes et les enjeux d'un monde toujours plus complexe. Nous sommes ainsi devenus familiers avec le multiculturalisme et ses relations complexes avec la citoyenneté et la nation, avec les oppositions apparemment évidentes entre le corporatisme et le dévouement ou entre la civilisation et la race. Nous voilà encore avertis des périls du terrorisme ou du populisme, ou de l'importance que nous devons accorder aux questions de génération ou de genre ou encore au sort des victimes. Ces mots-là, en effet, ne sont pas propres aux jargons des experts : ils peuplent notre quotidien de citoyens, de lecteurs de journaux, d'électeurs. Mais cette familiarité devrait nous alerter et, peut-être, nous inquiéter. Car, loin d'être le signe d'une compétence linguistique accrue offerte à chacun d'entre nous dans la compréhension et la manipulation des affaires publiques, elle témoigne de la profonde dépossession démocratique que risquent, à terme, de nous imposer certains choix lexicaux et conceptuels, qui enferment les analyses dans des alternatives simplistes et des perspectives théoriques a priori. Ce Dictionnaire, réalisé par des ethnologues, des anthropologues, des politistes, des sociologues, des historiens et des archéologues européens, a donc pour ambition de décrire ce que sont réellement ces concepts apparemment familiers, ce qu'ils disent, au-delà des hommes et des contextes qui les manipulent, ce qu'ils nous obligent parfois à penser, et d'en proposer des usages enfin critiques.

05/2016

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Philosophie

Le temps. Temps cosmique, Temps vécu

Qu'est-ce que le Temps ? Quelle est sa nature et quel est son mode d'existence ? Quelle est la relation de l'esprit au temps ? S'il est vrai que le temps, à la fois familier et mystérieux, est inscrit au coeur de la condition humaine comme au coeur des communautés humaines engagées dans une histoire, en quoi une réflexion sur le temps permet-elle de comprendre la condition humaine et les rapports complexes que les sociétés humaines entretiennent avec le temps ? Enfin, est-il possible de transcender le temps ? Ou bien la sagesse se résume-t-elle à l'art du bon usage que nous devons faire du temps ? En dépit d'un questionnement bimillénaire, énigmatique demeure la nature du temps. Et certes, le temps reste paradoxalement insaisissable, alors que nous y sommes plongés sans pouvoir jamais en faire abstraction. Si la réflexion sur le temps se heurte à maintes apories qui résistent, c'est que le temps est une réalité contradictoire sur l'expérience de laquelle la pensée vient sans cesse se briser, oscillant entre une définition tautologique et une interprétation dénaturante du temps. Le problème du temps n'en constitue pas moins l'une des questions fondamentales de la philosophie, voire même l'unique problème philosophique. Le problème du temps fait ici l'objet d'une élucidation systématique qui conjugue approche philosophique, apports des sciences de la nature et apports des sciences humaines. Embrassant les diverses formes de temps - temps physique ou temps cosmique, temps biologique, temps psychologique, temps social, temps historique - et s'interrogeant sur leur articulation, le présent ouvrage se propose de donner une vue d'ensemble, cohérente et rigoureuse, de cet immense sujet.

06/2018

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Littérature française

Le Mausolée de la Réellion - Essai de fiction réelle

Au sujet de cette Réellion, l'on raconte que nous devons le terme même à l'un des médecins qui étaient sur place, ce fameux 1er avril, dans un Centre hospitalier de Montréal, au moment d'éclosion du premier cas. Personnellement, je ne croyais pas que le discours médical était en mesure de définir la chose ; qu'il faudrait chercher plus loin pour comprendre ce qui se produit réellement dans et à travers cette Réellion. C'est ce que j'ai fait. Durant la première année de mon mandat, je croyais, à l'instar de mes collègues, que le dénouement de cette Réellion devait nécessairement passer par un procédé technique ; qu'il suffirait d'élaborer artificiellement un habitacle qui établirait momentanément un lieu de passage entre la vie intra-utérine et l'espace ambiant pour rétablir les fonctions vitales des foetus, adaptées aux mutations atmosphériques. Je compris rapidement qu'il ne fallait pas procéder de façon médicale pour dénouer ce chaos. Je sentais, sans pouvoir l'expliquer, que l'univers médical faisait partie de la donne ; que Réellion et corps médical allaient de pair, que l'un n'allait pas sans l'autre, l'un étant conséquence, aboutissement, réalisation de l'autre. Je décidai donc de concentrer mon champ de recherche vers un tout autre point de vue, d'aller voir du côté de l'histoire du destin qui a poussé la bête humaine à se regrouper en horde primitive jusqu'à en venir à célébrer un culte universel qui voue précisément à la médecine un ultime et fatidique salut. A mon grand étonnement, je vis que toutes ces tentatives de recherche convergeaient dans une même direction et me ramenaient sur les lieux du crime, tout près du site où le premier cas de Réellion fut reconnu. Il ne s'agissait fort probablement pas d'un simple hasard.

06/2017

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Philosophie

Le complexe des trois singes. Essai sur l'animalité humaine

Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La " cause animale " est à l'ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu'humain. Cela s'appelle un zoocentrisme : au centre de notre humanité, l'animalité. En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l'homme. Elle nous vient de la biologie de l'évolution, qui nous a situés, quelque part dans l'ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons : on respecte d'autant mieux qui nous ressemble. Enfin l'animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d'antan. Bref : c'est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d'en finir avec la différence homme-animal ne soient qu'un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d'un progressisme stérile. Pouvons-nous échapper au " complexe des trois singes ", ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ? Etienne Bimbenet est professeur de philosophie contemporaine à l'université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l'auteur de L'Animal que je ne suis plus (Gallimard, 2011), et de L'Invention du réalisme (Cerf, 2015).

10/2017

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Sciences politiques

Cachez cette identité que je ne saurais voir

"Depuis le 11 septembre 2001, c'est par milliers que les démocraties modernes comptent leurs citoyens assassinés, victimes d'une guerre identitaire. Nous n'en sortirons victorieux qu'à la condition de transmettre la connaissance et l'amour de notre démocratie. Mais comment faire si l'histoire de celle-ci n'est pas enseignée ? Et pire encore, si cette histoire, qui est la nôtre, fait l'objet d'un rejet, d'une scandaleuse dissimulation ? Pendant des siècles, l'Europe de l'Ouest était les confins du monde connu où les exclus, les commerçants, les aventuriers, les convertis de toutes sortes sont venus s'amalgamer pour inventer une civilisation où tous seraient des citoyens de plein droit. Notre précieuse identité, c'est d'abord celle d'un peuple de bâtards, seul capable de penser le droit et la liberté universels. Il y a en chacun de nous un Grec, qui, depuis deux mille cinq cents ans, arpente l'agora en améliorant sa définition du juste et de l'injuste, un Juif qui ne cesse d'interroger la langue pour lui faire dire un droit universel, et tout un peuple de bâtards qui met son génie à leur prêter main-forte. Voilà notre véritable identité, celle que nous devons chérir (avant toutes les autres). Cette identité, elle est ce que nous sommes de plus élevé. Elle est la seule qui vaille qu'on la revendique haut et fort, que notre fierté la féconde, qu'on la défende quand elle est attaquée, et qu'on l'aime passionnément. Pour l'heure, elle est une Belle au Bois Dormant. Eloge de la bâtardise se penche sur elle pour lui dire que l'heure du réveil est venue." P.V.

01/2017